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République de C ôte d'Ivoire

Union-discip line-travail

Ministère de J'Enseignement Supérieur


De la Recherche et de l'Innovation
Technologique

Centre de Petit Bassam


École Nationale Supérieure de 04 BP 293 ABIDJAN 04 Côte-d'Ivoire
Statistique et d'Économie N° Télécopie: (225) 35 40 15)
Appliquée Tel: (225) 35 43 67 / 35 70 67/24 25 56
EN~ Email: Orstom@Bassam.orstom.CI
08 BP.a3 ABIDJAN 08
Tel:(225) 440840

Option :ENTREPRISE
Année académique 1997/98

Juin 1998

Thème :REFLEXIONS METHODOLOGIQUES SUR


L'EVALUATION ECONOMIQUE DE LA
FILIERE PECHE MARITIME EN CÔTE
D'IVOIRE

r'Ë~~~dreurs: -~ ~ .- Présenté par:


Bruno ROMAGNY, économistes MAlOllKAND.II Guy-martin
des ressources renouvelables élève ingénieur des travaux
Marie PIRON statistiques en 4< annéeJ.
Statisticienne à ]'ENSEA d'Abidjan
Michel PEPIN
Prof à l'ENSEA
t.."•. w_.•. _
Ce rapport a été élaboré grâce au concours précieux de certaines personnes
auxquelles nous voulons d'emblée leur présenter nos remerciements.
Ce sont:
Nos encadreurs, M. Bruno ROMAGNY économiste-chercheur et Marie PIRON
biostatisticienne au centre ORSTOM Petit Bassam, qui ont largement contribué au
suivi de notre stage; grâce à leurs critiques et suggestions ainsi que les nombreuses
discussions que nous avons eu ensemble, nous avons réussi à finir cette étude. Qu'ils
trouvent ici, l'expression de nos sincères remerciements.
Dans cette même logique nous n'oublierons pas de manifester toute notre
gratitude à M. Jean Marie CHEVASSU, Directeur du centre ORSTOM de Petit
BASSAM pour son tact et l'attention particulière avec laquelle il s'est intéressé à notre
étude.
Nous exprimons également toute notre gratitude à J'endroit de Karine
DELAUNAY pour sa contribution.
Et comment oublier le personnel du centre ORS TOM et plus particulièrement
DIOMANDE, BABA, YEO COULIBAL Y, Mme MAIMOUNA, pour leur soutient
moral.
Que nos amis tels que YOUSSOUF N'DIA, KOKO Ange Boris, VIEYRA
Albert, qui nous ont assez soutenu dans nos recherches, trouvent ici l'expression de
nos sincères reconnaissances.
Que notre grand-frère YAMANDJA Philippe, chercheur au CIRES soit
remercié pour son précieux apport.
Nous remercions également notre correspondant, M. PEPIN Professeur à
L'ENSEA pour avoir accepté de nous suivre et aussi pour aVOIr formuler des
remarques pertinentes pour notre étude.
Nous remercions M. TETCHI ABOLO Jean, technologiste des pêches à la
DAP, pour avoir mis à notre disposition des moyens documentaires.
Nos remerciements vont également à l'endroit de tous nos, parents, amis et
connaissances qui nous ont soutenu tant moralement que matériellement.
Nous remercions le Directeur de L'ENSEA ct tout le personnel pour leurs
contributions.
Nous ne terminerons pas sans remercier le F.E.D et le gestionnaire du fond
européenne, programme COMSTAT sans l'aide de qui nous ne pounions finir nos
études de statisticien.
e.l\~\
(
1
RI=.:JD
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-
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l1 - ---""" ~ -:..'--""'-­

11

Je dédie ce travail à :
1
• Feu, mon père pour m'avoir appris dès le bas âge à ne compter que sur mes propres
efforts, "je te sens toujours près de moi" ;
1 • Ma mère, qui est mon réconfort moral, "considère ce travail comme étant aussi le
fruit de tes efforts"
effons" ;
• Mes oncles paternels : KOLAGA, RENOUDOU, POUSSELEMO RE REMATE
MATE ...
11 Berthes, ainsi que son marie LOUIS, DA
Benhes, DAYOYO Patrice, MBROGO Ernest sans oublier
les défunts: GBADOLO, ANDJIHONGBANGA Alphonse ...
1 • Mes grands frères MBAGORO Antoine, ANDJ1HONGAFODE
ANDJlHONGAFODE Martin, Manin,
• Mes frères: ABROU Victorien,Viclorien, ANDJJHO Didace, MAZOUKANDJI
MAZOUKANDJJ Nicolas,
, ANDJIHONGBANGA Sylvain, MATCHIKOU J. Gustave, GONENDJE Mathurin,
1 BONAVENTURE, pour que cela leurs sen sert d'exemple;

• Mes sœurs cadenescadettes : Aubièrge, Georgines, ma petite "Jojo" chérie, REDEYO
Anastasie, MATCHIKOU Hortense,
Honense, NADEGE, KARINE,
11
• Mes "cousins" MATCHlCOU MATCHICOU Daniel, KONEMANDJI Gabriel, GUILO,
NGUIMALET, MANDA, NGOUACHIRA,
• Tous mes amis d'Abidjan: PEPIN, TINGUIMBJ,TINGUJMBJ, BLONDIN, CERCUS, VICKOS,
•• Tous mes collègues de classe à l'ENSEA avec qui on a passé de bon moments
ensemble;
• Tous mes amis et collègues de J'université
• l'université de Bangui, plus particulièrement ceux de
la Fac des sciences

• Mon grand frère GOUMOUNDOULOU Auguste, sa famîlIe


famille;;
• Tous les ressortissants de la Haute-Kouo
Haute-Kotto

.... Plus particulièrement, je dédie ce travail à ma Petite "ADEILA" qui m'as toujours
...
entourée de son affection pendant toute la durée de mes études à Abidjan
....
... Je dédie également ce travail à Jean-Médard qui vient à peine d'arrivé
....
... Je le dédie également à EVARISTE
EVARJSTE pour son soutient morale
....
... Je n'ai pas oublié ma belle famiIJe
famille
1
1

1 DEDICACE
SOMMAiRE
SOMMAIRE
AVANT·PROPOS
AVANT-PROPOS

]
1
INTRODUCTION 11

PREMfÈRE PARTIE ~ ANALYSE DE LA FILIÈRE


PREl\lfÈRE PARTIE: 33

1 CHAPITRE JJ : GÉNÉRALITÉS SUR L'ÉTUDE DES FILIÈRES 3

3
1-1. LES AGENTS PRODUCTIfS ET 1.ES
l.ES fLUX 4
4

1-2
CRITtRES POUR RECONNAîTRE UN ACENT AGENt PRODUCTIF 55

1 1·3. RELATIONS
Rf:LA.TIONS fONCTIONNELLES Er-,ïRE LES
rO.'iCTIONNELLES Er--.ïRE AGENTS
LESAGEI'/TS _ 55

,1 .!,.
~ ,.

1-4. GRAPHE DE LA FlLltRE


C~MPITS DES AGENTS
Il. ANALYSE ET ÉTABLISSEMENT DES CPMPTES
66

III. LES SOURCES D'JNFORJ\-JATIO:--l


D·INFORJI.IATIO:'>l 11

11

1 Ut.·\IE PARTlE : METHODOLOGIE POUR L'EVALUATION ECONOMIQUE DE LA FILŒRE


Ut_\lf:
1\'1AR]TI~lE
PECHE 1\'1ARITIi\I E EN C.l.
C.I. 13

13
fI-t CtNER,\UTt
1I-1 GÈNE:.RALlTÉ SUR LA MtTHODE
MtTHODt DES EfFETS , 13
13

/f-/-l Principe et description


1/-1-1 J-I

j-l
//-1-1 Identijicllfion
1/-1-2 Identijicfltion des agents
agellts J-I

/-1
/l-l-) Modèle dl!
1/-1-3 la Ji
dt! ln filière /l/aritime (Circuit production-distribution-transformation)
fière pêche II/aritime production-distribution-transjormalÏon) 17

17
I.es comptes (le
/1-1-4 Les production et d'e:t:ploitntion
de prodllctiun d'e.>.:pfoifation des différents agentL
agents 18

18
lJ-2
)(-2 MISE EN PLACE D'UNE BASE DE DONNEES
DONNtes 31

31
11-2-1 Définition d'Ilne
1/-1-f base de données
d'une bf/se 31

31
11-2-2 Justification Et Imporlance
/1-2-2 Justijication Bau De Données
fmportance. D'une Base 3'

31
1J~2-J
/I~2-3 Mitllof/nlogie
Mtftho(lnlogie et Fonctionnement
Foncfionnement de Lft
Lit nnse
Base de données 31

JI
lblP. 4
J1I
III IÈ'lf. PARTlE
PARTIE:: PÊCfI
PECHE E ARTISA ALE MARITIME..
ARTISANALE MARlTJME.. 37

37
IJl-l
m-l MODÈLE
MODtLE DE LA FILIÈRE
FILJtRE PÊCHE
ptCHE ARTISANALE:..
ARTISANALE.. 37

37
111·1-1/nEN71FICA TlON nE
/1I·1-IIDEN7'1FICATlO/ll DE LA ST/WCTURE
STRL'CTURE ETDU FONCTfONNEMErvr DE U
ET DU FONCTIONNEMENT LA PÊCHE ARnSANAUi
ptCHE ARnSANAJ.ë 38

38
Ilf-1-2
/1l-J-2 !d<!f1fijicnti(ln
Mentijicnti(/J/ des agents etct des flux
desJ1ux : 39
39

//1-1-3 Schéma
1//-1-3 Sclléma (le pêâle artisana/e
{le la pêt"he mnritime (voir nnnexes)
artisanale maritime .Jl
..Jl

nl-2 PERTINENCE DE L'


rTl-2 INf'ORMA TIO;,\,
L'INrORMATIO;,\/ 41
41

Données
/'1· 2·1 Don
11/·].[ existantes
nées t!-\'Îstftn tes -12
../2
111-2-2 Données informelles
injorlllc/les _ ,, .J3
./3
J~'1E

IL"" A
4 ••

JV
IV PARTIE: PECHE INDUSTRIELLE · 44

44
lV-I1DENTlfICATIDN
IV-IIDENTIFJCATION DE LA STRUCTURE
STRUCïlfRE ET DU FONCTIONNEMENT..
fONCTIONNEMENT 44

44
IV-2 IOENTlFICATIOL\' DIFFÊRENTS AGEl\TS
JDtNTlfICATIOi'\ DES DIFFtREl'JTS AGEl'<TS 48
48

SCHtr.1A DE LA PÊCHERI e:E l.N'DUSTRIELLE


IV-3 SCHtMA :ANNEXES)
INDUSTRIEl.LE (VOIR EN -ANNEXES) 54
54

R.ECOIVIl\lANDATlON
CONCLUSION ET RECOi\-Il\ IANDATION _ 55
55

1
Après quatre ans de formation à l'ENSEA, il est prévu un slage stage de six
sÎx mois pour
compléter la formation théorique reçue en classe; c'est dans ce cadre que nous avons
1 été affectés pour notre stage au centre ORSTOM
DRSrOM Petit Bassam.
Notre élude l'ORSTOM a pour Thème: "Réflexions méthodologiques sur
étude à l'ORSrOM
J'évaluation économique de la filière pêche maritime sur l'économie ivoirienne".
l'évaluation
1 Cette étude sur l'analyse de la filière pêche a été pour nous, élèves ingénieur,
nouS imprégner de
notre toute première expérience de terrain, car elle nous aa permis de nous
1 la vie professionnelle.
.
o Cette immersion nous a permis d'établir un premier contact avec les réalités
~oncrètes auxquelles nous renvoie notre thème d'étude.
çoncrètes
1 Ainsi, dans le cadre de notre stage,stage. il nous a été donné d'effectuer de
nombreuses visites de terrain, visites qui nous ont conduits successivement à l'INS, àà
BOF, au port de pêche, àà la Direction des Pêches et au CRD
la BDF, CRO (Centre de recherche
1 océanographique). Cela nous a permis de repérer tous les acteurs de la filiérefilière ainsi que
toutes les entreprises qui nous intéressent.
1 D'une manière générale, notre stage s'est très bien déroulé, mis à part quelques
problèmes mineurs.
Nous espérions construire une base de données qui devrait être opérationnelle,
1 mais faute de données.
données, nous n'avons pas pu finir cette base.
Toute fois nous espérons qu'elle sera améliorée quand il yy aura des données
disponibles.
1 nous tenons à signaler que cette étude sur la fil
Enfin, nOliS filière
ière pêche
pèche que nous avons
mené n'a pas la pretention
prétention d'être exhaustive, aussi toutes les éventuelles critiques pour
une amélioration du sujet seront les bienvenues.

L'auteur.
11

1
1

INTRODUCTlON
INTRODUCTION
1 La Côte d'I\'oire,
d'Ivoire, pays traditionnellement à vocatÎon
valorisation des cuhures
cultures comme le cacao, le café, le
vocation agricole, s'est <tuaché
colon, les fruits tropicaux
Je coton,
attaché à la
tropÎcaux ainsi que les

1 agrumes; mais le secteur des pêches malheureusement n'a pas fait


particulière, bien que ce secteur
pclr1iculière, sectem joue un rôle non négligeable dans l'économie
fail l'objet d'une attention
l'êconomie ivoirienne
ivoÎrÎenne en
tem)es:
termes:

1
1 D'emplois directs créés; la pëche
des consen·eries
conserveries de thons (PFCI,
pêche induit une aCIÎ\·ilé
acti\·ité économique intense autour
(PFCr, SCODI et CIOCI) qui exportent em·iron enYiron 60 000
tonnes
lonnes de thons en consen't,
conserye, activité
aClivilé qui fait d'Abidjan le premier port thonier de
l'Atlantique oriental.
11 De contribution àil. la balance commerciale; la Côte d'ivoire d'Jvoire importe une grande
poissons. mais exporte égalem~nt
quantité de poissons,
qUZlnlilé espêces de poissons à forte
également des espèces

1
1 valeur
En outre, le:
commerciale.
vnleur commerci«le.
le poisson constitue une llne source importante de protéines animales à bon marché,
proteines anilllaks marche,
pennel la sfllisrnclion
il permet satisfaction des besoins de ln. populnlion urbaine et rurale.
la population
La consommation mumelle aJU1uelle d~ produits halieutiques yarie entre 200 el 250 000 tonnes,
de prodllits lonnes,
1 dépassant de Join loin la production nationale qui se situe aux environs des 90 000 tonnes. Pour
n~tionallx, lil
couvrir les besoins n:uionaux, ln Côte d'J\'oire
d'Ivoire esl
est donc obligée d'importçr annuellement 100 àâ
d'importer ilnnucllement
150000
150 000 tonnes de poissons (ce chiOh:- chi ffre esl
est sûns
sans doute sous estimé).
1 De plus,
pllls,lala Côte d'l"oire pilS un pays à
d'I\·oire n'est pas il. fort potentiel halieutiqllè p.:l.r rapport à d'autres
halieutique par
pays de ln sO\ls-r~gion (Mauritanie, Sénegnl,
la sous-région GUinée ... ) il callse
Sénégal, Guinée cause de l'étroitesse
l'étroilesse de son plateau
continentnl mcsun~ seulemellt
continental qui mCSllf~ seulement 550 km de long sur 27 km de Inrge, large, d'autre part,
p;1rl, à cause des
1
J
conditions
condi tions c1imnliques défa\'orabks.
cl imat iq lles dé favorables. tetelles
Iles que l'i rrégulari té des phénomènes d'Upll'elling
l'irrégularité d'Upll'e/ling qui
rendent les cnux
('(lUX rd:l1i\'ement
rcbtivement peu poissonneuses.
1 ,.
La Côte d ï voi re qui accepté
Côle d''''oire I~s cond
<lcceplé les itians dictées par la 1ibéral
conditions isati on des marchés et de
libéralisation
]a économique internationale,
la compétitivité économiquc inlern:llionale, se doit de valoriser au maximum ses ressources
1f nationales, dont les produits de la p~che. POlir améliorer la compétitivité d~
pêche. Pour dc celte
cette filière, il faut
rechercher les voies et ct moyens dt" de promouvoir le développement des pêches péches ivoiriennes.
L'objectif du stage est de réfléchir
réOëchir sm sur une méthode d'évaluation économique de la
1 filière péche maritime (hormis la pêche lagunaire et continentale) en Côte d'Ivoire. Il JI se situe
d<lns
dans le cadre d'une étude menée par l'üRSTüM l'ORSTOM conjointement avec le CRü CRO (Centre de
Recherche Océanographique). L'élude Yise à procéder il une évaluation du "poids" du secteur
L'étude vise
rr des pêches Jl)(lritimes di'lt1s l'économie ivoirienne et àil. une meilleur conn<lÎssance
Illaritimes dans cOllllnis5ance de la
contribution du secteur des pêches ilcl l'économie nationale, tant t<lnt êlU ni"c<I\l du PIS,
i1U ni\·c<lu PIS. cie
de la
balMce
balance des paiements, etc, etc.
1
f tlllendus à<\ l'issue de ce stage
Les produits attendus SInge sont:
Une descriplion
description fine de l'organisai
l'organisation
ion de la filière et une proposition d'un cI'un "modèle"
"modèle"
di fférents flux
de représentation des différents commèrciaux;
nux d'échange commerciaux;
11 Proposition de mise en place d'un système d'information sur les types de données à
collecter, les différentes sources d'information, les procédures de traitement, les
modes de restitution, etc.;
Conception d'une base de d~ données,
donnêes, qui s'inspire de la méthode des effets.
àil partir du logiciel ACCESS, dnns
pûrtir du dans le cadre de l'élaboration comptes d'exploitation
l'êlabor.luion des comples d'e;.\ploitation des
agents du secteur pêche.
différents llgents
Proposition d'un modèle de conception de la base de données ouvert et el adaptatif.

- 1

1

1.
1
1 L'intérêt du stage est d'étudier les spécificités de la filière par rapport à d'autres filières
agro·alimentaires
agro-alimentaires qui, elles sont basées sur des ressources stables.
1 En effet, la filière pêche est basée sur des ressources variables et instables car les
stocks de poissons se déplacent, et connaissent des variations d'abondance
imponanles.
importantes.
1 Ainsi, pour répondre aux attentes, notre étude comprendra quatre parties; parties:
Dans la première partie, nous donnerons une idée générale de l'étude J'étude des filières et
1 proposerons la définition d'une filière de production, le caractère
caràctère spécifique du secteur
pêche par rapport aux autres
aulres secteurs d'activité sera traité
Irailé également dans cette partie.
La deuxième partie sera consacrée à la méthode d'évaluation économique de la filière. filière, une
11 méthode dite "méthode
"mélhodc des effets" sera proposée, un modèle de la filière pêche maritime
sera proposé âà la fin 'de
·de cette partie. Dans celte
cette partie nous proposerons également une
méthode de conception d'une bnse base de données sous ACCESS,
ACCESS. cette
celte base s'inspirera de la
1 eff~ls.
méthode des effels.
Nous analyserons en détnil î'lrtisanale maritime et 1"
pêche artisanale
détail la pèche la p~che
p~che industrielle, leur
produclion,
production, la transformation
IransformalÏon et la commercialisation de ces produits de la pêche. pêche, Nous
1 analyserons également le caractère spécifique
spéci fique de la filière P:Jr
par rapport aux mllres filières,
autres filières.
Enfin, nOlis
nous agrégerons les comples
comptes en un compte unique consolide de
uniqlle dit compte consolidé lie la
filière.
1

2
t
1
Rëflexions mlilhl",Jologiql:':$ !'\Ir 1"':'I..111111Iion e.:onomique d.: la tili':r.: p~h~ maritime: en ("01': d'Ivoire

1
1

1
,
,
1
t
1

.~j I~. ,
~ .
1
1
PREMIERE PARTIE: ANALYSE DE LA FILIERE
1 CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L'ETUDE DES FILIERES
1 QU'EST-CE QU'UNE FILIERE ?

1 La notion renvoie àcl l'idée


nOlion de filière ren....oie
interdépendantes, c'est à dire liées entre
J'idée de chaînes d'
coire elles par
d'activités
acti vi tés économiques
pM des opérations d'achat et de vente et relation
cl ientlfoumissellL
client/fournisseur.
1 L'analyse de filière est lin
un processus qui impose avant toute autre chose, d'identifier les
acteurs qui y interviennent, puis de comprendre -les "les mécanismes r~gulation entre ces
mécMismes de régulation
acteurs.
acleurs.
1 :',.. L'identirlc,l1ion
L'identification de la filière consisle
son amont jusqu'à
jusq tl'à son aval.
reper<lge dans le s)'slême
consiste en son repérage système productif depuis

1 L '«nni}'se des filières comprend trois étapes:


L'analyse étapes;

L'amont 'lui
qui comprend ks les biens d'ëquipemenl
d' équipement el
et les consommations infenuédiaires
intermédiaires
1 nécessaires à la production.,

, producli r lui-même
Le système productif

L'aval constitué
L'ava1 const itllé des circuits
circui ts de distribution,
di stri but ion, commercialisation,
commerci alisation, valorisation des
produits,...
produits Cependant la notion d~
.. Cepcndallt de filière n'ét"nt
n'ét,mt pas toujours très précise, il importe d'en
proposer ici une définition.
1

, 1-1 Définition
Définîtioll de la filière de produclion
production
" On nppelle
appelle filière dt'de production, l'ensemble des ·agents économiques qui
contribuellt directement ili\ la
contribuent prodnction puis à la
lil production transro~ation et à l'acheminement
lil transformation l'acheminementjllsqu'au
jusqu'au
marché de commercialisation du produit.
Une filière de prodllction
production comprend typiq'lcment
lypiquement les stades suivants:
Production
Transportlstocknge
Transport/stockélge entre Ja la zone de production et le transformateur
Trrmsrorllltttion/stocknge/trnnsport entre le transformateur
Tr<lnsform<ttion/slOck<lge/tnmsport trnnsformatellf et le marché
lllnrché de gros.
marché (défaillants)
Mise sur le lll:lfChé j usq tI' au consommateur,
(détai llants) jusqu'au consommateur.

domaine plus
-'.' Dans le domiline
-·f plLJs strictement économique, la "filière de production" évoque l'idée d'une
suite obligée d'opérations s'emboîtant les unes dans les autres, chaque opération assure la
production d'lIlI suivante. Par exemple le thon, produit de la pêche
d'Ull bien utilisé pour l'opération suivante,
sert à l'industrie conserves,
J'industrie des conserves.
La filière est perçue comme un enchaînement d'activités aboutissant à la mise à
disposition d'un bien au consommateur final, situé à l'extrémité du processus.

