Vous êtes sur la page 1sur 28

CE1

A. Courdent
D. Dessobry

les
Cahiers
de la
Luciole

GUIDE DE
L’ENSEIGNANT

 
Sommaire
Introduction____________________________________________________ 2 
Programmes et horaires __________________________________________ 2 
Démarche pédagogique et structure des séquences ____________________ 4 
L'utilisation du cahier de chercheur est associée à la démarche _________ 5 
Objectifs des séquences et corrigés _________________________________ 6 
1 Comment la nuit vient-elle ? _______________________________________________ 6 
2 Comment se lit un calendrier ? ______________________________________________ 6 
3 Les mois sont-ils tous pareils ? _____________________________________________ 7 
4 Où puis-je lire l'heure ? ___________________________________________________ 8 
5 A-t-on toujours vécu comme aujourd'hui ? ____________________________________ 9 
6 Que s'est-il passé avant ma naissance ________________________________________ 9 
7 Comment se développe une plante ? ________________________________________ 10 
8 Que deviennent les bébés animaux ? ________________________________________ 11 
9 Comment les animaux mangent-ils ? ________________________________________ 11 
10 Qui mange qui ? _______________________________________________________ 12 
11 Comment sont mes dents ? _______________________________________________ 13 
12 Quelles sortes d'aliments faut-il manger ? ___________________________________ 14 
13 Comment je respire ? ___________________________________________________ 15 
14 Qu'est-ce qui me permet de bouger ? _______________________________________ 15 
15 Comment bougent mes articulations ? ______________________________________ 16 
16 Où peut-on prendre de l'eau ? _____________________________________________ 17 
17 Pourquoi utilisons-nous l'eau ? ____________________________________________ 19 
18 Qu'y a-t-il autour de nous ? ______________________________________________ 19 
19 Peut-on utiliser l'air ? ___________________________________________________ 20 
20 Qu'est ce qu'un thermomètre ? ____________________________________________ 20 
21 Quand la glace se forme-t-elle ? ___________________________________________ 21 
22 Quand la glace fond-elle ? _______________________________________________ 22 
23 Comment fabriquer ma lampe ? ___________________________________________ 23 
24 Je fabrique ma lampe.___________________________________________________ 24 
25 À quoi ressemble la Terre ? ______________________________________________ 24 
26 comment représenter la terre ? ____________________________________________ 25 
27 Comment lire une carte ? ________________________________________________ 25 
28 Les paysages d'Europe se ressemblent-ils ? __________________________________ 26 
29 Vit-on de la même façon partout ? _________________________________________ 27 


Introduction
Cette collection permet aux élèves de pratiquer une démarche scientifique, à l’aide 
d’un  support  simple  d’utilisation.  Grâce  à  des  activités  concrètes,  les  élèves  de  cycle  2 
peuvent  mener  leurs  recherches  dans  un  cadre  rassurant,  de  façon  à  construire  leurs 
connaissances.  Avec  l’aide  du  maître,  ils  s’approprient  les  éléments  d’une  démarche 
d’investigation qu’ils approfondiront de façon rigoureuse au cycle 3.  
  Au  sein  du  cycle, une  même  notion  peut  être  abordée  plusieurs  fois.  Grâce  à  cette 
progression en spirale, l’élève approfondit, complète les notions et réalise des liens entre les 
différentes connaissances 
Dans  chaque  séquence,  les  élèves  se  questionnent  et  posent  des  problèmes 
scientifiques  à  partir  d’observations  initiales.  Ils  peuvent  alors  mener  leur  investigation 
grâce  à  des  activités  qui  mettent  en  jeu  des  manipulations,  des  expérimentations  ou 
l’utilisation de ressources documentaires. 
  En  fin  de  séquence,  un  résumé  à  compléter  et  une  rubrique  de  réinvestissement 
incitent les élèves à poursuivre leur réflexion. 
Selon ses centres d’intérêt et ceux des élèves, l’enseignant peut également utiliser le 
cahier comme point d’appui à d’autres activités (expériences, manipulations, modélisations, 
recherche documentaire…).  
Chaque séquence a été conçue en conformité avec le programme de Découverte du 
monde du cycle 2 et s’attache à développer les compétences du socle commun au travers 
d’une démarche scientifique. 
  Ainsi,  les  activités  proposées  permettent  aux  élèves  de  dépasser  « leurs 
représentations  initiales  en  observant  et  en  manipulant »,  d’acquérir « des  repères  dans  le 
temps  et  l’espace,  des  connaissances  sur  le  monde »  et  de  maîtriser  le  vocabulaire 
spécifique correspondant. 
  La  progression  proposée  par  les  auteurs  prend  en  compte  les  compétences  des 
élèves dans les autres disciplines (lecture, mathématiques…). L’enseignant pourra au choix 
travailler  thème  par  thème  dans  l’ordre  du  cahier,  ou  intercaler  les  séquences  de  thèmes 
différents.  Le  temps  de  mise  en  œuvre  de  chaque  séquence  est  variable  et  dépend 
notamment  de  la  mise  en  place  ou  non  des  expériences.  L’enseignant  est  libre  de  mener 
l’ensemble  de  la  séquence  en  une  séance,  ou  de  la  découper  en  deux  séances  ou  plus,  en 
fonction de son emploi du temps, des projets de classe et de l’attention des élèves. 
  La progression au sein de chaque thème est conçue pour que les connaissances et les 
compétences  travaillées  dans  les  séquences  puissent  être  réinvesties  au  cours  des 
séquences suivantes. 

Programmes et horaires
Horaires de l’école élémentaire 
 
Cycle des apprentissages fondamentaux (CP‐CE1) 
 
Domaine disciplinaire  Durée annuelle des enseignements 
Découverte du monde  81 heures 

