Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
régionale
Les théories suivantes ayant trait à la croissance régionale
Les théories liées à la croissance régionale s’appuient sur plusieurs axes de développement, tels que
la création de clusters de compétence118 et la formation professionnelle
1. Modèle traditionnel . La flexibilité des prix et des salaires sur les marchés régionaux garantit
la pleine utilisation des ressources régionales. Au sein de ce premier groupe, certains
partisans de cette théorie (de la croissance néoclassique) ont estimé que la compétitivité des
entreprises provenait de la disponibilité du travail et du capital. D’autres théories basées sur
l’effet des exportations ont affirmé que c’est la proportion d’activités économiques d’une
région qui produisent des biens et des services destinés à l’exportation, qui détermine le
changement économique régional
2. Modèle d’agglomération pure. Une nouvelle école, apparue dans les années 60, a avancé
une théorie selon laquelle la production dépend de la quantité de travail et de capital
disponible dans une région ainsi que d’effets externes.
3. Modèle de milieu local. Dans les théories qui régissent les modèles de milieu local, divers
facteurs du milieu local, tels que les compétences de la main d’œuvre, le savoir-faire
technique et organisationnel, ainsi que les structures sociales et institutionnelles, ont une
incidence sur les recettes provenant de l’intrant en capital et en travail.
Une distinction peut être établie entre les modèles de croissance endogène (qui se réfèrent
à des zones agglomérées mais non métropolitaines ayant des petites et moyennes
entreprises qui échangent des produits semi-finis, ont des coûts de transaction très faibles et
utilisent des technologies très similaires), les théories néo-schumpetériennes(qui
considèrent que l’innovation, l’avance technologique et l’esprit d’entreprise sont les
principaux moteurs de la performance concurrentielle régionale) et les théories qui se
fondent sur les changements d’organisation du travail129 dans lesquelles la composition de
la main d’œuvre en termes de compétences, de coûts, de mobilité, de taille etc. varie selon
les régions,
Ce qui peut avoir une incidence sur la décision des entreprises de s’implanter dans telle
région ou telle autre. En particulier, les deux théories insistent considérablement sur le rôle
du savoir et des changements technologiques, considérés comme étant à l’origine de
l’avantage concurrentiel régional.
4. Modèles d’innovation territoriale , la diffusion d’innovations joue un rôle important dans la
croissance de la région et que le développement de l’économie locale dépend de sa capacité
à faire passer ses ressources d’activités anciennes à des nouvelles.
1
En outre, il existe des entreprises, qui produisent les différentes parties de leur produit dans
différents pays et vendent leurs produits dans le monde entier, mais il existe aussi des
entreprises qui se concentrent dans des grappes régionales.
La théorie inductive d’Illeris137 concerne le développement régional, selon laquelle la
structure de l’économie locale et la situation locale contribuent à justifier le développement
économique des régions.
5. Les théories de la croissance régionale fondées sur les grappes et l’avantage concurrentiel.
Elles sont plus étroitement associées à Michael Porter Selon Porter, les grappes locales de
spécialisation industrielle orientée vers l’exportation constituent la base de la réussite
régionale. La formation de grappes d’entreprises liées génère diverses économies externes,
qui sont sources de rendements croissants pour les entreprises concernées, en particulier la
présence de main d’œuvre spécialisée, de fournisseurs exclusifs et de réseaux d’institutions
de soutien. La formation de grappes intensifie également la rivalité entre les entreprises et
les retombées des savoirs.
Toute région exerce une influence sur son environnement concurrentiel par ses propres
innovations et par son développement.
la compétitivité régionale font apparaître le rôle capital de divers facteurs « doux » dans
la formation
la croissance
la performance économique.
De la même façon, la prise en compte du culturel tend à souligner l’importance d’une base
culturelle diverse et ouverte pour la réussite régionale : la diversité et l’ouverture culturelles
tendent à promouvoir la créativité.
