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Master : Management Stratégique des Ressources Humaines

et Gouvernance Régionale

Le développement d’espace : défis pour


l’attractivité et la compétitivité régionale

Encadré par :
Réalisé par :
Mme ELAZZAOUI AICHA
AMMARI CHAYMAE
BADI NISRIN
BENKIRANE DOUNIA
BELLEMAMMAR HOUDA
EL BAKRI FARAH
Plan :
Introduction générale :
Chapitre 1 : « l’attractivité et la compétitivité » concept de base :
Section 1 : l’émergence de l’attractivité régionale :
Section 2 : l’émergence de la compétitivité régionale :
Chapitre 2 : les pratiques de l’attractivité et la compétitivité
régionale :
Section 1 : les facteurs et les sources de l’attractivité régional :
1. Les facteurs de l’attractivité régionale :
2. Les pratiques de l’attractivité régionale :
3. Les défis de l’attractivité régionale :

Section 2 : la compétitivité régionale « facteurs, sources et défis » :


1. Les facteurs de la compétitivité régionale :
2. Les sources de la compétitivité :
3. Les défis de la compétitivité régionales :

Chapitre 3 : la compétitivité et l’attractivité régionale deux


concepts à développer aux régions du Maroc :
Section 1 : Casablanca-Settat une région attractive à l’échelle nationale :
1. La régionalisation avancée au Maroc :
2. La région Casablanca-Settat comme région compétitif :
3. Facteurs d’attractivités de la région :
4. Les nouveaux projets pour améliorer l’attractivité territoriale de la région
Casablanca-Settat :
5. Défis de la région Casablanca-Settat

Section 2 : le renforcement de l’attractivité et la compétitivité de la région


Fès-Meknès :
1. La région Fès Meknès :
2. Les secteurs porteurs de la Région :
3. Programme de développement régional (expérience de la région Fès Meknès) :

Conclusion :
Introduction générale :
Le développement de l’espace revêt aujourd'hui une importance cruciale dans le façonnement
de l'identité régionale. Loin de se limiter à des limites géographiques, le développement de
l'espace émerge comme un défi stimulant, interpellant directement l'attractivité et la
compétitivité de nos régions.
Cet exposé se propose d'explorer ce défi complexe et multidimensionnel, où le terme
"développement de l'espace" transcende les conceptions conventionnelles pour plonger au cœur
des enjeux qui définissent le tissu même de nos territoires. Au-delà des simples contours
géographiques, il englobe une réflexion approfondie sur la manière dont nos régions évoluent
pour répondre aux aspirations changeantes de la société contemporaine.
L'attractivité régionale, pivot central de cette exploration, invite à comprendre comment une
région devient séduisante, comment elle offre un cadre de vie propice à l'épanouissement des
individus et à l'éclosion des opportunités. En parallèle, la compétitivité régionale se révèle être
un élément indispensable dans un monde de plus en plus connecté, où les régions rivalisent
pour attirer les talents, les investissements et les entreprises.
Au cours de cet exposé, nous plongerons dans les dynamiques complexes qui sous-tendent le
développement de l'espace, éclairant les pratiques, les facteurs et les défis qui jalonnent ce
parcours. Comment nos régions parviennent-elles à concilier croissance économique, inclusion
sociale et préservation de l'environnement ? Comment équilibrent-elles la nécessité de se
démarquer sur la scène mondiale tout en préservant leur identité locale unique ?
Ainsi, cette exploration se propose de dévoiler les nuances du développement de l'espace en
tant que défi majeur pour l'attractivité et la compétitivité régionale. Elle nous conduira à la
découverte des stratégies innovantes, des réussites inspirantes et des obstacles à surmonter, dans
l'objectif ultime de nourrir une réflexion constructive sur le devenir de nos régions dans ce
siècle en perpétuelle transformation.
Au cœur de notre exposé, se pose une problématique essentielle : l’impact de développement
d’espace sur l’attractivité et la compétitivité régionale ?
Nous chercherons à explorer les tenants et aboutissants de cette question, offrant ainsi une
perspective éclairée sur les défis et les opportunités qu'elle présente.
Chapitre 1 : « l’attractivité et la compétitivité » concept de base :
L'attractivité territoriale se manifeste comme un concept multidimensionnel. Elle est souvent
perçue comme la capacité d'un territoire à attirer et à retenir des personnes, des entreprises, des
revenus, des capitaux et de la main-d'œuvre. Cette mesure vise à quantifier et à comparer
l'attractivité relative de différentes régions concurrentes pour les flux d'investissement "rares",
en les évaluant à la fois quantitativement et qualitativement par rapport à une série de variables,
notamment la croissance du PIB, les taux d'imposition, le rapatriement des capitaux, la qualité
de la main-d'œuvre et la stabilité politique.

Section 1 : l’émergence de l’attractivité régionale :


1. Définition :

L'attractivité est une mesure de la capacité d'un lieu, d'une personne, d'une entreprise ou d'une
chose à attirer ou à susciter l'intérêt et l'admiration des autres. L'attractivité peut être mesurée
en termes de popularité, de qualité, d'accessibilité, de valeur économique, de beauté ou d'autres
facteurs qui peuvent susciter l'intérêt ou l'enthousiasme1.