BO HS n°3 du 19 juin 2008 


  Découverte du monde 
 
Au  CP  et  au  CE1,  les  élèves  ont  un  accès  plus  aisé  aux  savoirs  grâce  à  leurs 
compétences en lecture et en mathématiques. Ils acquièrent des repères dans le temps et 
l’espace,  des  connaissances  sur  le  monde  et  maîtrisent  le  vocabulaire  spécifique 
correspondant. Ils dépassent leurs représentations initiales en observant et en manipulant. 
1‐ Se repérer dans l’espace et le temps  
Les  élèves  découvrent  et  commencent  à  élaborer  des  représentations  simples  de 
l’espace familier : la classe, l’école, le quartier, le village, la ville. Ils comparent ces milieux 
familiers avec d’autres milieux et espaces plus lointains. Ils découvrent des formes usuelles 
de représentation de l’espace (photographies, cartes, mappemondes, planisphères, globe). 
Les élèves apprennent à repérer l’alternance jour‐nuit, les semaines, les mois, les saisons. Ils 
utilisent  des  outils  de  repérage  et  de  mesure  du  temps  :  le  calendrier,  l’horloge.  Ils 
découvrent  et  mémorisent  des  repères  plus  éloignés  dans  le  temps  :  quelques  dates  et 
personnages  de  l’histoire  de  France  ;  ils  prennent  conscience  de  l’évolution  des  modes  de 
vie. 
2 ‐ Découvrir le monde du vivant, de la matière et des objets  
Les  élèves  repèrent  des  caractéristiques  du  vivant  :  naissance,  croissance  et 
reproduction  ;  nutrition  et  régimes  alimentaires  des  animaux.  Ils  apprennent  quelques 
règles d’hygiène et de sécurité personnelles et collectives. Ils comprennent les interactions 
entre les êtres vivants et leur environnement et ils apprennent à respecter l’environnement. 
Ils distinguent les solides et les liquides et perçoivent les changements d’états de la matière. 
Ils réalisent des maquettes élémentaires et des circuits électriques simples pour comprendre 
le fonctionnement d’un appareil.  
BO HS n°3 du 19 juin 2008 

 
  Compétence 3 : Les principaux éléments de mathématiques et la 
  culture scientifique et technologique (compétences attendues à la fin du CE1) 
 
[…] 
‐  situer  un  objet  par  rapport  à  soi  ou  à  un  autre  objet,  donner  sa  position  et  décrire  son 
déplacement ; 
[…] 
‐ utiliser les unités usuelles de mesure ; estimer une mesure ; 
‐ être précis et soigneux dans les tracés, les mesures et les calculs ; 
‐ résoudre des problèmes très simples ; 
‐ observer et décrire pour mener des investigations ; 
‐ appliquer des règles élémentaires de sécurité pour prévenir les risques d’accidents 
 domestiques. 

BO HS n°3 du 19 juin 2008 


Démarche pédagogique et structure des séquences

Le titre
Il  permet  d’aiguiser  la  curiosité  des  élèves  et  de  recueillir  leurs  représentations 
initiales. Le bandeau de couleur situe la notion abordée dans les rubriques du programme : 
espace, temps, monde du vivant, matière et objets. 

J'observe
Cette étape permet de dialoguer avec les élèves, de les faire réfléchir sur une image, 
une photographie, une situation… Le questionnement de l’enseignant aura pour but de faire 
émerger  la  problématique  de  la  séquence.  Cette  activité  doit  permettre  de  développer 


l'expression  orale  des  élèves.  L’enseignant  veillera  à  utiliser  le  plus  souvent  possible 
 le vocabulaire précis ou à faire préciser aux élèves leur pensée. 
Quand  des  réponses  écrites  sont  demandées  dans  cette  partie  il  est  préférable  de  faire 
écrire  les  élèves  au  crayon  de  bois.  Ils  pourront  ainsi  revenir  éventuellement  sur  leurs 
propositions au cours de leurs recherches. 

? (Je me demande)
La  question  qui  suit  l’activité  d’observation  constitue  le  problème  scientifique.  
Elle  précise  le  titre  et  conduit  les  activités  de  recherche  et  les  expériences  de  la  partie  
Je  cherche.  Le  résumé  des  notions  dans  la  partie  Je  retiens  constitue  une  réponse  à  cette 
question. 

Je cherche
Par des expériences ou des activités de recherche, cette partie permet de répondre 
 à la question posée. Les activités permettent d’acquérir  de nouvelles connaissances. 
Les expériences reproductibles en classe sont signalées par l’abréviation  EXPÉ à gauche du 
numéro de l’activité. Elles sont systématiquement explicitées par un dessin ou un schéma. 
Leur  réalisation  par  les  élèves  permettra  une  meilleure  appropriation  des  connaissances.  
Le matériel mis en œuvre est le plus souvent facile à trouver et peu cher. 

Je retiens
Le  résumé  permet  de  structurer  les  connaissances.  L'élève  complètera  le  texte  avec  le 
vocabulaire scientifique découvert. Il est préférable de lire l’ensemble du texte avant de le 
compléter pour saisir la globalité de son sens. Les mots manquants sont systématiquement 
présents dans la fiche. 

J'utilise ce que j'ai appris


Cette  ouverture  permet  à  l'enfant  de  consolider  les  notions  vues  en  classe,  d'aller 
plus  loin,  de  partager  ses  découvertes  avec  sa  famille...  Le  cahier  de  chercheur  (voir  ci‐
dessous) complètera le cahier d'activités. 
 

L'utilisation du cahier de chercheur est associée à la démarche


Il s’agit d’un cahier de travail à mettre en place dès le début de l'année, personnel à 
chaque  élève.  Forme,  taille  et  présence  ou  non  de  lignes  sont  laissées  au  choix  de 
l’enseignant.  Ce  cahier  permettra  à  l’élève  d’écrire  ses  hypothèses,  de  dessiner  des 
dispositifs d’expérience, et les observations réalisées durant ces expériences. C’est aussi le 
support de la rubrique J’utilise ce que j’ai appris.  
Cependant,  le  cahier de chercheur peut  aussi être  utilisé librement  par l’élève  pour 
approfondir  à  la  maison  ou  durant  des  temps  libres  les  connaissances  développées  en 
classe : recherches, dessins d’expériences… 
 
La collection est complétée par deux DVD « Les enquêtes de la Luciole » dans lesquels les 
phénomènes scientifiques sont racontés à l’aide des images du réel. Ils proposent une 
alternative pour aborder les notions. 


Objectifs des séquences et corrigés

1 Comment la nuit vient‐elle ? 
Objectif : comprendre le phénomène de l’alternance jour/nuit. 
 

En CP, les élèves ont découvert la succession des jours et des nuits en distinguant les 
différences sur deux images. Ils n'ont pas vu le phénomène astronomique mais ils sont 
néanmoins intrigués par celui‐ci. Sans entrer dans l'étude du Ciel et de la Terre, qui est 
réservée au cycle 3, ils vont comprendre à partir d’une manipulation simple que la Terre 
tourne et qu'il y a de ce fait la succession des jours et des nuits. 
 
J’observe : Les élèves évoquent la course du soleil, les variations de la lumière et la 
modification des ombres au sol. L’enseignant veille à la qualité de l'expression orale des 
élèves. 
 
Je cherche : 
1.  Je peux voir le Soleil haut dans le ciel. ●    ● le lever du Soleil 
Les étoiles brillent dans le ciel noir. ●    ● le jour 
Le ciel devient sombre, les ombres sont longues. ●    ● le coucher du Soleil 
Le Soleil apparaît doucement. ●    ● la nuit 
 
2. La manipulation peut être réalisée en classe avec du matériel simple. Il faut alors prévoir 
la possibilité d'obscurcir la classe. 
Dessin 1 : jour ; Dessin 2 : nuit 
 
Je retiens : Quand le Soleil éclaire l’endroit de la Terre où je suis, c’est le jour. 
Quand le Soleil n’éclaire pas l’endroit de la Terre où je suis, c’est la nuit. 

