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1. Origine et évolution de la logistique
2. Essai de définition de la logistique
3. L’importance actuelle de la logistique
4. Logistique et système de production
11 L’origine militaire de la logistique
A l’origine : action de soutien matériel aux armées
A l’origine, les « guerres primitives » s’affranchissent des besoins
d’organisation matérielle : on se sert sur le territoire conquis
(pillage)
L’organisation matérielle s’impose à mesure que les territoires à
conquérir sont vastes et lointain, que les moyens matériels sont
importants, qu’on veut y pérenniser une implantation durable et
« fidéliser » les populations conquises
Depuis l’antiquité, émergence d’armées modernes, avec une
logistique raisonnée, en corrélation avec le développement de la
civilisation
Jules César en créant la fonction « logista » chargeait un officier de
s’occuper des mouvements des légions romaines pour organiser les
campements de nuit et constituer les dépôts d’approvisionnements dans
les villes soumises".
Première théorisation de la logistique militaire, pendant les guerres
napoléoniennes ; Jomini, premier théoricien de la logistique militaire
Première guerre mondiale : industrialisation de la guerre, mise en
place d’une organisation logistique militaire industrielle
La seconde guerre mondiale, émergence de la logistique comme
outil stratégique
Un accompagnement permanent des stratégies et opérations militaires
: explicative des évènements de la guerre (non invasion de la GB faute
de moyens nautiques adaptés, renforcement des moyens militaires
dans les pays du front, GB en 1er lieu, USA base industrielle arrière,
production militaire sans précédent, liberty ships…)
Une logistique exceptionnelle pour le plus grand projet militaire de tous
les temps (débarquement en Normandie 6 juin 1944) : moyens
matériels puissants, nouvelles technologies de combat, besoin de
support matériel considérable, 3 M d’hommes, plusieurs vagues
logistico-militaires
La logistique au cœur des processus militaires contemporains (les
« guerres logistiques » comme la guerre du Golfe, Irak)
Des moyens matériels et de plus en plus technologiques considérables
Des coûts exponentiels (500 Mds $ / an) essentiellement logistiques,
pour des coûts humains « plus faibles »
12 La naissance de la logistique civile contemporaine
Fin de la seconde guerre mondiale, nouveau paysage stratégique,
politique et économique
Les pays de l’axe vaincus et détruits
Deux pays vainqueurs : l’URSS politiquement et militairement, mais
épuisée économiquement et humainement (20 M de morts), les USA
politiquement, militairement et surtout économiquement (seul pays à
s’être considérablement enrichi pendant la guerre)
Les autres pays alliés épuisés économiquement
La guerre froide (USA-URSS), affrontement politique et
stratégique avec des moyens économiques asymétriques
Domination politique de l’URSS
Utilisation de l’arme économique par les USA (les anciens ennemis
privilégiés)
Les nouveaux enjeux stratégiques et économiques (Plan
Marshall)
Objectifs stratégiques s’appuyant sur des objectifs économiques
(reconstruction de l’Allemagne et du Japon en priorité)
Mise à disposition de biens, d’investissements, de technologies et
utilisation de l’outil logistique pour la mise en oeuvre
La diffusion de la logistique militaire vers le monde de
l’économie et de l’entreprise après 1945
Nouvelle stratégie d’expansion économique US utilisant les mêmes
armes logistiques (conquête de nouveaux marchés à l’échelle
mondiale où tout est à reconstruire)
Utilisation des savoir-faire logistiques militaires de l’armée US par
diffusion dans l’économie
Utilisation des nouveaux savoir-faire des logisticiens militaires
démobilisés
Les entreprises américaines bénéficient de ces nouvelles
circonstances
L’extension et l’internationalisation des marchés de 1945 aux
années 90
Les 30 glorieuses marquées par une croissance inégalé et un
mouvement d’internationalisation puissant
De nouvelles configurations concurrentielles : Japon, Allemagne et
UE concurrents des USA
La logistique devient un outil de compétitivité internationale pour les
pays et les entreprises qui se multinationalisnent
La mondialisation et la globalisation: un rôle encore plus
stratégique de la logistique
1. Origine et évolution de la logistique
2. Essai de définition de la logistique
3. L’importance actuelle de la logistique
4. Logistique et système de production
21 Jomini et les définitions « politico-militaires »
Pas de définition immuable : les définitions évoluent selon les
circonstances économiques et politiques
Définition de Jomini : « moyens et arrangements qui permettent
d’appliquer les plans stratégiques et pratiques »
Définition de Marshall : « Plan stratégique de la mise en œuvre de
la politique »
22 Les années 50-60, émergence de la « business logistics »
De la distribution physique à la logistique intégrée
C’est une démarche qui a pour objet de gérer les flux physiques et
d’information, afin d’assurer la coordination et la synchronisation des
rythmes entre les clients, la production et les fournisseurs, pour mettre
à disposition au moindre coût, les marchandises demandées, dans la
quantité et la qualité définies, tout en minimisant le niveau des stocks.