Une filière
filiere peut
peUl se décomposer en plusieurs sous-filières, c'est le cas par exemple de
la filiere
filière coton SOlls~filières conslilué
COlOn qui est un ensemble de sous~filières constitué par les différentes étapes de
transformntions
transformations el et d'utilisntion
d'utilisation du produit récolté.

J3
1
1 Pour toute étude de filière)
filière, on commence toujours par:
• Identifier les[es contours de [a la filière et repérer les différents agents qUI interviennent dans la
t
1 filière. Cela signifie qu'on doit rechercher toutes les entreprises concernées; que ce soit
[es entreprises qui fournissent les intrants et qui se trouvent en amont de la filière ou les
les
,
1
entreprises de l'a"al
l'aval c'est à dire les[es sous-traitants qui s'occupent de la
[a transformation et
de la commercialisation. Ces entreprises seront ensuite classées selon leur activité.
•• Ensuite on établit [es les comptes économiques correspondants aux activités des agents au
sein de la filière.
f lravail est fait, on dispose alors d'un instrument efficace d'analyse qui est le
Une fois que ce travail
raisonnement en valeur monétaire et en flux physiques (quantités échangées).
L'utilité de ['analyse
l'analyse de filière apparaît de deux façons:
l •
• En tanltant qu'outil pemlettant
succèdenl tout
succèdent tOllt au
pern)eltant de dresser le bilan financier complèt
long de la filière;
compkt des acteurs qui se
.
•• En tant que cadre comptable homogènehomog~ne dans lequel on quantifie toutes Ies..opérntions entre
1 acteurs.

A) !dt!llfijicafioll
Identification de la structll rI! et du fO/lctio/lnement
S(rltctllre fonction nement de la filière
1
• Les agel1ts et les flux
agents productifs ef
1 Les agents utilisent des moyens de production appelés facteurs de production pour
transformer des biens el et des sen'ices
sen·ices qui existent déjà appelés consommations
intcrmédinircs
in terméd in i res (Cc sonl tOliS les bi
sont tous ens et services qui disparaissent à l'occasion du processus
biens
1 de production) en productions nouvelles. Les [acteurs facteurs de production qu'on retient
généralement sont: le travail, Je capital
capilCll et les facteurs naturels (pro\'enant
(prO\'enant du patrimoine
naturelles...).
naturel: terre, ressources naturelles ...).
li est donc possible de schémrlliser
Il schénHlIiser les flux échangés par lin
\10 agent productif avec son
environnement:

1ntrants/i
ntrantsli n ut
ut Ex tr<lnls/output
trants/output
Facteurs de
production Agent productif

ConsommaI ions intermédiaires


Consommations

(Biens el
et services à transformer)

Flux phYSiques échangés


échnngés par les agents

Les flux ici sont tous lous les transferts de biens et services ou de fonds (argents, droits
économiques de tous ordres) qui se réalisent
réalisenl entre ces agents. Ces échanges sont repérables
par les transactions qu'effectuent les agents entre eux.
L'ensemble des facteurs de production et les consommations intermédiaires qui
entrent dans la production sonl
sont désignés par le tem)e
temle intrants ; pour les produits, on parle
souvent d'ex
d'cxtrants.
trnn ts. On emploie parfois les termes anglais inpu
input/output pOlir les désigner.
t/ou tpu t pOLIr

4
Critères pour reconnaître un agent productif
On entend par agent, un ensemble d'entreprises ou d'opérateurs économiques réalisant
la même activité, avec une technologie homogène et présentant une slructure structure des coûts
semblables et donc des comptes d'exploitation comparables.
Dons
Dans le domaine de la pêche, pour la détermination de ces agents, on retient
habituellement les critères suivent, (sollvenlliés
(souvent liés entre eux) :

:
?CO - le type d'activité (pêche, (pê~he, transformation,
transfonnation, commercialisation) ;;

]
'',0 -
~-
>t?
leur structuration (activité
(acÙvité de pêche
pêchç et de transformation artisanale ou industrielle) ;;

les types d'espèces capturées (démersales, pélagiques, pêches spécialisées~-Jthons,


spécialisées"-,thons,
crevettes, langoustes)
l /~- les niveaux d'équipement
ct 'équipement (pirogue à moteur ou à "oile
(glaciers ou congélateurs)
yoile par exemple) et de conservation

><'
~ -- les techniques de pêches (thoniers senneurs, palangriers, chalutiers, seMes de plage,
] g'ennes {Dumantes,
s'ennes tournantes, etc.
r'origine des entreprises (nntionnles,
t'origine (nationales, étrnngères,
étrangères, capitaux mixtes) ;
ln noture
nature des opérations de trnnsformntion
tmnsformation (mareyage frais, congélation, transformation
J Clftis(\nale, conserveries, farine de poisson, etc.)
artisanale,
nombn~ d'
Le nombre d'"gent
<lgent identifié d'agrégat ion retenu. Il faut
identi fié dépend du degré de détail ou d'agrégation
trouver lin
un équilibre entre le besoin de présenter lIne une image du secteur retraçant sa variété
)] el sa complexité et le souci de conserver tlne représentation synthétique qui soit
et
Opér<llionnelle
opérationnelle et qui puisse donner lieu à un traitement infonnatique.
informatique.

1 • Relations fonctionnelles entre les 3gents


agents

Après avoir défini l'ensemble des activités de tous tons les agents de la filière qui
concourent à la production el/ou et/ou àft ln
la transformation, on doit chercher
cherchee à identifier tous les flux
1
J
rel ient ceux-ci entre cux.
qui relient
On peut identi
identifier d,ms u
fier dans ulle
ne même filière des réseauxréseau;,>; relativcment
relati vcment homogènes
constitutifs
constituti fs de "sous-filières". sous~filières
"sa us-fil i è rcs". Chacune des sous-fil ières correspond il<i une succession
success ion
1
d'agents: par pélr exemple ceux à l'origine des captures (les pêcheurs), les mareyeurs, mnreyeurs, les
transformateurs et ceux commercialisnnt
commercialisant le produit sur le marché destinataire (national ou Otl
étrangers, c'est-à-dire à l'exportation)
Ainsi, les flux partant des pêchems pêcheurs vers les mareyeurs (acheteurs en gros), les
transporteurs et les exportateurs constituent unc "s·~us-filière". Cette sous~filière
une "s~us-(jlière·'. sous~filière est différente
~elle ~onstitllée
de celle constituée par les pêcheurs, les mareyeurs, les transporteurs et lei t.~ansfefry;rat~
Lransf.efryatetrr;5" ,
(voir schéma).
schema). .
' /·;c· r( he 11(j(,>~:
i'·;c· ll(;('~': ,.f.

Pècheurs
Pêcheurs
1"----------'
1~" Mar~~'eurs
rL...--------J
rL--------J Mar<'yeurs Transponeurs Exponllteurs
Exponilteurs

Marché national

sous~filières
Schéma d'une filière et de sous-filières

5
1
1 "sous-filière" chaque fois qu'on a affaire soit à
On est donc en mesure d'identifier une "sous·filière"
un produit différent soit à un groupe d'acteurs différents. On peut donc dire qu'une "50U5- "sous­
filière" représente un ensemble opérationnel complet de producteurs, intermédiaires,
1 consommateurs, dont on peut analyser l'efficacité comparativement à une autre ê\utre sous-filière
œuvrant dans le même secteur.
Travaitler
Travai[Jer par sous·filière
sous-filière présente un certains nombre d'avantage;
d'a\'antage ; cela permet par
1 exemple d'agréger ou désagréger sans salls trop de difficullés
difficultés des ensembles de sous-filières
sons-filières pour
constituer de nOll\'eaux ensembles. En raison de leurs caractères homogènes, les sous-filières
constÎtller
peuvent faire l'objet d'un regroupement entre eux ellx dès lors que ces sous-ensembles
tour un certain noyau ilà comportements homogènes: Par exemple, le fait
représentent à leur IOur
d'être axé sur l'exportation ou non, le fait d'être pêcheur artisanal ou induslriel.
industriel, on peut
sous- filières entre elles:
également comparer les sous-filières elles" ...
..
• Gr:l.phe
Gr:lphe de l:l filière
(Je I:J.

L'établissement du graphe de 1:\ la filière est d'une importance capiwle,


capitale, car il permet
pennet de
visualiser la structllre économique indllit~
induite par !'êlctivité.
l'activité.
L'analyse de ce graphe permettra de situer l'importance des différents agents de la
filière, en quantité el en valeur, de c1~rificr
cbriflcr les rdations
relations existantes entre ceux-ci, de détecter
délecter
les éventuelles
éventlld les lac unes et les combler, dïdentifier
lacunes d'ide nt ifier les comples
comptes êconomiques
économiques respectifs de
chnque agent, comptes qui correspondent nu;.;
ciHIgue ceux~ci au sein de la filière.
aux activités de cel1x#ci
graph~, il est utile de dresser une matrice des
Pour l'établissement du graphe, d~s flux croisant les
agents enlre
entre eux et
el faisant
faisMI apparaître la "nture
app:lraîlrc:: l:l nature du produit qui les lie.
lie,
En tant qu'él~ment de présentZllion
tnnt qu'él~menl présentai ion synthétique, le graphe de la filière se révèle être un
réflexion et d'an:llysc
puissant outil de rénexion d'analyse élU cours des étapes suivantes d'élude
RU coms d'étude de la filière.
filière,

(1 Il alys/! "1
B) OIml)'se et établissement
elablinemelll des comptes
comples des
r/t!s agents
agenls

Etablissemellt des comples


• Elablissf:11I1!1I1 comptes de chaque agent

Pour la reconstitution des comptes de production et d'exploitation de chaque agent de


filière. il convient de se livrer à diverses enquêtes chaque fois que l'on a aŒ1ire
la filière, afJ~1ire à des agents
sans compta~jJité
compta?ilité Ol! ou qu'on ne dispose pas d'éléments pennettants permeuanls de reconstituer leurs
comptes,
comptes.
POlir Ch<lqlle
ch<lqlle agent
ag.ent de la
1<1 filière, il est nécessaire de chercher;
à établir l?la valeur de sa production (chiffre d'affaires)
d'affaires);;
à calculer les COliis
cOllts des consommnlions
consommations intermédiaires;
à calculer les salaires versés,
\'ersés, les frais financiers, les impôts et les taxes
laxes
et, le cas échéant, calculer les amortissements annuels.
Les difficultés qui se posent lors de l'établissement des différents comptes sont de
plusieurs ordres;
ordres:
difficulté de valorisation
\'alorisation de la hl production si celle-ci ne donne pas lieu à échange
monétai re (autoconsommation des produils),'pour
monétaire produits),' pour résoudre cette lacune, on multiplie par
les prix du marché les estiniations
estin1ations physiques des flux.flux,
'fJ -- l'autre difficulté réside dans le fait que certaines transactions sont mal connues
'fJ COnnues en volume
et en prix (pelite
(petite commercialisation locale, ventes progressives tout au long de l'année...
l'année.. ,))

6
1 Ce problème est le plus souvent difficile à résoudre, peut provoquer des biais pesant sur
les calculs.

11 •+ LE COMPTE DE PRODUCTION

Le compte de production récapitule toutes les opérations sur biens el et services relatifs à
1 considéré. Son solde est la valeur ajoutée, c'est à dire la différence de valeur entre
l'exercice considére.
la production de l'unité
J'unité considérée et le montant de ses consommations
consorrunations intermédiaires.
Pour construire ce comple,
compte, il faut rechercher dans les documents comptables de
1
1 soit la consommation de biens ou de
l'entreprise tous les flux qui retracent soit la production, soil
services. Pour cela, il faut
faul faire deux remarques préalables: les valeurs qui figurent dans le
compte de production se réfèrent à la production effectivement réalisée au cours de la période
comple
1 et non aux seules ventes ; parallèlement, les consommations de matières premières ne

,1 sauraient être identifiées aux seuls achats.


j'entreprise, on doit dans un premier &mps,
Ainsi pour mesurer la production de l'entreprise, t~mps,
ajouter au chiffre des ventes le montant variation. des stoc~s de produits
monlant de la variation ou
pro~uits finis ou en

,1 cours.
En ce qui concerne les consommations intermédiaires, elles comprennent d'abord la
valeur des matières
mali ères premières consommées par l'entreprise pendant l'annéel'annee pour fabriquer ses
produits. Le principe général pour mesurer celle cette valeur eslest de retrancher des achats, la
variation des stocks de matières premières.
1
En ce qui concerne les consommations intermédiaires, il faut faire une distinction
entre les consommations intermédiaires
inlermédiaires d'origine étrangère, importées au prix CAF (Coût,
Assurances, Fret qui mesure le prix-frontière d'une importation au point poinl d'entrée dans
1
l'économie
l' économie nationale) et les consommations intermédiaires d'origine locale.
Les sources d'information sur les consommations intermédiaires peuvent être trouvées
1 au niveau de la cenlrale (BOF) où les entreprises fournisseurs publient leurs bilans
centrale des bilans (BDF)
comptables. Il peut être utile de rechercher des compléments d'information dans les
statistiques douanières ou auprès des services douaniers, dans des études existantes.
1

7
1
Exem pie Compte de production
Exemple

J
Charges
-
~
Stocks en début d'exercice
Produits
• Stocks en fin d'exercice
• Consommations intermédiaires:
intermédiaires : • Ventes:
1
-
-
Acha-ts de matières et marchandises -
Acha:-ts
Travaux, fournitures extérieur1l> -
extérieurt!>
- marchandises et produits finis
Déchets et sous-produits
pièces - - Travaux faits par l'entreprise pour
J
-- Entretien, réparation elle-même
-- Transports et déplacements (autoconsommation,
(autoconsornmati on,
- Frais divers de gestion (y compris aufoumiture)
aufourniture)
1
Frais et commission bancaire)
..
--

..
1]
Valeur ajoutée intérieure brute ,
- amortissements

1]
~VALEUR AJOUTEE INTERJEURE
=VALEUR
NETTE
INTERIEURE

1
Total Total
1

1 La vnleur
valeur ajoutée représente la valeur que l'agent a ajouté, au cours d'une période
comptable, àil la valeur des éléments initiaux détruits (consommations intermédiaires)
intennédiaires) grâce au
processus de produclion/rransform:llion.
production/transformation.
1 On peut dire ici que tala richesse nouveJJe
nouvelle que crée une activité de production n'est donc
pas mesurée par la valeur brute du produit, mais plutôt par cette valeur,
valeur. déduction faite des
richesses qu'il a fallu détruire dans le processus de production du produit.
1 La valeur ajoutée est donc au cœur de toute étude économique s'intéressant au
développement car elle mesure la création de richesse, l'apport du processus de production à
la croissance de l'économie.
1 La somme des valeurs ajoutée
ajouléc créée par une economÎe estimation du PIB.
économie donne une estÎmation PIS.
• LE COMPTE D'EXPLOITATION
Ce compte récapitule la ventilation de la valeur ajoutée ainSI ainsi que les transferts
transferls
effectués au profit de l'agent (subventions et indemnités d'assurance).
effecluës
Il pennet de calculer Je résullat
résultat d'exploitation.
On peut fusionner les comptes de production et d'exploitation pour oblenir
obtenir Je
le compte
de production-exploitation qui récapitule les opérations et les résultats économiques d'un
agent productif au cours d'un exercice.
productifau

8
1 Compte de résultat d'exploitation
Charges Produits
! • Rémunération du personnel(S)
- Salaires, traitements
• Valeur ajoutée brute(si elle est positive)
•• Subventions d'exploitation
- Charges sociales • indemnités d'assurance
1 • Frais financiers(FF)
(intérêts ...)
]J
• Taxes et impôts (T)
Résullat
Résul tat Brut d'exploitation

1 Total Total

l
1 Le résultat brut
brui <.J'exploitation
d'exploitation (RBE) est"définit l'équation;
est 'définit par l'équation:
:

Le RBE,
RBE. représente donc le bénéfice d'exploitation après avoir déduit de la production
les coûtS
coûts d'exploitation (consommations intermédiaires, travail, frais financiers et taxes).
1 Le résultat net d'exploitation quant à lui mesure le gain (ou la perte) économique de
l'agent une fois acquittées toutes les charges d'exploitation et compte
comple tenu des investissements
effectués au cours des années antérieures.
1 On détermine la valeur ajoutée nette el Je
neUe et le résultat net d'exploitation selon qu'ils
incluent ou non la valeur de J'amortissement.
l'amortissement.

1
+
• LE COMPTE C01"iSOLmE
COI'lSOLlDE DE LA FILJERE
fll.lERE

1 La consolidation des comptes des divers agents de la filière consiste à établir un


compte unique pour l'ensemble constitllé
constitué par tous les agents. Pour cela on ne tiendra
compte que des flux d'échanges entre celcet ensemble d'une part, et le reste de l'économie
11
d'autre part. Par contre on éliminera les transferts entre les agents. On obtient finalement
résuttat(s) consolidé(s) de J'ensemble
un solde global qui représente le(s) résultat(s) l'ensemble des agents de la
filière.
1

Le principe de consolidation des comples


comptes peut
peul être schématiquement présenté
de la façon suivante:
A
A titre d'exemple: considérons une filière simple constituée de quatre agents successifs:

Les pêcheurs, les mareyeurs, un' centre de réfrigération, et une conserverie.


un cenlre consen'erie.

CI, CIM Cler


Cler Cl
CIec

Pêcheurs P,
Pp Mareyeurs PM Centre de pc.
Per Conserverie Pc
~
r ~
réfrigération .. .. ~

99

IlD

filière'\ c'est à dire hormis le produit


CIl : consommation intermédiaire "hors filière",
constituant la filière.
PI : Production de l'agent i
Les comptes de production de ces agents sont respectivement:

Compte des pêcheurs


Charges Produits
CI p Pp
Pp

VA p
]

Compte des Mareyeurs


]

] Charges
CI",r+P pp
Proouits
PM
Ch.rtP

] VA,,]
VA))

]]
Compte du Centre de réfrigération
Charges Produits
Clcr+P
CIu+P M PCr
PCr
]]

VAcr

1
Compte de la conserverie
Charges Produits
1
CIC+PCr
C1C+PCr Pc

1
1 VAc

1 En faisan[
faisant la "somme des comptes" des agents de cette filière et en éliminant les
éléments qui se retrouvent en "produit" (d'un agent amont de la filière) et en "charge" (d'un ­-
autre agent aval), on obtient le compte consolidé de la filière:

Compte consolidé
Charges Produits
CIp+CIM+CIcr+C1c
CIp+CIM+CIcr+Cl c Pc

VA filihe=IVA"ocflts
filitre= LVAJgents
'"

10
11

1
Mais ce modèle est loinJojo de ce qui se passe dans la réalité quand on sait que toute la
1 v
production des pêcheurs ne va pas directement aux mareyeurs, de même que toutes tOutes celles des
mareyeurs ne rentrent pas au centre de réfrigération ... Une partie de la production de chaque
agent "peut sortir de la filière", par exportation ou vente
venle locale à la consommation finale.
1 Soient P'p, P'M. P'Cr
P'c, les valeurs de la production, respectivement pour les pêcheurs,
mareyeurs et le centre de réfrigération qui sortent de la filière.
pécheurs, les

La valeur de cette production doit figurer dans la colonne produit


prOduit du compte consolidé
1
1 dont le montant est alors égal à : P'p+P'M+P'Cr+P
P'p+P'M+P'Cr+PCC ..
C) LES SOURCES D'INfORMATiON
D'INFORMAnON

Lorsque les unités de production qui mterviennent sont des entreprises de type
qUI interviennent
1 moderne, la principale source d'information à laquelle l'expert doit recourir est naturellement
l'entreprise disponible à la BDF. La collecte dïnfonnations
le bilan comptable de j'entreprise d'informations auprès de
cette institution doit parfois être complétée par des entretiens auprès des agents concernés afin
1 preciser certains points qui peuvent ne pas être suffisamment détaîllés.
de préciser détaillés.
Une autre source est celle de la Direction de J'Aquaculture
l'Aquaculture et des Pèches (DAP) qui
est chargée de la gestion des ressources halieutiques, du suivi et du contrôle de leur
1
exploitation;j
exploitation
Le SICOSAV (service de contrôle et d'inspection samtalre saOltalre vétérinaire) au port
maritime d'Abidjan qui contrôle les importations et les exportations de produits halieutiques
1
1
ou d'origine halieutique ainsi que les débarquements au port de pêche d'Abidjan.
MINAGRA a des
Pour faire appliquer la réglementation en matière halieutique, le MtNAGRA
1 agents spécialisés basés dans (es les zones de productions. Ces agents pourraient fournir des
informations sur la pêche.
infonnations Sur
Lorsque certaines unités de production sont "informelles" comme c'est généralement le
1 cas dans la pêcherie piroguière, alors le bilan n'existe pas. Il faut donc recourir aux enquêtes
de terrains auprès des pêcheurs artisans pour tenter de retracer toutes les activités
économiques que ces unités effectuent au cours d'une période donnée. Ce travail est souvent
11 long et difficile. On doit d'abord transcrire dans les différents comptes, les différents postes
budgétaires>
budgétaires, en s'assurant bien de J'exactitude
l'exactitude entre le poste budgétaire et la rubrique du
compte correspondant.
comple
1
1-2
}-2 Filière pêche maritime iv-oiriennc
iWliriennc

1 peul être définie suivant deux aspects: la nationalité et
La pêche maritime ivoirienne peut
territorial ité.
la territorialité.
On peut la définir en fonction du critère de la nationalité des agents (unités ivoiriefUles
ivoiriennes
et unités étrangèr~. Or nous savons que, le produit intérieur brut (P.I.B.), agrégat normalisé
critèr~ de résidence et non par rapport au critère
au plan international est défini par rapport au critère
de nationalité (il est égal à la somme des valeurs ajoutées des agents résidents).
résidenls). Cela nous
amène donc à retenir le critère de la territorialité pour notre étude et nous nous intéresseront
aux unités résidentes ou non résidentes.