2 Comment se lit un calendrier ? 
Objectif : savoir lire un calendrier et comprendre les informations qu’il comporte de manière  
autonome. 
 

Il est possible de réaliser les activités sur le calendrier de l’année en cours. 
 
J’observe : L'extrait de calendrier permet aux élèves de comprendre la construction d’un 
calendrier et la structuration des mois et des semaines. 
 
Je cherche  
1. José rentre de vacances le 5 août. 
Myriam parle le 16 août. 
2. Cette activité et la suivante se font avec le calendrier de la page 63 (découpable). 
● L M M J V S D. 
● dimanche 
● un lundi 
● C’est l’automne 


3.   le 1er janvier ●    ● la fête du Travail 
le 21 juin ●    ● le Jour de l’an 
le 1er mai ●    ● la fête de la Musique 
 
Je retiens : Le calendrier permet de connaître la date de chaque jour de l’année. Les jours 
sont indiqués par la première lettre de leur nom. Le calendrier indique aussi les dates 
importantes comme le premier jour des saisons, les fêtes… 

3 Les mois sont‐ils tous pareils ? 
Objectifs : ‐ découvrir une autre présentation de calendrier ; 
‐ affiner la compréhension du calendrier. 
 

Il est possible de réaliser les activités sur le calendrier de l’année en cours. 
 
J’observe : Cette activité permet aux élèves de comprendre la structure de ce calendrier et 
les deux types de lecture qu’il offre : horizontale ou verticale. 
 
Je cherche  
1. Cette activité permet aux élèves de constater que le premier jour du mois n’est pas 
forcément un lundi. 
  L  M  M  J  V  S  D 
● Quel est le premier jour du mois de juillet 2013 ?  ×             
● Quel est le premier jour du mois de janvier 2013 ?    ×           
● Quel est le premier jour du mois de juin 2013 ?            ×   
● Le premier jour du mois est‐il toujours un lundi ? non 
 
2. Cette activité permet aux élèves de constater que les mois s’enchaînent, quel que soit le 
jour de la semaine. 
● le 1er mars 2013    ● un jeudi    ● un vendredi 
 
3. Lors de cette activité, les élèves vont mettre en évidence le fait que tous les mois n’ont 
pas le même nombre de jours. 
● 31 jours : janvier ; mars ; mai ; juillet ; août ; octobre ; décembre 
● 30 jours : avril ; juin ; septembre ; novembre    ● 28 ou 29 jours : février 
 
4. Cette activité permet de mesurer la durée d’un mois en semaines. Si l’activité est faite sur 
un mois de l’année en cours, l’enseignant veillera à commencer le dénombrement à partir 
du premier jour du mois et à compter 7 jours pour faire la première semaine, et ainsi de suite 
jusqu’à la fin du mois. Le mois d’avril 2013 dure quatre semaines et deux jours. 
 
Je retiens : Les mois n’ont pas tous le même nombre de jours. Le premier jour du mois n’est 
pas toujours un lundi. Dans un mois, il y a 4 semaines complètes et quelques jours. 
Si le dernier jour du mois est un jeudi, alors le premier jour du mois suivant est un vendredi. 


 

4 Où puis‐je lire l'heure ? 
Objectifs : ‐connaître les différents objets qui donnent l’heure ; 
‐ savoir lire l’heure sur un cadran analogique et un cadran digital. 
 

Cette fiche complète le travail sur la montre effectué en mathématiques au CP et prépare 
les élèves à la lecture de temps qu’ils effectueront dans le thème de la matière (température 
de fusion et de solidification).  
 
J’observe : Les objets qui donnent l’heure sont le four à micro‐ondes, le four, l’horloge de la 
cuisine, la montre de la maman et l’horloge de salon. L’enseignant insistera sur la différence 
entre lecture de l’heure et mesure du temps (sablier, minuteur). 
 
Je cherche 
1. Il s’agit de deux horloges. 
Ces deux objets n’ont pas la même forme (rectangulaire et ronde). L’un donne l’heure 
directement en chiffres, tandis que dans l’autre ce sont des aiguilles qui montrent l’heure. La 
première peut afficher des grands nombres (ici 15), alors que la seconde ne dépasse pas 12. 
Cependant, ces deux objets indiquent la même heure. 
2.    
  ● l’aiguille qui indique les minutes 

   
● l’aiguille qui indique les heures 
 
 
3. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je retiens : Les montres et les horloges permettent de lire l’heure. La petite aiguille indique 
les heures et la grande aiguille indique les minutes. 
Je peux lire l’heure sur beaucoup d’autres appareils. 
 


5 A‐t‐on toujours vécu comme aujourd'hui ? 
Objectif : comprendre que les manières de vivre changent au cours du temps. 
 
J'observe :  Les  élèves  décrivent  la  première  photo  puis  l’enseignant  reprend  un  à  un  les 
éléments pour les photos suivantes (voitures, vêtements, tram, sol de la route) afin de voir 
ce qui a changé. 
 
Je cherche : Les élèves peuvent commencer par le grand‐père (ils repèrent le poste le plus 
ancien),  l’enfant  ensuite  (ils  connaissent  ce  type  de  poste)  et  font  enfin  le  père  (il  reste  le 
poste intermédiaire). 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je  retiens :  Quand  mes  grands‐parents  avaient  mon  âge,  leur  manière  de  vivre  était 
différente de la mienne.  
Les objets que j’utilise tous les jours n’existaient pas ou étaient différents. 

6 Que s'est‐il passé avant ma naissance 
Objectif :  ‐  prendre  conscience  que  des  événements  importants  qui  ont  modifié  la  vie  des 
gens se sont déroulés il y a plus ou moins longtemps ; 
‐ connaître quelques dates et personnages de l’histoire de France ; 
‐ découvrir l’utilisation d’une frise chronologique. 
 
J'observe : Les élèves décrivent ce qu’ils voient sur les dessins. 
L’enseignant  peut  donner  aux  élèves  la  liberté  de  numéroter  uniquement  ce  qu’ils 
reconnaissent : par exemple les deux dessins du haut 
Pour ranger les dessins du bas, on pourra s’aider de l’évolution des armes. 
1 ; 4 ; 2 ;3 
 


Je cherche : Les élèves repèrent les dates dans le texte au‐dessus des images. L’enseignant 
peut  faire  noter  sur  la  frise  l’an  zéro,  dans  l'Antiquité,  pour  repérer  avant  et  après  Jésus‐
Christ 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je  retiens :  Avant  ma  naissance,  il  y  a  eu  beaucoup  d’événements  historiques  qui  ont 
transformé la vie des gens. Je peux repérer ces événements sur une frise chronologique. 

