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1
La vie religieuse, sociale et culturel chez les
Arabes à l'époque pré- islamique
Avant propos
Étude étymologique
1
1
Comprendre un terme dans le coran passe par l'analyse lexicale
laquelle nécessitera une approche étymologique. Dans un premier
temps, notre étude des lexiques de la langue Arabe à montrer que
le terme dîné à actuellement 53 significations possible dont
seulement 43 peuvent être considérées comme possible au
moment coranique .
Nous allons pu identifier quatre champs lexicaux de significations :
Groupe lexico étymologique 1:
À partir de l'arabisation du Pelev le terme dîn à pour sens voie,
coutume,tradition, habitude, manière d'agir, usage, chemin,
prudence, rapport avec quelqu'un, conduite des affaires.
Groupe lexico-étymologique2
En fonction de l'intégration du concept de la daěna acétique le
terme dîn à pour sens : croyance, fois, religion, culte, rite
Groupe lexico-étymologique 3
Provenant de l'arameo- hébraïque dîn signifié: jugement, juste
droit, tempérance, obéissance, désobéissance, soumission à la
lois, lois, pouvoir, victoire, domination, maîtrise, autorité, crainte,
emprise.
Groupe lexico- étymologique 4
Directement dérivé de la racine arabe Dâna le terme dîn vaut
pour possession, débiteur, récompense, rétribution, demande de
compte, réglementé de compte.
Étude coranique
1
voie, Rétribution. Sont des néologismes coraniques par conséquent
le coran n'a eu recours qu'à 11 de 43 acceptions de dîn qui étaient
à sa disposition.
L'analyse littérale à mis en évidence que si sur l'ensemble du
corpus coranique .Le tèrme-clef dîn ne signifient en aucun cas
religion . Il valait pour l'essentiel pour foi, de toute évidence , il s'agit
là du cœur même de ce que nous nommons la théologie coranique,
l'épopée détaillé d'une foi monothéiste strict .Foi dont
l'exclusuvisme ne concerne pas la religion en laquelle elle peut
s'accomplir. Mais l'absolue qui délite du Son unicité . Seul Dieu est
Dieu. Cette définition explique que la notion de dîn / foi soit dans le
coran, didactiquement opposée au polythéisme arabe nous
rappelons en particulier les versets suivant: [dis: ô vous polythéiste!
Je n' adore pas ce que vous adorez, et vous n'êtes pas adorateurs
de ce que j'adore . Vraiment, je ne suis point adorateur de ce que
vous adorez et vous n' été pas adorateurs de ce que j'adore.Â
vous, votre voie, dinukum et, à moi, ma voie/ dîn .] (1)
) وال أنا عابد ما3() وال أنتم عابدون ما أعبد2() ال أعبد ما تعبدون1( قل يا أيها الكافرون
(سورة الكافرون.) لكم دينكم ولي دين5() وال أنتم عابدون ما أعبد4(عبدتم
La notion d'adoration est directement conséquence à celle du foi
vraie, celle que le coran dit être la croyance vraie / dîné- l- haqq. En
effet selon cette logique puisque Dieu est la seule divinité
réellement existante seul Lui doit être adoré par celui qui a la foi en
Lui ." Nous n'avons envoyé avant toi aucun messager sans que
Nous lui ayons. Il n'est de Dieu que Moi, adorez Moi donc (2) . La
Foi/ dîn n'est donc jamais envisagée sous l'angle d' une religion
support ni même selon les aspects casuistique d'une théologie dite
du tawhid. Il s'agit de l'expression de la foi personnelle en l'unicité
de Dieu " certes c'est Dieu point de divinité que Moi. Adore Moi
donc et accomplie la Salat pour le souvenir de Moi " (3)
" "إنني أنا هللا ال إله إال أنا فاعبدني وأقم الصالة الصالة لذكري
Au travers de l'adoration due à celui en qui l'on croit " certes votre
communauté et je suis votre Seigneur adorez -Moi donc "
2
Par ailleurs, du fait des significations littérale de dîn que nous
avons mises au jour . Il apparaît qu'un certain nombre de versets-
clefs ont été largement surinberprétès par l'islam afin de démontrer
que le coran traite de la religion d'islam. Religion à celui coranique
d'islam relation qualifié dans le coran de voie/ dîn à titre de
comparaison, voici la citation de trois segments clefs selon
l'intéprêtation de l'islam et les résultats de L'analyse de ces versets
(4) . Certes l'Islam/Al- islam est, Dieu la religion / ad dine même qui
cherche une religion autre Je l'islam cela ne sera point accepté de
lui .
Versus analyse littérale " qui désir entre que l'abandon de soi à
Dieu / Al-islām comme voie alors cela lui sera refusé"(5)
[aujourd'hui, j'ai rendu votre religion parfaite, j'ai parachevé ma
grâce sur vous, j'agrée ma grâce sur vous, j'agrée l'islam comme
était votre religion ] ...Versus analyse littérale "...ce jour, j'ai parfait
votre rituel et vous ai comblés de Ma grâce, et il est malgré de votre
part " l'abandon de soi à Dieu / Al-islām comme voie/ dîn
3
Les Hanifs
-
amis la sidāna ( surveillance) et la hidjaba (
garde du temple ) c'est à dire la Kaaba qui
n'était pas un lieu sacré seulement aux yeux
des habitants de Quraysh, mais aussi aux yeux
de toutes les tribus Arabes. Cette sainteté se
manifestait chaque année dans les périodes des
foires, des fêtes et des festivals qui avaient lieu
autour gde la Kaaba, où se mêlaient les fêtes
religieuses et leur pratiques avec le commerce.
Méme la littérature avait aussi de l'importance
chez les Arabes . Il y a longtemps que les
orateurs prononçaient des discours, les piétés
récitaient des poèmes et les sages avertissaient
les gens, dans ces foires qui avaient des
positions ressemblant à des académies de
sciences ou de lettres chez nous. Donc, les
habitants de la Mecque avaient choisi que le
pélerinage soit à la période d'hiver et dans une
partie du printemps puis l'automne.Ce choix
revient au temps où les fruits , d'autres récoltes
agricoles et les marchandises étaient prévus
pour la vendre, ce qui rapportait des bénéfices
pour les bédouins de la péninsule Arabe qui
comptaient beaucoup plus sûr le commerce
dans leur production économique. Pour cette
-
raison , les Quraysh donnaient une grande
importance aux affaires des habitants , à la
propreté de la ville , à la lutte contre les
écoulements dont souffr aient les Mecquois . Ils
s'occupaient aussi d'éclairage des rues et ils
guidaient les caravanes des commerçants et les
pelerins en allumant du feu aux sommets des
montagnes .
Les habitants de la Mecque réunissaient à
s'enrichir en tirant profit de cette activité due à
l'afflux des pèlerins qui avaient besoin de faire
des achats et de payer leur hébergement, ce qui
provoque une grande activité commerciale à la
Mecque. Ils savaient bien que ces idoles
n'avaient aucun pouvoir, mais ils n'osaient pas
s'élever contre cet état de chose ou apporter un
changement à cette situation. L'historien hindou
Khuda Bakhsh dit dans son œuvre ( al haha al
islamiyya ) " les Arabes vénéraient leurs idoles,
visitaient leurs lieux, leurs offraient des
sacrifices, ornaient avec le sang de ces
sacrifices les statuts fabriquées de pierres ou de
bois, consultaient les surveillants des idoles
quant ils avaient des problèmes et leurs
demandaient de leur prévoir l'avenir. Cependant
-
, pour la moindre des choses, l'Arabe se
récoltait contre les idoles et s'adressait à eux en
se moquant d'eux comme il qu'avait leur vraie
nature " (87). Ce texte nous montre que les
Arabes avant l'apparition de l'islam, prenaient
une position négative face à ces idoles, et leur
pratiques religieuses étaient seulement un
aspect héréditaires. Ils n'étaient pas satisfaits de
leurs institutions religieuses et ils étaient
incapables d'arriver à Ce qui était meilleur. Ils
étaient dans une inquiétude religieuse. Nous
pouvons conclure que la religion chrétienne et
judaïsme avaient joué un rôle important dans
l'évolution de la pensée religieuse chez les
Arabes avant l'islam. Ces deux religions ont
éclairé le chemin de l'Arabe afin qu'il pense et
qu'il médite sur sa religion païenne, ce qu'il
mena quelques Arabes à embrasser ces deux
religions. De plus, les Arabes qui professaient la
religion d'Ibrahim avait aussi une influence sur
l'Arabe, celle de douter de sa religion .
Nichelson dit : " pendant le sixième siècle de
l'ère chrétienne, la religion et la civilisation furent
propagées d'une façon claire dans toutes les
religions de la péninsule Arabe et modifieront
-
les pensées des Arabes païens et frayèrent la
voix vers l'islam " (88).
La poésie préislamique nous a laissé beaucoup
de poèmes qui indique l'ironie de l'Arabe vis à
vis de ces idoles . Nous citons à titre d'exemple
la tribu de Banī Mulkān, b.Kināna, b. Khuzayma,
b. Mudrika, b. Iluās, b. Mundhir, avait un idole dit
Sa`d, sous forme d'une pierre longue, situé
dans un désert de leur terre . Un homme de
cette tribu vint avec ses chameaux chez Sa`d
pour avoir sa bénédiction. Et lorsque ses
chameaux virent le sang sur ces idoles, ils
s'enfuirent. Alors, l'homme dit (89) :
-
Dis: qui est le Seigneur de sept cieux ?
Le Seigneur du trône immence
سيقولون هلل قل أفال. قل لمن األرض ومن فيها إن كنتم تعلمون
. قل من رب السماوات السبع ورب العرش العظيم.تذكرون
قل من بيده ملكوت كل شيء وهو يجير.سيقولون هلل قل أفال تتقون
قل أنى تسحرون. سيقولون هلل.وال يجار عليه إن كنتم تعلمون
Si tu leur demandes :
Qui a créé les cieux et la terre
Qui a assujetti le soleil et la lune ?
Ils répondront sûrement c'est Dieu !...
-
Pourquoi alors , sont-ils aussi stupides ?
Si tu leur demande :
Qui a fait descendre du un eau
Grâce à laquelle on fait revivre la terre après sa
mort ?
Ils répondront sûrement: c'est Dieu !
Dis: louange à Dieu !
Mais la plupart des hommes ne comprennent
pas (97) .
IL dit aussi :
Ils ont juré par Allah en leurs serments solonel
Que, si un signe venait certes à eux , ils y
croiraient
Dis leur : les signes ne se trouvent qu'après
D'Allah
Qu'est ce qui peut vous faire présenté que,
Ce signe venus , ils ne croient point ? (98).
