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Professeur :

Amal MOUAA

Novembre 2021
Généralités sur la métrologie

Terminologie de base
Organisation nationale et
internationale de la métrologie
Système d'unité

Matériaux de référence
Raccordement des instruments
de mesure et des étalons 2
La métrologie

• Peut se définir comme étant " la


science de la mesure associée à
l’évaluation de son incertitude ".
• La spécificité de la discipline
métrologique n’est pas dans la
mesure elle-même, mais dans la
validation du résultat. 3
Types de Métrologie

❖ Métrologie fondamentale, ou scientifique qui garantit tous les aspects


généraux théoriques et pratiques relatifs aux unités de mesure, aux
étalons de mesure, aux méthodes et résultats de mesure (calculs
d’erreurs et incertitude)

4
Types de Métrologie

❖ La métrologie industrielle, la plus fréquente, qui permet de garantir les


mesures, par exemple d'un processus de fabrication dans une
entreprise, souvent dans le cadre d’un contrôle qualité lié à un système
de management de la qualité, gestion des instruments de mesure,
procédures de vérification /étalonnage (traçabilité des mesures) ;
5
Types de Métrologie

❖ Une métrologie traditionnelle quantitative, certains parlent de «


métrologie molle », concernant les mesures sans dimensions physique
et qualitatives. Ceci semble être un abus de langage ; il s'agirait plutôt
de contrôles qualité spécifiques.

❖ Pour l'instant aucune référence d'autorité ne parle de « métrologie


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molle »
Historique

❖ « L’Homme est la mesure de toute chose » Protagoras (sophiste grec, 485-411


av JC)

❖ Dire que l’homme est la mesure de toute chose revient donc à dire que chacun
affirme l’existence des choses à partir de sa propre expérience

❖ Avant on distinguait :

▪ Les mesures de longueurs ▪ Les mesures de capacités ou volumes


7

▪ Les mesures de surfaces ▪ Les mesures de poids.


Historique

Les mesures de longueurs

• Le pied de roi: 0,32483 m (censé être la mesure du pied de Charlemagne).

Il se subdivise en 12 pouces.

• Le pouce: (2,706 cm) en 12 lignes.

• La ligne: (0,226 cm) en 12 points

• Le point = 0,188mm.
8
Historique

Les mesures de longueurs

• De 1812 à 1840 : le pied métrique était de 0,33m, le pouce métrique de 0,0275


m et la ligne de 0,0023m.

• L'aune : elle était utilisée surtout pour mesurer les étoffes.

o L'aune de Paris : 1 m 1884 (soit 3 pieds 8 pouces)

o L'aune de Bordeaux : 1 m 4561 9

o L'aune de Troyes : 0 m 812...


Historique
Les mesures de longueurs

• La brasse: utilisée dans la marine. Il s'agit d'une longueur de corde entre les
bras étendus. Elle varie de 7, 6 à 5 pieds (1,624 m).

• La toise: du latin tensa, "étendue". Elle était d'environ 6 pieds, soit 1,949m.

• De 1812 à 1840, la toise métrique était de 2 m.

• La canne: utilisée en Provence, elle valait environ 1,98765 m. (mais 2,01265 à 10

Marseille).
Historique

Les mesures de longueurs

• La perche de Paris: elle équivalait à 18 pieds, soit environ 5,8471m.

• La perche ordinaire: cette mesure était égale à 20 pieds, soit 6,496 m.

• La perche des eaux et forêts : 22 pieds, soit 7,1464 m.

• Le pas : 0,624 m.
11
Historique
Mesures de surfaces
• Le journal :Il s'agissait de la quantité de terre qu'une charrue pouvait labourer,
ou qu'un homme pouvait travailler, ou la quantité de pré qu'il pouvait faucher,
etc., en une journée.
• Le journal de Paris : 32 ares 86
• Le journal de Bordeaux : 31 ares 93..
12

• L'arpent: (du gaulois arepenn, "portée de flèche"). Cette mesure agraire était
très usitée.
Historique
Mesures de surfaces
• L'arpent de Paris : 100 perches carrées de 18 pieds de côté, soit 34,19 ares,
soit 3417 m2.
• L'arpent commun : 42,21 ares, soit 4 221 m2
• L'arpent du roi ou d'ordonnance : 51,07 ares
• La perche des forêts : 22 pieds de côté, soit 484 pieds carrés, soit 51,04 m
13
2.