Dans le contexte de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire, l'attractivité est souvent


considérée comme un facteur clé dans le développement économique et social d'une ville ou
d'une région. Les villes et les régions qui sont perçues comme attractives peuvent attirer des
investissements, des entreprises et des travailleurs qualifiés, et peuvent stimuler la croissance
économique L’attractivité des territoires apparaît comme un concept multidimensionnel. Elle
est généralement assimilée à la capacité d’un territoire à attirer mais aussi à retenir des
populations, des entreprises, des revenus, des capitaux, de la main d’œuvre. La force
d’attraction d’un territoire s’identifie à sa capacité à capter ces différents types de ressources.
Elle est à l’origine de mouvements et la mesure de son intensité se fait à travers l’analyse des
flux entrées-sorties des personnes et des entreprises. Il s’agit de fixer les points d’équilibre entre
la croissance et la capacité du territoire à l’assimiler, sans détériorer les facteurs d’attractivité
qui la nourrisse. « Être attractif pour un territoire suppose qu’il soit compétitif » annonce comme
postulat un participant, qui précise tout de même « qu’il faut que les territoires réfléchissent en
termes de complémentarité et non de concurrence ». La compétitivité d’un territoire renvoie
surtout à son efficacité économique et à sa capacité à valoriser ses avantages comparatifs.
L’attractivité favorise la compétitivité des territoires et plus un territoire est compétitif, plus il
est attractif. Les facteurs de compétitivité les plus cités sont la dynamique de l’emploi et

1
https://www.le-dictionnaire.com/definition/attractivit%C3%A9
l’innovation. Ils sont considérés comme les principaux vecteurs de création de richesses. Pour
certains, évoquer la compétitivité d’un territoire renvoie au marketing territorial. En ce sens, il
appartient à chaque territoire de définir stratégiquement son positionnement. D’autres pensent
que la compétitivité ne tient pas compte de la qualité de vie, et qu’ainsi, trop de compétitivité
peut être à termes néfaste pour la qualité de vie et donc pour l’attractivité du territoire. 2

2. Caractéristiques de l’attractivité :

Deux types d’acteurs sont susceptibles d’être attirés par un territoire : les personnes physiques
résidentes et les responsables ou équipes dirigeantes des organisations (entreprises,
administrations, institutions du type association ou organisation non gouvernementales, etc.)
qui investissent dans le territoire et y créent des emplois.

a) Attraction sur les ménages et les individus : L’attraction d’un territoire sur les
personnes physiques se traduit par une localisation résidentielle ou temporaire.
• La localisation résidentielle3 : La localisation d’un ménage correspond à une
installation temporaire ou définitive ; dans ce dernier cas, le ménage, ou les individus,
y installent leur résidence principale. - Installation temporaire : L’installation
temporaire, exceptionnelle ou régulière, concerne généralement des franges "typées"
de la population : touristes, étudiants, personnes en stages ou toute personne séjournant
plusieurs jours sur un territoire et qui y dispose d’un logement. Pour distinguer une
installation temporaire d’une installation durable (considérée quelquefois comme
définitive), on retient, comme en comptabilité nationale, un critère de durée,
habituellement un an. - Installation durable : L’installation aura un caractère durable
si le ménage demeure pendant plus d’un an dans son logement ; le territoire a un
caractère uniquement résidentiel, si le ménage n’y possède que son lieu de résidence,
le lieu de travail étant situé sur un autre territoire, par exemple une autre commune.
• La localisation temporaire : Une personne se trouve en situation de localisation
temporaire lorsqu’elle ne dispose pas de logement dans le territoire considéré. Les
motifs de ce séjour temporaire sont variés : acheter des biens ou des services, se
promener en bénéficiant des aménités du site, travailler… Une localisation a un
caractère régulier ou exceptionnel. Les séjours auront le plus souvent un caractère
régulier lorsqu’il y a une grande proximité géographique entre le territoire d’accueil

2
https://connaissance-territoire.maregionsud.fr/fileadmin/user_upload/20200525_Le_Reseau_a
ttractivite.pdf
3
https://www.cairn.info/revue-mondes-en-developpement-2010-1-page-27.htm
temporaire et le territoire où est situé le logement. Les localisations pour le travail ont
un degré élevé de régularité. En revanche, les visites touristiques, comme pour les
installations temporaires, ont un caractère irrégulier, voire exceptionnel.
b) Attraction des territoires sur les investisseurs : Deux cas de figures caractérisent
l’attraction des territoires sur les investisseurs ; l’attraction s’exerce sur des entreprises
déjà implantées, qui agrandissent leurs établissements ou en créent de nouveaux, ou sur
des entreprises extérieures au territoire. Les emplois créés ont un caractère basique ou
non basique. Les emplois basiques correspondent aux unités qui produisent des biens et
des services destinés à l’exportation, c’est-à-dire à la vente de biens et de services hors
du territoire. Dans la mesure où ces emplois augmentent le volume de la population
résidente, des emplois non basiques seront créés, principalement de services, destinés à
satisfaire les besoins de la population locale. On fait ainsi apparaître un multiplicateur
d’emplois ; la création d’emplois basiques est alors à l’origine d’une chaîne de création
d’emplois non basiques, dont le volume augmente progressivement. Il y a création
massive d’emplois non basiques, quand, sur un territoire, il y a eu un afflux de retraités
ou de personnes dont les revenus sont versés en dehors de ce territoire.
c) Les indicateurs de l’attractivité4 : Les indicateurs d’attractivité territoriale sont des
mesures qui permettent d’évaluer la capacité du territoire à attirer et à retenir les
populations, les individus, les capitaux… les indicateurs d’attractivité territoriale
peuvent être classés en deux gardes catégories :

-Les indicateurs quantitatifs : mesure les données objectives tels que la population,
l'emploi, le PIB, les investissements… parmi ces indicateurs quantitatifs on peut citer :

Le solde migratoire : qui mesure le nombre de personnes qui s’installent dans un


territoire par rapport au nombre des personnes qui la quittent.

