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Méthode interactive d'apprentissage de la lecture

cEt

C huit contes
d'ici et
d'ailleu rs

O une aventure
policière

O une pièce
de théâtre

O une bande
dessinée DIFFUSION
NATHAN
lunno an
documentaire
2

Présentation

Ce livre n'est pas uniquement un recueil Mika CEL, avec les <Guides de lec-
de textes. Il est cela et beaucoup plus. ture >, les < Réfléchissons ensemble >
C'est un outil pour que I'enfant poursuive et des exercices systématiques indivi-
son apprentissage de la lecture. duels est un outil au service de la
.Continuer dtapprendre à lire au CEl, c'est construction de ce nouveau savoir-lire.
apprendre à maîtriser de façon autonome - . Les <Guides de lecture> pemettent I'entrée
avec de plus en plus d'aisance, donc moins de dans la lecture et favorisent la construction du
fatigue - des textes longs, complexes et variés. questionnement intérieur que le lecteur doit éla-
borer tout au long de la découverte d'une his-
Ce livre présente des contes, une aventure poli- toire nouvelle.
cière, des fables, une pièce de théâtre, une
bande dessinée... autant de récits différents
. Les <Réfléchissons ensemble> sont des acti-
dans leur forme et dans leur structure.
vités de relecture. Leur objectif est double :
- affiner la compréhension du sens de I'histoire'
Comprendre ces textes, c'est pour le jeune lec- - réfléchir sur <<comment> elle est écrite.
teur se placer en <chercheur> d'informations : . Les exercices individuels sont des aides à
<Qu'est-ce que I'auteur a voulu raconter?
I'automatisation des connaissances sur la
De qui parle-t-il ? Qu'arrive-til ? Pourquoi ? langue écrite et ses différentes structures;
Quand et où cela se passe-t-il ?... > - décorticage syllabique etlou reconstruction de
Pour être un bon lecteur. I'en1ànt doit <entrer>
lnots;
dans les textes avec ces questions en tête.
- construction de la phrase (ptzzle, segmenta-
. Comment apprendre à lire des textes longs? tion en mots, phrases lacunaires...);
Au CP. I'enfant a construit un <<savoir lire de - maîtrise de la mise en texte (chronologie dans
base> lui pemettant de maîtriser des textes- le récit, utilisation des connecteurs...).
récits de quelques lignes où les questions <qui? La poursuite de l'apprentissage de la lecture
quoi? quand?...> ne concernent souvent qu'un reste donc une grande affaire pour l'enfant de
événement. CEl.
Les récits que I'enfant rencontre au CEI sont . Comment gérer les séances
beaucoup plus complexes. Il doit donc être
capable de mémoriser les informations et de d'apprentissage ?

fâire évoluer son questionnement au fur et à Cinq genres littéraires sont systématiquement
mesure de sa lecture. travaillés et analysés dans Mika CEl.
Une situation initiale étant posée, un événement - D'abord une série de contes issus du patri-
survient qui modifie les données de départ. moine littéraire. Chaque histoire est indépen-
L enfant doit : dante. Les difficultés lexicales, syntaxiques et
l. Faire la synthèse des infbrmations de départ textuelles sont progressives.
(Qui? Quoi? Quand?...) - Une histoire policière, mini-roman en 7 épi-
2. Repérer l'événement déclencheur. sodes, pour inviter I'enfant à réorganiser des
3. Rebondir sur de nouvelles questions et donc informations et à les mémoriser sur du long
de nouvelles réponses... terme.
4. Mémoriser pour continuer... - Une pièce de théâtre pour dire et vivre un
On voit que ces aptitudes de lecteur colrespon- texte, pour préparer à une lecture-expression de
dent à des démarches intellectuelles que I'en- qualité.
fant doit construire. - Une bande dessinée pour maîtriser la complé-
mentarité des codes de I'image et du texte.
. Comment aider l'enfant à construire
- Un récit documentaire pour voyager et s'ini-
ce nouYeau savoir-lire ? tier à la lecture de documents.
Offrir à l'enfant des textes passionnants, des Tous ces textes, inédits et complets, sont pour
belles histoires en lui disant <Lis!> ne sufÏit
les enfants des <objets d'étude> au service de
pas. Éveiller, stimuler, développer son envie de
leur maîtrise de la langue.
lire est certes nécessaire... ericore faut-il lui en Les auteurs
donner les moyens.
3

La lettre de Mika. 4

Contes traditionnels

Contes d'ici et dtailleurs. 7


Histoire du chien qui cherchait un ami
,a
Çpisode l. ,s 1 1,'1. i.,''. ,irt Fables
Episode 2, /2 l:\ircrr-:{.'r l+
L'étudiant et le héron
Fables de La Fontaine, us
; I.r, t. tt,'r '1 \ Le corbeau et le renard, //(.'
ÇPisode l. /r La cigale et la fourmi, /20
Episode 2, 2(.) | .''crr. it:cr. -'.1 Le lion etle rat, 121
Parédrag
''
ÇPisode I. 2l l:r,'t i. .'"/'
Episode 2, 2,3 I'i'rclciic:. -i/) Pièce de théâtre
Les anguilles de maître Renard
A
Eptsode l . -t2 i .\ùt. tt r''. .i- Les amis du roi, rzl
Episode 2, -i6 [-'.r't.'t.:i]r. -i,\ J-,r r't'i tt'r-r- r' -i-l
La queue d'Ysengrin
;trplSOOe l. +l/ | \q'lr lt'r''. I
Episode 2, 11 irrr'rL tL'L'. -//' Bande dessinée
Le voleur volé
Episode l. J,\ | r.'ri '., .. 'rr L'étrange machine
Episode 2, -52 j.J
[:rct.i:rt'c': du professeur Jules, rss
Jacques et le haricot magique 1, t,'1'. ;çç5. / /r \
A ô' r-- +I-
Episode I . ..o I.\.'r. t. , r. .i . "

Episode 2, 60 E.icrt:tce .. 6.'


Episode 3, 64 [ rr i.ct.:r.-:. Ô6
.((
Les habits neufs de I'empereur
;
trplsode |. /,(\ ! . rr lr jr . '
Episode 2. Z-' l:.\r't'r't.'t's. - r'

Episode 3,76 [:tcriit:e s. ]r\


Episode4,,l0 l:rcrcit:c.. \l

Roman documentaire
Aventure policière
Une année au Québec, rsr
Le voleur de cloche, ss 1. Pierre déménage, /31
1. La cloche a disparu !, S6 2. Au mois de juillet, /5r.r
2. Une curieuse découverte. <Srl
3. La fin del'été, 190
3. L'enquête commence, 90 4. La préparation à I'hiver, lL).1
4. Premier suspect, 92 5. L'hiver est là, /98
-5.Une nouvelle piste, 91 6. Noë|. 202
6. Le mystère s'épaissit, 96 7. Enfin le printemps !, 206
7. Tout s'arrange, 9,1 l : 1 1' r i g."' - .-' 1 : i
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O Retz. Paris. 1998.


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,utTllptd 1--llr l\4;l1:,illllt:li;I (iuir;rçt

l-isnns ensernble

Avant que le chien ne dorme dans une niche, il dor-


mait à la belle étoile car il vivait solitaire dans les
bois.
Un jour que sa solitude lui pesait trop, il partit se
chercher un ami.
Sur son chemin, il rencontra un lapin et lui dit :

- Lapin, toi qui portes poils comme moi, veux-tu


devenir mon ami de route ?

Le lapin accepta et ils dormirent côte à côte. Mais le


' chien qui ne dormait que d'une oreille aboya au pre-
mier bruit venu.

- Malheureux ! lui cria son nouvel ami, si tu fais tant


de bruit, tu vas attirer le chacal, mon ennemi. Il ne
ferait qu'une bouchée de nous deux. Alors, cesse ou
' quitte les lieux !
Le chien partit en se disant qu'il valait peut-être
mieux prendre pour ami un chacal courageux qu'un
lapin peureux.
lll' l L{3 {'ttl:
r..rltlll
Le chien va-t-il trouver le chacal?
Les événements importants sont écrits
en gras.
Tu lis tout(e) seul{e)

Un peu plus loin sur son chemin, il ren-


contra le chacal et lui dit : ';' :i Qui pa'e,
etàoui?

- Chacal, toi qui portes poils comme moi,


veux-tu devenir mon ami de route ?
Le chacal accepta et ils dormirent côte à
côte. Mais le chien qui ne dormait que
.. d'une oreille aboya au premier bruit venu. ;i: Que va-t-il
se passer ?

- Malheureux ! lui cria son nouvel ami, si Que va dire


le chacal?
tu fais tant de bruit, tu vas attirer le
grizzly' mon ennemi. I1 ne ferait qu'un
repas de nous deux. Alors, cesse ou quitte
,,, les lieux ! 'p
:i: Que décide
le chien ?
Le chien partit en se disant qu'il valait
peut-être mieux prendre pour ami un
grizzly courageux qu'un chacal peureux.
(à suivre)
10

; ILU.lr. *'(- - tr-i Ç

De quoi a peur le chacal ?


Relis les paroles échangées.

f,..;!, , #L1.
I

f. .) "
.rts\l-.'t ,'
I l'-, r-l;-' '_L,
l

/ -iJ ;;

I Le chien cherche un ami car il ne veut plus vivre seul.'\it'"-u1'


2 Le chien a d'abord rencontré un chat. -+--*'t' :

3 Le chien ne reste pas avec le chacal car celui-ci veut le


manger. :*:/ -i:.( | ,L
.t
4 Le chacal a un ennemi : le grizzly. ",---,. ,.'
) Le chien va rencontrer le gflzzly.' ". ,t,]
",
ren_
{e-,- con-

. de-
tl ir cfra_
\a-

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{vv*"
:ll ,, "\¤t'\")
tr' >, v,4 ld
,1,( ' t.f' ,',11./-r
-/ jLr*fJl '* -"-'.,I "(4.:
--
t^/
*9A:lelapin
ÊB:lechacal
ç c:lechien
r" D : le grizzly

A Eh'renl E-nl Evaitl Emil E Eesoin-l


B Fencontra-l M E En lapinl En-chffal-l
c tle chieÀ-l @ tr Fe metG'rtl Ebovenl
' (. i- r ! t-

I
12
c
X

(2)
l.il I't{- t' Lt"
ùf ltt
Et maintenant,
qui le chien va-t-il rencontrer?
Tu lis tout(e) seul(ei Lis ce qui est écrit en gras.

peu plus tard sur son chemin, il ren-


, fJn
contra le grizzly et lui dit :
- Grizzly, toi qui portes poils comme moi,
veux-tu devenir mon ami de route ?
Le grizzly accepta et ils dormirent côte à
côte. Mais le chien qui ne dormait que
d'une oreille aboya au premier bruit venu. Que va faire
le grizzli?

- Malheureux ! lui cria son nouvel ami, si


tu fais tant de bruit. tu vas attirer
l'homme, mon ennemi. Et il ne fera
qu'un tir de nous deux. Alors, cesse ou
quitte les lieux ! * Que va faire
le chien ?
Le chien partit en se disant qu'il valait
peut-être mieux prendre pour ami un
homme courageux qu'un grizzly peureux.
13

Beaucoup plus loin sur son chemin, il


rencontra un homme et lui dit :
- Toi qui ne portes pas poils comme moi,
veux-tu être mon ami ?
L'homme accepta et ils dormirent côte à
côte. Mais le chien qui ne dormait que
d'une oreille aboya au premier bruit venu.
L'homme lui dit alors :

Bon chien, si tu as faim, mange, mais


laisse dormir lthomme en paix. * Tiens !

l'homme n'a
pas peur !
Le chien, rassuré que l'homme n'ait pas Que va faire
le chien ?
d'ennemi à craindre, se rendormit sur ses
deux oreilles et décida de rester pour
encore beaucoup d'autres nuits avec ce
nouvel ami.
Aujourd'hui encore, le chien a gardé
l'homme pour ami car l'homme
veille sur lui.
14
chûsso *'g1',1îrir

E f" chien reste-t-il avec le gnzzly? pourquoi ?


Pouvait-on deviner exactement les paroles échangées ?
Pouvait-on également deviner quel nouveau personnage le
chien allait rencontrer?

A Le chien reste-t-il avec I'homme ? pourquoi ?


À quel moment pouvons-nous le savoir?
Qui décide à la fin de I'histoire ?

E Réponds par Vrai lFauxl?

tr Après le lapin et le chacal, le chien rencontra un grizzly.


,rl ll ne resta pas avec le gnzzly car celui-ci lui faisait peur.
tr ll resta avec I'homme car ce dernier n'avait peur de rien.
tr L'homme décida de garder le chien et de veiller sur lui.
pl Après sa rencontre avec l'homme, le chien ne rencontra
t-=-l

plus aucun autre animal.

p Avec les syllabes suivantes, retrouve quatre mots du texte.

E
@
15

Sépare les rnots et recopie les phrase.s"


Lech i end éci dadeq u itterl eg rizzly.

L' h o m m ed e m a n d a a u ch i e n d e I e I a i sse rd o rm i re n pa i x.

!l Trou.te la bonne réponse pour chaque question.


_l i Quel est I'ennemi du chacal?

Àr C'est le grizzly.
1B'- C'est I'homme.
-c_, C'est le lapin.
;2 i Qui demande au chien de le laisser dormir en paix?
rÀ. C'est le gnzzly.

fn- C'est le chacal.


le C'est I'homme.
q3 I Pourquoi I'homme et le chien sont-ils encore amis aujourd'hui ?

,À Parce que l'homme veille sur le chien.


.gl parce que le chien veille sur l'homme.
'Cl Parce que l'homme a tué le grizzly.

@ Écris une phrase qui correspond à chaque image.


16
e
txx &anrt e&
f,,'untr: clrinors
&e xï (r)
iulnlrt* pirr N4n,çrtNnlcnn Litril'utr

Lisons ensemble

Ilétait une fois un pays : la Chine,


dans ce pays : un village,
dans ce village : une petite auberge de rien
du tout,
dans cette auberge de rien du tout : un étudiant
appelé Tchu.
Tchu était pauvre car sans la moindre petite pièce en
poche, mais Tchu était doué : il inventait des poèmes
et dessinait.
,', Le soir, Tchu allait à I'auberge avec ses amis. Assis
à une table, il peignait ou écrivait. L'aubergiste qui
avait bon cæur lui donnait une tasse de thé et un bol
de riz.
Un soir...
ce soir-là ?
Les événements tmportants
Tu lis tout(e) seul(e) sont écrits en gras.

Un soir, Tchu prit son pinceau et un petit pot


d'encre de Chine. I1 dessina non pas sur une
feuille mais sur le mur de I'auberge. Il peignit
un héron.
rr étatt si beau et si vrai qu'on pensait qu'il pourrait
s'envoler.
17

Quand Tchu eut donné son dernier coup


de pinceau, il essuya et rangea celui-ci
dans sa poche. Puis il dit à I'aubergiste
Tchang :

: - Cher monsieur Tchang, aujourdthui, je


pars. Je quitte la ville pour longtemps.
Comme sans vous je serais mort de faim,
je vais vous faire un cadeau. {: * Quel cadeau ?

Voyez ce héron, il vous suffira de taper


,,, trois fois dans vos mains pour qutil
vienne danser devant vos clients. Seule-
ment prenez garde, il ne peut danser
qu'une seule fois par jour ! x {: Alors,
attention !

Lisons ensemble

Avant de partir, l'étudiant frappa trois fois dans ses


.: mains. Aussitôt le héron s'envola, se posa aux pieds
de l'aubergiste, exécuta sa danse puis reprit sa place
sur le mur comme si de rien n'était.
(a survre )
18

E Quet est le mot qui indique


qu'il va se passer quelque chose
d'inhabituel et d'important ?

E Q.r" fait Tchu ?

E Pourquoi Tchu fait-il ce cadeau à l'aubergiste ?

@ qu'est-ce que ce héron a de particulier?

E À quoi I'aubergiste doit-il faire particulièrement attention ?

Relis les paroles de l'étudiant...

E Q,r" penser du cadeau de Tchu ?

I néponds par YrailFaux/?


E Un soin Tchu dessina sur une feuille de papier.
E fetudiant peignit un héron sur le mur de l'auberge.
E tchu fit un cadeau à son ami l'aubergiste.
E Monsieur Tchang doit frapper trois fois dans ses mains
pour faire danser le héron.
E Le héron peut danser plusieurs fois par jour.
E Le héron peut danser seulement quand il fait nuit.

E Cherche et recopie la phrase qui explique ce à quoi


monsieur Tchang doit faire attention.
19

E Retrouve des mots du texte.

ÊR RUA ERDS
HON EGBE AN

pour construire des phrases.


unloli;l @@tunh- un héron
'auberqe.
tr ttrrcir-Tols-l
ll suffit de lerÉron-l F-dansel
ur que dans ses mains Fe metG-l tTrappef

tr ll parle avec l'aubergiste et frappe dans ses mains.


rcl Le héron s'envole et exécute sa danse.
D L'animal reprend sa place sur le mur de l'auberge.
20

(2)

Lisons ensemble

' Des quatre coins du pays, on se pressait pour venir


voir danser le héron d'encre de Chine. L'auberge de
monsieur Tchang regorgeait de clients curieux de
voir de leurs propres yeux cet oiseau magique.
, Mais un jour, monsieur Lu... ,,,. 6;t'f.pFt.Iic'trt:Rt:
",, Qui est ce monsieur Lu?
Que fait-il?
Que se passe-t-il?
Tu lis tout(e) seul(e)

Mais un jour, monsieur Lu, seigneur de la


région, vint.
C'était un homme fort gras et fort méchant. Jamais
il n'avait mis les pieds dans la petite auberge. Car
pareille auberge n'était pas digne de recevoir son
gros postérieur couvert de soie noire ; il avait peur
de se salir.
Seulement, il avait entendu parler du héron danseur
et il voulait en avoir le cæur net :
Comment wn héron peint swr un mur powvait-il
s'animer et danser ?
Ce soir-Ià, comme à I'accoutumée, l'auberge était
pleine et monsieur Lu assista à la danse du
héron magique.
21

Puis, une fois les clients partis, monsieur


Lu resta. Il réclama pour lui tout seul,
de voir ltoiseau danser à nouveau. :i; 1:: Mais c'est
interdit !
Que va-t-il
L'aubergiste le supplia d'abandonner cette se passer ?

idée. C'était interdit. Le héron ne devait


danser qu'une seule fois par jour. Il fallait
attendre le lendemain.
- Que dis-tu, maudit Tchang ? Moi, attendre !

Non ! Je veux qu'il danse maintenant pour


moi, et pour moi tout seul, cria-t-il.
Lisons ensenrble

,i Le pauwe aubergiste, au bord du désespoir


et les larmes aux yeux, obéit. I1 frappa
trois fois dans ses mains. :1: C'était interdit
par l'étudiant...
Le héron quitta alors le mur pour exé- Que va-t-il
cuter une seconde danse mais cette fois, se passer ?

,i. sâûs entrain. II était si faible et avait l'air


si triste. À ta fÏn de la danse, la porte de
I'auberge s'ouvrit sur le pauvre Tchu. Il
jouait du pipeau et sa musique appelait
le héron. Tous deux quittèrent I'au-
'', berge, traversèrent le village et disparu-
rent à jamais comme une fumée de thé...
22

tl Que fait monsieur Lu ?

a Pourquoi décide-t-il un jour de venir dans I'auberge ?


Relis les lignes 13 et 14.
Quelle question monsieur Lu se pose-t-il ?

E u Monsieur Lu réclame pour lui tout seul de voir I'oiseau


danser à nouveau.,,
Qu'en pense I'aubergiste ? Que craint-il ? Pourquoi ?

A Que peut-on dire du caractère de monsieur Lu ?

'i,,.''

Remets de I'ordre dans I'histoire


L'aubergiste est désespéré. ll est obligé d'obéir.
tr Monsieur Lu décide de venir dans l'auberge,
E ll exige que le héron danse pour lui tout seul.

D L'étudiant revient chercher son héron.


tr et assiste à la danse du héron.

tr Monsieu rLu récla medevoi rda nserl'oisea u pou rl u itoutseu l.


g L'aubergistesuppliemonsieurLud'abandonnerladeuxièmedanse.
23

E Ct e.che et recopie la question qui amène monsieur Lu à se


rendre à I'auberge.

A Réponds par Vrai lFauxl?

tr Monsieur Lu, le seigneur de la région, est un homme très


gentil.
tr Monsieur Lu vient dans l'auberge parce qu'il veut voir
danser le héron.
tr Le héron ne doit danser qu'une seule fois par semaine.
D Le soir où monsieur Lu assiste au spectacle, il y a
quatorze clients dans I'auberge.
tr L'aubergiste ne peut pas désobéir au seigneur.

B Retrouve trois mots du texte à partir des syllabes suivantes.

Relie le dessin et le nom qui correspondent.


E un héron E un moineau @ une pie E un aigle
24

(1)
('untrr cTlilit.ris
ldng.rt;' pilr h'l;11:r.{;ll,"'uli { lrtir';rr.I

Lisons ensemble

Il était un père qui avait un seul fils.


Ce fils ne savait rien faire et ne voulait rien
savoir faire. Les arbres étaient trop hauts pour
qu'il y cueille des fruits, la terre était trop basse
pour qu'il y ramasse des légumes, les paniers trop
lourds pour qu'il les porte, les champs trop
grands, le travail trop dur...
Il était si paresseux qu'on lui donna le surnom
de Paresseux-dragon, puis le diminutif de
, Parédrag.
À h mort de son père, Parédrag qui avait
20 ans, se trouva seul au monde avec sa paresse. I1
décida alors de vendre la maison et les champs
pour pouvoir vivre sans travailler. Rapidement,
il ne lui resta plus de quoi manger, aussi, il alla
par les rues en mendiant et en pleurant.
Un jour...
l]!r lli{ ltl:
'
r,Li''ir '|
Que va-t-il se passer < un jour > ?
Qu'est ce qui va changer dans la vie
de Parédrag ?

-______=_
25

Tr.r lis tout(e) seulte)

Un jour, il rencontra
un vieux qui portait
,'r llll¤ gfOSSe COUfge.
D'abord, le vieux écouta
Parédrag lui raconter sa
triste histoire, ensuite,
comme le vieux étart
bon, il dit :

- Tu n'as plus l'âge de pleurer, mon gar


çon! Sèche tes larmes et suis-moi. Je vais
te loger et te nourrir. Tu vivras dans ma
chaumière avec d'autres garçons de ton
,,,, flgg. Et comme eux, tu cultiveras une

courge qui sera alors ta courge. ;'r; ;{< Que propose


le brave
Parédrag suivit le vieux sans hésiter et il
homme ?
Comment va
réagir
ne fut pas déçu. Parédrag ?

Pour son premier repas dans la chaumière,


,u,, le vieux déposa une grosse courge sur la

la tapota et lui commanda de


table,
nombreux plats : riz sauté aux champi-
gnons noirs, bouillon de petites crevettes,
canard aux mangues. . . ;k :h Quel repas !

,,, Parédrag vit alors apparaître les plats


un à un.
(à suivre)
26

E Quel est le mot qui indique qu'il va se passer quelque chose


d'inhabituel et d'important ?
Que se passe-t-il ?

a En quoi la rencontre avec le vieux modifie-t-elle la vie de


Parédrag?

E Que fait Parédrag?


<ll ne fut pas déçur... Pourquoi?

E Réponds par Vrai lEauxl?

tr Parédrag rencontre une vieille qui revient du marché.


tr Le vieux a les cheveux blancs.

tr Parédrag mendie dans les rues quand il rencontre


le vieux.
tr Le vieux invite Parédrag à vivre dans sa maison.

tr Parédrag vivra tout seul avec le vieux dans sa chaumière.


tr À son arrivée, Parédrag a droit à un merveilleux repas.

A Avec les lettres suivantes, reconstruis des mots du texte.

R P ER CH
DA L roN
ON EU AMP
G R GN
27

p Recopie proprement les phrases suivantes.

chaumière.

gr e.

!l Avec les éléments suivants, compose un repas chinois.


soja beignets crevettes crabe
riz ananas carottes canard
nouilles bananes porc soupe
coquilles Saint-Jacques amandes poulet
sauce aigre-douce champignons noirs

Relie les images et les noms qui leur correspondent.


Bl une courge tr une mangue
lc.l des crevettes D des champignons noirs

E]
L-l

14/:
28

(2)

Parédrag vit apparaître les plats. . .


{}t' I't:{"}'t
(it'!!)1' '{}l

Que pense Parédrag?


Tu lis tout(e) seul(e)

il comprit soudain que la courge était


magique et que, sans doute, dans le pota-
ger du vieux ne poussaient que des
courges magiques. :i, Que va-t-il
décider ?

Le vieux dit à Parédrag :

Si tu bines bien la terre autour de ta


courge, si tu ltarroses de trois seaux
d'eau, trois fois par jour, alors tu pourras
I'emporter chez toi quand elle sera mûre. :;{ Que va faire
Parédrag ?

Parédrag fit des efforts pendant quelques Va-t-il enfin


se mettre
jours. au travail?

I1 bina et arrosa aussi sérieusement que les


autres garçons.
29

Mais bientôt, il en eut assez, et, comme personne


ne surveillait son travail, il bina moins et arrosa
moins. Puis, il bina de moins en moins et arrosa
de moins en moins. Et enfin, il fit semblant de
biner et ntarrosa plus du tout. Cependant, sa
courge poussait aussi bien que les autres.
Arriva le jour de la récolte...
Lisons ensemble

Chacun s'installa autour de la table et posa fière-


ment sa courge devant lui. Chacun tapota sa courge
et lui demanda un bon plat, et tous se régalèrent de
ce bon plat. Tous, sauf un. Un paresseux qui n'avait
pas biné ni arrosé sa courge à la sueur de son front.
Parédrag avait beau commander les meilleurs plats, sa
courge faisait toujours apparaître sur la table une
assiette de purée de glands peu appétissante. Il n'y
comprenait rien. Il était furieux. Le vieux lui dit
alors :
- Tû lui as donné si peu qu'elle ne peut te donner
plus qu'une assiette de glands. Te voilà bien
puni ! Et ta paresse bien récompensée.
Bon appétit !

(
a
f.
t/
30

E Que comprend Parédrag quand il voit a apparaître les plats


un à unr!

a Quels conseils le vieux donne-t-il à Parédrag?


À quelles conditions Parédrag pourra-t-il être récompensé ?

Relis les paroles du vieil homme.

E Q,t" fait alors Parédrag?


