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Chapitre
La création de valeur par les gestion et
Numérique
11 différents acteurs de l’organisation
Thème 3 : Création de
valeur et performance
Objectifs : Notions abordées :
Question de gestion n°7 :
▪ Identifier le rôle des différents acteurs intervenant ▪ Valeur ajoutée : création et
Peut-on mesurer la répartition.
dans le processus de création de valeur ;
1
contribution de chaque ▪ Valeur financière et
acteur à la création de ▪ Caractériser les différents types de valeur et les actionnariale, valeur boursière.
valeur ? mettre en relation avec les attentes d’acteurs ; ▪ Valeur partenariale.
▪ Valeur perçue : image de
▪ Repérer, à partir de la notion de valeur ajoutée, les marque, notoriété, satisfaction,
répartitions possibles afin de répondre aux attentes qualité, indicateurs des médias
des acteurs, en prenant en compte les contraintes de sociaux, avis communautaires,
recommandations, réputation
gestion ; ▪ Indicateurs quantitatifs et
▪ Utiliser un bilan et un compte de résultat pour qualitatifs
repérer la valeur financière produite par une ▪ Prix, coût, marge, charges.
Que ce soit une entreprise privée, une association, une entreprise ou administration publique, de
nombreux acteurs créent de la valeur qui prend différentes formes permettant de qualifier la
performance de l’organisation.
La performance globale résulte d’un équilibre entre ses différentes dimensions : organisationnelle,
commerciale, financière, sociale et environnementale.
L’étude du thème vise à appréhender la contribution des différents acteurs à la création de valeur, à
identifier les décisions qui président à sa répartition, à utiliser des indicateurs pertinents de la
performance attendue.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Introduction :
La définition du mot « valeur » est multiple. Le dictionnaire Larousse donne, entre autres, les
définitions suivantes :
- Ce que vaut un objet susceptible d'être échangé, vendu, et, en particulier, son prix en argent :
terrain qui a doublé sa valeur.
- Ce par quoi quelqu'un est digne d'estime sur le plan moral, intellectuel, professionnel :
personne de grande valeur.
- Importance, prix attaché subjectivement à quelque chose : attacher de la valeur à des
souvenirs de famille.
- Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, d'un point de vue personnel ou selon les critères d'une
société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre :
« Nous avions des systèmes de valeurs différents ».
Ce chapitre portera sur la création de valeur par les différents acteurs de l’organisation et destinée
aux diverses parties prenantes (internes et externes à l’organisation).
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Partie 1 : La valeur perçue
Cette première partie du chapitre 11 s’intéresse à la valeur perçue. Mais perçue par qui ?
Par le client. Le client est une personne individuelle qui a un avis subjectif. La valeur qu’il accordera à
un bien ou un service s’appellera donc la « valeur perçue ».
https://dgxy.link/valeurpercue
Arrêt à 1 : 00
Questions :
La valeur que prend un produit ou service dans l’esprit du consommateur sans lien réel avec sa valeur
financière. Prix qu’il est prêt à payer pour avoir le produit.
4 facteurs : son image de marque, sa notoriété, la satisfaction de ses clients et la qualité de ses produits.
Définition : La valeur perçue correspond à la valeur que représente une organisation, un bien ou un
service aux yeux du consommateur. C’est le prix maximum qu’il est prêt à payer pour l’avoir.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
La valeur perçue d’un bien ou service dépend de critères objectifs et subjectifs.
Par exemple, comparons un stylo Bic, un Bic 4 couleurs et un stylo Pilot Frixion Ball. Listez, selon votre
propre opinion, les avantages et inconvénients de chacun :
- Effaçable
- Simple - Pratique 4 - Rechargeable
Avantages - Pas cher : 0,9 € couleurs - Se démarque
- Fiable - Prix moyen : 2 € - Confort prise en
main
- Pas effaçable
- Risque de finir
- Pas de design une couleur
Inconvénients - Cher : entre 3 - 4 €
- Pas effaçable avant une autre
- Ne pas utiliser
une couleur
Chacun a sa propre opinion sur ce qui est bien ou moins bien sur un produit. Chacun peut préférer le
4 couleurs ou le Frixion, ou encore préférer un stylo plume. On peut s’entendre sur des critères
objectifs, mais on conserve chacun des avis subjectifs :
La valeur perçue correspond au prix maximal que le consommateur est prêt à payer pour obtenir le
produit et elle n’a pas de lien direct avec la valeur réelle (ou économique) du produit acheté.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
La valeur perçue est créée à partir de la confrontation entre les avantages attendus et les coûts ou
sacrifices consentis par le consommateur pour acquérir un produit :
- 1 : Image de marque
- 2 : Notoriété
- 3 : Qualité
- 4 : Satisfaction client
https://dgxy.link/imagemarque
Arrêt à 1 : 52
Questions :
Et l’image perçue par le public : interprétation des signes, message que l’individu a reçu. On parle aussi
de réputation.
L’objectif de l’entreprise est de contrôler son image de marque en assurant une cohérence entre
l’image voulue et l’image perçue.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
2. Quel est l’impact de l’image de marque sur l’individu ?
L’individu se réfère à l’image de marque pour satisfaire un besoin ou pour se différencier (acheter une
marque de luxe par exemple => effet Veblen).
Effet Veblen : Effet de snobisme. Consommation ostentatoire (qui met en avant sa richesse). Tendance
des individus à vouloir ce qui coûte cher pour se différencier.
L’image de marque auprès de l’individu peut être positive (il aime) ou négative (il n’aime pas).
3. Quel est l’intérêt d’avoir une bonne image de marque pour une entreprise ?
- Soit en augmentant ses parts de marché, c’est-à-dire le nombre de ventes (plus de clients) ;
- Soit en augmentant les prix. Les clients, du fait de la bonne image de l’entreprise, seront prêts
à payer plus cher.
Définition : L’image de marque est l’ensemble des représentations mentales, positives ou négatives,
associées à une marque ou à une organisation. Une image de marque positive permet à l’entreprise
de gagner des clients et d’accroître ses ventes.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Document 3 : La marque Le Guérandais
Le sel provient des marais salants de Guérande où il naît de la seule action de l’océan,
du soleil et du vent. Il est récolté à la main, selon le savoir-faire unique et ancestral des
paludiers1. Il est 100 % naturel, non raffiné et ne comporte aucun additif. Il procure
ainsi le plaisir d’un sel vraiment authentique. Il est porteur d’une éthique et de valeurs
chères aux paludiers. Il est le sel des gastronomes et des chefs cuisiniers.
Selon le dernier sondage BVA2, la marque « Sel de Guérande » reste, parmi les personnes interrogées,
la deuxième marque la plus connue. La fleur de sel est connue par un nombre toujours croissant de
consommateurs et Guérande est perçue comme l’origine la plus authentique et traditionnelle pour la
grande majorité d’entre eux. Alors le sel de Guérande Le Guérandais méritait bien que l’on fasse à
nouveau parler de lui…
Source : www.salinesdeguerande.com / Epreuve orale de mercatique du Bac STG 2010
Questions :
Indice : Le fait d’utiliser une antonomase (désignation d’une chose par une marque) montre la
notoriété d’une entreprise. Exemples : Kleenex, Tipp-Ex, Frigo (Frigidaire), Scotch, Kärcher, Doliprane…
Définition : La notoriété est la mesure du degré de connaissance d’une marque ou d’une organisation
par les consommateurs.
Elle se mesure à l’occasion de sondages qui vont porter sur la satisfaction client et la qualité.
1
Paludier : Ouvrier(ère) des marais salants de l'Ouest.
2
BVA Group est une entreprise de sondage, c’est-à-dire qu’elle interroge des personnes (consommateurs,
citoyens) pour faire des statistiques (politiques, économiques).
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
3. Peut-on qualifier de forte la notoriété de la marque Le Guérandais ? Justifier votre réponse.
Oui. Le document nous dit qu’un sondage BVA a indiqué que Le Guérandais était la deuxième marque
la plus connue par les consommateurs français. Elle fait donc partie des réflexes de consommation.