Le taux de chômage : qui mesure le pourcentage de la population active qui est sans
emploi

Le PIB par habitant qui mesure le niveau de richesse d’un territoire.

Les investissements étrangers qui mesurent l’intérêt des investisseurs étrangers pour un
territoire

4
https://bard.google.com/chat/5f75891aee529a6e
-Les indicateurs qualitatifs : mesurent les données subjectives, telles que l'image du
territoire, la perception de sa sécurité et de la stabilité ou encore la qualité de son
environnement naturel… Parmi ces indicateurs nous citons :

L'image du territoire qui est évaluée par une enquête auprès des habitants, des
entreprises, des visiteurs…
La perception de la sécurité et de la stabilité qui est généralement évaluée par des
enquêtes
La qualité de l’environnement naturel, qui est mesurée par des indice tels l’indice de
développement durable ou l’indice de biodiversité

Section 2 : l’émergence de la compétitivité régionale :


1. Définition :

En économie, la notion de compétitivité s’applique aux entreprises et désigne leur efficacité

Sur un marché, face aux entreprises concurrentes en jouant sur les facteurs capitaux et travail.

Dans le cadre d'une mondialisation qui renforce la connexion des différentes parties du monde,

La notion s’est élargie et s’applique désormais également aux territoires.5

Les politiques de compétitivité (ou d'attractivité) sont celles qui visent à encourager chaque

Territoire à valoriser ses propres atouts, dans une logique libérale ou néolibérale, par opposition

Aux politiques de redistribution, accusées de saupoudrer les aides plutôt que de les concentrer

Sur les territoires pouvant jouer un rôle de locomotives de croissance. En creux, les politiques
de

Compétitivité acceptent le pari selon lequel des territoires perdants devraient laisser partir leurs

Ressources (travailleurs, cadres, étudiants, touristes, capitaux...) vers les territoires gagnants,
les seuls capables d'affronter la mondialisation6.

5
Sébastien Bourdin, « Les défis de la future politique régionale européenne 2014-2020 : on prend les mêmes et
on recommence ? », Géoconfluences, 2014.

6
Sébastien Bourdin, « La Politique de cohésion pour 2021-2027 : vers une plus grande territorialisation ? »,
Géoconfluences, octobre 2020., décembre 2020.
C'est le cadre dans lequel se déploient les politiques européennes depuis la stratégie de Lisbonne
(2000), comme le montre l'analyse des politiques de cohésion dans les plans de Financement
pluriannuels adoptés par la commission (Tabarly, 2007 ; Bourdin 2014 et 2020)7.

La compétitivité est une notion plus complexe qui concerne à l’origine les entreprises et qui
s’applique, par extension, aux nations ou régions. Pour une entreprise, la compétitivité désigne
avant tout sa capacité à faire face à la concurrence étrangère. Pour un pays ou une région, il ne
peut en être de même car, comme le dit bien P. Krugman (1994), seule une augmentation de la

Productivité permet d’accroître la richesse d’une nation ; c’est donc la seule mesure pertinente
de la performance économique d’un territoire. La définition de la compétitivité territoriale a
ainsi évolué d’une notion centrée sur les échanges extérieurs à un objectif d’amélioration du
niveau de vie et du bien-être social. Depuis le Conseil européen de Lisbonne en 2000, la
compétitivité d’une nation est devenue « la capacité à améliorer durablement le niveau de vie
de ses habitants et à leur procurer un haut niveau d’emploi et de cohésion sociale ». Mais
comment rendre compte de tous ces champs de la politique économique ? L’observatoire
européen LEADER

(Farrell G. et al., 1999) a tenté d’apporter une réponse à cette question. Partant du principe
qu’un territoire devient compétitif s’il peut affronter la concurrence du marché tout en assurant
une durabilité environnementale, économique, sociale et culturelle fondée sur des logiques de
réseaux et d’articulation interterritoriale, il propose d’approcher la compétitivité par quatre
dimensions :8
- une dimension économique via la mise en valeur des atouts spécifiques du territoire et la
maximisation de la valeur ajoutée locale ;
- une dimension environnementale via la mise en valeur d’un environnement considéré comme
spécifique tout en assurant la préservation et le renouvellement des ressources naturelles et
patrimoniales ;
- une dimension sociale via une conception partagée des projets et une concertation entre les
différents niveaux institutionnels ;
- une dimension de positionnement dans le contexte global via la capacité des acteurs à trouver
leur place par rapport aux autres territoires.

7
Sylviane Tabarly, « La politique de cohésion de l'UE (2007-2013) : nouvelles mesures et nouveaux défis après
les derniers élargissements », Géoconfluences, 2007.