Respecte-t-il les conseils du vieux? Pourquoi?

E Réponds par Vrai lFauxl?

tr Parédrag comprend que la courge est magique en voyant


apparaître les plats.
tr Pour avoir une courge magique, il faut l'arroser treize
fois par jour.
E Parédrag emportera la courge chez lui dans trois mois.
D parédrag s'occupe de sa courge de mieux en mieux.
E I-a courge de Parédrag poussait plus vite que les autres.
E Si Parédrag avait travaillé davantage, la courge lui aurait
donné davantage.

p Avec les syllabes suivantes, texte.

E
p Remets de I'ordre et recopie les phrases.
sa courqe F éd-rasl FrroGl uelques jours.

tr ne s'occupa Au bout de quelques jours


de sa courge. plus du tout

tr surveillait F éd-rasl @

Relie les phrases aux images qui correspondent :

tr ll bine la terre. tr ll récolte la courge.


tr ll arrose la plante. D ll sème la graine de courge.

El Remets les phrases dans I'ordre des actions.


32

es mm ax&XXes
e fe eXï&f (1)
f:,ltr';ril qltl lfrirrirtlt rû" Â'r'llll,,"/, rtdilJlXc 1.xtt' .Ï*ilp-l);tpl ItçUss*;tLr

Lisons ensemble

Ctest lthiver. Un matin, quand maître Renard sort


de son repaire, il voit que la neige est tombée toute la
nuit. Tout est blanc. Comment faire pour trouver à
manger ? Le sol gelé est dur comme de la pierre.
Il faut pourtant bien que je trouve de quoi me
<<

nourrir>>, pense maître Renard.


Soudain, il entend un drôle
de bruit et tend I'oreille. Quel est ce bruit?
Que va-t-il se passer?
Tu lis tout(e) seul(e)

Presque au même moment, une délicieuse odeur de


poisson vient lui chatouiller les narines. Renard
galope vers le chemin. Et là, il voit une carriole
pleine de grands paniers dtosier. C'est celle de .'*

Guillaume le poissonnier. * Que va fai ,:r


Renard ?.

1,,
.t
33

<< Si seulement je pouvais pren re un ou deux


poissons, pense le goupil, j'aurais mon repas pour
la journée. Mais comment faire pour grimper dans
cette charrette ? >>
Soudain, une idée lui vient... {: ;i< Quelle idée?

Renard court à toute vitesse, loin en avant sur la


,i, route. Il dépasse un tournant et, quand il est sûr que
Guillaume ne peut pas le voir, il se couche au
milieu du chemin. I1 ferme les yeux, il raidit ses
pattes et ses oreilles, il retient son souffle. Il fait le
mort. (à suivre)

\i

''' 1\

, ^
..\
! 'i
.,
"

".':'1, ' fa r'


34

E C" matin-là, quel est Te prohklm* d.'


Renard quand il sort de clrez Àui l'
Pourquoi ?

E Q"i crroise-t-il sur sa route ?


p Pourqucli cette rencontre est-elle impcirtzrntc pelrlr !r*: "'
En quoi modifie-t-elle son problème?
Quelle nouvelle question se pose-t-il ?

g Quelle phrase indique qu'il imagine une sqr{*rËierr'ç * x*l;


problÈ:me ?

E Que fait-il pour essayer de le régler?

CH P AIN
E IN or oN OUD
M SSS S

T G
CH ILL IMP
OU ER ER
A R
35

Renard est sorti de son repaire pour trouver des amis


avec qui aller à la chasse.
Renard a de la chance car; sur son chemin, il rencontre la
charrette de Guillaume le poissonnier.
Renard sent de loin l'odeur du poisson car il tend
I'oreille.
Dans les paniers d'osier de Guillaume, il y a quinze kilos
d'angu illes.
Renard veut renverser la charrette pour récupérer des
poissons.
Renard se couche au milieu du chemin et fait semblant
d'être mort.
Pour faire le mort, Renard ouvre la gueule et fait pendre
sa langue.

#
ryv
#
q-",

/:
)/

i
É
&\,
a
-_
36

e)
l)l-: l'f{";'
r'1.1J)ir

Souviens-toi de la situation !
Tu lis tout(e) seul(e) Où est Renard ? Pourquoi ?

Guillaume arrive. 'i{ Que va-t-il


faire ?

Il voit le renard couché, au milieu du che-


min. Il s'approche de lui et le regarde :

Alors, maître Renard, grogne-t-il, on


<<

dirait que tu as fini de manger les


poules !>> Il le pousse du pied mais
Renard ne remue pas. ;i; Qu'en pense
Cuillaume ?

Guillaume ajoute : Tu as dû mourir de


<<

froid et de faim. Tant pis pour toi, mais


tant mieux pour moi ! Ta fourrure est
encore en bon état, je vais pouvoir vendre
ta peau un bon prix. >>

Tout joyeux, Guillaume attrape Renard


et le jette sur les paniers de poissons.
IJ Puis il remonte sur son siège et poursuit
SOn Cll¤frllll. ',
la

;3 Renard a gagné !
Que va-t-il faire
maintenant ?
37

Derrière lui, maître Renard ne perd pas de


temps. 11 ouvre un æil, puis deux. Doucement,
avec son museau et ses pattes, il soulève le cou-
vercle d'un panier plein de belles anguilles,
rondes et grasses. Maître Renard en avale deux.
Puis il choisit les plus belles, il les met autour de
son cou comme un collier et hop, il saute à terre.
Lisons ensemble

Guillaume a entendu du bruit. I1 se retourne et


zs regârde derrière lui. Plus de renard, et son panier d'an-
guilles est grand ouvert. Que se passe-t-il ? Il regarde
mieux et, là-bas, sur le chemin, il aperçoit Renard
qui se sauye, les anguilles autour du cou. Très en
colère, il se met à crier : <<Renard! Voleur! Bandit!
so Rends-moi mes anguilles !> Mais Renard est loin
maintenant. Guillaume ne peut pas I'attraper.
Le rusé s'arrête, se retourne et crie : <<Voleur, moi?
Pas du tout, maître Guillaume ! La preuve, pour payer
vos poissons, je vous promets que quand je mourrai,
ss je vous laisserai ma fourrure en héritage. Vous n'aùrez
qu'à la vendre au marché. En attendant, je vous jure
d'y faire très attention et de ne jamais l'abîmer !>>
,;OT'

' ,,:.
38

E Que fait Guillaume dans le premier paragraphe ?

a Quels sont les différents sentiments qu'il éprouve en


découvrant Renard?
Dans quelle phrase Guillaume se moque-t-il de Renard ?
Dans quelle phrase se réjouit-il? Pourquoi?

E Q,t" fait Renard dans la carriole de Guillaume ?

Quelles sont les cinq actions principales ?

Dans quel ordre se déroulent-elles ?


Pouvait-il en être autrement ?

A Que se passe-t-il à la fin ? Pourquoi Guillaume est-il en


colère ?

E Recopie les mots proprement.


ll a e ll pou
ll s'ap he ll remo
ll at pe ll so e

E Sépare les mots et recopie les phrases.


Gu illa u mesemoquedeRena rd.
Renardatend uunpiègeàG u illa umelepoissonn ier.
39

E Réponds par Vrai lEauxl?

E Cuillaume pense que Renard a dû mourir de froid et de


fa im.

lZ Guillaume prend Renard pour vendre sa fourrure un bon


prix.
E Cuillaume a jeté Renard à côté de lui sur le siège du
passager.

I+l Cuillaume lance Renard à l'arrière de la charrette car il


pense qu'il est mort.
tFt Renard
L?j avale deux belles anguilles et s'étrangle avec une
troisième.
E goupil met cinq anguilles autour de son cou pour
I-e les
apporter à sa famille.
E Cuillaume est fou de rage car Renard lui a volé des
porssons.

A Pour chaque question, trouve les 2 réponses possibles.


f Rourquoi Renard est-il sorti Bl pour arrêter Guillaume
de son repaire ? le poissonnier.
lr] parce qu'il le croit mort.
p parce qu'il doit trouver
p Pourquoi se couche-t-il sa nourriture.
au milieu du chemin ?
D pour vendre sa fourrure.
@ parce qu'il veut grimper
dans la charrette.
@ Pourquoi Guillaume f parce que Renard l'a
emporte-t-il Renard ? trompé.
@ parce qu'il s'est fait
voler par le goupil.
E Pourquoi Guillaume est-il
fl pour trouver à manger.
en colère ?
\|t'
41
\'\*\t
loup
seur(e)
?

ru ris rour(e) a31,:1.1"â::"'i


Bien sûr, le loup est d'accord et il demande
au renard de I'accompagner à la pêche...
Renard et Ysengrin galopent vers l'étang.
Quand ils ardvent au bord de la pièce d'eau,
le loup voit que l'étang est gelé. )k :rlt COmment
I pense que Renard s'est moqué de lui et pêcher dans
un étang gelé ?

qu'on ne peut pas pêcher dans ces conditions.


Mais le goupil le conduit près d'un trou
que les paysans ont creusé dans la glace
pour faire boire leurs vaches. Là, iI dit au
loup de plonger sa queue dans lteau.
Ysengrin hésite un peu. {; ;l' Que va décider
le loup ?
Alors, Renard lui explique : Va-t-il faire
ce que propose
- Les anguilles croiront que vos poils sont Renard ?

des petits vers. Elles voudront les attraper.


Quand elles seront accrochées, vous n'aurez
plus qu'à sortir votre queue.
Ysengrin trouve I'idée merveilleuse et il
met aussitôt sa queue dans I'eau.
(à suivre...)

r- .,1;
42

E Ysengrin est parti pêcher avec Renard.


Que doit-il faire ?
Que dit Renard pour le lui'expliquer?

a Que pense Ysengrin de I'idée de Renard ?

E Et nous, que pouvons-nous en Penser?

E Réponds par Vrai/Faux.

tr Renard dit à Ysengrin de plonger sa queue dans l'eau


pour attirer les poissons.
E Ysengrin, le loup, a bien envie de goûter aux anguilles
de maître Renard.
@ Ysengrin conduit riraître Renard au bord d'un étang gelé.
tr Mais le goupil n'a pas du tout envie de partager son
repas.

tr Renard, le rusé, trouve une idée pour se débarrasser des


anguilles.

A Corrige les phrases fausses du no I pour les rendre vraies.

E Remets maintenant toutes ces phrases dans I'ordre pour


construire un résumé de cette histoire.
43

A Avec les syllabes suivantes, retrouve cinq mots du texte.

@a
a
Recopie les phrases en retirant les intrus.
Les paysans ont dormir creusé un trou dans la champ
glace de l'étang pour faire boire boisson leurs vaches.
tr Les anguilles Renard vont croire que les poils pattes de la
queue Ysengrin du loup sont des petits vers.

E Réponds aux questions.

E Où Maître Renard conduit-il le loup ?

E Que doit faire Ysengrin pour attraper les anguilles?


E Que pense Ysengrin de l'idée de Renard ?
44

(2)

Lisons ensemble

Comme il fait très froid, des glaçons se forment


très vite et se prennent dans ses poils. La queue pèse
de plus en plus lourd. Mais Ysengrin pense que plus il
attendra, plus il aura de poissons, c'est pourquoi il ne
bouge pas.

Quand la queue du loup est complètement prise dans


la glace, Renard annonce qutil est temps de filer.

l)ll 1'tri{'t t'ttl:


(:l 1l)ir

' Que se passe-t-il pour Ysengrin ?

Que peut-il faire ?


Tu lis tout(e) seul(e)

Ysengrin tire, tire encore, mais il ne peut pas se


libérer.
,o Renard se moque de lui ' ,::

- Vous ne voulez pas venir? Vous n'en n'avez pas


pris assez ? Eh bien, restez si ça vous chante,
le jour se lève, je vous laisse...
Le loup est furieux. I1 menace Renard de lui couper
.,,,,, les oreilles, mais le goupil ne 1'écoute pas et

1
45

Fou de colère, Ysengrin hurle si fort


qu'il attire I'attention de Martin le
fermier. !:,i :! Oh, là, là !

Pauvre Ysengrin !

Que va faire
En voyant le loup, celui-ci lâche ses chiens Martin ?

puis il prend une hache et s'élance der-


rière eux. Pauvre Ysengrin, il est en
grand danger. Les chiens l'attaquent et le
mordent. Martin brandit hache. sa
Le loup va-t-il mourir ici ? Non 'r ! .i.l Alors, que
va-t-il lui
En voulant lui donner un coup sur la tête, arriver ?

Martin glisse et coupe lui queue. la


Ysengrin a très mal, mais il est libre.
Lisons ensemble
u,i,
.,] ..'...I1 saute par-dessus le fermier et se sauve

trémper votre queue dans l'étang trop long-


, temps et les anguilles I'ont toute mangée !
46

Il Co--ent Renard se débarrasse-t-il d'ysengrin ?

E Etr quelle saison cette histoire se déroule-t-elle ?


Comment le sait-on?
Quelles sont les phrases qui l'indiquent ?

p Pourquoi le loup se retrouve-t-il prisonnier de la glace ?


Retrouve les phrases qui I'expliquent.

!l ,l,u* lignes 14 à 16, quels sont les sentiments des


personnages?

Dans cette histoire,


Que penser du loup ?
Que penser du renard ?

ux. Æm
E f n glissant sur l'herbe, Martin coupe la queue du loup.
E Comme il fait très chaud, le loup est très vite prisonnier
de la glace.
g À la fin de I'histoire, Ysengrin se sauve, blessé mais libre.
tpl Le fermier brandit sa hache pour tuer le renard.
@ eendant que Renard rentre chez lui, Martin aperçoit
Ysengrin sur la glace.
47

:#t\
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D/,Ô.
YJ4

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.,%-

AI AAQU LR ER
R ER TT ER TT IE B

ET
HE rQUR
ACH ANLL

ll fait très froid et des garçons se forment très vite.


La queue du loup est bientôt prise dans la classe.
Martin coupe la queue d'Ysengrin avec sa vache.
Ysengrin hurle de couleur; mais il est litre.
48

(1)
lixt|ait tltr l{urirrryl r1lr ld*r,oirllr, i{i^l;r}rnqi f}ixr .[(),ir rï f]lu:l ]trlr.lss*rn

l-isons ensenllilo

, Dans la forêt, il est midi, Constant le bûcheron


arrête de travailler. It prend le sac où il a rangé son
repas. Il en sort un beau morceau de fromage, deux
pommes, du pain bien frais, et surtout un superbe
,. saucisson rose, dodu, et qui sent délicieusement bon.
Il salive déjà en pensant qu'il va bien se régaler.
Cachés derrière un buisson, Renard et Tybert le chat
assistent à la scène.
- Ce saucisson est bien appétissant ! souffle le goupil
ir: en Se léchant déjà les babines. J'ai une idée, à nous
deux, nous allons le lui voler. Écoute...
Et it expose son plan à Tybert
Que lui vient-il
"[ir Iis tou{{c) soul(c) encore comme idée ?
Que va-t-il se passer?
Pendant ce temps, Constant s'est assis.
fI va se mettre à manger quand un petit
,,, bruit lui fait lever la tête.

C'est Tybert qui avance en boitant. Pourquoi le


chat boite-t-il?
L'homme le reconnaît et admire sa L^lr^ Delle
Est-ce que
cela faii parrie
fou-rrure. tl . pense que cela ferait un bien 3! R!ï",0,
ur sa femme s'il pouvait
Que va faire
Constant ?
49

Constant laisse là son repas et se préci-


pite pour attraper le chat. Mais, juste au
moment où il croit le tenir, Tybert fait un
saut de côté et lui échappe.
À nouveau, il essaie de saisir l'animal,
mais celui-ci réussit encore à se sauver.
;.:i_:1"L1,"r",
Dix fois, vingt fois, Constant croit attra- le chat?

per le chat, mais il n'y arrive jamais. À


la fin, fatigué et dégoûté, il abandonne la
poursuite et retourne vers son repas.
Hélas, quand il amive près de son sac, il
pousse un cri de colère : le saucisson a
disparu. où est-il passé?

Quel est le voleur qui m'a pris mon


dîner ? hurle-t-il.
Le voleur n'est pas très loin : c'est maître
Renard qui était d'accord avec Tybert. Pendant que
le chat entraînait Constant loin du sac, maître
Renard en profitait pour voler le saucisson.
(a suryre)
50

[ ,,Urrrs. quetr était ie 5r{al"r it*- Rc:x:;:i-ci "

Fl 'f'vn*rt eT S{.enarsl trm{-il:r, r-+'rrrs$i ;r x,{}trlf i",. x,,tiri',si:,iir


{.rwnlnqrr:$ ont-ils raif l*

Sl Quel q'sâ ÂEl:'c)l* cÉ{'chacai:'l e.i;ans trt,pi;*n cir i.i";r.;:!i:'


Que penser de Tybert? Que penser de Renard?

Potu'quoi Constant abandonnc:-t-if ia trrerul"l;teiat:


À votre avis, la scène a-t-elle duré longtemps ?

Ré:poncls par Vrai i Faux 1','

Constant a envie d'attraper Tybert pour recuperer sa


peau.
2' Renard et Tybert se sont mis d'accord pour tendre un
piège à Constant et lui dérober son repas.
Tybert met plus d'un quart d'heure pour éloigner le
bûcheron.
Quand Constant abandonne le poursuite, il retourne
trava iller.
5l À chaque fois que Constant pense capturer Tybert, celui-
ci lui file entre les doigts.
E Des deux complices, c'est Tybert qui a pris le plus de
risques pour voler le saucisson.
51

Recopie proprement les mots suivants. Tu peux t'aider du


texte pour trouver la bonne orthographe.

'ordre pour construire des ph


son repas, Pendant que
éla ent pour le voler. bert et Rena
Pendant que trl oi s n él Fybe rtl rco nsta nTl
e sau

C
53

Maître Renard donne le saucisson à


Tybert. Celui-ci le jette sur son dos et
court vers un grand chêne. Il grimpe le
long du tronc et s'installe sur une grosse
branche. Il commence à manger. Mais alors !?
Et Renard ?
- Alors, maître Renard, que dites-vous de Que lui rcste-t-il?
ce coin ? crie Tybert. Il est tranquille, n'est-
ce pas ? Montez vite me rejoindre car ce
saucisson est délicieux.
Renard est en colère : il ne sait pas
grimper aux arbres ! I1 essaie de sauter,
mais la branche est beaucoup trop haute et
là-haut, Tybert se moque de lui. Qu'en pense
Renard ?

Maître Renard est fou de rage. Le voleur


stest fait voler...
Je croyais être le roi des malins, pense-t-il, mais on
trouve toujours plus malin que soi. Je n'oublierai
pas la leçon. Elle me coûte un bon saucisson !
i
"Î:r: .i I : ,, :. ,.: ,: '
,;:rl:1 r:, r,:tl i;r:: :.
:

'1,,..:
.l
54

E Quels sont les sentiments de Renard à la fin de I'histoire ?


Pourquoi ? Que s'est-il passé ?

à Pouvons.nous maintenant expliquer le titre de I'histoire ?


Cette histoire enchaîne deux événements.
Quelle phrase annonce le rebondissement de I'aventure ?

S L'histoire aurait-elle pu s'arrêter à la fin du premier épisode ?

!l Qn" penser de Renard dans cette histoire?


Est-il toujours le plus malin?
Que pourra faire Renard? Imaginons...
Que penser de Tybert?

E Réponds par Vrai/Faux/?

tr C'est maître Renard qui a volé le saucisson de Tybert.


lrl
i-l Tybert veut porter le saucisson, car il a peur que Renard
soit trop fatigué.
tr Tybert demande à Renard de lui laisser porter le
saucisson car il a une idée derrière la tête.
tr Renard est fou de colère car Tybert le chat a été le plus
malin et a réussi à le tromper.
t=t Le
Lql renard est un animal qui grimpe aux arbres sans
diff iculté.
E Renard n'est décidément pas le roi des malins : cette
fois-ci, il a trouvé plus rusé que lui.
55

pl Rvec f"" suiva


"yff.bes

construire des phrases.

@ FusE Fe pas-l

@ trepas.l F tasef
E-ou-rtl finstâTiè-l en haut du tronc,
à manger le saucisson. sur une orancne,
et commence vers un arbre,

Quelles sont les questions qui vont avec ces réponses?


Réponses Questions
Les deux complices tr Que font nos deux complices
cherchent un coin pour manger ?
tranquille pour
manger. tr Qui élabore un plan pour voler
Constant ?

tr Que font nos deux complices


Les deux complices pour voler Constant ?
élaborent un plan Pourquoi les deux complices
pour voler Constant.
cherchent-ils un coin tranquille ?

tr Pourquoi les deux complices


élaborent-ils un plan ?
tr Qui cherche un coin tranquille?
56

t ltttttçl Àrirle r stlil


':1.
;-id;lyr{r.i pirn htllrpetitlcn;l fimir-rrrr

Lisons ensemble

, Jacques vivait avec sa mère à la campagne, dans une


petite chaumière.
Pour seule richesse, ils possédaient un garde-manger
garni de légumes du jardin et une vache qui fournissait
: du lait et du beurre. Mais voilà qu'un hiver dur arriva,
créant la famine. Pour survivre. la seule solution était
de se séparer de la vache.
Jacques partit donc la vendre au marché...
En chemin, il rencontra un vieil homme qui lui pro-
,i, poSâ de l'échanger contre une poignée de haricots
magiques.
Jacques accepta. I1 rentra chez lui en courant, tout
content de cet étrange échange.
Mais sa mère ne partagea pas sa joie. Furieuse, elle
, jeta les haricotsmagiques par la fenêtre et envoya
Jacques au lit sans manger.
57

l}lt l'tlt 1 l
' {il11}L

à Jacques et à sa mère ?

Tu lis tout(e) seul(e)

Le lendemain matin, au
réveil, Jacques découvrit
qu'un pied gêant de hari-
,,,, cot avait poussé devant sa fenêtre.
,T: :1: Qu'est-ce que
c'est que ça ?

Curieux, il monta le long de la tige. Que va faire


Jacques ?

I1 grimpa de plus en plus haut, vers le ciel,


laissant sa maison devenue minuscule au
sol. Bientôt, sa tête traversa d'épais
,,, nuâg¤s et il se retrouva en face de
Ithomme aux haricots magiques. ;i: {: Pourquoi
le vieil homme
se trouve-t-il là?
L'homme dit à Jacques : Mais où est
Jacques ?

- J'ai un cadeau pour toi : je t'offre les


trois trésors qu'un ogre géant m'a un
,,,, jour volés. Si tu les reprends à ltogre, ils
seront à toi. Et il disparut. :i, Mais où Jacques
est-il donc arrivé?
Jacques étatt en effet arrlé dans le domaine
de I'ogre géant et de son épouse.
(à suivre)
s8 chiss sæsPæ ëPâ'::

II Quels sont les personnages de cette histoire ?

E Quel est le probtème de Jacques et de sa


mère au début de I'histoire?

E Q,r" fait Jacques pour Ie résoudre ?

Que se passe-t-il ?

A ,,Il rencontre un vieil homme,r.


Cette rencontre est-elle importante ? Pourquoi ?

E a Sa mère ne partagea pas sa joie u. Pourquoi?


Quel est I'adjectif qui la décrit?

E A la fin de l'épisode, I'homme fait une proposition à Jacques.


Peut-on imaginer ce que le garçon va faire ?

I néponds par Vrai/Faux/?


f Jacques est un petit garçon d'une dizaine d'années.
P Jacques vit à la campagne avec ses parents et ses frères.
@ Jacques et sa mère sont obligés de vendre la vache car ils
n'ont plus rien pour vivre.
E Sur le chemin du marché, Jacques rencontre un drôle de
vieux monsieur.
Sa mère est désespérée car elle pense que le vieil homme
a trompé Jacques.
E Sa mère est hors d'elle et elle jette les haricots.
59

El Separe les mots et recopie les phrases.


J acq u esestravi d e l' étra ng eéch ang ef a itavecl evi e iI ho m m e.

La m è red eJ acq u esests i en co | è req u' e I I ej ette I esh a ri cots.

L' h o m m e p ro poseà J acq u esd e récu pé re rl estro i st réso rs.

Choisis pour chaque série la phrase vraie.


u haricot magique qui avait
ns sa chambre.
A u haricot magique qui avait
vant sa fenêtre.
magique qui avait poussé
fenêtre.
cques rencontra à nouveau
ndit sa vache.
B cques rencontra à nouveau
oqua de lui.
cques rencontra à nouveau
t une proposition.
es trois trésors que le vieil
éant.
C es trois trésors que l'ogre
mme.
es trois trésors que le vieil

!l Trouve les lettres qui manquent pour fabriquer deux mots


différents.
Ex: omme=homme/pomme
neux mon e
u adeau
ol fa ine anger

I Imagine le dialogue entre Jacques et le vieil homme.


60

&

Rr;sttwtci .' En grirnpzurt lc lone de la tige


dLr haricol. nragique " .lacqure s cst arrivé
r-lans le rovftunte ile I'oc1"e. - .

ttl:' t 't:{'t ! ltt


l+'\ttl
" Que va faire Jacques ?
Va-t-il aller chercher le trésor?
Tu lis tout(c) scul(c)

Au lieu de redescendre, il alla courageu-


sement frapper à Ia porte de la maison
de I'ogre. La femme de I'ogre lui offrit
un repas, et le pressa de partir avant le
retour de son époux s'il ne voulait pas
finir en rôti ou en ragoût.
Trop tard, les pas de I'ogre secouèrent
la maison. La femme cacha Jacques
dans le garde-manger, au beau milieu de
saucissons et de jambons. g ,r
::ïîï,î:î;,.fl'"
Bientôt, on entendit I'ogre crier,
méfiant :
Chair fraîche en ma demeure, enfant
finira cuit au beurre. tsî ,k oh. tà. tà I
61

,, Sa femme lui porta son déjeuner en vitesse en


disant qu'aucun enfant n' était ici et que son îez
avait senti les moutons rôtis.
Aussitôt, I'ogre affamé mangea de bon
appétit. Au dessert, pour se distraire, il
,réclama son trésor. On lui apporta ses
pièces dtor. * dr Voilà le trésorl

Le ventre lourd de cinq moutons, I'ogre


stendormit.
Jacques profita des ronflements et se sauva
r:, fl\rgç les pièces dtor sous le bras. * :i ouf I sauvé!