De plus, le produit est utilisé par les chefs cuisiniers, ce qui est gage de qualité.
C. La satisfaction client
https://dgxy.link/satisfactionclient
Questions :
1/ La satisfaction est subjective, propre à chacun. C’est une perception d’une réalité selon l’état
d’esprit du client (=> valeur perçue).
2/ Elle est relative = elle dépend du niveau d’attentes pour un produit et un prix donné.
3/ Elle est évolutive dans le temps : ce qui satisfait aujourd’hui ne satisfera pas demain.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Définition : La satisfaction client naît de la comparaison entre les attentes initiales et l’expérience de
consommation vécue.
La satisfaction améliore la valeur perçue, l'insatisfaction la dégrade. Pour s'assurer d'avoir une
satisfaction du client positive, il faut s'assurer de la qualité de ses produits.
D. La qualité
https://dgxy.link/deutschqualitat
Questions :
8 990 €.
Volant en cuir multifonction, ordinateur de bord, climatisation, lecteur MP3, régulateur de vitesse.
C’est une voiture « bas de gamme ». Le prix de vente est faible. On note l’absence de technologies
poussées (de gadgets), le design est simple, épuré.
Cette voiture a pour principale fonction : permettre de se déplacer. Elle n’a pas pour fonction de
permettre à son propriétaire de se distinguer.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
5. Comment comprenez-vous la « Deutsch Qualität » ?
Le mot « allemand » est synonyme de qualité dans le domaine des voitures. Les constructeurs
allemands sont reconnus (principalement BMW et Mercedes).
Le simple fait que la voiture soit allemande semble lui donner un côté plus « haut de gamme ».
6. Pour le prix de vente indiqué, le client sera-t-il satisfait ? Autrement dit, le rapport qualité/prix
est-il bon ?
- D’un côté une voiture simple, pas chère, fonctionnelle, qui satisfera son besoin de se déplacer
- D’un autre côté, il aura en plus le privilège de « rouler en allemande ». Sa satisfaction sera
donc plus forte que prévu.
Définition : La qualité est la capacité d'un bien ou d'un service à répondre aux attentes d'un
consommateur.
La qualité désigne les caractéristiques d’un bien ou d’un service qui permettent de satisfaire les
besoins, exprimés ou implicites, des consommateurs. Pour augmenter la qualité perçue de leur offre,
les entreprises ajoutent des biens ou des services associés (ex : livraison en 24 heures, hotline…).
La qualité peut être vue comme un critère objectif, réel, ou comme quelque chose de subjectif qui
entre dans la valeur perçue par le client :
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
II. Exploiter les médias sociaux, et en mesurer les résultats par
des indicateurs
La réputation d'un produit, d'une marque ou d'une société se construit à partir des remarques,
opinions et avis portés par des consommateurs ou des leaders d'opinion.
Ainsi, l'organisation doit surveiller sa réputation et mettre en place des techniques pour la défendre.
Définitions :
La réputation d’une organisation : C’est l'opinion sur une organisation, positive ou négative, par son
public en fonction de ses connaissances, de ses expériences, de ses impressions et de ses croyances.
La réputation numérique ou e-réputation d’une organisation : Réputation acquise ou subie par une
entreprise ou marque sur Internet et autres supports numériques via des avis ou des commentaires
déposés par les internautes.
L'entreprise doit être réactive à ce qui est dit sur elle sur Internet (forums et réseaux sociaux). Elle doit
notamment dédier du personnel chargé de piloter son image de marque sur Internet : c’est le rôle du
community manager (voir chapitre 9).
Les clients aiment les marques qui interagissent avec eux, répondent à leurs questions, les considèrent.
Les réseaux sociaux sont au cœur de ces liens nouveaux qui existent entre organisations et
consommateurs.
Ils se sentent rassurés et ont alors confiance dans l’organisation. Cela contribue à améliorer la
réputation numérique, et donc l'image de marque de l'organisation.
Une meilleure image de marque permet d'améliorer la valeur perçue, et donc, d'améliorer in fine les
performances commerciales.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
B. Avis communautaires et recommandations
Selon une enquête IFOP3 en 2020, 88 % des internautes consultent les avis clients sur Internet avant
de réaliser un achat en ligne (jusqu’à 96% des 18 à 24 ans et 95% des 25-34) et 73% les consultent
avant d’acheter en magasin.
Il est donc primordial de faire dire à ses clients que son produit est le meilleur.
Définition : Les avis communautaires sont les avis laissés en ligne par les utilisateurs.
Les avis peuvent être laissés sur les forums, les sites sur lesquels on note les produits (Amazon, Fnac)
ou les prestations (Airbnb, La Fourchette, Google pour toutes les entreprises) ou encore sur les réseaux
sociaux.
Par ailleurs, les consommateurs sont sensibles aux recommandations données par leurs proches ou
des personnes en qui ils ont confiance comme les influenceurs.
Les consommateurs sont près de 70 % à accorder leur confiance aux recommandations (conseils) des
autres clients même si ce sont des inconnus.
Le KPI est un élément chiffré qui doit être déterminé avant le lancement d'une action, afin d'en évaluer
les retombées et de déterminer le retour sur investissement (ou ROI, Return on Investment).
Les organisations peuvent définir des KPI en lien avec leurs actions sur les médias sociaux.
Définition : Les indicateurs des médias sociaux permettent de mesurer la performance des
organisations sur leurs réseaux sociaux.
Chaque indicateur est un retour des consommateurs sur leur vision de l'organisation. Ces différents
retours peuvent alors constituer des axes d'amélioration, l’objectif étant toujours in fine d’améliorer
la valeur perçue par le client.
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IFOP : L’Institut Français d’Opinion Publique (IFOP) est un institut de sondage.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
1. Les indicateurs quantitatifs
Les études quantitatives consistent à collecter des informations par des enquêtes afin d'établir des
résultats chiffrés qui pourront être extrapolés (généralisés) à l'ensemble de la population étudiée.
- La satisfaction avec : l'évolution des ventes de l'organisation, son taux de satisfaction (enquête
par téléphone ou en ligne), le taux de fidélisation...
- La qualité avec : le temps d'attente des clients, le pourcentage de retours ou de réclamations...
- La notoriété avec le taux de notoriété = (nombre de personnes déclarant connaître la marque
/ nombre de personnes interrogées au hasard) * 100
- Le nombre d'abonnés et son évolution sur une période donnée : cela permet de suivre
l'évolution de la communauté et la perte éventuelle d'abonnés de l'organisation ;
- Les nombres de vues d'une publication écrite par l'organisation ;
- Le nombre d'interactions (nombre de clics, de likes, de mentions, de hashtags...) qui
traduisent l'intérêt de l'internaute pour la publication ;
- Le taux d'engagement : pourcentage de personnes qui réagissent aux publications de
l'organisation ;
- Le taux de transformation (ou conversion) = (nombre de transactions effectuées / nombre de
visiteurs du site) * 100, sur une période donnée.
Les études qualitatives cherchent davantage à étudier les comportements, les motivations et les
freins des individus, sans chercher à extrapoler les résultats obtenus. Il s'agit des entretiens, des boîtes
à idées…
La satisfaction se mesure avec plusieurs indicateurs qualitatifs comme, par exemple, l'avis des
consommateurs.
Les indicateurs qualitatifs d'engagement (votes, commentaires, retweet) mesurent les effets et les
réactions des internautes et sont centrés sur le consommateur.
L'image de marque s'évalue par des sondages permettant à l'organisation de comparer l'image de
marque qu'elle souhaite donner par rapport à l'image de marque réellement perçue par les
consommateurs.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Partie 2 : La valeur ajoutée, la valeur actionnariale
et la valeur partenariale
I. La valeur ajoutée
https://dgxy.link/valeurajoutee
Arrêt à 2 : 00
Questions :
Des chaises.
2. Quels sont les éléments nécessaires à la production (hors main d’œuvre) ? Comment appelle-
t-on ces éléments ?
La valeur ajoutée correspond au prix de vente de la chaise moins le coût des consommations
intermédiaires.