-
قل إنما اآليات. وأقسموا باهلل جهد أيمانهم لئن جاءتهم آية ليؤمنوا بها
عند هللا وما يشعركم أنها إذا جاءت ال يؤمنون
فلما نجاهم إلى البر. فاذا ركبوا في الفلك دعوا هللا مخلصين له الدين
إذا هم يشركون
Si les Arabes avaient adoré le culte des idoles
et qu'ils avaient suivi les anciennes peuples
dans leur égarement , nous constatons qu'ils
avait ceux qui avaient suivi la religion
d'Abraham, qui étaient attachés aux
enseignements du culte hanīfiyya, qui
glorifiaient al-bayt al-`atique ( la maison
antique), qui faisaient le tour rituel autour de la
Kaaba et faisaient le pélerinage puis le `Emra (
petit pélerinage) en en disant dans leur Talbiyya
(acquiximent ) " labayka llahumma labayk " (
me voici devant toi, ô mon Seigneur ) .Mais
-
nous trouvons les Arabes à l'epoque
preislamique disaient lorsqu'ils faisaient le tour
rituel autour de la Kaaba : " me voici devant toi ,
â mon Seigneur, tu n'a nul associé ( auprés de
toi )sauf un associésui est à toi , tu es mon
Maître et il n'a pas de pouvoir sur toi
لبيك اللهم لبيك لبيك ال شريك لك اال شريك هو لك تملكه وما ملك
Les Arabes unifiaient Dieu dans leur Tablia et
introduisaient avec lui leur idoles pour rendaient
le pouvoir de ces idoles à Dieu . La Tablia de la
tribu de Bakr bnu Wā`il était:
لبيك حقا حقا
تعبد ورقة
جئنا لنصاحة
ولم نأتي لرقاحة
Traduction :
Me voici devant toi vraiment, vraiment
Baraka se voua au culte de Dieu
Nous sommes venus pour ke loyauté
Pas pour le commerce et le gain
-
annoncé sans l'article il pourrait fort bien être rattaché à Kass et
tissus et indiqué alors une relation plus au moins étroite avec le
clergé chrétien (110) . Imad ad-Din al-Asfaahani à formé un
adjectif rimant avec Kudsi dans le titre de son histoire de la
prise jérusalem pour Saladin , al Fatah al-Kussī l'inspiration
Gaussienne (111). IBN Sa`d dit : " lorsque les délégués du
peuple d'Iyād se rendirent auprès du prophète, il se
renseignant du Kuss et qui dit en apprenant la mort " que Dieu
fasse miséricorde! Je crois encore le voir à la foire d'Ukaz,
monté sur son chameau roux et disait à la foule : Ô homme ,
reunissez-vous, écoutez et retenez ceci , qui conque vit, doit
mourir, celui qui meurt, passe, tout ce qui doit venir, viendra, le
ciel est plein d'enseignements et la terre d'exportations, voyez
la mer se gonfler, les astres disparaître, le firmament s'éteindre
comme une toiture, et la terre comme lit , j'en attesté le Dieu de
Kuss, la religion de ce Dieu vaut mieux que la votre . Pourquoi
les hommes partent-ils et ne reviendraient-ils plus ? Soit qu'ils
obtiennent de rester, soit qu'on les abandonne au sommeils ; ils
suivent la même route et ne diffèrent que par leur acte " quand
aux vers de Kuss ( ajouta ke prophète) je les ai oubliés . Abou
Bakr se leva et dit :" envoûté de Dieu , ces vers je les sais. Eh
bien !récite les, dit le prophète. Abou Bakr reprit :
-
Traduction :
- Dans les premières générations qui ont disparu, qu'elle
leçon pour nous
- Quant je vous tout aboutir sans retour à la mort
- Que petits et grands , tout mon peuple suit cette mort
- Que l'absent ne revient plus et que celui qui demeure
passera soudain
- Je suis sûr que, moi aussi je rejoindrai infailliblement mon
peuple .
Le prophète dit alors " que Dieu ait pitié de Kuss ! Je
souhaite Je le Seigneur le nécessite comme une seule
nation " (112) .al-djahiz à cité une autre allocution de Kuss
, où il dit : " ô peuple d'Iyad où sont `Ād et Thamoud, où
sont les père et les grands père, où est le bienfait qui n'est
pas récompensé , où l'injuste qui n'est nié ? J'en attesté le
Dieu de Kuss , la religion de ce Dieu vaut mieux que la
vôtre " (113) .
Quelques chroniqueurs ont prétend que Kuss s'était rendu
auprès de l'empereur de Byzance et ce dernier le traita
avec égard puis il lui posa des questions sur la science en
lui disant : " quelle est la meilleure science? "
Kuss répondit: " la connaissance de l'homme de soi-même
même"
L'empereur dit: " Et pour la meilleure éducation? "
Kuss répondit: " la meilleur éducation c'est que l'homme
protège son honneur " Ensuite il lui posa des questions sur
l'argent en lui disant : " quel est le meilleur argent ? "
Kuss répondit: " que l'homme dépense ses biens suivant le
droit divin " (114) .
La tradition lui attribue le mérite d'avoir été le premier non
seulement à croire en la résurrection, non aussi à employer
l'expression " Amma ba`du " ( ) أما بعدdans une lettre après la
formule de courtoisie habituelles , pour introduire l'objet de la
-
correspondance, et aussi avoir énoncée la règle juridique " la
preuve incombe au demandeur et le serment au ( défendeur)
qui nie " (115) .
Al-djahiz remarque que si le prophète à répéter ses paroles ,
c'est Kuss défendait l'idée de monothéisme et croyez à la
résurrection. C'est pourquoi il n'a pas tardé à être inclus dans
la liste des Hanifs (146) . D'apres ABĪ Hishām as-Sadjistānī
Kuss avait vécu entre 300/360 ans (117) .Luis Cheikho fixe
arbitrairement en l'année 600 de J.C la date de sa mort à Ruhin
(118) .
-
vieillerent auprés de son tombeau pendant trois périodes de
trois jours . Ils virent un ânes qui broutait aux alentours de la
colline de sable , non loin du tombeau. Alors; ils se
rassemblaient déjà pour déterrer le corps de leur maître
comme il leur avait ordonné. Mais les enfants de Khalid , le
sable à la main , et leur disent : " Dieu nous est témoins que
nous ne vous laisserons pas ouvrir ce temple . Voulez-vous
donc que nous soyons déshonorés demain et que les Arabes
disent en nous montrant " voilà les fils du déterré " (122) un
poète de Banī `Abs dit; (121)
-
confirment qu'il a vécu pendant la période entre Jésus et le
prophète Muhammed .
Al-Djāhidh ( ) الجاحظdans son livre ( al-Hayawān الحيوان
)rapporté que les mutakallimūn ne croyaient pas en la
prophétie de khālid bnu Sinān car il était un Arabe nomade et
n'avez jamais envoyée des prophétes parmi les nomades ,
mais qu'il les choisissait parmi les sédentaires villageois ou
citadins .
Ibn kathir ( ) ابن كثيرest l'un des savants musulmans qui a nié
que Khalid soit navire ( ) نبي. Plusieurs autres savants
musulmans ont par contre confirmé la prophetie de Khalid ,
tels ABŪ `Ubaidah ( ) ابو عبيدةL'imām Ibnu ABĪ Kutayba ( ابن ابو
) قتيبةIBN Arabī ( ) ابن عربيAz-Zmakhsharī ( ) الزمخشريAl-Kurtubī
( ) القرطبيArrāzī ( ) الرازيAl-baydhāwī ( ) البيضاوي
Plusieurs écrits rapportent la visite de la fille de Khalid bnu
Sinān au prophète qui l'avait accueillie en lui disant : " bien
venue à la fille de mon frère " . La plupart des témoignages
s'accordent à dire que Khalid bnu Sinān était monothéiste et
croyant à l'unicité du Dieu .
Des miracles : Parmi les miracles de Khalid ibn Sinān aurait
accomplis , deux sont très souvent cités
Le feu de baratin : une terrible incendie se serait declarédans le
pays de Banī `Abs et Khalid l'aurait éteint avec l'aide de Dieu.
Plusieurs savants musulmans ont rapporté cet évènement
tels IBN Hazm, ibn `Arabi, Al-Baydhāwī, ibn al-Athīr,
al-Masūdī.
L'oiseau `Anna: ce rapace serait apparu dans le Hijâz et le
Nadjd , selon plusieurs auteures tel IBN Khahlaqān ( ابن
) خلكانEt al-Mas`ūdī . Il avait causé des ravages parmi les
troupeaux et les enfants , Khalid aurait adressé une pièrre
à Dieu qui mit fin à ces méfaits en faisant disparaître cet
oiseau
-
La plupart des auteurs s'accordent à dire qu'avait une fille
nommé Mahyet , celle-là même qui aurait rendu visite au
prophète à un âge très avancé .
-
pouvoir à son fils après avoir obtenu sa promesse de ne
jamais les punir sur l'assassinat qu' ils avait commis (126)
On dit que Tubba' était le premier qui graniait la Kaaba par
des étoffes en laine et le cuir et c'est lui qui dit :
-
inaccessible , un rang élevée et sublime . Il a consolidé
ton 2:
-
De pareilles pousse ne sont pas comme d'eux tasse de
fait mélangé d'eau et se transformant ensuite en urine
-
bnu Abd-Manāf , elle a engendré un garçon ayant un
signe entre ses épaules, il s'appelle Muhammad , son
père est mort avant sa naissance aussi que sa mère
quelques années après, son oncle et loi nous l'avons
adopté . Tous les indices que vous avez donné se trouve
sur ce garçon . Sauf dit : gardez le bien et soyez méfiant
ydes Juifs , car ils sont ses ennemis , mais Dieu ne leur
permettra jamais de réussir à l'atteindre . Ne racontez
jamais celà aux gens qui sont venus avec vous , car je n'ai
pas confiance à eux s'il devenaient chefs , ils lui rendaient
de pièges et essaieraient de lui nuire , je suis sùre U'ils
agiront ainsi, eux et même leurs enfants . Si je savais que
je vivais Jusqu'au sa mission , je partirais avec mes
hommes et les chevaux à Yathrib pour le rendre sa
royauté car je trouve dans mon livre que les gens de cette
ville seront partisants et qu'à cet endroit il y aura son
temple . Sauf donna à chacun de ses invités dix chevaux ,
dix femmes noires, deux robes en étoffe de laine cinq
livres ( poids) d'or dix livres d'argents et de l'amène. Et à
`Abd-al-Muttalib dix fois l'offre en lui disant : si , vous avez
des nouvelles de ce garçon envoyé les moi (136).Sayf une
foi en possession de la couronne de Yémen, établit rde
particulière, une compagnie d'esclaves Abyssins , qui
marchaient devant lui une pique à la main . Un jour qu'il
sortait de son château de San`a', cette troupe خd'Abyssins
l'assaillit sur la place publique et l'égorgea. Ce roi avait
régné quatre ans , et fut le dernier souverain de la maison
de Kahtan qui régna dans le Yémen (137) .
