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Gestion de Portefeuille

Année universitaire: 2012-2013 Pr, ELKABBOURI Mounime


Plan du cours

1
• Introduction

2 • La notion d’utilité et les courbes d’indifférence

3
• La rentabilité et le risque

4
• La diversification

5
• Le Modèle de Markowitz

6
• Le Modèle de marché

7
• Le MEDAF

8 • L’évaluation des obligations


Le métier de gestionnaire de portefeuille

 Gestion d’actifs d’un investisseur


 Choix de la bonne combinaison de titres en vue de maximiser
le rendement de l’investisseur et de réduire son risque
 Elaborer les stratégies de placement appropriées en tenant
compte de la conjoncture du marché et des conditions
économiques
 S’informer et se documenter sur la vie des sociétés et
l’évolution de la bourse
Le métier de gestionnaire de portefeuille
Interface Spécialistes
Client de produits Factory

Private Portfolio Asset


Client
Banker Manager Manager
• Expert en techniques financières • Fonds de
Propriétaire
qui soutient les PBs durant la visite gestion pour
et manager du client comptes
de la relation  Dans la phase de proposition, il propres
avec le client analyse les meilleures solutions
d’investissement pour chaque
• Sélection de
client en se basant sur ses besoins
la meilleure
et son profil risque / rendement
catégorie des
Introduction du rôle du  Dans la phase de formalisation, fonds
gestionnaire de il soutient le PB dans la
portefeuille pour description de la proposition • Allocation
accroître le contenu du d’investissement d’actif
conseil inhérent au
 Dans la phase de gestion , il
service soutient le PB par l’illustration de
la performance de portefeuille, la
perspective des marchés
financiers de l’asset manager et
produit des conseils sur chaque
produit
Financial adviser innovation and specialisation – Fideuram example
La place de la gestion de portefeuille dans la TF

Théorie objectives
(A. Smith, D. Ricardo, J.St.Mill,
J.Cairnes, H.Fawcett et
H.Sidgwick, K. Marx...)
Théories
économiques
Théorie subjectives
(C.Menger, St.Jevons, et
L.Walras...)
Concept de la valeur

Approches intrinsèques
(I. Fisher, J.B.Williams,
B.Graham & D.Dodd, Gordon et
Shapiro…)
Théories financières
Approches extrinsèques
(H. Markowitz, W.Sharpe &
J.Lintner, D. Breeden & S.
Ross…)

Approche actionariale:
(M.C Jensen, Joel M.Stern,
G.Bennett Stewart et Donald H.
Tendances et Chew…)
prespectives

Approche partenariale:
(G. Charreaux, P Desbrières…)
L’utilité et les courbes d’indifférence

• Comment un investisseur alloue-t-il de façon optimale son


épargne entre les différents actifs risqués disponibles sur le
marché?

• Le marché financier est le lieu sur lequel des titres (actions,


obligations…) peuvent être achetés ou vendus (ou émis)

• Les portefeuilles sont formés par des combinaisons de ces


titres. Les rentabilités des différents titres sont en général
aléatoires

• En univers aléatoire les actifs financiers différent entre eux


par l’espérance mathématique des flux qu’ils génèrent et par
leur risque
L’utilité et les courbes d’indifférence

• En théorie financière, la maximisation de l’utilité est le critère


incontestable de choix d’investissement en avenir incertain ;
L’utilité d’une richesse se définit comme la satisfaction que
l’investisseur retire de cette richesse.
• L’usage de ce critère nécessite normalement et a priori la
construction d’une fonction d’utilité;
• L’observation et la logique psychologique permettent
d’affirmer que les investisseurs présentent plutôt de l’aversion
pour le risque ce qui signifie qu’ils exigent une prime de
risque positive pour accepter un risque plus grand.
• Lorsque la fonction d’utilité est effectivement définie,
l’application du critère de maximisation d’espérance d’utilité
permet effectivement d’opérer des choix de placement.
L’utilité et les courbes d’indifférence

A- Choix rationnels dans l’incertain :les critères de l’espérance de


l’utilité

 Le problème est celui de la détermination de la décision


optimale parmi des alternatives conduisant à différents gains
(ou pertes) aléatoires w͂ .

 Les variables aléatoires w͂ prennent un nombre fini de valeurs


(w1 …. wN) avec des probabilités respectivement égales à (p1
…. pN)

 La variable aléatoire w͂ est interprétée comme la valeur


algébrique du gain généré par une loterie
L’utilité et les courbes d’indifférence
L’utilité espérée se calcule donc de la manière suivante :

  
n
E U W   piU Wi 
~
i 1
où n désigne le nombre d’états de la nature

pi la probabilité d’occurrence de l’état i,

Wi la richesse de l’individu lorsque l’état i se réalise.


L’utilité et les courbes d’indifférence
 La 1ère restriction de la fonction d’utilité est que plus est toujours
préféré sur peu (more is always preferred to less)

 Avec

 On considère un jeu (pile ou face) ou l’on reçoit 2 DH en obtenant


«face » et 0 en obtenant « pile », la valeur monétaire espérée est :
(1/2) × 2 + (1/2) × 0 = 1 DH

 On suppose que le coût d’investissement dans le jeu est de 1 DH, le


résultat de ne pas participer dans le jeu (ne pas investir) est de 1 DH
qui est préservé. L’aversion au risque signifie que l’investisseur rejette
un jeu juste ‘fair game’ . Pour certain, 1 DH est préféré à une chance
égale entre 0 et 2 DH.

 L’aversion au risque implique que la dérivée seconde de la fonction


d’utilité est négative

 Cela signifie que U (1) > (1/2) U (2) + (1/2) U (0)


L’utilité et les courbes d’indifférence

 U (1) > (1/2) U (2) + (1/2) U (0)

Ou bien U (1) - U (0) > U (2) - U (1)

 La fonction d’utilité a une forme concave

 Trois formes de fonction d’utilité peuvent être dégagées

 risk averse (aversion au risque )

 risk neutral (neutrailité envers le risque)

 risk lover (prédisposition à prendre le risque)


L’utilité et les courbes d’indifférence

Source: Quantitative Financial Economics, keith Cutberston


L’utilité et les courbes d’indifférence

 Deux mesures d’aversion au risque sont communément utilisées

- Le coefficient Arrow-Pratt

- Le coefficient d’aversion relative au risque

 au cas où la richesse d’un investisseur doublerait , ce dernier augmenterait


sa proportion dans les actifs risqués. A cet effet, l’investisseur est considéré
comme montrant un décroissement relatif à l’aversion au risque (exhibit
deacrising relative risk aversion)
L’utilité et les courbes d’indifférence

 Plusieurs fonctions mathématiques décrivent le comportement lié à


l’aversion au risque :

- décrit une diminution de l’aversion absolue au


risque et une constance de l’aversion relative au risque

- : la maximisation de la
constante de de l’aversion absolue au risque de cette fonction équivaut à
la maximisation de :
L’utilité et les courbes d’indifférence

 L’aversion au risque peut (même dans le cadre de circonstances très


restrictives ) être représenté de l’espérance de gain (rendement espéré) et la
variance liée à ces rendements;

 le lien entre la richesse w à la fin de période et un investissement dans un


portefeuille d’actifs ayant un rendement est

 ; U1 > 0 ; U2 < 0 ; U12 < 0; U22 < 0


L’utilité et les courbes d’indifférence

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