VA = CA - CI
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
4. Pourquoi l’entreprise peut-elle vendre plus cher une chaise (produit fini) que du bois et des
clous (chaise non construite) ?
L’entreprise, par son travail de transformation des matières premières en produits finis, a apporté une
valeur ajoutée au produit.
Aux yeux des clients, la chaise a plus de valeur que le bois non transformé, notamment parce qu’elle
sert à quelque chose : s’asseoir.
C’est la valeur perçue par le client. Plus la valeur perçue est forte, plus la valeur ajoutée est forte et
donc le prix sera élevé.
Définition : La valeur ajoutée correspond à la richesse créée par l’entreprise, c’est-à-dire le supplément
de valeur qu’elle apporte, grâce à son activité, à un bien ou un service.
VA = CA – CI
Le chiffre d’affaires correspond à l’ensemble des ventes de biens ou services réalisées par une
organisation sur une période donnée (journée, mois, année).
Le chiffre d’affaires ne mesure pas le surplus de valeur créé par l’entreprise, appelé la valeur ajoutée.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
4. Les consommations intermédiaires
La valeur ajoutée tient compte des consommations intermédiaires, c’est-à-dire tous les achats, biens
et services consommés par l’entreprise dans le cadre de sa production.
Pour produire une voiture, un constructeur achète à d'autres entreprises des matières premières
(acier, fer, fonte, tissu, pneus, essuie-glaces, rétroviseurs, …), utilise de l'énergie pour faire fonctionner
les machines et paie un loyer pour les locaux : ce sont les consommations intermédiaires.
En transformant tous ces éléments, le constructeur obtient un produit final qui a pris de la valeur.
Pour obtenir cette production, le constructeur a utilisé du travail (des ouvriers, des cadres, ...) et du
capital productif (robots sur chaîne de montage, presses à emboutir, ...).
Il a ainsi créé de la valeur, car celle du produit fini (la voiture) est supérieure à la somme des valeurs
des consommations intermédiaires nécessaires à la fabrication du produit.
Nature de la CI Exemples
Bois, laine, acier, pierre, sable
Matières premières
- Les salaires
- Les impôts et taxes
- Les intérêts sur emprunts versés aux banques
Si on soustrait l’ensemble des dépenses ci-dessus à la valeur ajoutée, on obtient le résultat qui peut
être un bénéfice ou une perte.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
B. Le calcul de la valeur ajoutée
Rappel : VA = CA - CI
L’entreprise SURVET vend des vêtements. Elle vous communique les données suivantes sur son
activité :
- Ventes : 6 000€
- Achat de tissus : 1 000€
- Achat de fils : 100€
- Achat de boutons : 200€
- Achat d’énergie : 100€
- Salaires : 800€
- Impôts : 50€
Questions :
= 1 400 €
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Application 2 : tout seul pendant 15 minutes
L’entreprise Vel Up fabrique 10 000 vélos qu’elle vend 300 euros pièce. Pour réaliser sa production,
elle engage un certain nombre de dépenses, à savoir :
Questions :
CI = 780 000 €
VA = 2 220 000 €
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
5. Calculer le résultat de la société. Est-ce un bénéfice ou une perte ?
Résultat = VA – toutes les autres charges (impôts et salaires ici)
R = 2 220 000 – 75 000 – 1 445 000 = 700 000 €
R > 0 donc R est un bénéfice.
La valeur ajoutée est donc la richesse créée par l’entreprise par son travail, son savoir-faire, par la
combinaison de ses facteurs de production (travail = salariés + capital = machines) => voir cours
d’économie.
Cette valeur ajoutée est ensuite destinée à être partagée entre différents acteurs.
Questions :
1. Qui sont les acteurs concernés par la répartition de la valeur ajoutée de la menuiserie ?
- 1/ Les employés ;
- 2/ Les propriétaires de la menuiserie (actionnaires) ;
- 3/ Tous les acteurs qui ont contribué directement ou indirectement à la création de la VA.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
3. Quelle sont les questions que posent le partage de cette valeur ajoutée ?
Quel salaire doivent recevoir les employés ? Combien reçoit l’Etat ? Quelle est la part du bénéfice que
les propriétaires peuvent se réserver sans priver l’entreprise de moyens pour réinvestir ?
L’entreprise de papeterie F451 a dégagé une valeur ajoutée en 2021 de 6 000 000 €. Elle a versé des
salaires pour 3 000 000 €. Pour cette année, les impôts s’élèvent à 200 000 €. Pour financer
l’acquisition d’une nouvelle machine à papier, la société a dû s’endetter. Tous les ans, elle paye
20 000 € d’intérêts. Enfin, l’entreprise a décidé de verser 1 400 000 € de dividendes.
Question :
Conclusion :
Il reste 1 380 000 € pour l’entreprise elle-même. Cette somme servira à s’autofinancer, c’est-à-dire à
payer son fonctionnement normal : payer les fournisseurs, investir dans des nouvelles machines…
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
II. De la valeur actionnariale à la valeur partenariale
La valeur actionnariale et la valeur partenariale sont deux visions de la répartition de la valeur qui
s’opposent.
Tandis que la valeur partenariale renvoie à la gouvernance partenariale : par et pour toutes les parties
prenantes.
Rappel : La gouvernance signifie « Comment est dirigée l’organisation ? » => par quel processus ? pour
qui ? dans quel but ?
Ne pas confondre la gouvernance avec la direction / gestion qui signifie « Qui dirige l’organisation ? »
1. La valeur actionnariale
Action : Une action est une part du capital de l'entreprise détenue par un actionnaire.
L’actionnaire est celui qui investit dans l’entreprise en apportant des fonds. En échange, il reçoit des
actions, c’est-à-dire une partie du capital social de l’entreprise.
Dans la vision actionnariale de la gouvernance, toute la valeur créée doit revenir à l’actionnaire au
motif que :
- L’action est un droit de propriété de l’entreprise et l’entreprise doit être dirigée dans l’intérêt
de ses propriétaires, donc les actionnaires ;
- L’objectif d’une entreprise est de faire du profit pour rémunérer les apporteurs de fonds, donc
les actionnaires ;
- Les investisseurs (actionnaires) ont pris un risque en apportant des fonds à l’entreprise, il est
donc normal de rémunérer ce risque.
M. Jean et Mme Sylvie créent leur entreprise en 2018 : un restaurant créole. A la création, ils apportent
tous deux 10 000 €, soit un capital total de 20 000 €.
De 2018 à 2022, l’entreprise a réalisé chaque année 10 000 € de bénéfices et distribué 30% de ce
dernier à ses actionnaires. Le bénéfice non distribué est conservé dans les réserves.
En 2023, M. Jean décide de quitter l’entreprise. Celle-ci a pris de la valeur et il revend ses actions à
Mme Louise pour 12 000 €.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Questions :
Sachant qu’il possède 50% des actions, il a droit à 50% du dividende total.
2. M. Jean a-t-il fait un gain ou une perte au moment de la revente de ses actions ?
M. Jean a apporté 10 000 € à la création de l’entreprise pour posséder 50% des actions.
Définitions :
Valeur actionnariale : Il s'agit de la valeur créée au profit des actionnaires. Elle rassemble d’une part
les dividendes versés à leur profit et, d’autre part, l'augmentation de la valeur des actions de
l'entreprise (plus-value), elle-même souvent mesurée à travers la valeur boursière.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Dividendes : Part des bénéfices distribuée aux actionnaires.
2. La valeur boursière
https://dgxy.link/bourse
Questions :
L’investisseur va choisir les actions d’une entreprise qui fait des bénéfices afin de toucher un maximum
de dividendes.
3. Quels sont les deux marchés boursiers ? Qu’est-ce qui les différencie ?
Le marché primaire qui est le marché où les actions sont émises pour la première fois.
Le marché secondaire est là où s’échangent, entre investisseurs, les titres qui ont déjà été émis par les
entreprises.
4. Toutes les entreprises peuvent-elles accéder à la bourse pour émettre des actions et se
financer ?