C’est donc :
Mais aussi
Avant tout
un outil
une démarche
- avec des moyens
- qui concerne toutes les
opérationnels (bâtiments,
entreprises (industrielles,
équipements, véhicules,
commerciales, de service)
matériels, outils de
- à tous les niveaux de
gestion de l’information…)
leur activité
- et de lourds investissements
Également Enfin
une technologie une activité
- avec des modalités et des - qui devient autonome
organisations techniques - engendre des entreprises
pour mettre en œuvre les outils spécialisées( prestataires
- des systèmes de gestion logistiques)
intégrés - et de nouveaux métiers
1. Origine et évolution de la logistique
2. Essai de définition de la logistique
3. L’importance actuelle de la logistique
4. Logistique et système de production
31 La logistique dans l’économie
Les coûts logistiques : une part considérable du PIB
Mais difficulté à procéder à une estimation précise de la part
de la logistique dans l’économie : pas de méthode universelle
de comptabilisation
En 1993 (BIPE) : 12 % du CA des entreprises industrielles et de
la grande distribution
Au niveau mondial, la logistique, environ, pèse 13,8% du PIB
mondial (5400 milliards €). En moyenne, les coûts logistiques
représentent de10 à 15% du coût final des produits finis (UE)
Université du Michigan :
3000 milliards pour 1992, 12,1 % du PIB mondial
3 400 milliards pour 1996, 11,7 % du PIB mondial
Pour Bowersox et alii (JBL), part de la logistique dans le PIB :
UE 15 : 12.2 % en 1998, 13.3 en 2002
USA : 11 % en 1998, 9.9 % en 2002
Selon l'association française pour la logistique (ASLOG), la part du
chiffre d'affaires consacrée à la logistique était :
de 7,7 % en 2001/2002
de 8,8 % en 2003/2004,
de 9,9 % en 2005/2006.
Répartition des coûts logistiques en 1993 (source BIPE)
FONCTION AMONT PRODUCT° AVAL TOTAL
Transport 35 % -4,6 %
Entreposage 21 % -5,7 %
Service à la clientèle 5% -5,8 %
Administration 4% 14,4 %
Stock 35 % -3,9%
Améliorations logistiques dans
le secteur manufacturier 1960-2000
20 40
Coûts logistique (% PIB)
18 35
Coût des stocks (% PIB)
16
Délais de livraison (en jours) 30
14
% du PIB
12 25
Jours
10 20
8 15
6
10
4
2 5
0 0
1960 1970 1980 1990 2000
Source : Jean-Paul Rodrigue
HEC Montréal
32 Les enjeux logistiques dans les grands secteurs de l’économie
Enjeux économiques et financiers (% des coûts) :
Détection
de l’info
Avant
Arrière Clients
(com
(conception, Concur-
Fournisseurs mercial)
production, rence
logistique)
Flux physiques
Cela implique :
Pas seulement une logique de mouvements physiques, mais de
gestion de l’information (coordination)
FOUR-
NIS- Stock ATELIERS DE Stock PF
CLIENTS
SEURS
MP et pièces FABRICATION expéditions
Maintenance - fluides
FOURNISSEUR CLIENT
ENTREPRISE
Logistique intégrée
Logistique d’interface
43 Plusieurs types de logistique
Selon l’activité économique et sa place dans la chaîne d’échanges, il
existe plusieurs types de logistiques qui diffèrent selon leur objet et
leurs méthodes
Logistique d’approvisionnement (de matières premières, composants pour
la production des entreprises industrielles)
Logistique d’approvisionnement général (approvisionnement pour des
activités de service ou administratives)
Logistique de production (mise à disposition sur les chaînes ou les ateliers de
tous les composants nécessaires à la production
Logistique de distribution (mise à disposition des produits pour le
consommateur final)
Logistique militaire (mise à disposition de tout ce qui est nécessaire à l’action
militaire sur le théâtre des opérations
Logistique de soutien (organiser tout ce qui est nécessaire pour le maintien
en fonction de matériels complexes)
Logistique de service (organisation de tout ce qui est nécessaire pour assurer
durablement un service : logistique hospitalière)
Logistique SAV (mettre à disposition tout ce qui est nécessaire pour maintenir
un produit en état de fonctionnement : réparation, pièces de rechange…)