-
`UMAYR était de la tribu de Juhayna . Les rapporteurs
disaient qu'il etait monotheiste et qu'il l'association avec
Dieu personne (138) al-Fayrus Abādī raconta une étrange
histoire de UMAYR dans son ouvrage ( al-bahr al-muhīt
) البحر المحيطdont voici le résumé: On cita que Ismaèl bnu
ABĪ Khalid dit : " UMAYR mourut avant l'islam . Alors, les
gens développé dans son linceul . Mais `UMAYR à ôté le
masque de sa tête et dit : où est al-Kusal ? L'un de ses
cousins ) . Il répondit: Gloire à Dieu , il vient de passer,
mais que veux tu de lui ? . UMAYR dit : al-Hubal l'a
critiqué ( Hubal: c'est la mère qui a perdu ses enfants ) :
Ne regardes-tu pas dans ta temple et ne sais-tu pas ta
mère était sur le point d'être veuve ? . N'as-tu pasvu que
nous n'avons changé d'un état à l'autre et que al-Kusal à
désapprouvé ta personnalité et lu , qui marchait
orgueilleusement , est-ce que tu adoré Dieu , tu le priés et
tu abandonnés toute personne qui attribue à Dieu des
associés ? . J'ai oui . Le rapporteur dit : " UMAYR s'est
élevé, et plus tard il a épousé des femmes et à eu des
enfants . Mais , trois jours plus tard al-Kusal est mort et à
été enterré dans le tombeau de UMAYR " (139) .
-
Majjūratu makka , puis il a mis dans ce palace un échelle,
il le montait et en prétendait qu'il priait Dieu avec faveur .
Les savants Arabes prétendaient que Waki` était parmi les
hommes sincères " (140) . D'après ses dires : " Vtre Dieu
déclara qu'il récompenserait bien les bons et pourraient
les méchants par le châtiment, il y a sur terre des esclaves
pour ceux du ciel , les de Djurhum ont été damné et ceux
de Iyād ont été honorés ainsi la bonté et l'acte délictueux .
(141)
On dit que lorsque Waki` était dans l'agonie , il réunit les
gens d'Iyād et leur dit : " écoutez mon commandement !
Les paroles que je vais vous dire en sont deux : toute
personne orthodoxe , suivez -à , mais celui qui est égaré
éloignez - vous de lui . Chaque brebis est accroché par sa
patte " (142) .
Bachir bnu al-Hadjar A-AYYĀĪ dit à propos de Wakī ` :
Traduction :
Nous les Iyyād sommes les esclaves du Dieu et le
groupe qui le prie dans la paix avec faveur
Nous sommes les dirigeants de la Kaaba à l'époque où
Dieu infligea Djurhum d'une maladie diteNukhā`
-
serait une personnage de conte mythique comme les
personnages de mythes qui existaient avant
L'APPARITION de l'islam
-
Traduction :
N'aie pas confiance en ta vie même dans les lois
sacrés( Dhū l-hijja ,Mluharral et radial) car la mort et sur la
pomme de la main de l'homme et elle peut te surprendre à
n'importe quel moment et de n'importe quelle façon .
Suis ta voie en marchant sans baisser la tête jusqu'à
ce que tu subisses ce Dieu te servir .
Toute personne ayant un ami, va absolument le quitter
un jour et toute provision que l'homme conservé, périr
sûrement .
La bonté et la méchanceté sont liées l'une à l'autre et
vous occasionnent des nouvelles .
-
néant, c'est pourquoi on a créé les cieux et la terre . Les
gens lui tournèrent leur dos et le quittèrent (147) .
Les rapporteurs lui attribuèrent un ensemble de jugement
parmi lesquels on peut citer son jugement au début
d'hermaphrodite et citèrent que l'islam adopta ce jugement
(148) .on dit aussi que lorsque les Arabes avait des
difficultés ou étaient dans l'embarras d'une affaire
inextricole , ils allèrent chez `ĀMIR qui leur donnait un
jugement ou une idée judicieux (149) .
`ĀMIR bnu Addarb croyait en un Dieu unique , suivait la
religion d'Abraham . Ce sont surtout ces raisons et d'autre
qui le possèdent d'interdire le vin comme les autres Hanifs
.Il dit à propos du vin :
-
- Si je bois du vin , c'est pour sa saveur et si
je l'abandonne je serais rejeté et méprisé
- Sans la saveur du vin et sans les esclaves
chanteuses , jamais je ne coûterait ce vin
- Lorsqu'une personne abusé du vin , elle
imagine des choses qu'il est incapable de
réaliser car le vin trouble l'esprit et ruiné
les bourses
- Le vin provoque la haine et l'animosité
entre les gens sans pitié et humilié le
brave homme
- J'ai juré par Dieu que je ne boirais plus
jusqu'à ce que le sable écartelé mes
membres
-
de prendre en considération le droit des proches , de donner
l'aumône aux pauvres et aux orphelins . Il leur rappelait la mort
et ses affres , le jour promis , il leur annonçait la venue d'un
prophète de sa descendance et leur ordonnait de le suivre s'ils
restaient vivants jusqu'à sa mission (151) .Il croyait au jour de
jugement, le jour où Dieu jugera des injuste dans ce monde
tavant la résurrection. Dans ces poèmes beaucoup de vers
parlent de l'unicité de Dieu qui connaît le secret des àmes .
C'est le Dieu auquel rien n'est caché , car c'est lui qui nous
crée .
-
11 Al-Multamis bnu Umayya AL-KINĀNĪ
12 Abdallāh al-Kudā`
عبد هللا القضاعي
-
وسائل هللا ال يحرم
وهللا ليس له شريك
عالم ما أخفت القلوب
Traduction :
Celui qui demandeaux gens un service ,
ils le dépouillé et celui qui invoque Dieu , il
ne sera jamais désappointé
Dieu n'a pas d'associé , il sait bien ce
que les cœurs abritent
Ubayd dit à propos de la mort : (157)
-
13 Umayya bnu abī as-Salt
أمية بن أبي الصلت
Umayya bnu ABĪ aş-Şlt poète Arabe de la région de at-Ta`if fils
de Abdallah bnu ABĪ Rabī`à bnu `Awf bnu `Ukba `Anja bnu
Kurs bnu Thkīf bnu Munabbih banu Bakr bnu Hawājin bnu et de
Rukayya bintu Abd ash-Shams ibn Abd-Manāf (158) Cousin de
`Utba et de Shayba qui tombèrent Badr
et par là très étroitement apparenté aux familles particulières
9Kurayshites (159)
Les poèmes ou les fragments poétiques transmis sans le nom
d'Umayya, rassemblé par Schulthess et complète au moyen
l'addition par E. Power privé se diviser au point de vue de leur
contenu en deux groupes principaux: le moins important se
compose de poèmes et des vers qui ont pour sujet ou la
glorification de la tribu ou l'éloge d'individus particuliers - ainsi
spécialement en l'honneur des riches Mecquois Abdellah bnu
Djud`āl - Et ne distingue pas essentiellement de pièces
analogue de l'ancienne poésie Arabe (160) .l'autre groupe de
poésie , il suit les doctrines, de la vraie religion , il décrit les
cieux et la terre , le soleil, la lune, les Anges et les prophètes , il
chante la résurrection, le paradis, l'enfer et célèbre l'unicité de
Dieu comme dans ces vers : (161)
-
Et , autre , ou il parle des élus: (162)
-
La première mentionne que ce verset mentionne que. Ce
verset concernait Umayya ibn ABĪ as-Salt . La même
interprétation fut donné par ABĪ Hamza , `Abdallah ibn Umar,
S`īd bnu al-Musayyib , Said ibnu Aslam, et ABĪ Rawk qui
racontèrent que lorsque Muhammed fut envoyé comme
prophète, il fut jalouse de ce dernier . Ainsi après la bataille de
Badr Umayya recevra des nouvelles des gens de Quraysh
surtout de ses cousins. Surtout de °Utba et de Shayba , on
l'informa qu'ils furent tués lors de la bataille et que c'était
Muhammed et des combattons qui les gèrent . Alors Umayya
dit : " s'il avait été vraiment prophète il n'aurait tué aucun de ses
proches ." Après la mort d'Images, le prophète demanda à la
sœur de celui-ci de lui citer quelques uns de ses vers et elle dit:
وقف الناس للحساب جميعا
3 شفاكي معذب وسعيد
Traduction :
Dieu doit loué, il n'a pas l'associé, ce qui ne l'a dit pas se fait du
tort à lui même
Le prophète dit après avoir entendre ces vers : " son cœur est
incrédule, sa langue est croyant "
La deuxièmes interprétation, souligne que ce verset concernant
Abou `ĀMIR bnu an-Nu`mān as-Sayfī dit le moine qui fut
surnommé le percer par le prophète (168)
Plusieurs écrivains qui connaissaient bien les événements du
passé tel que al-Haytham ibn `Adī , ABŪ Makhnaf Lūt , bnu
Yahyā et al-Kalbī expliquent de la manière suivante l'habitude
qu'avait les Kurayshites d'inscrire en tête de leurs écrits la
formule " en ton nom , Ô mon Dieu " ( ) باسمك اللهمal-Mas`ūdī dit
: " Umayya bnu ABĪ as-Salt fit un voyage en Syrie avec des
gens Thakīf de kurayshes et d'autres tribus . Au retour , leur
caravane s'arrêta dans une certains stations pour y prendre les
repas du soir, lorsqu'un petit serpent se montra et s'accrochade
-
la troupe , mais atteint à la tête par des graviers qu'on lui jeta ,
il se broussa chemin . Le repas terminé, les voyageurs
rattachement leur bagages sur les chameaux et quittèrent cette
station . Ils n'en étaient qu'à une petite distance , quand une
vieille femme appuyée sur un batton , apparut sur une terre de
sable et leur dit : " qui vous a empêché de donner a mangé à
Rahima , la pauvre servante qui est venue sans trouver soir ? -
qui es-tu toi même? Lui demandèrent les voyageurs - je suis la
mère de reptile , veuve depuis des années. Mais vous par
Dieu qu'on adoré vous serez dispersés sur la terre ! puis elle
frappa le sol de son bâton , et enlevé la poussière en disant : "
différes leur retour et disséminé leurs lectures " . Aussitôt les
chameaux bondirent comme si chaqu'un d'eux portait un diable
sur sa bosse , rien ne peut les retenir, et ils se disperssèrent
dans la vallée. Nous passâmes toute la nuit ( disent les
voyageurs ) à les réunir avec la plus grande difficulté et nous
les faisons agénouillés pour les charger , quand la vieille se
montra encore , fit le même manège avec son bâton et répété
les mêmes paroles " différés leur retour et disséminé leur
monture " les chameaux rompirent aussitôt leurs freins et
s'enfuirent . Après les avoir réunis à grand peine pour le
lendemain .Nous les fîmes agenouiller , mais la vieille nous
apparut une troisième fois et avec une conjuration semblable à
celle de deux jours précédent, elle dispersés nous bête. Nous
vieillâmes cette nuit à la clarté de la lune et et en désespérant
de les retourner .Nous demdndâmes ensuite à Umayya : " Je
nous disais-tu donc de la science ? Umayya se rendit sur la
colline où la vieille montrée à nous et descendit de l'autre côté ,
il franchit une seconde colline , et aperçut devant lui une église
éclairé par des lampes , sur le seuil était un homme dont le
chevelure et la barbe étaient blanches , زje s'arrêta près de lui ,
raconte Umayya , il lèva la tête et me fit : tu es un chef de
secte ? -oui repondis-je - par où ton seigneur se révèle t-il à toi
-
? Par mon oreille gauche - Et qu'il vêtements t'ordone t- il ? - le
noir - aussi font les génies reprit- il , toi tu as failli être prophète,
mais le possesseur de la proohetie recours l'inspiration par
l'oreille droite et préférera les vêtements blancs . Enfin que
desire- tu ? Je lui racontait mon aventure avec la vieille femme
et il te reprit : tu dis vrai , toi, mais elle a menti, c'est une juif ,
dont le mari est depuis longtemps , et elle ne laissera pas de
pénètre cette manœuvre pour. Vous perdre , si elle le peut
auquel moyen recourir ? Demanda Umayya - réunissez vos
bêtes de somme, ajouta le vieillard , et quant la vieille
recommençq ses sortilèges, dites sept foi à haute voix et sept
fois à vois basse : " En ton nom, Ô, mon Dieu " . Elle ne pourra
plus vous nuire .Umayya revient auprés de ses compagnons et
leur communiqua ce qui lui avait été dit . En effet la vieille revint
et fit comme les jours précédent, ils repeterent sept fois tout
haut et sept fois à demi voix " En ton nom, Ô mon Dieu " ils
requièrent des enchantement . Voyant que les chameaux
demeuraient immobiles , elle dit : " je connais votre chef le haut
de son corps blanchir , et le reste sera noir " . On se mit en
marché, le lendemain matin , on vit les joues , le cou et la
poitrine d'Umayya étaient blanches par la lèpre, tandis que la
poitrine inférieure de son corps était noir . Arrivés à la Mecque ,
ils adopteront la formule en question, jusqu'à la venue
del'islam. À cette époque il fit zbollie de remplacer par celle-ci
ثAu nom. du Dieu clément et Miséricordieux (169)
Cette piété est l'un de ceux dont la personnalité et la religion
posent le plus de problèmes. Le père Luis Cheikho pourtant à
déduit que ce poète était Chrétien lorsqu'il appartenait à la tribu
chrétienne de Iyād , qu'il faisait partie des Hanifs - lequel selon
Luis Cheikho étaient des chrétiens où une sept affiliée - parce
qu'il connaissait le Syriaque et les écritures et fréquenté les
moines et les chrétiens. D'autres chercheurs disaient que les
poémes d'UMayya de trouvent presque en accord avec le
-
coran , et cet accord va même en beaucoup d'endroits jusqu'à
une concordance littérale,cela explique que bien plutôt par le
fait indubitable que pendant l'époque de l'entrée en scène de
Muhammed , et, déjà sans doute à un certain temps
auparavant , les courants spirituels du genre de hanifisle
auraient atteint des cercles assez large du Hadari,
particulièrement à la Mecque et à Ta`if , provoqués et
entretenus par les légendes juif haggadiennes des chrétiennes,
là-bas , sous des multiples récessions, et de la aussi s'explique
les différences occasionnelles entre le coran et Umayya
...certains disaient qu'Umayya et Muhammed puisaient leurs
idées comme D'autres, dans des sources communes ou
écrites, comme le croit Schulthess , ou orales comme le pense
Noldek (170) . Quart représente la conception d'après laquelle
les poèmes UmAyya empruntés aux légendes biblique, cités
dans le livre de la création de pseudo Balkhi seraient tous
authentiques et seraient les sources directes du coran (171) .