• La perche de Paris : 18 pieds de côté, soit 324 pieds carrés, soit 34,17 m2.
Historique
Mesures de surfaces
• La toise carrée : 36 pieds, soit 3,796 m2.
• Le pied carré : 144 pouces, soit 0,10546 m2.
• Le pouce carré : 0,0007323 m2.
• La verge : (du préceltique vèrge, "champ plat", contaminé par vergée, "terrain
mesuré à la verge"). Elle correspond à 1/4 d'arpent, soit 1 276 m. 14
Historique

Mesures de surfaces

• L'acre : correspond à 2 arpents ou 4 vergées.

• L'ânée : il s'agit de la quantité de terre pouvant être ensemencée avec la charge


normale d'un âne, soit environ 7 arpents.

• Le bonnier : en moyenne 128 ares en Flandre et Artois.


15
Historique
Mesures de volumes ou capacités

• Le litron : 0,79 litres

• Le boisseau : (dérivé de boisse, bas-latin bostia et gaulois bosta, "creux de la


main". C'était la mesure la plus utilisée pour les grains (blé, avoine, seigle) ou
pour le sel, le charbon de terre et le charbon de bois.

• Le boisseau de Paris : environ 16 litrons, soit 13 litres 16

• Le boisseau de Bordeaux : 78,808 litres


Historique
Mesures de volumes ou capacités

• Le boisseau de Saint-Brieuc : 33,86 litres

• Le setier : 12 boisseaux, soit 152 litres.

• Le minot : (diminutif de mine, du gréco-latin hemina, "mesure de 28 cl".


Correspond à 6 boisseaux pour l'avoine et le charbon de terre, 4 boisseaux pour
le sel, 3 boisseaux pour le blé ,2 boisseaux pour le charbon de bois. 17
Historique
Mesures de Poids

• La livre : 489,5 grammes. Elle était divisée en 2 marcs (le marc = 8 onces, soit
4608 grains, soit 244,75 g.), ou en 16 onces, ou en 9 216 grains.

• L'once (8 gros, soit 30,59 g.) en 8 gros, et le gros (3 deniers soit 3,824 g.) en 8
grains.

• La livre se divisait aussi en 4 quarterons, et le quarteron (122,4 g.) en 4 onces. A


18

Lyon, la livre ne comprenait que 13 onces trois quart (15 pour la soie).
Historique

Mesures de Poids

• Le grain : 53 mg., soit 0,053 g.

• Le denier ou scrupule : 24 grains, soit 1,275 g.

• Le quintal : 100 livres, soit 48,95 kg.

• Le millier : 1 000 livres, soit 489,5 kg.. 19


La métrologie

❖ C’est la science de la mesure.

❖ Elle définit les principes et les méthodes permettant de garantir et


maintenir la confiance envers les mesures résultant des processus de
mesure .

❖ Elle s'applique dans tous les domaines où des mesures quantitatives


sont effectuées. 20
La mesure protège les personnes
• Santé publique : dosage des médicaments, mesure du rayonnement en radiothérapie,
fiabilité des appareils de mesure des salles d'opération ou de soins intensifs

• Droit du travail : suivi des heures travaillées, niveaux de bruit et d'éclairage des locaux
professionnels, mesures d'atmosphères ambiantes…

• Sécurité routière : mesure de vitesse, taux d'alcoolémie, efficacité du freinage des


véhicules, et mesures pour constater leur respect.
21

• Protection de l'environnement : mesure des nuisances, de la qualité de l'air et de l'eau …


Une grandeur

• Une grandeur (mesurable) est définie comme attribut d'un phénomène,


d'un corps ou d'une substance, qui est susceptible d'être distingué
qualitativement et déterminée quantitativement.

• C’est aussi un Paramètre qui doit être contrôlé lors de l'élaboration d'un
produit ou de son transfert.

• Exemple : pression, température, niveau. 22


L'unité de mesure

• L'unité de mesure est une grandeur particulière, définie et adoptée par


convention, à laquelle on compare les autres grandeurs de même nature
pour les exprimer quantitativement par rapport à cette grandeur.

• Les unités du SI : portent des noms conventionnels dont les symboles sont
également conventionnels.

23
Le mesurage Le mesurande
• Ensemble d'opérations permettant • La grandeur particulière soumise
de déterminer la valeur d'une au mesurage.
grandeur

La mesure (x)
• C'est l'évaluation d'une grandeur par comparaison avec une autre grandeur
de même nature prise pour unité.