Non. Les petites entreprises n’ont pas accès à la bourse car c’est trop coûteux. Elle est donc réservée
aux grandes entreprises.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
5. Comment le marché boursier peut-il être à l’origine de crises ?
Les investisseurs, dans leurs choix d’achats/ventes ignorent les performances financières réelles des
entreprises. Ils spéculent.
Spéculer /spéculation : C’est le fait de jouer sur les cours de bourse, de parier soit à la hausse, soit à la
baisse, sur le court terme, pour faire une plus-value rapide.
Définition :
Cette valeur est obtenue en multipliant le nombre de ses actions par la valeur d'une action.
Le marché boursier est donc le marché où s'échangent les actions des entreprises.
Lorsqu’une entreprise a besoin de financement, elle
émet des actions sur le marché primaire.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Application 5 : tout seul pendant 15 minutes
Source : Boursorama
M. Bernard a acheté 300 actions le 18 août, puis il les a vendues comme suit :
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Tandis que la valeur actionnariale est égale à la somme des dividendes versés aux actionnaires à
laquelle s'ajoute l'augmentation de la valeur de l'action, la valeur boursière correspond au nombre
d'actions multiplié par la valeur du cours de l'action à la bourse.
Attention, une entreprise ne confie jamais tout son capital au marché. Il y a toujours une partie qui ne
peut pas s’échanger sur le marché. La part du capital qui peut s’acheter et se vendre en bourse
s’appelle le flottant.
La capitalisation boursière ou valeur boursière est calculée sur toutes les actions : le flottant + les
actions non échangeables.
Application 6 :
Société A :
Société B :
La valeur boursière vaut pour toutes les actions, pas uniquement le flottant.
B. La valeur partenariale
Rappel : Parties prenantes : La définition de parties prenantes qui demeure une référence est celle de
Freeman (1984) : « Individu ou groupe d’individus qui peut affecter ou être affecté par la réalisation
des objectifs organisationnels ».
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Certains auteurs proposent une typologie des parties prenantes, nous pouvons retenir celle de :
- Les parties prenantes contractuelles (liées à l’organisation par un contrat), appelées aussi
parties prenantes de premier rang, comme étant les acteurs en relation directe et déterminée
contractuellement avec l'entreprise : les actionnaires ou propriétaires, les salariés, les clients,
les fournisseurs, les banques ;
- Les parties prenantes diffuses (non liées par un contrat), appelées également parties
prenantes de second rang, comme étant les acteurs situés autour de la société qui peuvent
affecter ou être affectés par cette société sans forcément se trouver en lien contractuel. Il
s'agit : des autorités publiques, des collectivités locales, des associations, des ONG, ...
Dans la vision partenariale de la gouvernance, les différentes parties prenantes veulent leur part de
valeur ajoutée créée.
Par exemple :
Interne ou Liée
Partie prenante Attentes
externe ? contractuellement ?
Création d’emplois
Pouvoirs publics Externe Non
Paiement des impôts.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
On pourrait rajouter encore d’autres parties prenantes : clients, banques, organismes de protection
sociale, etc.
Chaque partie prenante attend donc une part de la valeur ajoutée. Mais cette dernière est limitée et
l’organisation va devoir faire des choix sur qui elle souhaite satisfaire en premier et à quelle hauteur :
elle fait alors face à une contrainte de gestion.
La contrainte de gestion est liée à un manque de ressources (valeur ajoutée insuffisante) qui oblige
l'entreprise à faire un choix dans la répartition de la valeur ajoutée : chaque partie devra faire des
compromis et accepter un montant moins important que celui demandé.
Lorsqu'elle augmente la part destinée à un partenaire, l’entreprise réduit forcément celle des autres.
Application 7 :
En 2022, les actionnaires veulent une augmentation de 1 000 000€, soit un dividende total de
2 400 000€. Les autres montants (salaires, intérêts et impôts) restent inchangés.
2021 2022
Valeur ajoutée 6 000 000 6 000 000
Salaires 3 000 000 3 000 000
Impôts 200 000 200 000
Intérêts 20 000 20 000
Dividendes 1 400 000 2 400 000
Entreprise 1 380 000 380 000
2. Quelles sont les conséquences de cette augmentation en supposant que les salaires, les
impôts et les intérêts restent inchangés ?
En accordant plus de dividendes aux actionnaires, l’entreprise conservera moins d’argent pour elle-
même (elle mettra moins d’argent en réserves). Elle aura donc moins de moyens pour assurer son
auto-financement.
28
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
3. En plus des demandes des actionnaires, les salariés demandent également une
augmentation de leur salaire de 1 000 000 €. Proposer une solution pour satisfaire les
attentes de chacun.
2021 2022
Valeur ajoutée 6 000 000 6 000 000
Salaires 3 000 000
Impôts 200 000 200 000
Intérêts 20 000 20 000
Dividendes 1 400 000
Entreprise 1 380 000
Solution :
- Soit on diminue les attentes de chacun par exemple 500 000 pour les actionnaires et 500 000
pour les salariés
- Soit on ne répond aux attentes que des actionnaires ou que des salariés
- Soit on augmente la valeur ajoutée mais est-ce aussi simple ? Car cela signifierait notamment
augmenter le CA tout en conservant des CI stables, ou bien garder un CA stable et diminuer
les CI.
Application 8 :
Le mouvement de grève entamé par les salariés le 27 septembre […] a provoqué de gigantesques
difficultés d’approvisionnement en carburant dans tout le pays. L’entreprise enregistre un bénéfice
net de 6,6 milliards d’euros au 3e trimestre 2022.
« Quand on a un groupe qui est capable d’aligner des enveloppes de dividendes à hauteur de 2,6
milliards, on pense qu’ils doivent pouvoir largement trouver des solutions, même locales, sur un site
comme le nôtre », a assuré Alexis Antonioli. « On est dans une entreprise qui pourrait choisir, si elle le
souhaite, d’avoir la paix sociale », estime le délégué CGT.
Total Energies a annoncé jeudi un bénéfice net de 6,6 milliards de dollars au 3e trimestre, en hausse
de 43 % par rapport à celui du 3e trimestre 2021. « Moi je dis tant mieux. (…) Quand une entreprise
française réussit, je pense que nous devrions tous être satisfaits de cette réussite et nous devrions tous
être fiers d’avoir une grande entreprise énergétique qui soit française comme Total », a réagi dans la
foulée Bruno Le Maire, [le ministre de l’économie et des finances] sur BFM Business.
29
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Questions :
1. Quelle est la valeur créée par Total Energies ?
Un bénéfice trimestriel de 6,6 milliards d’euros au 3T22.
Au-delà de l’aspect symbolique de la réussite d’une entreprise française, le pouvoir politique est
intéressé par des résultats économiques positifs car ils vont permettre :
- De créer de l’emploi
- De payer des impôts
30
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Conclusion de cette partie :
La valeur ajoutée est répartie entre les différents acteurs/parties prenantes concernés. Chaque acteur
a des attentes différentes. L’entreprise fait face à des contraintes de gestion car elle ne peut pas
toujours répondre aux attentes de tous. Elle doit alors procéder à des arbitrages et éviter les conflits.
Définition : La valeur partenariale est la création de valeur pour l'ensemble des partenaires.
L'entreprise cherche à créer de la richesse par coopération et prise en compte des intérêts des
différentes parties prenantes.
Dans la pratique, la création de valeur partenariale passe par ce qu’on appelle la RSE : Responsabilité
Sociale et/ou Sociétale des Entreprises.
La RSE englobe donc toutes les actions mises en œuvre par les organisations pour allier performance
économique et bien-être social (des employés et des citoyens) et écologie.
Exemples :
31
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Application 9 : L’engagement RSE de McDonald’s
Chez McDonald’s France, l’environnement, c’est du sérieux depuis plus de 20 ans déjà. Des champs de
nos agriculteurs partenaires jusqu’aux plateaux de nos restaurants, on s’engage concrètement et à
chaque étape pour réduire notre empreinte environnementale.
Notre objectif ? Réduire de 35% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.