7 Comment se développe une plante ? 
Objectif : ‐ découvrir que les plantes sont des êtres vivants ; 
‐ identifier les étapes d'une vie d'une plante. 
 
J'observe :  Les  élèves  prennent  le  temps  d’observer  et  de  décrire  chaque  dessin. 
L’enseignant explique aux élèves que cet ensemble de dessins est comme une histoire : que 
raconte‐t‐elle ? 
 
Je cherche 
1. L’enseignant précise que les mots écrits sont des mécanismes (processus), par exemple la 
fructification est le mécanisme qui va donner un fruit. Le mécanisme est représenté par une 
flèche, le résultat par un dessin. 
Les élèves peuvent répondre dans le désordre en fonction de ce qu’ils savent, puis procéder 
par élimination pour terminer l’activité. 
4 ; 1 ; 5 ; 3 ; 2 ; 6 
 

10 
2. Les plantes sont capables de donner de nouvelles plantes : VRAI 
Les plantes peuvent mourir : VRAI 
Les plantes font toujours la même taille : FAUX 
Les plantes sont des êtres vivants : VRAI 
 
Je retiens : Une plante se développe en plusieurs étapes : la graine germe, la plante grandit, 
fleurit et produit des fruits. Les fruits libèrent des graines qui donnent de nouvelles plantes. 
Puis la plante peut refleurir ou mourir. Les plantes sont des êtres vivants. 

8 Que deviennent les bébés animaux ? 
Objectif : identifier les modes de développement des animaux en repérant les étapes de leur 
vie. 
 
J'observe :  Les  élèves  repèrent  d'abord  la  plus  jeune  (dans  les  œufs)  et  la  plus  âgée  des 
tortues  (grande  et  bien  développée).  C’est  la  taille  qui  permettra  de  différencier  la  tortue 
jeune de la tortue adulte. E ; D ; B 
Ils font de même pour la grenouille (dans les œufs transparents, grandes avec les organes 
d'adultes). A ; C ; F 
 
Je cherche : Les élèves doivent repérer si dès la deuxième photo on reconnaît la  forme de 
l'adulte (dernière photo). Si oui, ils cochent en rouge. 
Information :  La  question  « Que  deviennent  les  bébés  animaux ? »  renvoie  au 
développement  du  jeune,  juste  après  sa  naissance  ou  l'éclosion  de  l'œuf,  jusqu'à  ce  qu'il 
atteigne  l'âge  adulte.  Ce  développement  peut  se  faire  avec  des  changements  de  forme 
(comme le papillon), ou sans (comme l’oiseau). 
 

bleu : papillon et coccinelle ;    rouge : humain et oiseau 
 
Je  retiens :  Certains  animaux  changent  de  forme  quand  ils  deviennent  adultes  :  le  têtard 
devient grenouille. Chez d’autres animaux, le jeune et l’adulte se ressemblent, c’est le cas de 
la tortue. 

9 Comment les animaux mangent‐ils ? 
Objectif : repérer l’adaptation des organes qui interviennent dans la prise de nourriture au 
mode de capture de celle‐ci. 
 
J'observe :  L’enseignant  attire  l’attention  des  élèves  sur  l’anatomie  des  animaux  (bouche, 
dents, bec, pattes et griffes) et sur les catégories d’aliments qui sont mangés. 
 

11 
Je cherche : Repérer la forme globale des pattes sur le dessin de l'animal entier pour pouvoir 
y associer le détail. Faire le lien avec les phrases inscrites sous chaque dessin. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je retiens : Pour se nourrir, les animaux ont des organes adaptés à ce qu’ils mangent : 
‐ si un animal chasse, il a besoin de pattes puissantes avec des griffes pointues ; 
‐ si un animal cueille sa nourriture, il a besoin de pattes agiles. 

10 Qui mange qui ? 
Objectifs : ‐ comprendre qu’il existe des relations alimentaires entre les êtres vivants 
appelées chaînes alimentaires ; 
‐ savoir que le premier maillon d’une chaîne alimentaire est toujours un végétal. 
 
J'observe : Les élèves repèrent  les  différents animaux  présents et  décrivent  ce que mange 
chaque animal. 
 

12 
Je cherche : Les élèves décrivent ce qu’ils voient en disant « est mangé par », puis ils relient 
les animaux entre eux.  
Information : Dans une chaîne alimentaire, les flèches vont toujours de l’être vivant mangé 
vers celui qui le mange. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je retiens : Dans une chaîne alimentaire, les êtres vivants sont mangés les uns par les autres. 
Le premier maillon d’une chaîne est toujours une plante. 
 

11 Comment sont mes dents ? 
 
Objectif : ‐ savoir comment poussent les dents ; 
‐ connaître les formes et les rôles des dents 
 
J'observe : Les élèves devront être attentifs au nombre de dents dans les deux cas : il y a plus 
de dents chez l'adulte (des dents larges et plates). 
A.  Cette  question  sert  à  tester  les  représentations  initiales  des  élèves.  Ne  pas  corriger  si 
leurs représentations ne sont pas conformes à la réalité. 
B. C’est l’adulte qui a le plus de dents. 
 
Je cherche 
1.  L’enseignant  explique  aux  élèves  que  les  dents  en  couleur  sont  celles  cachées  sous  les 
gencives. 
Les dents définitives poussent doucement sous les dents de lait et les remplacent : VRAI 
Les dents définitives sont fabriquées au moment où la dent de lait est tombée : FAUX 
2.  Sur  le  dessin  de  la  mâchoire  d’enfant,  les  molaires  (à  colorier  en  bleu)  sont  les  6  dents 
situées les plus au fond (3 de chaque côté), les canines (à colorier en rouge) sont les 2 dents 
situées  immédiatement  à  côté  des  molaires  (1  de  chaque  côté),  et  les  incisives  sont  les  4 
dents situées au milieu. 
3. Pour mâcher du pain, on utilise les molaires (bleu). Pour arracher la viande de la cuisse de 
poulet,  on  utilise  les  canines  (rouge).  Pour  couper  la  chair  de  la  pomme,  on  utilise  les 
incisives (jaune). 
 

13 
Je retiens : Les dents des enfants qui tombent sont les dents de lait. Les dents définitives 
poussent sous les dents de lait et les remplacent. On a des dents différentes pour pouvoir 
manger tous les aliments. 

12 Quelles sortes d'aliments faut‐il manger ? 
 
Objectif : ‐ repérer les différentes catégories d’aliments 
‐ savoir que certains aliments ne doivent pas être mangés aussi souvent que  
d’autres. 
 