Plusieurs critères permettent de distinguer les activités de la pêche des autres activités
(agricoles, industrielles...
industrielles...)) :
(variabilite d'une ressource
on distingue entre autre, le caractère migrateur des poissons (variabilité
renouvelable mais limitée)

11
Il
1

1
1 les phénomènes climatiques et écologiques qui ont un impact direct sur le développement
des espèces aquatiques.
L'instabilité de ces ressources ne permet pas de comparer l'activité
l'aclivité de la pêche, basée sur des
1 ressources aléatoires à d'autres activités telles que l'agriculture ou l'industrie.
Les comptes économiques des agents de la filière pêche ont onl une réalité différente de
ceux des autres secteurs, bien qu'ils aient une même constitution. Ceci est dû au caractère r
-
.'.J .• ' _
1 pemlanent des espèces halieutiques4
saisonnier ou permanent halieutiques. Dans la pêcherie artisanale îl exi~des :;.
artisaD~jLexj~des
,:
"
"r': .,
t.
"

périodes où les poissons se font rares ce qui oblige part01Sles uflIlésde pêche collectives à se
parfoiSlës unlteSde
fractionner en petits groupes pour la pêche individuelle.
1 parücularilé propre âà la filière pêche, il est difficile d'établir un compte
Vu cette particularité
économique basé sur des ressources instables. Il faudrait tenir compte des fluctuations
lorsqu'on veut établir des comptes
comples des agents de la pêche, comptes sont souvent variables
1
suivant les saisons et l'abondance du poisson etc.
faui noter
Il faut noler que toutes les études qui ont eu lieu jusqu'à maintenant, n'ont réussi
seulement qu'à faire une classification genérale
générale en fonction des caractéristiques techniques
1
des divers outils de production et des types de pêche pratiqués. Mais aucune étude n'a réussitréussir
déterminer de manière scientifique le volume et rarement la valeur de la production et du
à détenniner
1
capital investi dans l'aclivilé
l'activité de pêche artisanale pour permettre lin un établissement du compte
de production et d'exploitation.
Dans les postes comptables du bilan, certaines données sont ne sont pas claires (c'est le
1
cas de poste de frais fLnanciers, opérations diverses, etc.) ou encore lorsqu'un armement peut
être qualifié de mixte par exemple.
Pour ces armenlenlS
armem·ents mixtes, on ne dispose pas des informations désagrégées au niveau
1 des différents types de navires (chalutiers, sardiniers, crevettiers).
Il faut donc travailler sur des comptes fictifs reconstitués par des enquêteurs directes
auprès des armateurs, en l'absence d'une comptabilité analytique
1

. 1

12
1 Roèflexions méthodologiques sur 1"é\'alUalion
Rdlexion5 economique de la liliêr~
ré\':lIuatÎon e.:onomique tïliere pêche maritime en ((He d'Ivoire
«ae dïvoire

1
1

,- --'.
·1·1

; ...
n EME
PARTIE:
nE1't1E METHODOLOGIE POUR L'EVALUATION
ECONOMIQUE DE LA FILIERE PECHE MARITIME EN c.I.
C.I.
II-} généralité sur la méthode des effets
JI·l génératité effels

La méthodologie suivie pour "analyse comptes économiques de la filière pêche


l'analyse des comptès
s'inspire de la méthode des elfe/s.
effets. Développée à partir des travaux de Chen'el
Chel'\'el et Le Gall 1,
l,
J cette méthode qui servait initialement à l'évaluation de projets a été appliquée à plusieurs
reprises pour des études de filière pêche, dans plusieurs pays africains et dans des contextes
] poliliques el
politiques et économiques forts différents. On peul J'érude menée en 1987
peut citer par exemple l'étude
en Mauritanie, et réactualisée en 1997 2 •, les travaux de l'Observatoire Économique de la
Pêche au Sénégal) apportant un lin éclairage nouveau à l'étude publiée sur ce payspars en 1992 par
]
1
F. Foucaull,
Foucault, C. Chaboud et R. Bren,del (bilan économique du secteur de la pêche au Sénégal
en 1987), ou encore la vaste synthèse publiée récemment par la coopération française sur la
compétitivité de la pêche en Afrique 4. 4,

]
1 La mélhode
méthode des effets
efTels pennet
permet d'appréhender,
d"appréhender, pour une période donnée et généralement
pour une année de référence, la valeur et la répartition des richesses dégagées par chaque
filière du secteur pêche. Il est ainsi possible de comparer en termes économiques les

1l différentes filières identifiées (pêche industrielle


traditionnelle ou artisanale.
induslrielle et ses différentes composantes, pêche
transformation et de commercialisation, etc.) et de les
artisanale, circuits de transfonnation
hiérarchiser en fonction de divers critères retenus comme la valeur ajoutée directe et indirecte,
les coûts en devises, les importations incluses ou encore la contribution à la balance extérieure
1 l'Étal. L'intérêt majeur de ceHe
ou au budget de l'État.
Olt cette méthode est donc de fournir une
photographie détaillée de la situation du secteur de la pêche dans une économie nationale âà
un moment donné, de mieux mesurer les importances relatives des différentes filières de
produits halieutiques et de déboucher sur des recommandations en matière d'aménagement du
secteur, d'amélioration du contexte flscalftscal ou législatif, etc. Ces propositions opérationnelles
pour la mise en œuvre -de natllre à améliorer l'impact des
de la politique sectorielle sont de nature
filières pêche sur l'économie nationale, en particulier lorsqu'une analyse purement micro­ micro-
économique ne fournit pas tous les résultats attendus. En outre, la méthode des effets
nécessite une connaissance fine des différents acteurs opérant dans le secteur des pêches, mais
aussi de leurs modalités d'organisation. Ainsi, l'application de la méthode des effets en Côte
penneHra de faire le point sur l'importance économique du secteur des piches, dont
d'Ivoire permettra
les évolutions récentes sont globalement méconnues.

~ 1 Chervel, M. et (1976):: Manuel d'évaluation


el M. Le Gall (1976) d'évalualion économique des projets. La méthode des effets.
Minislère de la Coopération, coll. "Méthodologie de la
Ministère ln planification",
planification~, 204 p.
}2 République Islamique de Mauritanie.
Mauricanie. Cellule Economique d'Appui au Ministère des Pêches Pèches et de
l'économie
l' écon 001 ie maritime
mariti me (t987)
(1987) : Analyse économique
économiq Ile du sec/eur appu i de G. Ancey el
pêche. Avec l'l'appui
secte liT peche. et de
De Gonneville, 151 p. République
Republique Jslamique
lslamique de Mauritanie. CEAMP (1997): Actualisation des comptes
économiques du secleur
secteur de la pêche pour l'aonfe Evolution
l'année 1995. Evol ulion 1986·1995. Données de base pour
l'année 1996. Rapport final. 150 p.
)3 République
Républ ique du SéS~négal.
négal. Ministère
Min istère de 1a
la Pêche
Pêch e ec
et des Transports Maritimes,
Marit imes, OEPS
0 EPS (1998) : Bitan
Bilan
économiqlle
économique du sec/eUT
sec/ClIr de
dit la pêche au Sémiga/ en 1995. Les données 1996
011 Sénégal t996 sonl
sont également en cours de
publication.
pu bl icalion.
•4 Secrétariat d'État ilà la COOpération
Coopération el Compétiti~'ilé de Jo
et à la Francophonie (1998) : Compélitirüe la pêche maritime en
/f/(lri/imeen
Afrique. Coll. Il« Rapports d'études ll, n, 251 p. + annexes.

13
J3
g l/-J-l
lI-l-l Principe el
e/ description
La méthode des effets a pour but principal de développer les avantages elles
et les COûts
coûts d'un projet
~ en se plaçant du point
painl de vue de l'économie générale. Il s'agit de comparer la situation avec
ou sans le projet. Pour cela il faut:
faut ;
«sans» et «avec»
Identifier les différences significatives entre les situations économiques «sans»
] le projet.

projet.
Mesurer cene différence.
différence.

] Apprécier dans quelle mesure les différences ainsi reconnues peuyent


comme des avantages ou des inconvénients pour les agents intéressés.
peU\"ent être considérées

considérées

Apprécier s'il y a lieu, le rapport entre ces avantages et ces.


ces inconvénients.
] La méthode des effets suppose dans un premier temps, l'analyse aussi détaillée que
possible du secteur que l'on étudie; cene
cette analyse est menée par filière et sous-filière. Cela
signifie qu'on prend en considération une succession d'agents économiques dont l'activité est
JJ centrée autour d'un même produit (le poisson par exemple). Cette analyse a pour avantage
d'abord de mieux comprendre les mécanismes de régulation de la filière afin d'établir les
stratégies de sa maîtrise et
el ensuite de faciliter la construction d'un graphe identifiant le plus
JJ précisément possible les différents agents et leurs interrelations.
lf-J-2 Idenlificalion
//-1-2 Identification des agenls
agents
] Le terme "agent" tel que c'esl
c'est vu ici, représente un ensemble des agents d'un même type:
type:
exemple l'agent "pécheur"
"pêcheur" qui désigne l'ensemble de tous les pêcheurs, l'agent "mareyeur"

"mareyeur"

1]

pour l'ensemble de tous


lous les mareyeurs.
mareyeurs.

Selon la comptabilité nationale, un agent représente un centre élémentaire et autonome


d'action et de décision économique. Entre les différenls
différents agents d'une filière, il existe des flux
et services ou de fonds qui circulent entre
de biens el enlre eux. Vu que ces agents sont nombreux,
1r pour faciliter J'étude on décide de les classer par groupes homogènes, selon la nature de leur
activité.
Dans le cas de la pêche maritime ivoirienne, où interviennent plusieurs
pluSÎeurs acteurs, on fait un
1 regroupement en catégories homogènes depuis les fournisseurs d'inlrants
d'intrants qui se situent en
amont,
amonl, les pêcheurs (producteurs), les transformateurs, et el les commerçants qui sont du côté de
l'aval.
1
agents fournisseurs
a) Les agenls d'in/ranIs
jOlln,;ssellrs d'illlrnnls
Les agents fournisseurs
fournÎsseurs d'intrants qui sont en général du côté de l'amont sont sonl ceux qui
1 fournissent
fOl.lrnÎssent aux agents de l'aval
j'aval de la filière, les facteurs
factems de production.
faut noter que les facteurs de production peuvent être soit d'origine extérieure à
Il faul
l'agent dans ce cas ils doivent faire l'objet d'importation; ce qui correspond à un fllL'<
1
"entrant" de biens (ou flux physique) el et à un flux "sortant" en contrepartie du premier (flux
monétaire)
monélaire) ou sortie de devises; soit, ils sont produits localement.
localemenl.
d'intrants:: il y a les fournisseurs de filets
On distingue plusieurs agents fournisseurs d'intrants
de pêche, des cordages, hameçons et autres accessoires divers (La société COFIPECHE,
FIBACO ... ), d'autres fournissent du carburant de l'huile pour moteur moleur elet de la glace, certains
fournissent des services, c'est le cas des entreprises de carénage (CARENA, CATRAM ...). ... ).

14
1.
~

~ b) Les age1lts
agents productifs
Ce sont ceux:
ceux qui utilisent des intrants pour créer de nouveaux produits ou services. Un
J exemple est celui des pêcheurs artisanaux ou industriels qui utilisent du carburant.carburant, des
matériels de pêche, de la glace pour produire (pêcher) une certaine quantité de poissons.
Il peut arriver qu'un agent productif se livre à plusieurs activités: production,
] approvisionnement en facteurs de production...
production ... Pour faciliter la réflexion, on décompose les
élémentaires;~ cela permet
diverses activités de cet agent en activités simples ou élémentaires pennet de dresser
une comptabilité analytique par produit et de faciliter également l'analyse des phénomènes
1
] économiques.
économiques.

Comme agents productifs,


productirs, nous avons les armateurs industriels (chalutiers, sardiniers,

sardiniers,
artisanaux.
thoniers, crevettiers), et les pêcheurs artisanaux.

1] En 1996, la flottille de la pêche industrielle est composée de 20 chalutiers, 22


sardiniers et de 4 crevettiers qui appartiennent à 14 armateurs.
..
)J c) Les Transformateurs
Transjormflteurs
Ce sont ceux qui utilisent le poisson comme matière première pour produire un
lin
1 produit nouveau. On distingue, les transformateurs artisanaux et industriels:
1- Les transformateurs
tralls/ormatl!urs arlÎSanaw:
artisnualL\"
11 Parler de transformation
transfonnation artisanale du poisson en Côte d'ivoired' ivoire revient à parler
principalement de fumage de poisson. Il existe eXÎste bien d'autres techniques de
transformation tel qtle
que le salage et le séchage. Mais ces techniques n'existent presque
1r plus sur le territoire ivoirien. Le poisson séché que l'on trollvetrouve sur les marchés
ivoiriens provient surtout du Mali et des autres pays voisins.
On distingue quatre grandes sources d'approvisionnement en poisson frais
1
1 destiné à la transformation artisanale (fumage):
(fumage) :
• Le poisson congelé importé et el débarqué au port d' Abidj an est la principale source
d'Abidjan
d'approvisionnement.
1 • La pêche sardiniêre
sardinière industrielle pratiquée dans les eaux ivoirielUles
ivoiriennes
• La pêche lagunaire (contribue faiblement)
• Et enfin la pêche artisanale maritime.
1

La plus grande part de poisson importé est fumé, cela s'explique par les habitudes
alimentaires des ivoiriens et par les différences de prix entre le poisson fumé lagonaire
lagunaire ou
1
maritime et le poisson congelé puis fumé (poisson importé), différences qui sont toujours
à J'avantage de ce dernier.
2-Les transformateurs industriels
La transfonnation
transformation industrielle du poisson concerne essentiellement Je le thon, produit en
grande quantité par des thoniers battant pavillon français, espagnol et coréen.
Il n'y a pas de thoniers ivoiriens depuis la faillite de la SIPAR (société ivoirierme
ivoirienne de pêche et
d'armement).
Ces thoniers alimentent trois grandes entreprises privées installées au port de pêche
d'Abidjan qui traitent le thon en "admission temporaire"
temporaire" c'est-à-dire en franchise en attendant
d'être exporté. Il s'agit de la SCODI (société des conserves de Côte d'Ivoire) qui a été
d'êlre
installée dans les années 1960, la société Pêche et Froid Côte d' 1voire (PFCI) fondée en 1979
d'Ivoire

15
1
~
1 CIDCI (conserves internationales de Côte d'Ivoire) créée en 1992 et qui est

et la société eIDCr est


devenue la CCI (Castelli Côte d'Ivoire). SI3TS13T quant à elle.
elle, exporte aussi des longes de thon
thon

1~
(SI3T fait partie de la société SCODI). Notons que presque toute la production des
(S131
conserveries est exportée en direction des pays européens notamment la France.

France.
des

L'importation de thon congelé est une autre source de ravitaillement des conserveries.
conserveries.

11
Comme tranSfonnateurs du thon, thon. il y a aussi les fabriquants de farines de poissons

destinés à l'élevage de la volaille et du bétail.


bétail.

poissons

La farine de poisson est fabriquée avec le poisson impropre à la consommation humaine: La La

) société REAL (Recherche et Expansion de l'Alimentation Animale), seule unité industrielle


spécialisée dans la transformation des sous-produits du poisson (thon) en farine. En plus de la
poisson. la société REAL fabrique de l'huile de poisson dont une partie est utilisée à
farine de poisson,
i
1 des fins énergétiques de l'usine elle-même.
est la société AKAMBA.
eUe-même. Une autre société qui fabrique l'huile de poissons

:'J Graphe1 5.:Production


Graphel _:Production et Exportation de farine de poisson en 1996
]996

)1
.
--""

""'-
"...
A. / .............
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1
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"\
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~- ...
1
" \/
"''" -..........
...........

----
- ---
1

d) Les importateurs de poissons congelés


11
nationale, la Côte d'Ivoire importe du poisson
En complément de la production nationale.
congelé pour favoriser l'équilibre entre la demande de consommation et l' l'offre
offre halieutique.
1
1 importées ~ par rapport à l'année
En 1996, 140 588 tonnes de poisson congelé ont été importées; )' année
précédente on remarque qu'il y a~ baisse de 1.2%
1,2% en quantité et une augmentation de 7.2%
7,2% en
valeur.
1 Le poisson importé est la principale source d'approvisionnement de la transformation
fumage. le surplus est v~ndu
par le fumage, \Îyndu à l'état frais. Les principaux importateurs de poissons
IMPAC.
congelés sont: Th1P AC, COFRAL, SIVCOGE, AFRIVIC. AFRIVlC, TMPROMER, ARPECI-Œ.
IMPRüMER, ARPECHE,
AFRlC INTER FREEZE...
SIDIPROM, AFRIC FREEZE ...
e) Les importateurs de thons congelés
On estime à 72 306 tonnes de thons congelés importés en 199r1'
] 99f!' contre 77 104 tonnes
tormes
en 1995; soit, une baisse de 6,2%. L'
L'importation
importation de thon congelé permet
pennet de ravitailler les
conserveries de la place afin de maintenir le niveau de leur activité (emploi de la main
d'œuvre).

5J pêchesIMinagra

source :Direction des pêchesIMinagra


6 voir annuaire statistique de l'aquaculture et des pêche 1996 .­

16
1J f)
j) Les exportateurs de t!JOIlS
thons congelés
Le thon est exporté seulement sous forme de longe,
longe. on parle souvent de longe de thon.

thon.
11
Les sociétés exportatrices de longe de thon sont: SIn. CIDCI
sonl : SI3I, C10CI (ou CCI).

CCI).
g) Les grossistes el/es
el les demi·crossisles
demi-grossistes
Ce sont avant tout des acheteurs agréés par le ministère du commerce. Les grossistes
1 sont le plus souvent propriétaires des entrepôts frigorifiques et achètent les poissons des
annaleurs à la criée ou des poissons congelés importés avant de les revendre aux semi­
armateurs semi·
1 et détaillanls.
grossistes el détaillants.

détaillnilis
Il) Les détaillants
Ir)
1 Ce sont tous ceux achètent du poisson chez les grossistes ou semi-grossistes pour le
revendre en détail.
l
1 //-1-3 Modèle de la filière pêche maritime (Circuit prodllctioll-distrihuliou-
l/-J-3
transformation)
prodllction-distriblltiolJ­

Dans notre étude, nous avons suivi les itinéraires du produit depuis le stade initial en
1 passant par les divers stades de transfonnation jusqu'à la commercialisation et l'assiette l'assiene du
consommateur final.
Il faut noter que l'identification de ces itinéraires est souvent très complexe. Un même
1
produitt peut emprunter pl
produi usieurs ci
plusieurs circuits
reuits dont l'ensemble constitue le réseau de distribution.
L'identification des itinêraires
itinéraires est fàite selon une double approche: approche fonctiormelle
fonctionnelle et
11 approche économique.
Le repérage des agents et des opérations le long de la filière permet de caractériser la
fonctions nécessaires à la formation et à l'acheminement des
structure de celle-ci et les fonclions
1 produits.
Afin de mettre en lumière la complexilé
complexité de celle fanne de
cette filière, la présentation sous fonne
graphique permet de visualiser la structure économique induite par l'activité ('activité de la pêche
1 maritime. Quatorze agents au total ont été identifiés.
On représente l'agent par un rectangle ou une figure géométrique. Ces figures
correspondent:
1 Soit, à des types de pêche; exemple: "pêche artisanale piroguière"
piroguiere" ; "pêche industrielle
(armements; sardiniers, chalutiers, thoniers, crevettiers)".
• Soit, à des unités de transformation: conserveries, fumage, transformation des dérivés déri vés de
1 poisson
-.-: Soit, à des unités de congélation-stockage industrie du froid
Soit enfin; à des structures de commercialisation, exemple: "transporteurs",
"transponeurs", "mareyeurs",
1 "exponateurs",
"exportateurs", et "importateurs".
L'ensemble des flux est représenté sur Sur le schéma par des flèches, qui correspondent à des
quantités physiques de produits de la pêche échangées. Les données relatives à la
quantification et à la valeur des flux ne sont pas mentionnées Sur sur ce schéma.
(Voir le schéma du modèle en :mnexes)annexes)
II-1-4
ll-J-4 Les comptes de production el
et d'exploitation des différents agents

A) Principe d'établissement des comptes

17
11

1
1
Notre objectif est d'arriver à un compte consolidé de la filière. Pour cela, nous allons
construire le compte de chaque agent, ensuite nous ferons une première agrégation des
1 comptes des agents situés sur un même segment afin d'obtenir des comptes de segment. Enfin
nous ferons une deuxième agrégation qui concernera cette
cene fois-ci les comptes de segment afin
afm
d'obtenir Je
le compte de filière.
1 On considère que sontsonl situées sur le même segment, les entreprises qui occupent la
même position amont ou aval dans la filière. Les segments sonl
sont les fractions de la filière qui
s'enchaînent de l'amont en aval, débouchant chacune sur un stade de marché. S'il yyan a D
1 segments dans la filière, il faudra dresser n comptes de production et d'exploitation. Pour des
raisons de commodité nous construirons des comptes de PRODUCTION- PRODUCTION­
EXPLOITATION, mais avant tOllt, détenninons
déterminons d'abord les segments de la filière.
1r
B) ln filière
Les segments de la
1 Segments Agents Produits
Production - Fournisseurs d'intrants Poissons frais
1r - Pêcheurs
- Armateurs
- Société de consignation et
1 de manutention
- Organisme de formation
des marins
1 Transfonnation - Conserveri es
Conserveries • Conserves de thon
- Fumage • Poissons fumés
- Fabriquants d'huile et de • Farine el
et huile de poisson
1 farine de poisson
- Mareyeurs • Poissons frais (en caisse)
Distribution-
- Grossistes et tngrossistes
l/2grossistes • Poissons frais en détaille
détailte
1 commercialisation
- Poissonnerie, détaillants • Poissons fumés
- Maquis et restaurants • Longes de thons
-- Exportateurs de longes de • Poissons frais congelés
1
thons • Thons congelés
- Importateurs de poissons
congelés
1
-- 1mpo rtateurs de thons
Importateurs
congelés
Réfrigération-congélation
Réfri gérat ion-congélation-­ - Industrie du froid • Poissons congelés
stockage -
- Conserveries • Thons congelés
-- Armement-congélateurs
Annemen t -congélateurs (débarqués ou
transbordés)
• Longes de thons
(embarqués pour
exportation)

18
1

1
11
C) Comptes de Prodltction-Exploitation
Production-Exploitation

1 Agent 1 : Fournisseurs d'intraots


d'intrants

Charges Produits
1J
Consommation Production Pc:
Pr :
intermédiaire CF: - Ventes de matériels et outillage
- Importation -
de - Vente de la glace
-
matëriel de pêche - Frais de carénage
matériel
et petit outillage
- Impôts et Taxes
- Coût de
fabrication de .'..
matériels de pêche .