Reverse logistics (reprise des produits du client final vers les acteurs amont
de la chaîne logistique : pièces et produits usagés, déchets, invendus,
emballages…)
44 De la logistique au « supply chain management »
Les nouvelles contraintes du marché et de la mondialisation
impliquent une plus grande flexibilité et une meilleure adaptation
aux changements
Cela nécessite une intégration logistique plus forte (entreprise
élargie)
Emergence de la notion de « Supply Chain Management » ou
SCM (gestion de la chaîne logistique)
Définition du SCM :
INTEGRATION INTERNE
ORIENTATION PAR FONCTION
PLANIFICATION
PLANIFICATION PLANIFICATION
PLANIF
PLANIF
Le
LE CLIENT
Le
four
LE FOURNISSEUR L’ENTREPRISE interne ou externe
client
du
Interne ou externe
-nis- client
seur
du
four
-nis-
seur D’après PRTM
LES ENJEUX DE LA LOGISTIQUE
33
34
35
36
37
38
39
40
41
Les 4 niveaux de maturité logistique
42 M.MOUTMIHI
Niveau de maturité 1: principes
43 M.MOUTMIHI
Niveau de maturité 2: principes
2- La logistique de distribution
44 M.MOUTMIHI
Niveau de maturité 3: principes
45 M.MOUTMIHI
Niveau de maturité 4 : les
principes
46 M.MOUTMIHI
47 M.MOUTMIHI
48 M.MOUTMIHI
Entreprise, logistique et service
1. La qualité, un enjeu majeur
2. Du produit, au produit-service
3. Le life cycle cost
1.1. L’optimisation logistique : l’importance de la qualité de service
Objectif de l’entreprise : assurer la compétitivité de l’entreprise :
En maximisant les revenus de l’entreprise (le CA)
Tout en minimisant les coûts nécessaires pour y parvenir
C’est un processus d’optimisation (voir schéma) :
Obtenir le profit logistique maximal
En trouvant l’optimum niveau de service/coût logistique
Une condition
incontournable : la
qualité de service
12 La qualité, un paramètre essentiel pour vendre, une exigence
majeure du marché
Le concept de qualité n’est pas lié à la valeur intrinsèque du produit,
mais à la satisfaction de la clientèle
La non qualité coûte cher (fin ’80 : 10 % du PIB)
Ralentit cycle de production
Obstacle à la fluidité des flux
Mécontente le client
pèse sur la compétitivité des entreprises
La non-qualité, toujours nécessaire de corriger
Mettre en place une démarche qualité, reposant sur l’organisation, la
coordination, le respect des procédures et l’implication des hommes
Elle implique une maîtrise élevée de la chaîne logistique de la livraison
au client aux relations avec les fournisseurs
En 1980 :
- 1 TV fabriquée aux USA : 20 % de chance d’être achevée sans
retouche ou intervention de SAV
- 60 % des autos sorties des chaînes invendables en l’état (retouches)
1. La qualité, un enjeu majeur
2. Du produit, au produit-service
3. Le life cycle cost
1.1. Le service
Produire un bien de bonne qualité et à un prix compétitif n’est
plus la seule exigence du marché
Le service : un élément qui structure l’offre de l’entreprise,
indispensable à sa survie
ex : produits laitiers : offre produit ne suffit pas
- adaptation législation (DLC)
- réponse exigence distributeurs (GMS)
Caractéristiques du service :
Sa production et sa consommation sont simultanées
Impossible de contrôler sa qualité avant sa mise sur le marché
Impossible de réparer un service mal rendu
Le service ne se stocke pas
La notion de service essentielle pour :
La distribution
Le service après-vente
COÛT D’ACQUISITION
Recherche, conception, essais,
production, construction
100
Les flux assurent des liens entre des éléments cloisonnés ; ils sont
vecteurs d’échange et de vie -> ex : la biologie humaine
Pour produire et vendre, les flux de matières sont
indispensables (matières premières/composants, en-
cours de production, produits finis)
C’est l’articulation des facteurs de production, des flux
physiques et des flux d’information qui induisent la
production
Idem pour les échanges commerciaux
12 La continuité de la chaîne logistique