De cette première visite, Jacques


rapporta les pièces d'or mais
aussi la peur d'être mangé.
Lisons ensemble

Dans la chaumière, le bonheur revint jus-


qu'au deuxième hiver, encore plus dur que
le premier.
Jacques dut à nouveau grimper. Il se déguisa
pour ne pas être reconnu. Il réussit encore à
se faire inviter par la femme de l'ogre, qui
dut une fois de plus le cacher, cette fois, dans
un tas de bois.
L'ogre dévora six moutons. Au dessert, il
réclama son trésor. On lui apporta sa poule aux æufs d'or. I1 s'endor-
mit le ventre plein...
De cette deuxième visite, Jacques rapporta la poule aux æufs d'or et
encore la peur d'être mangé.
Dans la chaumière, le bonheur revint jusqu'au troisième hiver, encore
plus dur que le deuxième...
(à suivre)
62

E Q,t" se passe-t-il dans le royaume de I'ogre ?

a Pourquoi la femme de I'ogre est-elle pressée de voir partir


Jacques?

E <Les pas de I'ogre secouèrent la maison,r.


Que fait la femme de I'ogre pour aider Jacques ?

Que peut-on en penser ?

E Qu'est-ce que Jacques rapporte de ses voyages?

E Que penser du cadeau du vieil homme ?


Finalement, l'échange était-il intéressant pour Jacques ?

À quelles conditions ?

,:M[
<4;P'tMl
Il ncponds par Yrai lFaux / ?
[!_] Après avoir quitté le vieil homme, Jacques alla frapper
chez l'ogre car il s'était perdu.
ft
lrl La femme de l'ogre est une ogresse.

tr La femme de l'ogre cacha l'enfant dans le garde-manger


parce qu'elle ne voulait pas que son mari le mange.
tr Quand l'ogre rentra chez lui, il se douta tout de suite
de quelque chose.
a;t Après le repas, l'ogre s'endormit en admirant ses pièces
LDI
d'or.
tr Jacques repartit avec la femme de l'ogre en emportant
I'argent.
63

i;,';;", i";,iriait:tÈT.{t-iii rll i-'-lir"r"c'i}r: *.:s-trRthienl cle f{lis Fit}Ix{ r-{'}'i$s êit'v

I*;I:i."r :,;,t ',;i;a""; ,.

ogre Jacques femme

iI'a14,3n1.'. il'{ t"j.r:f,}}Fi{. $rà18- tfilr q:ahàer la phrase que !'$grt,: r'rit'
i_'i: i.ili;:t;,t , ;lr'f ltlt.

$!rlLrs* â"r.1{r}n5t!"uis lets mots q{ii [r'


leter {:Êfte laistElire"

Lors de la deuxième I de Jacques, l'ogre , six moutons


et 3 devant sa poule aux æufs d'or.
Jacques en profita pour 4 le second trésor du vieil
homme.
I E S T V , A E D R V E D M N R S' T

4 E E E U c P R R R

l-?am:+ n'àaatque série" netr*uve l"expression synonyme de


â'e:¤{e;ue:Ê{rr "

Elle le pressa de partir.


Elle l'empêcha de partir.
Elle lui demanda de se dépêcher de partir.
Elle l'enferma pour qu'il ne parte pas.
ll mangea de bon appétit.
ll mangea de bonne heure.
ll mangea comme un cochon.
ll mangea beaucoup et avec plaisir.
Avoir le ventre plein.
Être rassasié.
Avoir mal au ventre.
Avoir la peur au ventre.
64

Réstnrté; I)eux filis, Jac:ques esf allé chez I'ogrc. Il a


rapporté deux trésors : tles pièces d'or et une pcnle
nux ætrt.s cl'rlr"." Mais il restc un troisic\nrc tl"isor.,.

l}l: t t:l I t }l t
\;\{tl:'
Quel trésor ?

Tu lis tout(e) seul(e) Jacques va-t-il aller le chercher?

' Pour sa troisième visite, Jacques se déguisa à


nouyeau afÏn de ne pas être reconnu.
Cette fois, la femme le cacha dans un grand
baquet de lessive.
, Bientôt, on entendit I'ogre crier, méfiant :
Chair fraîche en ma demeure. enfant fTnira
cuit au beurre.
Sa femme lui porta son déjeuner en vitesse en
disant qu'aucun enfant î' était ici et que son nez
,,, âVâit senti les moutons rôtis. Ltogre affamé dévora

de bon appétit.
Au dessert, pour se distraire, il réclama son trésor.
On lui apporta sa harpe d'or. Il s'endormit le
ventre lourd de sept moutons rôtis. ..
65

,, Aussitôt, Jacques saisit la harpe et s'enfuit.


Mais la harpe s'écria :
Maître! Maître! Au secours! À moi,
on me vole ! On me dérobe ! ';' :,r: Si elle réveille
l'ogre ?

Alors ltogre, encore à moitié endormi, Pauvre Jacques !

poursuivit le pauvre Jacques le long de


la tige en soufflant, râlant et rugissant. * .r;
lacques va-t-il
s'en sortir ?
La mère de Jacques, alertée
par le bruit, les cris et les
tremblements, tenta de cou-
per, à grands coups de hache,
la tige du haricot géant
pour sauver son frls.
Comme I'ogre avait le
ventre gras et les fesses
lourdes, la tige se brisa sous
son poids et I'envoya voler
à des milliers de kilomètres.
On ne le revit plus.

Lisons ensemble

Depuis, dans la chaumière, le bonheur


n'est jamais reparti.
Aujourd'hui, Jacques et sa mère vivent heureux, bercés
par la musique de la harpe.
Ils cultivent leur potager et on dit qu'ils ont tant travaillé
qu'ils possèdent des réserves pour affronter n'importe quel
hiver, foi de haricot magique !
66

{..}uel esË le !r*isiernrr trescr?

"l;altqirr.s 6"sq as:rultr:l trsl{:i fois perur chencher le.ç trois trésor"s
qi r: i'i*.,i I i.:rti,alt*at:"

Qu'est-ce qui s'est déroulé de la même manière les trois fois ?

Qu'est-ce qui a changé la troisième fois ?


Retrouve la phrase exacte qui introduit le changement.

1..'., ;rlii;:iirÀt çç' fq:!'"yrrirR+ {:{:fti, FristÛire'i


Qu'arrive-t-il à I'ogre ?
Que deviennent Jacques et sa mère ?

F.s9'r:r- qrqe I'c:'gl saif te: c,gatr: t{evïent Ie vieil hornnrr:1'


Est-ce important ?

Quel est I'acteur princjpal de cette histoire ?

,i .l 1r !- I'l'f'ffi
Wt seUl
);,' -.t .:.ir: ;r.r:,'è :.r):' jii;tr.

Jacques monte une troisième fois chez l'ogre pour


récupérer le troisième trésor.
La troisième fois, la femme de l'ogre cache Jacques dans
un panier à linge.
3 Cette fois là, l'ogre a dévoré seize moutons bouillis.
4 Quand Jacques saisit la harpe d'oI celle-ci se met à
hurler et réveille I'ogre.
Le haricot peut supporter le poids de Jacques mais pas
celui de l'ogre.
En se cassant, la tige du haricot envoie voler le géant aux
pieds de Jacques.
67

MS
w
&
'W
t\t &s- po(- op-

fler fa- aP- f ron-


ter .ss sou $ê

A E traTt trl @ tosre.l @ th-arpel trér/r-llentl


B ts'Gstl F ventrél foerel Fndormll FlêTnl @
foutont tseptl
cE çonl [6sre-l @ Flors;] tr FoursliiÎè-l trl
tr-làncl
D Facquet f EE Féro6è-l Farpél
Fussiiôt] tr sauvèl
#
,w-
**.î''
ry*P
m
trois saucissons - des boîtes de conserve - du dentifrice
un sanglier - une botte d'oignons - de la mousse à raser
un régime de bananes - une boîte de cirage - un mouton
de la mousse au chocolat - trois kilos de pain - un tablier
un cochon de lait - un jambon - une botte de sept lieues
68

(1)
-
t'l rlll',"r'.-{ i1,-l ll-Ti:}'rr.:1 l

;trtril ;'r{,: i-ul i- lo.'T;ll:r1;llr nll r, {iiXtr il('}

l-isorrs ensc.lnhl*

I1 était un empereur coquet de la tête aux pieds, des


souliers à la coiffe.
Rien n'était trop beau ni trop cher pour lui. Ses
armoires débordaient de vêtements neufs : habits pour
le petit déjeuner, ensembles pour promenade du matin,
costumes pour prendre le thé, tenues pour le repos au
jardin...
Rien ne l'intéressait, mis à part ses costumes neufs, et,
s'il traversait son royaume, ce n'étatt que pour se
montrer dans de nouveaux habits.
Aussi, dans la ville, on disait de lui en se moquant :
- Ne cherchez pas l'empereur, il est dans son armoire!
Ou encore :
- Ne cherchez pas I'empereur, il est plongé dans un
tiroir !

Ou aussi :
- Ne cherchez pas l'empereur, il est enfermé dans sa
garde-robe !

Ilne se souciait pas des gens de la ville et eux ne se


souciaient pas de lui. Simplement, la rumeur avait
couru de villages en villages, de pays en pays, de
royaumes en royaumes. Loin à la ronde, on disait de
lui :

- Il est creux comme æuf mais il a touiours


les plus beaux habits neufs !
Un jour...
69
llt 1 l ( ;: kl
\'\ ïl'l

a#iJïi;sa-t-ir?
Tu lis totrt(e) seul(e)

Un jour, la rumeur vint aux oreilles de


deux brigands malins qui pensaient bien
profiter à leur façon de la situation. :'i: Comment veulent-
ils en profiter?

,,,
- Nous sommes tisserands, et nous tissons
l'étoffe la plus belle, la plus merveilleuse,
la plus magnifique et la plus magique du
monde. Mais attention, les habits taillés
dans cette étoffe seront invisibles pour
,,,, touS ceux qui ne savent pas remplir leur
emploi et pour tous ceux qui sont idiots,
mentirent les deux brigands. :i: À qui mentent-ils?

Bien, bien, se dit l'empereur, voilà qui


fait mon affaire. Je vais savoir qui travaille
','
mâl, et qui n'est pas intelligent. * Que va faire
l'empereur ?

Et il s'empressa de vider deux coffres d'or


pour commander l'étoffe aux deux brigands.
Aussitôt, ceux-ci installèrent leurs métiers à
tisser, et firent semblant de tisser, de tisser,
u,, de tisser...

Jours et nuits. ils tissèrent. (à suivre)


70

i.ltt*is :qqru"rl Tr.r4 tl{rr.q{}mûftg+:s imprlrtants de q'elte kristoire-l

{ ,rr,:.:,:, .,qT iî: :-riltgr' t*'rucf{t .l+;*1" le:"ç fâel';X Trrigarfq{s?

i É'N,\\!i,];.?"' dJy IilT{T*-re' r$ang t:* yliôge. $}Ourquoà?


Que penser de cet empereur ?

I ii'i, 1,or$â-,i!Ê] .ir---------------.1uffi(âtrt1 tit:: ia sia'!fq: EÂc. r.rr,rtte h*sgq*it"e l

..-!i -i

iqç.:i*t,il{,lri T-}i+[' i1";el I 9;6ç5 r'?

I C'est l'histoire d'un empereur qui passe son temps à la


guerre.
2 Dans ses armoires, l'empereur a dix-sept costumes d'or.
3 Un jour; l'empereur a été enfermé dans sa garde-robe.
4 L'empereur de cette histoire n'est pas très malin, mais il
est toujours bien habillé.
5 Les gens de son royaume se moquent de lui car il chante
faux.
6 Un jour; deux brigands se firent passer pour des
tisserands.
7 Les tisserands arrivèrent pour refaire les tentures des
grands salons.
8 L'empereur demanda aux tisserands de travailler pour lui.
71

E Dans la qrilte suivarrte. r'etÊ'ouvr: dix nlots du [e:;1,

B,C L-l H A B I T
f--*-
EIM P]E R E U R
TVT BMAOU
,o T,l R oiL RrM
F l S I l,R L E
tF*S,S,9lR A B U
E S U A]E F G R
OEGNVH LM
C R R DAN S T

Setrrare Ea:s mrûts et rec*grâe ï,eri phralxr".e.

L' étoff et i ssée pa rl esd e uxb r ig a n dsest i nvi sib I e.

L'em pereu rnes' i ntéresseq u'àsescostu m es.

L'em pereu rsed itq u' i lvasavo i rq u i n'estpasi nte IIi g ent.

ru Èqràx *tr f::xËe gx!{-sv i;l5ia+.1t.r.r," lrnaglq:


72

ftrj.çrlrriei .' I-.erriperelrr a çomrnanclé l'éto


iuagique aux clenx taux tisserancls-

,,-"'"u"Ë1" iîi; faire tes uns


Tu lis tnut(e) seul(e) et làs autres ?

L'empereur étart bien curieux de voir la


belle étoffe. Cependant il était inquiet : s'il
ne voyait rien, cela voudrait dire qu'il
n'était pas fait pour être empereur ou qu'il
était SOt. :,:i tt a peur.
Que va-t-il faire?
n avait si peur qu'il préféra, dans un pre-
mier temps, envoyer quelqu'un voir
l'étoffe à sa place.
Il choisit son ministre.
Mon ministre est fort intelligent et il
fait bien son travaTl, alors il verra l'étoffe
et pourra me la décrire, Se dit-il, at, ras-
suré, il fit envoyer le ministre chez les
faux tisserands. .:ç 1:*
Que va faire
le ministre ?
73

Le ministre alla donc voir où en était le


travail. À sott désespoir, il ne vit rien.
- Mon Dieu, se dit-il, ou je suis un sot ou
je ne suis pas fatt pour être ministre !
De toute façon, mieux vaut ne pas le crier
,,u SUr les toits.
Et, ne laissant rien paraître, il s'exclama
sur Ia belle étoffe, les belles couleurs, la
finesse du tissu. ':' :;c Qu'en pensent
les brigands ?

Que vont-ils faire?


Les deux brigands réclamèrent
encore de 1'or pour acheter de la
soie et des fils. Le ministre
s'empressa de courir chercher
1'or chez l'empereur. Et il lui
rapporta que ce qu'il avait vu
était si beau qu'il ne pouvait le
décrire, aussi mieux valait que
l'empereur voie par lui-même.
(à suivre)
74

î tl"-pereur préfère envoyer quelqu,un voir l,étoffe à sa


place.
Qui et pourquoi ?

E Qn" fait le ministre devant le métier à tisser?


Pourquoi ne dit-il pas la vérité ?
Les brigands avaient-ils prévu cela?

Par quelle phrase les brigands se sont-ils assurés que


personne ne pourrait dire la vérité ?
Relis dans l'épisode précédent ce qu'ils ont dit à I'empereur.

Que peut-on attendre de la suite de I'histoire ?

E nlpora" par Vrai lFauxl?


tr L'empereur est inquiet car il a peur de ne pas voir le
travail des tisserands.
tr L'empereur envoie son premier mini tre auprès des deux
brigands.
tr Le ministre crie sur tous les toits que l'étoffe est
merveilleuse.
t4 Lesfaux tisserands réclament des fils d'or et d'argent
pour faire l'étoffe.
tr Le ministre demande à l'empereur de renvoyer les deux
tisserands.
E Le ministre ne dit pas la vérité, car il ne veut pas passer
pour un sot.
75

f (r) envoya son (2) voir le (3)

des (4) car il était (5)

PR ISR TA
ERE MI VIR
MEU TEN AL
I 2 3

IN IT
RSB NEA
ADG UI
4 b

i Le ministre est désesPéré car :

A les tisserands sont partis.


B l'étoffe est déchirée.
c il ne voit rien.
, L'empereur est inquiet car :

A il a peur d'abîmer le tissu.


B il a peur de passer pour un sot.
C il va perdre beaucoup d'argent.
3 Les deux brigands sont sÛrs que personne ne dira la
vérité car :
A tout le monde voudra passer pour un idiot.
B tout le monde aura peur de passer pour un idiot.
c tout le monde aura envie de passer pour un idiot.
76

(3)

Résuné .' Le ministre, envoyé par I'empereur. est allé


voir le trarnail des tisserands. Bien sûr. il n"a rien vu
mais il n'a rien dit... I
Il conseille à 1'empereur d'aller voir lui-même...
Lisons ensemble

, La rumeur courait partout : Ah ! Comme l'étoffe était


belle et soyeuse ! Ah ! Comme ses dessins étaient
ravissants, et ses couleurs brillantes... On ne cessait
de la décrire.
r L'empereur, qui avait versé trois autres coffres d'or
pour ce joyau d'étoffe, brûlait d'envie de la voir enfin.
Il se décida et, accompagné de gens du royaume, il se
fit montrer l'étoffe.. .

Tu lis tout(e) seul(e)

Les gens du royaume tournèrent autour du métier


vide, poussant des < Oh ! >> et des << Ah ! >> admiratifs.
L'empereur fut troublé de ne rien voir.
Mon Dieu, se dit-il, ou je suis un sot ou je ne
suis pas fait pour être empereur, mais de toute
façon, mieux vaut ne pas le crier sur les toits.
Et ne laissant rien paraître, il poussa lui aussi des
< Oh ! >> et des << Ah ! >> admiratifs.
77

Les gens de Ia cour, qui ne voyaient rien


non plus, ne laissaient toujours rien
paraître de peur que I'empereur ne les
chasse. :j; ;i:' Et alors, que
font-ils ?
Que disent-ils
Au contraire, ils lui conseillèrent de se
?

faire tailler un costume dans l'étoffe, ur


beau costume neuf pour le grand défilé. '' Qu'en pense
l'empereur ?

L'empereur se dit que c' était une bonne


idée. Il se fit tailler un beau costume neuf
dans l'étoffe invisible.
Les faux tisserands firent semblant
de découper avec de grands ciseaux,
puis semblant de coudre avec des
aiguilles sans fil. Ils s'agitaient,
levant les bras au ciel, courant
d'un bout à I'autre de la Pièce, ,il
recherchant ci et ça alors qu'il
n'y avait rien autour d'eux.
Et quand ils eurent fini, ils
firent venir l'empereur Pour
lui faire essayer le costume.
(à swivre)
78
*.
4:

En quoi cette proposition fait-elle évoluer la situation ?

Quel est le mot qui I'annonce ?

irrùf *'.''ffË H

En arrivant devant le métier à tisseL l'empereur fut


troublé de ne rien voir.
Les gens du royaume conseillèrent à l'empereur de se
faire tailler une robe dans la nouvelle étoffe.
Tout le monde poussait des cris d'horreur devant le
travail des tisserands.
Les faux tisserands faisaient semblant de fabriquer un
tissu magnifique.
Les courtisans proposèrent à l'empereur de défiler habillé
de son costume neuf.
6 L'empereur trouva l'idée des gens de la cour excellente.
I Les faux tisserands firent venir le ministre pour lui faire
essayer le costume.
Pour faire croire qu'ils travaillaient, les tisserands
s'agitaient dans tous les sens.
79

w F;eis tr** ti'âit:te."' lpr;'lli' ':1irr.'.' ie':r


{'d-ri:a
deviennent vr"aËa.:$ r'rË rc-c{lp{t' If'5{"

A',iec lcs *l'Êâaben stnir.arater;.

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seil- | {F,'-_\

rase$r"

Les courtisans @f Fuienil


E FEassel
B liâGaienil Feutl Eost.'mêl Foud'el E Femb-Éntl

E Fæânaq @
c Fmwe"'l @ @ tr F-ceptâl Fansl Fostumel
Fér-lef tnou"eml
80

K&

Rc,çunte .' I-'empereur a cclmntandé un costume pour le


gr;rnd défilé"
[,t-:s eleux brig;urds le 1ui font essaver...

l)f' tl"( f{ kl'


lr., rrrl
''
Que va voir l'empereur?
Que va-t-il faire?
Tu lis tout(e) seul(e) Comment va-t-il réaçir?

L'empereur enleva ses vêtements.


Ensuite, or I'installa devant un miroir.
Et 1à, on lui donna le superbe pantalon bouffant à
enfiler, puis la magnifique chemise à col moussant
et enfin la traîne de huit mètres de long.
L'empereur tournait devant la glace pour s'admirer.
n ne voyait toujours rien, mais comme tout le
monde semblait voir le costume, il ne dit rien.
Et il partit se coucher, pensant au déflré du lende-
main : les gens du royaume allaient le voir dans
son plus beau costume !
81

pendant

Le lendemain, I'empereur défila dans la rue dans


son habit neuf invisible. Les gens le regardaient
passer. Ils ne voyaient r ien, mais surtout, ils ne
voulaient pas que cela se sache cat on aurait su
alors qu'ils n'étaient pas faits pour leur emploi ou
pire, qu'ils étaient idiots.
Aussi, ils applaudirent, dirent que l'habit était somp-
tueux et blablabla et blablabla... Ils n'en finissaient
pas de s'extasier.
On se bousculait,, on se serrait, on
se rapprochait pour voir l'empe-
reur passer, quand un enfant qui
s'était faufilé jusqu'au premier
rang s'écria, étonné :

-Oh!Ilestnu!
Lisons ensemtrle

Et comme les enfants ne mentent pas, le peuple prit


conscience de la farce. On chuchota, puis enfin on
s'écria :
Il est tout nu
,'r, - L'empereur est nu ! !

L'empereur entendit la rumeur; il se raidit, prenant


conscience d'un courant d'air sur sa peau, mais conti-
nua fièrement la procession comme si de rien n'était et
comme s'il avait un bel habit neuf sur le dos.
82

E Comment se termine cette histoire ?

Que se passe-t-il au grand défilé ?

E Q"i découvre la supercherie ?


E Q,t" penser des différents personnages de ce conte ?

E Réponds par Vrai lFauxl?

tr ll y a trois pièces au costume de l'empereur : un


pantalon, une chemise et une traîne.
E Cette nuit-là, l'empereur fit des cauchemars.
tr Dans la rue, les gens purent admirer le superbe costume
or et rouge.
tr Personne n'osa dire la vérité sauf un petit enfant.
tr Finalement tout le monde se moqua de l'empereur.
tr L'empereur tomba de cheval, hurla de douleur et renvoya
son ministre.
lrf
I 1l L'empereur punit l'enfant en l'enfermant dans un cachot.
tr Les tisserands assistèrent au défilé en se cachant derrière
la foule.
83

On fit à l'empereur son costume.


ll s' devant son
Toute la , il rêva au défilé du

M R R

A A D M R

A E E R S S Y
A D E E I L MNN

I Alors, le peuple se moqua de son empereur.


2 ll rêva toute la nuit que son peuple allait l'admirer.
3 L'empereur essaya son costume et s'admira devant la
glace.
4 Soudain, un enfant dévoila la vérité : l'empereur était
tout nu !

5 Le lendemain, lors du défilé, tout le monde l'applaudit.

Le défilé est fini. L'empereur rentre au palais...


84

"?"^tt,r,1t^u u,/nu, +rlh M l* cau)t' dr'


à^ 'b
ctJ *ùt ? qt" *l L* ,l^r]* à" L"n h

?ninnl,"errw nohr, l^,rr* ù, ,r\oLt,,o ca)\nù àe ntofo"


\W,r** ù àb@uÀa'',û, ,rv"ilJt U" 4
àt czttz, l^tù^u*

!l, ^ta,
ùe ,*"It" W ouir\t)vJ 4toà t)"oû,
Ip))^u,
àiùùt,v* All" ttt* à, Iû"^ ruot*ù t^ouÀ I-b ',nÀ)p*,
ù à, qw urn).tr aÂornÀptarnsr* àt

fn^A*
10[
lt'; I'rC1 L:RE
tt
Qui sont les personnages
?l

de cette histoire ?
Que se passe-t-il?

La cloche
a disparu !

- Vous ne trouvez pas que la récré dure plus


longtemps que d'habitude ?

Dans Ia cour de récréation, Elisa, Virgile et


Ludovic jouent en attendant la sonnerie.
Ils se tournent alors vers le groupe des maîtres.
Mais que se passe-t-il donc ? La directrice
s'agite, montre le préau du doigt, entraîne tout le
monde là-bas. Les enfants s'approchent.
Déjà, la nouvelle circule sur toutes les bouches :
lii <<La cloche a disparu !>> Et en effet, là-haut, sous
le toit du préau, la cloche s'est envolée. Il reste
trois bouts de fil électrique qui pendent, et quatre
trous dans le mur.
Peu après, le concierge arrive tout essoufflé. â:¤ eis Tiens! Un nouveau
- Madame la directrice, je ne trouve plus mon personnage !
Que lui arrive-t-il?
échelle !

- Décidément, ça continue ! dit-elle. Après la


télévision et le magnétoscope qui ont disparu la
semaine dernière, c'est le tour de l'échelle et de
la cloche. C'en est trop ! J'appelle la police.
Lp voleun DE cLOCHr,l

87

Monsieur Dubonpied, le maître du CM 1, lance


alors un vigoureux coup de sifflet et les élèves se
mettent en rang. Il est grand temps de monter
dans les classes.
,,,, Tandis que chacun s'installe à sa place, les
conversations vont bon train. Madame Turpin, la
maîtresse du CE1, a bien du mal à rétabhr le
calme. Virgile se penche vers Éhsa :
- Regarde ! chuchote-t-il en désignant la fenêtre à
,,,, côté d'eux. Il y a quelque chose qui brille dans
I'herbe, près de la grille de la cour. * {: Qu'est-ce que
Virgile a vu ?
- Tu as raison,
répond Éhsa en jetant un rapide
coup d'æil. On dirait une échelle ! ,p ;ir Que vont faire
les enfants ?
Déjà Virgile lève le doigt pour appeler la maî-
*. tresse. Ludovic, assis à la table de derrière,
lui tapote discrètement l'épaule.
- Arrête ! lui souffle-t-il. Ne dis rien,
nous irons voir ça à Ia récré...

o,
o
Une curieuse Que vont découvrir les enfants?

découverte

, Par chance, le CEl est |a première classe à sortir


en récréation. Les trois enfants se précipitent jus-
qu'à la grille. Et là, dans I'herbe, ils découvrent
effectivement l'échelle du concierge' Tout à coup,
. Éhsa ramasse quelque chose. Elle montre à ses
amis un petit papier plié en accordéon et un sif-
flet en métal.
veut dire ?
- Senessefe ? Qu'est-ce que ça peine
demande Virgile qui essaye à grand de lire
xf ce qui est écrit sur le PaPier.