Résultat
d'exploita tion
d'exploitation

Agent2 : Pêcheurs artisanaux maritimes (Împortations,


AgentZ (importations, matériels incluses)

Emplois Ressources

Consommation intermédiaire (C p+Pr17 ): Production Pp:


• carburant
• Ventes: Produits
• Pièces de rechange
péchés
pêchés
• Matériels de pêche
Materiels
• Emballage • Subventions
• Autres fournitures d' exploitation
d'exploitation
• Eau, glace (subvention en
• Frais d'entretien et réparation moteurs carburant)
• Nourriture
• Taxes
• Assurances (facultatif)

17 ~ous supposons ici que toute la production du fournisseur d'intrants


d' mLIants est achet
achel par le pêcheur, sinon ce demie
demi r
achèlera seulement X% de la production dans le cas ou le fournisseur
achètera d'intrant livre une partie de sa production à
foumisseur d'intraot
des agents qui sont hors de la filière

19
Valeur ajoutée brute:
• Rémunération du personnel
• Frais financiers ...
• Résultat brut d'exploitation
Amortissements (pirogue
(pirogue,l moteur)

• Résultat net d'exploitation

Agent 3 : Mareyeurs

Compte de production-exploitation du mareyeur


Charges Produits
• Achat poisson Pa (pêche artisanale)
• Achat poisson Pi (pêche industrielle) Production:
Produclion: Pm
• Location véhicule Chiffre d'affaires
,
• Achat carburant et lubrifiant
• Achat glace
• Patentes
• Impôts et taxes divers

Consommations intermédiaires: Cm+X%P


Consommntions Crn+XOfoP p

VAB mrn
Rémunération salaires
BJ.C
B.I.e

R.N.EI'II
R.N.E"

Pp: Production pêcheur

1 Ici, nous voulons dire que le mareyeur supporte une partie X% de la production du pécheur
pêcheur car il n'est pas Je
le
seul aci acheter ses produits

20
1
1 Agents 4 : Femmes de pêcheurs

~
Charges Produits
- Pre
Achat de poisson (frais) Chiffre d'affaires: Pt.!:

]
-
comptant ou à crédit
au complant
Achat de glace
- Frais de transport
]]
- Autres frais

Consommations
]

] intermédiaires: Cre-+X%P
Crt+XO/OP D

VABr~
VABre

1]
Salaires (main d'œuvre)
RNE rtre

1l Agents 5S : Vendeuses (grossistes en frais


frnis et fumés) Pa/Pi

]
Charges Produits
Achat poisson frais ou congelé Chiffre d'affaires: Pc
Achat poisson fumés en gros
1 Location vébicule
véhicule
Glace
Patentes
1 Autres frais ...
Emballages (sachets en plastique)
Dlastinue)
Consommations intermédiaires:
1 CC+X%Pn,+Y%Pru+Z%PI+TO/OPu+
CC+X%Pm+Y%Pru+ZO/OPI+T%Par+
Pm
VAB
VABcc
1
Salaires
RI.e
B.l.e
1 RNEc

P n,: Production des mareyeurs


Pm: mareyeurs

PFu: Production des fumeurs (ou fumeuses)

fumeuses)
Pc, Cc: Production et consommations intermédiaires des vendeurs grossistes
grossistes
Pl: Production des impol1ateurs
PI: importateurs ou quantitê
quantité de poissons congelés importée.
importée.

(chaluti~rs> sardiniers, creveltiers)


Par: Production des armements (chaluti~rs. crevettiers)

Selon le schéma de la pêche artisanale,


artisanale. les vendeuses (ou vendeurs grossistes) ont" trois
sources
sou rces d'approvisionnement
d'approvi sionn emen t
Ils s'approvisionnent chez les femmes de pêcheurs
Ils s'approvisionnent chez les mareyeurs
Ils payent directement chez les sociétés d'impanation.
d'importation.

21
2t
u

i~
Agent 6: Fumeurs (fumeuses)
~J y Charges Produits
- Achat poissons frais ou congelés
] -- Achat de bois
- Construction fours
-
l] -
-
Frais de transport (location camion)
Frais divers
Emballages (sachets en plastique)
Po,
Pro

1l r Consommations in termédiaires;
intermédiaires;
Cfu+Xo/OPm+Y%Pj+Z%Prt+T%Pp+L%Pc
Cru+X%Pm+Y%Pj+Z%Pfe+T%Pp+L%PG

1 VAS
VAB
- amortissement fours ...
=
~ VA Nette
Nelle
Rémunération du personnel
1

1 Taxes
R.N.E

1l
Agent 7 : Détaillants

1 Charges Produits

- Achat en gros poisson frais, fumés ou congelés


1 - Frais de transport Chiffre d'affaires: Po
Cbiffre
-- Coût d'achat
d'achal ou de location du camion
- Frais de glace
1
- Taxe communale
- Autres
A utres frais
- Emballages (sachets en plastique)
1
Consommations intermédiaires: Cd+X%P
Cd+X%POG
11
VAB

- Salaires (main d'œuvre)

R.N.E

22
22

1
Agent 8 : Transporteurs
1J
Charges Produits
- Achat carburant
1

1 -- Frais d'entretien et de

1 -
réparation
Achat ou location
camion
de

-- Achat pièces de
rechange P,
Pl
1 -
0
Patentes...
Patentes ...

Consommations
1 intermédiaires: CtCI
VAB
- amortissement camion
camion

1 = VA nette

nette
(employés)

Salaires (employés)
Amortissements

Amortissements
1
Fiscalité

Fiscalité
RN.E
R.N.E
1
Le prix du camion varie suivant que la période est fruclueuse
fructueuse ou non. En période de
1 "bon temps",
temps". il n'y a pas assez de poissons, donc Je
le prix
prix: de la bâché augmente et inversement,
en période de "mauvais temps", c'est à dire période ou il y a beaucoup de poisson le prix de la
bâché diminue.
1

23

23
1
]
]
Agent 9 : armements (thoniers, chalutiers,
cha1utiers, sardiniers, creyettiers)
crevettiers)

,
1

Charges

•• Carburant-1 ubrifian t
Carburant-lubrifiant
Produits

•• Pièces de réchange
rechange
••
1J

Matériels de pêche
Autres matières Produit des ventes: Par
•• Eau
Eau
11
•• Glace
Glace
• Nourriture
•• Carénage
1J •• Visite de sécurité .:
• Assurance
•• Taxe portuaire et autres taxes
1 • Manutenlion
Manutention
• Avitaillement
•• Divers
• Frais généraux
•• Frais de congélat ion-stockage,
congélation-stockage,
commercialisation
commercial isatio n
•• Frais financiers
•• Coût d'affrètement
Car
Consommations intermédiaires: Cu
VAB
VAS
• Rémunération salaires
•• Amortissement
• Impôt minimum forfaitaire
forfailaire
•• Douane
• Taxe d'exportation

R.N.E
RN.E

Dans le cas des thoniers, il faut déduire la taxe


(axe àâ l'exportation en prix FüB fail que
FOB du fait
ces armements exportent la totalité de leur production.

24

1J

1 10:: Ind
Agent 10 Industrie
ustne du froid

11
Charges Produits
Poisson en compte propre
)

1 Poisson pour compte de tiers


Electricité
Vente de poisson congelé
Stockage
Eau Vente de glace

1
J
Emballages
Pièces de rechange et fournitures
fournilures P Fr
fr :Production des industrie du
Entretien froid (chiffre d'affaires TIC)
TTC)
Charges portuaires
1 Locations à l'Etat
l'Etal
Autres locations
..
1) Divers frais généraux
Assurances
Frais financiers
Taxes
1
J

1 Consom ma tions
Consommations in termédia ires:
intermédiaires:
Cr +XO/oPar+YO/oP
Cfr+X%Par+yo/OPI
r j

VAB
1 Rémunération salariés, avantages
Amorti ssement
Amortissement
Provisions
1 LM.F (impôt minimum forfaitaire)
R,N,E
R.N.E

1
1 On distingue des industries de stockage-commercialisation (SOCEF) et des industries de
stockage-congélation.(SOGIP-IVOIRE).
11

1
1

11

25

25
1
J

Agent 11 : Conserveries de thon(exportateurs)


tbon(exportateurs)
] charges Produits

1J - Matières et fournitures consommées • Ventes de boîtes de thons et de longe de


- Achat pêche indust. thon (exportatioo)
(exportation)
- Tot achat poisson • Subvention
1] -
~

-
Var. stock poisson
Achat huile (chiITre d'affaires TTC)
Pc (chiffre
- Achat tomate
]
1 -
-
Achal
Achat sel
Boites conserve
- Cartons
]

1 -
-
Etiqueues
Etiquettes
Emballages
- Produits pétroliers
1l
-
-
Electricité
Eau
- Fournitures de bureaux
- Documentation
1
- Biens équipements divers
- Services de transport
11 - Loyers
- Location matériel
- Entre tien!répara li ons
lien!réparations
1[ - Honoraires et frais d'acte
- Services extérieurs-frais généraux
- Autres services
1
1 - Commissions/courtages

1 Clc+X%Pfr+YOJoP I
CIc+XO/OPrr+YOJoP
VAB
• - Rémunération salaires
1 - Charges et pertes diverses
- Impôts et taxes
- Intérêts
- Dotation amortissements
amonissements
- Dotation provisions .
R.N.E,
R.N.E.

26

26
œ
œ

1
Agent 13 : Transformateurs de dérivés de poissons (farine)
l
] charges Produits

J]
Matières et fournitures
consommées Vente de produits à l'exportation ou localement
Achats poisson
] Thon
Sardine Iles et autres
P rd (chiffre d'affaires TTC)

Tot achat poisson


] Var. stock poisson
Produits pétroliers
Electricité
] Eau
Fournitures pour petits travaux
d'entreprise
)] Pièces de rechange
Biens équipements divers
Fournitures de bureaux
Autres fournitures
J Services de transport
Loyers
Location matériel
1
1
Entre! ienslréparati ons
iens/réparations
Honoraires et frais d'act
1 Services ext-frais généraux
Autres services
Commissions/courtage
1

1
VAB

VAB
- Rémunération salaires
1 - Charges et pertes diverses
- Impôts et taxes
- Intérêts
1
1 - Dotation amortissements
- Dotation provisions
R.N.E.

PI!J:
P rd : Production des transformateurs de dérivés de poisson

27
1

1
11

13:: Importateurs de poissons et de tbons


Agent 13 thons congelés
1
Charges
Cbarges Produits

r
1 CI,
CIl
(Ta.~cs'
(Taxes Il rimpol1ation)
riJnportati(lr)
Produit de la vente
1 p,
Pl (production de l'importateur)
VAB
VAR
1
Rémunération salaires
:
1 " Amortissement
Provisions
IM.F
,1 RN.E.
R.N.E.

Après cette première agrégation des comptes des agents situés sur le même segment,
segment.
nous allons faire une seconde agrégation des comptes de segment ainsi obtenu, ce qui
1 finalement nOuS donnera le compte consolidé de la filière.
nous dOMera filière.

11 COMPTE CONSOLIDE DE lA
LA FILIERE

FILIERE

rnani~re suivante:
Ce compte se présente de la manière
11

charges
cbarges produits
l'
1
:LCI
L;CI P,tP'
P,+P'
1
'L VAB
L;VAB
, .,

1
IRNE
L;RNE
,1
11
'.
PO: productlon qw. "sort
pt: ensemble de la productIon " sort de la filIère"

fillere "
Pr : Production de la filière

filière
"production­

On voit bien que ce compte présente la structure classique d'un compte de "production-
exploitation":

exploitation":
Les consommation intermédiaires sont constituées de l'ensemble des consommations
intermédiaires qui ne proviennent pas d'un agent de la filière;
intennédiaires

28
28

1
,,
Le produit est constitué par les flux du bien (poisson livré sur le marché) de
consommation finale ou Je marché intennédiaire retenu comme "limite aval" a....al" du segment
1 de filière choisi auxquels s'ajoutent les flux de produits accessoires ("produits fatals" ou
sous-produits) ... );
sous-produits, );

La valeur ajoutée, calculée par différence entre les valeurs des deux éléments précédents

précédents
1 ou bien par addition des valeurs ajoutées par chacun des agents constituant la filière.

filière.
Cette valeur ajoutée se ventile elle-même en revenus pour tous les agents de la filière en :
rémunération du personnel, frais financiers, taxes et impôts, et un solde qui est le Résultat
1 Brut d'Exploitation.

FlLlERE AU TES
Du COMPTE DE FILIERE
1
Le TES est un tableau Entrée-Sortie dont l'objectif est de décrire la structure de la
production nationale et de dégager un agrégat macro-économique qu'on appelle le PIE.PIB.
1 Le TES se présente sous forme de quatre matrices placées côte à côte et qui pennettent
permettent
de retracer les équilibres ressources-emplois par produits, de présenter des comptes de
production par branche économiquement significatifs.
Nous nous intéresserons seulement al! au tableau de la matrice des emploies
intermédiaires (MEl).
Ce tableau se présente de la manière suivante:
En colonnes figurent les branches, regroupant les unités produisant le même produit,
produit. Chacun
de ces produits est repris pour former une L1ne ligne de la matrice, ce qui fait que la matrice
comporte autant de ligne que de col ormes (matrice carrée).
colonnes carréé).
Le passage du compte de la filière au TES n'est possible que s'il y a un enchaînement
au niveau des activités de la filière (cas de la pêche puisque la production des unes constitue
la consommation intennédiaire des autres)

Pour schématiser, nOliS retiendrons seulement les comptes de production ; on va


considérer seulement 3 agents qu'on note: Al, A2, A3.
cn
CI l, CI2, CD les consommations intermédiaires des trois agents; Pl, P2, P3 leurs
Cil,
l, VA2, VA3, leurs valeurs ajoutées. Dans ce modèle, on néglige les
productions et enfin VA 1,
consommations intermédiaires "hors-filière".

A
1,
Al A2 Al
A:l

~ Pl CI2:Pl
CI2=Pl P2 - Cll.P2
C13=P2 P3

~II 1VA21 1VA31 M.e.l

~
Produl
e, 82 e3 C.1. DtmFlnal
OtmFlnal

,.. ia ,- . , .f
,.." ~ ~"r.Da;;J;t.::?
Pl ..., .~fi2!:1~~ •.:~ y
!--"'VA

malrice
,~ ProdTOI X
A(3,3)
A(3.3)

29
] La branche BI utilise le produit pl pour produire aIl, la branche 2 utilise le produit p2 pour

pour
a22...
fabriquer 812 ...

techniques.
Les alJ sont appelés coefficients techniques.

]
] L'équilibre ressource-emploi ~I peut être écrit sous la fonne
ressource--emploi que traduit la MEl forme de l'équation
l'éq!Jation
AX=C.J.
suivante: AX+Y=X avec AX=C.I.
Ce qui finalement va donner: x=(I~Arly .
1 X= (l-Arly

]J 1

l, est une matrice identité d'ordre 3.


Cette relation exprime quel doit être l'accroissement de la production locale X pour satisfaire
Cene
1) une demande locale nouvelle Y.

,j'intégration du compte de filière dans le TES


de}'intégratioo
Schéma de
1]
1

11

11

30

)0
1

11 11-2 Mise en place d'une base de données

11-2-1 DEFINITION n'UNE BASE DE DON~EES


DEFfNITION n'UNE. DONNEES
1 Plutôt que de définir le concept de base de données, nous préférerons préciser tout
d'abord intuitivement ce qu'est un Système de Gestion de Base de Données (SGBD). Un
SGBn tes mémoÎres
SGBD est un écran qui joue le rôle d'interface entre les usagers et les mémoires secondaÎres
secondaires
1 de J'ordinateur; c'est surtout un outil permettant d'insérer, de modifier et de rechercher
efficacement des données spécifiques dans une grande masse d'informations (quelques
être
milliards d'octets) partagées par tous les usagers. Les recherches d'information peuvent élIe
1 exécutées à partir du nom d'une donnée (par exemple le te code de l'entreprise,
l'entreprise. code unité de
pêche, nom pêcheur.
pécheur..... ) ou de ses relations
rdations avec d'autres données (par exemple code
San-Pédro, nom propriétaire de pirogue de Grand.Béreby
embarcation de San-Pedro, ... ).
Grand-Béreby ...).
1
Un SGBD est en général composé d'un ensemble de logiciels.
En résumé, un SGBa
SGBD peut donc apparaître comme un outil de rangement, de recherche,
1
d'assemblage et de conversion de données.
Justification E/
11-2-2 Justifica/ioJl Et Importance
Impor/ance D'une
D'uue Base De Données
DOJlnées

1
La base
bnse de données, dans le cas de la filière
filiere pêche, a plusieurs avanlages.
avantages. Elle permet
de disposer des informations nécessaires pour un lin suivi efficace de la filière, c'est-à-dire
qu'elle facilite la recherche de toutes les informations dont oh a besoin sur tous les acteurs de
qu'cHe
11
la filière, toutes les opérai
opérations
ions sur biens et services que ceux-ci entretiennent avec les autres.
Cene consultable ilà tout
Cette base peut servir de tableau de bord, consuhable toul moment et permettre d'éclairer
les décideurs dans leur prise de décision en matière de pêche maritime.
1 Une base de données permettra par exemple en appuyant sur un bouton, de connaître
le nombre des pêche
pêcheursms qu'il y a à San-pédro, de retrouver à partir du nom d'un pêcheur sa
base de débarquement ainsi que toutes les transactions monétaires que celui-ci a effectué avec
1 les autres. __
autres ...
Une base de données peut par exemple permettre de contrôler l'état d'exploitation
d' exploi tation des
ressources halieutiques grâce à la gestion du très fan fort volume de données collectées par
1 plusieurs sources différentes.
pltlsieurs
Dans un environnement oll où la masse d'infonnation dont il faut disposer ne cesse de
croître, les bases de données constituent un outil privilégié en tant que méthode de
1 structuration de l'l'inform<ltÎon
strllcturation information pour la rendre faci lement et rapidement accessible.
facilement

11-2-3 Méthodologie ct
])-2-3 Méthodologic et Fonctionnement de La
Ln Base de données

• Méthodologie
Mé/hodologie
Avant de concevoir une base de données, il faut dans un premier temps définir les
c'est-à-dire, définir clairement ce qu'elle est ce quelle est sensée faire.
objectifs de la base, c'est-à-direj
La base de données sur la méthode des effctseffets développée plus haut.
Les objectifs de la base de données sur la filière pêche sont multiples:
Elle ad' abord pour objectif de calculer la valeur ajoutée et le bénéfice d'exploitation
a d'abord d' exploitation (ou
perte) de chaque agent pris individuellement dans un premier temps, tempsj ensuite des groupes

JI
31
1
1
d'agents dans un second temps, et enfin de compte, la valeur ajoutée globale elleet le bénéfice net
global de la filière à travers ce qu'on appelle le compte consolidé de 1a
la filière.
11
La base de données a aussi pour objectif de permettre pennettre de faire de la recherche
d'information sur les agents du secteur pêche maritime, de permettre pennettre également la
11
correction de ces informations
infonnations qu'elle-même détient. Enfin la base doit être capable de
fournir des informations aux utilisateurs.
Lorsqu'on définit les objectifs d'une base de dOIUlées,
données, il est important de
dt': préciser les relations
1

1 existantes entre ces objectifs.


avons commencé véritablement la conception de Ja base par rassembler tous les
Ainsi, nous aVOnS
«objets ) nécessaires à la réalisation des objectifs.
«objets)
1

1 Nous nous sommes surtout inspires inspirés de la méthode Mérise, qui est llne une méthode
d'organisation des fichiers, la réalisation de base s'est faite sous Access version 97. Les
programmes que nous avons écris sont en Access basic qui n'est rien d'autre que l'extension
1 de Visual basic.
La méthode Merise utilisée dans la conception des bases bnses de données relationnelles
permet d'adapter celles·ci é\'olutions des besoins et objectifs qu'on veut fixer à
celles-ci à toutes les évolutions
ces bases.
étnpes que nous
Les étapes nOUS avons suivies pour concevoir notre base sont les suivantes:
suivantes;
a) Etablissement du dictiolluaire
dictiollnaire des dOlluées
dOlJnées
étape, nous avons commencé par une analyse de l'existant (qui consiste en une
A cette étnpe,
sene de questions, d'interviews et de recueil de documents de travail fourni par notre
ensuite nous avons recensé toutes les données manipulées (bilans comptables et
encadreur), ensllite
autres documents). Ce travail nous a amené à déterminer d'abord un dictionnaire des
données brutes, après élimination des données redondantes nous avons enfin un dictionnaire
de données épurées sur lequel nous nous sommes basé pour réaliser la base de données (voir
liste des variables en annexe).
L'épuration des variables 9 s'est [ai
faitt selon plusieurs critères encore appelés règles de
normalisation:

Toutes les variables ayant la même signification (les synonymes) sont éliminées du
dictioIUlaire
dictionnaire (exemple de synonymie: code embarcation et er code pirogue ~ on choisira
alors une seule appellation: code embarcation).

Toutes .les polysémies (un mot gui peut avoir plusieurs sens) sont ëliminées
éliminées (exemple de
polysémie: Date de sortie en mer j quelle date ?).
polysémie;

Précision de la signification de certaines données.


dOIUlées.

Réduction des données non décomposables ou élémentaires.

Les données
daIUlées élémentaires ainsi obtenues sont suivies de la constitution des structures ou
groupes logiques qu'on appelle les tables. Ces structures logiques présentent
presentent une cohérence
interne et une autonomie les unes par rapport aux autres.

Il
9 dictionnaire des données, les variables qui om
c'est par exemple le fait d'éliminer du diclionn;lire ont [es même significations

32
1
J
1
d'agents dans un second temps, et enfin de compte, la valeur ajoutée globale et le bénéfice net
global de la filière à travers ce qu'on appelle le compte consolidé de la filière.
1
,1 La base de données a aussi pour objectif de permettre de faire de la recherche
d'information sur les agents du secteur pêche maritime,
marilime, de permettre également la
correction de ces informations qu'elle-même détient. Enfin la base doit être capable de
foumjr des informations aux utilisateurs.
fournir
Lorsqu'on définit les objectifs d'une base de données, il est important de préciser les relations
1
1 existantes entre ces objectifs.
Ainsi, nous avons commencé véritablement la conception de la base par rassembler tous les
«objets» nécessaires à la réalisation des objectifs.
1
1 Nous nous sommes surlout surtout inspirés de la méthode Mérise, qui est une méthode
d'organisation des fichiers, la réalisation de base s'est faite sous Access
Acces! version 97. Les
programmes que nous avons écris sont en AcccssAccess basic qui n'est rien .d'autre
t1'aulre que l'extension
j'extensÎon
1 de Visulli
Visuel basic.
La méthode Merise utilisée dans la conception des bases de données relationnelles
permet d'adapter celles-ci à toutes
Ioules les évoltllions et objectifs qu'on veut fixer à
évolutions des besoins el
1 ces bases.
élapes que nous avons suivies pour concevoir notre base sont les suivantes:
Les étapes
n)
a) Etablissement du dictionnaire des données
1
1
A cette étape, nouS
nous avons commencé par une analyse. de l'existant (qui consiste en une
sene de questions, d'interviews et de recueil de documents de travailIravail fourni par notre
1
1 encadreur), ensuite nous avons recensé toutes les données manipulées (bilans comptables et
autres documents). Ce travail nous a amené à déterminer d'abord un dictionnaire des
données brutes, après élimination des données redondantes nous avons enfin un dictionnaire
11 de données épurées sur lequel nous nous sommes basé pour réaliser la base de données (voir
liste des variables en annexe).
1
1
1
L'épuration des variables9 s'est fait selon plusieurs crileres
critères encore appelés règles de
normalisation:

1
Toutes les variables ayant la même signification (les synonymes) sont éliminées du
dictionnaire (exemple de synonymie: code embarcation et ct code pirogue; on choisira
alors une seule appellation: code embarcation).
1
(lin mot qui peut avoir plusieurs sens) sont éliminées (exemple de
Toutes les polysémies (un
polysémie: Date de sortie en mer j quelle date ?).