Si les différentes fonctions de l’entreprise travaillent isolément, sans
coordination, en fonction de leur propre rythme, l’entreprise fonctionne
mal et le flux n’a qu’une fonction subalterne
fournisseur A B C D Client final
Gestion de
l’influx marketing
Gestion du flux
logistique
1. Flux et économie de la circulation
2. Les flux, supports de la chaîne logistique
3. Les stocks
4. Stocks et flux au centre du processus
productif
2.1. Flux et notion de chaîne
Chaîne logistique : succession d’unités opérationnelles
(productives, commerciales, de service…) ayant une fonction
spécifique et reliées à une ou d’autres unités par des flux
physiques et informationnels
La supply chain est fondée sur la solidité et la solidarité des
maillons reliant les différentes unités via les flux
Base de données
informatiques
Composants achetés
Produits
Finis En-cours Assises et dossiers en bois
d’assemblage
Chaises
Chaises
Produits
en cours En-cours
Intermédiaires Matières
de montage
premières
Montants et pieds Tubes
de chaises en cours
Tubes acier
de formage
- Géographique
2.5. L’arborescence des flux
Les flux se succèdent selon un principe d’arborescence
montante et descendante
1 Plus on s’éloigne du point de
génération de flux, plus le nombre
de branches s’accroît
2 Plus on s’approche du point de
génération de flux, plus les flux de
l’arborescence sont de grande
capacité, plus les coûts unitaires
sont faibles car cela permet la
massification des flux (économie
d’échelles)
3 Plus on s’éloigne du lieu de
génération de flux, donc plus on
s’approche du consommateur final,
plus les quantités traitées sont
faibles, plus les coûts unitaires sont
élevés (fractionnement des flux,
coût du dernier km).
1. Flux et économie de la circulation
2. Les flux, supports de la chaîne logistique
3. Les stocks
4. Stocks et flux au centre du processus
productif
21 Rôle et utilité des stocks
Dans un système cloisonné, les fonctions travaillent de façon non
coordonnée
Il s’en suit des découplages de rythmes entre elles, alors qu’elles
sont sensées travailler de façon coordonnée
Ces découplages peuvent exister à tous les niveaux du cycle de
production (pendant la production, entre fournisseur et client,
entre production et distribution)
Cela explique l’existence du stock ; son rôle est :
D’assurer la sécurité entre deux sous-systèmes ou fonctions et
d’assurer la disponibilité des produits
De jouer le rôle d’amortisseur des découplages entre sous-
systèmes et fonctions
Il permet de réguler le cycle de production-distribution et d’éviter
les ruptures
Flux non optimisés
Stocks en-cours
production
approvisionnement
Stock matières
et composants
conditionnement
CLIENTS
production
approvisionnement
Stock matières
et composants
conditionnement
CLIENTS
Production à la commande :
- Déclenchée par la commande ferme du client
- Rien n’est produit avant la commande
- Production personnalisée
- Délais longs dépendant du cycle de production
- Concerne surtout des biens de grande ampleur (projets)
Production sur stock :
- Déclenchée par l’anticipation de la demande solvable
- Le stock se justifie par la longueur du cycle de production par
rapport au délai commercial
- Le produit est immédiatement disponible
- Production banalisée
- Concerne particulièrement les produits de grande consommation ou
les produits banalisés produits en grande série
Introduction à la logistique
de production
1. Quelques concepts de base
2. Processus productif et organisation de production
3. L’organisation des cellules logistiques
La production est la fonction centrale de l’entreprise
industrielle :
Elle assure la transformation de matières 1ères ou composants en
produits finis
Elle a une place centrale dans la chaîne logistique
Elle a longtemps été privilégiée dans l’organisation générale de
l’entreprise industrielle
Pendant longtemps, la production a constitué la seule stratégie des
entreprises industrielles.