8
From competitiveness to competence of territories. How to promote economic development? Synthesis B.
Mérenne-Schoumaker
2. Les piliers de la compétitivité9 :
Lors de sa réunion d’octobre 2015, l’Observatoire Partenarial de l'Économie du Rayonnement
et l’Attractivité (OPÉRA) s’est engagé dans la mise en œuvre d’un tableau de bord de
l’attractivité prenant en compte ces six dimensions, présentées par Vincent Gollain – Directeur
du Département Économie à Institut d’Aménagement et d’Urbanisme Ile de France.
Les politiques publiques doivent agir sur un ensemble de produits et services classé en six
piliers pour à la fois favoriser les flux entrants et le développement endogène. La compétitivité
se traduit par la capacité du territoire à proposer une offre de services destinée aux entreprises
: offre territoriale, prix du foncier et de services collectifs… (les deux premiers piliers). Elle est
également indissociable des modes d’organisation entre les acteurs locaux reposant sur un
projet commun avec la mise en place d’outils opérationnels coordonnés voire mutualisés
(publics/privés).
Les six piliers de la compétitivité :
– la Compétitivité-prix prend en compte à la fois les coûts du foncier et de l’immobilier, les
niveaux de salaires, la fiscalité ou encore les subventions relatives à la recherche et
l’innovation…
– la Compétitivité hors prix cible la qualité de l’offre territoriale et englobe un spectre large
allant de la localisation, l’environnement, le climat, les infrastructures mais également l’image,
le bien-être et la santé… ;
– la Compétitivité organisationnelle est la capacité de construire avec les acteurs locaux en
faveur du développement économique, par exemple la création de guichet unique, d’un bouquet
de services… ;
– la Compétitivité sociale est la prise en compte des compétences locales pour développer
l’emploi et ainsi éviter une trop forte ségrégation sociale source de «mal développement» ;
– la Compétitivité marketing permet de changer progressivement l’image du territoire,
d’identifier les cibles visées à partir d’une boite outil performante et un label vecteur de
notoriété ;
– la Compétitivité adaptative est fondée sur la capacité du territoire à accompagner et préparer
l’avenir.
Conclusion :
L'attractivité et la compétitivité sont deux concepts étroitement liés dans le domaine
économique. L'attractivité territoriale se réfère à la capacité d'une région à attirer des
investissements, des talents et des ressources, tandis que la compétitivité territoriale concerne
la capacité d'une région à rivaliser avec d'autres régions sur les plans économique, social et
environnemental.
L'attractivité territoriale est souvent considérée comme un facteur clé de la compétitivité. En
créant un environnement favorable aux entreprises, en offrant des infrastructures de qualité, une

9
6 piliers de la compétitivité territoriale pour développer l’attractivité. PUBLIÉ LE 5 novembre 2015
main-d'œuvre qualifiée et des incitations fiscales attractives, une région peut augmenter son
attractivité et sa compétitivité sur le marché.
Cependant, il est important de noter que l'attractivité et la compétitivité peuvent varier en
fonction des secteurs d'activité et des marchés spécifiques. Par exemple, une région peut être
très attractive pour les entreprises technologiques en raison de son écosystème innovant, mais
moins compétitive dans le secteur manufacturier en raison de coûts de production élevés.
En résumé, l'attractivité territoriale et la compétitivité sont des éléments clés pour favoriser le
développement économique d'une région. En investissant dans des facteurs tels que les
infrastructures, l'éducation, l'innovation et la durabilité, une région peut renforcer son
attractivité et sa compétitivité sur le marché mondial.
Chapitre 2 : « l’attractivité et la compétitivité » concept de base :
Section 1 : les facteurs et les sources de l’attractivité régional :
1. Les facteurs de l’attractivité régionale :

L'attractivité régionale dépend d'un certain nombre de facteurs qui peuvent évoluer en fonction
de la situation économique, sociale, culturelle et géographique. Parmi ces facteurs, on peut citer