Precision
Précision de la signification de certaines données.

daMées non décomposables ou élémentaires.


Réduction des données

Les daMées
données élémentaires ainsi obtenues sont suivies de la constitution des structures ou
groupes logiques qu'on appelle les tables. Ces structures logiques présentent une cohérence
rappon aux
interne et une autonomie les unes par rapport am: autres.

99 c'est par exemple le fail d'éliminer du dictionnaire des données, les variables qui ont les même significations

32

Cette constitution des groupes logiques de propriétés est établie à partir de la notion de
dépendance fonctionnelle.
dépenda.nce
J b )Dépendallce fonctionnelle simple

i A -------------:1>'>
----------7) B

Si
Si aide
aide A
A . .... b
--------~ bjdcB
Jde B
] fonctiorme(Jement de A, si la connaissance d'un élément ai de A
On dit que B dépend fonctionnellement
détermine au plus un élément bbJj de B.
] Les (al) correspondent à des propriétés particulières qui permettent de définir toutes les
autres propriétés (b j ) appartenant au même groupe logique (objet). Les (aj) (ai) sont appelés
]] . logiques..
identifiants des gro\.Jpes logiques

Un groupe logique (objet) porte un nom qui doit être significatif pour le groupe qu'il désigne.

1] c) Dépendancefonctionnelle
Dépendance/one/iollnelle composite

1]
Si une propriété appartient à plusieurs groupes logiques, on applique la notion de
dépendance fonctionnelle composite:

A, B, C ------------~>7 D
]
1

]] D dépend fonctionnellement de A, B et C, si la connaissance à la fois d'un ai,


ail hbj,j , Ck
et un seul dnde
détermine un el d n de D.

1 Exemple: la connaissance d'un nom de navire, d'un consignataire et de son activité


principale permet de connaître J'armateur.
l'annateur.

1
1 d) L'objet
ri)

L'objet tel qu'il est défini ici, est une association de données élémentaires ou
propriétés dont on peut identifier sans ambiguïté chaque occurrence (valeur possibles
1
1
ou nombre d'exemplaires de la propriété).

1
1

e) Relntion
Relation
11 C'esl
C'est une association définie sur une collection de nD objets dont J'existence
l'existence est
conditionnée par celle des objets qui la composent:
1
1
La relation n'a pas d'exislence
d'existence propre

Une relation peut être porteuse de données (propriétés)

33
Les relations dites naturelles ne sont pas porteuses de données

l La relation porte un nom (en général le nom est un verbe) :


Nom objet 2
]
1 Identifiant
Propriété 1

] Propriété n

] 11
1

Nom objet!
Propriété}
-----_ .. _---- ;/.1
]
1

J
Identifiant
Propriété 1
Propriétél
/
/
/
Propriété2 1

ll

--------
Propriété n "'-,
' ......... 1
/
/
Tables
l
l
j)
f) Les Tables
1
Une table est une collection de données sur une rubrique précise. En utilisant une table
séparée pour chaque rubrique, les données sont stockées une seule fois dans la base de
1
données; cela a pour avantage d'éliminer les redondances,
redondances. de rendre la base plus
performante et de réduire les erreurs de données.
1
1 Les tables organisent les données en colonnes (appelées champs) et en lignes (appelées
enregistrements).
Un enregistrement est l'information se rapportant à une entité dans une base de données.
f
r Un champ est un type d'information faisant partie de chaque enregistrement de la base de
données. Le nom des champs reste le même pour tous les enregistrements de la base.

1
1 La base de données est composée provisoirement de cinq tables, toutefois, on peut en ajouter
d'autres selon ce qu'on veut faire, tout en respectant les règles ci-dessus. L'ensemble des
infonnations
informations sur la pêche industrielle est contenu dans ces tables. Nous ne parlons pas encore
de la pêche artisanale car nous n'avons pas d'information suffisante sur elle.

La table 1 contient toutes les informations relatives aux


aux. entreprises de la filière pêche
La table 2 contient les informations
infonnations sur les variables qui permettent
pennettent de calculer la valeur
ajoutée des agents (voir le bilan comptable en annexe pour les éléments du compte de
production).

34
1
1 La table 3 contienlles
contient les éléments pennettant
pennetlant de calculer le résultat d'exploitation (voir le bilan
comptable en annexe pour les éléments du calcul).
1 La table "T
"T_armement"
_armement" conlient
contient les dOl)nées
dOf)11ées sur tous
lous les annateurs.
armateurs.
La table liT navire" regroupe toutes les informations concernant les navires, leurs
productions, les lieux de débarquement.
1
g) Les formulaires
1 formulaire permet de modifier la présentation d~s
Un fonnulaire des données à l'écran. Ce formulaire
peut être également utilisé pour la saisie des données.
La plupart des informations contenues dans un formulaire proviennent d'une source
1 .- d'enregistrement sous-jacente. On crée un lien entre un formulaire et sa source
J'aide d'objets graphiques appelés contrôles. Le type de contrôle le plus
d'enregistrement à l'aide
rép'andu pour l'affichage et la saisie de donnée est la zone de texte.
1
Il) Les requêtes

Les requêtes sont résuhats d'opérations effectuées sur des tables. Elles permettent
sont les résultats
1
de faire aussi bien des opérations de recherche d'informations contenues dans la base, des
calculs el opérations complexes. Les requêtes, analyses croisées permettent de créer des
et des opéralions
tableaux. synthétisent les données. Elles permettent aussi de présenter des enregistrements
tableaux qui synthétÎsent
1
sous forme compacte comme dans tin un tableur et servenl
servent egaie ment de base à la création de
également
graphiques et d'états.
1 La base de données que nous avons baptisée sous le nom de "MAZOUKBASE" est
constituée de 6 requêtes:
R_EBE: permet de calculer le revenu d'exploitation par agent
1
R Prodlndustrie:
R_RésultatExpoitalant:
R_RésultatExpoitatant: calcule le résultat d'exploitation par agent
R_ permet l'affichage à J'écran de la valeur ajoutée et du résultat
V AB&EBE: pennet
R_VAB&EBE:
1
d'exploitation de chaque agent sous certaines conditions
R Vah2
Vab2
1
annateurs
R_VABArmateurs: calcule la valeur ajoutée de tous les armateurs
R_Vaglobale:Calcule la valeur ajoutée de tous les agents de la pêche industrielle
R_Vaglobale:Ca\cule
Le "R
"R"Il symbolise requête
1

Nous présenterons en aMexe requê~es et leurs modes de fonctionnement.


annexe quelques requêt.es

1 i) Les macros
Une macro comporte une ou plusieurs actions effectuant chacune une opéralion opération
particulière, telle l'ouverture d'un formulaire ou l'impression d'un état. Les macros permettent
permenent
d'automatiser les tâches habituelles. Une macro permet par exemple d'imprimer un état
lorsqu'un utilisateur clique sur un bouton de commande.
Une macro peut se présenter sous formefonne de macro unique composée d'une série d'actions, ou
sous forme de groupe de macros.
On peut également utiliser une expression conditiorUlelle
conditionnelle pour détenniner St, dans certaines
déterminer si,
circonstances particulières, une action est effectuée lorsqu'une macro s'exécute.

3S
35
Pour faciliter l'accès à la base de données, un raccourci peut être créé, l'icône de
de
"Mazoukbase" devient alors visible sur l'écran.

l'écran.
Un double cliquer sur cette icône et l'écran de démarrage (de la figure 1 en annexe) s'affiche à
à
l'écran.
l'écran.

Attention, cet écran de démarrage est relié à la propriété "sur minuterie", ne perdez pas
Attention.
votre temps à essayer de cliquer dessus pour le fermer car il s'éteint au bout de huit secondes,
ce qui va alors déclencher l'ouverture du "menu général" (voir figure 2 en annexe).
Des textes d'aide et d'information sont prévus dans des bulles pour aider l'utilisateur
sur le rôle des boutons; il suffit seulement d'approcher le pointeur de la souris sur le bouton
pour voir apparaître le message.
Dans le menu général, il y a seulement trois boutons:
] Si vous cliquez sur le premier bouton concernant la pêche artisana1c:,
artisanale, il vous ouvre le
menu secondaire "Pêche artisanale" contenant toutes les infonnations
informations sur cene pêcherie
(voir formulaire
fonnulaire "Menu pêche artisanale", figure 4 en annexe).
] Le deuxième bouton pennet
permet d'accéder au menu secondaire "pêche industrielle" (figure 3
en annexes) où l'on a les informations sur tous les acteurs de la pêche industrielle.
Le dernier bouton permet de sortir d'abord de la base de données et d'ACCESS.
lJ Înformations, nOLIs
Pour saisir les informations, nous avons prévu pour cela un formulaire, "module de
saisie"
saisie",, (voir figure 6 en annexes).
]] Une fois que les données sur les agents de la pêche sont saisies, ACCESS calcule tout seul la
valeur ajoutée et le revenu net d'exploitation pour chaque agent, ainsi que pour des agents
situés sur un même segment c'esl c'est à dire des agents faisant la même activité et produisant le
1 même produit.
produit La base de données est également capable capoble d'agréger les comptes des segments
en compte consolidé de )a la filière.
Pour sortir des données contenues dans la base de données, nOlis nous avons prévu des
11 "états" et il suffit de cliquer sur le bouton impression, ACCESS vous demande ce que voulez
imprimer el et il vous l'imprime.
Nous tenons à signaler que cette base de données ne pourra que servir d'aide au
1 mais-ne prendra pas de décision à sa place quant à ce qui concerne Ja
décideur, mais_ne la prise d'une
déveloI3pement de la pêche.
décision en matière de dévelo{3pement

36

36
o Rénex.ions méfhodologiques
Réflexions méthodologiques sur l'evaluation filiere pèche
l'évaluation économique de la filière pêche maritime en Côle
Côte d'Ivoire

B
~
~
]]

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JJ
1 l'
11

])

1t

11
~
III IEME PARTIE: PECHE ARTISANALE MARITIME
JJ
III-I Modèle de la filière pêche artisanale
111-1

1l
Lorsqu'on parle de pêche maritime, il faut entendre pêche artisanale maritime et pêche
iindustrielle.
nd ustrieIle.
La pêche artisanale maritime ou encore pêche piroguière est traditionnellement

1 pratiquée par des pêcheurs ghanéens sur toute la côle côte de Tabou à Assinic.
Assinieo
Derrière le terme "artisanale" se cache une réalité différente de ce qu'on peut penser.
structure, où les pêcheurs adaptent leurs stratégies à la
Il s'agit d'un secteur très structuré,
disponibilité de la ressource
reSSOurCe
1J Direclion de l'Aquaculture el
La Direction et des pêches
pèches (DAP) estime les débarquements de la
pêche piroguière maritime et lagunaire
lagllnoire à 32 663 tonnes en 1995 et 30 443 en 1996 soit SOil une
:':' 11
baisse de 6,8% (on a enregistré po.r
nombreuses raisons expliquent celle
par contre une augmentation en \Oaleur de 18,1%). De
\"aleurde
cette baisse de la production anisanale: les mauvaises
conditions climatiques telles que l'irrégularité des phénomènes d'upwelling qui se produit de
(1 'upwell ing est une remonté d'eaux;
juillet à octobre (l'upwelling d'eaux froides qui renouvelle et enrichit les
1r eaux de surface en sels nutritifs et m~lIîères
enux matières orgnniques aHiren! les poissons) ~; comme autre
organiques qui attirent
raison,
raÎson, il yale manque
mo.nque de couverture statistique des différents points de débarquement,
débarquement l
géographiquement dispersés, ce qui entraîne souvent une sous·eslimation
sous-estimation de la production.
1
1
Selon l'estimation de la DAP maritime artisanale contribue ilà hauteur de 60% de la
DAP,l la pêche mnritime
production nalionale
nationale de poisson, ce qui est loin d'être négligeable.
nêgligeable.
1
Tableau 2:
2 : produclion
production de la pêche
pêcht artisanale
artis,,";'Ile maritime lagunnirt en 1996 (poissons et
marilimt et lagunnire el autres)
aUlres)

1
Localités Nombre Nombre de Quantité Valeurs(mill
d'embarcations pêcheurs (tonnes) lers
ters dë
de
1 FCFA)
Abidjan 332 3320 1330,00 796365,00
Adiaké - 2637 12923,00 3230750,00
1
Bassam - 3000 1180,00 295000,00
Fresco 122 • 467
0
1094,37 273592,30
1 Gd Béreby 142 930 1555,02 400086,46
Gd Lahou 583 935 2885,33 856223,61
Jacqueville 439 1653 2796,84 675147,90
San Pedro 340 1488 1466,57 593027,06
Sassandra 326 2116 3755,61 559341,92
Tabou 346 1037 1456,02 316400,63
Total
Tolal 2630 17583 30442,76 7995934,86
7995934,86···.
0

-
',

,
Source: DAPlMmagra/débarquements
Source. DAPlMmagraJdébarquements controles
contrôlés

37

37
III-l-l
III-I-I IDENTIFICATION DE LA STRUCTURE ET DU FONCTJO~NEMENT
fONCTIONNEMENT DE LA
PECHE ARTISANALE
1 mari lime tout comme la pêche industrielle exploitent les mêmes
La pêche artisanale maritime
ressources. Plus spécifiquement, elle se caractérise par un nombre élevé de pêcheurs (ils sont
] au nombre de 14802
14 802 en 1995 et 17 583 en 1996 selon l'annuaire statistique de la DAP).
Les pêches maritimes artisanales sont pratiquées par des jeunes souvent
insuffisamment scolarisés surtout au plan technique ou professionnel, en situation réelle ou
1l potentielle de chômage. Elles offrent
oITrent donc des possibilités rémunératrices intéressantes pour
autant que l'on dispose de la [onnation
[oonation el
et de l'équipement minimal adéquat.

1J On distÎngue
distingue deux catégories de pêches dans la pêche artisanale maritime:
La pêche individuelle
arrisnn31e collective
La pêche artisanale
1 a) la pêche individuelle
C'est la pêche qui se fait avec un nombre réduit de pêcheurs,
pécheurs, le plus souvent par
1 les personnes appartenant à un même ménage ou avec un nombre réduit de
compagnons qui appartiennent à des unités de pêches collectives. La pêche
individuelle est caractérisée par J'utilisation d'engins individuels comme de petits
perits filets
1 maillant, ou des lignes. Plusieurs facteurs expliquent la division des pêcheurs en petits
groupes autour de la pêche individuelle:

1 Problèmes d'approvisionnement en carburant, pannes concernant le moteur de la pirogue

filets;
~
Entrelien des filets
Entretien
1

Evénements liés à la vie des villages: cas de décès par exemple

1
Mais ce qui explique surtout cette division momentanée au sein seÎn de l'équipe est la rareté
des poissons cibles du failfaÎt des mauvaises condÎlÎons
conditions climatiques; certains pêcheurs
préférant se retrouver par petit groupe pour les pêches individuelles.
1

b) La pêche collee/ive
collective
C'est la pêche qui se fait avec un nombre assez important de pêcheurs à cause de
l'utilisation d'engins nécessitant beaucoup de main d'œuvre: senne de plage, sennes
tournantes.
Les classifications en pêche collective ou individuelle, généralement faites
sont fonctions des techniques elet outils utilisés par les pêcheurs.
Des distinctions selon le caractère permanent ou saisonnier, migrant ou
résident, peuvent offrir une meilleure connaissance des modes de fonctionnement des
unités de pêche et en même temps permettre de poser un diagnostic différencié qui va
tenir compte en même temps des interrelations entre pêcheurs et du poids économique
économiqoe
des différentes catégories d'unités.
d'uni tés.

38

38
1
1 c) Les engins de pêche

1J Dans la pêche artisanale maritime on distingue plusieurs types d'engins de pêche. Ces
engins diffèrent suivant le type de pêche pratiqué selon que c'est une pêche individuelle ou
collective et suivant l'espèce-cible.
1 Il y a une relation assez étroite entre engin et espèce recherchée, également avec
l'appartenance ethnique.
On trouve
lrouve dans la pêche maritime artisanale une diversité d'engins de caractéristiques
1 différentes les unes par rapport aux autres.
On distingue des engins dont l'usage requiert la présence d'un nombre important de
pêcheurs:
1 C'est le cas par exemple de la senne tournante qui est utilisée dans la pêche coHective
qui pennet de capturer toutes sortes de pélagiques en particulier les sardinelles
collective et

Les filets maiJIants


maillants dérivancs utilisees aussi bien dans la pêche collective qu'individuelle
dérivants utilisées
1 et qui capturent non seulement Jes jes petits pélagiques mais aussi les grands pélagiques
(thons, espadons, marlins
rnarlins ... ).

).
Il Y maillnnts de fond qui capturent souvent les espèces à fortes valeurs

y a aussi les filets maiflants valeurs


r commerciales (les poissons démersaux:,
démersaux, les langoustes... )
Les sennes de plage utilisées pour la capture de petits pélagiques
Les palangres qui sont utilisées
ulilisées surtout
sunout dans les zones de pêche rocheuses, où le
1 est souvent difficile. Les palangres servent à capturer des espèces
chalutage eSI espêces de poissons
"nobles" telles Que
dites "nobles" que les espèces démersales
dérnersales comme le mérou, les dorades, les pageots,
les carpes rouges, etc.
1 Deux
Deux: catégories de pêcheurs utilisent les palangres:
Les Krous (Libéro
(Libéra -ivoirien), pour une pêche de subsistance proche;
Les Sénégalais et les Ghanéens pOlir pour une pêche économique souvenlloinlaine.
souvent lointaine.
1 description des engins de pêche utilisée, n'est pas un simple exercice de style, mais elle
La descriplion
penne! de porter un regard sur le niveau de technicité général de la pêcherie.
permet
Le niveau de technicité dans le secteur de la pêche maritime artisanale est très élevé du
1 fail
fait de l'usage de différentes sennes, dont la senne tournante el et de l'importance relative
qu'elles occupent.

1 111-1-2
[II~1~2 IOf.NTlfICATION
IDENTIFICATION DES AGU"T$
AGENTS ET DES fLUX
FLUX

Plus spécifiquemenl,
spécifiquement, la PMA se caractérise par un nombre élevé d'acteurs qui ont chacun un
1 rôle bien déterminé.
détenniné.
D'amont en aval, on distingue des fournisseurs d'intrants, les pêcheurs eux même (des
expatriés pour la plupart), des vendeuses, des fumeuses, des mareyeurs et mareyeuses, des
détaillants ...
transporteurs, des grossistes et demi-grossistes, des détaillants...
a) Les fournisseurs d'inlranls
LesfollTllisseuTs d'intrants

Ce sont ceux qui fournissent des biens et services aux pêcheurs. Comme biens, on distingue
des matériels tels que des filets, des cordages, du carburant, de la glace etc. Les fournisseurs
de services sont ceux qui s'occupent de la réparation des moteurs et des pirogues des
pêcheurs.

39
39

b) Les producteurs
pr()ducteurs (pêcheurs)

1J maJontatrement l'œuvre des


La production maritime artisanale de poisson est maJontalrement
étrangers vivants en Côte d'Ivoire (ghanéens, sénégalais, maliens, béninois ... ) vivant en
marge du pays et ravitaillant les consommateurs locaux en produits frais.
/' Le nombre de pêcheurs en 1996 a évolué par rapport à 1995 où il est passé de 14 802 à
J 17 583 (lloir
17583 (voir annuaire statistique de la DAP de 1995 el
et de 1996)
L'appartenance aux différents groupes ethniques explique souvent la dynamique
l] observée dans la pèche
pêche maritime artisanale: certains groupes privilégient la rentabilité et le
profil à court terme dans la pratique de la pêche (c'est le cas des pêcheurs FANTI), alors que
profit
d'autres, les pêcheurs EWE obéissent à des soucis de préservation du capital àâ long terme 10.
d"autres,
l l'assiene du consommateur va d'abord passer entre plusieurs
Le poisson, avant d'arriver dans l'assiette
mams,
mains.

.. c) (commercialisatioll)

Les agents distributeurs (commercialisation)


1 débarquement, le poisson va emprunter trois chemins différents avant
)uste après le dëbarquement,
d'arriver sur le marché de commercialisation:
11 D'abord, les femmes <lede pêcheurs achètent le poisson au comptant ou àâ crédit pour les
revendre aux fumeuses directement, soil,
soit, elles vont vendre le poisson aux grossistes et
el
se
sc mi-grossistes qui vont le revendre directement aux détaillants de poissons frais ou aux
1
1 fumeuses pour la transformation.

Les fumeuses peuvent aussi acheter directement le poisson aux pêcheurs


1
Soit ce sont les mareyeurs (ou mareyeuses) qui achètent le poisson aux pêcheurs avant de
les revendre aux fumeuses ou aux grossistes et semi-grossistes du poisson frais.
1
1
Soulignons que les femmes des pêcheurs jouent doublement un rôle dans la
commercialisation el et la transformation, ces femmes peuvent aussi participer au
préfinancement des activités de pêche, en contribuant à l'achat du carburant en contrepartie
11 duquel elles bénéficient
bénéficienl d'un traitement particulier dans l'opération de vente.
vente,
Après la transformation par fe le fumage, les poisson sont vendus aux grossistes et semi­
semi-
1 grossistes qui se chargent de les écouler sur le marché local ou intérieur. 111J Les
différentes formes de vente et la formation des prix au débarquement ont permis de connaitre
cOIU1aître
, le niveau de valorisation dont bénéficient les pêcheurs.
1
d)
ri) Les agents transformateurs

Comme nous l'avons déjà souligné dans la deuxième partie du rapport, la


poisson, Selon l'étude
transformation artisanale est une technique de conservation du poisson.
12
faite par Weigel sur la transformation artisanale du poisson, 800iO
800.10 de la production
maritime des pêcheurs artisanaux est destinée au fumage.

10 REY, H (1993): L'économie des ~ches


pêches marilimes
maritimes ivoiriennes", ln P. LeLoeuff,
ivoiriennes". In LeLoeuff. E. Marchal J.-B.
).·8. Amon

Amon
KOlhias
Kothias (eds. Scienlifiques)
Scientifiques) : Environnemenl et ressources aqualiques
Environnement el aquatiques de Cole lome 1 : Le milieu marin,

Côle d'Ivoire, tome marin,


551-5577.