Mais depuis 2 décennies, le contexte a évolué et les stratégies fondées
sur la production ont cédé la place à des stratégies tournées vers le
consommateur.
Définir le produit
(bureau d’études) : la
nomenclature
Définir
l’industrialisation
(bureau des méthodes)
3.2. Organisation et affectation des ressources
Regroupées par technologies
Regroupées par produits
3.3. Circulation et organisation des flux
Il est nécessaire de mettre en œuvre des flux réguliers et coordonnés ;
les cadences de chaque sous-système doivent être égales
3.4. Cycle de production et volume d’en-cours
Cycle de production : temps qui sépare l’entrée des matières 1ères
et la sortie des produits finis.
Il est important de réduire le cycle de production car :
Les en-cours occupent de la place et génèrent des frais
financiers
La longueur du cycle de production crée des rigidités et fige les
décisions
La longueur du cycle de production est un désavantage
commercial pour l’entreprise qui ne peut réagir aux évolutions
rapides de la demande
Les temps de cycle sont essentiellement occupés par des
attentes ; il faut donc réduire les attentes pour réduire le cycle de
production.
3.5. Cycle de production et délais de livraison
Il est nécessaire de répondre à la question : produire à la commande ou
sur stock.
Chaque type a ses avantages et ses inconvénients ; une solution : mixer
les deux types de production.
Il faut faire jouer dans le cycle de production le moment où la commande
déclenche la fabrication (voir schéma) : c’est l’Order Penetration point
(point OP). Il permet la différenciation retardée
3.6. Les changements de fabrication
Une même machine peut réaliser plusieurs opérations et fabriquer
plusieurs produits (machine-outil)
Elle doit s’adapter à chaque produit en changeant d’outil (ex
perceuse/mèches)
Le temps de changement d’outil est intégré dans le temps moyen
nécessaire à la fabrication du produit (donc au coût de production)
Plus le temps de changement d’outil est long, plus on a intérêt à
allonger les séries pour amortir le temps de changement d’outil et
pour réduire le coût moyen de production (économies d’échelle)
Exemple
• pour 1 unité de produit, temps de fabrication =1 mn
• temps de changement d’outil = 10 mn
Quel est le temps moyen pour une série de 10 et pour une série de 100
• 1 série de 10 = 10*1 mn + 10 mn = 20 mn, soit 2 mn/u
• 1 série de 100 = 100*1mn + 10 mn = 110 mn, soit 1.1 mn/u
P1 2s P2 3s P3 2s
4s 2s 3s 2s 2s
M1 M2 M3 M4 M5
3.8. Le Kanban
Développé par Taïchi Ohno (Toyota) en 1961
Kanban : étiquette représentant un ordre ouvert qui accompagne la matière
produite et à approvisionner
Quand le lot est consommé, le kanban remonte pour signaler au poste amont
qu’un nouveau lot est nécessaire
Le rythme de fabrication est déterminé par la vitesse de circulation des
kanbans, qui dépend lui-même du rythme de consommation
Pas de consommation en aval, pas de fabrication
Le nombre de kanbans en circulation traduit le niveau d’en-cours désiré, en
regardant le nombre de kanbans en amont, on connaît sa charge
Le kanban s’assimile à un système à point de commande : quantité fixe,
périodicité variable