J'observe : Les élèves utilisent des crayons de bois pour pouvoir modifier leurs propositions 
après la recherche. Ils s’aident de la place des aliments au cours d’un repas pour rapprocher 
les aliments qui ont la même fonction. On peut identifier les aliments qui aident à grandir en 
construisant le corps comme le poisson et la viande; les aliments qui donnent de l’énergie à 
long terme (encore longtemps après les avoir mangés) comme les pâtes et les pommes de 
terre et les aliments qui donnent rapidement de l'énergie comme la glace et le gâteau. 
 
Je cherche 
1. Les élèves décrivent les photos avant de chercher les familles 
2. L’enseignant rappellera que la farine, le riz, le pain, les pattes proviennent de graines. 
Sucreries et produits gras sont à manger de temps en temps car ils apportent de l'énergie 
qui n'est pas toujours nécessaire. 
 
 
 
 
 
 
 
 
  viande poisson œuf (VPO)  fruits et légumes  féculents 
 
 
 
 
 
 
 
 
  produits laitiers  sucreries  produits gras 
 
Je retiens : Pour être en bonne santé, je dois manger des aliments de chaque catégorie : 
‐ des fruits et légumes, des produits laitiers, des féculents à chaque repas ; 
‐ de la viande, du poisson ou des œufs une fois par jour ; 
‐ les sucreries et les produits gras ne sont pas nécessaires tous les jours. 
 

14 
 

13 Comment je respire ? 
 
Objectif : ‐ identifier le trajet de l’air jusqu’aux poumons ; 
‐ connaître quelques sources de pollution de l’air. 
 
J'observe : L’enseignant demande aux élèves de distinguer les personnes qui font un effort 
physique de celles qui n’en font pas. 
Ils respirent très fort, l’air entre et sort rapidement : A et B 
Ils respirent doucement : l’air entre et sort doucement : C et D 
 
Je cherche :  
1.  L’enseignant  demande  aux  élèves  de  respirer  nez
fortement  pour  qu’ils  essaient  de  repérer  sur  eux‐ bouche
mêmes  le  trajet  de  l’air  dans  leur  corps.  Puis  ils 
tracent ce trajet sur le cahier.  trachée
 
2.  Les  élèves  repèrent  les  fumées  et  les  poussières 
poumon
dans  l'air  avant  de  cocher  la  cigarette  et  le  camion 
comme sources de pollution. 
 
Je retiens : Quand je fais un effort, j’ai besoin de respirer beaucoup d’air. L’air entre par ma 
bouche  ou  mon  nez  puis  arrive  aux  poumons  par  la  trachée.  Si  l’air  est  pollué,  il  circule 
moins bien et m’empêche de respirer correctement. 

14 Qu'est‐ce qui me permet de bouger ? 
Objectifs : ‐ identifier les articulations comme les endroits du corps se plient et qui sont  
nécessaires au mouvement ; 
‐ nommer les principales articulations. 
 
J'observe :  
A. Il est préférable d’effectuer ce travail en binôme : 
un  élève  repère  les  endroits  du  corps  de  son 
camarade  qui  se  plient.  Au  besoin,  faire  bouger 
chaque articulation indépendamment. 
B. Comparer ces endroits à ceux qui sont pliés sur le 
mannequin. 
 
 
 
 
 
 
 
 
15 
Je cherche  
Les parties qui ressemblent à des bâtons et qui sont à repasser rouge sont des éléments des 
membres (avant‐bras, bras, cuisses, jambes) 
Information :  le  terme  bras  ne  s’applique  pas  à  l’ensemble  du  membre  supérieur,  mais 
seulement  à  son  premier  segment.  Ainsi,  le  membre  supérieur  est  composé  du  bras,  de 
l’avant‐bras et de la main. Le membre inférieur est composé de la cuisse, de la jambe et du 
pied. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je retiens : Les endroits de mon corps qui se plient sont les articulations. Grâce à elles, je 
peux bouger mes membres qui sont faits de plusieurs parties. 

15 Comment bougent mes articulations ? 
Objectif : identifier les mouvements des membres en fonction de l'assemblage des os 
 
J'observe : Les élèves peuvent s'entraîner par binôme bouger leurs articulations. 
L’épaule et la hanche tournent dans presque tous les sens, tandis que le coude et le genou 
se plient d’avant en arrière. 
 

16 
Je cherche :  
1. Les élèves repèrent les éléments identiques sur les radiographies et les dessins. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
2.  Les  élèves  observent  les  articulations.  L’enseignant  leur  rappelle  l'activité  précédente 
dans  laquelle  ils  testaient  la  pliure  du  coude  et  du  genou,  la  rotation  de  l'épaule  et  de  la 
hanche.  Les  élèves  peuvent  en  déduire  qu’il  y  a  deux  groupes  d'articulations,  celles  qui 
tournent dans tous les sens et dans lesquelles une boule à l'extrémité d'un os s’emboîte dans 
un autre os (hanche, épaule) et celles qui se plient l'avant en arrière (genou, coude). 
Les articulations qui se ressemblent bougent donc bien de la même façon. 
 
Je retiens : Les articulations sont les endroits du corps où des os s’assemblent. Je peux faire 
des mouvements grâce aux articulations. Grâce à mon coude, je peux plier le bras ; grâce à 
l’épaule, je peux tourner le bras. 

16 Où peut‐on prendre de l'eau ? 
Objectif : ‐ découvrir les différentes formes que prend l’eau à l’état naturel ; 
‐ associer qualité de l’eau et usage qui en est fait. 
 
J'observe : 
A. Il y a beaucoup d'eau dans la nature sous plusieurs formes différentes et à des endroits 
variés. Les élèves colorieront les nuages, la neige, la pluie, le lac, la rivière, la mer et la nappe 
souterraine. 
B. Seule  l'eau  de mer est salée  (penser  au bain  de mer). La  faire  colorier  en  rose.  Colorier 
l’eau en jaune sur les autres dessins. 
 
 
 
 

17 
C. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je cherche :  
1. Faire justifier aux élèves leurs réponses : 
On ne peut pas toujours boire l’eau de la fontaine. Souvent, c’est écrit dessus si on peut la 
boire ou pas. Si rien n’est écrit, il ne faut pas la boire par précaution. 
On ne boit pas d'eau polluée sinon, on serait malade. 
On ne boit pas d'eau salée sinon, on aurait trop soif. 
On boit l’eau du robinet ou de la bouteille qui a été versée dans un verre. 
2. Se demander ce qui est nécessaire pour arroser, pour boire, pour laver. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

18 
L’enseignant peut indiquer aux élèves que la qualité de l'eau « potable », c'est‐à‐dire qui ne 
rend pas malade quand on la boit, peut s'ajouter à une autre qualité. Laquelle ? L'eau salée 
désaltère‐t‐elle ? ou est‐ce l'eau douce ? Les deux qualités sont distinctes : une eau douce 
n'est pas forcément potable mais une eau potable est forcément douce. 
 