551-5577.
Il J. Y. WEIGEL (1982):
11 (19&2): "Aspects économiques de la transronnation
transformation artisanale du poisson en Côte d'Ivoire".

d'Ivoire".
WEIGEL
I! Idem pour WEIGEL

Il

40

40
1

1
11
Les espèces les plus fréquemment fumées sont les sardineUes,
sardineIles, les harengs, les
capitaines, les pageots, les soles, les plat-plats elles
et les crevenes.
crevettes.
1) /) La plus grande part du poisson destinée au fumage provient de l'importation,
"importation,

,
1
ronne congelée des chinchards, des maquereaux, des sardinelles
{( on peut trouver sous forme
Mouritanie, de la chine populaire...
provenant du Sénégal, de la Mauritanie,
La technique de fumage est intéressante dans la mesure où Où elle permet de créer
une valeur ajoutée importante et une plus grande marge bénéficiaire sans faire de gros
investissements et sans formation professionnelle particulière. Le poisson fumé peut se
1 conserver et être vendu à l'intérieur
J'intérieur du pays, voire être exporté vers les pays de la
sous-région (Burkina, Mali, etc.)
"f
f' fumeurs de poisson, il faut le signaler, fournissent du travail aux
Les fllmeurs
1 malienne, les fumeurs de poisson
transporteurs qui sont généralement de nationalité malietule,
fournissent également du travail aux vendeurs de bois (nigùiens pour la plupart).
Souvent les fumeurs emploient lIne llne main d'œuvre constituée de jeunes maliens et
1 nigériens pour charger el et décharger ses fours et âà ce niveau également il y a
redistribution de revenus.
1 Toutes
Toules ces informations
infomlations sont utiles pour nous car elles nous permettent
permenent de
l'erfet ou l'impact de l'activité d'un agent économique de la filière
suivre l'effet Jilière sur un
autre.
1
1
Le graphe de la pêche artisanale nous permet de mieux appréhender le rôle joué
nux de biens et services qui le lient avec les
par chaque agent et les différents flux
autres. Ce type de représentation peut
pelll être un instrument efficace
efllcace d'analyse et
1
1
d'établissement des comptes économiques des agents de ce secteur.

IIl-1-3 Schéma de la pêche artisanale maritime (voir annexes)


111-1-3
1

IlI~2
IlI-2 Pertinence de l'information
1 La réduction du champ de notre étude à la pêche maritime
marilime se heurte à un problème de
disponibilité de l'information.
'P effet la pêche maritime en Côte d'Ivoire, comparativement à d'autres pays comme
En effel
1 le Sénégal et la Mauritanie n'a jamais fait fail l'objet d'une étude purement économique, et
('absence d'une enquête cadre, fait
l'absence fail que ce secteur demeure encore méconnu.
f En ce qui concerne la pêche artisanale maritime, nous avons relevé plusieurs carences en
1 infom1ations statistiques. Malgré les efforts de la Direction des pêches et de
infoffi1ations
l'Aquaculture(DAP), le niveau du systeme
l'Aquaculture{DAP), système de collecte des données reste encore à revoir.
La pêche maritime artisanale souffre d'une insuffisance de couverture statistique, à
cause des multiples points de débarquement éparpillés le long de la côte.
L'absence de moyens de contrôle ct et de surveillance des zones de. pêche et
l'insuffisance des moyens de travail, des structures d'assislance
d'assistance et d'encadrement (moyens de
déplacement, moyens de pesée pour la collecte des stalistiques statistiques de pêche ...
...)) favorisent
j'exploitation sauvage des ressources et freinent le développement du secteur.
l'exploitation
-..?
-..Ç Ces aClivités
activités "informelles" ne font généralement pas "objet l'objet d'un suivi de
l'administration fiscale. Rien ne nous garanlit l'inslant quant à la qualité et la fiabilité de
garantit pour l'instant
pêcbe artisanale disponible au CRO et à la DAP.
"'i--1'informatÎon sur la pêche
--(-l'information
d'échantittonnage il faut tenir compte du caractère
mellre en place une base d'échantillonnage
Pour mettre
mobile des pêcheurs. Ces derniers changent constamment de points de débarquement. Un

41
notiS tenons à signaler est que les études qui ont été menées jusque là sont
autre problème que nous
fonclÎon du niveau des facteurs de production.
réalisées selon un découpage traditionnel en fonction
1 Les dénombrements se font fréquemment sur la base des embarcations. L'inconvénient de
cette méthode est qu'il yaa
y risque de compte double ou d'omission car on le saitsail bien, les unités
de pêche artisanale ont une taille par pirogue qui est loin d'être homogène
homogène;; le nombre de
1 pêcheurs par pirogue n'est pas partout le même ; un propriétaire peut posséder plusieurs
pirogues, enfin un pêcheur peut changer de pirogue ...
Comme nous J'avons dit plus haut,
l'avons dil haut l les informations disponibles permettent
pemlettent souvent de
l) caractériser la nature du matériel de pêche mais pas son volume et rarement la valeur du
capital investi. .-

]
1
Un certain nombre de remarques que nous tenons à faire concernent entre enlre autre la
présentation de l'annuaire statistique de la DAP ; Nous remarquons qu'il y a un manque de
rigueur dans la présentation des infonnations
informations;; nous notons l'absence de démarches
démnrches claires, et
de données détaillées sur les débarquements et sur les pêcheurs. La plupart des données sont
1J agrégées ce qui complique d'avantage une analyse pointue de la filière. Les différentes
données qu'on présente en général ne se recoupent pas.

l] Il serait intéressant qu'un effort soit accordé surtout à la définition d'un système de
collecte d'infommtion et el une présentation qui puisse satisfaire tous les usagers de la statistique
des pêches et aussi qui tienne compte de toutes les contraintes qui se posent.

1 'f Une politique cohérente de développement d'une pêcherie do;t doit nécessairement passer
par un contrôle du niveau d'exploitation des stocks: Cela signifie qu'un recensement exhaustif
des pêcheurs,
pêcheurs. des embarcations, des engins s'impose.
1 "'f
'f Des études sont entrain d'être menées par le CRû en vue de contribuer à
l'aménagement des pêcheries artisanales ivoiriennes. Les thèmes d'étude tournent
tournenl autour de ;:
( capturées et l'efforl
L'estimation des quantités caplurées l'effort de pêche
L'estimation des structures démogr<lphiques
démographiques des captures (poids moyens spécifiques)

spécifiques)
Evaluation des taux d'exploitation imputables à chaque type de pêcherie

pêcherie
Propositions de gestion dans un contexte national et international.

international.
1
Contribution au perfectionnement du réseau statistique ·de -de la DAP (Direction de
l'Aquaculture et des Pêches)
Pêches)...
...
1 JII-2-1
/11-2-1 Données existantes
maritime sont issues de différentes
Les données relatives à la pêcherie attisanale marItime
sources; mais la plus importante source de données est cet1e celle de la Direction de l'Aquaculture
J'Aquaculture
1
et des Pêches (DAP). Celle-ci dispose dans les différentes zones de pêche, des enquêteurs
chargés de collecter des données sur la pêche. .­
En effet, des fiches de collecte onl dressêes par la DAP dans le cadre de
ont été dressées
l'immalriculation administrative des pirogues conditionnant
l'immatriculation conditiorrnant l'obtention de carburant détaxé.
Le dépouillement de ces différentes fiches et le traitement des données par ordinateur a
pennis
permis à la DAP de sortir des statistiques sur la pêche en générale dont fa la pêche maritime
artisanale en particulier. Mais le constat que nous avons fait est que malheureusement
malheureusemenl ces
données statistÎques
statistiques souffrent des de certaines carences à plusieurs niveau:
D'abord, le nombre d'enquêteurs sur le terrain n'arrive pas à couvrir tous les lieux
lieux
débarquements; ces derniers manquent de moyens logistiques.

logistiques.
inunatriculées ne travaillent pas nécessairement en permanence: il est
Tous les pirogues immatriculées est

possible el
et même probable que certaines "transhument" enlre entre la Côte d'lvoÎre
d'Ivoire et le Ghana,
Ghana,

suivant les migrations latérales de la sardinelle; rendant difficile Ja


la tâche des enquêteur.

enquêteur.

42
1
1J
Toutes les pirogues immatriculées ne sont pas nécessairement destinées à la pêche p&he :
l'immatriculation
l'irrunatriculation donnant droit au carburant détaxé, il est clair que l'on peut être tenté d'en
]
1
profiter pour faire tout autre chose que de rechercher du poisson.

Le CRû (Centre de Recherche Océanographique), également mène une série de


]

] recherches en matière de pêche (el (et pisciculture) maritime (industrielle et artisanale) et


pourrait fournir des informations fiables sur la pêche mari!Îme.
maritime.
IlI-2-2 Données informelles
11/-2-2
]

1 "informelles" sur la pêche au niveau du


Il existe d'autres sources de données "infonnelles"
port de pêche d'Abidjan. En effet pour pouvoir suivre aisément l'activité des pêcheurs, la DAP
a disposé enquêteur à chaque station d'essence, seul lieu où les pêcheurs peuvent payer le
1J carburant hors taxe. Il y a un carnet pour chaque pirogue. Dans ce carnet on peut avoir des
informations telles que le nom de la pirogue, le nom du propriétaire, son numéro
11
d'immatriculation, la quantité de carburant payée par mois, le lieux de débarquement, la
quantité de poisson pêchée par espèce, Je le type de pêche pratiqué, la date
dale de sortie en mer...
Mais il n'y a pas d'information sur les autres dépenses en matière d'intrant pour permettre un
établissement du compte de production des pêcheurs
1
1
Ces informations
infonnations ainsi collectées sont remis à la DAP pour un traitement informatique.
L'INS (Institut Nationale de la Statistique) mène une des éludes sur la pêche et pourrait
1
1 fournir des informations
infonnations sur la pêche.

1
1

1
1

, 1

4)
43
1 ReflexÎons
Réflexions melhodologiques
méthodologiques sur l'evaluation
l'évaluation èconomique
ëconomique de la filière pêche
pèche maritime en Côte d'Ivoire

11

.
:

1
] IV IEME PARTIE: PECHE INDUSTRIELLE

] jndustrielJe
IV-l Modè)e de la filière pêche industrielle
Dans ce chapitre nous présenterons le modèle de la pêche industrielle à l'aide des
] circuits de production, de transformation, de commercialisation.
IV-l-l Identification de la strllcture
structure et du
dll fonctionnement
f01lctionnement de la pêche
industrielle
;Ildustrielle
]
o Les producteurs de la pêche industrielle

] En 1996, la pêche industrielle a été le fait d'une flottille composée de 20 chalutiers, 22


sardiniers et de 4 crevettiers et une production en poissons frais de 30706 tonnes pour une
valeur de 8,152 milliards de FCF
FCFA.
A.
] En attendant l'ouverture prochaine du port de San-Pédro, la pêche industrielle est
basée au port d'Abidjan où ont lieu tous les débarquements, ce qui facilite un suivi statistique
régulier contrairement à la pêche artisanale maritime dont les quantités de poissons capturées
] sont encore mal estimées faute
faule de collecte continue de statistiques ftables
débarquements dispersés sur toute la côte maritime.
fiables et des points de

industricUc de 1992 ilà 1996 (quantité en tonne/valeur en


Tableau 4: Production industrielle
J milliers de fCFA)

1
1

11 1214814 34584 3535347 515892


1148405 24690 3190880 619950
1830008 23745 4775904 8J2659
2109797 20997 4806270 739538
1
2246695 25572,3 5283891,3 6212669
,
Source: Statistique de la DAP
1

44

44
1
J

1J Graphique2: Evolution de la production industrielle

]]
de la production Industrielle
Evolution de'a

c: 50000
E.
.2 -
]]
Ü
:::J
::J
'0
'tJ
40000
~ "

i...........
!-+-Prod chalulière
Prod chalutière
0
f'-
Q.. 30000 ;i _ Prod Sardinière

J 20000 i--e-
I-e- P rod Nationale
Prod Na lionale
!-
:- - Prad cre..etllère
Prod crevettlère
10000

1
0
~

1992

1993

1994

1995

1996

Source: Statistique de la DAP


1
On remarque selon le graphique ci-dessus que la production nationale et la production
1
J
sardinière sont superposables, autrement dit, cela signifie que la production nationale est
couverte en majorité par la production sardinière; les productions chalutières et crevettières
étant faibles.
1 Par rapport à 1992, la production industrielle a baissé de 25,6% en 1993 en volume et
Celle baisse est due à la production sardinière qui a chutée de 29% en volume et
en valeur. Cette
10% en valeur.
1 On distingue plusieurs catégories de pêches industrielles.
a) La pêche thonière (pêche hauturière ou loin/able)
lointaine)

1 Ce sont des unités modernes et généralement de grandes dimensions


La pêcherie internationale
jnternationale des grands senneurs est représentée par des navires battant
pavillon étranger; navires français en majorité, navires espagnols et quelques fois des
1 navires coréens qui opèrent dans Ja la ZEE ivoirienne dans le cadre de l'accord de pêche
CEElRCL
CEElRCI. Il n'y a pas de thonier ivoirien depuis la faillite de la Société ivoirienne de
Pêche d'Annement
d'Armement (SIPAR) en 1985 notamment à cause de la rareté de J'aJbacore,
l'albacore, espèce
1 la plus pêchée. Une autre raison de la faillite de la SIPAR est la mauvaise gestion.
Le port d'Abidjan est fréquenté par la flottille de thoniers qui débarquent ou
transbordent, en plus de leurs captures saisonnières de thons (albacore, listao
lislao et patudo)
paludo)
dans la ZEE ivoirienne, les captures réalisées dans les autres zones de pêche étrangères.
Ces pêcheries thonières induisent une intense activité au port d'Abidjan, faisant de cette
ville le premier port thonier d'Atlantique oriental et générant environ 4000 emplois.
Ces pêcheries, auxquelles "essentiel
l'essentiel de la recherche halieutique a été consacré, sont
les mieux connues et documentées.
Le thon est Jele poisson cible auxquels s'intéressent les thoniers, sa valeur marchande
FCfAfkg (Cf. infopêcbe J3
(albacore) frais entier est estimée en moyenne à 400 fCfA./kg
(atbacore) 13
), celle du
1600FCFAfkg. Le potentiel des
thon éviscéré sans ouïe et réfrigéré varie de 1300f à 1600FCFNkg.

13 InfoPèche,
lnfoPèche, DCGTX, (octobre 1988): Projet pour le développement des pêches maritimes artisanales

45

45
u
1 ressources thonières de la Côte d'ivoire peut donc être estimé sur cette base de valeur
marchande: En considérant les captures moyennes de thons déclarées (8000 tonnes/an), la
]J fCf A.
valeur marchande annuelle des captures serait de 3,2 milliards de fCfA.
Mais il ne faut pas perdre de vue que les procédures de déclarations n'ont jamais été
] suivies de façon satisfaisante et exhaustive, la production du thon pourrait être plus élevée par
chiffre. Il existe des espèces de thons qui ne répondent plus aux normes fixées par
rapport à ce dùffre.
tllollidés ou encore "Faux thons" communément connus sous le
les conserveries. Ce sont les thollidés
] "Ga r ba". La quantité débarquée est estimée à 2884 tonnes en 1996 contre 2982
nom de "Garba".
tonnes en 1995 soit une baisse de 3,3%.

l chalutière
b) La pêche c11aiutière
Les espèces capturées sont surtout les poissons de fonds telles que les espèces
]
1 déll}ersales à forte valeur commerciale, débarquées par les chalutiers et commercialisées à
dérnersales
l'état frais au port ct' Abidjan principalement. On capture également des espèces comme la
d'Abidjan
sole, les capitaines les daurades... Les zones de chalutage se situent principalement vers la
] moitié Est du linoral ivoirien où le fond de mer est profond.
Le nombre des chalutiers a notablement décru à partir de 1990.
Selon une étude économique effectuée par le CRO CRû (centre de recherche

l océanographique
océanogTaphique d'Abidjan) on note
chalutière;~ selon cette étude,
pêche chalutière
une dégradation des conditions d'exploitation de la
étude. les prix du poisson de chalut ont stagné lors des
dernières années, faute de demande d'une clientèle aisée, alors que les coûts
d'exploitation ont continué à progresser.
1
3 : Evolution de la production chalutière en tonne
Graphique 3: l4
14

4100
4700
1
~600
4600 +----.:0..:------------....,.,.......,::;'---,.--­
+--~------------.....,.,.""""""'------

4500 t - - - - - - - " I r - - - - ; - - - - - : - ' - - , - - " " ' " " " " " " J f - - - - - ' - - - -
1
i 4400
:- ~400 +- ---...~--~---_+_----'"'--__:__--
~.....--------+-------,..,~--- 1-+-"""'~halvl~,.1
I__
-. l'_C. .lut.... 1
.-
c

1
tz
8
"'~" 4300 +-----c--~"c----~'-------'----'--____::--"-=-_.;;;.,.~___,__
t----"""7""7"---:"~.....,...-'---'-~-_J'-----:-:.--"---"--'--'___',_...:...;....;c-,-

1 4200 +-------:-:--:---3:-'-...,..--__:_--='-wI-.ntt----'------:-:--~_..."..,...._
i------:---:-------=~n1n"---,,---=--__;_=---_..,._:__
41 00 +-------:-'---"'-::--..,....---:--------,..,---"----
4100 +-----::----::----'---'-:-:-"'7:"""~-..:...:..-----.,,--'----

.000
4000 +---~--'"----':-::-7'---,....-....;.;....-----'"'-'-'--...:.--
+------:---~---'-~-::-:-__:_---'---'---'-::....---

+----~-----'--..:...r--'---___,_-------.----.

3900 - ! - - - - " " ? " ' " " - - - - r - - - -...........- - - - - - . - - - - .


1992 1993 1994 199~
1995 1996

I~
14 DAPfMînagra
Source: DAPlMinagra

46

46
1
Cl LA PECHE SARDINIERE
C)

Elle représente la plus grande part des débarquements de la pêche industrielle hors
1r thon. Les principales espèces débarquées se composent essentiellement de petits
t'anchois ... ). On estime la
pélagiques (la sardine, le hareng, la friture, le maquereau, l'anchois
production annuelle des 22 sardiniers entre 30.000 et 35.000 tonnes. Mais la vétusté des
11 entraîne des dépenses d'exploitation énormes.
bateaux entrnÎne
La pêcherie sardinière industrielle a accru notablement ses captures ces dernières
décennies, malgré une relative stabilité de l'effort·de
J'effort·de pêche. Les captures se maintiennent
1
désormais à un niveau élevé malgré un effort
désonnais eITort de pêche nominal stable. Cela s'explique
pour deux raisons
raisons::
Une organisation efficace des producteurs, l'association des annaleurs,
armateurs, qui organise et
1
maintient le marché, au besoin par un contingentement des apports.
Un accroissement soutenu de l'abondance de la ressource particulièrement
paniculièrement en sardinelle.
1
Graphe 4 Évolution de la pêche
Grapbe pêcbe sardioière
sBrdioièTe (DAPfMinagra)
(DAP/Minagra)

1
-
3!lXDf--t~
"'" _ _- - - - - - - - _

1
- "'" "'"
m:o r-----"'o:"'-----------------,,---.,,
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,1912 1003
-
0O~--_---~---:--~---~-'----'----.
1994 ,..,
""
1

11
d) La pêche crevettière
eaux profondes ce qui fait que les crevettiers débarquent
Cette pêche se pratique en eaux.
j
1 souvent des espèces de fond. (Captures nécessaires). La production crevettière, bien
que modeste par rapport à la production chalutière et sardinière, génère un W1 chiffre
d'affaire non négligeable à l'exportation. Le nombre de crevettiers en 1996 est égal à
1 consommation
4. La consommai ion de crevettes est
esl faible sur le territoire
tenitoire ivoirien. Les crevettiers qui
étaient en surnombre en 1990 capturaient des quantités conséquentes de poisson.

11

47

47
11

1 .
1
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Graphe 5S Évolution de la production crevettière

]]

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.".
'!In IlIl3

1]
Source: Statistique de la DAP
1
IV-J-2 Identification des différents agents
1
o Le circuit de distribution (commercialisation)

1
a) Les sociétés d'exportation
L'exportation du poisson concerne essentiellement le thon: d'abord sous forme

! de produits finis constitués de boîte de conserves, ensuite sous forme fonne de produits semi-
finis, les longes de thon. Les boîtes de conserve sont exportées surtout vers les pays
européens tels que la France, la Grande Bretagne, la RFA. RFA .....
semi­

L'exportation de produits de mer concerne également les crevettes, la farine de


r poisson et l'huile
l' huile de poisson.
Ces exportations sont destinées aux pays de l'union
J'union européenne. Selon l'annuaire
statistique de la DAP de 1996, le volume des exportations des produits de mer s'élève
1
1 61 961 tonnes contre 57 062 tonnes en 1995, soit une augmentation de 8,4% en
quant i té correspondant à une cra
quantité issance de 7,1
croissance 7,1%% du
cl u chi ffre d'affa
chiffre ires.
d'affaires.
Les principaux sociétés exportatrices de thon sont: sont; les conserveries (pFCI,
(PFCI,
1 CIDeI, SCODI, SI3T).

48

48
1
1 Tableau 4 Exportation de thon par société en 1996

1
~

1 """:;.. : '0 -. conserves

Valeurs quantité Valeurs

1 p,a --- 24592 29228420 o0 o0


SeODI
7"..+
': 26249
:;-.
69944541 o0 o
0

1 SI3T ": 0 o0 5513 12443383

CIDCI· 4207 7894511 1300 2223985


• r.'':'
lotal . ~. 55048 107067472 6813 146~73§8 .
14667368­
1

1 .. Source: DAPlMinagra

La farine de poisson est issue d'une transfonnation des résidus des


1
conserveries par la société REAL. En 1996 la quantité de farine de poisson exportée
est de 1445 tonnes contre 1804 tonnes en 1995, soit une baisse de 19,9% en tonnage et
29,8% en chiffre d'affaires.
1
À côté de REAL, la société AKAMBA transforme également les dérivés du poisson en
huile dont elle utilise une partie pour sa propre consommation.
Le graphique suivant nous donne l'évolution des exportations des produits de mer sur
1 5 ans (dont la farine de poisson) :
15
Graphique 7: Evolution des exportations de produits de pêche de 92 à 96
96)5
1

60000
&0000
..
~'
50 000

40000 +-
~
.---.--- •
........ ~
~,..A!:.=-------=::::::-_=r.~~-------___l--Longes
. - -C..
d. thon
-C,..,.nu
venu
-+-oon"_1
~ClOnMtWS de thon
_ _ l0"llU d. thon

-9-F.ri...
-e-Farln. d. poisson
30000
- - -."