Document 2 : Pollution plastique : Carrefour, McDonald’s, Picard… Neuf grands groupes français mis
en demeure
Trois ONG ont mis en demeure mercredi 28 septembre 2022 neuf grands groupes de l’agro-alimentaire
de mieux lutter contre la pollution plastique, fléau qui menace la biodiversité mondiale et la santé
humaine, au titre de leur « devoir de vigilance ».
ClientEarth, Surfrider Foundation Europe et Zero Waste France accusent dans un communiqué les
groupes Auchan, Carrefour, Casino, Danone, Lactalis, Les Mousquetaires, Picard Surgelés, ainsi que
Nestlé France et McDonald’s France, de proposer en la matière « des plans de vigilance au mieux
insuffisants pour identifier les risques et prévenir les atteintes, au pire inexistants ».
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Suite du Document 2 :
[…]
Depuis 2017, la loi française sur le devoir de vigilance oblige les entreprises basées en France et
employant plus de 5 000 personnes sur le territoire, ou plus de 10 000 dans le monde, à prendre des
mesures effectives pour prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement sur l’ensemble
de leur chaîne d’approvisionnement, notamment par un « plan de vigilance ».
[…]
McDonald’s France a regretté une communication qui ne reflète pas la réalité de [ses] pratiques et des
résultats obtenus, assurant avoir supprimé et substitué 97% de [ses] emballages en plastique à usage
unique. Ce travail de fond, initié il y a plusieurs années, a permis d’éviter la mise en circulation de plus
de 10 000 tonnes de plastique par an, a souligné le groupe dans une réaction transmise à l’AFP (Agence
France Presse).
Questions :
McDonald’s s’engage à respecter davantage l’environnement, que ce soit au niveau des denrées
alimentaires qu’elle achète (agriculture responsable) ou de la réduction du plastique dans ses
restaurants.
McDonald’s ne respecterait pas la loi sur le devoir de vigilance des grandes entreprises qui consiste à
s’assurer, tout au long de sa chaîne de production, que les droits humains et environnementaux sont
respectés.
Ce sont des ONG environnementales. Elles font partie de la société civile. Elles sont externes à
l’organisation.
33
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
4. Distinction entre valeur actionnariale et partenariale
La valeur créée est partenariale si elle est répartie entre l'ensemble des parties prenantes (la société,
les salariés, les clients, les fournisseurs et les actionnaires), et actionnariale si elle n'est dégagée par
l'entreprise que pour les actionnaires.
Valeur partenariale
Valeur actionnariale
34
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
C. Carte mentale de la partie II
Se partage avec
Sous forme de
35
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Partie 3 : La valeur financière
La valeur financière est celle qui se mesure par les états financiers. On distingue principalement trois
états en comptabilité française :
L’établissement des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) est une obligation légale.
Le Code de commerce prévoit ainsi à l’article L. 123-12 que : « Toute personne physique ou morale
ayant la qualité de commerçant doit procéder à l'enregistrement comptable des mouvements affectant
le patrimoine de son entreprise. Ces mouvements sont enregistrés chronologiquement. »
https://dgxy.link/compteresultat
Questions :
Le compte de résultat est établi par l’entreprise à la fin de chaque exercice comptable. En principe, un
exercice comptable dure 1 an, soit 12 mois. Il est possible de caler son exercice comptable sur l’année
civile du 1er janvier au 31 décembre.
36
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
2. Quelle information principale donne le compte de résultat ?
Le compte de résultat donne le résultat de l’organisation à la fin de l’exercice. Ce résultat peut être un
gain, un bénéfice, ou une perte, un déficit.
A gauche il y a les charges, c’est-à-dire les opérations qui appauvrissent l’entreprise : achats de
marchandises, matières premières, locations, salaires, impôts et taxes…
A droite il y a les produits, c’est-à-dire les opérations qui enrichissent l’entreprise : ventes de
marchandises (vendues en l’état), ventes de produits finis (fabriqués par l’entreprise) …
- D’exploitation
- Financiers
- Exceptionnels
Charges Produits
Charges d'exploitation Produits d'exploitation
Résultat d'exploitation
Charges financières Produits financiers
Résultat financier
Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
Résultat exceptionnel
Total charges Total produits
Résultat = produits - charges
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
6. Classer ces différents produits et charges, selon leur nature, dans le compte de résultat.
Charges Produits
Taxe foncière
Salaires
Cotisations patronales
Exploitation Achats de matières premières Ventes de marchandises
Loyer d’un local
Prestation de ménage des locaux
Dividendes d’actions
Financier Charges d’intérêts sur emprunt
Plus-value sur ventes d’actions
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Définitions :
Compte de résultat : Le compte de résultat est un document de synthèse qui présente l’activité réalisée
par l’organisation au cours de l’exercice écoulé. Il résume tous les produits générés et les charges
supportées par l’organisation et se conclut par un résultat qui peut être bénéficiaire (produits >
charges) ou déficitaire (charges > produits).
Le compte de résultat est donc un tableau composé de deux colonnes : une colonne « charges » et une
colonne « produits » :
Chaque catégorie de charges trouve donc son équivalent en produits. En soustrayant les charges aux
produits, on obtient un résultat. Il existe trois types de résultats :
1. Le résultat d’exploitation
Signification : Si Produits d’exploitation > Charges d’exploitation, alors l’exploitation est rentable, le
modèle économique est viable.
39
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
2. Le résultat financier
Le résultat financier : Il montre les choix de financement de l’entreprise. Il sera notamment composé
des charges d’intérêts sur emprunts quand l’entreprise se finance auprès des banques. Il peut aussi
comprendre des revenus financiers : intérêts sur livrets d’épargne, dividendes sur actions…
3. Le résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel : Il montre l'impact des événements exceptionnels sur le résultat de l'exercice,
comme par exemple une amende pour infraction Code de la route.
4. Le résultat de l’exercice
Il peut également s'obtenir par différence entre l'ensemble des charges et l'ensemble des produits. Le
résultat permet d’équilibrer le compte de résultat. Ainsi, les deux colonnes sont égales.
Ainsi, et très simplement, les produits enrichissent l'entreprise car ils viennent augmenter le résultat.
Pour passer de ce résultat (dit, avant impôts) au résultat net, il faut lui retirer l'impôt sur les sociétés.
Un résultat net positif est un bénéfice qu'une entreprise peut distribuer aux actionnaires sous
forme de dividendes ou mettre en réserve.
Un résultat net négatif est un déficit qui impacte négativement la réserve et la valeur de
l'entreprise.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Présentation simplifiée d’un compte de résultat avec un bénéfice :
Dans ce compte de résultat, on voit que produits d’exploitation couvrent largement les charges
d’exploitation (le REX est donc positif). C’est grâce à cela qu’in fine, il y a un bénéfice.
L’entreprise Marché Bio distribue des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique et vient
de finaliser, pour l’année N, son compte de résultat.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Questions :
2. Surligner les charges qui font partie des consommations intermédiaires. Donner leur total.
VA = CA – CI
7. Calculer le résultat net après impôts et le qualifier (bénéfice ou perte ?). Inscrire le résultat
dans le compte de résultat ci-dessus.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Produits Charges Produits Charges Produits Charges
d’exploitation d’exploitation financiers financières exceptionnels exceptionnelles
Résultat avant
impôt
Résultat après
impôt
43
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
B. La valeur financière dans le compte de résultat
Définition : La valeur financière créée par l’entreprise correspond, dans le compte de résultat, au
bénéfice réalisé ou à la perte subie par l'entreprise.
En d’autres termes, la valeur financière dans le compte de résultat est le résultat net après impôts. S’il
est positif, on dit qu’il y a création de valeur. S’il est négatif, il y a destruction de valeur.
Arthur, étudiant en BTS comptabilité et gestion, effectue son stage dans l’entreprise Ballon d’Or, qui
fabrique et vend les ballons officiels des matchs de ligues de football. Chayneze est cheffe comptable
dans cette société.