• Exemples : 2mètres, 400grammes, 6secondes. 24


L'incertitude (dx ou Δx)

• Le résultat de la mesure x d'une grandeur X n'est pas complètement défini par


un seul nombre. Il faut au moins la caractériser par un couple (x , dx) et une
unité de mesure.

dx est l'incertitude sur x.

• Les incertitudes proviennent des différentes erreurs liées à la mesure.


25
L'incertitude (dx ou Δx)

• Ainsi, on a : x - dx < X < x + dx

• Exemple : 3 cm ±10%, ou 5 m ± 1 cm.

• Elle est associée au résultat d'un mesurage, qui caractérise la dispersion des valeurs
qui pourraient être raisonnablement être attribuées au mesurande .

26
Erreur absolue Erreur relative
• Résultat d'un mesurage moins valeur • Rapport de l'erreur de mesure à une valeur
vraie du mesurande. vraie de mesurande.

• Une erreur absolue s'exprime dans • Elle s'exprime généralement en pourcentage


l'unité de la mesure. de la grandeur mesurée.

• e=x-X • er = e/X ; er% = 100 er

• Exemple : Une erreur de 10 % sur une


• Exemple : Une erreur de 10 cm sur 27

mesure de distance (10 % de la distance


une mesure de distance
réelle)
Un étalon

• Est défini comme mesure matérialisée, appareil de mesure, matériau de référence


destiné à définir, réaliser, conserver ou reproduire une unité ou une ou plusieurs valeurs
d'une grandeur pour servir de référence.

• Exemples : étalon de masse de 1 kg

résistance étalon de 100 Ω


28

ampèremètre étalon
L’étalonnage

• Est l'ensemble des opérations établissant dans des conditions spécifiées, la

relation entre les valeurs de la grandeur indiquées par un appareil de mesure

ou un système de mesure, ou les valeurs représentées par une mesure

matérialisée ou par un matériau de référence et les valeurs correspondantes

de la grandeur réalisées par des étalons. 29


L’étalonnage

• Le résultat d'un étalonnage permet soit d'attribuer aux indications les valeurs
correspondantes du mesurande, soit de déterminer les corrections à appliquer aux
indications.

• Un étalonnage peut aussi servir à déterminer d'autres propriétés métrologiques


telles que les effets de grandeurs d'influence.

• Le résultat d'un étalonnage peut être consigné dans un document parfois appelé
certificat d'étalonnage ou rapport d'étalonnage. 30
L’instrumentation

• C’est l’ensemble des méthodes et moyens qui permettent sur un système donnée de

collecter des résultats de mesures de grandeurs physique fournies par des capteurs,

ceci de manière fiable, rapide, pertinente et économique.

31
La vérification

• Fourniture de preuve tangible qu’une entité donnée satisfait à des exigences

spécifiées.

32
Vérification Etalonnage
• Permet de confirmer que l’erreur de • Permet d’estimer l’erreur de
mesure reste plus petite qu’une erreur l’instrument, et en cas de défaut de
appelée EMT. justesse, de la compenser en
• C’est le domaine de confiance; on appliquant une correction
s’assure que l’instrument a une erreur • C’est le domaine de la connaissance;
plus faible qu’une valeur définie à on connait certaines caractéristiques
priori. de l’instrument.
• Elle conduit à l’émission d’un constat • Il conduit à l’émission d’un certificat
de vérification. d’étalonnage.
• Elle permet un jugement, une • Il ne donne pas lieu à une décision de
décision conformité 33
Le BIPM

Le Bureau International des Poids et Mesures est


l'organisation intergouvernementale créée par la
Convention du Mètre dont les États Membres
agissent en commun concernant les sujets liés à
la science des mesures et aux étalons de mesure
34
Le BIPM
• La Convention est signée à Paris le 20 Mai 1875

• Il publie le Système international d'unités (SI) et


produit l'échelle de temps de référence (UTC : Le
temps universel coordonné).

• Le Royaume du Maroc est devenu État Membre


le 24 mai 2019 35
Le BIPM
L’objectif des organisations internationaux est de :

Faciliter le libre échange des instruments de


mesurage et des produits ou services
correspondants

Harmoniser les réglementations


36
LPEE

Le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes (LPEE)


dont la genèse remonte à 1947, est une
entreprise publique au statut juridique actuel de
société anonyme.

