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Introduction
Difficultés
▪ Pourquoi la monnaie
▪ La politique monétaire
Plan
Introduction
Chapitre 1 : Pourquoi la monnaie
Chapitre2 : Création monétaire par le système bancaire
Chapitre 3 : Demande de la monnaie
Chapitre 4 : Politique monétaire
Chapitre 5 : Equilibre monétaire
Chapitre 1
Pourquoi la monnaie
I. L’origine de la monnaie
II. Les fonctions de la monnaie
III. La monnaie d’aujourd’hui
I. L’origine de la monnaie
1. La nécessité de la monnaie
▪ Limites
▪ Encombrant
▪ Indivisibles comme les têtes de bétail les chaudrons
▪ Périssables comme le sel et les céréales
Or et Argent
Dépôts
Conséquence:
▪ Approche institutionnaliste
▪ Limites
▪ La loi prévoit la possibilité pour le créancier de refuser
certains supports
▪ Ce pouvoir n’est valable que sur le territoire de
souveraineté de l’Etat concerné par la monnaie en
question
Formes actuelles
de la monnaie
Monnaie
manuelle Pièces Billets
Dépôts à
Monnaie vue dans
scripturale les
banques
Chèque
Carte bancaire
Elle permet de procéder pour l’essentiel à des
paiements de proximité et à des retraits d’espèces.
Introduite en France en 1967, elle a connu son
véritable essor avec la mise en place des retraits
d’espèces au début des années 70. Une seconde
étape importante a été mise en place de
l’interbancarité en 1984, qui a permet au titulaire d’une
même carte l’accès aux différents établissements du
crédit du Groupement carte bancaire
Virement
Avis de prélèvement
Sur l’initiative du bénéficiaire et après l’autorisation
du payeur qui donne ainsi à son banquier un ordre
permanent, le montant à régler est prélevé
directement sur le compte. Sa progression
s’explique plus par la mensualisation des
règlements effectués au bénéfice de gros
organismes (Trésor public, Telecom, Lydec,…) que
par une véritable extension de ce moyen de
paiement
B. SABER Economie monétaire et financière 60
ENSIAS
A développer??
▪ M1, M2, M3
▪ OPCVM
à développer???
B. SABER Economie monétaire et financière 64
ENSIAS
3. Les systèmes de paiement
Un système de paiement peut être défini comme
l’ensemble des mécanismes qui vont permettre aux
différentes opérations de paiement, qu’elles
émanent des agents non financiers ou des
institutions financières, de s’effectuer concrètement.
Un paiement par la monnaie scripturale met
généralement en œuvre 4 acteurs : le payeur, le
bénéficiaire, la banque du payeur, la banque du
bénéficiaire et la banque centrale
Chapitre 2
La création monétaire par le système
bancaire
BC B Commerciale Client
Actif Passif Actif Passif Actif Passif
Actif financier Billets Billet 100 dépôt 100 Dépôt -100
100
100 Actif -100 Billet 100
Billet
Pas de création de la
Dépôt monnaie
Banque Client
Actif Passif Actif Passif
Créance 100 Dépôt à vue 100 Dépôt à vue 100 Créance 100
Banque Entreprise
Actif Passif Actif Passif
Créance 100 Dépôt à vue 100 Dépôt à vue 100 Créance 100
Banque
Actif Passif
Crédit 100 Dépôt à vue entreprise 0
Dépôt à vue des salariés 100
Entreprise Salarié
Deux solutions
Emprunter sur le marché Refinancement auprès de la
interbancaire banque centrale
Banque 1 Banque 2
Actif Passif Actif Passif
Compte BC 100 Dette 100 Compte BC 100 Dette 100
Créance 100
BC
Actif Passif
Compte Banque1 +100
Compte Banque 2 -100
Refinancement auprès de la BC
Banque 1 BC
Actif Passif Actif Passif
Compte BC 100 Dette 100 Créance 100 Compte banque1 100
Trois possibilités
Opération de change
BC Banque
Actif Passif Actif Passif
Devise 100 Compte 100 Compte 100
Devise -100
BC
Actif Passif
Banque Base
Crédits
centrale monétaire
Ou
Soit : B= F + Ri
M= F+D
F= f M
R= r D
B= f M + r D
Or D= (1-f) M
M= (1/f+r(1-f)) B= m B
m=(1/f+r(1-f))
M= m B
B f r(1 f )M
1 1
B M B M
m m
f 10% 1
0,145
r 5% m
f 10% 1
0,19
r 10% m
iRF
iRF iRF (B) avec 0
B
Par ailleurs, les dépôts engendrent des coûts de gestion (guichet, chèques, entretien, etc.)
i D iD D
Les coûts supportés par la banque :
iD (1 f )M iRF ( B) iD (1 f )C iRF f r (1 f )C
On note iC le taux sur le crédit
iC C iD (1 f )C iRF f r (1 f )C
Pour obtenir le crédit optimal, il faut maximiser le par rapport au crédit
iC iD (1 f ) iRF
'
'
f r (1 f ) C iRF f r (1 f ) 0
' 2
iC iD (1 f ) iRF f r (1 f )
C
'
iRF '
'
f r (1 f ) 2
Cas particuliers :
1er cas : i'RF 0 , le taux de refinancement ne dépend pas du refinancement demandé.
