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• l a finalité économique et financière dont l’objectif est de créer de la richesse, de la
valeur financière pour générer du profit. À ce propos, P. Drucker, consultant en manage-
ment de l’entreprise, préfigure l’aspect prégnant du marketing, en caractérisant la finalité
de l’entreprise comme le résultat du besoin que le futur client cherche à assouvir en ache-
tant le produit ou le service créé par l’entreprise ;
• la finalité sociale dont les objectifs visent à prendre en compte les salariés, les fidéliser à
travers notamment l’amélioration des performances sociales au sein de l’entité ;
• la finalité sociétale dont l’objectif est de contribuer au développement de la société en
intégrant une démarche de développement durable. Il s’agit de générer du profit tout en
préservant les hommes et la planète.
Lorsque l’entreprise intègre, de manière volontaire, des préoccupations sociales et environ-
nementales dans ses finalités, on parle de RSE, Responsabilité Sociétale des Entreprises :
la RSE est un « concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales,
environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec les
parties prenantes sur une base volontaire » – www.ecologique-solidaire.gouv.fr. Il s’agit alors
de contribuer, au niveau de l’entreprise, aux enjeux du développement durable, en se focali-
sant notamment sur les trois composantes de la RSE que sont le social, l’environnemental et
l’éthique.
Les finalités sont par ailleurs influencées par des facteurs internes et externes à l’entreprise :
• les facteurs internes : l’histoire, la culture, les statuts… Mais aussi les valeurs personnel-
les et les aspirations des dirigeants guident en profondeur l’orientation des finalités de
l’entreprise. Ainsi, quand il y a changement de direction dans une entreprise, les finalités
s’en trouvent quelque peu modifiées ;
• les facteurs externes : les attentes des différents partenaires et collaborateurs ont une
influence plus ou moins directe sur les finalités de l’entreprise. L’environnement économi-
que, juridique, managérial… influe également sur les priorités de l’entreprise en matière
de finalités.
L’entreprise se fixe des finalités, déclinées en objectifs, dans l’optique de devenir performante.
l’entreprise ;
• il est un outil d’aide à la décision destiné à favoriser la réactivité des managers ;
• il est un outil de contrôle qui permet de vérifier si les objectifs ont été atteints.
Le tableau de bord aide donc le manager à piloter l’entreprise.
Norton & Kaplan évoquent le tableau de bord prospectif qui est destiné à permettre de
« déployer la stratégie à long terme ». Le TBP comprend 4 axes d’évaluation :
• axe financier : retour sur investissement et valeur ajoutée ;
• axe clients : satisfaction, fidélisation, parts de marché… ;
• axe processus internes : qualité, réactivité, coût de lancement de nouveaux produits… ;
•a xe apprentissage organisationnel : satisfaction du personnel et systèmes d’informa-
tion…
Nombreux sont les indicateurs qui vont permettre d’évaluer la performance globale. La per-
formance globale repose sur les performances économiques, sociales et sociétales.
• Les performances économiques : les critères retenus peuvent être la rentabilité, la
productivité, les coûts, la satisfaction des clients, l’innovation clientèle, l’innovation en
général, la qualité du service…
• Les performances sociales : les critères retenus peuvent être le climat social, l’absen-
téisme, la promotion, le turnover, la sécurité au travail, les perspectives de carrière, le
développement des compétences, la formation…
• Les performances sociétales : il peut s’agir de critères purement sociétaux comme la
parité hommes/femmes, la lutte contre les discriminations, la qualité de vie au travail…
Mais aussi de critères environnementaux comme le traitement des déchets, la consomma-
tion d’énergie, le rejet de gaz à effet de serre…
L’entreprise s’inscrit dans son environnement en définissant ses finalités dans l’objectif d’être per-
formante. Elle s’y inscrit aussi par les différentes relations qu’elle établit avec ses parties prenantes
en optant pour une logique entrepreneuriale ou managériale.
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Ces parties peuvent être répertoriées selon deux types de classifications.
• La classification « parties prenantes primaires »/« parties prenantes secondaires » :
- les parties prenantes primaires (ou de premier rang) regroupent les acteurs contractuels
en relation directe avec l’entreprise et pouvant menacer sa survie. Il s’agit des dirigeants,
des actionnaires, des salariés, des clients et des fournisseurs ;
- les parties prenantes secondaires (ou de second rang) sont les acteurs diffus situés dans
l’environnement de l’entreprise mais non essentiels à la survie de l’entreprise. Il s’agit
des banques, des associations et ONG, des administrations et des syndicats.
• La classification « parties prenantes internes »/« parties prenantes externes » :
- les parties prenantes internes sont internes à l’entreprise. Il s’agit des dirigeants, des sala-
riés, des actionnaires et des représentants du personnel notamment via le CSE ;
- les parties prenantes externes sont externes à l’entreprise. Il s’agit des clients, des four-
nisseurs, des administrations, des banques, des associations et ONG et des syndicats.
Ces parties prenantes, parce qu’elles ont des fonctions bien différentes, ont des intérêts cont-
radictoires. Cyert & March évoquent une « coalition d’acteurs aux intérêts disparates ». La
difficulté pour l’entreprise est justement de composer avec ces parties prenantes aux intérêts
si divergents !
L’entreprise s’inscrit dans son environnement en établissant des relations avec ses parties prenantes
mais aussi en optant pour une logique entrepreneuriale (individu entrepreneur) et/ou managériale
(individu manager).
• un rôle de communication ;
• un rôle de prise de décision.
Au final, on se rend compte que les deux logiques, entrepreneuriale et managériale, sont
complémentaires. En effet,
• la logique entrepreneuriale est indispensable au développement de l’entreprise sur le long
terme et agit sur sa pérennité, c’est la raison pour laquelle les managers au profil d’entre-
preneur sont prisés par les entreprises. L’intrapreneuriat est la logique qui mêle le profil
manager et le profil entrepreneur : l’intrapreneur est un manager qui gère les ressources
d’une entreprise tout en ayant un côté entrepreneur pour dynamiser la structure au sein
de laquelle il travaille ;
• la logique managériale est nécessaire au fonctionnement optimal de l’entreprise et à sa
performance à court terme. Ainsi, l’entrepreneur se doit d’avoir un profil de manager pour
optimiser lui aussi ses ressources.