La même circonstance parlé également comme l'hypothèse,
d'après laquelle Umayya aurait eu le coran , comme modèle,
bien que chronologiquement la possibilité ne s'en sont pas
exclue et qu'une tradition dite d'IMages aurait été le premier
lecteur du livre d'Allah (172) .
Si Huard reconnaissait dans les vers d'IMages une nouvelle
source du coran , Schulthess , par contre formulait des
réserves sur cette "dépendance " de Muhammed par rapport
au poéte : comment le prophète pouvait-il plagier sans encourir
le blâme de la critique de ses contemporains ?(173) et si le
prophète avait copié sur Umayya , est-ce que ce dernier serait
resté muet , les mains liées sans le démasque devant ses
contemporains ? Famille Hechainé dit : " si le croit Loouis
Cheikho ce poéte était Chrétien et reconnaissait les Écritures
aussi bien que la tradition le rapporté, comment ce fait-il , que ,
bien que s'opposant à Muhammed , on ne rencontre pourtant
-
dans ses poésies rien qui s'oppose à la doctrine du coran ? .
Toutes les données de la foi chrétienne qu'il développé ; les
attributs du Dieu , le jugement, les Anges, l'enfer, la vierge
Marie, la naissance de Jésus, ne se distinguent en rien de ce
que proclame le credo musulman . On aurait pas s'attendre
pourtant de la part de ce lettré chrétien, à une évocation de la
divinité du Christ ou de quelque autre vérité spécifiquement
chrétienne que le prophète rejette , Sans doute Chekho nous
retorquerait il que le poéte Iyadite ne professait qu'un
christianisme de secte . Celui-là même qui se reflété dans le
coran . Mais dans ce cas et étant donné les frappantes
ressemblances entre le coran et les poémes d'UMayya,
comment établir l'antériorité de l'un des deux documents par
rapport à l'autre ? Il semble plus raisonnable de croire à
l'antériorité du coran , car on voit mal le prophète copier
d'UMayya - ou même puiser avec lui à une source commune -
au risque de se faire traiter de glaciaire par ses auditeurs . La
solution la plus logique consiste donc à reconnaître que le
diwān de notre poéte à été, lui aussi retouché par des mains
islamique ( 173) .
-
Shāmata était à l'agonie , il distribua sa fortune à ses proches (
car il n'avait d'enfants ) sans oublier la part de ZUHAYR. On dit
que Shāmata dit à ZUHAYR: " je t'avait donné ce qui est
meilleur que l'argent " .ZUHAYR demander qu'est que c'est ? "
il lui répondit: " mon poémes " (175) . Nous constatons que
ZUHAYR n'avait pas goûté seulement les poémes et la fortune
de son oncle , mais aussi sa générosité et ses mœurs.
D'aprés les informations qui nous sont parvenues , ZUHAYR
épousa deux femmes , la première était Ummu Awfā et celle
qu'il cita dans ses poémes , il l'a repudia après avoir eu des
enfants avec elle , mais ils tous mort . La deuxième était
Kabsha. Bintu Ammār al-lāt Ghatqfānī , la mère de Ka`b, de
Budjayr et de Sālim (176) .
Du point de vue littérature, la famille de ZUHAYR. Saurait jour
d'une grande considération, et demeura célèbre grâce à la
diffusion du don poétique, en particulier chez son père, chez
ses soeurs Salma et al-lāt Khqnsā` , chez son oncle maternel
et chez ses enfants Ka`b et Budjayr ( 177) . Tous les indices
indiquent que ZUHAYR vivait le bien être, cela prévenait de
l'héritage et de ce que Haran bnu Sinān et D'autres gens de sa
tribu lui recompençaient . En plus , il était d'un esprit
chevaleresque et noble , c'est pour cela que ses poémes
étaient exemples de toutes insolence et impudicité. Et si nous
étudions ses poésies , nous constatons que quelque vers
l'existence du Dieu , la résurrection, par exemple , dans les
vers suivant (178) :
` فمن مبلغ األحالف عني رسالة1
وذبيان هل أقسمتم كل مقسم
فال تكونن لها ما في نفوسكم2
ليخفى ومهما يكتم هللا يعلم
يؤخر فيوضع في كتاب فيدخر3
ليوم الحساب أو يعجل فينقم
-
وما الحرب إال ما علمتم وذقتم4
وما هو عنها بالحديث المرجم
متى تبعتها تبعثوها ذميمة5
وتذري إذا ضريتموها فتضرم
فتاركة عرك الرحى بثفالها
وتلقح كشافا ثم تحمل فتعثم
Traduction :
-
par la qualité de l'intégrité, la science et l'autorité. Il parla aussi
de la résurrection, de la recommence et du châtiment.
On dit que ZUHAYR passait près du al-`idāt ( arbre possédant
des épines) qui portait encor ses feuilles après avoir été séché
il dit : " si je n'avais pas peur que je sois m'insulté , je leur dirais
que celui qui lui rendu la vie après dessèchement redonnerait
la vie aux os vermouius (183) , Les rapporteurs disaient que
ZUHAYR avait vu dans son rêve une corde tombant du ciel que
les gens tenaient , mais à chaque fois que ZUHAYR
voulait...celui- ci intérprete ce rêve par L'APPARITION proche
d'un prophète du dernier temps , et qu'il serait l'intermédiaire
entre Dieu et les gens , il a conseillé à ses enfants de croire en
lui 184) . On dit aussi que ZUHAYR à vu dans son rêve,
quelqu'un qui était venu chez lui et qui l'avait emporté si haut
qu'il pouvait toucher le ciel avec ses mains , puis il l'a relâché et
il est tombé sur la terre . Lorsque ZUHAYR était au agonie, il
raconta son rêve à son fils Ka`b en lui disant : " je ne doute pas
que Dieu enverra un prophète pour cette terre , lorsqu'il viendra
, croyez en lui et suivez le (185)
Nous pouvons dire à l'époque de la fébrilité n'a connu aucun
poéte aussi pre- occupé par la division des poèmes que
ZUHAYR. Les rapporteurs disaient que Zuhayr récitait la
poésie de son beau-père Abd bnu Hadjar, le poéte de Tamīm ,
et la poésie de Tufayl al-lāt Ghani (186) connu par son habilité
concernant la description des chevaux, et la chasse . Il récitait
aussi les poésies de son oncle maternel Bishāme bnu al-lāt
Ghadīr ( 187( ) ) بشامة بن الغدير. Shawqi Sauf ( ) شوقي ضيفdit: "
Nous sommes devant un poéte qui a vécu pour réciter des
poémes et enseigner la poésie . Autrement dit , nous
constatons là u.ne école où le professeur est ZUHAYR dont les
disciples sont Ka`b et al-lāt al-lāt Khutay`à ( 188( ) كعب والخطيئةi
Nous sommes devant un poéte qui a sa propre méthode de
traiter les sujets .
