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Master 

: Génie des Matériaux et des Procédés 1.

Compte rendu de la
thermodynamique des deux
manipulations.

Encadrés par :
Pr. Abdeslam Miliani
Manipulation 1 :

Determination expérimentale des couples Températures-


Pression et de l’enthalpie lors du changement de phase du
cyclohexane.

Partie théorique :
Soit un constituant A pur répartit dans deux phases selon l’équilibre suivant :
Aliq <=> Avap
ΔH : l’enthalpie de la réaction est la quantité de chaleur nécessaire pour transformer une mole
de liquide prise à la température T en une mole de vapeur à la même température et sous
pression constante.
On a montré théoriquement que la température d’ébullition et la pression de vapeur saturante
sont liées en trouvant que la variance est égale à 1, par la relation V = n-r+2-ϕ
Avec : n= nombre de constituant physicochimique
r= nombre d’équilibre
ϕ=nombre de phases
donc V = 2-1+2-2 = 1, c-à-d que la température de changement d’état d’un corps pur dépend
de la pression.
L’existence d’un corps pur dans les deux phases liquide et vapeur n’est possible que si on a un
couple de (Teb, P*) convenables et si on change l’un de ces deux variables on aura une rupture
d’équilibre.
Dans cette manipulation on veut montrer expérimentalement que la Teb et la P* sont liées, ce
principe repose sur le fait de fixer la température et de chercher la pression de vapeur
saturante, et on augmente ensuite la température on cause une rupture d’équilibre alors on
cherche la pression de vapeur saturante convenable à cette nouvelle température, en répétant
cette opération plusieurs fois on obtient plusieurs couples (Teb, P*).

Partie expérimentale :
 Mode opératoire :
 On met le cyclohexane dans la petite ampoule.
 On place l’ampoule et un thermomètre dans un ballon remplit de l’eau de telle manière
qu’elle soit totalement immergée.
 A une température déterminée on met la trompe à eau en marche.
 On règle l’entrée d’air de façon à réduire la pression dans le ballon jusqu’à ce que des
bulles commencent à sortir de la pointe de l’ampoule.
 On règle la pression jusqu’à ce que les bulles sortant s’arrêtent.
 On note la dénivellation h.
 La différence entre la pression atmosphérique et la dénivellation représente la pression de
vapeur saturante du cyclohexane à la température choisie.
 On fait une mesure à la température ambiante puis on chauffe doucement et on effectue
d’autres pointés, la dernière mesure correspond à la température d’ébullition du liquide à la

pression atmosphérique.

 Résultats :
Les résultats de la mesure :
T (°K) P Log(P) 1
(*10-3)
T
292,5 7,943 0,899 3,35
294 8,13 0,91 3,4
305 14,19 1,152 3,278
310 16,218 1,21 3,225
315 21,134 1,325 3,174
317 23,12 1,36 3,154
319 24,49 1,39 3,134
323 31,117 1,49 3,095
326 35,563 1,55 3,067
328 39,994 1,6 3,048
334 49,773 1,7 2,99
340 52,36 1,72 2,941
343 55,08 1,74 2,915
348 67,452 1,82 2,873
352 73,96 1,87 2,840
Traçage de la courbe Log (P) = f (1/T) :

ΔH 1
La relation Log (P) = - +cste peut s’écrit comme Log(P*) = a +b, donc
2,303∗RT T
c’est une équation d’une droite y=ax+b ,et en traçant la courbe Log(P*)=f(1/T) on a
trouvé une droite de pente négative alors on peut dire que la relation est vérifiée.
Calcule de la pente d’après la courbe :
log ( P2 )−log (P1) P2
ΔP log ( )
=
La pente =
Δ(1 /T )
=
( T1 )2−( T1 )1 ¿¿
P1

1,21−1,152
AN : la pente = °K
3,225∗( 10−3 )−3,278∗(10−3)
Alors la pente = -1094,34 ° K

Calcule de ΔH :
ΔH
On a : Log (P) = - 2,303∗RT +cste
ΔH
Selon la réaction on a : la pente = -
2,303∗R
Donc : ΔH = - 2,303*R * la pente
AN : ΔH = - 2,303*2 *(-1094,34) cal/mole
Alors : ΔH = 5040,53 cal/mole
ΔH = 5,04053 Kcal/mo
On peut utiliser n’importe quelle valeur de la constante des gaz parfaits car la valeur de la
P2
pression dans le numérateur va être simplifiée Log ( ) donc on n’aura pas besoin de
P1
convertir la valeur de R ou de P, on a travaillé avec R= 2 cal/°K.mole pour trouver ΔH en
cal/mole.
Manipulation 2 :

Effet d’un abaissement de température sur une solution.


