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ECONOMIE LOCALE

PLAN
1. La ville dans la pensée économique
 Avantages de la concentration
 Rôle moteur de la ville
2. Implications en termes macroéconomique de la croissance
3. Définitions
 Économie d’agglomération
 Économie de localisation
 Économie d’échelles
 Pôles de croissance
4. Population et développement
Ville dans la pensée économique:
avantage de la concentration, rôle moteur de la ville
• Selon Glaeser, les avantages de la concentration sont nombreux:

• Les villes prospèrent grâce à la créativité qui nait de l’échange d’idées et de savoir-faire entre des
gens vivant près les uns des autres;
• il affirme que le génie de la ville réside dans sa densité et la circulation concomitante et intense des
idées qui se mettent alors en branle. Combiné à des niveaux d'éducation croissants, cet état de fait
est capable de déclencher des cycles de créativité et d'innovation dont les effets peuvent être
observés dans une diversité de résultats urbains allant de communautés artistiques dynamiques, à
l'entrepreneuriat basé dans des bidonvilles, à une compétitivité mondiale accrue.

• Tout comme Lucas et Romer, Glaeser fait remarquer que les villes denses et diversifiées sont source
d’innovation, d’énergie et de créativité;

o Les villes sont les lieux de diffusion des connaissances, des endroits où on peut mettre à profit les idées
des autres sans avoir à en payer le prix.
o Et cela alimente la croissance économique
Ville dans la pensée économique:
avantage de la concentration, rôle moteur de la ville
• Avis des théoriciens de premier:
• Robert Lucas: soutient que les niveaux élevés de capital humain et de diffusion de la
connaissance sont un facteur puissant d'agglomération", attirant et stimulant les
innovateurs, qui deviennent alors les moteurs de la croissance urbaine;
• Thomas Holmes (un économiste de l'université du Minnesota): considèrent que la
taille des marchés de produits et le faible coût des transports ont un pouvoir explicatif
supérieur: les entreprises et les gens sont attirés dans les villes parce qu'elles donnent
accès aux marchés avec de faibles coûts de transport.
• Autres économistes: la concentration de la main-d'œuvre en ville. Les entreprises
trouvent économiquement intéressant de se rassembler là où elles ont accès à de
nombreux travailleurs qualifiés, et ces derniers trouvent plus rapidement du travail en
étant là ou sont implantées les sociétés.
• Certains avancent que c'est la consommation, et non la production, qui fait se
développer les villes. Et puis il y a des approches non économiques, par exemple l'idée
que c'est en réalité la politique qui est derrière la croissance - ou le déclin - des cités
Ville dans la pensée économique:
avantage de la concentration, rôle moteur de la ville
• Le modèle économique rigoureux d'une ville de Von Thünen: l'idée des
coûts de transport proportionnels et de leur relation avec les coûts
globaux de production.
• Bien que les loyers élevés et la cherté des denrées alimentaires compte tenu du
coût du transport jouaient contre la croissance des villes, nombre de forces
conduisaient l'industrie à s'y concentrer. "Les grandes usines ne sont viables que
dans les cités importantes", écrivait-il, parce que leur taille "est fonction de la
demande pour leurs produits", qui est maximale dans une ville.
• Principe de Alfred Marshall, l'économiste britannique: Il s'intéressait
plus à la dynamique interne des entreprises et des cités où elles avaient
tendance à s'installer. En 1890, dans son classique Principes d'économie
politique, il donne trois raisons principales pour que l'industrie et la
population se concentrent dans les cités:
Ville dans la pensée économique:
avantage de la concentration, rôle moteur de la ville
 le capital humain et la diffusion du savoir : "Les gens exerçant la même profession trouvent de grands avantages
à être proches voisins. Les secrets de leur métier ne restent pas mystérieux, mais sont là, comme flottant dans
l'atmosphère (...). Si un homme a une idée nouvelle, elle est reprise par les autres et combinée avec celles qu'ils
ont eux-mêmes, donnant naissance, par la suite, à d'autres innovations";
 les marchés d'approvisionnement : "Peu de temps après, des activités secondaires se développent dans le
voisinage de l'usine, lui fournissant des équipements et des matériaux, organisant ses échanges, et lui permettant
d'économiser ses propres ressources de diverses façons";
 le marché de l'emploi : "Une entreprise implantée à un endroit tire un grand avantage de ce qu'il offre un marché
de main-d'oeuvre sur lequel elle puisse compter. Les employeurs ont tendance à s'installer là où ils peuvent
trouver un bon choix de travailleurs ayant les qualifications dont ils ont besoin, et de leur côté, les hommes
cherchant du travail vont naturellement là où il y a de nombreux employeurs recherchant leurs compétences.« 
• la théorie de Krugman: En fait, la théorie de Krugman rejoint les idées de Marshall sur
les relations avec les fournisseurs, mais elle est, sur le fond, plus proche de l’importance
donnée par von Thünen aux coûts de transport et aux économies d’échelle dans la
production. C’est ainsi qu’il explique les forces poussant à la centralisation des entreprises
et des populations dans les grands marchés ou à proximité. « Les cités apparaissent quand les
fabricants se rassemblent afin d’être proches des marchés qu’ils se procurent mutuellement. »
Implications macroéconomique de la croissance urbaine
 Glaeser affirme que le génie de la ville réside dans sa densité et la circulation