a) Les infrastructures:
Le terme "infrastructure" désigne un groupe d'éléments, de bâtiments ou d'installations
interconnectés qui fournissent un support partiel ou total à un réseau ou à une structure.
Ces éléments d'infrastructure peuvent être :
-La fondation d'une construction (par exemple : solage, semelle de fondation ou dalles
portant des charges), généralement dans le sol ;
-Une construction implantée sur le sol (par exemple : ponts, routes, voies ferrées,
aéroports, barrages) ;
-Un ensemble d'équipements interconnectés (par exemple : réseaux d'aqueduc et/ou
d'égouts, réseaux électriques, réseaux téléphoniques) ;
-Des réseaux de hautes technologies (par exemple : réseaux Internet ou intranet, réseaux
satellitaires, réseaux 5G, réseaux).
Donc, Une bonne infrastructure favorise l'innovation, renforce la concurrence et facilite
la circulation des personnes et des marchandises.
b) Transport:
Le transport peut jouer un rôle essentiel dans l'attractivité d'un territoire. Des
infrastructures de transport bien développées, telles que des réseaux routiers efficaces,
des systèmes de transport en commun fiables et des liaisons aériennes accessibles,
peuvent faciliter les déplacements des résidents, des visiteurs et des entreprises. Cela peut
rendre la région plus accessible, ce qui peut attirer les investissements, favoriser le
développement économique et améliorer la qualité de vie des habitants.
c) La qualité de vie:
Elle peut être un facteur clé dans l'attractivité d'un territoire. Lorsque les habitants d'une
région bénéficient d'une bonne qualité de vie cela peut attirer de nouveaux résidents,
entreprises et investisseurs. Certains éléments qui contribuent à une bonne qualité de vie
comprennent un environnement sûr, des services de santé de qualité, des infrastructures
bien développées, des opportunités d'emploi, des espaces verts, des activités culturelles
et de loisirs, ainsi qu'une bonne éducation. Une bonne qualité de vie peut également
favoriser le bien-être des résidents et créer un sentiment d'appartenance à la communauté.
d) Main d’oeuvre qualifiée:
Un facteur important pour attirer les entreprises et les industries dans une région est la
présence d'une main-d'œuvre qualifiée et éduquée. Les employeurs qui cherchent à se
développer dans un certain secteur trouvent que les travailleurs qualifiés sont précieux,
car ils possèdent des connaissances et des compétences spécialisées dans ce domaine. Les
entreprises sont souvent plus attirées par les régions disposant d'une main-d'œuvre
qualifiée, car elles peuvent fournir à leurs clients des services et des produits de haute
qualité, ce qui leur donne un avantage sur leurs concurrents et leur permet de se démarquer
dans leur secteur.
e) Environment:
L'environnement peut jouer un rôle crucial dans l'attractivité d'un territoire. Un
environnement naturel préservé, des paysages magnifiques, des parcs naturels et des
espaces verts bien entretenus peuvent attirer les visiteurs et les résidents. Les régions
offrant une belle nature, comme les montagnes, les plages ou les lacs, peuvent être des
destinations prisées pour le tourisme et les loisirs.
De plus, un engagement fort envers la durabilité environnementale, comme la
préservation de la biodiversité, la gestion des déchets et les énergies renouvelables, peut
également attirer l'attention et susciter l'intérêt des personnes soucieuses de
l'environnement.
4. Les pratiques de l’attractivité régionale :
Pour renforcer cette attractivité, les acteurs locaux mettent en œuvre une variété de pratiques
stratégiques qui tiennent compte des caractéristiques uniques de chaque région, notamment :
a) Élaboration d'une stratégie de développement économique :
Les collectivités locales élaborent des stratégies de développement économique pour
soutenir l'attractivité de leurs communautés. Ces stratégies peuvent prendre la forme de
projets concrets tels que des stratégies de développement touristique, économique ou
numérique.
Par conséquent, ces stratégies à long terme doivent mettre en évidence leurs avantages
concurrentiels, leurs faiblesses et leur potentiel de développement économique.
b) Investir dans l’éducation et la formation :
L'éducation est considérée comme un investissement rentable qui profite à la fois aux
individus et à la société dans son ensemble, avec des effets à long terme sur la croissance
économique. Par conséquent, les communautés locales peuvent créer des stratégies de
développement économique qui incluent des programmes de formation et d'éducation
pour les travailleurs locaux afin d'améliorer leurs compétences et leur employabilité.
En outre, en attirant les entreprises et les investisseurs à la recherche de travailleurs qualifiés, les
dépenses d'éducation jouent un rôle important dans le renforcement de l'attractivité régionale.
c) Le marketing territorial:
Le marketing territorial est une composante essentielle de l'attractivité régionale. Il s'agit
d'une transformation progressive et accélérée du territoire visant à accroître son
attractivité. Les collectivités locales peuvent ainsi élaborer des stratégies de marketing
territorial pour mettre en valeur les atouts de leur territoire et attirer les habitants, les
entreprises et les investisseurs.
De plus, Les atouts économiques, culturels et environnementaux de la région peuvent être
mis en valeur grâce à des initiatives de marketing qui impliquent la communication, la
promotion, le développement de l'image de marque et la construction de la valeur de la
marque.
d) Partenariats public-privé :
Les partenariats public-privé sont une composante essentielle des pratiques d'attraction
régionale. Les collectivités locales ont la possibilité de former des partenariats avec des
entreprises privées pour financer des projets d'infrastructure et de développement
économique. Ces partenariats peuvent aider à mobiliser des ressources financières et
techniques supplémentaires pour des projets d'envergure tout en répartissant les risques
et les responsabilités entre les acteurs publics et privés.
e) Participation Communautaire:
La participation de la communauté est une composante essentielle de l'attractivité
régionale. Afin de répondre aux besoins et aux ambitions de la population, les collectivités
locales peuvent donc élaborer des stratégies de développement économique qui
impliquent les membres de la communauté.
En outre, l'implication de la communauté peut stimuler l'innovation et la création
d'emplois, renforçant ainsi l'attractivité de la région.
5. Les défis de l’attractivité régionale :
a) Concurrence interrégionale : d'un des principaux obstacles à l'attractivité régionale est
la concurrence interrégionale. Cette dynamique apparaît lorsque plusieurs régions se font
concurrence pour attirer les talents, les investissements et les entreprises.

En outre, cette concurrence peut entraîner une utilisation excessive des ressources
limitées de la région, telles que l'énergie, l'eau ou la terre, ce qui pourrait à terme entraîner
des problèmes économiques et environnementaux. Les régions doivent donc trouver un
équilibre entre l'attraction des investisseurs et des entreprises et la protection de leurs
propres intérêts économiques et environnementaux.

b) Manque d’innovation : Le manque d'innovation peut constituer un obstacle important à


l'attractivité régionale. Par conséquent, les régions qui ne favorisent pas l'innovation
peuvent se trouver dans une position concurrentielle désavantageuse par rapport aux
régions plus dynamiques et plus innovantes.