-C'est SNCF ! Gros bêta ! Ça veut dire : Société


Nationale des Chemins de Fer, explique fière-
ment Ludovic qui se passionne pour les trains.
Regarde, er dessous il y a écrit : horaire des
lil trains.
Nos trois amis vont montrer leur découverte à la
directrice. ;i* {ç Comment va-t-elle
Elle parle avec deux messieurs en uniforme. t
réagir ?

L'un est très grand et I'autre tout petit avec un rie Qui sont-ils ?

Que font-ils
gros ventre qui déborde par-dessus la ceinture de
?
Ls voLBuR DE cLocHE

89

son pantalon. Le plus grand écoute la directrice en


hochant la tête d'un air grave. De temps en temps,
il claque des doigts et dit d'un ton sec :
- Notez, Truffenlair !

Le plus petit se dépêche alors d'écrire quelque


chose sur un minuscule carnet.
- Madame, commence Éhsa en montrant l'ho-
raire des trains et le sifflet. Nous avons trouvé ca
près de l'échelle à côté de la grille. * * Alors, que va dire
Ia directrice ?
- Voyons, les enfants, dit la directrice, vous Et les policiers ?
voyez bien que je suis occupée avec ces mes-
sieurs de la police.
- Allez jouer ! aboie le policier au carnet. Ne
nous dérangez pas pour ces bêtises ! De mon
:' temps, ofl n'interrompait pas les grandes per-
sonnes ! * Que vont faire
les enfants ?

-Yenez ! souffle Ludovic à voix basse en tirant


ses camarades par la manche. Nous allons faire
notre enquête nous-mêmes. rîc :F Comment vont-ils
s'y prendre ?

Ë'
e-
':T.,1-
..:.,. :.
pas de faire le point !
s amis vont-ils démarrer
. leur enquête ?

L'enquête commence
Ludovic, ÉHsa et Virgile rejoignent leurs
camarades.
Éhsa est décidée à commencer l'enquête
tout de suite. Elle demande à sa maîtresse :

- Pardon madame, ce sifflet est à vous ?


- Certainement pas, ma petite, lui répond
madame Turpin avec un sourire. Je n'ai pas de
sifflet. Je préfère taper dans mes
mains, cela fait moins mal aux
,, oreilles. Et puis, ajoute la maî-
tresse avec un clin d'æil. un
L

sifflet, ça peut se perdre. Tan-


dis que des mains... :is :ic Mais alors,
à qui est ce sifflet?
Les trois élèves profitent des
récréations suivantes pour inter-
,,,
roger tour à tour les autres maîtres
de l'école. A quatre heures et demie,
au moment de quitter l'école, ils n'ont toujours
pas trouvé le propriétaire du sifflet. '* * Que vont-ils faire
maintenant ?

Les enfants s'arrêtent près de la grille pour réflé-


chir, quand une grosse voix retentit derrière eux.
- AIIez vous asseoir ailleurs ! Vous êtes dans le
chemin !
LE volnun DE cLocHE

91

Nos trois amis sursautent. C'est Tire-le-tif. ,i, 'i, Tiens I

,,, Tout le monde l'appelle ainsi parce qu,il tire les Un nouveau
personnage !
cheveux des élèves quand ils ont cassé quelque Va-t-il être
chose. Il faut dire que c'est lui qui répare Ie rmportant pour
la suite ?
matériel de l'école. Ludovic, Virgile et Élisa ne
l'aiment pas beaucoup mais ils s'écartent pour le
,,,., laisser passer. Ils n'ont pas envie de se faire
tirer
les cheveux.
L'homme entre dans la cour en poussant un cha-
riot et en grommelant quelque chose de désa-
gréabIe sur les enfants qui sont toujours dans le
,;: chemin des grandes personnes. Il referme vite la
grille et s'éloigne en jetant autour de lui des
coups d'æil furtifs.
- C'est bizarre, dit Ludovic, or dirait qu'il ne
veut pas qu'on le voie. :ir ;:r Décidément,
ce personnage
,,.,
- Tu as raison, ajoute Virgile. Je voudrais bien est bien bizarre!
savoir ce qu'il y a dans ces deux cartons qu'il Que vont faire
les enfants ?
pousse sur son chariot.

- Suivons-le, dit ÉHsa à ses amis, nous veffons


bien.
." t:
.'. ''; gl [t
i:.- en est-on de l'enquête ?

Tire-le-Tif est-il le voleur?


Où va-t-il avec son chariot?

Premier
suspect

, En restant à bonne distance, Ludovic, Elisa et


Virgile suivent Tire-le-tif.
I1 se glisse furtivement dans la salle de télévision
avec son chariot.
,, Nos trois amis se précipitent sous les fenêtres de
la salle et se hissent sur la pointe des pieds pour
regarder à I'intérieur. Pi< ;j* Que vont-ils
découvrir ?
Tire-le-tif a ouvert les deux cartons qui se trou-
vaient sur le chariot.
,,,
- Regardez! s'écrie ÉHsa. C'est le poste de télé-
vision qui a été volé.
- Je parie que le magnétoscope est dans I'autre
carton, dit Ludovic.

--:-'?'
Ls voI-eun DE cLocHE

93

- Gagné ! souffle Virgile en voyant Tire-le-tif


n poser le magnétoscope sur une étagère. Je crois
que nous avons découvert notre voleur. # Que vont faire
- Voleur ! Voleur ! crie Ludovic en tapant sur le les enfants ?

caffeau de la fenêtre.
Virgile et Élisa regardent leur camarade avec stu-
lr peUf.
- Tu es fou ! Maintenant il nous a vus ! s'exclame
Étisa.
- Virgile. *
Filons ! crie Vont-ils réussir
à s'enfu ir ?
Mais trop tard ! Tire-le-tif est déjà dehors et leur
,,. barre le chemin. :3 Que va-t-il arriver
aux enfants ?
- Alors on m'espionnait ? Bande de petits
curieux ! s'exclame-t-i1 en empoignant les deux
garçons par les cheveux.
Et il entraîne nos trois amis dans la salle de télé-
:,, vision puis, referme la porte derrière lui. Ludovic,
Virgile et Elisa ne sont pas rassurés.
- Alors, commence Tire-le-tif, vous pensez que
j'ai volé tout ça? .* Alors, Tire-le-Tif
est-il le voleur,
- Ben.. . oui, dit Elisa timidement. oui ou non ?
,,,'
- Et à votre avis, continue Tire-le-tif, pourquoi
est-ce que je rapporterais le matériel, si je I'ai
volé ?
- Ben. .. je ne sais pas, dit Virgile.
- Eh bien, promettez-moi de ne rien dire à per-
1L\ sonne, dit Tire-le-tif avec un clin d'æil aux enfants.
Je vais vous expliquer ce mystère. Vous verrez bien
que je ne suis pas un voleur.
94

Une nouvelle piste

Tire-le-tif explique à nos trois amis qu'un jour,


sans le faire exprès, il a renversé le chariot sur
lequel se trouvaient le téléviseur et le magnéto-
scope. Tout est tomb é pat terre et, bien sûr, plus
rien ne fonctionnait. I1 a alors emporté les appa-
reils chez lui pour les réparer. Et quand la direc-
trice s'est aperçue de la disparition du matériel, il
n'a pas osé lui dire la vértté.
- Voilà, conclut Tire-le-tif. Une fois tout réparé, je
voulais remettre le matériel à sa place sans me
faire voir, mais ça n'a pas marché. Maintenant
vous savez toute la vénté. ;ie * Donc, Tire-le-Tif
n'est pas un voleur.
Promettez-moi de ne rien dire à la directrice. Alors,
et la cloche?...
- C'est promis, dit Ludovic avec force. Mais vous
aussi, vous devez nous promettre de ne plus
nous tirer les cheveux, ni à nous, ni
à personne.

- Que je perde tous les che-


veux qui me restent si l'on
;,u fire reprend à en tirer un

seul ! s'écrie Tire-le-tif en


posant sa main droite sur
son cæur.
LE voleuH DE cLocHE

95

Elisa, rassurée, lui montre alors le sifflet qu'elle


a trouvé. * ,,,r .. .llenquête
- Avez-vous déjà vu ceci ? demande-t-el1e. recommence !

- On dirait un sifflet comme celui de vos maîtres,


dit Tire-le-tif en I'examinant. Mais tiens !11 ya
SNCF gravé dessus. Cela veut dire...
- J'ai trouvé ! interrompt Elisa. Cela veut dire
que si nous voulons retrouver notre cloche, nous
devons aller voir à la gare. :i, Tiens ! Est-ce une
nouvelle piste
Les trois jeunes détectives quittent Tire-re-tif et ?

prennent immédiatement le chemin de la gare.


Ils y sont vite arrivés.
- ! Tiens ! dit Virgile en désignant une pile
Tiens
d'horaires sur le comptoir des renseignements.
J'ai déjà vu ça quelque part. eie :k Les enfants
sont-ils sur la
Éhsa sort l'horaire des trains de sa poche pour le bonne piste ?
comparer.
- C'est exactement le même, affirme Ludovic.
Notre voleur de cloche est passé par ici.
96
tt l'lt't'tLtllli
'r iù11)h
r.rl', Faisons le point:
vont-ils trouver le voleur
à la gare ?

- Je crois savoir ce qui s'est passé, dit Elisa. Le


voleur a emprunté l'échelle du concierge pour
décrocher la cloche, puis pour ressortir de l'école
en passant par-dessus la grille. C'est à ce
moment-là qu'il a perdu son horaire de trains.
- Et son sifflet, ajoute Virgile. Lui aussi vient
d'ici.
- C'est vrai, dit Éhsa. Allons voir sur le quai.
Sur le quai, le train va repartir. Le chef de gare
I{l s'apprête à donner le signal du départ.
Il embouche un vieux clairon tout cabossé et se
met à souffler dedans à pleins poumons : Tariii !
Tar aaaa ! Tarititi taraaa !

On croirait entendre arriver la cavalerie dans un


western à la télévision ! ÉHsa, Ludovic et Virgile
n'en croient ni leurs yeux ni leurs oreilles-
-Le chef de gare est devenu fou ! s'exclame
Ludovic.
- Je ne pense pas, dit;P Virgile. Je crois plutôt qu'il
a perdu son sifflet. Le chef de gare
serait-il le voleur
Le quai est désert. À présent, le chef de gare de cloche ?

range son clairon.


- Cest le moment, dit ÉHsa. Nous allons voir si
le sifflet est à lui. s Comment
va-t-elle faire ?

Elle le sort de sa poche et souffle dedans de toutes


ses forces : <<Triiiiiiii!>
LE voI-Eun DE cLocHE

97

Le chef de gare sursaute comme s'il avait reçu


un coyp de pied dans le derrière. I1 se précipite
vers Elisa : x {* Que va-t-il
:,'r
- Petite voleuse ! Rends-moi mon sifflet, et plus lui faire ?
vite que cela ! hurle-t-il.
- E,spèce de voleur vous-même ! réplique Ludo-
vic. Rendez-nous d'abord notre cloche !
- V... votre cloche ? bafouille-t-il, étonné. Quelle
r,,, cloche ? Qu'est-ce que...
- Et ça, dit Élisa en lui montrant le sifflet, qu'est-
ce que c'est?

- Mais oui, c'est bien le mien ! répond-il. Comment


se fait-il? {* Pourquoi
s'étonne-t-il ?

,,, - On I'a trouvé dans la pelouse de notre école, à


côté d'une échelle, explique Ludovic. Quelqu'un
a volé la cloche sous le préau.
- Ah bon? s'étonne-t-i1. Ça, c' est incroyable I La
cloche de la gare aussi a disparu, la nuit dernière,
,,. ainsi que tous les sifflets des contrôleurs. :s Encore d'autres
vols !!
Qui peut bien être
le coupable ?
point :

Tout '
de l'enquête ?
Qui peut bien voler toutes
ces cloches ?

starrange
La nuit tombe. Nos trois détectives décident de
rentrer. Cependant, ils font un détour par l'école
maternelle. Après tout, peut-être que la cloche a
été volée là aussi ?
- Oh, regardez ! murmure Ludovic en montrant
l'école. Là-bas, derrière le grillage... quelque
chose qui bouge. Venez, cachons-nous ! * qe
Que se passe-t-il
encore ?
Peu de temps après, un homme sort de l'école en
escaladant la clôture. Il cache quelque chose sous
son manteau. :lr e3 Est-ce le voleur?
Les enfants décident de le suivre et aboutissent
ainsi devant la porte d'un appartement.
Virgile ne peut pas résister, il appuie sur la son-
nette. On entend alors une sonnerie qui ressemble
étransement à celle de l'école. Tiens ! tiens !
La porte s'ouvre aussitôt sur un homme assez
jeune, mal rasé et tout ébouriffé.
Ls vor-gun DE cLocHE

99

- ! Vous tombez bien, s'exclame-t-il. J'avais


Ah
justement besoin de spectateurs pour mon
concert. Mes instruments s'impatientent. * * Quel concert ?

Bizarre!...
Et il les invite à entrer.
À f intérieur, tout n'est que tic-tac dans tous les
coins : partout des cloches, des réveils, des sif-
flets, des horloges... L'homme rit d'un petit rire
bizane. Maintenant, il met toutes les sonneries en
marche, les unes après les autres. Au début, les
enfants trouvent cela plutôt amusant. Mais bien-
tôt, cela devient franchement insupportable et ils
se bouchent les oreilles. L homme éclate de rire
puis finit par les jeter dehors en leur bottant les
fesses. Ouf !... Ils courent prévenir la police.

Le lendemain, à l'école, nos amis sont accueillis


en véritables héros. Grâce à eux, toutes les
cloches vont retrouver leur place.
35
- Finalement, tout s'arrange, leur dit la directrice.
Savez-vous que le téléviseur et le magnétoscope
sont revenus aussi? Mais on n'a pas encore com-
pris comment !
Et après avoir remis la cloche en place, Tire-le-tif
4tl vient trouver les enfants.
- J'ai pensé à vous en réglant la sonnerie, chu-
chote-t-il. J'ai rallongé vos récréations d'une
minute. Vous l'avez bien mérité. mais chhhuut. . .
100 La cloche a disparu !

s*nr, ffiffi-ffiT

a j
I ','i
,r" ,\ li
Ii i r"

Voici le ler chapitre d'un récit.

Quels sont les différents personnages ?


Ont-ils tous la même importance?
Que se passe-t-il ? Quel est le problème ?

Quand et où se situe I'histoire?

Quelle agitation dans la cour ce matin-là !

La cloche de l'école et l'échelle du concierge ont disparu !

Et ce n'est pas le premier vol : télévision et magnétoscope ont


aussi été volés !
C'est pourquoi la directrice décide d'appeler la police...
Une fois en classe, Virgile, un petit garçon de CE1, regarde par
la fenêtre. ll aperçoit quelque chose à côté de la grille de la
cour : c'est peut-être l'échelle ?
À la récréation, Virgile et ses deux amis Ludovic et Élisa vont
aller voir ça de plus près...
LE voLsun DE cLocrHE 1 0 1

t ltoleuf ttohu-se-]fâTeuf itolef


échelonner
3 Fon nerle-lFornetG-lFon netG-l sonner ll sonneur
4Fouf f-le-lFssourf-lé-lFssorTf-élFôufrleur-lFouTTleiîE
s [rt"s I déranqer ll ranqer ranqement

Aujou rd' hu i I a récréati o n d u re p I us I on gtem psq u ed' hab itu d e.

Vi rg i leaa perçu l'échel I eq u i bri ||a itda nsl' herbe.

Pourquoi la directrice Parce que la récréation dure


appelle-t-elle la plus longtemps que
police ? d'habitude.
Pourquoi Élisa Parce qu'il veut s'occuper lui-
s'étonne-t-elle ? même du problème.
C Pourquoi Ludovic fait- Parce qu'il y a eu des vols
il taire Virgile ? dans l'école.

A La récréation dure longtemps parce que la directrice


oublie de sonner la cloche.
B La télévision et le magnétoscope ont disparu la semaine
dernière.
c À la récréation, les trois enfants vont vérifier que c'est
bien l'échelle du concierge qui brille dans l'herbe.
102 U ne cu rieuse découverte
r:u*" ffiffi-ffiS

Que découvrent les enfants ?


Que font-ils de leur découverte ?
Qui rencontrent-ils chez la directrice ?

Peut-on imaginer laquelle nous allons suivre ?

Quels sont les héros de I'aventure ?

df ,i o{ql$

C'est bien l'échelle que les trois amis découvrent dans l'herbe.
À côté d'elle r,r, Élisa trouve aussi un sifflet et un horaire de
trains. Les trois enfants vont montrer leur trouvaille à la direc-
trice qui est en grande conversation avec deux policiers.
Mais comme les adultes refusent de les rzr pfêhdre au sérieux,
ils o décident de mener l'enquête eux-mêmes.

Tu sais que pour éuiter les répétitions, on utilise parfois des


pronoms à Ia place des noms Et pour bien comprendre, il faut
sauoir quel nom Ie pronom remplace.

I elle 2 les 3 ils


Le voreun DE cr-ocHE 1 03

, les en fants re trou vent l'é


chel le du con cier ge.
B Les trois ca ma ra des dé ci dent de me ner leur en
quê te car les a dul tes ne les pren nent pas au sé
rieux.

Dans les dialogues, I'euteur utilise des mots synonvmes de -dire-


pour indiquer qui parle et comment.

A Élisa a trouvé un sifflet en accordéon à côté de l'échelle.


B Ludovic connaît la signification des lettres SNCF car il se
passionne pour les trains.
Les adultes de cette histoire ne font pas confiance aux
enfants.
104 L'enq uête commence
rrU. i::-l/'l i:TI

, ''r;'
':'lli:

Que font-ils d'abord ?


Quel indice utilisent-ils ?

Pourquoi les enfants ne I'aiment-il pas ?


Ludovic le trouve < bizarre r. Pourquoi ?
En quoi est-il important pour la suite de I'histoire ?

Pour commencer I'enquête, les trois enfants cherchent le


propriétaire du sifflet. Celui-ci ro n'appartient à aucun maître.
À la sortie de l'école, alors qu'ils er réfléchissent à tout ça,
ils er sont bousculés par Tire-le-tif.
C'est l'homme qui répare le matériel cassé.
Celui-ci rqr semble se cacher et les enfants, intrigués par son
attitude louche, décident de le rsr suivre.

I Celui-ci 2 ils 3 ils


4 Celui-ci 5le
Le, vor-lur< DE cLocHE 105

A B C

ils en
cachant. par sont
suivre... dans les de Le
décident L'homme intrigués l'attitude
le se
soir; enfants
Alors, l'école
Tire-le-tif .
de rentre

A Pourquoi Élisa interroge-t-elle madame Turpin ?

B Pourquoi les enfants trouvent-ils bizarre l'attitude de


Tire-le-tif ?
C Pourquoi l'homme s'appelle-t-il Tire-le-tif ?

D Pourquoi les enfants décident-ils de suivre Tire-le-tif ?


I Parce que celui-ci semble se cacher.
2 Parce qu'il tire les cheveux des enfants.
3 Pour savoir si le sifflet lui appartient.
4 Pour savoir ce qu'il cache sur le chariot.

Madame Turpin n'a pas de sifflet car elle frappe dans ses
mains pour rassembler les enfants.
L'homme s'appelle Tire-le-tif car il coupe les cheveux des
enfants qui cassent le matériel.
Tire-le-tif a une attitude bizarre et regarde partout
106 Premier suspect
pp. 92-93

E Les enfants ont suivi Tire-le-tif.


Que voient-ils ?
À quelle conclusion arrivent-ils ?

a Comment Tire-le-tif découvre-t-il les enfants?


Quelle est sa réaction ?
Que fait-il?

E Tire-le-Tif affirme qu'il n'est pas un voleur.


Quel argument utilise-t-il pour convaincre nos trois
détectives ?

A tu piste sur laquelle les enfants sont partis résoud une partie
de l'énigme de départ. Laquelle ? Quel problème demeure ?
Peut-on imaginer que Tire-le-tif est le voleur de cloche ?

tl'fis le résumé suivant :


Les trois enfants découvrent que Tire-le-Tif rapporte le magné-
toscope et la télévision volés la semaine précédente.
Emporté par son élan, Ludovic crie au voleur. Alerté par ce
bruit, Tire-le-Tif entraîne nos trois amis dans la salle de télé-
vision.
ll affirme n'avoir rien volé et se prépare à expliquer le mystère.
Ls vor-euR DE cLocHE 107

A <Filons!>
B <Je crois que nous avons découvert notre voleur. >>

C C'est le poste de télévision qui a été volé. >


<<

D <Voleur!Voleur!>
E <<Vous pensez que j'ai volé tout ça?o

#
re

#
ryv Se glisser. o sur la pointe des pieds.
5e hisser . o avec stupeur.
Regarder. . furtivement.
Barrer o . à bonne distance.
Rester o . le chemin.

En regardant par pour la fenêtre, les trois enfants concluent


que avec Tire-le-tif est le voleur.
Mais Tire-le-tif Ludovic va leur expliquer le contraire.

Tire-le-tif pousse discrètement un chariot sur lequel il y a


trois cartons.
Tire-le-tif a vu les enfants parce que Ludovic a crié < Au
voleur ! >>

Quand les enfants se retrouvent face à Tire-le-tif dans Ia salle


de télévision, ils ont très peur de ce qui va leur arriver.
108 Une nouvelle piste
lliil, {l',i"*rl|ir
;"i ii fit,t"
,i. r!. r,...
i':!:
,

ii i È

lil

Pourquoi n'a-t-il rien dit ?

Quels indices ont amené les enfants à la gare ?


Ces indices sont-ils en rapport avec la disparition de la cloche ?

Un jour Tire-le-tif a fait tomber les deux appareils. N'osant pas


avouer sa maladresse, il o les a emportés chez lui ra pour les rl
réparer.
Aujourd'hui, il (4) les (5) rapporte et demande le secret aux
enfants.
Ceux-ci (6) comprennent qu'ils rzr oht suivi une mauvaise piste. lls
reviennent à leurs indices de départ. En voyant le sigle SNCE ils
ont l'idée de se rendre à la gare. En découvrant la pile d'ho-
raires sur le comptoir; ils rsr sâVênt que le voleur de cloche est
passé par ici.

I il 2 lui 3 les 4il


5 les 6 ceux-ci 7 ils 8 ils
LR vor.uun DE cLocHE 1 09

Pourquoi Tire-le-tif a-t-iI I La semaine dernière


emporté le matériel chez lui?
2 chez Iui
Quand a-t-il emporté le
matériel ? 3 pour le réparer
C Où l'a-t-il emporté ? 4 parce qu'il l'avait cassé

A B C

emporter reverser trouver


apporter verser retrouver
porter portable renverser trouva ille
porteur déverser trouvable
déporter serveu r trouillard
dépoter versement retrouvailles
reporter verseu r introuvable
portée

L esenfantsreco nnai ssentl'horairedet r


a inssurlecompt oird esrenseignements

Tire-le-tif n'est pas un voleur. ll a simplement emporté les


appareils chez lui pour les réparer.
Maintenant que les enfants connaissent la vérité, ils vont
aller tout raconter à Ia directrice.
C Pour aller à la gare, les enfants prennent l'autobus.
110
pp. sffi-97

ies enl'ants rencontrent-ils a la gare


{.1*t;e.! i.sÈ,'e's{}fttiilge ?

Que pensent-ils de lui ?

{.!l:,' i :, . i, : :; r T',' ; ir.: s lr-:g'{rqrv#-r${" font-ils ?


Est-ce que cela les aide à résoudre l'énigme ?

L.?r-$,' ... 1.:it4 ri:',i,rl jËr:N-{T}Tfjfi,iiTàl dta v$lgu*"'j

i îi;.i-Ë.j t seul
i iti

Sur le quai, les enfants aperçoivent le chef de gare, un clairon


à la main. Contrairement à ce qu'ils pensent, ils n'est pas
devenu fou ! C'est le seul instrument qui lui reste pour donner
le signal de départ des trains.
Le voleur est passé par la gare : depuis la nuit dernière, cloche
et sifflets ont disparu aussi !...

{}ai: *ii Titrci$. r"etrouve


{:r'r.L {}-{rr-{* celui qui convient Ie mieux
lFi.rÉ-i:- t ,:i. t,:piti(}tïe.

A La folie du chef de gare.


B Le mystère s'épaissit.
c Le voleur est découvert.
Lrr vole,uR DE cLocHE 111

p Recopie les phrases proprement.


Le chef surs entendant le coup de sifflet
d'Élisa.

également di la gare la dernière.

Voici des phrases du texte. Retrouve de qui ou de quoi il


s'agit...
?
Ligne 6 : Lui aussi vient d'ici.
Ligne 19: Je crois plutôt qu'il a perdu son sifflet.
tr Ligne 24 : Nous allons voir si le sifflet est à lui.

gare ?
souffle dans un clairon.
21 Pourquoi le chef de gare
tr Le chef de gare souffle souffle-t-il dans un clairon ?
dans un clairon parce
qu'il a perdu son sifflet. tr Quand le chef de gare
souffle-t-il dans un clairon ?
Le chef de gare souffle
dans un clairon. tr Qui souffle
dans un clairon ?
D Le chef de gare souffle
dans un clairon avant
le départ d'un train.

E Yrai lFaux/?
tr Les enfants pensent que le chef de gare est devenu fou.
tr Le chef de gare pense qu'Élisa est une voleuse.

tr Lesenfants comprennent que l'enquête piétine car le


chef de gare n'est pas le voleul lui non plus.
112 Tout s'arrange
rln:. Sffi^SS
rll ft iT' '
r'

Que découvrent-ils ?

Que font-ils ?

En rentrant chez eux, les trois détectives surprennent un


homme qui escalade le mur de l'école maternelle.
Que fait-il là ?
lls le prennent en filature jusqu'à son appartement. Là, ils
découvrent un orchestre d'un genre particulier... des centaines
de cloches, carillons et instruments sonores divers !
Cette fois, ils tiennent enfin leur voleur de cloche !

La police prévenue, tout rentre dans l'ordre et nos amis sont


accueillis en héros par l'école entière.
Lp voLsun DE cLOCHE 1 1 3

Les enfants aperçoivent un


qui escalade la clôture de maternelle.
lfs suivent et découvrent chez
un drôle d'orchestre.
Le , sont accueillis en
par tous élèves de l'école.

A ll escalade la clôture.
B ll appuie sur la sonnette.
C ll les invite à rentrer.
D lls courent prévenir la police.
E lls accueillent nos amis en héros.
F ll rallonge les récréations d'une minute.