- Arthur : Bonjour, j’ai regardé le compte de résultat que tu m’as transmis, mais je ne le
comprends pas très bien. Je n’arrive pas à savoir si l’entreprise a créé ou non de la valeur. En
N–1, le résultat net après impôts était de + 32 450 €, alors qu’en N il est de + 10 390 €.
- Chayneze : C’est simple ! Si l’entreprise a dégagé du bénéfice, tu peux dire qu’elle a créé de
la valeur.
- Arthur : Bon, très bien, je te remercie.
Questions :
Dans les deux cas, le résultat net après impôts était positif (bénéfice). Donc, il y a eu création de valeur.
L’entreprise a créé plus de valeur en N–1 qu’en N, car le bénéfice s’élève à 32 450 € en N–1 contre 10
390 € en N.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Application 12 : Analyse d’un compte de résultat. Tout seul pendant 15 minutes.
Questions :
1. Combien d’exercices comptables sont représentés par le compte de résultat ? Selon vous,
pourquoi ?
Le compte de résultat donne les produits et charges des exercices N et N-1, soit deux exercices
comptables.
L’objectif est de permettre la comparaison entre les deux, observer les évolutions d’un exercice à
l’autre et ainsi faciliter la prise de décision des dirigeants.
Total des charges = Total I + Total II + Total III + Impôts sur les bénéfices
4
Les dotations aux amortissements sont des charges calculées. C’est-à-dire qu’elles ne sont pas décaissées,
payées par l’entreprise, mais calculées pour tenir compte de l’usure de ses actifs (machines, voitures, etc.). Par
exemple pour une voiture achetée 20 000 €, amortie sur 5 ans, la dotation aux amortissements sera chaque
année de 20 000 / 5 = 4 000 €.
45
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
3. Quel est le chiffre d’affaires en N ?
En N-1, le résultat est déficitaire. La valeur créée est donc négative : il y a destruction de valeur.
C. La profitabilité de l’entreprise
Définition : La profitabilité consiste à mettre en rapport le résultat de l'année avec le chiffre d'affaires
de l'année.
Pour simplifier, cet indicateur permet d'estimer la quantité de résultat dégagée pour 100 € de chiffre
d'affaires.
Son but est de servir de comparaisons avec d'autres entreprises du même secteur d'activité, ainsi
qu'avec les années précédentes de l'entreprise.
46
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Application 13 : Rentabilité et profitabilité.
Comparons deux entreprises du point de vue de leur rentabilité (résultat) et de leur profitabilité
(Résultat / CA).
Entreprise 2 : Une entreprise de vente en ligne de vêtements a réalisé un chiffre d'affaires de 1,5
million d'euros cette année. Les coûts d'exploitation s'élèvent à 1,25 million d'euros, y compris les
coûts d'achat des produits, les dépenses de marketing et les frais de personnel.
Questions :
2. Calculer la profitabilité des deux entreprises (arrondir à deux chiffres après la virgule).
La valeur financière de l’entreprise 2 est supérieure à la valeur financière de l’entreprise 1 (250 000 >
200 000).
Pour autant, la profitabilité de l’entreprise 1 est supérieure à celle de l'entreprise 2. Avec 1 € de CA,
l’entreprise 1 réalise 0,20 € de bénéfice tandis que l’entreprise 2 réalise 0,17 € de bénéfice.
L’entreprise 2 réalise un plus gros bénéfice que l’entreprise 1, mais elle est moins profitable.
47
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Application 14 :
Questions :
CHARGES N PRODUITS N
Charges d'exploitation Produits d'exploitation
Achats de marchandises 2 250 000 Ventes de marchandises 3 450 000
Charges d'exploitation 5 000
Total I 2 255 000 Total I 3 450 000
Charges financières Produits financiers
Intérêts sur emprunts 1 500 Produits financiers 3 000
Total II 1 500 Total II 3 000
Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
Charges exceptionnelles 2 500 Produits exceptionnels 0
Total III 2 500 Total III 0
Impôts sur les bénéfices 100 000
Total des charges 2 359 000 Total des produits 3 453 000
Solde créditeur (bénéfice) 1 094 000 Solde débiteur (déficit)
Total général 3 453 000 Total général 3 453 000
Le résultat est bénéficiaire pour 1 094 000 €. Donc oui, elle a créé de la valeur.
3. Sachant que le résultat de N-1 était de 1 075 000 €, calculer la variation de création de valeur.
48
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Le lien entre le compte de résultat et le bilan d'une entreprise est le résultat de l'exercice que l'on
retrouve dans chaque document.
En effet, nous pouvons retrouver le montant du résultat de l'exercice dans le bilan (dans la catégorie
des capitaux propres) et en fin de compte de résultat.
A. Présentation du bilan
https://dgxy.link/bilancomptable
Questions :
C’est un document de synthèse qui présente le patrimoine de l’organisation à une date donnée. Cette
date est celle du dernier jour de l’exercice comptable.
49
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Analysons ensemble, à partir de la vidéo et en allant plus loin, le contenu du bilan :
C’est l’actif immobilisé. Il correspond aux biens possédés sur le long terme.
Immobilisation => immobiliser => qui ne bouge pas = durable, long terme
C’est l’actif circulant (qui circule, qui tourne, qui bouge). Il est détenu à court terme.
50
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
7. Selon vous, en quoi les éléments qui le composent sont-ils circulants ?
Les ressources financières situées au passif (capital, emprunts, etc.) ont permis d’acquérir les biens
situés à l’actif (machines). On dit que chaque emploi est financé par une ressource. Donc les deux
colonnes du bilan sont égales.
51
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Définition : Le bilan décrit la situation patrimoniale de l'entreprise à une date donnée. Autrement dit,
le bilan est photographie des biens, des emprunts et des dettes de l'entreprise à une date donnée.
Le bilan est donc un tableau à deux colonnes, Actif et Passif, qui sont égales.
La partie des ressources est appelée « Passif » et celle des emplois « Actifs ». Les ressources financent
les moyens de production, c'est-à-dire les emplois.
Les capitaux propres sont les ressources financières que possède l'entreprise (hors dettes), apportées
par les associés ou générées par l'entreprise (réserves, résultat).
Plus le montant des capitaux propres d'une entreprise est important, plus les fournisseurs, clients et
potentiels investisseurs seront rassurés au sujet de la longévité de la société.
Au bilan, la valeur financière correspond à l’Actif Net Comptable (ANC), c’est-à-dire l’actif net du
passif. L’ANC se calcule de deux façons :
52
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
NB : Même en situation de perte, une organisation peut avoir une valeur financière fondée sur le
patrimoine grâce à ses réserves antérieures.
A partir de l'actif net comptable, il est possible de déterminer la valeur financière d'une action en
effectuant le calcul suivant :
Valeur financière d'une action = ANC / Nombre d'actions qui composent le capital social.
Questions :
Méthode 2 : ANC = Total des capitaux propres = 50 000 + 2 500 + 800 = 53 300 €
53
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
3. Identifier les immobilisations incorporelles, corporelles et financières.
Incorporelles : fonds de commerce (le fonds de commerce comprend des éléments immatériels
comme la clientèle).
Corporelles : constructions (= immeubles), terrains (sur lesquels sont bâtis les immeubles), autres
immobilisations corporelles (machines, voitures).
Bilan 1 :
Calculer le patrimoine (ANC) de cette entreprise à partir des deux méthodes possibles.
Méthode 2 : ANC = Total des capitaux propres = 10 000 + 750 + 6 550 = 17 300 €
54
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Bilan 2 :
Questions :
1. Calculer le patrimoine (ANC) de cette entreprise à partir des deux méthodes possibles.
Méthode 2 : ANC = Total des capitaux propres = 50 000 + 25 800 + 22 870 = 98 670 €
2. Le capital social est composé de 1 500 actions. Un investisseur veut prendre 30% des parts.
Combien devra-t-il débourser s’il achète ses actions à la valeur réelle du patrimoine de
l’entreprise ?
Pour acquérir 30% du capital, l’investisseur devra acheter 450 actions au prix de 65,78 €, soit un total
de 29 601 €.
