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Chapeau : Des plantes qui ont besoin de l'aide de bactéries pour survivre ça existe, elles
sont même capable de les "cultiver". Utilisant les bactéries pour obtenir l’azote dont elles ont
besoin, elles leur apportent de l’énergie en échange. Voyons comment cela fonctionne avec
l'exemple du haricot.
A. Les légumineuses
Toute forme de vie a besoin pour se développer de certains éléments essentiels à leur
survie. Pour les plantes, ces éléments tels que l'eau, le dioxyde de carbone, la lumière ou
encore des éléments minéraux (du sol) sont impliqués dans leur métabolisme.
ils sont irremplaçables et indispensables à la vie de la plante.
Nous nous intéresserons aujourd’hui aux éléments minéraux et plus précisément à l’azote
qui sert à la construction de protéines, d'enzymes, d'acides nucléiques et plus encore.
Cet atome indispensable, est normalement produit et consommé par la plante elle-même.
Pourtant, lorsqu’il s’agit des plantes fabacées, plus communément appelées « les
légumineuses » il n’y a alors aucune synthèse d’azote possible.
Cette caractéristique qui leur est propre n’est néanmoins pas un désavantage, bien au
contraire. C’est grâce à l’alternative trouvée que l’emploi de ces légumineuses s’étends
désormais bien plus loin que le simple domaine agroalimentaire.
Leurs applications diverses afin de restaurer la fertilité des sols, ou dans le développement
de nouvelles bioénergies font des légumineuses une famille végétale bien à part.
Parmi celle-ci se trouve la plante que nous allons étudier aujourd’hui. Une plante que vous
connaissez bien, et qui constitue le combat de tout jeune parent, je parle bien sûr du haricot
vert.
Membres de la famille des plantes fabacées, les haricots verts : (description du plant)
Ces bactéries n'arrivant pas par magie, ce sont les racines qui envoient des substances
aux effets attracteurs sur les micro-organismes alentours pour les propager le plus loin
possible, les bactéries arrivant à la plante vont être classées soit comme celle
recherchée soit comme non nécessaire, si c'est bien là bactérie recherchée la plante va
d'elle-même former les nodules et la bactérie va émettre certaines substances lui
permettant de déformer les racines pour y pénétrer. Cette déformation formera alors des
cordons d’infection, structure symbiotique spécialisée pour le passage des bactéries.
Néanmoins, la bactérie infectant les racines va s'y faire piéger puis subir une
différenciation en bactéroïdes ce qui leur fait perdre leur capacité à se multiplier. Ne
gardant que quelques-unes de leurs capacités, les bactéries restent néanmoins capables
de d’assimiler l’azote. Ainsi, ces bactéries hébergées dans des cellules symbiotiques au
sein des structures appelées symbiosomes vont produire pour la plante l’azote
nécessaire en échange d’énergie. C’est ici que débute une symbiose mutualiste entre la
plante, et les bactéries l’un comme l’autre profitant de cette collaboration. Mais alors se
pose la question du fonctionnement. En effet, il nous faut maintenant comprendre quel
est le processus biochimique qui permet ce mécanisme.
B. Nutrition ammoniacale
En effet, le nitrite arrive aux feuilles par la sève brute que les plantes utilisent pour
synthétiser des protéines, tels que la chlorophylle. En échange de cet apport, les
feuilles fournissent aux racines la sève élaborée, qui contient des glucides
partageant une partie avec les bactéries pour leur servir de source d’énergie. C’est
donc une grande quantité d’ATP d’origine photosynthétique qui est mis à disposition
de la bactérie.
L’association bénéficie donc aux deux symbiotes l’un y gagnant un accès à une
source d’énergie et l’autre la récupération des composés azotés produits dans les
nodules. Ainsi, lorsque toutes les conditions sont réunies, les légumineuses peuvent
couvrir l'intégralité de leurs besoins grâce à la fixation symbiotique. Les
légumineuses ont ainsi accès à une source supplémentaire d'azote, et dépendent
donc moins que les autres plantes de la disponibilité d'azote inorganique dans le sol.