Je  retiens :  Dans  la  nature,  l’eau  est  douce  ou  salée.  L’eau  est  parfois  polluée,  il  faut  la 
nettoyer pour s’en servir sans danger. Pour boire et manger, je dois utiliser de l’eau potable. 

17 Pourquoi utilisons‐nous l'eau ? 
Objectif : prendre conscience que la quantité et de la qualité d’eau nécessaire à la vie et aux 
activités humaines impliquent une utilisation raisonnée 
 
J'observe : Les élèves décrivent les activités qui demandent de l'eau. 
La phrase fausse est « Personne n'a besoin d'eau pour vivre. » 
 
Je cherche 
1. Les élèves observent le dessin. L’eau est puisée de la nappe souterraine par la pompe (on 
voit des gros tuyaux). 
2. Il y a moins d’eau qu'avant. Lorsque l’on utilise de l’eau, le niveau des réserves baisse. 
3.  Il  n'y  aura  plus  assez  d’eau  pour  toutes  les  utilisations.  On  sera  obligé  d’arrêter  des 
activités (usines, arrosage des champs, lavage dans les maisons) pour répondre aux stricts 
besoins de boissons (les seuls nécessaires à la vie). Mais sans arrosage, il ne peut plus y avoir 
de cultures. 
 
Je  retiens :  Pour  vivre,  tous  les  êtres  vivants  ont  besoin  d’eau.  Si  on  utilise  trop  d’eau,  les 
réserves vont diminuer. Il n’y aura plus d’eau pour les plantes, les animaux et les hommes. 

18 Qu'y a‐t‐il autour de nous ? 
Objectif : prendre conscience que l'air est partout même lorsque les élèves pensent qu'il n'y  
a rien.  
 

Le thème de la matière est continué à travers l'air et sa présence autour de nous : la 
bouteille vide est‐elle vraiment vide ? 
 
J’observe : L’enseignant fait prendre conscience aux élèves que l’air du ballon a été prélevé 
dans l’air ambiant grâce à la pompe. 
 
Je cherche 
1. Il s’agit du recueil des conceptions initiales. Ne pas corriger, même si l’élève s’est trompé. 
Il est cependant possible de revenir sur cette question en fin de séance pour voir si les 
conceptions des élèves ont évolué. 
2. Cette expérience et la suivante peuvent être réalisées par les élèves en petits groupes. 
Lorsque l’on appuie sur la bouteille, le ballon se gonfle. Une partie de l’air qui était dans la 
bouteille passe dans le ballon. 
● La bouteille est remplie d’air. 
 

19 
3. ● Lorsque l’on plonge le verre dans la bassine, il ne se remplit pas d'eau. 
● Il y a donc de l’air dans le verre. 
● Si on incline un peu le verre, l’air peut sortir en faisant des bulles et de l’eau entre dans le 
verre. 
 
Je retiens : L’air est partout autour de nous. Une bouteille n’est jamais complètement vide : 
elle est remplie d’air. 

19 Peut‐on utiliser l'air ? 
Objectif : découvrir que l’on peut attraper de l’air  et l’utiliser pour faire déplacer des objets. 
 
J’observe : La personne de la photographie souffle dans la paille. De l’air sort de la paille et 
forme des bulles. 
 
Je cherche 
1. L’objectif de cette activité est de découvrir que l'air n'est pas plus présent dehors que 
dans la classe, pas plus dans la classe que dans l'armoire. 
Au travers de cette expérience, les élèves pourront se rendre compte que quel que soit 
l’endroit dans lequel ils se sont placés, ils ont toujours réussi à enfermer de l’air dans leur 
sac. 
2. L'expérience la plus probante est celle qui consiste à plonger le sac d'air dans une bassine 
d'eau, puis faire un petit trou avec une aiguille et à laisser s'échapper des bulles d'air du sac 
dans l'eau. On peut faire un parallèle avec l'image de l'observation où les bulles s’échappent 
pour atteindre la surface. 
3. L'expérience proposée est facile à réaliser en tendant une ficelle sur laquelle on a glissé 
une paille et collé un ballon de baudruche gonflé mais pas fermé. En lâchant ce ballon, il se 
dégonflera et projettera l'ensemble du montage le long de la ficelle 
 
Je retiens : Je peux enfermer l’air qui est autour de moi dans un sac. Lorsque l’air est sous 
l’eau, il remonte à la surface en faisant des bulles. On peut utiliser la force de l’air pour faire 
bouger ou tourner des objets. 

20 Qu'est ce qu'un thermomètre ? 
Objectifs : ‐ repérer les similitudes entre les thermomètres (le liquide et son réservoir, les  
graduations, le zéro et l'unité utilisée) ; 
‐ être capable de relever une température. 
 

L’apprentissage de la lecture du thermomètre permettra par la suite de relever des 
températures dans un contexte expérimental précis (fusion et solidification). 
 
J’observe : L’observation des photographies doit permettre aux élèves de comprendre que 
les thermomètres permettent de repérer la température du corps, d’objets, de matières, ou 
de l’air. 
Le thermomètre de droite peut être utilisé à tout moment pour approfondir l’étude des 
graduations. 
 

20 
 
Je cherche :  
1. 2. L'expérience permet à la classe d'effectuer des relevés de température (1.) et de les 
représenter sur le dessin du cahier (2.). La diversité des résultats obtenus permettra de 
montrer que la température indiquée par le thermomètre dépend du milieu dans lequel il 
est plongé. 
3. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je retiens : Le thermomètre permet de connaître la température. Le réservoir contient un 
liquide qui monte dans la colonne graduée quand la température augmente, qui descend 
quand la température diminue. 
Les graduations permettent de lire la température en degré Celsius (°C). 
 
J'utilise ce que j'ai appris : Le travail pourra se faire tout au long de la semaine en relevant 
des températures du matin, du midi et du soir si l'enseignant désire faire passer tous les 
élèves en lecture de thermomètre. 

21 Quand la glace se forme‐t‐elle ? 
Objectif : repérer la température de solidification de l'eau.  
 
J’observe : Le lac est gelé car il a fait très froid. Avec le froid, l’eau se transforme en glace. 
 