concomitante et intense des idées qui se mettent alors en branle.
 Cela combiné à des niveaux d'éducation croissants, cet état de fait est capable de
déclencher des cycles de créativité et d'innovation dont les effets peuvent être
observés dans une diversité de résultats urbains allant de communautés
artistiques dynamiques, à l'entrepreneuriat basé dans des bidonvilles, à une
compétitivité mondiale accrue.
Définitions
• Économie d’agglomération: Les économies d'agglomération désignent les
bénéfices qui sont externes à l'entreprise et qui proviennent de la densité
et diversité des agents économiques au niveau local. Il renvoi aux
bénéfices résultants du groupement des activités.
• C’est la possibilité de réaliser des gains de productivité dans la production
grâce à la proximité géographique des entreprises les unes avec les autres.
• Les effets d’agglomération sont essentiellement dus au fait que les
entreprises supportent des coûts dans leurs transactions quotidiennes
(interactions, communications...) et qu’elles ont intérêt à se regrouper de
manière à économiser ces coûts et à générer des externalités positives.
• Inversement, il apparait que quand l’éloignement géographique est très
important, le potentiel de productivité du travail d’une économie est
moindre.
Définitions
• Économie de localisation: la théorie de la localisation étudie notamment les
facteurs spatiaux d'implantation et de développement des activités
économiques. Elle s'intéresse à la localisation géographique des
activités économiques.
• Économie d’échelle: il y a EE dans une branche d’activités ou une firme si
l’accroissement du volume des facteurs utilisés engendre une augmentation
plus élevée en pourcentage de la production.
• une économie d'échelle est le fait qu'une augmentation des quantités
produites permettent une réduction des coûts de production unitaire. Les
économies d'échelle sont réalisées par des entreprises en croissance. Elles
confèrent un avantage concurrentiel majeur en permettant une
augmentation des marges pour l'entreprise ou une réduction du prix de
vente de ses produits pour gagner des parts de marché.
Définitions
• Pôle de croissance:  les pôles de croissance sont une “combinaison d'entreprises et de
centres de recherches publics ou privés organisés en réseau sur un territoire donné et dont
l'activité constitue un moteur de croissance économique. » Pôle de croissance à travers lequel
concept il faudra aussi voir un « espace géographique délimité disposant d’atouts où la
réalisation d’infrastructures permet d’offrir un cadre favorable à l’éclosion d’activités
économiques structurantes à même de booster la croissance avec des effets d’entraînement
sur le reste de l’économie nationale ».
• Pôle économique : territoire ou localité doté d’avantages économiques (potentialités
naturelles par exemple) capables de constituer des activités motrices.
Zones économiques spéciales : espaces destinés à la promotion des exportations et
bénéficiant d’un régime juridique particulier le rendant attractifs pour les investisseurs
étrangers.
• Grappes d’entreprises ou « cluster » en anglais : mode d’organisation au sein d’un
conglomérat d’entreprises du même secteur d’activité et géographiquement proches,
pour relever des défis communs.
Produits de niches : petit segment de marché mais à forte rentabilité de par la
structure peu concurrentielle de son marché.
Définitions
• la théorie des pôles de croissance: certains parlent de ’polarisation’ et
de ’développement polarisé’ pour désigner le processus de propagation
dans l’espace de l’essor engendré par les pôles de développement. Ceux-
ci correspondent à une agglomération d’entreprises motrices et
dynamiques où l’investissement a des effets d’entraînement importants
sur l’économie régionale (Lajugie, 1985).
• Pour Perroux (1981), la croissance n’apparaît pas partout à la fois ; elle se
manifeste en des points ou pôles de croissance, avec des intensités
variables ; elle se répand par divers canaux et avec des effets terminaux
variables pour l’ensemble de l’économie
Finances publiques
On parle de recettes et de dépenses dans le cadre de la loi de règlement qui arrête le montant définitif des recettes et des
dépenses du budget, ainsi que le résultat budgétaire (déficit ou excédent). Ici, on ne parle plus de prévisions. La recette et la
dépense sont des parties déjà connues

RECETTES
Les recettes sont constituées essentiellement des impôts directs (impôts sur le revenu, sur les sociétés,...) et indirects (TVA,
taxe sur les carburants).

DEPENSES
Les dépenses sont constituées :
des dépenses de fonctionnement des services publics,
des dépenses d’équipement ou d’investissements
des dépenses d’intervention dans les domaines social, économique et international,
du paiement des intérêts sur la dette publique.
L'équilibre du budget de l'Etat est assuré au moyen de l'endettement s'il est déficitaire ou de placements en cas d'excédents .
Finances publiques
• Les ressources et charges sont évoquées dans le cadre des LF initiales qui détermine, pour un exercice
(une année civile), la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges de l’État, ainsi que
l’équilibre budgétaire et financier qui en résulte.
RESSOURCES
• I -  Les ressources fiscales de l’Etat
• La TVA
• L'impôt sur le revenu
• L'impôt sur les sociétés
• La taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE, ex-TIPP)
• Les autres ressources fiscales
•  II – Les ressources non  fiscales de l’Etat
CHARGES

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