Les zones qui ne soutiennent pas l'innovation peuvent également manquer de financement pour
les projets de recherche et de développement, ce qui pourrait entraîner un faible niveau de
productivité régionale et de diversification économique.
c) Défis démographiques : Ce défi se traduit par la nécessité pour une région d'attirer et
de retenir une population engagée et productive. Pour ce faire, il faut tenir compte d'un
certain nombre de facteurs, notamment l'emploi, l'éducation, le logement, les services
sociaux, la sécurité, les conditions de vie et l'accès aux opportunités économiques. Les
régions qui parviennent à relever ce défi tendent à être plus compétitives sur le plan
économique et à offrir des perspectives de carrière attrayantes aux travailleurs, ce qui
attire de nouveaux résidents et stimule la croissance économique régionale. En résumé,
le défi démographique est un défi d'attractivité régionale puisque la capacité d'une région
à soutenir son économie et son développement dépend de l'activité et de la productivité
de sa population.
d) Le manque de diversification économique : Ce manque peut rend la région plus
sensible aux fluctuations économiques et moins favorable à la diversité des entreprises.
Une trop grande dépendance à l'égard d'une seule industrie ou d'un seul secteur particulier
indique qu'une part importante de l'économie des régions dépend de cette seule industrie.
Lorsqu'une crise économique ou d'autres circonstances difficiles affectent cette industrie
ou ce secteur, il peut en résulter un déclin significatif de l'activité économique et des
pertes d'emploi. Pour éviter ces problèmes, les régions doivent chercher des moyens de
diversifier leurs économies et de créer des emplois dans toute une série de secteurs.
e) Manque d’infrastructures : on peut également considérer le manque d'infrastructures
comme un obstacle à l'attractivité régionale. Une bonne infrastructure comprend des
éléments tels que les routes, les chemins de fer, les ports, les aéroports et des réseaux de
communication efficaces. Sans ces infrastructures, une région peut avoir du mal à attirer
des entreprises et des investisseurs, parce qu'elles facilitent leur travail et leur vie
quotidienne, les travailleurs et les hommes d'affaires préfèrent les régions dotées
d'infrastructures modernes et efficaces.
De plus, en facilitant la circulation des personnes et des biens, des infrastructures bien
conçues peuvent également renforcer la compétitivité des entreprises. C'est pourquoi,
pour devenir plus attractives et plus compétitives, les régions doivent investir dans
l'amélioration de leurs infrastructures.

Section 2 : les facteurs et les sources de la compétitivité régionale :


Il existe de nombreuses recherches théoriques et empiriques portant sur la croissance
économique, la compétitivité et leurs déterminants et défis à l'échelle nationale. Cependant, les
études consacrées à ces thèmes au niveau régional sont rares jusqu'à présent. Bien que certaines
conclusions puissent être extrapolées des études nationales pour s'appliquer aux régions, il est
important de noter que, même au niveau national, seules quelques influences sont
statistiquement vérifiées.
1. Les facteurs de la compétitivité régionale :
Professeur Urs Müller Directeur et économiste en chef, BAK Basel Economics et Martin
Eichler Senior économiste, membre de la direction, BAK Basel Economics ont cités Quelques
facteurs très importants pour la compétitivité des régions sont détaillés ci-après :
a) Le Savoir et l’innovation : L'innovation continue est essentielle pour le progrès
économique, favorisant une économie basée sur la connaissance et durablement
compétitive avec des salaires élevés. Pour maintenir leur niveau de prospérité, les
régions doivent préserver ou renforcer leur avance en productivité. Elles font face à
une pression d'innovation provenant de la concurrence mondiale et interne.
L'innovation, souvent liée à des régions fonctionnelles, est influencée par le choix du
lieu de vie et de travail des personnes qualifiées. En plus de la formation continue,
l'attrait d'une région en tant que lieu de vie est crucial. La formation de pôles de
compétitivité, qui implique la mise en réseau d'institutions travaillant sur des thèmes
similaires, joue un rôle clé dans le succès de l'innovation régionale, en tant que
concentrations géographiques d'activités innovantes.