3. Après négociation, les actionnaires sont d’accord pour vendre 30% des actions au prix de
28 000 €. L’investisseur a-t-il fait une bonne affaire ?
Oui car il a payé 28 000 € des actions qui sont valorisées 29 601 €. Il a donc économisé 1 601 €.
55
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
4. Un an plus tard, l’investisseur 1 veut revendre ses actions à un investisseur 2. A cette date, les
capitaux propres sont valorisés pour 85 000 €. Les actions sont vendues 30 000 €. Analyser la
situation.
Côté investisseur 1 : Prix de vente – Prix d’achat = 30 000 – 28 000 = 2 000 € de plus-value
Côté investisseur 2 :
L’investisseur 2 a surpayé ses actions pour 4 500 €. Ce surprix peut s’expliquer de deux façons :
1. La rentabilité de l’entreprise
Définition : La rentabilité consiste à mettre en rapport le résultat obtenu avec les capitaux propres.
Cet indicateur permet d'estimer la quantité de résultat dégagée pour 100 € de capitaux propres. En
d’autres termes, il répond à la question : combien rapporte l’apport des investisseurs chaque année ?
Son but est de servir de comparaison avec d'autres entreprises du même secteur d'activité, ainsi
qu'avec les années précédentes de l'entreprise.
56
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
2. Le niveau d’endettement de l’entreprise
Les banques demandent généralement un niveau d'endettement inférieur à 1 (ou à 100 %).
Si ce taux est dépassé, il y a un fort risque que la banque ne prête plus d'argent.
Application 17 :
Comparer les deux sociétés au niveau de leur valeur financière selon le bilan, leur rentabilité et leur
niveau d’endettement.
Entreprise 1 :
Entreprise 2 :
2. Calculer la rentabilité des deux entreprises (arrondir à deux chiffres après la virgule).
57
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
3. Calculer le niveau d’endettement des deux entreprises (arrondir à deux chiffres après la
virgule).
L’entreprise 2 a une plus forte valeur financière et une meilleure rentabilité. Mais elle a également un
plus fort niveau d’endettement. Le fait d’avoir emprunté plus d’argent lui a peut être permis de
développer plus de projets et explique donc sa valeur financière et sa rentabilité.
Mais son niveau d’endettement renforce également son risque aux yeux des investisseurs.
VALEUR FINANCIERE
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) Actif net comptable (ou directement, Capitaux propres)
58
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Partie 4 : La relation prix, coût, marge
La valeur produite par l’entreprise peut être mesurée de différentes façons. Outre le bilan et compte
de résultat, la valeur boursière et la valeur actionnariale, une entreprise peut aussi évaluer sa valeur à
l’aide de l’ensemble des coûts engagés pour obtenir un bien d’une qualité donnée.
En effet, la maîtrise des coûts permettra à l’entreprise de fixer son prix de vente au niveau souhaité et
de dégager une marge plus ou moins confortable.
Toute cette partie, qui porte sur le calcul de la marge et la maîtrise des coûts relève d’une discipline
qu’on appelle le contrôle de gestion. Les calculs ne sont pas vraiment normés et peuvent varier selon
les secteurs et les entreprises. Nous allons voir des cas généraux, des bonnes pratiques.
https://dgxy.link/prix
Questions :
C’est le prix acceptable pour un bien ou un service auprès du plus grand nombre de clients potentiels.
Le prix est fixé en fonction des prix des concurrents, selon qu’on considère notre produit plus qualitatif
ou moins qualitatif.
59
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
4. Selon la loi, qu’est-il interdit de faire avec son prix de vente ?
Il est interdit de revendre un produit à perte, c’est-à-dire en-dessous de son prix d’achat effectif.
Ex : si on achète une marchandise 10 €, il est interdit de la vendre 9,99 €, mais il sera autorisé de la
vendre 10,01 €.
Définition : Le prix est le montant versé par un acheteur à un vendeur pour l'obtention d'un bien ou
la réalisation d'une prestation de service.
Le prix de vente est donc fixé librement par l’organisation. Mais, il sera forcément le reflet d’un objectif
recherché. A travers son prix, l’entreprise vise un objectif :
• Objectif de volume : l’entreprise veut maximiser le nombre de ventes, le chiffre d’affaires. Elle
veut conquérir un marché et en prendre le monopole.
Exemple : Lidl a un politique de prix bas pour faire du volume.
• Objectif de part de marché : l’entreprise veut pénétrer un marché et prendre des parts de
marché à ses concurrents.
Exemple : Free Mobile dans les années 2010 a cassé les prix des forfaits téléphoniques.
Auparavant, un forfait avec un accès Internet pouvait coûter entre 70 et 90 €/mois.
Aujourd’hui cela va de 10 à 20 €.
• Objectif de rentabilité : l’entreprise veut réaliser un maximum de profit par vente. Elle fixe
donc un prix élevé par rapport aux coûts.
• Objectif d’image : Le prix est un signal, un moyen de communication sur la qualité du bien ou
du service. Le fait de fixer un prix élevé envoie comme signal au consommateur que le produit
est haut de gamme. De même, un prix pourra signifier que le produit est milieu ou bas de
gamme.
Exemple : Le prix de l’iPhone (1800 € pour le dernier modèle en version Pro) est censé refléter
sa qualité, l’innovation qu’il contient. On pourrait aussi citer les marques de luxe en général.
60
Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
B. Les déterminants du prix de vente
Le prix peut varier selon des critères internes à l’organisation (les objectifs vu ci-dessus) mais aussi
selon des critères externes, c’est-à-dire liées aux parties prenantes externes :
Si on propose un produit de qualité, on augmentera la valeur perçue (Partie 1) par le client. Celui-ci
sera alors prêt à payer plus.
Il convient alors de déterminer le prix psychologique, c’est-à-dire le prix accepté par le plus grand
nombre de consommateurs.
Il est le résultat d'une enquête auprès des consommateurs dont les questions suivantes sont :
Autre chose qui vient des clients et qui peut faire varier les prix : la saisonnalité.
Exemple : Si on cherche un aller simple Paris-Marseille sur le site de la SNCF à deux dates différentes :
le 3 avril 2023, hors vacances scolaires, et le weekend du 14 juillet 2023 en plein pendant les vacances
d’été.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Question : Quel est le prix si on veut partir vendredi 31 mars à Marseille ? et vendredi 14 juillet ? Selon
vous, pourquoi ?
La demande pour voyager en juillet est supérieure à la demande en mars. Donc la SNCF applique la loi
de l’offre et la demande et fait varier les prix à la hausse.
Le yield management est une pratique commerciale qui consiste à faire varier les prix en fonction du
comportement de la demande des consommateurs.
Elle est utilisée depuis plusieurs années, notamment par les professionnels du tourisme et des
transports.
Dans ce cadre du yield management, les prix les plus bas sont souvent proposés pour des réservations
effectuées très en avance ou au contraire à la dernière minute mais cette pratique peut varier selon
les secteurs d'activité.
• Les concurrents
Une entreprise se positionne par rapport à ses concurrents en vue de leur prendre des parts de
marchés (idem objectif part de marché).
Exemple : Depuis 2019, les loyers à Paris sont encadrés. C’est-à-dire que leur prix ne peut pas dépasser
un plafond : un prix par m² fixé selon plusieurs critères (appartement meublé ou non meublé,
arrondissement où est situé l’appartement, date de la construction de l’immeuble).
Les fournisseurs vendent à l’entreprise les matières premières, les prestations, dont elle a besoin pour
réaliser ses produits et services.
L’entreprise prend en considération ses charges pour fixer son prix de vente. Les charges sont
maîtrisables ou non :
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
II. L’organisation peut-elle maîtriser ses coûts ?
Questions :
2. Quelle est la formule du prix de vente pour l’entreprise commerciale ? Quelle est la formule
de la marge ?
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
3. Quelle est la formule du prix de vente pour l’entreprise industrielle ? Quelle est la formule de
la marge ?
Il s’agit de tous les coûts liés au transport, à la gestion des stocks et à la livraison des produits finis.
Question : Dans le document 11, quelle est la formule du coût de revient (entreprise industrielle) ?