37
LPEE
• LPEE offre des prestations de services dans les
différents domaines:

➢bâtiment et génie civil,

➢l’environnement,

➢l’hydraulique et des industries associées. 38


LPEE
• Ses prestations couvrent aussi tout le cycle de vie des
ouvrages de génie civil et des produits qui leur sont
liés : conception, étude, essais, suivi et assistance,
conseil et expertise.

39
LNM
• Laboratoire National de Métrologie (LNM) relevant du
Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes (LPEE)

• Le représentant officiel du Maroc au Bureau


international des poids et mesures (BIPM)
40
41
Domaine métrologique du LNM

42
Domaine métrologique du LNM

43
44
Le Système International d'Unités
a pour objet une meilleure
uniformité, donc une meilleure
compréhension mutuelle dans
l'usage général de la mesure.
45
• Le Système International d'unités est un système
cohérent d'unités

Unités de Base Unités dérivées


46
Unités de Base
• Les 7 unités de base sont à considérer comme
indépendantes du point de vue dimensionnel:

➢Unité de longueur ➢Unité de température

➢Unité de masse thermodynamique

➢Unité de temps ➢Unité de quantité de matière

➢Unité de courant électrique ➢Unité d'intensité lumineuse 47


Unité de longueur Unité de masse
• le mètre (m) Le mètre est la longueur • Le kilogramme (kg) Le kilogramme est

du trajet parcouru dans le vide par la l'unité de masse. Il est égal à la

lumière pendant une durée de 1/299 masse du prototype international du

792 458 de seconde. kilogramme.

• Définition de la 17ème Conférence • Définition de la 1ère CGPM de 1889 et

Générale des Poids et Mesures de de la 3ème CGPM de 1901

1983
48
Unité de temps Unité d'intensité lumineuse
• La seconde (s) La seconde est la • La candela est l'intensité lumineuse, dans
durée de 9 192 631 770 périodes de une direction donnée, d'une source qui
la radiation correspondant à la émet un rayonnement monochromatique
transition entre les deux niveaux de fréquence 540.1012 hertz et dont
hyperfins de l'état fondamental de l'intensité énergétique dans cette direction
l'atome de césium 133. est de 1/683 watt par stéradian.

• Définition de la 13ème CGPM de 1967 • Définition de la 16ème CGPM de 1979 49


Unité de courant électrique
• L'ampère (A) L'ampère est l'intensité d'un courant constant
qui, maintenu dans deux conducteurs parallèles, rectilignes,
de longueur infinie, de section circulaire négligeable et placés
à une distance d’un mètre l'un de l'autre dans le vide
produirait entre ces conducteurs une force égale à 2.10-7
newton par mètre de longueur.

• Définition du CIPM en 1946 et approuvée par la 9ème CGPM 50

de 1948.
Unité de quantité de matière
• la mole (mol) La mole est la quantité de matière d'un système
contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans
0,012 kilogramme de Carbonne 12. Lorsque l'on emploie la
mole, les entités élémentaires doivent être spécifiées et
peuvent être des atomes, des molécules, des ions, des
électrons, d'autres particules ou des groupements spécifiés de
telles particules.
51

• Définition de la 14ème CGPM de 1971.


Unité de température thermodynamique

• le kelvin (K) Le kelvin, unité de température thermodynamique, est la


fraction 1/273,16 de la température thermodynamique du point triple
de l'eau.

• Définition de la 13ème CGPM de 1967. Il est décidé également par la


13ème CGPM que l'unité kelvin et son symbole K sont utilisés pour
exprimer un intervalle ou une différence de température.
52
Unités dérivées
Grandeur Unité Symbole

Fréquence Hertz Hz

Force Newton N

Pression, contrainte Pascal Pa

Energie, travail Joule J

Puissance, flux énergétique Watt W 53

Quantité d’électricité, charge électrique Coulomb C


Unités dérivées
Grandeur Unité Symbole

Potentiel électrique, tension électrique, force


Volt V
électromotrice

Capacite électrique Farad F

Resistance électrique Ohm Ω

Flux d’induction magnétique Weber Wb

Induction magnétique Tesla T 54

Inductance Henry H
Les multiples des unités

Facteurs 1024 1021 1018 1015 1012 109 106 103 102 101

Préfixes yotta zetta exa peta Téra Giga Méga Kilo Hecto Déca

Symboles Y Z E P T G M k h da
55
Les sous multiples des unités

Facteurs 10-24 10-21 10-18 10-15 10-12 10-9 10-6 10-3 10-2 10-1

Préfixes Yocto zepto atto femto pico nano micro milli centi Déci

Symboles y z a f p n μ m c d
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Matériau de référence