b) Charge fiscale : Les impôts et redevances, notamment sur les sociétés, sont considérés
comme des éléments influant sur la compétitivité, principalement au niveau national.
Les différences fiscales entre régions fonctionnelles ont un impact limité sur la
compétitivité régionale, mais jouent un rôle plus important entre États. L'imposition
des personnes physiques, en particulier des travailleurs hautement qualifiés, devient
un facteur crucial pour la compétitivité régionale. Les régions avec une fiscalité élevée
peuvent être moins attractives, car les entreprises doivent offrir des salaires plus élevés
pour attirer des travailleurs qualifiés, représentant des coûts supplémentaires.
c) Attractivité et qualité de la vie : La capacité d'une région à attirer des facteurs de
production mobiles dépend de divers éléments, tels que la densité normative, la qualité
des institutions (y compris les régulations du marché du travail et d'autres marchés),
l'accessibilité de la région et les conditions de circulation. La qualité des services
publics et privés est également un facteur important, tout comme l'abondance
d'emplois bien rémunérés ou de travailleurs hautement qualifiés, qui influence la
décision des arrivants potentiels et des entreprises envisageant une implantation. Enfin,
des aspects liés à la qualité de vie, tels que l'offre culturelle et les espaces de loisirs,
jouent également un rôle dans la décision des résidents de rester ou non dans une
région.
d) Amélioration de la compétitivité régionale : Pour évaluer la compétitivité régionale,
l'idée d'une liste exhaustive des facteurs d'influence classés par ordre d'importance est
difficile en raison des variations des conditions-cadres entre les régions. Les politiques
doivent intégrer des facteurs immuables tels que l'emplacement, le climat et la
structure sectorielle locale, en reconnaissant les différences entre les régions.
Renforcer la compétitivité régionale, notamment en répondant aux besoins des
branches exportatrices, est une mesure de promotion économique efficace. Pour ce
faire, le monde politique doit évaluer les atouts comparatifs et les besoins spécifiques
des branches clés de chaque région, afin de concentrer les efforts sur des améliorations
prometteuses, préservant ainsi la compétitivité régionale au niveau national et la
renforçant à l'échelle internationale.10
4. Les sources de la compétitivité :
Considérons maintenant, de façon plus approfondie, la logique de la compétitivité et du pouvoir
territorial comme condition économique aussi bien que comme objectif de politique. Cinq
réflexions nous paraissent centrales :
I. Tous les textes de micro-économie et d’économie régionale considèrent les exportations
comme les déclencheurs d’effets multiplicatifs de et donc comme les moteurs du
développement. Dans une perspective conjoncturelle de court terme, nous pouvons nous
arrêter à cette indication, qui voit dans la demande l’élément moteur de l’économie ;
mais dans une perspective de long terme, et donc si nous voulons expliquer le
développement territorial, cette optique n’est plus suffisante et nous devons repérer les
raisons d’une croissance prolongée des exportations : il faut prendre en considération
les sources de la compétitivité, c’est-à-dire les éléments de l’offre.
II. Les entreprises exigent, de plus en plus, non seulement des externalités génériques, mais
des « ressources spécifiques » et sélectives (en termes de compétences et de services,
par exemple), qu’il peut être difficile ou trop lent d’acquérir à travers le marché. Pour
cette raison, elles s’engagent de plus en plus dans des actions de coopération avec
d’autres entreprises, avec des acteurs collectifs locaux et avec les administrations
publiques en vue de la conception, réalisation et production de ces ressources (Maillat
et al., 1993 ; Colletis & Pecqueur, 1995 ; Dupuy & Gilly, 1995 ; Cooke & Morgan,
1998).
III. Des conditions territoriales particulières, caractérisées par une richesse particulière
d’interactions entre entreprises, peuvent faciliter la coopération entre entreprises et
acteurs sociaux et engendrer un processus cumulatif d’apprentissage qui renforce la
capacité innovatrice du système territorial. Une façon efficace d’illustrer ce processus
passe par la notion de milieu innovateur (Aydalot, 1986 ; Camagni, 1991b ; Ratti et al.,
1997) 15 16. Dans un contexte turbulent, caractérisé par la difficulté de recueillir,
élaborer, interpréter l’information, par une grande dépendance ré- ciproque des
décisions des acteurs économiques et par une complexité croissante du contexte
compétitif extérieur aux entreprises, les agents économiques trouvent dans le milieu
local le soutien nécessaire pour maîtriser l’incertitude.
IV. Territoires et milieux rivalisent et coopèrent entre eux, en bâtissant leur avantage
compétitif. Et cela profite à l’économie tout entière, si l’on partage une vision «
générative » du développement économique en tant que processus qui évolue « par le
bas », et non pas en tant que processus défini du point de vue quantitatif au niveau
macro-économique et attribué ensuite par parts aux territoires individuels dans une
vision « compétitive ». Seulement dans ce dernier cas, les actions réalisées par les
territoires individuels aboutiraient à un jeu à somme nulle.
V. Finalement, s’il est vrai que les entreprises utilisent de plus en plus la localisation
comme instrument compétitif et la mobilité dans le territoire global comme instrument

10
La compétitivité régionale, La Vie économique Revue de politique économique 3-2008 page 23-24
d’optimisation des coûts de production et de distribution, on ne peut pas affirmer, par
ailleurs, que les territoires ne sont que des objets passifs des décisions de localisation
des entreprises. En effet, ils sont formés par des collectivités attentives et par des sujets
(économiques, au sens large) qui agissent dans leur propre intérêt en cherchant à retenir
ou à attirer des activités économiques : travailleurs, entreprises travaillant en sous-
traitance, fournisseurs d’inputs intermédiaires, de services et de facteurs productifs
immobiles comme les terrains, les bâtiments et les infrastructures.11

5. Les défis de la compétitivité régionales :


Les défis de la compétitivité régionale sont nombreux et varient en fonction du contexte
économique, social et géographique de chaque région. Cependant, on peut identifier certains
défis généraux auxquels de nombreuses régions sont confrontées dans leur quête de
compétitivité. Voici quelques-uns de ces défis :
a) Infrastructure et Connectivité : La qualité des infrastructures, y compris les
transports, les télécommunications et les services publics, peut avoir un impact
significatif sur la compétitivité régionale. Les régions qui ne disposent pas d'une
infrastructure moderne et bien connectée peuvent rencontrer des difficultés à attirer des
entreprises et des investissements.
b) Éducation et Formation : Une main-d'œuvre qualifiée est essentielle à la compétitivité
régionale. Les régions qui n'investissent pas suffisamment dans l'éducation et la
formation professionnelle peuvent être confrontées à des lacunes de compétences, ce
qui limite leur capacité à innover et à adopter de nouvelles technologies.
c) Innovation et Recherche : Les régions doivent encourager l'innovation et la recherche
pour rester compétitives. Cela implique de soutenir les clusters d'innovation, les centres
de recherche et le transfert de connaissances entre le monde académique et l'industrie.
d) Environnement des Affaires : Les régions doivent créer un environnement des affaires
attrayant, avec des réglementations claires, une fiscalité compétitive et des incitations
pour attirer les entreprises. La bureaucratie excessive peut entraver la compétitivité.
e) Diversification Économique : Les régions qui dépendent fortement d'un secteur
économique particulier peuvent être vulnérables aux fluctuations économiques.
Diversifier l'économie en encourageant plusieurs secteurs peut renforcer la résilience
régionale.
f) Inégalités Socio-économiques : Les disparités économiques et sociales au sein d'une
région peuvent entraver la compétitivité. La promotion de l'inclusion sociale et de
l'égalité des chances est cruciale pour une croissance économique équilibrée.
g) Talent et Migration : La capacité à attirer et à retenir des talents est essentielle. Les
régions doivent créer un environnement attractif pour les travailleurs qualifiés et investir
dans des politiques qui favorisent la rétention des jeunes talents locaux.

