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Pour les fatimides, l’intérêt porté à l’architecture religieuse fut aussi important,
permettant de démontrer le nombre important de mosquées édifiées
Leurs plans, en plus du riche héritage des fatimide, ces mosquées étaient influencés
par :
Au milieu du 11ème siècle, la puissance des fatimides a atteint son apogée et surtout
dans les domaines de l’art et de la culture
La ville du Caire :
Fut fondée en 969, la ville du Caire était construite à coté de la ville de Fustat,
représentant la capitale des fatimides jusqu’à leur déclin
Elle occupait une position stratégique, située au carrefour de toutes les voies de
communications intérieures et extérieures du pays
Elle était aussi une ville militaire symbolisant la grandeur et le prestige des fatimides
où une architecture militaire très développée, ceci s’explique par le besoin défensif
Son architecture :
Le Caire était une ville presque carrée (1000/1150m de long), entourée par une
enceinte édifiée avec de la pierre taillée, comprenant des tours rectangulaires, des
mâchicoulis…etc. dont le caractère dénote une influence Byzantine
Cette ville était traversée par une avenue de direction Nord/Sud ; au centre de cette
dernière, c'est-à-dire au milieu de la ville se trouvait une grande esplanade occupée
par deux palais (du calife et du prince héritier) qui sont situés de part et d’autre -
selon la tradition orale, leur architecture évoquait l’influence orientale-
Les rues de cette ville étaient ordonnées géométriquement, délimitant des quartiers
qui abritaient des résidences des : dignitaires, militaires et des civiles
Après deux siècles, qui détermine des transformations introduites sur la ville du
Caire ; en l’an 1000, elle est devenue l’un des centres urbains les plus cosmopolites
Son architecture :
Avec un plan initial de 85/69m de large, cette mosquée était composée
essentiellement de :
Cet axe central majestueux est distingué par sa largeur et sa surélévation ; cette
dernière est supportée par une double colonnade en marbre
Par la suit, cette mosquée est devenue un grand centre d’enseignement, ce qui
émerge, outre les transformations et l’agrandissement, d’autres éléments étaient
ajoutés : portes, vestibules, minarets…etc.
Malgré tout ces changements, des parties initiales subsistent (au niveau du plan et
de la décoration)
La mosquée d’Al-Hakim :
Ressemblée à celles de Damas, Cordoue et Bagdad, cette mosquée était l’une des
plus importantes durant cette période
Son architecture :
Au niveau architectural, il y a beaucoup de ressemblances entre elle et la mosquée
Ibn Touloun: elles sont toutes les deux construites avec des briques en argile et les
minarets sont bâtis en pierre.
Cette mosquée était caractérisée par la présence des traditions architecturales
d’Afrique du Nord où
Pour les fatimides, le Maghreb est considéré comme une étape vers la conquête de
l’orient et des lieux saints de l’Islam ; leurs alliés étaient les zirides ou berbères
Sanhadja qui leur succèderont au pouvoir. Ces derniers seront les premiers à donner
au Maghreb une dynastie musulmane autochtone, où l’existence de deux états :
Les Béni Ziri : sur la partie orientale et la ville de Kairouan, leur capitale
Les Béni Hammad : au Maghreb central
On trouve que les Zirides ont construit les villes en bordure des plaines, sur les
montagnes dont on cite Achir et la Qalaa des Béni Hammad ; en conséquence, les
cotes étaient délaissées et par la suite les ports étaient peu actifs, comme Ténès.
Les Béni Hammad et les Zirides avaient un objectif, celui d’unifier le Maghreb, mais
ce rêve n’a pas été atteint à cause de la rivalité des Omeyyades d’Espagne et des
fatimides d’Egypte
La ville de Mahdia :
Elle était la première capitale des fatimides, située sur une presqu’ile de la cote
tunisienne, entourée de remparts édifiés autour du rocher
Son architecture :
Une mosquée restaurée, elle est de forme rectangulaire, constituée de :
Le palais d’Achir :
Edifié dans la capitale Achir, en Algérie par les Béni Ziri sous la domination des
fatimides
Son architecture
Avec un plan rectangulaire de 72/40m de large, la muraille est renforcée par des
piliers à intervalle régulier, en prenant aux angles une forme carrée
Cette muraille comprend aussi des décrochements en saillies formant des bastions
disposés symétriquement par rapport à l’axe Nord/Sud
Ce qu’on peut tirer est que ce palace est qualifié par sa grande simplicité ; d’après
Golvin, cette architecture ressemble des omeyyades et des abbassides (ex : Qasr Al-
Hayr)
La ville était entourée d’une forteresse ouverte par trois portes : Bâb Djeroua, Bâb
djenan et Bâb Alquaws, qui sont reliées par deux rues importantes traversant la ville
Sur le plan typologique, ses édifices reproduisent une certaine disposition abbasside
et aghlabide
La mosquée de la Qalaa :
Etant un lieu de culte et centre de culture théologique cette mosquée s’inspirait de
celle de Kairouan
Son architecture
Elle est de plan rectangulaire de 56/67m de long, composée d’une salle de prière
comprenant treize nefs où celle centrale est plus large formant un plan en T avec
celle parallèle au mur de la Qibla
Dar Al-Bahr :
C’est un palais qui se trouve au Nord de la mosquée de la Qalaa ; c’est une sorte de
Casbah, composée de plusieurs bâtiments qui s’accrochent en gradins sur les pentes
du terrain, occupant en son milieu un grand bassin
Ses entrées ressemblent à celle des zirides (ex : palais d’Achir) en chicane avec un
avant-corps au milieu du mur Est. La partie Ouest abrite les appartements