Nos trois amis passent par l'école maternelle en rentrant


car ils veulent vérifier si la cloche a été volée là aussi.
L'homme qui sort en escaladant la clôture cache quelque
chose dans son pantalon.
Les enfants décident de suivre cet homme car il a l'air
étrange.
Dans l'appartement de I'homme, il y a tout un tas
d'outils rouillés et de vélos cassés.
Les enfants assistent à un concert, drôle au début et
insupportable à la fin.
Le lendemain, après avoir prévenu la police, Ies enfants
reprennent l'école où tout se passe comme d'habitude.
114

LthÀ,nt*ùhta^irr,ù,
L, l^t+ ù, l,'o4 ro*, L* ",41" et, h lptJr,r",
Ît L-,L ù l" ,r"f, f" ,.vJ*"* ù l" ,";t^à,
L, ,Àoh, I- lt"là)" eL l" W W

Ctb aîvrmou/& lûJgf,, àiL,Àttn àb lrt), \tlr,...


C-rrrtr* qwr>, ;Jb ,totrn qA)> ù, t vsuLta/nb>,

îrv àt 1- Tt l^ ^" erJ, wrv f*èLt à* W àe


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Itb
l'ù "|"^ut"b W*

Tn"&-
Jneu DE Le FoxraNE
Fables
116

Maître Corbeau, sur un arbre perché,


Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par I'odeur aIIéché,
Lui tint à peu près ce lang age :
<Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblezbeat!
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. >>

À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie;


Et pour montrer sa belle voix,
I1 ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : <<Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. >>

Le Corbeau, honteux et confus,


Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Jr'utt de [-ll lii.rntainç


FasLss
118

L
Adaptation de Rivais

Le corbeau se percha sur une branche pour y


déguster un camembert coulant. Lentement, renard
s'approcha. Charmé par l'odeur du fromage, il
regardait le corbeaw.

- Beau sire, le salua-t-il d'un air dégagé. J'ai plaisir


à vous rencontret, car j'entends parler de vous
depuis longtemps. Tandis que les uns vantent votre
plumage et votre beauté, les autres admirent votre
voix exceptionnelle. Elle fait lajoie de tous, dit-on,
1i de Paris à Bergerac. Accepteriez-vous de me chan-
ter une chanson?
Son fromage au bec, le corbeau ne savait que pen-
sen <<C'est vrai>>, estimait-il, <<que ma voix est peu
ordinaire. . .
>>

- N'ergotons pas, reprit le renard en voyant I'oiseau


indécis. St votre voix est aussi jolie que vos
plumes, alors vous êtes un artiste important, le plus
important qui ait jamais vécu dans cette contrée !
FeeLes

119

Très flatté, le corbeau roulait des yeux ahuris. Rtdi-


culement. il se mit soudain à croasser de toutes ses
forces en écaftant les bras.
Bravo, bravo ! applaudissait le renard pour I'encou-
rager.
Généreusement, le
corbeau croassa de plus belle,
ouvrit un large bec, si bien que le fromage tomba
par terre. Terminée, la chanson, et fini de croasser I

- Assez assez ! riait le renard en ramassant le bon


camembert.
Berné, le corbeau regardait en silence
son fromage disparaître dans la gueule
du renard malin. L'imbécile regrettait
amèrement d'avoir écouté
le trompeur et ses beaux
discours !

k l{ivnis. in Cruil;es du Miroir,


tlollrction .'<|deul">>, Lécule cics loisir,c O
120

La Ctgale, ayant chanté


Tout I'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
, Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle aIIa crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La piant de lui prêter
li Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
<< Je vous paierai, lui dit-elle,

Avant I'oût, foi d'animal,


Intérêt et principal. >
,ii La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est 1à son moindre défaut.
., Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
chantais, ne vous déplaise.
,,i, Je
- Vous chantiez? j'en suis fort aise :

Eh bien ! dansez maintenant. >>

.lc*tn ck: L,ir frlrlrt.uilre


122

) -3brï ,

_-- /.,1:\

A I C'est I'hiveL la fourmi travaille pendant que la cigale chante.


2 C'est l'été, la fourmi travaille pendant que la cigale chante.
B I Au beau milieu de la tempête de neige, la cigale, affamée,
frappe chez la fourmi.
2 Au beau milieu de la tempête de neige, la fourmi, affamée,
frappe chez la cigale.
cl Mais la fourmi n'est pas très généreuse. Elle refuse d'aider la
cigale et la laisse sur le pas de la porte.
2 Mais la fourmi est très généreuse. Elle décide d'aider la cigale
et lui ouvre sa porte.
DI Et pendant que la fourmi s'enferme bien au chaud chez elle, la
cigale repart dans la chaleur de l'été.
2 Et pendant que la fourmi s'enferme bien au chaud chez elle, la
cigale repart dans le froid de l'hiver.
Faer-Es 123

so lr prêteuse porte man9er

fou rm i été amuser

provisions voisine f roid

La cigale a chanté tout l' (r), du matin au (2) ,


pendant que la (3) a travaillé très dur à faire des
(4) pour l'hiver. Quand la mauvaise saison est arrivée,
la cigale n'avait plus rien à (s)
Elle est allée chez la fourmi, sa (6) pour mendier de
quoi se nourrir.
Mais la fourmi n'est pas Q) . Elle n'a rien voulu donner.
Elle a reproché à la cigale de ne penser qu'à s' (8) et
lui a fermé la (s) au nez.
La cigale est repartie tristement dans le (10)
124

I1 faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :

On a souvent besoin d'un plus petit que soi.


De cette vérité deux fables feront foi.
Tant la chose en preuves abonde.

Entre les pattes d'un Lion


Un Rat sortit de terre assez à 1'étourdie.
Le roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu'll était, et lui donna la vie.
Ce bienfait ne fut pas perdu.
,, Quelqu'un aurait-il jamais cru
Qu'un lion d'un rat eût affaire?
Cependant il advint qu'au sortir des forêts
Ce lion fut pris dans des rets,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage.
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.
"[i-'illl rle [ ,;l [:'ottlll iilc
125

I
"t
\@
Fneles '427
.". Puis cherche la légende correspondant à chaque iniils-r'.

E Quelques jours plus tard, le Lion se retrouva pris dans


un filet.
ll rugit très fort mais il ne réussit pas à se dégager.

lr,
|-l
I Le roi d", "niruu*, au lieu de croquer le petit animal,
le laissa partir.
I
il-l Une fois libéré, le Lion se félicita d'avoir laissé le rat en
vie.

ar
it' Un jour, un rat se retrouva entre les griffes d'un lion.
LYr i Le Rat qui avait entendu ses rugissements vint à son
1 secours. ll le libéra en rongeant les mailles du filet.

p néponcls par Vraii F-aux.

Le Lion ne croqua pas le Rat parce qu'il voulait montrer


qu'il était bon.
Le Rat tremblait tellement de peur entre les griffes du
Lion qu'il s'évanouit.
Le Rat libéra le Lion en découpant le filet avec ses
ongles.

Quand le Lion fut libéré, le Rat devint son meilleur ami.


128

G ru'e)àL na/, ta,ut t 1",,,


^*tlà
,vôil/fti)> u)t, wtw u.)nw
àL tÀ.âÀln'...

...co)v l^ T"tt^* ?rn^va).t)xr a ài.,Àb àt àrrwtvJ,

lfp"l
Rt ,n'à),h.âls\,o, c2)> à"^ *-là à^rrr)" l"n),
M
^
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Dto*t,na*,w *r)*'rrJth cetle pr* àt il"êÀb* Cd, It


It* ou)v\,, nryJ.r> ,r*rÀ4rle w(w l"r,J^u*
tÀiÀ),rc,
m^rb càt, l^r,,J^)*-là ùJ, W y atÀr, l,* eL

N à, ilt^)Jr"hb

Ît àirat, eù, ,il.onlb, I^ l^tt^)ù* ,>'ê).d/nL, vrv W


I"b t)rd)" ,t^Mv; L, ,t àt * tte' IÀr"" ..
I

?l^* aur ryrtt*J"l


'fn^A^
Bnrcrrrp SrussARD
Cnrunnth{It BpnuMoNT
130
ScÈNn

Sur la scène, le Rat arrive en courant, regarde un peu partout


et ne voit personne... Il se met à parler se croyant seul...
La Fowrmi apparaît en tenue de ménagère.
i.{,i
Ouf ! On dirait que le Roi n 'est pas encore arclé ! J'aime mieux
ça ! C'est que je n'aime pas faire attendre Sa Majesté. Elle est si
bonne !...
Il marche sans regarder où il va et se cogne contre la Fowrmi.
F-ouRvrr
Aoutch ! Non mais ça va pas la tête !
l-!,"i
Oh ! Excusez-moi, Dame Fourmi, je ne vous avais pas vue.
Founnnr
Compère Rat, il me semble que vous marchez <<assez à l'étour-
die >>, aujourd'hui !
${ c't'
Ma foi, Dame Fourmi, vous tou-
chez là un de mes principaux
défauts.
Founur
Votre foi, votre foi... C'est plutôt
vous qui avez touché le mien ! Et
vous m'avez fait mal en plus !
Aïe !
.Ët q't
J'en suis fort désolé. Et que
faites-vous par ici ? Je pensais être
tranquille.
FouRnrr
Et bien, < nuit et jour à tout
venant>>, je fais le ménage, ne
vous déplaise. Et je ne laisse
<<pas un seul petit morceau de
mouche ou de vermisseau >> traî-
ner... Euh, vous parliez tout à
l'heure de Notre Majesté le Roi.
Vous le connaissez ?
Lps nvrs ou Ror

131

It. r'
Pour sûr, Dame Fourmi, je suis son grand ami !... Je lui ai sauvé
la vie alors qu'il était pris dans un filet !
Founnrr
Vous! Un rat, le grand ami du Roi?Alors là, ça m'étonnerait!...
R,'rr-
Mais parfaitement ! Et je lui suis même fort utile. Il a toujours
besoin de moi.
Cnrsrxift{s
<.On a souvent besoin d'un plus petit que soi !>
Founur
Je ne vous crois pas. C'est pour faire votre intéressant que vous
me racontez Ça.

R,t't'.. agacé.
Ecotttez, Dame Fourmi, vous le demanderez vous-même au Roi.
Il va venir ici d'un moment à l'autre. nous avons rendez-vous.
Founnrr
Comment, pardon, qu'entends-je? Le Roi va venir ici?...
(A part)
Ça par exemple ! Voilà qui me donne une idée...
Rr.'n'
Vous disiez, Dame
Fourmi ?
Founnar
Rien, rien... euh,
si... je disais que
je serais ravie
de connaître le Roi.
Je reviens...
Elle sort.
R.u'
Je ne sais pas
pourquoi... mais cette
commère ne m'inspire
pas confiance !
132
ScÈxn

Le Corbeau arrive au pas de gymnastiqwe, portanf à son cou,


une boîte de camembert écrasée. Il ne voit pas le Rat.
'4tzr.ttât.3,9:

LJne, deux ! Une, deux ! Une, deux !...


Il s'arrête, s'assouplit :
IJne, deux ! Une, deux ! Oouuf ! ça fait du bien de se dégourdir
un peu les pattes !
R tr'
Allons bon ! Qu'est-ce que c'est que cet oiseau-là?
'.q*zaeç\.:,,\s,:

Hé ! Bonjour Monsieur du Rat ! Excusez-moi, je ne vous avais pas


vu. C'est que je suis tout ratatiné, vous savez.
R.,r'r
Tout ratatiné? Faites voir !

'1.r.
zg<azx;. az; " énervé.
Parfaitement, tout ratatiné ! À
force de rester coincé dans ma
fable, à la page vingt et un... Je
la connais par cæur, moi, la
page vingt et un ! << Maître Cor-
beau, sur un arbre perché> et
croâ croâ croâ. et croâ croâ
croâ !...
Rl'r
Allons, allons t Calmez-vous !...
(Montrant le fromage) Et 1à,
qu'est-ce que c'est?
'.
4.tâq.gr,z;. &L' . c riant -
Ah ! Mon fromage !... .. À l'as-
sassin ! Au meurtrier ! Justice !

Juste ciel ! Je suis perdu ! Je suis


assassiné ! On m'a coupé la
gorge! On m'a...>> écrasé mon
fromage ! Il va encore falloir que
j'en trouve un autre !
Rnr'
Eh bien ! En voilà tout un fro-
mage pour un fromage !
Lss Rvrs lu Ror

133

, regardant partout, l'air intéressé.


{.".ç.zz<'*y"z.e.
Ah!Un fromage!... Mais où ça un fromage?
R,tr
Hélas, vous ne comprenez pas. Ce n'est qu'une façon de parler.
'{.?w,t3z,.kz
, regardant son fromage et se remettant à pleurer.
Ah ! Quel malheur !... C'est sûrement tout à I'heure, quand je suis
tombé du livre... Bouhouhouhouhouhou ! Mon fromage !...
Rl'1", s'approchant pour le consoler et tentant de le nettoyer
Allons, allons, Monsieur du corbeau ! Ne pleurez point comme
cela. Regardez plutôt cette patouille sur votre plumage ! Quel
gâchis, quand j'y pense ! Vous savez, moi, je ne crache pas sur le
fromage, d'habitude. . .

La Cigale arrive, elle chante en s'accompagnant de sa guitare...


Puis elle aperçoit le Corbeau et le Rat.
i ll,,1; i,
Oh ! Excusez-moi ! Je vous dérange peut-être ?

R.\T'
Mais pas du tout, Dame Cigale, pas du tout.
{- i,,1i.i.-
Parce que figurez-vous que
Certaine ne supporte plus mes
chansons. Elle m'a dit d'aller
chanter dehors... C'est un comble,
vous ne trouvez pas?
Cmrnrins
<< Vous chantiez ? Et bien dansez

maintenant !>>
R.t'r
En effet, Dame Cigale.
Mais rassurez-vous, ici,
vous êtes la bienvenue. Il se
trouve que Maître Corbeau
a grand besoin de se
changer les idées.
Pardonnez-moi, mais je dois
partir à la rencontre de mon
ami.
Il sort...
134
ScÈNn

llci l:.t'
Eh bien ! Maître Corbeau, que vous arrive-t-il?
Le Corbeau ne répond pas, il essaie de cacher sa misère.
l!{; \i }.

Ma parole, mais ça sent fortement le fromage par ici... Attendez'


laissez-moi deviner... Je parie que vous avez encore eu un pépin
avec votre fromage...
pas la tête.
{.lqlla*lr":'\t:^ ne levant
Apprenez, Dame Cigale, qu'il n'y a jamais eu de pépins dans mes
fromages !

i{. 'r i i
Çu, j" m'en doute. Je voulais dire : des ennuis avec votre fromage.
t.sl xt ,,\n
À part. Quels sont donc tous ces gens qui parlent un double
langage ?...
A la Cigale. Soit, disons que j'ai eu des ennuis avec mon fromage.
Yoyez plutôt...
':i, \t i-'. horrifiée.
Pouah ! Mais qu'il est laid !

.l* !$r,\{:. se remettant à pleurer


Bouhouhouhouhouhou ! bouhouhouhouhouhou !

'i!l. \i t.,. ennuyée-


Euh... Excusez-moi, euh... je ne voulais pas vous blesser. Euh...
et si je vous jouais un petit air de ma composition, cela pourrait-il
vous consoler ?

{,lql $ridt,. intéressé.


Ah ? Vous feriez ça pour moi ?

Elle chante...
{.lo r,r,\L
Comme vous êtes gentille ! Figurez-vous que j'adore chanter, moi
aussi. C'est d'ailleurs pour cela que j'attache mon fromage autour
de mon cou. Avant, je le tenais dans mon bec, mais chaque fois
que je voulais chanter, il tombait.
Cnrurrns
< Et pour montrer sa belle voix, il ouvre un large bec et laisse tom-
ber sa proie... >>
Les e.urs pu Ror

135

C'est alors que Renard entre sur scène...


Rr.x.lnn
Hmmm ! Hmmm ! Que voilà une odeur alléchante, par ici I

Hmmm !

CHrnliRs
<<Maître Renard par I'odeur alléché>....
Renard flaire son chemin sans lever le nez jusqu'au Corbeau.
Rul.dnn
Hmmm! C'est bien ce que je pensais. <Hé! Bonjour Monsieur du
Corbeau, Que vous êtes jol... >> Pouaaah ! Mais vous n'êtes pas joli
du tout aujourd'hui !
Cotrtnr.,l r
Toujours aussi flatteur, à ce que j'entends ! Dame Cigale, je vous
présente Sire Renard.
R*"1.-l"nn
Dites donc, Monsieur du Corbeau, entre nous, franchement, vous
feriez bien d'aller vous laver. Cela vous irait mieux au teint!
tlx*; ll.*'
Maître Renard a raison. D'ailleurs, je vais vous accompagner.
Tbus deux sortent...

-)
136
ScÈxn

La Fourmi arrive en courant...


F rrt'nrlt. ne voyant pas le Lion.
Oh non!... ne me dites pas que je I'ai ratél I1... il est déjà reparti?
l{ t. "' i;'lr,
Qui cherchez-vous ainsi, Dame Fourmi ?

F ot nvt
Comment? Vous n'êtes pas au courant? Sa Majesté le Roi devait
passer par ici... C'est le Rat qui I'a dit.
*{i'u. ltrrr
Le Rat ? Le Rat a dit ça ? Mais le Lion est à la chasse !
Fot Hrtt
Alors, nous avons tout le temps... Dites-moi, Sire Renard, ne
seriez-vous pas cet habile flatteur qui réussit si bien tous ses mau-
vais coups ?
ttl"q .r *qtt" mértant.
Pourquoi ? Vous êtes de la police ?

F ot'nr.tt
Bien au contraire. J'ai là une idée qui va peut-être vous intéresser.
T{r.:ç 1rcil
Si c'est une idée qui rapporte, elle m'intéresse.
LEs eurs lu Ror

137

FouRlrr
C'est une idée qui peut rapporter très gros ! Je veux me faire
embaucher par le Roi à la place du Rat. Mais j'aurais besoin de
votre aide pour réussir. J'ai toutes mes chances, regardez ma taille !
Crlrritins
<<On a souvent besoin d'un plus petit que soi !>
FOuRn'tt
Mon problème, c'est comment me débarrasser du Rat?... Mais je
suis sûre que vous, Sire Renard, rusé comme vous êtes, vous aurez
la solution.
X{tiN,r*.m
Sachez que, si je vous aide, ce n'est pas pour la gloire. Je veux
que vous assuriez mon dîner jusqu'à la fin de mes jours. Sinon,
gare à votre fourmilière !
Founn'tr
Vous êtes dur en affaires... mais vous serez bien traité. foi d'ani-
mal ! Dès que je serai dans la place...
fdnrlnu
J'y compte bien. Alors, ne perdons pas de temps. Suivez-moi...
Nous allons tendre un piège au Rat...
Ils commencent à partir La Fourmi ramasse quelque chose.
Founnrr
Oh ! Un morceau de fromase !

R.rix;\nn
Voilà exactement ce qu'il me fallait.
Founnnr
Décidément, vous êtes incorrigible ! Vous et le fromage !

R.nnatatr
C'est plutôt vous I'incorrigible ! Espèce de mauvaise langue !
Ce fromage va vous servir aussi. C'est pour piéger le Rat. Savez-
vous faire des næuds coulants ?
Ils sortent en complotant...
138
ScÈNn

Le Lion arrive, accompagné de ses gardes.


,t{}\. en colère.
Ah ! je m'en doutais ! Mon compagnon le Rat n'a pas eu le cou-
rage de m'attendre. Où vais-je le retrouver à présent?
Il pique une colère, tape du pied, trépigne... Les gardes
se protègenl-
Ragnagna de ragnagna ! Et je dirais même plus, ragnagnagna
de ragnagnagna !... Ouf ! Voilà qui est bien rugi !
CutriuRs
<< Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. >>

.l*x. /rès énervé.


C'est ça, <<patience et longueur de temps>>, voilà qui est facile
à dire !... J'ai besoin de mon ami le Rat, moi !
CHturiRs
<< On a souvent besoin d'un plus petit que soi !>

La Fourmi et le Renard arrivent en se frottant les mains.


Lns nuux
Hé hé hé hé hé hé hé hé!
,{{ }\
Halte-là ! De quel droit êtes-
vous de si bonne humeur
quand le Roi est en colère ?
${l x u*r. à la Fourmi.
Laissez-moi faire, ma
commère. (Au Roi) Que Votre
grandissime Majesté daigne
nous pardonner, nous ne
pouvions pas le savoir.
.r{ }\- criant-
C'est un tort l.!! (S'adressant
aux gardes) Je veux mon ami
le Rat, tout de suite et sur
I'heure !
Lns ,q.urs nu Ror

139

Il"t:Nnnlt" faisant semblant de chercher.


Votre ami le Rat?... Hélas, si seulement nous savions où il est!...
(À part, avec la Fourmi) Hé hé hé hé hé I
Lror
Qu'on me le trouve ! J'ai une griffe cassée, c'est insupportable !

D'un coup de ses petites dents acérées, il réglerait mon problème !


(lt+rn;urus
<< On a souvent besoin d'un plus petit que soi ! >>

Founvu, flatteuse.
Sire, voyez comme je suis petite. Je suis sûre que je pourrais vous
rendre un tas de menus services... si votre Compagnon ne revenait
pas, bien entendu...
Lror" acéré.
Et avec quelles dents allez-vous réparer mon ongle ?

Founttt, en bégayant.
Bah... Bah... Je... Je...
trtnrr.nn
Allons, Dame Fourmi, à quoi pensez-vous donc ? N'auriez-vous
pas une lime à ongles ?

Founut
Une lime à ongles ? Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ?

Elle fowille dans son sac et la sort.


Sire, montrez-moi cette griffe malade, je vais vous la guérir tout de
suite... Votre Majesté ne saurait souffrir une seconde de plus.
Votre Majesté est si bonne !
Elle lwi lime la grtffe.
Et voilà ! Ce n'était pas plus difficile que ça.
f-rox, impressionné.
En effet, je dois dire que vous savez y faire. Vous m'avez
convaincu !
Gardes ! Que l'on renvoie le Rat ! Je n'ai plus besoin de ses services.
La Fourmi le remplacera.
Founnrr
Votre Illustre Grandeur m'honore !

uN.{tti}
Votre Majesté est d'une grande justice !

Llmcrinins
.<Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute !>t
140
ScÈxn

La Cigale arrive affolée...

Au secours ! À I'aide ! Mamama... Mmmajesté1... Le Rat...


là-bas... dans un piège... il est... il est... tout estrangouillé par
un nceud coulant...
.*2 t:\
Le Rat ? Tout estrangouillé ? Que nous chantez-vous là ?

Mais non, je ne suis pas en train de chanter! Le Rat est là-bas...


pris au piège !
"ît t
Eh bien, allons-y. Montrez-moi le chemin...
Le Lion emboîte le pas à la Cigale quand sowdain, le Renard
se rowle par terue...
Le Lion s'arrête, intrigwé...
t,\ jowant la comédie.
Ttdt],
Ah !... A moi, Sire ! Aah... Je me meurs ! (A la Fowrmi) Vous aussi,
Dame Fourmi !
For,Rur
Comment ça, moi aussi?... Ah oui!Je comprends. (Elle se rowle
par terre à son tour) Aah! Moi aussi! Je me meurs... Aaaaah!
Au secours !... Sire !
Les a.rrrs ou Ror

141

,r{}x* repartant.
Oh là là!... Tout compte fait, voilà qui m'al'air fortement conta-
gieux I Yenez, gardes, filons d'ici ! Allons vite délivrer le Rat,
avant qu'il ne soit trop tard...
Ils sortent. Les deux trompeurs se relèvent.
Founntt, furiewse.
Et voilà, c'est ratét C'était la chance de ma vie, et je I'ai ratéet
r."3iÂât&ï
Et en plus, le Rat va nous dénoncer. Je serais vous, je ne ferais pas
de vieux os par ici. Retournons dans nos fables, nous y serons plus
en sécurité...
Tous les deux se sauvent rapidement... jwste aumoment où le Roi
revient accompagné du Rat, sowtenu par Ia Cigale et le Corbeaw.
,â{.3.àsesgardes.
Que I'on fasse exécuter tous les renards et toutes les fourmis
du royaume !
-jta;.r;,:':
Sire, Votre Majesté est sans doute un peu excessive. Peut-être
pourrions-nous commencer par les interroger ?...
ilrtqx,:tirqg
< Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ! >
-l(,
Soit. Je suis dans un jour de grande bonté, n'exécutez qve les cou-
pables ! Mais au moindre doute, exécutez quand même ! Mon ami
le Rat doit être en sécurité !
Rçr
Ouf !... Quand j'y pense, Dame Cigale, heureusement que vous
avez donné I'alerte... Un peu plus et il était trop tard!
'.1<
; ,1", .?..

Vous savez, c'est tout naturel ! Quand on est dans le besoin, il faut
savoir s'entraider, j'en sais quelque chose... Et c'est Maître Cor-
beau qui vous a vu le premier.
R,rr
En somme, je vous dois la vie à tous les deux... Soyons amis !...
,1{}};
Et comme les amis de mes amis sont mes amis, soyons amis,
je vous en prie !

FIN
142 Scène 1

Ë)fr.). 1 ,rf ffi""ï :* ï

Le nom des personnages?


Les indications ( pour jouer r?
Les paroles des acteurs ?

Combien il y a de personnages ?

Quels sont-t-ils ?

Comment le savons-nous ?

Que sait-on d'eux?


Que font-ils là?

De qui s'agit-il ?

A Quel est son numéro ?


B Dans les deux autres, note ce qui est faux.
Sur scène, le Rat et la Fourmi des fables de la Fontaine se ren-
contrent par hasard. La Fourmi apprend avec étonnement
que le Rat est un grand ennemi du Roi qui doit arriver d'un
moment à l'autre. Elle a très envie de faire sa connaissance.
Sur scène, le Rat et la Fourmi des fables de la Fontaine se ren-
contrent par hasard. La Fourmi apprend avec étonnement
que le Rat est un grand ami du Roi qui doit arriver d'un
moment à l'autre. Elle a très envie de faire sa connaissance.
LEs Rr,rrs nu Ror 143
3 Sur scène, le Ratet la Fourmi des fables de la Fontaine se ren-
contrent par hasard. La Fourmi apprend avec étonnement
que le Rat est un grand ami du Roi. Elle s'enfuit immédiate-
ment car elle ne veut pas rencontrer sa Majesté.

lLe Lion et le Rat A ( assez à l'étourdie >

2La Cigale B < nuit et jour à tout venant >


et la Fourmi C ( pas un seul petit morceau
de mouche ou de vermisseau >>

<On a souvent besoin


d'un plus petit que soi >>.

