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ENVIRONNEMENT ?
La finalité est la raison d’être de l’entreprise, le ou les buts qu’elle poursuit. Elle s’inscrit sur du long terme. Elle
guide la stratégie et les objectifs mis en place par l’entreprise.
• La finalité économique est poursuivie par toutes les entreprises, elle consiste à générer des profits dans le
but d’assurer sa pérennité et de satisfaire ses différentes parties prenantes (Cf plus loin). L’entreprise participe
également à la croissance économique via la valeur créée et à la création d’emplois.
• La finalité sociale concerne la satisfaction des salariés en leur offrant de bonnes conditions de travail, la
possibilité d’évoluer, de se former. Une politique de gestion des ressources humaines est alors mise en place.
• La finalité sociétale concerne les actions mises en œuvre qui permettent l’intégration de l’entreprise dans
la société en général et tiennent compte des principes du développement durable.
Peter Drucker (1909-2005) précise que la finalité première d’une entreprise est sociale et sociétale et que son
principal objectif est la satisfaction des clients. Pour lui, le profit n’est pas une fin en soi, mais c’est en réalisant sa
finalité sociale et en apportant satisfaction aux clients que l’entreprise pourra réaliser un « profit suffisant ».
2. La RSE
Un management de l’entreprise orienté vers ces trois finalités permet à l’entreprise de s’inscrire dans une
démarche de responsabilité sociale ou sociétale de l’entreprise (RSE). Cela signifie que les dimensions
économique, sociale et sociétale sont volontairement et concrètement prises en compte par l’entreprise.
Ces trois dimensions sont complémentaires. On peut considérer que la RSE est la contribution des entreprises aux
principes du Développement Durable2.
D’où la définition de la RSE : « intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et
environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes » - Commission
européenne
1
ISR = investissement socialement responsable = investissement qui prend en compte les préoccupations environnementales,
sociales…
2
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs ». C’est « un développement économiquement efficace, socialement équitable et
écologiquement soutenable » - CF cours d’économie
Les modalités de mise en place d’une démarche RSE sont très nombreuses :
• Actions ou collaboration avec des ONG
• Dialogue social dans l’entreprise et management participatif
• Chartes et codes de bonne conduite qui définissent une éthique
• Clauses de développement durable dans les Appels d’Offre, politiques d’achats responsables, proposition
de produits éco-conçus recyclables voire recyclés, limitation des déchets, économies de ressources
naturelles dans la production
L’entreprise entretient des liens plus ou moins étroits et plus ou moins directs avec les acteurs économiques avec
lesquelles elle est en interaction. Ces acteurs sont des parties prenantes.
R.E. Freeman (1951- ) définit les parties prenantes (stakeholder en anglais) comme étant « tout groupe
d’individus ou tout individu en relation avec l’entreprise, qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des
objectifs organisationnels ».
Les parties prenantes peuvent être des individus, des communautés, des groupes sociaux ou des organisations
Ces parties prenantes, aux ressources, attentes et intérêts différents, peuvent être classées en deux groupes : les
parties prenantes primaires et les parties prenantes secondaires.
Les parties prenantes primaires sont les acteurs qui ont un lien contractuel direct avec l’entreprise : propriétaires,
dirigeants, associés, salariés, clients et fournisseurs. La satisfaction des intérêts des parties prenantes primaires
est impérative, car ces dernières peuvent menacer la survie de l’entreprise : sa pérennité dépend donc de la
satisfaction de leurs intérêts. Elles peuvent être internes ou externes.
Les propriétaires3 Ils apportent des capitaux qui Ils attendent en Revenus du capital :
(entrepreneurs, associés, permettront à l’entreprise de contrepartie d’obtenir dividendes ou plus-
actionnaires) réaliser ses objectifs une rémunération pour le values
capital engagé et le risque
pris.
3
Il existe néanmoins des différences notables entre les propriétaires directement impliqués dans la gestion de l’entreprise et
des actionnaires « anonymes ». Les premiers ont le plus souvent une vision à long terme et acceptent de reporter leurs gains.
Les seconds recherchent le plus souvent une rentabilité à court terme Ainsi, s’ils ne sont pas satisfaits des performances
financières, ils peuvent chercher à se désengager de l’entreprise sans se soucier de son devenir.
Elles peuvent influencer l’entreprise et sa performance ou être affectées par ses activités, mais ne sont pas
essentielles à sa survie. Ces parties prenantes n’appartiennent pas à l’entreprise, elles ne prennent pas part
directement à la prise de décisions, mais leur comportement positif ou négatif, vis-à-vis de l’entreprise, peut
l’impacter, il est nécessaire de les considérer comme des partenaires.