Dans ce cas, l’offre de crédit est élastique aux taux de crédit. Le système bancaire satisfait
entièrement la demande de crédit pour ce taux. On est donc dans le cas de diviseur de crédit.
2ème cas : i'RF , l’offre de crédit devient inélastique aux taux de crédit.
La BC se fixe un objectif de base monétaire et augmente infiniment son taux de
refinancement (si l’objet est dépassé)
On est dans le cas de multiplicateur : la base monétaire détermine l’offre de crédit
Graphique???
i'RF
i'RF 0
ic
i'RF 0
Chapitre 3
La demande de la monnaie
Transaction
Motifs de
demande de
monnaie
chez Keynes
Précaution Spéculation
Formulation :
Encaisse
R
Encaisse moyen : R/2
Coût d’opportunité
moyen : iR/2 R/2
1 Temps
1 Temps
Encaisse
1
Temps
Le coût total :
c T iR
0 => b 0
n 2n
iR
n
2b
R R 2b
On note M d : encaisse monétaire moyen => n
2n 2 iR
Rb
Md
2i
prob
Position A :
Equilibre entre -1000, -500 et +1000 et +500
B. SABER Economie monétaire et financière 136
ENSIAS
prob
0,125
1
2 2
b 3
M
d
i
1 1 1
P ....
1 i 1 i 1 i
2 3
1 1 1 1
P 1 ....
1 i 1 i 1 i 1 i
2 3
1
On suppose q avec 0<q<1
1 i
P q 1 q q 2 q 3 .... Cette somme est infinie
1
P est fonction décroissante du taux d’intérêt
i
En plus, pour un coupon C icV , où ic est le taux de la rente et V la valeur faciale. On a
icV
P
i
Exemple : soit une obligation perpétuelle émise pour une valeur de 100dh et rapporte un
intérêt ic de 10%.
La valeur du coupon est C=100*0,1=10
Si le taux d’intérêt i=10%, P=100
Une diminution du taux d’intérêt implique que les agents vont s’endetter à 5% ce qui qui fait
augmenter la demande et donc les prix des titres.
On a donc r a i g a
Pa P
r ig i
a a
iV iV
Pa a
et P V
i i
iV
i a i
g 1 a 1
V i
i
r i a 1 à comparer ce rendement à celui de la monnaie qui est nul.
a
i
B. SABER Economie monétaire et financière 149
ENSIAS
Arbitrage monnaie /titre
Nous avons trois cas :
2 2
Dans la réalité, les individus ne se basent pas
uniquement sur l’espérance du rendement. Pour cela,
nous allons étudier le paradoxe de Saint-Pétersbourg
Ce paradoxe a été présenté en 1732 par le
mathématicien BERNOULI devant l’Académie des
Sciences de Saint-Pétersbourg.
2 3
1 2 1 3 1
Esperance de gain = r E(r ) 2 * 2 * 2 ......
a
2 2 2
r a E(r) 1 1 1 1.....
1 1 1 1
Le critère utilisé est donc l’utilité espérée= U1 U 2 et non pas r E(r ) r1 r2
a
2 2 2 2
U W W U W W
1 1
2 2
2ième cas : UE>U(W), l’individu est risquophile (aime le risque). C’est le cas de la loterie où
l’individu est prêt à payer pour prendre le risque.
3ième cas : UE=U(W), l’individu est neutre par rapport au risque. Pour le même gain moyen ; il
est indiffèrent entre la loterie et le gain certain.
M d kPY
Y : le revenu réel
P : le prix
k>0
Md
L’encaisse réel désiré est kY (c’est le pouvoir d’achat de l’encaisse° ;
P
▪
▪ : nombre d’unité nécessaire pour
effectuer les échanges correspondant à un revenu
nominal de PY pendant une période donnée.
Exemple : si k=0,5, pour chaque dirham dépensé, il
faut 50 cts de monnaie pour assurer les échanges
(50/100)=0,5
▪ : la vitesse de circulation de la monnaie
▪ Donc le coefficient k n’a pas de nom, mais son
inverse s’appelle la vitesse de circulation de la
B. SABER
monnaie
Economie monétaire et financière 164
ENSIAS
M d M 1d M 2d
Au total, la demande d’encaisse réelle est L1 (Y ) L2 (i)
P P
PY PY 1 1
V
M d kPY PL2 ((i) k L(i) k
P
1
L2 (i) V
L(i)
k
P
Remarque 3, la fonction de demande néoclassique peut se voir comme un cas
particulier de la fonction de demande Keynésienne.
L2 (i) 0
Taux
d’intérêt
Trois
canaux
Prix des
Crédit
actifs
Financement des
investissement
Emprunter
Auprès des
Marché financier Autofinancement
banques
n
Rt S 0
S0 avec 0
t o (1 r ) t
r
▪ Graphique
▪ Graphique
▪ Cet effet est renforcé par les fluctuations des cours des
actions qui modifient la valeur des fonds propres des
entreprises et donc leurs accès à l’endettement.
MaxU 2
y y i i
2 2
On (i), ' 0
y y(i), y ' 0
i : le taux d’intérêt de LT
U
i
0 , 2 ' 2 y ' y y 2 i i 0
i i ' y ' y y
Le taux d’intérêt augmente à court terme si ou ' y y
B. SABER Economie monétaire et financière 205
ENSIAS