LeRatsecog necontre I a Fou rm ica ri I estétou rd i.


B La Fou rm i penseq ue eRatmentq ua nd
I i I d itq u' i lestl'a m id u Ro i.
C La Fou rm iveutrencontrerleRoica rel lea u neidéederrière latête.

Le Rat arrive sur scène en courant car il a peur d'être en


retard à son rendez-vous avec le Roi.
, Comme il marche sans regardeç le Rat se cogne contre le Roi.
3 Le Rat a fait mal à la Fourmi en se cognant contre elle.
4 La Fourmi a, elle aussi, rendez-vous avec Sa Majesté le Roi.
D La Fourmi ne croit pas que le Rat a sauvé la vie au Roi.
6 La Fourmi sort se faire belle pour rencontrer le Roi.

I Fo u rmïl Fveq f Eu i-ttêl Fce n--d


f F n tete1 F ntld-eel
z Ef [nq u iêt :l
E f E tr Fonri-a nce-l @@
144 'rl ;i
Scène 2
' f."
f;:,]Ë), f Hil-I..$f

Relevons les indications qui portent :

Sur I'action.
Sur le jeu des acteurs.

Lesquels ?
De quelles fables sortent-ils ?
Comment le savons-nous ?
Pourquoi le Corbeau a-t-il besoin de se dégourdir les pattes ?
Que lui arrive-t-il avec son fromage ?
Comment réagit-il ?
Quel est le rôle de la Cigale ?
Quels sont les personnages présents à la fin de cette scène ?

Au moment où la Fourmi sort, le I arrive en courant. ll est


heureux d'être sorti de sa z car il peut enfin se 3 les pattes.
Mais il est désespéré en s'apercevant que son 4 est tout écrasé
sur son 5
Pendant que le Rat le console, la G arrive en 7 . Le Rat lui
confie le Corbeau et sort à la recherche du 8
LEs nvrs ou Ror 145

A < il est énervé >

B < il crie >


C < elle chante >
D < il montre le fromage >

E < il regarde partout >


F < il nettoie le plumage >

G < il sort >

A Mais il est désespéré quand il voit son fromage écrasé.


B Le corbeau arrive sur scène en courant.
c et il est en train de le consoler quand la cigale arrive.
ll explique au Rat qu'il est très heureux d'être sorti
de sa fable.
E Le Rat est très ennuyé de voir le Corbeau pleure4
F Finalement, le Rat part à la recherche du Roi
et le Corbeau se retrouve avec la Cigale.

A Le Corbeau fait des mouvements de gymnastique pour se


dégourdir les pattes.
B Le Rat est enchanté de retrouver son ami le Corbeau.
C Le Rat a écrasé le fromage sur le plumage du Corbeau.
D Le Corbeau a abîmé son fromage en tombant du livre.
E Le Rat crache sur le Corbeau pour nettoyer son plumage.
F La Cigale arrive quand le Rat est déjà parti.
146 -i.,l,r t
Scène 3
i',,,,1 rll
-
'l l''
" 3 -3

Que font-ils I'un et I'autre?

Par quoi ce personnage est-il attiré ?

De qui s'agit-il? Qui reste sur scène?

Que disent-ils ? A quoi servent-ils ?

I La cioale se mooue qentiment


, Celui-ci a une drôle d'allure
3 L'oiseau se remet
4 La cioale qui a bon cæur
b Le corbeau lui avoue alors à pleurer. A
6 ll lui explique pourquoi ui oart se laver. B

I Pendant qu'ils discutent, et Renard reste seul. c


8 son touç il se moque du corbeau, du corbeau. D

I La ciqale I'accom ne son qoût pour le chant. E

avec son fromaqe étalé sur son plumaqe. F

lui ioue un morceau de musioue pour le consoler. G

Renard arrive sur scène attiré par l'odeur du fromaqe. H

il attache maintenant le fromaqe autour de son cou. I


LEs ,qlus nu Ror 147

A LaCiga ledevi netoutdesu iteq ueleCorbea uaeudesen n u isaveclefroma ge.


B LecorbeauestennuyécarlacigaleetleRenardsemoquentdelui.
c c'estl'odeu ra lécha ntedufromageq u iaatti réleRena rdj usq u' ici.
I

La pomme et la poire sont des fruits à pépins.


ll pleut, ouvre vite ton pépin pour nous protéger.
Elle est arrivée en retard. Elle a eu un pépin avec
sa voiture.
ll est tombé de vélo et s'est blessé au genou.
ll a été blessé d'apprendre ce qu'on pensait de lui.
Écoutez ce poème de ma composition.
Quelle est la composition de ce plat délicieux?

La Cigale éclate de rire quand elle voit le fromage, étalé


sur le plumage du Corbeau.
Comme il est vexé par les paroles de la Cigale,
le Corbeau se remet à pleurer.
Pour le réconforte4 la Cigale chante Au clair de la lune
au Corbeau.
D L'oiseau est comme la Cigale : il aime danser.
E Le Corbeau attache son fromage autour de son cou car
il ne veut pas qu'il tombe quand il ouvre le bec pour
chanter.
C'est la bonne odeur du fromage qui attire la Fourmi
sur la scène.
Le Renard conseille au Corbeau d'aller se laver car ainsi,
tout barbouillé de fromage, il n'est pas très joli.
Le Corbeau décide d'aller se laver dans Ia rivière
qui coule près de là.
148 Scèn e4
"l.lTI
$:)Ë) 1iiil

Les a-t-on déjà rencontrés ? Quand ?

Se sont-ils déià rencontrés ?

Que veut la Fourmi?


À quel moment comprend-on que tous les deux complotent?
Contre qui ? Pourquoi ? Quelle est leur idée ?
Qui a I'initiative ?
Pourquoi la Fourmi a-t-elle besoin de Renard ?
À quelle condition le Renard accepte-t-il d'aider la Fourmi ?

La Fourmi a décidé de devenir I'amie du Roi. Elle veut prendre la


place du Rat en se débarrassant de luirrr.
Pour parvenir à ses fins, ellerzr a besoin du Renard. Celui-cit:l
accepte de I't+l aider à condition qu'elle s'occupe à I'avenir de ses
repas.
Quand ilstst sont d'accord, tous les deux sortent pour tendre un
piège au Rat.

la Fourmi le Rat le Corbeau le Roi


I lui 2 elle Scelui-ci 4l' 5 ils
LEs nnrs ou Ror 149

En sortant de la scène, la fourmi ram eau de


f romage.

l'attirer.

A latteur llf lotteur

B embauche débaucher embaucher

c fourmilière fou rm illement

D courageux correctement

E Fou ierl Eou leu-|FécoulàilFCcouleilEou E ntl

Quand la Fourmi arrive sur scène, elle pense que le Lion est
déjà venu.
La Fourmi connaît le Renard car elle I'a déjà rencontré
plusieurs fois.
La Fourmi connaît le Renard car elle a déjà entendu parler
de lui.
La Fourmi veut que le Lion prenne la place du Rat auprès
du Roi.
La Fourmi a besoin de l'aide du Renard pour que son plan
réussisse.
F Le Renard veut bien aider la Fourmi car il déteste le Rat.
G Le Renard accepte d'aider la Fourmi à condition qu'elle lui
assure ses repas à l'avenir.
Scène 5
ilrfr'r. liiki T Tl'ili

Dans quel état d'esprit est-il ?

Quelles sont les paroles et les indications scéniques qui le


prouvent ?

Qui est le plus malin des deux?

Enfin le I arrive sur scène. ll est furieux de ne pas y z le Rat car


il a besoin de 3 : il s'est cassé une 4 et pense que les dents acé-
rées du Rat régleront son 5, mais celui-ci n'est pas là... C'est
alors que le Renard et la G interviennent. Renard propose d'uti-
liser une 7 pour venir en aide au 8 .
Ainsi, la Fourmi gagne la confiance du Lion qui 9 le Rat et la
choisit à I place. Les deux complices parviennent
donc à leurs fins...
Lss nnrs nu Ror 1 51

ALa colère du Rat B Le Lion trépigne de colère


CLe Renard et la Fourmi ont réussi D La mort du Rat

A Le Roi ne com prend pas pour quoi le Re nard et la


Four mi ri go lent a lors qu'il est en co lè re.
Les deux com pli ces font croi re au Lion qu'ils i gno
rent où est le Rat.

A Quand le Lion arrive sur scène, il a envie de taper sur le Rat.


B Le Roi grogne et trépigne de colère car il a besoin du Rat
qui n'est pas là.
Quand le Renard et la Fourmi entrent en scène, cela fait
dix minutes que le Roi attend le Rat.
D Le Renard, qui est rusé, trouve très vite le moyen de gagner
la confiance du Roi.
La Fourmi règle le problème du Roi en utilisant une pince
à ongles.

(a
152 Scène 6
ËË. '$-l:$ffi- 1,,ïI

Qui en est I'auteur ?

Bien que/Au moment où la Fourmi et le Renard


les faveurs / la colère pensent avoir gagné du Roi,
en chantant/en courant la Cigale arrive affolée
grâce/du secours Elle demande pour le Rat
le piège/au piège qui est pris
Le Roi décide de la suivre.
Le Renard et la Fourmi
tout est perdu/tout va bien comprennent alors que
et essaient en vain de retenir
le Lion.
se sauvent/meurent lls pour échapper
joie/ justice àla du Roi.
vainqueurs /vaincus Les restent ensemble
ennemis /amis et deviennent
Les,A.r4rs ou Ror 1 53

Pourquoi le Renard et la Fourmi A Parce que les amis de


se roulent-ils par terre? mes amis sont mes amis.
Pourquoi le Renard et la Fourmi Parce qu'ils veulent
retournent-ils dans leur fables? retenir le Roi.
Pourquoi le Roi veut-il faire Parcequ'il est furieux
exécuter tous les renards et toutes qu'on ait fait du mal
les fourmis du royaume ? à son ami le Rat.
Pourquoi la Cigale, le Corbeau, le D Parce qu'ils craignent
Rat et le Lion deviennent-ils amis? la punition du Roi.

A Parce qu'elle a trouvé le Rat pris au piège.


B Parce que son ami le Rat doit être en sécurité.

estranqouillé emboîte le pas à la Cigale


écarté met les chaussures de la Cigale
étranqlé range les chaussures de la Cigale
écrabouillé suit la Cigale
c'est contagieux je ne ferai pas de vieux os
c'est fatigant je ne vais pas rester longtemps
c'est contrariant je vais manger de vieux os
ça s'attrape je ne ferai pas le malin

La Cigale arrive affolée car elle vient d'apercevoir le Rat


pris dans un piège.
Le Roi n'a pas du tout envie de porter secours au Rat qui
n'était pas là pour l'aider à réparer sa griffe cassée.
Le Renard se roule par terre car il ne veut pas que le Lion
sorte pour voir ce qui est arrivé au Rat.
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Tu sais bien c'est le


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invente le velo à roues
voisins, k
au'esf-ce que
't'attends? Tu
correes cq-
Iiers, la
sonnes pas?
\ Pour ^/

3ans ouHrer
les sonnettes-
surprise /

¤ntrez, rnes petits Suivez noî Et ne loiles r;as aLtentian ,


-t
AmtS ! c'est un peu désordre,,
æ- ^ Vous voulez
-.
voir rna nouvelb

Ohl Mais cbsL


rnes peLits voisins
d'en-dessous /

Cbst pr q,luste après Ia plante


carnivore .Me cratgnez ft?n:elle
vien| de dîner.

( ,+ suivnr
158
GLLe machirre,nà Charcth,l enlin...où voulez-
amis,va me Wr *vous allerravæ,..
ft vogagerl.

l"asi ço,malheureuv !
re g r,s.e r vo - s e.n si
!9{oP
L'Érnnncg MACHINE lu Pr<oprssEun Jules

159
UrV PEU PâUS îêR2,ENF4N iNSfit
Bon Hettez voô cosoues.
Vous u ètes? Cins... . trois...deux...un.

DEuxHwREs viNGr ff uNr HiNtnEs


Surfout pas,
-Atlentibn.,.,

Bonl Co wffitl
f'lar 1e n'envaisl

viNGr.NËuFHtNttf¤;... viNGT-NtttF NNUTES TRENT¤ S¤CoNDÉs... ciNQAA^trE SEOMES...TiN0UANTT-lNQ-jlnOUAntt-Neur

(À saivnr.)
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llanan ! Qu'es\-ce qu'on faut uoire en sa


vo devenir?. f-Ne wuç don c...Cfu' est- ce que c'et
; pa1,tout qae truc qui nous /
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L'Ernnrc;r MACHINIT oL, Pnot r.ssr.ttR Jut-t,s

161
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KçTROUVÈNT
BIEN
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J'ai l'inpression I/Arc MANGER! ViIè,


qu'ils 'veulenl

V!L-=.-
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qu'i/s courenL
'très mal /
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La- pas auïond! HéI
fltten dez- nai

Am,a -V
f,""op, !{ z 4B"ul
o"- o.oVal I

tQq'est-re que fa en penses 2 Prenez- les vivan ts / 3 -Inc roq a ble ! I ls r esi sten t ( e sutvAe*.)
bouillis ou rôhs? au soùnrlqser /l
I"lais resbons sur nos ?ff. c'est lonq !'
gardes: ofi nê saib

aaÉ!'fE:= c o o Oh, vous affolez


,
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pasl

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mo" egtonac./ #
r 4-!,1
ra(m/mot!J,e

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R
L'Érn,A.NcE MACHTNE ou PRopnsssuB JulEs

Ét An hit ù1qqd,
avec UOP tarte
aux Pomnes {
Attention. chaud

Ça narche /

qae,ça to,I
Mieux qu'à \au ctel.i

c'¤sr hro1s eu'uNF wix


Rfiaorir:
VOU5 VENEZ DhVOIR
PEUX l{EUKEs DË RÊVE
PËNDANT TT ELLES
o0T uS Érnir
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DJ irrn YER NEc
#r D X HEURFS DE
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5ERA WRNis
eTeuisoxr c¤s 6ENs eui tFs RçcARoem?..on pinair oEs iouers... DANS UN HONT'¤ A I ENVER9

BoN i at R - n A DArle -i Ar nen eis v 0 i R - LEs' rcu - PÉEs


Q u E- Vou 3A VE Z- EN- Vi -IR/- riE .

?R0ao

MAI,-CER-TAI- NE I"IENI
MON- SIEUR,
L'ÉrRaNcE MACHINE pu Pnor.'usssun Juus

165

I Lache-ntoi.toi/ z Ale I elJe, mç (Â :uivra )


pt-orLs
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votsin du dessus, n9 Ygqs qtr.Pal
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lL fr 2tg76gu,t
168 Épisode 1

["]fr]. Ir$$i IHT

De quel type d'écrit s'agit-il?


Par rapport aux autres écrits que tu connais,
qu'a-t-il de particulier ?

Comme dans tous les récits, Pourrait-on comprendre I'histoire sans les
le premier épisode présente images ?
la situation initiale : Pourrait-on comprendre sans lire les textes ?
(qui? quand? quoi? où?) Peut-on lire dans n'importe quel ordre?
Quels sont les personnages ? Ce premier épisode comporte deux uplanchesu.
Quand se situe I'action ? et où ? Une page de B.D. s'appelle une planche. Pour
Que se passe-t-il au début ? comprendre une 8.D., on lit image après image
en entier (dessin + bulles + pavés + bruitage)
Que pense Léa? Pourquoi les bulles de I'image 7 de la planche 1
Que décide-t-elle de faire ? sont-elles différentes de toutes les autres bulles ?

g* g
,ru4,,

Deux heures du matin. Léo et Léa dorment à poings fermés.


Soudain, ils sont réveillés par des bruits épouvantables. Des bruits
de perceuse, de scie, de marteau... C'est encore le professeur Jules
qui bricole au milieu de la nuit !
Léa monte à l'étage supérieur pour se plaindre. Léo la suit car il a
très envie de rencontrer le vieux savant. C'est un homme étrange
qui a déjà inventé le vélo à roues carrées pour monter les escaliers,
la cigarette coudée pour f umer dans les petits coins, la radio
silencieuse qui ne dérange pas les voisins, la mitraillette pour se
débarrasser des moustiques... Et bien d'autres choses encore !
Les voici devant la porte. Léa appuie sur la sonnette et elle recule
effrayée. Un oiseau a surgi brusquement en criant ( coucou !

coucou !>>.
Le vieux savant ouvre sa porte. ll invite les enfants à voir sa
nouvelle machine. En traversant I'appartement, Léa et Léo
remarquent des choses inquiétantes ! Mais quand ils arrivent devant
la machine, ils sont encore plus étonnés !...
L'Érn,qNcE MACHTNE ou Pnoppsspun Jut-es 169

I Les enfants sont réveillés pendant leur sieste.


, Le professeur Jules habite au dernier étage.
3 La femme du professeur Jules est partie en voyage.
4 ll y a un hippopotame dans la baignoire du professeur Jules.
D La plante carnivore du professeur Jules a avalé trois mouches
pour son dîner.
6 Léa est en colère après le professeur Jules.
I Léo a peur de rencontrer le professeur Jules.
8 Léo et Léa dorment dans la même chambre,

I Le vélo à roues carrées pour monter les escaliers.


2 L'allumette de sécurité qui ne s'allume jamais.
3 La machine à mâcher les chewing-gums.
4 La cigarette coudée pour fumer dans les petits coins.
5 La mitraillette pour se débarrasser des moustiques.
6 La sirène silencieuse.
7 La radio silencieuse pour ne pas déranger les voisins.
I Les clés en caoutchouc.

Quelle est I'invention citée dans le récit que l'on ne trouve pas
dans la B.D. ?

RangeJes en deux colonnes.


Le chambard : le tapage - le vacarme - le calme -
le chahut - le silence - le boucan -
un grand bruit - la tranquillité.
Le désordre : le fouillis - le rangement - l'ordre -
le bazar - la pagaille - le classement
la netteté.
170 Épisode 2
ËJË" Ik)ffi Ïffi$

Le professeur Jules présente sa Combien y a-t-il d'images sur chaque


machine. planche ?
À quoi sert-elle? Que propose-t-il? Sont-elles toutes de la même taille ?
Comment réagissent Léa et Léo? Dans quel ordre doit-on les lire ?
Pourquoi Léa accepte-t-elle de monter Dans quelle image le comprend-on?
finalement dans la machine? Comment? Quel est le tracé de la bulle?
Que pense-t-elle ? Toutes les bulles n'ont donc pas le
même tracé. Dans cet épisode, quelles
sont les bulles qui présentent une
particularité ?
Que nous indiquent-elles ?
Nos trois amis enfin installés, le signal Comment est-ce indiqué?
du départ donné, un certain temps
s'écoule.
À ta fin de l'épisode, que se passe-t-il? Comment le comprenons-nous ?

En voyant la machine, Léa pense que le vieil homme est devenu


fou. Où peut aller un engin fabriqué avec une baignoire et une
vieille machine à laver? Personne ne le sait, pas même le professeur.
Quand le vieux savant propose de faire un premier essai, Léo est
ravi ! Sa sæur essaie de le retenil mais rien à faire I Le petit garçon
est déjà monté dans I'appareil et il touche à tout. Léa le suit en
pensant que cette machine ne risque pas d'aller bien loin.
Le professeur s'installe aux commandes. ll essaie de faire démarrer
sa machine, mais il n'y arrive pas. Quelle déception !
Plusieurs minutes passent et la machine ne bouge pas d'un
centimètre. Léa décide de rentrer chez elle, lorsque soudain... la
machine commence à vibrer I Puis elle se met à tournel lentement
d'abord, puis de plus en plus vite ! Léa a peur, mais Léo s'amuse
beaucoup. Soudain, plop ! La machine disparaît. Où va-t-elle ?
Mystère ! Personne ne le sait !...
UÉrnRNcg MACHTNE ou Pr<or,l,sseun Jules 171

I Le professeur a déjà voyagé avec sa machine.


, Le professeur veut aller en Martinique avec sa machine.
3 Personne ne sait où cette machine peut aller.
4 Léa est ravie de partir à l'aventure.
D Il est deux heures vingt-neuf minutes et cinquante-neuf
secondes quand la machine disparaît.
Léa rejoint son frère parce qu'elle est sûre que la machine ne
peut pas partir.

Associe chaque bulle au verbe qui lui correspond.

23 A elle pense
B elle dit
C il hurle
D elle s'étonne
E elle chuchote

Comment aurait-il pu dire autrement ?


I Quand est-ce qu'on part ? A Je ne touche pas !

, J'touche pas ! B Ne fais pas échouer


3 C'est quoi ça ?
I'expérience !
4 Fais pas tout rater !
C Quand part-on ?
D Qu'est-ce que c'est ?
172 Épisode 3
'ltlrffi- 1$i
"_
1l*
4t'^
-
ii)fr:. 1

A la fin de l'épisode précédent, Quelle image nous I'apprend ?


le vaisseau a disparu. Pourquoi y a-t-il deux très grandes images
Où réapparalt-il ? sur la planche I ? Que représentent-elles ?
Que se passe-t-il de très important ? Que se passe-t-il à I'image 5?
Qu'arrive-t-il à nos héros ? Combien y a-t-il de bulles ?
Où se passe la suite de I'histoire ? Quel élément de la planche 2 nous I'apprend ?
Qui sont les étranges personnages? Que représente la troisième image?
Que pouvons-nous dire d'eux? Le personnage est dessiné en gros plan.
Pourquoi ?
Quelle menace pèse sur nos amis ? Dans les images 6, 7, 8, comment savons-nous
Comment rêagissent-ils ? qu'ils sont poursuivis alors qu'on ne voit pas
les poursuivants ?
Quelle langue ces personnages Qu'est-ce qui nous permet de les comprendre ?
parlent-ils entre eux?
Que se passe-t-il à la fin ? Comment le savons-nous ?

Léa regarde par un hublot. Elle aperçoit des étoiles, et puis la Terre.
Incroyable, la machine est dans I'espace !!!
Le professeur est très satisfait, mais Léa a peur. Elle regrette d'être
entraînée avec son petit frère dans une aventure sûrement dange-
reuse. Tout à coup, un étrange vaisseau spatial s'approche de nos amis.
ll ressemble à un gros poisson carnivore !
Les trois voyageurs sont capturés par des créatures effrayantes. lls
comprennent très vite que celles-ci veulent les manger. lls se sauvent
alors le plus vite possible. Pas question d'être dévorés par ces monstres
affamés! lls courent, ils courent! lls traversent des couloirs intermi-
nables et retrouvent finalement leur machine. ll était temps car les
redoutables hommes verts sont juste derrière eux !
Plop I La machine a de nouveau disparu. Les extraterrestres peuvent
ranger leurs assiettes. Ce n'est pas aujourd'hui qu'ils mangeront de
l'être humain !
L'ÉrnRNcE MACHTNT, ou PRopnsseuR JuLES 173

I La machine du professeur Jules s'est posée sur la lune.


2 Les étranges personnages sont des martiens.
3 Les étranges personnages sont des extraterrestres.
4 Les extraterrestres se déplacent à toute allure.
5 lls veulent manger le plus tendre de nos trois amis.
6 Léo arrive le premier à I'abri de la machine volante du
professeur Jules.

Pour t'aider, tu peux aller vérifier I'orthographe dans le texte-


récit.
En regardant par un , nos amis constatent qu'ils
sont partis dans
Un énorme spatial qui à un gros poisson
fonce sur eux.

I Ça marche, les enfants !

2 Maman, qu'est-ce qu'on va


A Le professeur Jules devenir ?

B 3 Hé, attendez-moi !
Léa

C Léo
4 Qu'est-ce que tu en
penses : bouillis ou rôtis?
D un extraterrestre D Vite, les voilà !

6 J'ai l'impression qu'ils


veulent nous...
I XVoNoo'

8 Léo ! cours !
174 Épisod e 4
,Ih$
q1+:l'ii':'ix Ë$')" tri,s;l

Où sont arrivés nos trois amis ? Quelles images nous I'apprennent?


Pourquoi décident-ils d'attendre ?

Nos trois héros attendent...


Le temps passe...
Quel est I'événement qui débloque Comment est-il noté ?
la situation ? Dans quelles images ?
Que se passe-t-il alors ? Dans cet épisode, nous retrouvons tous
A quel moment comprenons-nous la les éléments spécifiques à une B.D.
nature du nouveau monde dans lequel (bulles, pavés, bruitage..) : quel est le
ils sont arrivés ? rôle de chacun ?
Quels sont les sentiments de chacun Qu'est-ce qui nous permet de le
au cours de cet épisode ? comprendre ?
Finalement, ce monde est-il plaisant
ou inquiétant ?
L histoire ne peut pas s'arrêter là... Quelle est I'image la plus importante
Va-t-elle se poursuivre sur une autre pour la suite des événements ?
planète ou sur la même ?

a Le petit déjeuner de Léo tombe du ciel...


a Le professeur comprend le premier la particularité de ce nouveau monde.
a Il n'est pas indispensable de parler pour obtenir ce que I'on souhaite. Rêver suffit !

a Les rêves se payent! L'aventure de nos trois amis dans ce monde là n'est pas
terminée... Ils ont peur de la suite...

La machine s'est arrêtée dans un monde étrange. Un monde immobile


où même les nuages ne bougent pas ! Prudents, nos trois amis déci-
dent d'attendre à I'intérieur de leur engin. Léo trouve le temps bien
long.
Tout à coup, un bruit! Un gargouillis mystérieux qui fait frissonner
Léa. Heureusement, ce n'est que le ventre de Léo qui gargouille. Le
petit garçon a faim et il rêve d'un bon petit déjeuner. ll en rêve si fort
que des croissants, des tartines et même un bol de chocolat lui tom-
bent sur la tête.
Léa et le professeur sont très étonnés par cette nourriture tombée du
ciel. Eux aussi aimeraient bien avoir quelque chose à manger I Le pro-
L ÉrnaNcs MACHINE lu PRopsssEun Julps 175
fesseur fait un essai et... Ding! Un sandwich et une boisson tombent
du ciel. Deux secondes plus tard, c'est au tour de Léa d'être servie...
Incroyable ! lls sont arrivés dans un monde où il n'y a qu'à demander
pour être servi.
Alors, nos trois amis commencent à rêver. lls pensent à tout ce qu'ils
aimeraient avoir, et ça marche ! Quelle chance !
Quelle chance ? Pas si sûn car une voix menaçante, venue d'on ne sait
où, indique qu'il va falloir payer I'addition ! Non pas avec de l'argent,
mais avec des cauchemars !