20000
20 000
1 "
- 'c,

. '."jt.:
. ~. oj . "'-'1"
. -,
1

. .
:: :
10000

:
,

0
::"
19~
1991
:

1993
. rr!I-
1994
,
1995
1$9$ 1996
,

b)
h)

15
13 SOurce:
sOurce: Direction des pêcheslminagra quantité en tOIllles,
tonnes, valeur en milliers de fCf
fCF A

49
11
c) Les sociétés importatrices de poissons congelés

d'IvoÎre importe du poisson congelé pour faire face à la demande de


La Côte d'Ivoire
JJ
consommation sans cesse croissante. Les importations se composent surtout de
poissons congelés en carton et de thon congelé.
1

J Le poisson congelé importé représente plus que l'ensemble de la production


maritime et lagunaire ivoirienne. La quantité importée est estimée à 140 588 tonnes en
140588
eUe était estimée à 147 182 tonnes en 1995, ce qui représente une baisse-
1996, elle baisse' de
1

J 4,5% en tonnage mais une augmentation de 7,2% en valeur.


La plus grande part de poisson importé est destiné au fumage. Les principales
espèces importées sont le maquerea~ le chinchard, la sardinelle...
te machoiron, le maquereau,
)J

Tableau 5 Les importateurs de poissons congelés


IMPAC,
JJ

COFRAL,
SIVCOGE,
)

J AFRlVIC,
AFRIVIC,
llvIPROMER,
lMPROMER,
ARPECHE,
1 SIDIPROM,

1 D'une manière générale, la production nationale de poisson est faible par


rapport à "importation;
l'importation; ceci conforte la thèse selon laquelle la Côte d'Ivoire est
tributaire des autres pays en matière de ressources halieutiques; le graphique ci-après
1
1 nous en donne une confinnation.

Graphique 8 Répartition de la part de la production nationale et des


1
1 im ortations

1
Prad Nationale
Prod
37%
. 1

Importation
63%

Source: Direction des pêchesfMinagra


pêcheslMinagra

50
1

1 L'importation du poisson concerne également le thon congelé. Ce thon congelé


pennet d'une part d'alimenter les conserveries et le surplus est transbordé en mer et
réexporté. On estime la quantité de thon importée à 72 306 tonnes en 1996 contre 77
1 104 tonnes en 1995, soit une baisse de 6,2%.
Pour expliquer cette baisse amorcée depuis 1994 (Cf (Cf. graphique évolution des
importations de thon et poisson congelé), selon certaines sources
somces înfonnelles
infonnelles , les
1 armements français auraient pris des mesures (à l'origine d'une grêve) à partir de fin 94
pour limiter les quantités de faux
fawc poisson; pour d'autres, une remontée du prix du thon
1 à partir de 94 a rendu la vente de faux poisson moins attractive pour les équipages...
d) Les importateurs de thons congelés
Le thon est destiné aux trois conserveries de la place comme SCODI, et PECHE ET
r
1 (PFCI). Ces deux sociétés importent à elles seules l'équivalent de 40000 tonnes
FROID (PfCl).
par an. Le thon traité en conserve concerne 99% des importations ; 1% seulement du
thon congelé importé est réexporté. ..
1
Graphique 6 : Répartition des importations de tbon par les conserveries

1
CIOCl
CIOCI
14%
14'1'
1
SCOOI
SCODI
42'1'
42"

1
r

1
1

Source: DAPlMinagra
1
1

11

51
1

1
1

1 Graphique 9: Evolution
EvolutioD des importations de poissons et thons congelés

1 ........
--.­
••
.1IllI ..
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1
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1
1 ··1
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1
1
:~I:~j
1
Source: DAPfMinagra
- - ., .. -... •

1
1 d) Les unités de congélation stockages
Les unites
unîtes de congélation stockages se répartissent en deux
deu'''< groupes:
11
• Les entrepôts frigorifiques importateurs de poissons congelés :
Ils sont au nombre de 16 environ. Leurs activités principales est l'importation de poissons
1
1 congelés. Panni ceux-ci, il y en a qui importent ou exportent d'autres produits de mer(exemple
la SIVCOGE dispose de vasrtes entrepôts frigorifiques, avec une capacité de stockage de 10
000 tonnes).
11
• Les entrepôts de stockage:

1
Ces entrepôts servent à conserver les produits de mer; ils appartiennent à :

La SOCEF, Société de Construction et d'Exploitation du frigorifique


Frigorifique Portuaire. Elle
0
11
dispose de frigos d'une capacité de 12J2 000 tonnes et à -20 qu'elle met au service des
sociétés importatrices ou exportatrices de vivres. L'activité principale de la SOCEF est le
stockage de thon congelé.

La SOGIP-IVOIRE, Société Générale pour l'Industrialisation de la pêche. Son activité


principaJe est l'entreposage de poissons congelés. Sa capacité totale est de 2200 tonnes.
principale
Signalons aussi que lorsqu'un importateur n'a pas de chambre froide ou lorsque la quantité
importée est supérieure à la capacité de stockage de la chambre froide, le surplus ou presque
la totalité du poisson est conservé dans les entrepôts de fa SOGLP à raison de
la SOCEF ou de la SOGIP
12 000 fCfNtonne pendant un mois: passé ce délai, l'importateurs doit payer des taxes
forfaitaires en plus du montant initial.

52
e) Les grossistes
On distingue les grossistes du poisson frais et du poisson congelé:

• Les grossistes du poisson frais encore appelés mareyeurs sont d'abord des acheteurs

agréés par le ministère du commerce et ils ont l'exclusivité d'achat de poisson en gros.
Leurs activités assurent aux armateurs l'écoulement,
l'êcouJement, à des cours normaux,
nonnaux, de la totalité
des apports débarqués dans une journée.

•• Les grossistes du poisson congelé: ces grossistes sont en même temps propriétaires d'un
entrepôt frigorifique. Ceux-ci doivent être reconnus d'abord auprès du ministère du
commerce avant d'exercer leurs activités.
Panni tous les grossistes, les femmes sont moins nombreuses. Leurs effectifs varient en
fonction du type de pêche
pêche:: c'est le cas de la pêche chalutière
chalutiere et sardinière où les femmes
représentent 38% contre 62% d'hommes (grossiste de poisson frais),
frais). par contre la proportion
des femmes grossistes de la pêche fraîche
frajcbe autour des sardiniers est la plus forte (40"10
(40%
environ). Ceci s'explique tout simplement par l'organisation mise en place par la Société
d'Exploitation de la Criée du Port de Pêche
Pêcbe (SECPP), qui a confié la vente de la production
sardinière à des groupes de grossistes. Dans le cas de la production chalutière,
chaIutière, l'achat du
poisson est individuel.
Dans leJe cas des grossistes du poisson congelé, l'absence des femmes s'explique par
l'importance des moyens financiers qu'il faut disposer et les nombreux risques liés au métier.
j) Les 112 Grossistes
1) Grossistes::

Ce sont tous les acheteurs réguliers dont tes


les achats varient entre 5 et 50 cartons de poissons.
Ceux-ci sont aussi propriétaire des dépôts de poissons.

g) Les détlli/lants:
ditoJl1ants:
Leurs principaux points de détail sont surtout les marchés et les poissonneries. Les détaillants
du marché constituent le dernier maillon de la chaîne de distribution. Ceux-ci n'ont aucune
obligation auprès du ministère du commerce, sauf qu'ils doivent seulement s'acquitter de la
taxe municipale qui s'élève à 200fCfA/jour.
200fCfNjour.
Les détaillants sont pour la plupart du temps des ivoiriens où ils sont représentatifs à 84% (Cf.
(Cf
Mémoire de Maîtrise, "La fiais et congelé de la pêche
"la distribution du poisson frais pècbe maritime
.industrielle à Abidjan", soutenu par ANOR
ANOH KOUASSI Paul)
h) Les poissonneries

Elles sont souvent localisées dans les quartiers résidentiels. Les JX}issons
poissons sont vendus au
kilogramme (plusieurs caisses sont vendues par semaine).

a
" LES
LES OPÉRATEURS DE FUMAGE
Ces opérateurs peuvent être de plusieurs catégories : ce sont des grossistes, des semi­ semi·
ns s'approvisionnenl
grossistes. fis s'approvisionnent aussi bien en pêche industrielle
industrieUe qu'en pêche artisanale.
Après avoir fumé le poisson, les fumeurs livrent eux-mêmes Je le poisson sur les marchés de
gros de Chicago (freichvîlle) semi~grosslstes. Ils
(Treichville) pour les livrer aux grossistes et semi-grossistes. Us utilisent
souvent des camions bâchés.
a) Les fumeurs de poisson 16

Ce sont le plus souvent les grossistes et semi-grossistes de poissons frais au niveau du


port ou d'autres personnes qui aident à l'achat et l'acheminement du poisson jusqu'aux sites du
fumage.
Le fumage a lieu à Zimbabwe, sur la route de Bassam, route d'Abobo, Vridi CanaL,.
CanaL ..
Les fumeuses utilisent en général deux à trois cartons de poissons congelés ou caisses
de poissons frais par jour pour le fumage, qui dure environ 24 heures,
heures. Ces poissons fumés
vont être ensuite transportés vers les principaux marchés de gros de poissons fumés (Adjamé,
Treichville ...) d'Abidjan, également vers les marchés de l'intérieur du pays ou vers l'extérieur
de-la Côte d'ivoire.
b) Les grossistes de poisson fumé

Ils sont en général localisé


locatisé dans les principaux marchés de gros de Chicago, marché
lagunaire de Treichville et d'Adjamé. Il y a des grossisles
grossistes qui viennent des villes
inlérieures.
intérieures.

c) Les semi-grossistes :

Cellx-ci
Ceux-ci s'approvisionnent directement chez les fumeurs ou chez les grossistes.

d) Les détaillants:
Ce sont les vendeurs de poisson fumé,
fumé. en demi-gros ou en détail. Ces détaillants sont les
mêmes qu'on peut retrouver dans le cas de la pêche artisanale.
artisanale,
/a pêcherie industrielle
IV-1-3 Schéma de la ;"dllstrielle (voir en annexes)

Un~ analyse
16 Une analys~ des coOts de l'activité d~ fumage à été faite
J'activité de (ajt~ par Mlle. ZABSONRE Colette, Thème
Thèm~ du mémoire:
Commercialisation d~ sardin~ll~ fumée
de la sardinelle fumé~ ~n Côt~ d'Ivoire et
en Côte J~ BURKINA FASO.
er exportation vers Je FASa.

54
1
1 CONCLUSION ET RECOMMANDATION
La Côte d'Ivoire dispose de ressources potentiellement importantes el et en conséquence
de très intéressantes opportunités de développement.
1 La comptabilité nationale, estime à 2% la contribution de la filière pêche au PIB du
sous~estimé). ce qui indique des disponibilités en
pays (en 1990) (ce chiffre est sans doute sous-estimé),
p<lYs
ressources halieutiques encore inexploitées.
1 Pour pennettre cette activité naissante d'engendrer un processus de développement,
permettre à cene
la Côte d'Ivoire devra nécessairement prendre certaines mesures en matièrematiêre de pêche.
C'est dans ce cadre que le Plan Directeur de Développement Agricole a défini un
1 certain nombre d'objectifs généraux pour la filière agricole au sens large (y compris les
objectif spécifique pour les productions halieutiques.
ressources animales) et un objectifspécilique halieutiq ues.
On distingue entre autre: :"
1 L'amélioration de la productivité et de la compétitivité
compéhtivité des différentes sous-filières

sous·filières
identifiées;
identifiées;

alimentaire;
La recherche de l'autosuffisance et de la sécurité alimentaire;

1
La diversification des exportations et la diversification des sources de revenu.
La rêduction
réduction des importations
JI
Il faut savoir qu'aucune gestion des ressources halieutiques ne peut être conduite de
1
façon rationnelle avec des informations incomplètes sur les stocks de poissons disponibles et
sur les caractéristiques socio-économiques du secteur.
Il est donc urgent et primordial de mettre
meUre en œuvre un programme cohérent d'évaluation
1
des ressources de la ZEE ivoirienne qui devra, dans un bref délai, fournir en permanence des
informations suffisamment fiables pour déterminer un effort de pêche maximum supportable.
1 En outre, une prioritéS
priorités en matière de développement des pêcheries nationales seraient la
creation
création d'un observaloire
observatoire économique permettant un suivi statistique fiable et en continu des
activités liées àâ la pêche.
1 Cet observatoire devrait fournir un certain nombre d'indicateurs biologiques et socio- socio­
économiques synthétiques, afin d'orienter les politiques sectorielles d'appui âà la pêche.
La pêche maritime ivoirienne souffre d'un certain nombre de carences. Les contraintes au
1 développement de l'activité de pêche sont de plusieurs ordres:
En ce qui concerne la pêche industrielle, l'environnement est le principal obstacle au
développement de l'activité, àâ callse
C8l1se des nombreux droits de douanes à l'importation,
j'importation, ce
1 qui n'encourage pas de nouveaux investissements en matière de pêche industrielle;
Les droits de douanes et la TVA Sl\r sur les matériels de pêche grèvent les comptes
d'exploitation des armements;
La méconnaissance de la valeur du capital investi, de l'évolution des équipages et de la
propriété des bateaux par les annements
annemenls empêche toute analyse ramenée à l'unité
économique.
La vétusté des navires et la ta forte consommation en carburant entraînent des dépenses
d'exploitation énormes
La pêche maritime artisanale souffre, elle aussi de nombreuses carences:
Difficultés d'acces
d'accès aux crédits bancaires par les pêcheurs;
Le manque de structuration de la pêche et el de la qualification professionnelle, ainsi que
l'encadrement des pêcheurs, entraînent le développement anarchique du secteur informel.
infonnel.

5S
55
La diversité des points de débarquement cause une entrave sérieuse en matière de collecte
de l'infonnation,
l'Înformation. ce qui fait que ce secteur reste mécoJU1U.
méconnu.
)] Le rôle important joué par les étrangers dans la pêche ivoirienne explique peut~être peut·êlre
J'absence
l'absence d'intérêt socio-économique et politique dans ce domaine.
Pour atteindre l'objectif
j'objectif général qu'elle s'est fixé en matière d'accroissement de la
] production nationale et de sécurité alimentaire, la Côte d'Ivoire doit rechercher les voies et
moyens:
d'améliorer la productivité par la modernisation des techniques de production,
produclÎon, ceci devrait
1] entraîner à terme une réduction
locaux;
réduclion des importations par une concurrence saine des produits

De réduire la fiscalité sur les exportations pour inciter les agents à J'exportation,
l'exportation, ce qui
1l amêliorer l'équilibre de la balance des paiements~
pourrait à la longue améliorer paiements;
D'améliorer les moyens de production, les techniques de capture, de traitement et de
conservation;
: 1

1 • En matière de gestion des ressources


Prévoir un contrôle strict des quantités pêchées par le moyen de carnets de pêche,
pécheur et veiller à ce qu'ils soient correctement remplis par ceux-ci. Placer
délivrés à chaque pêcheur
1J débarquement, ce qui permettra de suivre
des observateurs dans les différents sites de debarquement,
l'évolution des captures.
• En matière économique et de recherche
11 Une étude économique sur les avantages et inconvénients de chacune des filières
d'approvisionnement en poisson vivrier (importations en poissons congeles, congelés, filière sardinelle,
filière «faux thons»
thons» serait fort utile. CetteCelte étude permettrait
pennettrait de disposer d'éléments de
1 décision sur les stratégies envisageables au plan social, économique et politique.
politique:.
Il est également urgent d'accroître l'intensité qes recherches scientifiques et
techniques sur les pêches maritimes qui représentent un intérêt direct pour une meilleure
1
exploitation des ressources.
Il est important aussi
aussÎ d'améliorer les systèmes de collecte et el de traitement des
statistiques de pêche pour l'ensemble des pêcheries et surtout au niveau de la pêche maritime
1
artisanale qui n'est suivi que cld'une
'une manière approximative jusqu'à présent.
~ussi mettre un
La Côte d'ivoire doit aussi lln accent particulier sur la filière thonière.
En effet les ressources thonières de la Côte d'Ivoire sont l'objet d'une pêche industrielle
1
intensive, exercée par des canneurs et surtout des senneurs de différentes nationalités.
cette reSsource
L'importance de celte ressource thonière internationale sur le pays est particulièrement
important la Côte d'ivoire n'a plus à l'heure actuelle de thoniers battant pavillon ivoirien, de
nombreux senneurs de grandes capacités fréquentent le· port d'Abidjan pour soit, débarquer
ou transborder, cela induit une activitê
activité industrielle, représentant environ 4000 emplois direct.
Même si le poisson issu des pêches artisanale constitue, aujourd'hui la quasi-totalité
du poisson consommé en Côte d'ivoire, il n'en reste pas moins vrai que cette ressource est
limitée et que d'autres voies de production, notamment la pisciculture peuvent constituer à
terme une alternative intéressante pour la Côte d'Ivoire.

56
~ BmLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPI:DE

~ 1. Chaboud,
1. Chaboud., C. et M. Dème (1991): "Ressources instables et pêche semi-industrielle : les
exemples sénégalais et ivoiriens". In P. Cury et C. Roy (eds.): (eels.): Pêcheries Oues/-
Dues/­
Africaines. Variabilité, instabilité et changement. Paris, ORSTOM,
ORSTüM, p. 489-503.
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2. C., E. Charles-Dominique (1991): "Les pêches artisanales en Afrique de
l'Ouest: état des connaissances el recherche", In
et évolution de la recherche". J. R. Durand.,
ln 1. Durand, J. Lemoalle
]] et J. Weber (eds.): La recherche face à la /a pêche artisanale. Symposium international
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l, p. 99-141.

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3. pécheurs ghanéens (fante elet ewe) sur le littoral ivoirien.
",oirien.
His/oire de la pêche piroguière en Côte-d'Ivoire au xxe
Histoire XJ( siècle. Thèse pour le Doctorat
d'Histoire, Université de Paris 1- Panthéon-Sorbotu1e,
Panthéon-Sorbonne, Centre de Recherches Africaines,
l] 3 tomes, 539 p. Voir tome 1.

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4. Fabre, P. (1993): filière : utilisation de
J] filière pour l'analyse économique des politiques. Documents de Formation
l'analyse de l'hère
pour la Planification Agricole, nO 35, FAO, 105
IDS p.

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5. Guingueno, A-M. el la transformation de la production
sardinière à Abidjan. Mémoire de DEA socicréconomique
socio-économique du développement, université
de Paris l,
1> 80 p. + annexes.
1
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6.
(1987) : Analyse économique du secteur pêche. Avec
pêches et de l'économie maritime (1987):
1 et de M. De Gonneville, 151
l'appui de G. Ancey el ) 51 p.

7. Rey, H. (1993): "L'économie des pêches maritimes ivoiriennes". In P. LeLoeuff,


7. LeLoelJfT,
1
1 E. Marchal, 1.-8. Amon Kothias (eds. scientifiques): Environnement et ressources
aquatiques de Côte-d'Ivoire, tome 1 : Le milieu marin.
marin, p. 551-S77.
551-577.

1
1

1
Réflexions méthodologiques
Réflexions méthodologiques sur
sur l'évaluation
l'évaluation économique
éoononùque de
de la
la filière
filière pëche
pêche maritime
maritime en
en Côle
Côle d'Ivoire
d'Ivoire

1
11

1
1

1
11

1l
1

11

1
1
luste
luste des var1ableS
variables utilisées dans la ptche
pêche Industrielle 1 1
1 Nom L ende
Légende taille caractère
Caractère
Numérique
sp1
'Pl code de l'entreprise 12
,p2
sp2 Nom de l'entreprise 20 telde
texte
50
11
sp3
'p3
sp4
'p4
Activité de rentreprise
l'entreprise
d'exercice
Année dexercice 7
texte
lexte
texte
,p5
sp5 AcMts matill~s
Achats matières el et marchandises 17
11 Monétaire
,pO
sp6 Var/StoCkS
VarlStock.s achat(+/-)
achat(+/·) 17 Monétaire
1

1 ,p7
sp7
,pB
sp8
Droits de douanes/achats
Fret&Transp/achats
Fret&Transplachats
17
17
Monétaire
Monétaire
Autres frets/achats
Frets/achats 17
17 Monétaire
'P"
sp9
17 Monétaire
sp10 TVA récupérae
récupérée achat&Frs achats
1 sp11 Produits pétroliers(essences, gas-oil, fuel 17
17
Monétaire
Monélaire
Monétaire
sp12 Electricité
sp13
sp14
Eao
Eau
Pneumatiques
.. , 17
17
Monétaire
Monétaire
sp15 construction
Matériaux de consvuct.ion 17 Monétaire
sp16 Pièces
Piéces de réchange véhicules 17 Monétaire
spH
sp17 Pièces réchange machines-Petit outill~
Pièees de rechange outill 17 Monétaire
sp1a
sp18 Fournitures de bureau 17 Monétaire
sp19 Autres fournitures
Au1res foumitures extérieures 17 Monétaire
sp20
'p2O Var/Stocks Fournitures
Varl$locks 17 Monétaire
Monélalre
sp21 Autres Iransports
transports et el déplacements 17 Monétaire
.p22
sp22 Frets&TranspNentes
Frels&TranspNentes 17 Monétaire
sp23 locati.... esl1ocaux $>fOre
Loyers et charges locativesllocaux protes 17 Monétaire
sp2"
sp24 Leasing ou location de matériels profesll proteslls 17 Monétaire
Monélaire
'P25
sp25 Entretien el réparation vêhkules véhicules 17 Monétaire
MonétaIre
1 'p26
sp26 Entretien et
Enl/elien réparation machines
el répallllion 17 Monétaire
sp27
sp21 Entretien et réparation bâtiments batiments 17 Monétaire
Monélal/e
sp28 Assis.Tech.-Honoraire-Com.Courtlges R
Assls.Tech.-Honoralre-Com.Court/ges Re 17 Monétaire
,p29
sp29 Commissions et courtagesNentes 17 Monétaire
sp30
'p30 Publicité
P\lblicilé 17 Monétaire
Monélaire
sp31 Quote-part frais
Quote·part frais: de sièges 17 Monétaire
sp32 Travaux a à façon el et sous-traitance 17 Monétaire
sp33
'p33 PTT(Téléphone..Télex-Timbres)
Frais de PTT(Téléphone-Télex-TImbres) 17 Monétaire
sp34
'p34 Location de main d'œuvre 17 Monétaire
sp35 Documention et abonnements 17 Monétaire
,p3ô
sp36 Autres services extérieursextérieurs: 17 Monétaire
sp37 NA recupérée/Foum.Transpt
TVA récupérélllFoum.Transpt &Servlces 17 Monétaire
,p38
sp38 Ventes
Vemes march non taxables 17 Monétaire
sp39 taxables(HT)
Ventes march laxables(HT) 17 Monétaire
Monélslre
sp40
'p40 TVANentes march
lVANenles 17 Monétaire
Monélalre
,p41
sp41 Droits de douanesNenles
Droils douanesNentes match march 17 Monétaire
sp42
'p42 Fret-TranspNent.march
Fret·TranspNenl.march 17 Monétaire
Mooetalre
sp43
'p43 Production vendue
Prodl.lClion .... endue non taxable 17 Monétaire
,p44
sp44 Production venduetaJIable(H.T)
Produclion vendue taxable(H.T) 17 Monétaire
Monélalre
,p45
sp45 Variation Prod.Slock(+/-)
Varialion Prod.Stock(+/-) 17 Monétaire
,p4B
sp46 TV.AJProduct.vendue
TVAIProduct....endue 17 Monétaire
sp47
'p47 Droits douanesIProd .....
Oroils endue
....endue 17 Monétaire
sp48
'p4B Frets-transp/prod.
Frets-transplprod. vendue 17 Monétaire
,p49
sp49 Prest.servlces
Prest services oon non taxables 17 Monétaire
Monélaire
,pSO
sp50 Prest.services lax3bles(H.T)
Prest.seMees taxables(H.l) 17 Monétaire
,pSI
sp51 T.P.S. 17 Monétaire
sp52 Travaux en frais d'établissement
d'élablissement 17 Monétaire
sp53
'p53 Prod.fmmob
Prod.immob li lli sIm non taxables 17 Monétaire
sp54
'p54 Prod.immob àli slm(H.T.)
Prod.lmmob 17 Monétaire
,p55
sp55 TaxesJProduction aà sim
TaxestProdlX:1ion 17 Monétaire
,p56
sp56 Récup.Prod a à rev. àa tiers 17 Monétaire
sp57 Récup.chsr.
Récup.char. Imput àè tiers 17 Monétaire
,p58
sp58 Agent 20 texte
Source: Rapport de slage,
Source.
.. ..
stage, MazoukandJI G.M10RSTOM
G.MJORSTOM
~
IListe
Liste des variables utilisées dans la pêche industrielle
]
Nom
Nom légende
Légende taille Caractère
sp59 Primes assurances 17 Monétaire