Je cherche : L'activité est proposée sous forme de compte‐rendu d'expérience. Néanmoins, 
il est fortement conseillé d’effectuer cette expérience avec les élèves. 
Il est possible de répondre aux questions de ces activités avec le relevé des températures 
effectué par les élèves au cours de l’expérience. 
Informations : La réalisation de l'expérience en classe nécessite une préparation attentive, 
mais ne pose pas de problème en termes de résultat. Nous conseillons néanmoins à chaque 
enseignant de réaliser l'expérience auparavant pour vérifier le résultat attendu. 
Le passage du liquide au solide se réalise avec un palier, bien visible si l'expérience est 
réalisée avec de l'eau déminéralisée. 

21 
Le matériel (tube à essai, thermomètre de laboratoire) peut se trouver facilement chez un 
fournisseur spécialisé. Il n’est pas très cher. 
Le mélange réfrigérant est composé d’environ 20 % de gros sel et 80 % de glace pilée. 
Même s’il donne l’impression de fondre rapidement, il reste très froid (environ ‐ 20 °C) 
pendant une période assez longue (de 15 à 30 min). 
Le choix du récipient dans lequel l’eau sera contenue a une influence sur le temps qu’elle 
mettra à se solidifier. Choisir un récipient dans lequel l’eau aura la plus faible surface de 
contact avec l’air possible (tube à essai par exemple). 
1. 
– Au départ, l’eau est à 20 °C. 
– Sa température diminue jusque 0 C pendant 2 minutes après le départ. 
– Entre 3 et 5 minutes la température reste stable à 0 °C. 
– Puis la température descend jusque ‐ 11 °C. 
2. Le nombre qui apparaît plusieurs fois dans le tableau est 0 °C. Pendant que l’eau est à 
0 °C, elle se transforme en glace : elle se solidifie. 
 
Je retiens : Avec le froid, toute l’eau de l’éprouvette est devenue solide : elle s’est 
transformée en glace.  
La transformation s’est passée à 0 °C. Ce moment s’appelle le palier de solidification. 

22 Quand la glace fond‐elle ? 
Objectif : repérer la température de fusion de l'eau.  
 
J’observe : S’il fait très chaud, l’iceberg va fondre. 
 
Je cherche : L'activité est proposée sous forme de compte‐rendu d'expérience. Néanmoins, 
il est fortement conseillé d’effectuer cette expérience avec les élèves. 
Il est possible de répondre aux questions de ces activités avec le relevé des températures 
effectué par les élèves au cours de l’expérience. 
Informations : La réalisation de l'expérience en classe nécessite une préparation attentive, 
mais ne pose pas de problème en termes de résultat. Nous conseillons néanmoins à chaque 
enseignant de réaliser l'expérience auparavant pour vérifier le résultat attendu. 
Le passage du solide au liquide se réalise avec un palier, bien visible si l'expérience est 
réalisée avec de l'eau déminéralisée. 
Le matériel (tube à essai, thermomètre de laboratoire) peut se trouver facilement chez un 
fournisseur spécialisé. Il n’est pas très cher. 
La glace contenue dans le tube à essai est obtenue en mettant au congélateur les tubes à 
essai ou en les plongeant dans un mélange réfrigérant juste avant la séance. Le résultat sera 
identique quelle que soit la méthode utilisée. 
1. 
– Au départ, la glace est à ‐ 20 °C. 
– Sa température augmente jusque 0 °C pendant 6 minutes après le départ. 
– Entre 8 et 14 minutes la température reste stable à 0 °C. 
– Puis la température monte jusque 15 °C. 
 

22 
2. Le nombre qui apparaît plusieurs fois dans le tableau est 0 °C. Pendant que la glace est à 
0 °C, elle se transforme en eau : elle fond. 
 
Je retiens : Avec la chaleur, toute la glace de l’éprouvette est devenue liquide.  
La transformation s’est passée à 0 °C. Ce moment s’appelle le palier de fusion. 

23 Comment fabriquer ma lampe ?  
Objectifs : mettre en pratique l'étude de l'électricité et des circuits électriques ; 
‐ utiliser la notion de conducteur et d’isolant. 
 

En CP, les élèves ont abordé l'électricité par l'allumage de la lampe avec une pile puis avec 
des fils électriques. Ils vont réinvestir les notions acquises dans le cadre de la construction 
d’un objet technique. 
 
J’observe : Cette fiche prépare et explique le montage qui sera réalisé à la fiche suivante lors 
de la réalisation de la lampe.  
Le maître peut réaliser une lampe lui‐même auparavant de façon à bien percevoir les 
difficultés que les élèves pourraient rencontrer. Il utilisera ensuite sa lampe pour motiver la 
classe à la réalisation de l'objet (fiche suivante). Laisser les élèves observer la lampe pour 
qu’ils puissent répondre à la question. 
Pour réaliser la lampe, les élèves auront besoin : d’une boîte ronde, de papier calque de 
couleur, d’aluminium, d’une pile, de fils électriques, de ruban adhésif, et d’une lampe. 
 
Je cherche 
1. Le montage est presque le même que celui réalisé au CP. La lampe est montée sur une 
douille pour permettre une meilleure stabilité et une durée de vie plus longue des 
branchements réalisés. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

23 
   
2. L’aluminium servira d’interrupteur dans la 
construction. Les termes d’isolant et de conducteurs ne 
 
seront systématisés qu’au cycle 3.  allumette  ×   
Les expériences doivent être réalisées par les élèves. Le  aluminium    × 
matériel nécessaire est peu cher et se trouve facilement 
plastique  ×   
chez des fournisseurs spécialisés sur Internet ou en 
ruban adhésif  ×   
magasin. 
papier  ×   
 
Je retiens : Le circuit électrique de la lampe est un circuit simple avec une pile, une lampe et 
des fils. La lampe est montée sur une douille. Le contact électrique qui allume la lampe se 
fait avec de l’aluminium. 

24 Je fabrique ma lampe. 
Objectif : réaliser un objet technique. 
 

Nous conseillons vivement aux enseignants de réaliser eux‐mêmes une lampe pour prévoir 
le matériel nécessaire, se rendre compte des difficultés... 
Une réalisation en équipe est tout à fait envisageable avec des ateliers de fabrication en 
permutation : couvercle, fond, abat‐jour... 
L'abat‐jour utilisé est réalisé avec du calque de couleur.  
C’est le contact entre les bandes d’aluminium du fond et du couvercle qui permettra 
d’allumer la lampe. 

25 À quoi ressemble la Terre ? 
Objectifs : ‐savoir que la Terre est ronde ; 
‐ identifier le globe terrestre comme une représentation de la Terre. 
 
J'observe :  Les  élèves  décrivent  ce  qu’ils  voient.  L’enseignant  leur  demande  ce  que 
représente chaque couleur. Les élèves complètent la légende : continents en marron, mers 
et océans en bleu, glace en blanc. 
 