Partie prenantes
Rôle Attentes Ressources
secondaires
Ils proposent des produits et Capter la clientèle des autres Montant des ventes de
Les concurrents services concurrents à ceux de entreprises pour augmenter son leurs produits et
l’entreprise. CA services
1. La logique entrepreneuriale
L’entrepreneuriat est une démarche qui consiste à créer ou à reprendre une entreprise ainsi qu’à la développer.
Un projet entrepreneurial suppose toujours l’existence conjointe d’une opportunité d’affaires à saisir et d’une
prise de risques à assumer.
L’opportunité résulte le plus souvent de l’existence d’une demande non satisfaite sur un marché (offre
insuffisante ou inexistante). Les risques sont essentiellement financiers et commerciaux.
Il n’existe pas de projet entrepreneurial sans l’existence d’un entrepreneur. On peut donc définir l’entrepreneur
comme un individu créatif, innovant, preneur de risques qui perçoit et exploite de nouvelles opportunités
d’affaires. L’entrepreneur a un rôle particulier et primordial dans l’évolution du système économique : il crée des
emplois et participe activement à la croissance économique. L’entrepreneur est souvent considéré comme
innovateur, même s’il n’est pas forcément un inventeur.
2. La création d’entreprise
4
Le plan d’affaires ou business plan est un document qui décrit l’ensemble du projet d’une entreprise et notamment ses
aspects marketing, financiers et budgétaires
La logique managériale consiste à optimiser les ressources de l’entreprise dans une optique de développement et
de pérennité. Le rôle du manager consiste à agir à court terme pour adapter efficacement les compétences et les
ressources de l’entreprise aux objectifs stratégiques.
Un manager exerce quatre tâches spécifiques liées à sa fonction selon Henry Mintzberg (1939….) :
• définir la stratégie et les objectifs à atteindre ;
• organiser et coordonner les tâches au sein de l’entreprise ;
• motiver et former les Hommes ;
• contrôler et suivre les indicateurs de performance et de rendement.
Le manager occupe une position hiérarchique d’encadrement. Il cherche à planifier, à structurer et à maintenir,
voire développer le potentiel existant plutôt qu’à innover en permanence.
Les rôles de l’entrepreneur et du manager ne doivent pas pour autant être opposés :
Si la logique entrepreneuriale est nécessaire pour développer l’activité de l’entreprise et assurer sa pérennité sur
le long terme (nouveaux produits), la logique managériale est également indispensable pour garantir le
fonctionnement optimal et la performance de l’entreprise à court terme. Dans la pratique, les deux démarches
sont donc complémentaires : une démarche entrepreneuriale peut échouer si elle ne s’accompagne pas d’une
démarche managériale efficace.
→ Compte tenu du contexte de concurrence intense, l’organisation doit suivre attentivement ses résultats
pour savoir où elle en est et pour assurer sa survie et sa pérennité
→ C’est un moyen de mesurer si les objectifs stratégiques et opérationnels sont atteints.
→ C’est le moyen d’évaluer les écarts entre les résultats obtenus et les objectifs et d’envisager des actions
correctrices
La performance se mesure avec des critères (ou indicateurs) de résultats. Ces indicateurs peuvent être
quantitatifs (CA, marge, parts de marché…) ou qualitatifs (notoriété, satisfaction des clients….). Les critères
utilisés doivent prendre en compte ce que les différentes parties prenantes (actionnaires, clients, salariés et
société civile essentiellement) attendent de l’entreprise et concerner aussi bien le court terme que le long
terme.
Le tableau de bord, est constitué de plusieurs indicateurs de performance. Il présente de façon synthétique les
activités et les résultats de l’entreprise. Les tableaux de bord comportent des critères économiques (rentabilité,
productivité, coûts, satisfaction clientèle, qualité du service…), des critères sociaux (climat social, absentéisme,
turn-over, sécurité au travail, perspectives de carrière, formation...) et des critères sociétaux (parité, égalité
homme-femme, discrimination, qualité de vie au travail...) ou environnementaux (traitement des déchets, rejet
de gaz à effet de serre, consommation d’énergie…).
Les indicateurs peuvent éventuellement être revus périodiquement pour assurer leur adéquation avec les
objectifs poursuivis.
Un tableau de bord peut être opérationnel, il permet de suivre l’avancement des plans d’actions mis en place par
le chef ou la direction de l’entreprise, c’est donc un outil de pilotage à court terme. Il peut également être
stratégique, il est alors axé sur la stratégie de l’entreprise et constitue un outil de pilotage à long terme .