-
)ZUHAYR dit dans les suivant : (189
-
2 j'ai vu la mort, frappant comme un chameau aveugle , la nuit
.celui qui est atteint , mort, celui qui est manqué vit longtemps
et l'âge s'affaiblit
3 j'ai la connaissance d'aujourd'hui et celle d'hier avant
aujourd'hui , mais de demain , je n'en sais rien
4 celui qui ne réussit pas à acquérir de toutes manières la
faveur des hommes sera déchiré de .be belles dents et piétiné
à coup de sabot
5 celui qui a du superflu et qui est avare pour les siens sera
méprisé et blâmé
6 celui qui fait du bien pour le protecteur de son bonheur , et
bien protégé. Mais celui qui ne redoute pas l'ignominie sera
couvert de honte
7 celui sui ne défend pas sa citerne , les armes à la main , la
verra démolie et celui qui n'ose pas affronter les autres avec
force sera lui même
8 celui qui redoute les embûches de la mort, sera atteint par
elle même s' il monte aux cieux avec une échelle
9 celui sui n'acceptez pas les petites choses , accepté les
grands choses .c'est à dire , si l'ennemi accepté la paix il le
recevoir avec les bas du lancés, s'il refuse , il le combattre avec
le haut du lance qui est piquant
-
Après avoir donné un aperçu général sur la poésie de
Sauvage, nous réduisons qu'il était un qui invitait plus à
prendre en considération la paix et les bonnes mœurs. Pour
réaliser son but , il s'efforçait à attribuer à sa poésie une
certaine beauté et une harmonie . Ceci incitait les anciens
rapporteurs à l'appeler l'auteur des annales . Al-lāt Djahiz dit : "
l'un des poètes Arabes garda ses poèmes chez lui pendant
une année complète pour les réexaminer. Les Arabes
appelaient ses poèmes les annales et les affinés car, par ce fait
leur auteur devient une personne éminente (191)
Aux yeux des logographes Iraqiens , ce poète se présente
comme un vieillard vénéré, l'as de la vie et des hommes ,
toujours prêt à leur prêcher la concorde , chargé d'une patience
qui fait de lui un musulman , respecté de ce fait par Muhammed
et Khalid `Umar (192)
ورقة بن نوفل
-
7 Ah ! Si c'était lui le prophète attendu , je
serais le premier à me convertir à sa religion
Wahab bnu Kaysam dit que `Ubayd lui
avait dit : " Muhammed passa un mois au
mont Hīra pour pratique le thahannuf (
exercice religieuse ) selon les coutumes du
Kuraysh de l'époque païenne ...Alors lorsque
j'étais à mi-chemin du sommet , j'entendu une
voix me dire du ciel : wô Muhammed ! tu es
l'envoyé du Dieu , et je Gabriel, je suis resté à
le regarder sans avancer ni reculer , puis j'ai
commencé à détourner mon visage de lui .
Mais , vers quelle région du ciel s'oriente je
l'appercevais toujours. Je me demeurait là ,
sans avancer ni reculer jusqu'au moment où
Khadidja envoya des messagers à ma
recherche . Ils ont parvenus dans la région
au-desous de la Mecque , puis sont retournés
auprés d'elle , tandis que je restais debout au
même endroit , alors il m'a quitté et je l'ai
quitté et je suis revenu vers ma famille , je me
suis rendu auprés de wkadidja ...elle me
demanda : " ABŪ al-Kāşim où étais- tu ? Par
Alleh , j'ai envoyé des messagers à ta
-
recherche , ils ont fouillé la région qui
domaine la Mecque et dont revenus . " je lui
répondit: "Malheureux que je suis ; poéte ou
possédé! " Dieu te garde il ne te traiterait pas
ainsi, il connaît ta fidélité, ta grande
honnêteté, et ta bonté pour ta famille . Peut
être as-tu vu quelque chose? Dit Kadidja :
"oui j'ai vu " alors elle s'écria: " Rejouis- toi ! Et
ton cœur se rejouisse ! En vérité par celui
dont la main où repose l'âme de Khadidja
j'espérais que tu serais le prophète de ces
peuple ." Elle se leva et rassembla ses
vêtements pour se rendre auprés de son
cousin WARAKA bnu NAWFAL puis rapports
ce que Muhammed lui avait dit et ce qu'il avait
vu et entendu . WARAKA s'écria:: " Saint !
Saînt! En vérité, par celui dont la main où
repose l'âme de WARAKA, si tu m'a ditmla
vérité, Ô Khadidja , c'est l'un des plus grands
Namūs qui l'a visite , celui qui s'est manifesté
à Moïse . Voilà , il sera le prophète de ce
peuple . Dis-moi lui qu' il ne se trouble point "
Alors , Khadidja retourna auprés de l'apôtre
-
de Dieu et lui rapports les parole de WARAKA
et elle en fut un peu tranquilisé
Lorsque Muhammed retourna à la Mecque ,
WARAKA le rencontra et lui dit : " fils de mon
frère, Dis-moi ce que tu as vu et entendu "
Muhammed le lui dit et WARAKA poursuivit
.J'en attesté par celui qui tient l'âme de
WARAKA entre ses mains , tu es le prophète
de cette nation , tu seras persécuté , traité de
menteur, chassé et combattu . Puis-je je voir
ce jour , et Dieu sait si je soutiendrai sa cause
. Cependant la croyance de WARAKA
soulever des doutes , les uns croyaient qu' il
mourut chrétien avant la venu de prophète et
dans l'impossibilité de se convertir , d'autres
considérait mort musulman , recitaient ces
vers , qu'il aurait composés en l'honneur du
prophéte (195) :
-
Plein d'indulgence et de pardon , il ne rend
jamais le mal qu'on lui fait , il réprime sa
colère et son ressentiment quand on l'insulte
-
Et avec vertu vous ne vous êtes pas indigné
et n'avez pas blâmé
-
gens de Kuraysh ne prenaient aucune initiative sans l'avoir
consulté " (2+6)
Nous pouvons dire que toutes les origines ancestrales du
prophéte étaient Hanif et réformatrice , à commençer par
`Abd-L-Muttaleb, Hāshim, `Abd-Manāf, Kuşay, Kilāb, Murra,
Lu`à, Ghālib, Fahr, Mālik, al-lāt Nasr, Kināna, Khujayma,
Muffins. , Ilyās, Murra, Nijār, Mu`Ād, et Adnăn. Ils étaient tous
des. Hanifs et des mAîtres comme des noblesse et de
générosité (217)
Les efforts personnels de ces hanif ne sont pas partis en vain ,
ceux-ci ci ont réussi à changer les pensées qui étaient
propagées dans leur société - les idées et les valeurs morales-
ils partiraient les Arabes - poéte et nonpoétes - vers l'adoration
de Dieu unique et vers les actions généreuses.
Les tendances de la religion Hanīfiyya commencèrent à
pénétrer dans les cœurs de leurs contemporains qui en furent
influencés . Cette influence était caractisé dans leur dire bien
que les informations ne mentionnent pas que ces gens étaient
des hanif .
D'après les informations , certains hanif suivaient les traditions
d'Abraham et ses legitimités , d'autres cherchaient ces paroles
( Kadima) et tous parcouraient des pays à la recherche de la
religion d'Abraham , surtout en Syrie et en Irak , c'est à dire ,
les endroits où la plupart des gens étaient des chrétien. Malgré
ces voyages , les hanif - la plupart d'entre eux - ne se
concrétisent ni au christianisme ni au judaïsme et que certain
d'entre eux moururent sans embrasser aucune de ces religions
(218) . Mais à part ces hanif que nous venons de citer , la
personnalité la plus révélatrice de l'image réel des hanif est
celle de ZAYD bnu `Amr . Ainsi les sources historiques et
littéraires conservaient beaucoup d'informations sur ZAYD qui
nous permettent d'avoir un ensemble d'idées et de croyance
auxquelles les hanif s'attachaient .
-
20 ZAYD bnu `Amr bnu Nufayl زيد بن عمرو بن
نفيل
-
mêmes questions . Le chrétien lui dit : " tu ne sera chrétien que
lorsque tu aura eu ta part de la malédiction de Dieu " ZAYD dit "
je ne m'enfuis que devant la malédiction de Dieu et je ne
pourrai jamais la supporter . Pouvez-vous vous m'indiquer une
autre religion qui n'exige pas cette condition ? " la réponse fut
la mêle que celle du juif . Ainsi ZAYD quitta ce dernier , satisfait
des informations des deux hommes et de leur convergence sur
la religion d' Abraham . Alors , ZAYD leva ses deux mains au
ciel en disant : " je t'attendre mon Dieu que je suis la religion
d'Abraham " (223)
Selon la citation d'Lbnu Hishām " ZAYD b. `Amr b. NAWFAL
alla à la recherche de la vraie religion . Il continua à demander
aux moines des information sur cette religion jusqu'à son
arrivée à Mawşil . Puis , il poursuivit sa recherche jusqu'à à
Balkā` . Là, il rencontra un moine savant qui lui dit : " tu
cherches une religion sur laquelle personne ne peut te
renseigner . Mais un prophète paraîtra dans votre pays , c'est
lui qui fera renaître la religion d'Abraham . Joins - toi à lui , c'est
son époque " ZAYD se hâte de sortir de chez lui après avoir
entendu ce qu'avait dit le moine . Mais quand il arriva à Lakhm ,
on le tua (224)
Enfin , al-Fākihī `Amr bnu Rabl`à dit : " l'ai rencontré ZAYD
b.`Amr b. NAWFAL à l'extérieur de la Mecque et il m'a dit : " Ô
`Amr j'ai quitté ma tribu et j'ai suivi la religion d'Abraham , alors
j'attends la venu d'un prophète descendant des fils d'As maël
et des fils de `Abd-L-Muttaleb. Je ne pense pas
que je vais vivre jusqu'au temps de sa mission ,
mais je crois en lui et l'atteste que c'est un
prophète (225). Al-lāt Wākidī ajouta dans sa
tradition : " si tu restes vivant jusqu'à sa mission
, transmets lui mon salut (226)
-
Nous signalons que chaque fois que ZAYD
voulait sortir à la recherche de la vraie religion ,
il rencontrait des difficultés et subissaient toutes
sortes de châtiments de la part de sa famille et
de son clan . Ibn Ishāk dit: " chaque fois que
ZAYD voulait sortir à la recherche de la religion
d'Abraham , sa femme Safiyya bintu al-lāt
Hadramī , autorisait al-lāt Khttab bnu NAWFAL (
al-lāt Khattab était son oncle et son demi frère,
car la mère de ZAYD djaydā` bintu Khlid bnu
djābir était la femme de NAWFAL bnu
`Abd-L-Muttaleb UZZA, elle eu un enfant
appellait al- Khattab . Après la mort de
NAWFAL, elle épousa don fils `Amr et elle eu un
enfant appellait ZAYD. Ce genre de mariage
était autorisé à l'époque de la fébrilité. Al-lāt
Aghānī VOL III P. 13e - à le blâmer parce qu'il
avait abondonné leur culte . Al-lāt Khattab
dressa contre lui les jeûne de Kuraysh , surtout
leurs inpudents pour le maltraiter. Cette
contrainte l'obligea à se réfugier dans une
caverne de Mont Hīra où il se rendit
secrètement à la Mecque (227)
Ces textes que nous avons cités montre
l'incertitude de ZAYD et rapportent aussi sa
-
volenté dans la recherche de la religion
d'Abraham . Donc , il n'avait que les moines et
les rabbins à qui il demanda des informations
sur cette religion . Mais ces derniers l'invoqua à
suivre leur religion . Alors, ZAYD ne trouva pas
dans ces deux religions ce qui pouvait donner
satisfaction à ses envies et à ses aspirations
spirituelles . Quand à la méthode que ZAYD
suivait pour adorer Dieu et à sa position devant
les doctrines et les coutûmes , nous trouvons
plusieurs textes qui attachent une grande
importance à la personne de ZAYD, à ses
doctrines, à son appel au culte de Dieu , à sa
façon d'adorer Dieu , à ka manière au moment
de pratiquer ses rites religieuses . Parmi les
sources les plus importantes qui ont révélé une
grande partie de la vie de ZAYD, je cité les
textes suivants , illustrant ce qui est prédit :
Ibn u Habīb dit : " ZAYD bnu `Amr bnu NAWFAL
avait abondonné la religion paënne , sans
embrasser le christianisme ni le judaïsme ,
refusait de langer la chair des animaux sacrifiés
aux idoles ou tués sans l'invocation du nom de
Dieu , défendait l'enterrement des filles vivantes
et il dit : " Mon Dieu , si j'avais su quel moyen tu
-
appréciés le plus, selon lequel tu préfères être
adorer , je l'aurais adopté mais le l'ignore " puis
il se mettait à se prostener à l'aise (22£) Jubayr
bnu abīAhăb dit : " Lorsque j'étais au près d'un
idole à Bawānata , j'ai vu ZAYD - après son
retour de la Syrie - entrain de surveiller le soleil ,
lorsque cet astre disparut, il s'orienta vers le
sanctuaire de la Kaaba en priant , puis il dit : "
toi le kibla ( direction ) d'Israël et d'Abraham . Je
j'adore aucune pierre et je ne prie qu'à ce lieu
Saînt jusqu'à la mort " il faisait le pélerinage puis
il dit : " présent, tu n'as pas d'associer , puis il se
dirigea vers le Mont `Arafa en marchant et en
disant : " présent, je suis ton adorateur et ton
serviteur " (229) . Quand ZAYD arriva au
sanctuaire de la Kaaba il se dress en face de ce
lieu et dit : " présent! Vraiment, vraiment,
WARAKA s'est prostdrné ; c'est la bonté que je
désirs et non pas l'orgueil " puis il dit:
-
tuez pas , je vais vous dispenser de sa nourriture " lorsque la
fille devenait grande , il disait à son père: " vous avez le choix :
je vous la rends ou la garde chez moi " (233)
Si les sources historiques et religieuses nous ont donnés une
idée sur la croyance de ZAYD, les sources littéraires ont
confirmés ce qu'avaient dit les narrateurs et les rapporteurs .