• Matériau ou substance dont une (ou plusieurs) valeur(s) de la


(des) propriété(s) est (sont) suffisamment homogène(s) et bien
définie(s) pour permettre de l'utiliser pour l'étalonnage d'un
appareil, l'évaluation d'une méthode de mesurage ou
l'attribution de valeurs aux matériaux.

57
Matériau de référence certifié

• Matériau de référence, accompagné d'un certificat, dont une


(ou plusieurs) valeur(s) de la (des) propriété(s) est (sont)
certifiée(s) par une procédure qui établit son raccordement à
une réalisation exacte de l'unité dans laquelle les valeurs de
propriété sont exprimées et pour laquelle chaque valeur
certifiée est accompagnée d'une incertitude à un niveau de
58
confiance indiqué
Essais

• Ensemble d'opérations, également accompagnées


fréquemment de mesurages, pour la détermination des
propriétés de produits.

59
Mesure matérialisée

• Grandeur de mesure matérialisée servant à la reproduction ou


dissémination d'une ou plusieurs valeurs d'une grandeur de
mesure (mesure à traits, volume, poids, résistance, appareil
mesureur, etc.).

60
Instrument de mesure

• Dispositif destiné à être utilisé pour faire des mesurages, seul


ou associé à un ou plusieurs dispositifs annexes.

61
Instruments d’essais

• Instruments de mesure et moyens auxiliaires nécessaires aux


essais ainsi que d’une manière générale les dispositifs servant
à déterminer une caractéristique d’un produit ou d’un matériau.
Les moyens auxiliaires comprennent en particulier
l’infrastructure métrologique nécessaire à l’exploitation des
instruments de mesure.
62
Normes

• Les normes sont des accords documentés contenant des


spécifications techniques ou autres critères précis destinés à
être utilisés systématiquement en tant que règles, lignes
directrices ou définitions de caractéristiques pour assurer que
des matériaux, produits, processus et services sont aptes à leur
emploi.
63
Contrôle

• Un contrôle consiste à mesurer, examiner, essayer ou passer


au calibre une ou plusieurs caractéristiques d'un instrument de
mesure, et de comparer les résultats aux exigences spécifiées
en vue de déterminer si la conformité est obtenue pour chacune
de ces caractéristiques.

64
Raccordement

• Raccorder son instrument de mesure, c’est avoir l’assurance de comparer son


instrument de mesure à des étalons eux-mêmes raccordés à des étalons de référence.
Cette opération en cascade (chaîne ininterrompue) permet de comparer des mesures
du monde entier avec confiance.

• Le fait de choisir des prestataires accrédités pour ses raccordements assure la


traçabilité métrologique.
65
66
Etalon de travail
Etalon, en général de la plus haute qualité
Etalon qui est utilisé couramment
métrologique disponible en un lieu donné,
pour étalonner ou contrôler des ou dans une organisation donnée, dont
mesures matérialisées, des appareils dérivent les mesurages qui y sont faits.
de mesure ou des matériaux de
référence. Etalon de référence
67
La métrologie est une des bases de la qualité

Sans Mesure pas de Qualité

68
La qualité

Aptitude à satisfaire les besoins des consommateurs et utilisateurs

La qualité requiert des mesures de tous types afin d'étudier les attentes des clients
et d'y répondre

69
La qualité

Les décideurs doivent donc s’intéresser à la qualité des mesures, afin d’éviter les

risques économiques encourus à

➢ accepter un produit mauvais

➢ refuser un produit conforme,

On comprend la nécessité de réaliser des mesures fiables et de bonne qualité. 70


Comment assurer la Qualité des mesures ?

Il est nécessaire de :

✓Assurer la qualité des résultats de mesure qu’on réalise (c’est à dire des mesures

pertinentes, répondant aux besoins),

✓Connaître l'incertitude de mesure, compatible avec les objectifs.