Jean Fourastié note que « la notion de productivité est à peu près la seule notion admise à la fois
par les théories économiques marxistes et libérales ». Ainsi, la productivité sert à mesurer la
croissance économique en s’appuyant sur l’efficacité des processus de transformation en vue de
générer un rendement durable. D’après Porter149 la productivité est aussi le seul concept
significatif de compétitivité.
Camagni affirme que c’est la capacité d’une région à profiter des changements rapides au niveau de
la productivité relative qui est plus importante en termes de prospérité régionale que les niveaux de
productivité régionale absolue ou relative en soi
La productivité, à son tour, permet à une nation de maintenir des salaires élevés, une monnaie forte
ainsi que des rendements attractifs pour le capital et, partant, un niveau de vie élevé.
2
Camagni estime que les régions sont effectivement en concurrence, pour attirer des
entreprises (capital) et des travailleurs (travail), comme sur les marchés, mais sur la base de
l’avantage absolu.
une région peut être considérée comme ayant des avantages concurrentiels absolus
lorsqu’elle possède des atouts technologiques, sociaux, infrastructurels ou institutionnel
supérieurs.
Maskell ajoute également à cette liste des ressources physiques et le savoir comme vecteurs de
compétitivité régionale.
Ce concept est davantage mis en relief en géographie économique avec la notion, définie par
Michael Storper, d’« interdépendances non commerciales » – comme les flux de savoir implicite, les
retombées technologiques, les réseaux de confiance et de coopération ainsi que les systèmes locaux
de normes et de conventions –. Ceux-ci sont également considérés comme un élément clé pour
comprendre la performance économique et l’avantage concurrentiel d’une région.
Edward Glaesar, de Harvard University, a apporté pour ce point une contribution particulière: il
constate une relation étroite entre le capital humain et la croissance économique. Etant donné que
de nombreuses études ont constaté de fortes relations entre capital humain et développement
régional, nous intégrons cet important vecteur dans notre modèle d’analyse de la compétitivité et
d’attractivité d’une PEMO.
3
autre mode de délégation de la production autre qu’un mode de présence
direct.
5
service(s)
3) La relation avec les industries support, telle que la présence ou l’absence de fournisseurs locaux
compétitifs au niveau international
4) La stratégie, la structure et la rivalité des entreprises, associées aux conditions de gouvernance
définies dans un Etat ayant trait à la création ; tout comme l’organisation et la gestion des
entreprises et l’organisation de la concurrence domestique.
Etat de la demande
D’après Porter, l’état de la demande249, est à considérer comme la deuxième série
d’éléments à prendre en compte Elle a trait aux caractéristiques qualitatives et quantitatives
6
de la fonction de la demande.
Le rôle du Gouvernement
8
aussi que ce modèle est, avant tout, conçu pour des nations où se
sont développées de grandes entreprises - de préférence des
multinationales et/ou de grandes PME entreprises et nations.
(SCHEMA)
A côté des facteurs économiques, on reproche surtout à Porter de n’avoir pas tenu compte du
facteur de l’internationalisation des entreprises. Par ailleurs, trois autres dimensions –certes
exogènes par rapport à son modèle- sont omises par lui:
• Le facteur culturel.
l’institution est tellement mal gérée que 60% de son budget est consacrée à sa simple administration.
Ce qui est vrai dans le cas d’une administration publique peut aussi l’être pour une entreprise ou un
pays : même avec les meilleurs avantages compétitifs potentiels pour une nation, une mauvaise
gestion ne mène pas au résultat escompté.
1. L'institut suisse IMD (International Institute for Management Development) qui publie chaque
année le World Competitiveness Yearbook (WCY), incluant un classement global des 60 pays
participants.
2. Le World Economic Forum, dont le classement des 117 pays repose, à la fois, sur des indicateurs
statistiques et sur l’opinion des décideurs économiques et des dirigeants d’entreprises. 97
3. L’OCDE, qui évalue la situation économique de chacun des pays membres et leurs politiques
poursuivies. Dans le cadre de la présente recherche, sont utilisés certains de ces indicateurs pour
préciser l’approche de la compétitivité du Luxembourg en complément du diamant de Porter.
9
L'Organisation de coopération et de développement économiques
10