Réponds par Vrai lFauxl?


Recopie, pour chaque phrase erronée, ce qui est faux.
Puis fais les modifications pour qu'elle devienne vraie.
Après avoir échappé aux extraterrestres qui voulaient les
dévorer; les trois explorateurs arrivent sur une planète où rien
ne bouge.
Le professeur Jules décide d'ouvrir le cockpit malgré l'absence
d'air respirable autour d'eux.
3 Léo est assommé par un pot de confiture qui lui tombe sur la
tête.
4 Quelques instants plus tard, le professeur Jules et Léa reçoivent
à leur tour ce qu'ils ont souhaité.
La planète sur laquelle ils ont débarqué est un monde où il
suffit de demander pour être servi.
Nos trois amis sont soudain effrayés quand ils comprennent qu'il
va falloir payer leurs deux heures de cauchemars.

E na rriva ntsu rcettenouvellep la nètenostroishérosrestentà I'intérieu rde I

eurvaisseau.
Àl af i nde l'ép i sode n ostro isa m isso ntaffo ésà I' i déed eceq
| u i I esatte nd.

Par il a très faim, Léo se met à r#un bon petit déjeuner.

du ciel.
176 ,- l.'.. ,''
Épisode 5
,' ,'ri 1$
4!l'['r j:ll' '$
"1 flil$
-. fl")$) Ë$-,,

Qu'arrive-t-il à nos amis ? Quand et comment comprenons-nous


-... il uous faut payer auec deux heures qu'ils sont arrivés dans le monde des
de cauchemar pendant lesquelles tout jouets ?
nous sera permis !-
Peut-on savoir maintenant qui est le Que peut-on dire sur la taille des jouets ?

nous?
Qui a parlé ?
Que leur arrive-t-il dans le monde des Comment I'illustratrice rend-elle la poupée
jouets ? particulièrement eff rayante ?
Pourquoi est-ce un cauchemar ?
Pourquoi et quand réussissent-ils à À quel endroit et par quel élément
s'enfuir ? spécifique à une B.D. I'apprend-on?

Nos trois amis sont allongés dans des boîtes, et les boîtes sont dans la
vitrine d'un magasin.
Dehors, des gens les regardent. Des gens étranges qui ressemblent à
des jouets vivants. Nos trois amis voudraient bien s'enfuil mais ils ne
peuvent pas bouger. lls sont comme paralysés par une force mysté-
rieuse. lls sont prisonniers du cauchemar !
Soudain, un homme-jouet entre dans le magasin. Et voilà qu'il achète
Léo, Léa et le professeur Jules pour les offrir à une petite fille-poupée !
Dix minutes plus tard, cette grosse poupée sort ses nouveaux jouets de
la boîte dans laquelle ils ont été transportés. Elle les lave dans une
immense baignoire, puis elle veut les soigner. Avec un tournevis et des
ciseaux ! Quelle horreur !
Comme si cela n'était pas suffisant, le frère de la grosse poupée arrive.
ll commence à lancer des flèches sur nos trois héros !

Heureusement, le temps du cauchemar est passé, et ceux-ci parvien-


nent à rejoindre leur machine. lls grimpent à I'intérieur et... plop!
Disparus !
L'ÉrnaNce MACHTNE ou PnopEssr,un Jules 177

I I'homme-jouet, image 5 page 164.

2 la marchande, image 6 page 164.


3 le frère de la poupée, image 7 page 165.

Mais certainement Monsieur. A Léa

Aïe ! B Léo
Bonsoir Dolly, c'est pour toi ! C Le professeur Jules
Je proteste I D la marchande
Oh ! des automates, donne-les moi ! E I'homme-jouet
Lâche-moi ! toi ! F le frère de la poupée
Hé la ! on ne se sauve pas ! G la poupée

Combien coûte le lot des trois La grosse poupée veut les


poupées ? soigner parce qu'elle leur
trouve mauvaise mine.
Qui sont les gens qui regardent
Léa, Léo et le professeur Jules? B ll coûte 350 ô.
Où sont les gens C Les gens qui les regardent
qui les regardent? sont des jouets.
Pourquoi la grosse poupée La grosse poupée veut les
veut-elle soigner nos trois amis? soigner avec un tournevis
Avec quoi la grosse poupée
et des ciseaux.
veut-elle les soigner? Les gens qui les regardent
sont dans la rue.
178 Épisode 6
'f
ruU: ffiffi 1ffi7

Quel est le problème qui les préoccupe ?

Quels sont ces < détails > ?


Quelles sont les images qui décrivent la journée?
Quel est le rôle des pavés sur ces illustrations ?
Pourquoi y a-t-il deux pavés sans texte ? À quoi servent-ils ?

Que se passe-t-il chez la concierge ?


Qu'est-il arrivé au professeur Jules ?
Qu'en pensent les enfants ?
Et toi, qu'en penses-tu ?

Quel soulagement lorsque nos trois amis ouvrent enfin les yeux ! lls
sont revenus dans l'appartement du professeur et personne n'a été
blessé. lls se rendent compte que très peu de temps s'est écoulé depuis
leur départ. Comment cela est-il possible ? Auraient-ils rêvé toute cette
histoire ? Mais alors, comment expliquer le chapeau de Léo ? Et la robe
de Léa ? Les deux enfants retournent vite se coucher.
Le lendemain matin, en allant à l'école, ils remarquent des choses
étranges dans la rue. Cet extraterrestre menaçant, ne I'ont-ils pas déjà
vu quelque part?
Et ce gros tournevis? Et cette poupée aux yeux méchants?...
Le soir; alors que Léo et Léa rentrent de l'école, la concierge les invite
à déguster une part de tarte. Lorsqu'elle annonce que le professeur a
disparu, Léo et Léa sursautent. Disparu ? Mais non voyons ! ll n'est
peut-être pas si loin que ça ! Le problème, c'est qu'il n'est pas sûr d'en
revenir...
L'ÉrRRNcE MACHINE ou PR.oresseuR Jules 179

Quand ils rouvrent les yeux, nos trois amis se retrouvent, sains
et saufs, dans l'appartement du professeur Jules
Le professeur se demande s'ils n'ont pas rêvé tout cela car sa
montre n'a pas beaucoup avancé depuis leur départ.
Tous les trois retournent se coucher et font des cauchemars
épouvantables.
Le lendemain matin, les parents de Léo et Léa sont très
mécontents du chahut nocturne du professeur Jules'
Les enfants prennent le chemin de l'école et la journée se passe
tout à fait normalement.
De retour chez eux, ils sont invités par la concierge de
l'immeuble à goÛter un morceau de tarte aux pommes.
La concierge leur apprend que le professeur a disparu et
s'évanouit en apercevant une drôle de chose s'envoler de sa
tarte.

les extraterrestres A à la fenêtre d'un immeuble.


, la grosse poupée B sur une affiche de cinéma.
3 le tournevis C dans la rue.
4 le bol de chocolat D à I'annonce d'une émission de radio.
)I le rêve et le cauchemar E comme enseigne d'un magasin
d'outillage.

sont rentrés sains et saufs Nos trois amis car


sont soulagés dans ils l'atelier du professeur Jules.
s'est écoulé sont étonnés ils En descendant car
depuis leur départ. du vaisseau, très peu de temps

un jour ordinaire Léa et Léo Le lendemain car


des choses étranges remarquent n'est pas dans la rue.
180

t*, oil, àiltruil, W, to{rt ,rrÀrt*rrrù l"rr* ,,}rll


Crll" t*", /nl,-)',
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182

Quelque part sur la Terre, il est un grand pays qui s'appelle


le Canada. Regardez sur Ia carte. Avez-vous remarqué
comme il est étendu par rapport à la F'rance ? Et comme il en
est éloigné? Par contie, il se trouve juste au-dessus des États-
Unis, vous savez,le pays des westerns et des hamburgers !

-I,

LE QUÉBEC : la plus
grande des dix
provinces du Canada,
la seule ou I'on parle
français.
Superficie :
1667926 km2.
Population : environ
7 millions d'habitants.
Capitale : Québec.
Plus grande ville :
Montréal.
UNs,q.NuÉe au QuÉnec

183

Eh bien, au Canada, il existe une province qui s'appelle le


Québec. Les Québécois utilisent la langue française dans un
univers où pratiquement tout le monde parle anglais. Un
Français vous dira qu'ils ont un drôle d'accent, et
emploient de drôles de mots. Évidemment, un Québécois
affirmera le contraire.

Montréal, la plus grande ville du Québec.

Et au Québec, il est une grande ville


qui s'appelle Montréal. C'est 1à que
Pierre a toujours vécu. Il a sept ans, les
cheveux courts et châtains, et un petit
nez à la retroussette. Depuis Ie 23 juin,
Le drapeau québécois il est en vacances. D'habitude il est
content, mais cette année, < il a les
bleus >>. Ses parents ont décidé de démé-
t.ti I nager le ler juillet (au Québec, on attend
souvent l'été pour changer de domicile).
Et c'est demain. Alors il n'arrète pas de
rechigner. << Ne sois pas tannant !

s'énerve son père. Tu sais très bien que


je ne supporte plus cette vie !>>
184

Paysage de forêts au Québec

Le lendemain, en arrivant
à Saint-Michel des Saints,
notre ami s'écrie : <<Alors
1à, pour respirer, on va res-
pirer ici. Mais c'est tout ce
qu'on va pouvoir faire ! >
Et de fait, le village est
perdu parmi les petites
montagnes couvertes de
forêts. Les maisons ont des
toits de goudron noir et
des murs de briques. Elles
lui paraissent bien minus-
cules, posées ainsi dans
leur grand jardin. Rien à
voir avec les géants gratte-
ciel de la ville qu'il a tou-
jours connus ! Pour sûr, la
vie va changer ici !

Région de Lanaudière
UNr, nNNÉe,,Lu QuÉenc

185

Dans leur nouvelle demeure,


les parents ont bien du mal à
s'organiser.
La maman va acheter de quoi
manger pour ce soir. Mais
demain, il faudra descendre en
ville, à Joliette, faire le plein de
provisions. C'est à une heure
de route. On en profitera pour
s'équiper d'un second frigo et
d'un gros congélateur, histoire
d'être tranquilles plus long-
temps.

La région de Joliette,
au Owébec

Région de Lanaudière
186

Au mois de juillet
l IJn jour, Pierre part à l'aventure dans la forêt, derrière chez
lui. Il avance dans la jolie lumière verte des épinettes. Ce
sont des arbres qui ressemblent aux sapins. Mais voilà que
tout à coup, splatch ! il dérape dans la boue. Eh oui ! En
. juillet, la forêt est encore détrempée par I'eau de la fonte
des neiges de I'hiver. Et maintenant, une nuée de mous-
tiques le persécute. Sauve qui peut, les maringouins !
<< >>

Alors crotté pour crotté, il se protège la peau en se tartinant


soigneusement de gadoue, puis il rentre dépité. Pour se net-
p toyer, il lui faudra le jet d'eau et trois * Mini serviettes-éponges
débarbouillettes*, rien que ç r ! lJii"I?J:""t
de gant de

Pour occuper Pierre, son père propose de I'emmener au


moulin à bois >. Il désigne ainsi la scierie, son lieu de tra-
<<

vail. C'est l'endroit où l'on débite les troncs d'arbres en

Ramassage du bois en forêt.


UNe eNNrr eu QuÉaec

187

planches. Il
faut savoir que le Canada est un pays de forêts.
Le bois y est une grande richesse car il fournit du travail à
de nombreuses personnes.

Troncs d'arbres débités


en planches
dans une scierie.

Chaland chargeun
Autrefois, on acheminait
les troncs d'arbres
par la rivière.

Ils partent en voiture sur les chemins forestiers. À I'arcivée,


Pierre remarque la rivière. Autrefois, explique son père,
<<

on acheminait les troncs d'arbres par là. Des hommes


devaient veiller à ce que tout se passe bien. Ils dirigeaient
les arbres sur l'eau. Tu imagines, cela faisait comme d'im-
menses radeaux !> Pierre regrette que ce ne soit plus ainsi.
il y a eu trop d'accidents.
<<Bien sûr, répond son père, mais
De plus, on s'est aperçu que ce n' était bon, ni pour la
rivière ni pour le bois. Cette méthode pollue la rivière car
trop de morceaux d'écorce tombent et pourrissent au fond
de l'eau. Et enfin, ufl bois qui a été trempé est un bois de
moins bonne qualité. >
188

tlil À I'intérieur de la scierie, cela sent bon la résine.


Mais Pierre est abasourdi par le vacarme des machines.
Une équipe de plusieurs hommes travaille à chaque étape.
- Tout d'abord, on débarrasse les troncs de leur écorce : c'est
1'écorçage.
- Ensuite, l'équarrissage : on donne une forme carrée aux troncs.
- Puis ils sont débités en planches par d'impressionnantes
scies mécaniques.
- Mais ces planches sont loin d'être lisses. Alors elles pas-
sent au polissage. C'est là que travaille le père de Pierre.
Il est responsable de 1'équipe.
- Enfin, il faut les trier et les charger dans les camions.

(bois pour le feu)

Bois de cime
(pour le papier)
POUR EN SAVOIR
D NTAGE...
L'industrie papetière ne
consomme pas de grands
arbres entiers. Dans les
scieries, ils sont débités
en belles planches dont
les menuisiers feront
des meubles, des murs Bois d'emballage
en lambris, (pour les caisses et les palettes)
des emballages.
Quand on scie un tronc,
il yadeschutes.
Les < chutes de scierie > Charpente
vont servir à fabriquer (bois de placage)
du papier. Bois de choix
(pour les parquets, les lambris)

PIN MARITIME DE 50 ANS


UNE nNNÉe nu QuÉnac

189

CHAINE DE PRADUCTION DU BA$

I Récolte en forêt 5a Equarrissage 7 Séchage


2 Transport des grumes 5b Hachage des déchets 8 Apprêtage
3 Sélection des grumes 5 Débitage 9 Construction
4 Écorçage

Pierre regarde avec envie un tas de copeaux de bois. << Ils


sont destinés à I'usine de pâte à papier, lui précise-t-on.
Mais tu peux en emporter un sac, si tu veux. Le petit gar- >>

çon est ravi. Cela lui donne plein d'idées.


190

La fTn de l'êtê
, C'est la mi-août. I1 n'a pas plu depuis longtemps.A présent,
il
les sentiers de la forêt sont praticables et y a beaucoup
moins de moustiques. Pierre peut maintenant s'aventurer Sur
les chemins derrière chezlui. Mais il ne va jamais trop loinl
Un jour, surprend un joli petit animal noir et blanc à la
il
queue en panaôtre. << Tiens ! Le voilà qui montre ses fesses,
1è coquini p"m"-t-il. il n'a pas I'air d'avoir peur. Je vais

Moufette rayée : mammifère carnivore, de Ia taille d'un chat'


Si elle se sent menacée, la moufette lève sa queue en panache
et lance un jet de liquide nauséabond sur wne distance
de4à5mètres.
La précision dw lancer est telle qwe la bête pewt atteindre son
adversaire dans n'importe quelle direction !
UruE eNNEe AU QUEBEC

191

m'approcher un peu. >> Mais voilà que tout à coup, il sent


1( une odeur abominable. . . une véritable puanteur qui le fait
fuir à toutes jambes ! Pouah !
Notre ami apprendra plus tard que cet animal est une mou-
fette, et qu'elle appartient à ra famille des putois. vous
savez, ce sont ces charmants animaux qui se débarrassent
des intrus en leur envoyant de mauvaises odeurs.
Iln'empêche que depuis ce jour-là, Pierre ne pense plus qu'à
une chose : se mettre à I'affût pour observer les animaux du
coin. A force de patience, il a
déjà vu deux lièvres, un che-
vreuil, quelques perdrix et un
porc-épic. Mais son rêve, c'est de
rencontrer un orignal, une sorte
d'élan solitaire, difficile à débus-
quer. En tout cas, une chose est
:,,i sûre, dès qu'il aperçoit une mou-
fette, il fait un grand détour !
Orignal :
élan d'Amérique du Nord.
192

Plant de myrtilles,
également appelées
< bleuets >.

Le lendemain, toute la famille part en forêt, à la cueillette


des bleuets >>. Au Canada, ce sont des myrtilles. Après
<<

une longue recherche, ils débouchent dans une clairière.


l1.l ., Là, regardez ! > dit le papa. Il se penche vers un arbuste
et cueille une petite baie noire aux reflets bleus. Tu peux
<<

goûter >>, dit-il à Pierre. Hmmm ! fait le petit garçon. Un


<<

peu acide, mais ça vaut le couP ! >


Il s'accroupit près d'une plante et commence à cueillir. Un
à un, il attrape les fruits avec ses doigts. Et un à un, i.l les
met dans sa bouche. Son panier reste vide, c'est trop long à
remplir ! Alors son père lui montre comment se servir d'un

Peigne à myrtilles
UNe nNNÉs nu QuÉsnc

193

peigne à myrtilles. << Tu vois, cette petite pelle à bords hauts


est prolongée d'un peigne. Tu la passes dans les branches,
an corntna
ça, vers le haut... et les bleuets roulent au fond. >
Le soir, Pierre aide sa maman à trier les fruits. Demain, on
fera une bonne tarte et de la confiture. Le papa dit : < Si
vous en avez trop, ne les congelez pas. Le voisin doit me
montrer comment on fabrique de I'alcool de bleuet. >>

Dans la région du Lac Le clou de la fête est


Saint-Jean, on cultive la dégustation d'une
les < bleuets > en grande immense tarte pesant
quantité. Les aires de 180 kg, mesurant
culture s'appellent presque2mdediamètre
des < bleuetières >. et pouvant nourrir
À l'époque des récoltes, 1 000 personnes !
le <festival du bleuet> La culture de ce fruit est
rassemble petits et si importante que l'on
grands pour toutes surnomme les habitants
sortes de spectacles et de cette région...
concours pendant une des < Bleuets >.
semaine.

Mistcrssini, la cité du bLeuet.


194

a préparation
à I'hiver
, C'est I'automne; il pleut
beaucoup. Depuis sa fenêtre,
Pierre aperçoit des chasseurs
au loin. On ne risque pas de
, les manquer, ils s'habillent
toujours en orange-fluo. <<Des
fois qu'on les prenne pour du
gibier... >> se moque-t-il.
Mi-septembre, tout le monde
ro Se prépare pour la rude sai-
son. D'abord, ofl s'occupe
des << chars >>, comprenez les
voitures québécoises. On
Forêt québécoise
à I'awtomne. troque les pneus d'été contre
,' de gros pneus à crampons,
pour la neige. Et puis on remplit tous les réservoirs avec des
produits antigel efficaces. Au Canada, il gèle très fort, pen-
dant les mois d'hiver.
Dans les maisons, on allume déjà le chauffage. Et on s'or-
ganise car dans peu de temps, la neige rendra les routes dif-
ficilement praticables. Partout, c'est le grand remue-
ménage. Pierre aide sa mère à vider son armoire. << Hop ! >>

Voilà le linge d'été qui aboutit dans un carton. << Hop ! >>

Voilà celui de I'hiver qui atterrit sur le lit.


L'enfant commence à trier. < Oh ! Voilà mon anorak !
s'écrie-t-il tout excité par l'arrivée de l'hiver. Et puis ma
tuque et mes mitaines ! >> Il veut parler de son bonnet de
laine et de ses moufles. Il enfile le tout. Sa mère lui tend
UNs nNNÉg.lu QuÉenc

195

une écharpe : << Tiens, dit-elle, tu as oublié ton


foulard de laine. Tu vas prendre froid ! >
** <<Mais regarde, Maman ! C'est presque trop
petit ! > s'exclame Pierre. << Je vois, je vois,
répond sa maman en I'embrassant. Il va de toutes façons
falloir descendre à Joliette ! Nous aussi nous devons faire
nos provisions pour I'hiver. >>

Le 31 octobre, on fête Halloween. Louise, une camarade de


,0,,

classe, a promis de venir chercher Pierre, mais elle est en


retard. Au bout d'une demi-heure, il pense qu'elle s'est
moquée de lui. À moins que... Mais voilà qu'on sonne.
C'est sûrement elle. Il ouvre. Là, devant lui, se trouve un
+r seuelette tout maigre, trop grand pour être sa copine. Peut-
être Antoine. . . Comme 1l réfléchit, une horrible petite sor-
cière à la peau verte lui bondit dessus en criant : << Hou,
hou !>> I1 sursaute, mais il a reconnu Louise. Vite, il court
se déguiser en vampire et les rejoint dehors.

ô-c>6

Lowise, Pierre et Antoine,


dé guisés pour Halloween.
196

iii Les enfants sonnent à toutes les maisons dont Ia lumière


extérieure est allumée. Tantôt ils obtiennent des bonbons
sans contrepartie, tantôt on leur demande de chanter.
Ils croisent d'autres enfants déguisés. Partout dans le vil-
lage, retentissent des rires et des chansons, tandis que peu à
peu, les premiers flocons de neige se mettent à danser...

La tradition, alt moment d'Halloween, est de creuser des citrouilles


dans lesquelles on place wne bougie...
Les citrouilles allumées sont ensuite placées aux fenêtres des maisons
ou utilisées comme lampions pour défiler dans les rues.
UNB RNNÉe, a.u QuÉeec

197

POUR EN SAVOIR N AN GË
sUR FIALLO EERI.".

Les Celtes célébraient déjà il


y a plus de 2000 ans une
fête à la fin du mois d'oc-
tobre pour marquer la fin
de l'été.
L'hiver approchant, c'était
une période d'obscurité où
les gens voyaient des sor-
cières et des fantômes par-
tout. lls allumaient des feux
de joie pour éloigner les
mauvais esprits.
Aujourd'hui, la tradition est
maintenue par Halloween.
Ce nom vient de la défor-
mation de All Hallow's Eve
qui signif ie < veille de la
Toussaint >.
C'est pourquoi on fête Hallo-
ween la nuit du 31 octobre.
Les enfants se déguisent en
sorcières, en diables, en fan-
tômes... et frappent aux
portes des maisons en criant
joyeusement : <Trick or treat!>
k<Des bonbons, ou on vous
jette un mauvais sort!>r).
En général ils repartent les
poches pleines de friandises...
198

L'hiver est là
, Début novembre, la neige est au
rendez-vous. Depuis hier, elle
tombe en gros flocons. Pierre
s'est bien emmitouflé. Il ouvre
. la porte. ,.Ho, ho ! Je sens qu'on
va bien rigoler>>, dit-il. Puis il
sort, fait trois pas, et <<floff!>>, il
s'étale de tout son long dans
l'épais tapis blanc, en riant aux
r*, éclats.

Son papa est beaucoup moins


enthousiaste. <<Moi aussi, je
sens qu'on va bien rigoler ! 11
faut s'occuper du pelletage,
m maintenant !> Il va chercher sa
pelle et commence à dégager
les allées du jardin. A ce
moment-là, plaf ! >>, il reçoit
<<

une boule de neige dans le


ro cou. Tu ferais mieux de venir
<<

m'aider, petit garnement ! >


Promenade en traîneau
dans la nature québécoise. L'hiver est trop froid pour que
la neige fonde. Au bout de
quelques semaines, il y a de vrais murs de neige le long des
rq routes. Pierre et ses camarades ont entrepris de creuser des
tunnels dans les congères, les bancs de neige >>, comme ils
<<

disent. Au fil des jours, ils façonnent, ils consolident, ils


améliorent... Si bien qu'à la fin, ils circulent dans un véri-
table réseau de galeries sous la neige.
UNn nNNÉE eu QuÉanc

Pierre et ses amis iouent dans les < bancs de neige >.

Mais ce qu'ils préfèrent, c'est encore quand Antoine va


chercher Sa traîne-Sauvage >>, une longue luge pour plu-
<<

sieurs personnes. Ils grimpent tous dessus, et hop ! ils se


lanceni dans de joyeuses glissades !... en attendant de pou-
voir conduire une motoneige. Pierre espère en avoir une
quand il sera grand.

Une motoneige :
fris sons garantis, ré servés
aux adwltes. Des enfants s'amusent
swr lewr << traîne-sawvage >-
200

Un jour, Antoine lui dit : << Regarde, fais comme moi, mets
ta langue sur la poignée de la porte. Tu vas voir, c'est
drôle ! >> Le métal de la poignée est givré et le malheureux
Pierre se retrouve avec la langue collée. Que faire?
o* <<Ne bouge pas, crie sa mamaî, j'arrive !> Et elle le libère
sans dommage, en versant un peu d'eau tiède sur sa langue.
Il est fâché. <Quel imbécile, cet Antoine !>>
Heureusement, Pierre oublie vite
cet incident, car il entend la
"rs Souffleuse dans le lointain. Il se
précipite au bord de la route
pour la voir arriver. C'est la
machine qui déblaie la chaussée.
n aime bien Ia regarder tra-
uu vâiller. Elle avance très lente-
ment, engloutissant toute Ia
neige sur son passage. Puis elle
la recrache derrière elle, en deux
grands jets puissants, de chaque
0,, côté de la route. On dirait une
Souffieuse à neige bête monstrueuse !

Chasse-neige
UNe aNNÉs eu QuÉnec

201

Motoneige : réservée aux


amoureux de sensations fortes.
C'est un sport rapide qui mène
loin, très loin au Nord, là où il
n'y a plus que la piste, la neige,
la nature et la solitude.

Rafting sur neige : grande


glissade collective dans un'
bateau pneumatique sur une
piste bien balisée. Même si la
sécurité est bien assurée, il faut
aimer prendre des risques !

Hockey sur glace : pas besoin


de patinoire olympique !
Un simple étang gelé permet
aux Québécois de pratiquer
leur sport national.