71
Assurance Qualité

Tout ceci mobilise de nombreuses personnes et nécessite :

➢d’impliquer les bureaux d’études qui spécifient les caractéristiques des produits

de façon à définir les moyens de mesure nécessaires pour les contrôler,

➢d’interroger les hommes de la fabrication pour analyser les moyens de mesures

nécessaires à assurer la maîtrise des fabrications, 72


Assurance Qualité

Tout ceci mobilise de nombreuses personnes et nécessite :

➢ Former les personnels chargés de gérer le parc des instruments de mesure,

➢ Définir les méthodes d’étalonnage (internes ou externes),

➢ Étudier la façon d’assurer la traçabilité des mesures,

➢ Mettre en place des techniques de surveillance des procédés de mesure qui 73

permettront de s’assurer qu’il n’y a pas d’anomalie.


La métrologie légale

C’est un ensemble d’exigences et de procédures imposées par l’Etat pour garantir

la qualité et la fiabilité de certains instruments de mesure ou d’opérations de

mesurage touchant l’intérêt public : la sécurité des personnes, la protection des

consommateurs, de l’environnement et de la santé, la loyauté des transactions

commerciales ou encore la bonne application des lois et des règlements.


74
La métrologie et la qualité

❖ La qualité du résultat de mesure conditionne essentiellement la fiabilité et la

pertinence des décisions prises qui concourent à la qualité du produit ou du service.

❖ Satisfaire un client, au sens de la métrologie, c’est lui fournir le produit qu’il attend,

au juste prix, avec une fiabilité maximale.

75

• Fiabilité est la probabilité pour qu'une pièce primaire, un dispositif ou un équipement complet
soit utilisé sans défaillance pendant une période de temps .
La métrologie et la qualité
L’esprit de cette réglementation permet d’atteindre les objectifs suivants :

En termes de protection des consommateurs

L’information du consommateur de la quantité proposée par la réglementation

de la déclaration du contenu (étiquetage).

76
La métrologie et la qualité
L’esprit de cette réglementation permet d’atteindre les objectifs suivants :

En termes d’avantages pour les professionnels

Les règlementations du contenu net et les contrôles réguliers par des

vérificateurs neutres (agents de l’État) garantissent les mêmes conditions de

concurrence à l’industrie et au commerce.

77
Les cartes de contrôle

❖ Elle permettent d’assurer le suivi et le pilotage d’un processus de fabrication

❖ Elle définissent des limites de contrôle, situées à l’ intérieur des tolérances

client et jouant un rôle d’alerte lors de la production grâce à la mise en place

de prélèvement et de mesures d’échantillons.

78
Les cartes de contrôle
• Les limites de tolérances LT sont fixées par le
client alors que les limites de contrôles LC sont
déterminées par les limites du process.

• Lors de la construction d’une carte aux mesures, la


caractéristique suivie est de type quantitative,
mesurable telle que le poids, l’épaisseur,… De plus
elle doit suivre une loi normale 79
Les cartes de contrôle
Plusieurs type de cartes de contrôle aux mesures existent :

❖ Les cartes X-bar R qui suivent la moyenne et l’étendue, qui sont les plus répandues
dans le monde industriel

❖ Les cartes X-bar S qui suivent la moyenne et l’écart type.

80
Les cartes de contrôle
Les modalités de prélèvement des échantillons:

❖ La tailles de l’échantillon (n)

❖ La fréquence de contrôle : toutes les heures, demi-heure,, selon les critères suivants :

• Les changements des équipes

• La taille des lots

• La variations des paramètres physico-chimiques, la température, l’humidité…


81
Les cartes de contrôle
Les modalités de prélèvement des échantillons:

❖ Le support de prélèvement : les operateurs reportes les mesures sur les graphiques
des cartes de contrôle. Ce support est complété par le journal de bord du process sur
lequel toute intervention ou anomalie est inscrite.

82
Les cartes de contrôle
Exemple de carte de contrôle de la moyenne

83
Le pilotage des cartes de contrôle

84
Question ?

85
86
L’impact de la métrologie sur la sante des personnes
• Santé publique : dosage des médicaments, mesure du rayonnement en
radiothérapie, fiabilité des appareils de mesure des salles d'opération ou de soins
intensifs

• Sécurité routière : mesure de vitesse, taux d'alcoolémie, efficacité du freinage des


véhicules, et mesures pour constater leur respect.

• Protection de l'environnement : mesure des nuisances, de la qualité de l'air et de


87

l'eau …

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