Je cherche :  
1.  Les  élèves  cherchent  les  contours  de  l'Europe  sur  la  photographie  satellite  avant  de 
s'engager dans l'activité 
Europe : 4 ; Afrique : 5 ; Amérique 2 ; pôle Nord : 1 ; océan Atlantique : 3. 
2. La Terre et le globe terrestre ont la même forme : VRAI 
Je peux voir ma rue sur le globe terrestre : FAUX 
Le globe terrestre me permet de repérer les mers et les océans : VRAI 
 
Je retiens : Le globe terrestre est une représentation de la Terre. Il a la même forme que la 
Terre. Il permet de repérer les mers, les océans et les continents. 
 
 
 

24 
26 comment représenter la terre ? 
Objectif : ‐ découvrir un nouveau mode de représentation de la Terre : le planisphère ; 
‐ comprendre l’intérêt de chaque mode de représentation. 
 
J'observe :  
A. En haut : globe terrestre (un globe signifie une boule) ; 
en bas : planisphère (on reconnaît le mot « plan » qui veut dire à plat). 
B. Les élèves repèrent la forme du continent sur le globe terrestre : d’où il part et jusqu’où il 
va puis ils trouvent la même forme sur le planisphère. Il s’agit de l’Amérique. 
 
Je cherche :  
1. On obtient un planisphère un peu déformé. 
2. Pour voir la forme de la terre : le globe terrestre 
Pour voir tous les continents en même temps : le planisphère 
Pour voir la vraie forme des continents : le globe terrestre 
Pour répondre à cette la dernière assertion, on peut s’aider du planisphère que les élèves ont 
réalisé :  les  continents  sont  déformés,  surtout  aux  pôles.  C’est  le  globe  qui  propose  la 
représentation la plus fidèle de la forme des continents. 
 
Je retiens : Le planisphère est une représentation de la Terre à plat. Il permet de voir tous 
les continents et tous les océans en même temps. 

27 Comment lire une carte ? 
Objectif : utiliser les indications données par une carte. 
 
J'observe : L’enseignant nomme le pays représenté, puis demande aux élèves de repérer les 
mers,  les  océans,  les  montagnes,  les  grandes  villes  qu’ils  connaissent…  Les  élèves 
répondent ensuite à la consigne. 
 
Je cherche 
1. Les élèves repèrent sur la carte la rose des vents. L’enseignant explique à quoi elle sert. 
Les  élèves  complètent  ensuite  la  rose  des  vents  de  l’activité  1  en  s’aidant  de  la  première 
lettre des mots sur celle de la carte. 
2. L’enseignant explique aux élèves le rôle de la légende et la détaille avec eux. 
L’activité fait la synthèse des indications données par la carte et sa légende. 
Rennes  ●    ● est situé tout près d’un autre pays. 
Lyon  ●    ● est à l’ouest de Paris. 
Paris  ●    ● est tout près de la mer. 
Marseille  ●    ● est à proximité du Massif Central 
Strasbourg  ●    ● est situé sur la Seine. 
 
 
 
 
 

25 
3.  Les  élèves  doivent  passer  par  une  phase  de  description  de  chaque  photographie  pour 
ensuite pouvoir déterminer d’où chacune a été prise.  
La première photographie montre la montagne : elle doit être près d’une zone marron sur la 
carte. C’est la position A. 
La seconde photographie montre la mer : elle doit être près d’une zone bleue sur la carte. 
C’est la position B. 
 
Je retiens : La carte d’un pays me donne des indications sur ce pays : les fleuves, les mers, 
les  montagnes,  les  villes.  Avec  les  points  cardinaux  (nord,  sud,  est  et  ouest),  je  peux  me 
repérer. 

28 Les paysages d'Europe se ressemblent‐ils ? 
Objectif : reconnaître un paysage grâce à ses caractéristiques naturelles et géographiques. 
 
J'observe : Les élèves décrivent chaque photographie. Ils posent des hypothèses concernant 
le  climat.  Par  exemple :  le  paysage  1  montre  de  la  neige,  il  doit  faire  froid ;  le  paysage  3 
semble sec, il doit sûrement faire très chaud. 
 
Je cherche :  
1. Ce tableau servira à la question 3 pour placer les paysages aux endroits qui conviennent. 
  mer  forêt  désert  montagne  chaud  froid 
photo 1  ×      ×    × 
photo 2    ×         
photo 3      ×    ×   
photo 4  ×      ×  ×   
 
2. bleu : les mers et océans ;          vert : la végétation ; 
jaune : les déserts ou les zones arides, sans eaux ;     blanc : la neige et la glace. 
 

3. Grâce aux lectures des photographies effectuées dans les activités 1 et 2, on peut déduire 
où se trouvent les paysages. 
Norvège : mer, neige, photo 1    France : forêt, photo 2 
Espagne : désert, photo 3      Grèce : mer, chaleur, photo 4 
 
Je retiens : paysage 
On peut situer un paysage grâce à la météo, à la végétation, au relief. En Europe, on trouve 
des paysages très différents. 

26 
 

29 Vit‐on de la même façon partout ? 
Objectif : prendre conscience que les modes de vie dépendent du lieu de vie. 
 
J'observe :  L’enseignant  interroge  les  élèves  sur  ce  qu’ils  voient  et  ce  qu’ils  peuvent  en 
déduire sur les façons de vivre des personnes. 
Les  chameaux,  le  désert,  les  vêtements  qui  couvrent  le  corps  et  la  tête,  les  paquets 
accrochés  suggèrent  que  ces  personnes  se  déplacent  beaucoup  dans  le  désert,  dans  la 
chaleur. 
La neige, les chiens de traîneaux, les habitations, les vêtements chauds suggèrent que ces 
personnes habitent dans un village et se déplacent en traîneau en cas de besoin. 
 
Je cherche :  
1. À l'aide de la description effectuée précédemment, les élèves peuvent placer les mots. 
désert  village inuit 
campement  village 
chaleur  froid 
dromadaires  chiens 
sable  neige 
 

2.  En  utilisant  les  catégories  décrites  précédemment  les  élèves  peuvent  remplir  la  fiche 
descriptive de leur propre lieu d'habitation : 
le temps : humide, chaud, sec, froid… 
le relief : la plaine, la montagne, le bord d'un fleuve, un bord de mer… 
les animaux et végétaux : ceux que l'on trouve au quotidien 
les transports : voitures, métro, bus, train, tramways, vélo…. 
les habitations : ferme, maison, appartement, chalet… 
 
Je retiens : Le relief, la météo, les animaux et végétaux ne sont pas les mêmes partout. Les 
gens  ne  vivent  alors  pas  de  la  même  façon,  ils  n’ont  pas  les  mêmes  habitations  et  pas  les 
mêmes modes de transport : on dit que leurs manières de vivre sont différentes. 

27 

Vous aimerez peut-être aussi