1 sp60
sp61
Redevancesllicenœs-Brev
Redevances/I icences-Breve
Cotisai. À
Cotisat À organismes non c
17 Monétaire
17 Monétaire
sp62 Jetons de présence
Jelons 17 Monétaire
11
sp63
sp64
Autres charges el et pertes di
Salaires appoint commis(im
di\l 17 Monétaire
17 Monétaire
sp65 Rémunération de main-d'cel
main-d'œ 17 Monétaire
]

1 sp66
sp67
Gratifications aux personne
Dotation pour congés payé payés
17 Monétaire
17 Monétaire
sp68 Transport personnel Monétaire
17 Monetaire

1]

sp69 Loyer ou indemnilês


indemnités logem
logemE 17 Monétaire
sp70 Indemnités de mission ou rE r 17 Monétaire
sp71 Autres avantages en nalurenature 17 Monétaire
sp72 C.N.P.S. 17 Monétaire
1
J sp73 Aulres
Autres organismes prest.So
prest.S<: 17 Monétaire
sp74 Autres charges sociales div 17 Monétaire
sp75 Patentes-Licences 17 Monétaire
sp76 Impôts fonciers 17 Monétaire
11

sp77 Impôts sur salaires(part


salaires{part pal
pat 17 Monétaire
sp78 T.P.S. 17 Monétaire
sp79 TVA"récupérée" sur immobi
TVA"récupérée" 17 Monétaire
1

1 sp80 TVA "supportêe"


"supportée" par l'entre 17 Monétaire
spBl
sp81 Autres taxes indirectes(spé<
indirectes{spé< 17 Monétaire
spB2
sp82 Droits de douanes àâ l'expor
l'expon 17 Monétaire
1
1
sp63
sp83 Autres impôts
impôls et
el taxes 17 Monétaire
sp64
sp84 Intérêts des emprunls
emprunts 17 Monétaire
sp65
sp85 Autres frais financiers 17 Monétaire
11
spOO
sp86 amortissement
Dotation aux amortissemen 17 Monétaire
spB7
sp8? Dol.Prov.pour
DoI.Prov.pour pertes& dépr 17 Monétaire
sp88 O·ot.Provisions
0-01. Provisions réglementée 17 Monétaire
1
1
spB9
sp89 Dotation Provo Pour pertes < 17 Monétaire
spoo
sp90 . Loyer sur biens immobiliers 17 Monélaire
Monétaire
sp91 .• Taxes sur produits divers 17 Monétaire
11
sp92 Autres productions& profits 17 Monétaire
sp93 Travaux et charges couvert 17 Monétaire
sp94 Rentées
Reniées sur créances amOl amo~ 17 Monétaire
sp95 Autres productions accesso 17 Monétaire
spOO
sp96 Subvention d'exploitation 17 Monétaire
sp97 Subvention d'équilibre 17 Monétaire
sp98 d'équip
Reprise/Subvention d'équiç 17 Monétaire
sp99 Repriseltonds dolation(quol
Repriselfonds dotation(quot 17 Monétaire
sp100 Revenu/partie el agences 17 Monétaire
sp101
sp1D1 Intérêts des prêts et compte
comptE 17 Monétaire
sp102 Autres produits financiers 17 Monétaire
sp103 Reprise/Plus value à réemp 17 Monétaire
sp104 Reprise/Amortissemenl
Reprise/Amortissement antË ant 17 Monétaire
sp105
sp10S Reprise/Provision actif imm<imm 17 Monétaire
sp106 Reprise/provisions régleme
réglemer 17 Monétaire
sp107 Reprise/Provision Valeur dE de 17 Monétaire
..
Source.
Source: Rapport de stage, MazoukandJI G.M.IORSTOM
GM.lORSTOM

Il
loi

Figure 1

]
]
] CJI :f.! ao:rmt"@tmOdit,fli.;.!'!l;·ij,!.i,h:lM,~
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~ ~1 Eaeol_l1.m{:~\Fdri;i '-::~1i':f;i-~:~);(~,:~~1":-~~~itiJ;~~r.;,'f'.f.:;'è;~:" _

]]

l
J

Figure 2

.,~.~;
. ',:-:-'

Figure 3
111
J
]
]
~ure4
..
1]

1
1l

Figure 5

11

t'À',I":"i.f;"C't""t· a ",aa'!'·t. ).;: »., i!··'·~~1 JI .WI~I~I~J~d~I~1.~~J~I~JlJel~I~I"


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Eo"ooln'~l> Qutl" z . ·/f .

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Figure 6
DI

... J-:. i' " .


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~\ ~.II
] ~'t;W '-·_11

Figure?

Les relations qui lient les tables de « MAZOVKBASE


MAZOUKBASE»)») entre elles

Figure 8

1]

j
....
1a

o structures des requêtes

nU R_YAB2
R VAB2
requête qui permet de calculer la valeur ajoutée

Il1] [sp5]+[sp6]+[sp7]+[sp8]+{sp9]+[sp 10]

Achat: [sp5)+[sp6)+[sp7]+[spS)+(sp9J+[,p10]
Fournilure,: [sp 111]+[,p
Fournitures: [spi 12]+['pI3J+['pI4J+[,pl15]+[sp
]+[sp12]+[sp13]+[sp14]+[sp 5]+[spI6]+[spl7]+[spl 8J+[spI9]+[sp20]
16]+[sp17]+[sp 18]+[sp19]+(sp20]

Autr", transp:
Autres tra",p: [sp21]+[sp22]

[sp21]+(sp22)

a1] ServicesEn:
ServicesExt:

[sp23]+[sp24J+[sp25J +[sp26]+[sp27J+(sp2SJ+[sp29]+[sp3 0]+(sp31]+[sp3


[sp23]+[sp24]+[sp25]+[sp26]+[sp27J+[sp28]+(sp29]+[sp30]+[sp31
sp36)+[sp37]
sp36J+[sp37]

3]+[sp3 4J+(sp3
2]+[sp3 3)+[sp3
]+[sp32]+[sp3 4]+(sp3 5]+[
5]+[

Yentes
Ventes mareh:
march; [sp38)+[sp39J+[sp40]+[sp4I)+(sp42]
a ProductPrest
- ProductPrest:
[sp38]+[sp39]+[sp40]+[sp4I]+[sp42]

[sp43]+[sp44J+[sp45)+[sp46)+[sp4 7J+[sp4S]+[sp49)+[sp50J+[sp5 1J+(sp52]+[sp53J+(sp54)+[sp5


(sp43]+[sp44]+(sp45]+[sp46]+[sp47J+[sp48]+[sp49]+(sp50]+(sp51 ]+[sp52]+[sp53]+[sp54]+[sp55J+[5J+[
sp56)+[sp57)
sp56]+[sp57]
]] Conslntermed: [achat
ConsIntermed: (achat]+]+[[fourni
fournitures)+{Autres ]+[servicesExl]
tures]+{A ulres transp ]+[seIVicesExt]
ProducTotaI: [Ventes
ProducTotal: (Ventes march]+[ProductPrest]
m91ch]+[ProduclPrest]

]] VAB: (ProducTolal]-[ConsIntermed]
(ProducTotal]-[ConsIntermed]

R_RésultatExploitant
]J
d'uploitalion
Requête qui calcul le côté droit du compte d'exploitation

]] Charg",Pertes:
CbargesPertes: [sp59]+(sp60]+(sp61]+[sp62]+[sp63)
Fra IsPe
isPe rson 1:
[sp59]+[sp60]+[sp61 ]+[sp62]+[sp63]
nel: [sp64]+[sp65
rsonne ]+[sp66)+[sp67)+[sp68J+[sp69]+[sp70J+(sp71 J+[sp72
[sp64)+[sp65]+[sp66]+[sp67]+[sp68J+[sp69]+[sp70]+{sp71 J+[sp73 ]+[
]+[sp72]+[sp73 J+[sp74
sp74]J
1Iln pôtsTaxes: [sp75]+[sp76]+[sp77J+(sp7S]
m pôtsT..es: (sp75 ]+[sp76]+[sp77]+[sp78]+[sp79]
+[sp79] +[spSOJ+(sp8 1J+(sp82J+(spS3]
+[spSO]+(spSl]+[sp82]+[sp83]
]J FinaDciers: [sp84]+[sp85]
Frais Fioaociers: (sp84]+[sp85]
DotAmnrtisPro v: [spS6)+(spS7J+[spSS]+[sp89)
DotAmortisProv: [sp86]+[sp87]+(sp8 8]+(sp89]
P,odProfitOlv: [sp90]+(sp91]+[sp92]
ProdProfitDi,,: [sp90]+[sp91 ]+[sp92]

]J ProdAcces,ol..:
Su
[sp93]+[sp94J+[sp95]
ProdAccessoire: [sp93 ]+[sp94]+(sp95]
bvenlions: [sp96]+[sp97]+[sp98]+[sp99]

SubventioDs: [sp96J+[sp97J+[sp98]+[sp99]
ProduitsFinaociers: [sp 1OO]+[spl ol]+[sp 102]
[spIOO)+[splOl]+[spl 02]

Reprise!AmortProv: [sp 103 103J+[sp


]+[sp 104)+(sp 105J+[sp106]+(sp 107]
104J+[sp105]+[sp106]+{sp 107]

j
1
R_EBE
Requête qui permet de calculer le résultat net d'exploitation selon que la valeur ajoutée est
1
1 négative ou positive

Emploi, if aux({VAB]<0;[VAB ]+[chargesPertes]+[FraisPersonnel]+[IrnpôtsTaxes]+[Frais


YraiFaux([YABJ<O;[YABJ+[chargesPertes]+[FraisPersonnel)+[IrnpôtsTaxes]+[Frais
Emploi: Vra
1
1
Financiers]+[DotAmortisProv];[chargesPertes ]+ [F
Financiers]+[DotAmortisProv];[chargesPertes]+ [Fra isPersonn el] +[1mpôtsTaxes
raisPersonnel] ]+fF rais
+[1mpôtsTaxes]+[Frais
Financiers]+[DolAmortisProv))
Financiers]+[DotAmortisProv))

Ressources:

Ressources:
VraiFaux([VAB]>D;[VAB ]+[prodProfitDiv]+[prodAccessoire]+[ Subventions]+[produitsFinanciers
y raiFaux([YAB]>O;[YAB]+[prodProfiIDiv]+[prodAecessoire]+[Subventions]+[produ itsFinanciersJ+[
J+(

11 Reprise!AmortProv];[ProdProfitDiv)+[prodAccessoire
Reprise!Am 0 rtProv];[ProdProfitDiv]+[prodAccessoire]+[Subventions]+[ProduitsFinanciers] +[Reprise
J+[ Subvenl ions)+[ProduitsFinanciers]+fReprise
ArnortProv))
1IAmortProv))

11 BNetd' E.I'ploit: [Ressources)-(Emploi]


BNetd'Exploit: [Ressources]-[Emploi]

VI
Modèle dala
dela pêche en général

Société de consignation
organisme de formation
et
el de manutention
des marins (CREAM)

Annements
Armements
••••••• ••••
•••••••••
••
•••• ••••••
=-........
--------==--;;;;;;;;;-;-;;;;;,.-';- - -- A.
.. - .... r-_r--o-----.-...:. -.·.
- - ~t...-.~
.. _ - -

,.....-~..........-:----,
~
-.....,...- circuit du
faux poisson

i
1
•l.. ••
't
"
~
. t •• t 11
'.
••
••
1 " 1
...-----.---;------,'.i ••".•
",
1
11
1

,,
1
1
---.- ...._................... ..,
-";:,:.a.
••,
•",•
•• 1
•':•. 1
exportation de longes •
Importation dEithons
delthons
congelés J
de thons el conserves 1
1
transbordement sur 1
des cargos
frigorifi ques
frigorifiques

Fabrication de
farine de poisson
Fabrication d'huile
de poisson
.•
1

VII
VII

--- - -- -
vendeuses de poissons
frais grossistes
• ......
Modèle, de la pAche
pitche artisanale Poisson frai~·
• 1J2grossistes
...........
o. -.......
•••
'0.
•••
o ••
Amont { ••••
.
f~;"./
••
"•"•
.
•ooo
Propriétaire
(de pirogue ou
Poisson
-. ••.•

... ..•.
"0 Poisson frais

d'engins pèche)
, de pêche) as ~
Aval
Femmes de
fuméS.
·•·"•
o
o

pêcheurs
··
··
-------------­ ·
pêcheurs

". .
importation de
Circuit des requins poissons congelés
(aillerons) Transporteurs

--"*"
---"*

Transformation transport et commercialisation


Transfo""ation
source: Stagiaire/ORSTOM

VII]
VIII

1 1:':1:; a:= ;:....: ::-....;..: II::!:::! ~ ~ F'"""--:l r---"'"1 ---- ..,....-." ­


Modèle de la pêche Industrielle

Société de consignation
organisme de
et de manutention
formation des marins
(CREAM)

Armements

_---------.-A-..----------~
r----------- .--A--.------------.,
~
=--,------'-----,
......
;o-n....,..;-rs----'--Qi---I (Chal utiars
eelUliers 1 1, Sardiniers
Sardin iars 1 1
(r-:c,....r-ev-e-t-tie-rs----.
c"""'r-e-ve-u-ie-rs---I

'--~------
"--­ ------y­
---v-- - - - - - _...//
- ___ -_-_...
....~.-... -....~ ...
....~_ .......

................................>-. --- _.:;').


-.~
•+
'" ....
.......... 1.e.~portation
·····..······.. .e.~por1ation de
longeS··......
longes··......
transbordement sur
dë··..·· ~.. '
cconserve dë·····... 4
thons . . . ._ _........
thons '
des cargos
frigorifiques

Fabrication de
farine de poisson

IX

CCI c= c::::::a ~ ~ ~ ~ ,............, t"--'-'o ~

Liste des annements et navires de la pêche Indusrielle en 1996


Uste
Annements Chalutiers Sardiniers Crevettlers Total
Guy-Emmanu Président Ouezzin
lbouanga Sa n-Pédro
ASTI-SaPA Richard
ASTI-SOPA Nian Bran
L'Ecureuil
Jean-Charles
Nombre 56 3 0 8
AMIPECHE J.? Nicole
J.P Hippocampe
]
Mistral
Stephanie
Nombre 3 1 0 4
]

] IVOIRRPECHI
IVOIR-PECHI Ferke
Galaxie ." :
,
Michêl-Marie
Michèl-Marie

l
J Nombre
les
Les Courtils
Dryas
6 0 0 5
A.M.O.C Mougnou
JJ
LE DAUPHIN Coryphène

Nombre 2 0 0 2
]]

ARKANE Brumudi
Nombre 1 0 0 1
l
1 A.2G
A2G
Océan
OCéan des tempètes
Pyrrhus
tempêtes

1 Nombre 2 0 0 2

Sources: Direction des


1
pèc1lesfMi
pèd1es/Mi nagra

xx

1
Atmements
Armements Chalutiers Sardiniers Crevettiers (suite)
J THAlASA
THALASA Anisy total
lolal
rf0m6re
N 1 0 0 1
Assînie
Assinie
1 ClAP Azurettie
Jackville
JackYille
lahou
Lahou
11 Sassandra
Tabou
Fresco

1
1 Nombre
ARCES
0
Cap Palmas
7 0 7

Cresus
Ebur
1
1 Nombre 0 3 0 3
Cocody
BLANCHART Dauphin
1
r Nombre
Nombro 0 2 2
SIPMAR
Kadhim
1r Nombre
Nomb<o 0 1 0 1

1
PECHAZUR Saly Il
Saly III
Saly 1
Amys
Saly IV Amine
SakhnaAnl8
Sakhna Anta
Nombre 0 3 4 7
1 LCA-CI Huyu 382
Huyu 385
,
Nombre 0 2 0a 2
1
Récapitulatif
Chalutiers Sardiniers Crevettiers Total
1 20 22 4 46
.
Sources: Directior'l
Direction des
1 pêcl1es/Minagra
pèclles/Minagra

11

XI
Transformation artisanale du poisson

Pêche sardinière Importations de poissons


congelé

~
~:~::al'"
Marché
national
- Transport
1~Transport
_ _1
1-~ i'~
portallon 1
1
tportatlon

Source: Stag iaireJORSrOM


ia;reJORSTOM

::1 -= c::::a I::::::J ~ E::::::l


/""--, ~ r---"J _
Production Importation et Exportation
Producteurs de la pêche Industrielle en 1996

f.~9.~R~r~ ~~·~~Cflalutlera'~~·,~;;i;tft~}~
F?g~R~~ ~Ch ..,\utl"'~~~-1\(: .'I!' ';0;;!~:1J~tJSardlnl,,~~:'f'>~"{i
,~~... ~:!q.1Jsar.dln1e~~~.t:-:t.,,:::;' : '...,;~31't'~;"
.. :td~'f.C
_..•. eYettlers·:t.'j;ii'i';""~~·~{T~
..1'".',
C@v,ettl efS·~l~
;'~.('.;'I:. .',...
~':-"'f;{·:
..:~.~:
,....,;. ·;bt" ·:iR~"'itQ!!.I"P!~.NatI6hal~f~.>'~W,il
"J'7:!:~' ~,',~total "itN.tioil.I.'og~'
qu.ntit',\Î,{'if~.I.Ur;,
'~"-":1.r-(. .1i·"I""'·1\~···;\·~~~1'
, < ...."'- ~'''''\.'l'''i{:i.r'T.4~
_, " J'~~~"';"""": ~ i',r ;.~ ..- . . ·1·1.. ~\ ~.(:J'1'<: .... . ~,). ~
Ann6e~~ .~'l..,,: quantlté··~F1;1.;,.,
Ann6eK-:.;,~;I!'l: Valeur.··!; .;,>:,
,.
q~antit'·}:~{.;/V8Îë~;·
'., quantlté:'\
.,,:.>.
!.~:;::} '<' quantité·
,~,..v8Ieur··,'-"<:: quanti."",\,,1r:::,
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Valeur;·.,r;!;;.:,.o quan
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Quantlt6:1''.''';;-;'<Valeur',--;.:-'··
{.'"'<
,~~':',~J:~. a eur'~:·;·i;, ..
",' •
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' '.
,
1992 4639 1214814
1214614 34584 3535347 490 515892 ·39113
39713 5266053
1993 4324 1148405
'148405 24690 3190880 519 619950 29533 4959235
1994 4193 1830008 23745 4775904 419 812659 28367
29357 7418571
"-. ,"
1995·...,
1995" . . 4573 2109797 20997 4806270 196 739538 .25765
,25766 7655Q05
7655605
1"996·';·"·,·.
19ge/r~': . ·,·',···
. ~: .
,~.. ~., \ '1. ~ • 4658 2246695 25572,3 5283891,3 476 6212669 ',30706,3 '·,30706,3 '13743255,3

Exportation de thon par société en 1996


~~,~·~;;o:;~'!~'t".l···"):' ,",•.l,('I'1"';""" ·,lT"'Y·.'"' '" •. ,~'"
~X~:.l1%i!tW
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_,:-.

E?~'.~j~t~~~~
~ét!~ ~~ uanlité
quantité Valeurs quantité Valeurs quantité Valeurs quantité
Iquantité Valeurs
~~ci'~;;f:, 'i~
P.FCl~~%~{;';·-;!·' 24592 29228420 0 00
24592 29228420
292284201 001 0
~ÇODr"" "~ ','
S.COO(7'· 26249 69944541 0 00
26249 69944541
SI3T,i:~;n";.:·.··
S.IU":;"
. •
,".:,.,'
.,~ .. ''-~: r{.
0a 0 5513 12443383 5513 12443383
CI~'Î~,''''?'
CIDC~:f:%~;:-'<f;':, 4207 7894511 1300 2223985 4207
7894511 1300 2223985
2223965
tota.~~t~jJ '.<;~~;4i-':55048 ;,"~'407067 47-2 ';;:,\,·\c:'(ù:;.:.'; 6813?~<':'14667368 ';!~.l~". ::~'::'55048;~~','107067 47-2 'l~~~'~::~~:,:;~~8,13 i;!i·...i1466'l368

Evolution des exportation des produIts


produits de pêche el exportation de farine de poisson en 1996
Production et
mols Cté
Qté produite qté
qlé exportée
Thon en conserves crevettes
creveUes Farine de janvier 632 25
balte
boite longes &autres poisson février 843 380
Années IQuantité
quantité quantité quantité quantité mars 702 80
1989 38294 ­- 652·-
652 avril 934 240
1990 41382 -­ 628 -­ mai 851 280
1991 42508 4740 557 -­ juin 745 255
1992 35693 5685 694 1655 ·uillet
juillet 833 115
1;993
1993 43727 6215 823 2464 août 803 70
603
1994 38466 5084 1179 3569 septembre 309 -­
1995 49403 7659 3250 1804 octobre 456 ­-
1996 55048 6813 1911 1445 novembre 430·
430 '
décembre 487 -­

XIII

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