Par exemple , ZAYD dit dans les vers suivant :
-
donc ces aspects se soumettaient à leur créateur.
Évidemment, il se soumis lui aussi à ce créateur
Toutes les informations que nous avons citées indiquent que
ZAYD abandonna le culte des idoles et tout ce qui est relatif à
ce culte paën , par exemple son refus de manger la chair des
animaux sacrifiées aux idoles. De même, il préféra le voyage à
la recherche de la vraie religion au moment où il n'y avait ni
source de la science ni celles de la connaissance pouvant lui
fournir des informations sur la religion d'Abraham . Néanmoins,
les moines et les rabbins l'ont éclairé sur la Hanīfiyya. Donc ,
les informations qui ne sont parvenus sur ZAYD, indiquent que
ce dernier avait essayé d'être positif dans sa tribu , il voulait
corriger son peuple , soit par l'orientation et les conseils, soit
par les restrictions , soit par changement de leur coutumes et
de leur croyances en donnant l'exemple lui même. Ainsi il se
refusa de boire le vin , de d'interdire le jeu de hasard puis il
commença à remédier les maladie enracinés dans la mentalité
de son peuple on apportant les solutions efficaces . En effet , il
rachetait la fille qu'on allait enterrer , la prenait en charge. Mais
le plus important qu'on peut déceler de toutes les informations
relative à ce personnage , ce sont ses efforts et sa
persévérance dans la recherche de trouver une solution à son
embarras religieux et aux questions qu'il se posait sur le temps
réservé à la prierre , sur la façon d'adorer Dieu , sur la manière
de le prier et sur quelle position il devait se prosterner . Donc
tout ce qui nous est parvenu comme information , même d'elles
sont obscure en général, elles nous montrent bien comment les
hanif adoraient Dieu et se comportaient pendant leur hésitation
et leur recherches de la Hanīfiyya.
ZAYD mourut avant l'islam . D'aprés la tradition d'Al-lăt Wākidī ,
le fils de ZAYD dit : " mon père est mort au moment où Kuraysh
bâtissant la Kaaba , cinq ans avant la mission de Muhammed "
-
(235) et dans la dira d'lbnu Hishām , baraka bnu NAWFAL
prononça une éloge funèbre à propos de ZAYD:
-
ZAYD est considéré par le hadith comme un vrai croyant .
Muhammed déclarait qu'il était au ciel , préservant que des
prières furent dites pour lui
-
est venu à Medine , il a refusé d'embrasser l'islam et il a
mentionné la Hanīfiyya dans sa poésie :
`ولو شا ربنا كنا يهودا
وما دين اليهود بذي شكول
ولو شا ربنا كنا نصارى2
مع الرهبان في جبل الجليل
ولكنا خلقنا إذ خلقنا3
حنيف ديننا عن كل جيل
Traduction :
1 si notre Seigneur voulait , nous serions juifs . Quelle est la
religion des juifs d'une maniere ou d'une autre
2 si Dieu voulait, nous serions chrétiens avec les moines sur
le Mont al- Djalīl
3 mais nous avons été créés quand nous avons été créés
hanīf notre religion pour chaque génération
Lorsque le Messager de Dieu arriva à Medine , il vint vers
le prophète et lui dit : " pour que pries- tu ? Le prophète a
dit : " au témoignage qu'il n'ya de dieux que Dieu et je
suis le Messager de Dieu . Il a mentionné les lois de
l'islam ." Il a dit : " comme c'est boni et comme c'est beau
.je vais étudier cette chose et je reviens vers vous" il était
sur le point d'embrasser l'islam , mais Abdullah bnu Ubay
l'rencontré et l ui a dit : " par Dieu , je déteste la guerre de
khadjraj ABŪ KAYS s'est mis en colère et adit : " je ne
convertis à l'islam un an " puis il retourna chez lui et ne
retourna pas vers le Messager de Dieu jusqu'à ce qu'il
meure dans cette année. Il avait l'habitude de dire : il a
entendu que KAYS unicité Dieu . Al-Baghdādī à déclaré:
ABŪ KAYS avait l'habitude d'exporter son peuple à l'islam
et à la Hanīfiyya. (239) .
-
22 ZAYD AL-FAWĀRIS زيد الفوارس
-
mentionné sue les qulmus étaient des savants Arabes et
des muftī pour eux dans la religion . Ibnu djawjī et
al-Aşbahānî l'ont mentionné avec les Hanifs et qu'il
prêchant dans la cour de la Kaaba et disait : "
Obeilleissez-moi et soyez guidé , et vous avez séparés
par divers dieux , et je sais ce qu'il plait à Dieu , et que
Dieu est le Seigneur de ces dieux et qu'il soit adoré seul,
s'il dit cela, les Arabes se démarreront de lui (245) et les
Arabes respectaient son l'oignon et l'a prenaient , mais, ils
ne répondaient pas à ses exhortations religieuses et
considéraient comme étranger à leur religion .
-
constatons que toutes les informations qui nous sont
parvenus sur ce groupe de gens qui avaient vécu dans la
période de l'intervalle , étaient obscures , car ces récits
n'expliquent pas nettement leurs idées et leurs façons de
concevoir la religion d'Abraham . Et si nous n'avons pas la
possibilité de déterminer leurs croyances , cela est dû à
l'insuffisance de renseignements qui nous sont parvenus.
Deplus les renseignement de mythes et d'informations
n'arrivent pas à répondre au besoin des chercheurs , car il
est rare qu'ils tombent sur des récits relatifs à l'histoire des
Hanifs, leur croyances… etc . Néanmoins, ces récits
révélés uniquement leurs opinions sur les actes délictueux
de leur époque contre lesquels ils luttaient. Par ailleurs ,
Jawad Ali s'aperçut de cet état de choses et dit : " l'image
qu'avaient donnée les exégètes et les informateurs en ce
qui concerne la religion des Hanifs, étaient obscures dans
beaucoup de domaines .Cependant elle concerne
beaucoup plus le côté moral que le côté religieuse . Ces
informations ne contiennent aucun renseignement sur le
dogme, sur leur pratique ou sur un ou plusieurs livres
pouvant les guider . Donc , quels livres avaient-ils lus et
quels étaient leurs noms ? Est-ce que ce sont les deux
livres Saint Évangile et Torah ? Mais quel Évangile et quel
Torah ?. Auraient ils été ces deux livres Saint dont disaient
les gens de cette époque là où autres documents ? Ainsi
ce que l'on comprends des informateurs , c'est que les
Hanifs constatent que ces deux livres comportaient une
falsification , en ce sens qu'il y avait une nette différence
entre les livres authentiquement saints et les livres qui
circulaient entre les mains des gens , c'est pourquoi les
Hanifs s'écartèrent des deux religions Juive et chrétienne
vers la religion d'Abraham dont ils mirent les livres et dont
ils s'opèrent le culte . (249) deplus , les Hanifs qui ont
-
vécu à l'époque de la gentilité ne connaissaient pas cette
religion que quelques notions élémentaires. Par exemple
, ZAYD bnu NAWFAL disait : " si j'avais su le moyen que
tu apprécies le plus et selon lequel tu préfère être adoré ,
je l'aurais adopté , mais je l'ignore . Puis il se mettait à se
prosterner à l'aise " (250) il est donc clair que leur
ignorance de cette religion les incitait à partir à la
recherche de quelques renseignements pouvant la
comprendre mieux .
On comprend des recits des informations que les Hanifs
étaient ermites , retirés du monde , qu'ils se trouvaient
vers le culte de Dieu , Dieu d'Abraham et Ismaël (251) et
qu'ils parcouraient le pays comme faisaient les ascétes à
la recherche de la vraie religion .Par exemple ZAYD bnu
`Amr parcourut le pays à la recherche de la Hanīfiyya
comme eurent fait les autres Hanifs dont nous avons parlé
, celui-ci arriva en Syrie et au Balkā` , s'informa de la
religion et chrétienne, mais il ne trouva pas ce qu'il
espérait dans ces deux religions . Parmi ces Hanifs il y
avait ceux qui affichaient leurs opinions et qui invitaient
leurs gens à abandonner le culte des idoles , mais ils se
trouvèrent face à une opposition et à un entêtement de la
part de leurs peuples , ce qui les obligea à quitter leur tribu
de peur qu'ils ce soient atteints d'un mal ou d'une torture
(252) . Un autre hanif s'était fait une mosquée à la maison
qu'il habitait et personne ne pouvait y pénétrant en état
d'un pureté légale, il professait hautement le culte de Dieu
d'Abraham (253) . Mais la question qui se pose : comment
étaient leurs adoration et leur prière? Nous ne savons rien
, car les informateurs qui parlaient de ce groupe de gens
n'abordaient pas ce côté religieux . En plus , les ouvrages
des biographes et les ouvrages historiques qui traitaient
les sujets des Hanifs ne nous servent pas à connaître les
-
croyances communes qui réunissaient ces gens qui
refusaient d'adorer les idoles ,
ainsi les informateurs ont dit à propos de l'attachement de
ce groupe de gens à la religion d'Abraham et sa légitimité
qu'il était obscur et une sorte de mythes (254).
Ça qu'on du coran , c'est que ces Hanifs étaient ceux
qui refusaient le culte des idoles , qu'ils n'étaient ni juifs ni
chrétiens et qu'ils n'étaient pas parmi les polythéistes.