Partie théorique :
Les propriétés colligatives sont toute influence du soluté sur le solvant, elles dépendent
uniquement de la quantité de la matière du soluté. On ne parle de ces propriétés que lorsqu’on
a une solution diluée et le soluté doit être non volatil. Il s’écrit sous la forme : Y=K.X2
Y : propriété colligative
K : constante de proportionnalité indépendante du soluté
X2 : fraction molaire du soluté
La molalité est le nombre de mole de soluté contenu dans 1 Kg de solvant, dans cette
expérience la fraction molaire du soluté est la molalité et la propriété colligative est
l’abaissement de la température, donc la relation devient : ΔT=K.m
Cette manipulation a pour but de montrer que l’abaissement de la température est une
propriété collligative, et de déterminer par la suite la constante cryoscopique K du solvant (le
solvant utilisé est l’eau) par l’étude de trois solutions aqueuses de molalités différentes d’un
même corps pur l’urée CO(NH2)2.
Partie expérimentale :
 Mode opératoire :
 Préparation des solutions :
On prépare 3 solutions de 25 ml et de différentes concentrations à partir de l’urée (CH4N2O).
m
On a la relation : Cm = ; V= 25 ml
V
Donc : m = Cm * V
En utilisant cette relation on va calculer la masse nécessaire pour préparer 3 solutions de Cm
différente :
Molalité (m) Concentration massique Cm (g/l) La masse (g)
1,66 100 2,5
1 60 1,5
0,33 20 0,5

 On met les masses obtenues dans 3 fioles jaugées de 25 ml et on complète par de l’eau
distillée jusqu’à trait de jauge.
 On verse dans un tube presque 20 ml de la première solution pour que le réservoir du
thermomètre soit immergé dans la solution.
 On met le tube contenant la solution et le thermomètre dans un récipient remplie de
glace.
 On suit le refroidissement de la solution en notant la température à chaque minute.
 On répète cette opération pour chaque solution.
 Résultats :
Les valeurs obtenues :
m = 0,33 m= 1 m = 1,66

t (min) T (°C) t (min) T (°C) t (min) T (°C)


1 -1 1 0 1 4
2 -3 2 -1 2 1
3 -4 3 -2 3 -1
4 -5 4 -3 4 -4
5 -5 5 -5 5 -6
6 -5 6 -6,5 6 -7
7 -5 7 -7 7 -8
8 -7 8 -9
9 -7 9 -10
10 -7 10 -10
11 -10
12 -10

Le graphe représentant T (°C)=f(t (min)) :


Commentaire :
En comparant les courbes on remarque que la température de la courbe, qui a la molalité la
plus élevée), diminue rapidement que les autres courbes.
Donc on peut déduire que l’influence du soluté sur le solvant devient plus importante si sa
molalité (nombre de mole de soluté contenu dans 1 Kg de solvant), augmente.
Tableau n°2 :
Concentration Cm (g/l) Molalité (m) ΔT = T-T0 (°C) ΔT/m
100 1,66 ΔT =0-(-10) = 10 6,024
60 1 ΔT =0-(-7) = 7 7
20 0,33 ΔT =0-(-5) = 5 15,15

Le graphe représentant ΔT/m=f(molalité) :

On fait l’extrapolation de la courbe pour déterminer la valeur de K.


Donc K= 16,5
2
R T0
On peut calculer la constante cryoscopique par la relation : K=  :
1000. ΔH
R= constante des gaz parfaits (2 cal/K.mole)
T0= température absolue de congélation du solvant =0 °C = 273,15 °K
ΔH= chaleur de fusion de l’eau =80 cal/g
2∗273,152
Donc K=  = 1,865 g.°K/mole
1000∗80
La valeur qu’on a trouvée expérimentalement avec l’urée est supérieure à la valeur théorique.
Calcule de K pour C10H16O :
On a : T0= 178 °C = 451,15 °K
ΔH = 8,4 cal/g
R T 20
K=  
1000. ΔH
2
2∗451,15
Donc : K=  = 48,461 g.°K/ mole
1000∗8,4

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