Ou bien :
Coût de revient = Coût de production (coût d’achat des MP + Main d’œuvre de production) + Frais de
distribution
Définition : Le coût de revient correspond à l’ensemble des charges engagées dans la production et la
distribution d’un bien ou d’un service.
La détermination du coût de revient permet à l'entreprise d'évaluer toutes les dépenses occasionnées
par la production d'un bien ou la création d'un service. Elle permet aussi d'anticiper, sur la base des
données passée, les futures dépenses de l'organisation.
Le calcul du coût de revient d'un produit se déroule sur plusieurs étapes qui suivent le cycle
d'exploitation : il convient de calculer un coût pour chaque étape du cycle d'exploitation (voir
Document 11).
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
1. Etape 1 : Le coût d’achat
Il représente l’ensemble des charges afférant à l’acquisition de marchandises et/ou de biens jusqu’au
moment de leur mise en stock.
Il représente le coût d'achat des matières premières consommées + les charges directes et indirectes
de production.
Il représente toutes les charges directes et indirectes nécessaires à la mise à disposition (leur
acheminement) des produits finis des clients.
Le coût de revient est très important pour le service marketing (chargé de vendre le produit) car il
permet de fixer le prix minimal des produits ou services vendus par l'entreprise.
Un fabricant de meubles a produit 1 000 commodes ce mois-ci. Pour cela, il a engagé les charges
suivantes :
Questions :
= 107 500 €
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
2. Calculer le coût de production.
= 331 500 €
= 348 075 €
Rappel de la Partie 3 : Une charge correspond à tout ce qui appauvrit l’organisation, toute
dépense engagée dans le cadre de l’activité de l’organisation.
La différence entre une charge et un coût est que le coût est un ensemble de charges relatives à un
produit.
Les charges peuvent être de deux types : les charges directes et les charges indirectes.
Les charges directes sont celles que l'on peut affecter directement à un coût d'un produit sans calcul
intermédiaire.
Exemple : il est facile d'affecter directement au coût de revient d'une tablette de chocolat noir le coût
d'achat de la pâte de cacao.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
• Les charges indirectes :
Les charges indirectes concernent plusieurs produits et ne peuvent pas être affectées directement au
coût d'un produit sans calcul intermédiaire.
Exemple : le salaire du comptable ne pourra pas être directement affecté au coût de revient de chaque
produit.
Pour calculer un coût, il faut additionner les charges directes et les charges indirectes.
Dans l’usine de fabrication de meubles, distinguer les charges directes et indirectes affectables au
produit « commode ».
Dans une usine de production de téléviseurs, les charges sont les suivantes :
- Loyer : 10 000 € ;
- Salaires des employés administratifs : 15 000 € ;
- Main-d’œuvre directe : 80 000 € ;
- Matières premières : 40 000 € ;
- Marketing de la marque : 20 000 €.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Questions :
Charges directes :
- Matières premières : 40 000 €
- Main-d'œuvre directe : 80 000 €
Charges indirectes :
- Salaires des employés administratifs : 15 000 €
- Loyer : 10 000 €
- Marketing de la marque : 20 000 €
2. Calculer le coût total de chaque produit, en sachant qu’il faut prendre 80 % du montant des
charges indirectes dans le calcul (les 20 % restants étant affectés à d’autres produits).
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
III. Le calcul de la marge
Question : Dans le Document 11 ci-dessus, retrouver la formule de la marge (sans rentrer dans le
détail).
Définition : La marge par produit (ou « résultat analytique » en comptabilité de gestion) représente la
différence entre le chiffre d'affaires (= prix du produit finis ou de la marchandise) et le coût (d'achat,
de production ou de revient) du produit.
Le calcul de la marge dépend donc de la nature de l’activité de l’entreprise. Voyons les différences
entre l’entreprise commerciale et l’entreprise industrielle :
Formule de calcul
de la marge
ATTENTION pas « coût de revient »
Formule du taux
de marge
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
B. Marge brute et marge nette
1. La marge brute
La marge brute est la différence entre le chiffre d'affaires et le coût d’achat / de production / de
revient => à voir selon le cas, selon l’exercice.
2. La marge nette
𝐵é𝑛é𝑓𝑖𝑐𝑒 𝑛𝑒𝑡
Formule : Marge nette =
𝐶ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
Son but est de déterminer le niveau de bénéfice atteint par l'entreprise par rapport à son chiffre
d'affaires, autrement dit, la rentabilité globale de l'entreprise.
Pour améliorer son taux de marge, il faut donc soit améliorer sa marge, soit réduire ses coûts.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Application 21 : Calcul de la marge
Questions :
3. Quelle est la marge nette sur le produit téléviseur ? (Arrondir à deux chiffres après la virgule)
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Application 22 : La marge commerciale
L’entreprise AD INFORMATIQUE achète et revend des matériels informatiques. Parmi ses produits, elle
vend principalement des imprimantes, dont les deux modèles phares sont CANON et HP.
Questions :
En N, c’est l’imprimante HP qui génère le plus de CA : 8 100 € contre 4 600 € pour CANON.
3. Comment évolue la marge commerciale du produit CANON sur les trois ans ? Pourquoi ?
La marge commerciale baisse chaque année un peu plus parce que le prix de vente baisse tandis que
les coûts d’achats restent constants.
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
4. Comparer l’évolution du taux de marge commerciale du produit CANON avec le produit HP.
De même que la marge commerciale CANON baisse, son taux de marge baisse, c’est logique. La raison
est la même : coûts constant et prix de vente en baisse.
Si on regarde le produit HP, on voit que les coûts augmentent chaque année mais le prix de vente
augmente lui aussi, d’où une marge qui reste constante.
Après une étude de marché, Maximilien décide de créer une pizzeria en centre-ville d’une commune
près de Bordeaux, où existe une véritable attente de la part de la population locale.
Après réflexion, il souhaite uniquement proposer trois offres pour démarrer : une pizza bolognaise,
une pizza du chef et une pizza trois fromages. Il décide d’aligner les prix de vente sur ceux des trois
pizzerias concurrentes les plus proches et identifie, grâce à son analyse du marché, les quantités
prévisionnelles de ventes.
Dans sa stratégie, il souhaite marquer l’esprit des clients en mettant en avant la pizza du chef, une
pizza copieusement garnie avec des ingrédients de qualité. Il fait le choix de compenser par un dosage
minutieux et économique des ingrédients pour la pizza bolognaise.
Total chiffre d'affaires Quantité x Prix de vente 220 000 220 000 144 000 584 000
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
c. Les charges directes de personnel liées à la production des pizzas :
o Energie : 1 500 €
o Loyer : 8 600 €
o Assurances : 2 700 €
o Honoraires : 4 500 €
o Publicité : 2 500 €
o Taxes : 7 000 €
Questions :
1. Dans le tableau (a), calculer le chiffre d’affaires pour chaque pizza et le chiffre d’affaires total.
3. Quel est le coût de main d’œuvre pour la production d’une pizza chef ?
Temps de production d’une pizza chef : 0,12 heure (soit 60 x 0,12 = 7 minutes et 20 secondes)
4. Quel est le coût de main d’œuvre, charges patronales comprises, pour la production d’une
pizza chef ?
Donc coût de main d’œuvre chargé d’une pizza chef = 1,44 x 1,30 = 1,87 €
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
5. A l’aide des informations contenues dans tous les tableaux a, b, c et d, remplir le tableau de calcul suivant :
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Valeur financière Rentabilité
Valeur perçue
Compte de résultat Bilan
- Satisfaction & Qualité (réelle, perçue)
- Image de marque (voulue, perçue, vraie) - Bénéfice - Capitaux propres
- Notoriété & Réputation - Actif – Dettes (ANC)
- Médias sociaux
o Avis communautaires
Profitabilité
o Recommandations
o Indicateurs qualitatifs et quantitatifs Niveau d’endettement
Valeur perçue :
Valeur financière :
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation
Valeur ajoutée :
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Thème 3 – Chapitre 11 : La création de valeur par les différents acteurs de l’organisation