Randonnée en traîneaux
à chiens : une autre façon
pittoresque de découvrir
la forêt sous la neige...
202

Noël
Enfin les vacances de Noël !
Cela fait du bien de s'arrêter
de travailler. Tous les matins,
les enfants se retrouvent
dehors pour jouer. Au loin,
on entend les tronçonneuses
des bûcherons. Là-bas, au
Canada, lorsque les bûche-
rons coupent le bois, on dit
10 qu'ils bûchent >>. Pour sa
<<

part, Pierre est content d'être


en vacances.
La veille de NoëI, il est tout
excité. Et ce soir. dit-il
<<

15 d'un air complice, pas de feu


dans la cheminée ! Sinon, le
Père
..)
Noël ne pourrait pas
ventr ! >> A sept ans, on alme
encore les belles histoires...
Avant d'aller se coucher, il
accroche une grande chaus-
sette de laine à la cheminée.
Puis, à côté, il pose un verre Bûcheron au travail dans la neige
de lait et une assiette de bis- et le froid.
cuits. Cette nuit-là. il a bien
du mal à s'endormir !
UNs aNNÉE,lu QuÉnnc

203

Le lendemain, il découvre ses cadeaux. < Oh ! une paire de


patins à glace et un appareil photo ! > Son vis age rayonne
de joie. Vous remercierez le Père Noël pour moi, dit-il en
<<

embrassant ses parents. C'est vraiment super !>>


Le repas est délicieux. Maman a fait une dinde aux
<< atocas >>. Ce sont de petites baies rouges, un peu amères,

que l'on prépare dans une gelée sucrée. Bien sûr, Pierre
préfère la bûche au chocolat ! Après le repas, sôn père pro-
pose d'aller pêcher sous la glace, âu lac Taureau. <<Bonne
idée, slexclame Pierre, j'emporte mes cadeaux !>>

déjeuner de
204

En apercevant toutes les voitures sur le lac, Pierre s'in-


quiète. <<Dis Papa, tu es sûr que c'est prudent d'aller sur la
4{) glace comme ça ? Et si ça craque ? >> Son père le rassure :
<<Tu sais, en ce moment, il fait tellement froid qu'il n'y a
vraiment aucun danger. Quand cela devient risqué, on met
des pancartes pour avertir les gens. >>

Quand Ie lac est gelé,


on pewt marcher dessus sans crainte.
Des motoneiges ou des voitures
le traversent.
On y construit même des cabanes !
Une eNNÉn nu QuÉuec

20s

Malgré quelques bonnes chutes


sur le derrière, Pierre est ravi
de ses patins. Quant à ses
parents, ils s'efforcent de per-
cer la glace pour pêcher. Et ce
n'est pas une mince affaire !
Pierre essaie de son côté, mais
sans grand résultat. Alors, il
fait un reportage photogra-
phique. Ça y est, commente-
t-il, Papa" a enfin atteint I'eau !
il y giirr" ses lignes. À pré-
sent, mesdames les truites,
notre souper dépend de votre
bon vouloir !. . . "

Pêche à la ligne
sur le lac gelé.
Enfin le printemps !

Avec le dégel,
on dit que le << cale ,>.

Avec le mois d'avril arrive le dégel. I1 n'est plus question


de faire du patin sur le lac. La glace est encore entière,
mais déjà, tout autour, affleure une fine frange d'eau. <<Et
bientôt, dit Pierre tout fier, elle va se morceler, et fondre
petit à petit. >> Sa mère rectifie : << Et bien pas du tout ! Pen-
dant quelques jours, la bordure d'eau va s'élargir, et puis un
matin, surprise ! Toute la glace aura disparu d'un coup. Elle
coule pendant la nuit. On dit que le lac "cale". >>

Un jour, à l'école, le maître annonce une <<partie de sucre>>,


1i.r c'est-à-dire une visite à l'érablière : <<Je ne vous apprends
pâS, dit-il, que si l'on perce un trou dans l'écorce d'un
érable, il en sort de la sève. C'est l'eau d'érable. Mais
savez-vous qu'elle ne s'écoule que trois semaines par an, et
seulement pendant le dégel? On appelle ça la "période des
sucres". Demain, nous irons dans la vallée, voir comment
se fait la récolte. >
UNe nNNÉs au QuÉnnc

207

En arrivant. lesenfants
n'en croient pas leurs yeux.
Ils découvrent, en pleine
forêt, un étonnant circuit
de tuyaux de plastique
accrochés aux arbres : un
tuyau pour chaque tronc.
On conduit ainsi la sève à
I'aide d'une pompe, jus-
qu'à la cabane à sucre.
C'est la méthode moderne.
Mais près de là, Pierre
remarque les petits seaux
'o
de métal fixés à certains
érables. comme autrefois.
Curieux. il soulève un cou-
vercle. < Oh ! un tube qui
goutte. >> Il tremPe son
* doigt dans le liquide 9t l" Visite dans l' érablière.
suce en grimaçant. << Bof !

Voilà qui manque de


sucre ! >>

À ta cabane. on obtient le
+a sirop d'érable en faisant
bouillir la sève dans de
grands bacs. Il
est mis en
bouteilles sur place. Mais
maintenant, le proPriétaire
o, de l'érablière annonce un
grand moment. I1 Prend du
sirop et le remet à bouillir.
Puis il sort et le verse
bouillant sur une Plaque de

On récolte encore Parfois


le sirop d'érable dans des seaux'
neige. Cela crépite,, cela fume ! Une délicieuse odeur de
caramel fait saliver les enfants. C'est ce qu'on appelle la
tire d'érable >>. Ils roulent tous des bâtonnets dedans.
<<

Hum ! les bonnes sucettes !


Voilà maintenant presque un an que Pierre a déménagé. Ce
matin, il écrit une lettre à ses grands-parents. En voici un
extrait :
<< Hier on a joué dans le village avec mes copains. Il y avait

des bandits, dont.je faisais partie, et des policiers. C'était


vraiment super! A Montréal,
.o jouer ainsi serait impossible,
à cause des chars partout.
Quand je pense que je ne
voulais pas déménager !... >>

La tire d'érable

Sucrerie dans la forêt


UNp INNÉE, eu QuÉnrc

209

POUR EN 5 OIR D NTAGE


sUR !-E QUËBEC...
POURQUOI PARLE.T.ON FRANçAIS AU QUÉBEC ?

Ên 1492, Christophe Colomb découvrit


les Antilles. Quelques années plus
tard, Amerigo Vespucci donna son
nom aux terres qu'il venait de décou-
vrir : l'<<Amérique>. En 1521, Magellan
accosta aux Philippines.
En 1532, le roi de France, François ler,
soucieux de s'enrichir lui aussi en
terres et en or, demanda au naviga-
teur français, Jacques Cartieri d'explo-
rer ce nouveau continent pour y cher-
cher un chemin plus direct vers la
Chine. Le 20 avril 1534, Jacques Cartier
quitta Saint-Malo avec deux bateaux
et soixante hommes. Le 15 juin de la
Jacques Cartien même année, il découvrit le Canada.
( 1494-1ss4) C'est lui-même qui baptisa la colline
de Montréal, qui veut dire < Mont
Royal >.

Le roi ordonna d'autres expéditions. Jacques Cartier partit trois fois


pour le Canada, emmenant chaque fois ave_c lui de nombreux
hommes qui s'installèrent là-bas, le long du fleuve Saint-Laurent.
C'était la <Nouvelle France>.
De nombreux colons fran-
çais sont restés, surtout
dans la province du Qué-
bec. Leurs descendants,
les Québécois, défendent
encore aujourd'hui leur
langue et leur culture
françaises.

Le navire
de Jacques Cartie1
La Grande Hermine,
sur lequel il embarqua
pour le Canada.
210 Pierre déménage
pp" 'ïffitr ffi ïffi5

En ce début d'été, Pierre, petit garçon québécois, est un peu


triste. Ses parents ont décidé de déménager. ll doit quitter
Montréal, le petit village où il a toujours vécu. ll va vivre
désormais dans une grande ville en plein milieu de la forêt
canadienne. Sa vie va changer du tout au tout et cela l'in-
quiète beaucoup.
En ce début d'été, Pierre, petit garçon québécois, est un peu
triste. Ses parents ont décidé de divorcer. ll doit quitter Mont-
réal, la grande ville où il a toujours vécu. ll va vivre désormais
dans une toute petite ville en plein milieu de la forêt cana-
dienne. sa vie va changer du tout au tout et cela l'inquiète
beaucoup.
En ce début d'été, Pierre, petit garçon québécois, est un peu
triste. Ses parents ont décidé de déménager. ll doit quitter
Montréal, la grande ville où il a toujours vécu. rl va vivre
désormais dans une toute petite ville en plein milieu de la
forêt canadienne. sa vie va changer du tout au tout et cela
I'inquiète beaucoup.

< être triste >


< être énervant >

être triste être énervant


avoir le cafard - avoir le cæur gros - être agaçant
être exaspérant - avoir du chagrin - être pénible
avoir de la peine - être malheureux - être horripilant
UNs eNNÉn ,ru QuÉnec 211

être rou e peur


être vert de rage
être blanc de honte

Pierre est un petit garçon qui habite le Québec.


Le Québec est la seule province canadienne où I'on parle
le français.
C Au Québec, les gens ont l'habitude de déménager au tout
début de l'hiver.

Les moyens de transport utilisés pour se rendre de France


au Canada sont :
A le train. B I'avion. C le bateau. D la voiture.
Le Canada est :

A plus grand que la France.


B plus petit que la France.
Pour aller de Saint-Michel-des-Saints à Joliette, il faut passer
par Saint-Gabriel-de-Brandon.
A oui B non

I Quel est I'Océan qui sépare la France du Canada?


2 Combien y a-t-il de provinces au Canada?
3 Quelle langue parle-t-on au Québec ?
Et dans les autres provinces du Canada?
212 Au mois de juillet
nrf:" Iffitr$ ffi lffiffi

Autrefois lmpossible, même en juillet, d' (1) la forêt


boueuse encore toute (2) à cause de la (3) des
explorer ner9es.
fonte
Alors, Pierre (4)
la scierie où (s) son
Maintenant
père.
planches
près Le <Moulin à bois>, comme on l'appelle, est
travaille situé (6) d'une rivière.
tronc (7) , le transport du bois se faisait par I'eau.
visite (8) , il se fait par camions.
La transformation du (s) en (10) est un
travail très compliqué qui se fait en plusieurs
étapes.

A Pourquoi Pierre se recouvre-t-il de gadoue?


B Comment s'appelle I'endroit où I'on transforme les troncs en
planches ?

c Pourquoi le bois transporté sur l'eau pollue-t-il la rivière ?

D Avec quoi peut-on fabriquer du papier ?

Au Canada, le bois est une grande richesse car :


A il y a beaucoup de forêts.
B de nombreux emplois sont liés au bois.
c on trouve de l'or au pied des troncs d,arbres.
Ur{s,A.NNÉE,+u QuÉrnc 213

Aujourd'hui les troncs ne (voyagent, plus par les rivières car:


A les hommes ne savent plus construire de radeaux.
B c'était trop dangereux pour les hommes.
c les morceaux d'écorce qui tombalent au fond polluaient
l'eau.
Dans l'industrie papetière, on utilise :

A I'arbre tout entier.


B les belles planches débitées.
C les copeaux ou chutes de scierie.
Letransport des grumes, c'est-à-dire des troncs d'arbres coupés
ayant encore leur écorce, se fait :
A après le travail d'écorçage.
B après la récolte en forêt.
c avant la récolte en forêt.

Remets de I'ordre dans les actions puis retrouve à quelle image


elles correspondent dans la chalne de production du bois.
A débitage en planches
B transport des planches
C écorçage du tronc
D polissage ou apprêtage des planches
E équarrissage du tronc

Les épinettes sont :

A des fleurs. B des sapins. C de petites épines.


Les maringouins sont :

A des moustiques. B des pingouins. c des marins.


Un grume est :

A un légume. B un tronc d'arbre coupé. C un agrume.


214
rt' i
La fin de l'été
E-$,Tiu
rof:, TWffi il* Iffi3

À la fin de l'été, les chemins forestiers sont bien détrempés.


Pierre explore la nature autour de chez lui. ll fait connais-
sance avec la faune de la forêt québécoise. D'abord, la mou-
fette qu'il a approchée de tellement près qu'il a pu la cares-
ser de longues minutes. Puis le lièvre, le chevreuil et même le
porc-épic!... ll n'a pas réussi à approcher l'orignal, mais il ne
désespère pas! ll découvre également la flore de la région et
part en famille à la cueillette des champignons.
À la tin de l'été, les chemins forestiers ont bien séché. pierre
doit rester bien au chaud chez lui. ll fait connaissance avec la
faune de la forêt québécoise. D'abord, la moufette qu'il
aurait préféré ne pas approcher de trop près ! Puis le lièvre, le
chevreuil et même le porc-épic ! ll a réussi à apprivoiser l'ori-
gnal comme il en rêvait ! ll découvre également la flore de la
région et part en famille à la cueillette des myrtilles.

envoyant puant La en moufette se défend liquide


ses un vers ennemis.
vite on les Pour utilise myrtilles. cueillir un
bleuets, plus peigne à

1. Petit mammifère canadien.


2. Insecte dont la piqûre est désagréable.
3. Chez nous, c'est une fleur. Au Québec, c'est un fruit.
4. Grand mammifère canadien qui vit solitaire.
5. Cousin de ce grand mammifère.
6. Mammifère de nos forêts qui perd ses bois
au printemps.
UNp nNNÉe nu QuÉenc 215
7. De la même famille que le hérisson.
8. Cousin canadien du moustique.
9. Petit fruit sauvage de nos montagnes.
10. Rongeur très rapide, 11
cousin du lapin. ,1,

11. Oiseau très recherché


par les chasseurs.

.l,10

" f'ff#
1 Fl

La moufette est un mammifère aussi gros qu'un chat


et qui mange de la viande.
B Elle arrose ses ennemis avec un liquide puant.
C Au Québec, on cultive les myrtilles dans des pots en terre
bleue.
Au moment du <festival du bleuet>>, on partage une
énorme tarte qui peut nourrir cinq mille personnes !
on surnomme les habitants de la région des <Bleuets>>
parce qu'ils ont les Yeux bleus.
2'16 La prépa ration
r l'"'
fà à l'h iver
pp. IS4 ffi 197

Pour la fête d'Halloween, tous les enfants sont costumés.


Certains se déguisent en , d'autres
Dans le village, les maisons
Les enfants
Partout on entend

Une voiture
Un bonnet de laine
Des moufles
Une écharpe

nd Pierre avec un squelette u villaqe. es trois amis


Fêt-à nez-] Ia porte,l Peu après, et une sorcière.
ont le tour rl se retrouve e toutes les maisons
UNe,cNr.rÉe nu QuÉunc 217

têal Fouil
ll faudra redescendre à Joliette il faut faire
des provisions pour l'hiver.
ll faudra redescendre à Joliette faire des provisions
pour l'hiver.
On équipe les voitures de pneus à crampons rouler
plus facilement sur la neige.
On équipe les voitures de pneus à crampons c'est
plus pratique sur la neige.

Pourquoi les gens autrefois alluma ient-ils des feux de joie ?


Comment fabrique-t-on les lanternes que l'on pose devant
les fenêtres ?
218 L'hiver est là
$)p. 198 à 70X

I A Voici l'hiver. Pierre est absolument ravi. ll découvre avec


B dure très longtemps et que la neige ne fond pas, ils peuvent
C Les batailles de boules de neige, les glissades sur la <<traîne-
D Pierre qui ne s'ennuie plus du tout ! Avec ses amis, il a
E bonheur tous les plaisirs, toutes les activités liées à la neige.
F creusé sous les congères de véritables tunnels. Comme l'hiver
G sauvage > de son copain occupent maintenant les loisirs de
H jouer sans danger dans ces ( bancs de neige >.
I Un joul son copain Antoine lui a fait une farce et Pierre
J Heureusement, il a suffit d'un peu d'eau chaude pour que sa

K s'est retrouvé avec la langue collée à la poignée de la porte.


L maman le libère.

une congere sorte de tunnel creusé sous


les murs de neige
B un ( banc de neige > grosse machine utilisée pour
dégager les routes
C une ( traîne-sauvage )) grosse accumulation de neige
provoquée par le vent
D une souffleuse véhicule à moteur permettant
de parcourir de longues
distances dans la neige
E une motoneige grande luge pour plusieurs
passagers
UnE eNnÉE eu QuÉeec 219

I Le père de Pierre est encore plus content de I'arrivée


de la neige que son fils.
2 La neige dure plusieurs semaines car il fait froid très
longtemps.
Les enfants creusent des tunnels dans les congères
et peuvent circuler sous la neige.
On construit exprès des murs de neige le long des routes
pour que les voitures n'aillent pas dans le décor.
La langue de Pierre est restée collée à la poignée parce
qu'Antoine avait mis de la colle.

#
ryv
#
ryv
Lequel préférerais-tu utiliser ? Dis pourquoi.

A Bien installée dans mon canot pneumatique, je glisse


sur une piste bien balisée.
B Je faisde longues courses dans la forêt avec mes chiens.
C Là aussi, je fais de longues courses dans la forêt mais je
dois supporter le bruit d'un moteur.
D Heureusement que je n'ai pas oublié mes patins à glace.
220 Noël
pp. ?frtr n 2ffi5

es vacances, tle-s¤pln-l ta d-écoiél trudi-uE

il a découvert td-ê-NôëT,--l Fa d-e a u )c l ses s

avec Donneur

3 t-que-l avait préparé. e oelrcreux reoas


il a savouré sa maman
-l
sous la qlace [atec--l tE n sulÎe, trâcFea ti l-esaàiTé-l
u lac Taureau
son apoareil ohoto. ITTFU lF eiaaE
ses patins EE
ans un trou a qlace... Eani t creuGl
ses liqnes Pendant ce temps-là, Fon père-l F giïsserl

9ir"î"rirrr i.4 ;,iIrx {Tut}stions"

A Pourquoi ne fait-on pas de feu dans la cheminée la veille


de Noël ?
B Pourquoi Pierre a-t-il du mal à s'endormir la veille de Noël ?
C Pourquoi Pierre demande-t-il à ses parents de remercier
le Père Noël ?
.UNE nNNÉe,,ru QuÉeec 221

Les bûcherons < bûchent > signifie :

A qu'ils coupent le bois dans la forêt en hiver.


B qu'ils préparent la bûche pour le repas de Noë|.
Les < atocas )
sont :
A des petites baies rouges sucrées que l'on prépare dans
une gelée amère.
B des petites baies rouges amères, que l'on prépare dans
une gelée sucrée.
En hiveç les voitures peuvent rouler sur le lac car :
A les chauffeurs ne sont pas prudents et n'ont pas peur
du danger.
B il fait tellement froid que la glace est très épaisse
et qu'il n'y a pas de danger.
ll est très difficile de pêcher en hiver au Canada car :

A il faut creuser un trou dans la glace avant de pouvoir


mettre ses lignes à l'eau.
B il fait si froid que les poissons sont tous partis
dans des eaux plus chaudes.

,l 'i r' ',:\,r*


#:1##

En hiveL il n'y a plus de boue sur les chemins forestiers


| | le sol est gelé.
B Le travail d'abattage et de transport des troncs est plus
facile en hiver | | le sol est durci par le gel.
c Les couches de glace sont si épaitt"t [- l les voitures
peuvent circuler sans danger sur les lacs.
D Uhiver, la pêche est une activité très diffi.it" [----_-l
il faut sans vérifier
cesse
ne se reforme pas autour des lignes.
222 Enfin le printemps
r:ur. Jffitri ffi 7ffiffi

Avec l'arrivée du printemps, c'est enfin le (1) . La Q)

ne fond pas petit à petit mais (3) tout d'un coup.

Le printemps est aussi l'époque des ,. parties de (4) >.


La (s) des érables coule si on perce l' (6) de l'arbre.
C'est la < période des sucres ).

Dans les bois, des tuyaux de plastique sont accrochés aux


(7) pour récolter la sève et l'emmener jusque dans la
(8) à sucre.
Là, on fabrique le (s) d'érable en faisant bouillir la sève,
Parfois, on verse le sirop bouillant sur la (10) . ll se fige
et devient la < (11) D qu'on mange à I'aide d'un (12)
Quel régal !

A Q u a n d I a g I a ced u I acd i s pa raîtto utd' u n co u po n d itq u e I e I a cca I e.

B L'ea ud'é ra b I eserecueieenvi rontro issema i nespa ra n penda nt


| |

toute I a péri odedessucres.


Da nsleséra bl ièreson recue iI leencorepa rfoislasèveda nsdessea ux
accrochésa uxa rbres.
UNp, nNNÉr, nu QuÉeec 223

A l'eau d'érable. B la tire d'érable. C le sirop d'érable.


C'est le liquide qu'on obtient en faisant bouillir la sève
recueillie aux arbres.
C'est la sève de l'érable qui coule quand le printemps
arrive.
C'est le sirop bouillant qui se fige sur la neige et qu'on
roule sur des bâtonnets.

sapin chênaie
chêne mmeraie
ommrer érablière
châtaiqnier saprnrere
érable orangerare
oranger châtaiqneraie

Pourquoi est-il dangereux de s'aventurer sur le lac


au printemps ?
Comment s'appelle le moment où l'on recueille l'eau
d'érable ?
Quelles sont les deux méthodes utilisées pour recueillir
la sève des érables ?
224

L'éditeur tient à remercier tout particulièrement.


pour leur aimable collaboration :
L'ambassade du Canada, commission canadienne du tourisme
35, avenue Montaigne - 75008 Paris
La bibliothèque de la délégation générale du Québec, 66, rue Pergolèse - 75016 Paris
Destination Québec, 46, nte Sainte Anne - 75002 Paris
Offrce du Tourisme de Lanaudière,3643 ru.e Queen, C.P. 1210 Rawdon, Québec, JOK lSO
Jeunes Années MagazinelLes Francas, 10-14, rue Tolain - 75020 Paris
Les Editions de I'Ecole des Loisirs

Crédits photographiques Illustrations


P. 181, photo pleine page : Agence Visa, Alfredo Contes d'ici et d'ailleurs
Venturi; doc 1 : Ambassade du Canada, commis- Histoire du chien qui cherchait un ami,
sion canadienne du tourisme: doc 2 : Agence Stock Natali Fortier
Image, N. Reynard; doc 3 : Agence Visa, L'étudiant et le héron, Catherine Beaumont
H. Hughes - P. 183, h et b : Ambassade du Canada, Parédrag, Catherine Beaumont
commission canadienne du tourisme - P. 184, h et Les anguilles de maître Renard,
b : Tourisme Lanaudière, Luc Landry - P, 185 h : Philippe Malausséna
Carte routière de la région de Joliette, Publications La queue d'Ysengrin, Philippe Malausséna
du Québec, Ministère des Transports, gouvemement Le voleur volé, Philippe Malausséna
du Québec; b : Tourisme Lanaudière, Luc Landry - Jacques et le haricot magique, Natali Fortier
P. 186 b : Ambassade du Canada, commission cana- Les habits neufs de I'empereur, Natali Fortier
dienne du tourisme - P. 187 h : D.R. Découvrons Ie
Le voleur de cloche
Québec et Ie Canada @ Lidec; b : Tourisme Qué-
bec, Destination Québec - P. 188 '. L'aventure du Marie-Hélène Carlier
papier @ Nathan, Nouvelle librairie - P. 189 : D.R. Les fables de La Fontaine
Découvrons Ie Québec et le Canada @ Lidec -
Gustave Doré (pp. l15, 117, 121 ,125,
P. 190 : Agence Bios, Dani/Jeske - P. 191 h et b :
Archives Nathan)
Ambassade du Canada. commission canadienne du
Catherine Beaumont (pp. 122 et 126)
tourisme - P. 192 h : Agence Bios, Julien Frebet;
Yak Rivais (p. 119)
b : Agence Bios, Denis Bringard - P. 193 : Agence
Visa, H. Hugues - P. 194 : Ambassade du Canada, Les amis du roi
commission canadienne du tourisme - P' 195 h : Catherine Beaumont
Ambassade du Canada, commission canadienne clu
tourisme - P. 196 : Agence Image Bank, Pamela L'étrange machine du professeur Jules
Zrlly - P. 197 : Agence Image Bank, Jack O'Lan- Catherine Beaumont
tems - P. 198 : Ambassade du Canada, commission Une année au Québec
canadienne du tourisme - P. 199 bg : Ambassade du
Catherine Beaumont (pp. 195, 199,203,207)
Canada, commission canadienne du tourisme; bd :
photo parue dans Jeunes Années Magazine, N' 152,
Mars 1983, D.R. - P.200 h et b :Ambassade du
Canada, commission canadienne du tourisme -
P. 201 doc I : Agence Stock Image, Sylvie Chap-
pac; doc 2 : Tourisme Lanaudière, Luc Landry; doc
3 : Agence Rapho, John Launois; doc 4 : Ambas-
sade du Canada, commission canadienne du tou- <Le photocopillage, c'est I'usage abusif
risme - P. 202 : Ministère du Tourisme du Québec et collectif de la photocopie sans auto-
risation des auteurs et des éditeurs
chasse et pêche, C. Rémy - P.204, doc 1, 2 et 3 :
Largement répandu dans les élablisse
Ambassade du Canada, commission canadienne du menls d'enseignement, le pholoco-
tourisme - P. 205 h et b : Ambassade du Canada, pillage menace l'avenir du livre, cu il
commission canadienne du tourisme - P. 2O6 : met en danger son équilibre écono-
Agence Jacana, Wild Pat - P. 2O7 b : Ambassade du mique ll prive les auleurs d'une juste
rémunéralion.
Canada. commission canadienne du tourisme - En dehors de I'usage privé du copisle,
P. 208 doc I,2 er 3 : Tourisme Québec, Destination toute reproduction totale ou partielle
Québec - P. 2O9 h et b : Archives Nathan. de cel ouvrage est interditc>

Conception et mise en page : Studio Primart


Photogravure : Photogravure de Cachan
N' de projet : 10O67382 - lIl - 37 - CSBTS 90 - Avril 1999
Impression e[ reliure :
Pollina s.a., 85400 Luçon - n" 77319
N' d'éditeur : 891
Imprimé en France
a 5 livres en un

intégraux

o mêrhoàologique

Des guides de lecture pour découvrir,


explorer et comprendre des textes longs.

Des situations de relecture


pour faciliter la compréhension fine.

Des exercices d'automatisation


pour systématiser les apprentissages
en travaillant le mot, la phrase, le texte.

Dans la même collection : Mika CP


I Matériel individuel I Matériel complémentaire :
Les albums de Mika
Le cahier de recture 1
Le cahier de lecture 2 Les aventures de Pique le hérisson
Le cahier de lecture 3 L'oiseau de Noël
Arlequin, prince de carnaval
I Matériel collectif Mika, docteur Magique
DIFFUSION La mallette de 40 posters
Peur du loup
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La marionnette Mika
Mika et le jeteur de sorts
Mika et le théâtre fantôme
I Le livre du maître

2-0960-181 4-5

ltliltilil]ililI|ilil1 +& tllustration : Philippe Malausséna


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