Mais ils professaient l'unicité de Dieu, leur exemple était
Abraham
Nous trouvons dans les informations que le prophète
considérait le monachisme en contradiction avec la
Hanīfiyya. D'aprés la tradition `AMR bnu an-N`mān عمرو
بن النعمان الصيفيdit le moine, arriva à Medine, vit le prophète
et lui demanda: " quelle est cette religion que tu as
introduite? " le prophète dit: " je suis venu pour prêcher la
Hanīfiyya, religion d'Abraham " `ĀMIR lui repondit: " moi
aussi je suis un hanif " alors le prophète dit: " tu ne n'es
pas, mais tu as introduite ce qui n'existe pascdqns la
religion d'Abraham " le prophète le nomma le perveaussi
repartit en. Colère contre le prophète à la rencontre de
César pour l'on iter à envoyer une armée à Medine pour
qu'il donne un coup fatal à l'islam . `Amr fut mort dans le
pays de Syrie (255)
1. Par ailleurs , en comptent de ce qui nous est parvenu
des informations et des narrations sur certains Hanifs
se convertirent à la religion chrétienne comme
WARAQA bnu NAWFAL et d'autres. Par contre ils
nous informent dans d'autres récits que ces même
hanif ne furent jamais ni juifs ni chrétiens. Il est donc
clair que ces informations ont confondu la religion
chrétienne et la Hanīfiyya. Cependant , il est
possible que certains Hanifs eurent été influencés
-
par la christianisme, mais nous ne pouvons pas dire
qu'ils étaient des chrétiens où des juifs comme disait
Jawad Ali dans son ouvrage " THAKHIR al-Arab
sable al-islam " . Il paraît que ce qui invita
informateurs à dire que certains Hanifs eurent été
des chrétiens et sue leur mouvement eut été un
mouvement chrétien, c'est que d'aprés ce qu'ils
purent recueillir comme informations indiquant que
ces Hanifs eurent été des chrétiens, qu'ils portaient
les habits de pénitents et qu'ils rattachaient du prix à
une pureté de lévite. Et selon certains informateurs,
les Hanifs avaient aussi les méthodes chrétiennes
dans leur vie mondiale et avaient influencés par elle ,
ce qui prouve qu'ils avaient suivi aussi cette religion .
Il y a aussi leur dire rimés qui émanaient de la langue
des moines , cela a invité certains à penser que les
Hanifs étaient des hérétique chrétiens . Leur
chrétienté se reflétait dans leurs expressions (256)
Le coran fait allusion dans certains verset que les
Hanifs n'étaient ni juifs ni chrétiens et qu'ils suivaient
la religion d'Abraham . Dieu dit
-
Nous l'avons ensuite révélé
Suis la religion d'Abraham, un vrai croyant
Il n'était pas au nombre des polythéistes (259) .
-
telles que les autres qui existaient déjà à cette époque là , elle
serait citée parmi les autres religions . Dans le coran Dieu dit :
Le jour de la résurrection
Dieu distinguera les uns et les autres
Les croyants, les juifs,les Sabéens,
Les chrétiens, l'as mages et les polythéistes
Dieu est témoin de toutes choses (260) .
-
partis en fumés . Malgré leurs efforts personnels pour diffuser
la religion Hanīfiyya, ils ont réussi à changer les pensées qui
étaient propagées dans leur société, les idées et les valeurs
morales . Ils partiraient les Arabes vers l'adoration de Dieu
unique , les actions généreuses et les perfections . Les
tendances de la religion Hanīfiyya commencèrent à pénétrer
dans les cœurs de leur contemporains qui en furent influencés .
Cette influence était caractérisé dans leur dires , dans leur
poésie et dans leurs actes , même si les informateurs ne
mentionnaient pas que ces gens étaient des Hanifs. C'est
pourquoi les idées et les croyances des Hanifs se propageaient
dans la poésie pré islamique, par exemple les idées religieuses
et la discutions sur la résurrection, sur le jour de compte , sur le
chatîment et la récompense de Dieu , sur les actes généreux,
sur l'enfer et le paradis , sur la création, et dur les histoires des
civilisations . La poésie était leur moyen de s'exprimer et de
donner leur avis sur les enseignements . Cependant quelques
Arabes s'attachaient à l'idolatrie et conservaient quelques
coutumes paënne , mais croyaient à ces enseignement .
Les enseignements que les Hanifs avaient apportés, étaient
parmi les causes qui pouserent l'homme Arabe à embrasser
l'islam ; c'est-à-dire les enseignements de le Hanīfiyya avaient
préparé les esprits arabes à accepter le message monothéiste
de Muhammed . L'influence intellectuelle qu'exercerent les
Hanifs sur les Arabes joua un très grand rôle dans les rapports
qu'ils eurent avec Muhammed , car cette influence avait rendu
les Arabes accessibles aux idées religieuses du prophéte et de
croire au Dieu suprême , créateur des cieux et la terre .
Edmond Rabah dit : " la vocation du prophéte à pris son élan
dans un milieu ou la croyance en Allah sûpreme , était
caractérisée et surtout en un climat où l'effusion mystique
s'était accoutumé à l'exterioriser dans la phénomène des
Hanifs. Essayer de préciser quand et comment le concept à
-
saisi les âmes Arabes de la djāhilihya , l'existence d'un Dieu
puissant , dominant la triade Mecquoise formée d'al-Lāt , de
Manāt et d'al-`Uzzā, ainsi que les divinités particulières des
autres cités et tribus, qui leur font cortège , se heurterait au
même résultat décevant , auquel entraînaient la recherche des
causes et facteurs , ayant donné naissance à une religion
déterminée. Il suffit de constater que le Rabb al-beyt , le
Seigneur de Maison , n'est autre qu'Allah lui même. Les rituels
, les sacrifices, les serments, les pèlerinages, tout s'adressait à
lui, autour de la Kaaba, la pierre noir, foyer de l'esprit divin . Les
noms théophores en fournissent l'illustration usuelle , tels
qu'Abdullah , serviteur d'Allah , que portait le père du prophéte,
ou l'usage dans les actes public et les conventions de la
formule introductive de Bismika alla-humma "en ton nom, ô
Allah " (262) . Du reste, le coran reconnaît bien le fait , tout en
rapprochant au Mecquois d'associer néanmoins le dieu de la
cité au culte de Dieu . Comme exemple :
Et si leur demande :
Qui a créé les cieux et la terre ?
Ils répondent fermement ;
Les à créés le très digne , l'omniscient ! (264)
-
Ils prirent Dieu , célébrant son culte
Et quand Dieu les a déjà conduit sains et sauf sur la terre ferme
Voici qu'ils lui donnent des associés (265)
Les enseignements qu'avaient apportés les Hanifs , avaient
laissé le champ libre à l'homme Arabe de savoir que le créateur
de cet univers était unique - le créateur doit être unique car s'il
y en avait deux , alors nécessairement , ils concouraient dans
leur création. Ainsi leur accord serait la preuve de la faiblesse
de tous les deux ou d'un seul était donné qu'il n'y a accord ,
entre agents libres que par obligation , et s'ils étaient en
désaccord, alors ils accompliraient leur désir chacun pour soi
ou ils ne l'accompliraient pas, ce quii signifierait leur
impuissance , or un impuissant ne convient pas comme
Seigneur , voilà ce qu'on trouve dans la parole de Dieu : " s'il y
avait un autre Dieu sue lui dans le ciel et sur la terre , ils
auraient déjà péri " (266) - dans son essence , dans ses
attributs et dans ses actes . Ces enseignements délibèrent la
raison de toutes chaînes, ils la libèrent de l'imitation aveugle qui
l' avaient asservie , ils lui rendirent son domaine dans laquel
elle tranche selon son jugement et sa sagesse
-
ا
-
-
-
La poésie des Hanīfs
Quand en disait :
Il n'y a de divinité que Dieu
Ils s'enorgueillissaient et ils disaient
Allons-nous nous abandonner nos divinités pour un poéte
possédé ? (11)
Il est clair que le coran cité sur les lèvres des Arabes ce
qu'ils croyaient comme relation entre la poésie, la divination
et la sorcellerie. Ils prétendaient que le démons faisaient
les poètes comme ils le faisaient avec les prêtres . Ils
prétendaient aussi que le poète al-A`A`chā avait un
démon appelé Mishala et chaque poète possède un
démon `Amr avait un démon appelé jahannam (15) . Ainsi
quelques poètes à l'époque préislamique prétendaient que
les poètes avaient. Des démons comme adeptes. ABŪ
an-Najm affirme ce conte de fée et prêtent que chaque
poète possède un démon mâle ou femelle . Il dit:
Traduction :
1 Tu as sorti du paradis et de chez habitants . Dans le paradis , l'espace
est devenu pour toi étroit
2 tu était toi et ton épouse -dans le paradis - dans le confort , et ton
cœur était reposait et loin de toute naissance de terre
3 mes malices er les pièges ne cesserons que jusqu'à ce qu'ils fassent
perde ta place dans le paradis
4 sans le miséricorde du Mesure Odieux , jamais vous n'auriez le
pardon de ton Seigneur
On peut dire que les Hanifs menaient la vie jahilite dans toutes
ses formes , ces façons , ses figures et ses dimensions. Ils
comprenaient bien le mode de vie de leur époque, de leur
environnement er de leur société . Ils participaient à la vie littéraire
autant que possible . C'est pour cela que leur vie artistique ne se limite
pas aux sujets religieux ni aux renseignements de la religion Hanīfiyya et
ses légitimités, mais cet état de chose était de leur intention . Pourtant
c'était une inspiration et réconfort personnelle . Ils avaient divers thèmes
- à la manière de leur contemporains - sur lesquels ils composaient des
poèmes, mais cette composition courante et reconnue était plus facile
que celle de la. Poésie ٦religieuse qui abordait les conceptions
sentimentaux et les doctrines religieuses . Dans leur poèmes, les sujets
religieuses étaient des réflexions , des invocations et des inspirations .
La plupart de
ces sujets venaient occasionnellement et de manière spontanéité
● Toute personne étudiait la poésie religieuse des
Hanīfs,constate qu'elle est si peu par rapport aux autres
thèmes poétique. Composé par ces Hanifs dans divers
sujets connus à leur époque. Ces poèmes
religieux malgré leur quantité , ils reflètent leurs
croyances , citent leurs efforts dans la recherche
de la vraie religion , ils étaient aussi pleins d'idées
et de pensées auxquelles les Hanifs croyaient et
qu'ils s'efforçaient à propager dans leur société
On peut diviser les poèmes des Hanīfs en deux
parties selon les sujets abordés . La première
concerne la poésie religieuse, la deuxième partie ,
la poésie sociale . Dans la première partie , les
Hanifs parlaient de leur culte et tout e qui lui est
relatif comme l'unicité du créateur, l'abondance du
culte des idoles , la réflexion aux créature...etc .
Ainsi ils citaient dans leur poèmes les anciens
prophètes et leurs histoires , pour nous en
présenter une leçon er un exemple .
Dans la deuxième partie , ces Hanifs citaient les
malheurs des guerres et invoquaient leurs
peuples à les abandonner. Ils étaient les envoyes
de la paix en invoquant leurs gens à la paix , leurs
donnaient des exemples et conseils pour leur les
e inter les coutûmes blâmablles et les actes
délictueux comme l'entêtement des filles vivantes
, le vin , l'assassinat , le vol, l'adultère, et d'autres.
Ils invoquaient aussi les gens à la générosité, à la
bienfaisance , à la fraternité, à la protection des
voisins et à l'indulgence .
1 La poésie religieuse
Le dogme de l'unicité
Traduction :
1 Si on dit " quel est le Seigneur de ce ciel? " personne
évidemment n'est capable d'une telle création
2 Si on dit "un autre Dieu que le notre " tour le monde dira
que C'est un mensonge - cela est une reconnaissance de
l'unicité de Dieu le créateur de toute chose
فال شيء أعلى منك مجدا وان جدا . لك الحمد والنعماء ربنا1
الجاته تعنو الوجوه وتسجد . مليك على عرش السما مهيمن2
Traduction :
1 la louange et la prospérité est à toi , Ô mon Dieu !
Personne n'est supérieure à. Toi dans la magnificence, et
honneur
2 tu es roi sur le trône du ciel , à ta.dignité , les visages des
être humains s'agenouillent et s'assujettent.
ولو خالها تخفى غلى الناس وتعلم . مهما تكن عند إمرئ من خليقة1
ولو رام أسباب السماء بسلطان . ومن هاب أسباب المنية يلقها2
Traduction :
1 celui qui masque ses manies et croit que les gens ne
les connaissent pas , tôt au tard il s'en appercevront
2 celui qui redoute les embûches de la mort sera atteint
par elle , même S'il montait aux cieux avec une échelle
Umayya IBN ABĪ aş-Şalt dit que tout ce qui trouve sur la
terre disparaître. La face de notre Dieu subsiste il dit (68)
وهلل ميراث الذي كان فانيا . الى كل شيئ هالك غير ربنا1
تعمل تجد من فوقه هللا باقيا . إن يك شيئ خالدا أو معمرا2
Traduction
1 toute chose périt à l'exception de sa face et à lui
l'héritage de ce que était perit
2 Si une chose était immortel , réflechissez tu trouve au
dessus d'elle le Dieu éternel.
2 la réflexion
Il dit aussi dans la sourate " celle qui doit venir " verset
25/32
Hātîm qui précaire les invités à lui même, jura par Dieu qui
connaît les secrets et qui redonnerait la vie en os (82)
Jus IBN Sā`da dit que personne n'a happée à la mort (91)
في الذاهبين االولي1
ن من القرون لنا بصائر-
لما رأيت موردا2
للموت ليس لها مصادر
ورأيت قومي نحوها3
يمضي الصغير والكبير
ال يرجع الماضي وال4
يبقى من الباقين غابر
ايقنت اني ال محا5
لة حيث صار القوم أصير
Traduction:
1 Dans les premières générations qui ont disparu , qu'elle
leçon pour nous !
2 quand je vous que tout aboutit sans retour à la mort
3 que petits et grands , tout mon peuple suit cette mort
4 que l'absent ne revient plus et que celui qui demeure
passera soudain
Pharaon dit:
Qui donc est votre Seigneur , Ô Moïse ?
Il répondit:
Notre Seigneur est celui qui a donner
À chaque chose sa forme
Et qui l'a ensuite dirigée "
Pharaon dit:
Qu'est-il devenu des premières générations?
Moïse répondit:
La connaissance en est auprès de mon Seigneur
Inscrite dans un livre
Mon Seigneur ne s'egare pas
Et il n'oublie pas
ZUHAYR IBN ABĪ SULMĀ dit dans les vers suivants (102)
● La deuxième source
4 La poésie de la sagesse
La poésie de la sagesse est devenue largement
connue parmi les Arabes . Ā l'époque préislamique
le sage Zuhayr banī banī Sulmā était célèbre, la
plupart de ses poèmes étaient une règle qui était
lue et récitée parmi les gens , et l'êre preislamique
en particulier , la sagesse des poètes preislamique
s'incarnait à travers . Mentionnés les poètes à
extraites de la vie qu'il a vécue
Quant à la sagesse dans la poésie des hanifs , elle
occupe une place très importante , car elle donne une
image nette sur leur manière de concevoir la vie
d'après leurs expériences et sur la connaissance
parfaite de la société où ils vivàient
Il faut signalé que le monde Arabe à la vieille de l'islam
n'a pas senti dans sa majorité l'opposition abstraite du
bien et du mal. Dans l'Arabie païenne , cette
conception est replacée par l'opposition honneur et
déshonneur, et celle-ci se manifeste dans le milieu
tribal qui a fort bien pu servir à l'édification d'une
morale pour les bédouins. La règle de la conduite
personnelle et collective est inscrite dans le mot "
muruwwa " dont le champ conceptuel signifie :
bravoure, générosité devant l'injure , fidélité aux
engagement pris
. Certains poètes ont été considérés traditionnellement
comme les maîtres en l'expretion de cette sagesse
Zuhayr banī banī Sulmā dit dans les vers suivants
Dieu dit au sujet des filles que leur pères voulèrent enterrer
Lorsqu'on annonce à l'un d'eux
La naissance d'une fille
Son visage s'assombrit
Il sjffique
Il se tient à l'écart loin des gens
Ā cause du malheur qui lui a été annoncé
Ça t'il conserver cette enfant , malgré sa honte
Ou bien l'enfouira-t-il dans la poussière?
Leur jugement n'est-il pas détestable? (27)
' dis:
Venez
Je vous dirai ce que votre Seigneur vous a interdit
Ne lui associez rien
Ne tuez pas vos enfants par crainte de ka pauvreté
Nous vous accorderont votre subsistance
Avec leur
Éloignez vous des péchés abominables
Apparents ou cachés
Ne tuez personne injustement
Dieu vous l'a interdit (28)
Par DIEU !
JE vais dresser des embûches à vos idoles
Dis que vous aurez le dos tourné
Il les mit en pierres
Ā l'exception de la plus grande
Sans doute ces gens reviendront ils vers elle
Ils disent
Nous avons entendu un jeune homme
Qui les vilipendait
Il se nomme Abraham
Ils dirent
Alenez-le sous les yeux des gens
Pour qu'il apportent leur témoignage
Ils dirent
Est-ce toi Abraham qui as fait cela à nos idoles?
Il dit
Non !...
C'est le plus grand d'entre eux …
Interrogez - les donc s'ils peuvent parler !
Ils revinrent ensuite volte-face :
Tu sais bien que ceux-ci ne parlent pas
Il dit
Vous adorez donc en dehors de Dieu
Ce qui ne peut ni vous été utile en quoi que ce sont
Ni vous nuire
Honte à vous et ce que vous adorez
En dehors de Dieu
Ne comprenez-vous pas (36)
Il discute avec les adorateurs des astres - les Sabéens -
lorsque Dieu lui montra le royaume des cieux et de la terre (
ainsi avons nous montré à Abraham le royaume des cieux et
de la terre pour qu'il soit au nombre de ceux qui croient
fermement (38) . Dieu faisait cela pour l'honneur d'Abraham et
la oreferen e du hanifiyha sur la doctrine çbéene. Abraham dit à
ces çbéene en discutant avec eux sur leur principe : " la
disparition, le changement et le déplacement des corps
spirituels, ne conviennent nullement à Dieu , si vous croyez que
ces dieux sont anciens et éternels. Ces dieux ne changent pas
et s'ils changent , ils auront besoin d'une face transformatrice
supérieure à eux . Et si vous croyez qu'ils sont des
intermédiaire, intercesseurs et de moyens , la disparition et le
déclin ne constituent pas leur intégrité (39)
Après la discutions d'Abraham avec son père et avec son
peuple au sujet de Dieu , les gardiens des temples sentira.t que
leur pouvoir était secoué et ils ne trouvèrent aucune solution
sinon de le brûler . Mais Abraham n'avait pas peur du feu car il
savait bien que son Dieu le sauvait des mains des polythéistes
qui voulurent dresser des embûches contre lui (40)
☆ Dieu ordonna à Abraham de quitter son pays , son peuple et
sa famille . Mais Dieu le recompensa pour sa soumission aux
ordres de Dieu en lui remplaçant son pays par un pays béni
pour les mondes . (41) et sa famille par ses fils Ismaël et Isaac
et par des neveux dont l'un est Jacob .
☆ Il eprouva par l'émigration qui le poussa à laisser sa famille
Hadjar et son fils Ismaël dans une vallé stérile sans nourriture à
part d'un sac de dattes et une cruche d'eau . Abraham pro a
Dieu car il savait bien que son Dieu n'abondonnait pas sa
femme et son fils
☆l'immolation de son fils . Lorsque Dieu ordonna à Abraham
d'immolir son fils , il ne demanda pas pourquoi il allait faire cela
? Il ne lui dit pas ' ô mon Dieu ! Je le rachète " . Il ne lui dit pas
non plus " Ô Dieu ! Trouve moi une issue " . Aussi Ismaël, il se
soumis aussi aux ordres de Dieu lorsque son père lui demanda
de se préscuté pour l'immolation ( il dit : ô mon père! Fais ce
que t'est ordonné . Tu me trouve partient si Dieu le veut " .
Il ne dit pas : ô père pourquoi tu immoles ton fils unique avec
tes propre mains ? , mais il dit " fais ce qui t'est ordonné "
Après que Abraham et Ismaël subissent les ordres du Dieu , il
racheta Ismaël par un sacrifice solennel
Dieu nous a raconté cette histoire et la commenté qu'elle était
la pieux concluante, non pas pour l'amusement ou pour la re
citation des informations. , mais pour donner l'exemple
d'obeillance et de soumission à ces ordres . Abraham était un
vrai croyant, un musulman , c'est-à-dire , il était soumis à Dieu
et cette soumission , nous la remarquons dans plusieurs
domaines parmi lesquels on peut cité :
1 son exécution à l'appel de Dieu quant il lui dit " Soumets-toi "
il répondit " je me soumets au Seif.ejr du monde "
2 son contentement au jugement de Dieu lorsque son peuple le
jeta dans le feu et lorsqu'il quitta son peuple et sa famille après
à voir passé un bon temps à côté d'eux
3 son immigration en quittant sa femme et son fils dans une
vallé stérile
4 sa soumission lorsque son Dieu lui demanda d'immolir son
unique fils (43)
C'est la grande épreuve qu'Abraham avait subie et par
laquelle il merita d'être un guide - imam - et un exemple que
nous pouvons suivre
Dieu dit dans la sourate al-bayyina , verset 4
Vous avez un bel exemple en Abraham
Et en ceux qui étaient avec lui
Lorsqu'ils disent à leur peuple
Nous vous désavouons
Vous er ce que vous adorez en dehors de Dieu
Nous vous tenions
Que l'inimitié et la haine
Paraissent constamment entre nous et vous
Jusqu'à ce que vous croyez en Dieu , l'unique .
I La quatriéme partie
La Hanīfiyya et l'islam
Chapitre I :
Chapitre III
Chapitre IV :
Chapitre VI
ChapitreVII
L'affirmation selon laquelle l'islam à pris ses lois des
religions précédentes et de la djahiliyya