11
Compétitivité territoriale : la recherche d’avantage absolu Boeck université 2006 page 109-110
Chapitre 3 : la compétitivité et l’attractivité régionale deux
concepts à développer aux régions du Maroc :
Section 1 : Casablanca-Settat une région attractive à l’échelle nationale :
1. La régionalisation avancée au Maroc :
Jouir d’un environnement sain est un droit fondamental, et l’article 31 de la Constitution
marocaine du 1er juillet 2011 le stipule. Pour faciliter l’égal accès des citoyennes et citoyens
aux conditions leur permettant de jouir de ce droit, les régions, aussi bien que l’État et les
établissements publics, œuvrent à la mobilisation de tous les moyens possibles. La
régionalisation avancée au Maroc s'inscrit pleinement dans le cadre d'un État démocratique
décentralisé et marque un bond qualitatif dans le processus de démocratisation de la société.

En effet, le choix de la régionalisation avancée au Maroc n’est pas qu’un simple aménagement
et un découpage territorial. Elle reflète la détermination du Royaume à profiter de l’élan de la
modernisation des États au niveau mondial, ainsi que la volonté d’amplifier son développement
durable à travers la mobilisation des synergies locales. Depuis son accession à l’indépendance,
le Maroc a mis en place différentes approches et stratégies pour faire face aux enjeux du
développement. À travers une régionalisation avancée inclusive et cohérente, le pays aspire à
un développement économique harmonieux dans toutes les régions du Royaume

Cette régionalisation à donner comme résultat l’allumage d'un feu de compétition entre les
régions ce qui permis à chaque région de travailler sur leur attractivité et la renforcer.12

2. La région Casablanca-Settat comme région compétitif :


a) Information de la région Casablanca-Settat : La Région de Casablanca Settat, située
au Centre-Ouest du royaume du Maroc, s’étend sur une superficie totale de 19 448 Km2,
soit 2,7% du territoire national. Elle est délimitée par l’Océan Atlantique au Nord et à
l’Ouest, la région de Rabat- Salé-Kenitra au Nord-Est, la région de Beni Mellal-
Khénifra à l’Est, la région de Marrakech-Safi au Sud.

Le climat de la région est de type océanique : doux et pluvieux en hiver ; humide et


tempéré en été, avec une absence de gelée en hiver et une forte humidité durant l’année.

12
https://www.cmconjoncture.com/conjoncture/actualites/la-regionalisation-avancee-au-maroc
Quant à la pluviométrie, elle est variable d’une année à l’autre. Sa variation est comprise
entre 220 et 760 mm

Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat 2014, la population légale


de la région a atteint le chiffre de 6 861 739 personnes. La répartition de la population
de la région selon le milieu de résidence met en évidence le caractère urbain de la région.
Elle est composée majoritairement de citadins avec une proportion qui atteint 73,6%,
selon le R.G.P.H1 de 2014.

b) Les principales compétences de la Région Casablanca Settat : le développement


économique ; la formation professionnelle ; la formation continue et l'emploi ; le
développement rural ; le transport ; la culture ; l'environnement et la coopération
internationale.13

D’emblée, Abdellatif Maâzouz, président du Conseil régional, a soulevé le travail mené


d’arrache-pied avec les différentes parties prenantes pour mettre en place une vision qui
permettra à la région de redorer son blason. Laquelle a connu, ces dernières années, une perte
de vitesse au niveau de la croissance économique. Le président de la région n’a pas manqué de
rappeler que, malgré l’énorme potentiel dont regorge la Région Casablanca-Settat, la baisse de
régime s’accentue, preuve en est le taux de chômage qui demeure plus élevé que le taux
national.

« Le manque de compétitivité prohibe le développement potentiel de la région. Le


renchérissement du coût de la vie et du foncier fait grimper les investissements du tissu
économique. D’où l’intérêt d’investir dans des activités susceptibles de générer une valeur
ajoutée plus importante pour garantir une croissance plus soutenue », relate Maâzouz.14

3. Facteurs d’attractivités de la région :


La région compte 3 universités de Hassan 1er, Hassan 2 et Chouaib Doukkali. Le dispositif de
formation professionnelle est diversifié : plus de 180 filières sont enregistrées dont 75
accréditées et implantées dans les différentes préfectures et provinces de la région.
Sur le plan économique les principales activités sont l’industrie, l’agriculture et le commerce.
L’industrie de transformation est en progrès continu et l’agriculture dominée par les cultures
céréalières.
Sur le plan du tissu entrepreneurial, 31% des entreprises marocaines y sont implantées. Dans la
même perspective, près de 62% des investissements industriels sont concentrés dans la région.
Le taux de chômage dépasse les 10% depuis 2017 et s’est amplifié ces deux dernières années

13
selon association internationale des régions francophones
14
https://leseco.ma/maroc/casablanca-settat-la-competitivite-un-enjeu-majeur.html
pour s’élever à 14,6% en 2021. Dans le même sillage, l’indice NEET indique que 24% de la
population âgée entre 15 et 24 ans ne bénéficient ni d’emploi ni de formation.
Au niveau du PIB, la région représente 32% du PIB global, 43% du PIB du secteur secondaire
et 31% du PIB du tertiaire. La région Casablanca Settat a enregistré un taux d’attractivité des
investissements étrangers de 47,7%.
Au niveau culturel, la région abrite des sites historiques classés au patrimoine de l’humanité
par l’UNESCO : la cité portugaise d’El-Jadida. La date de création de l’ancienne médina de
Casablanca est inconnue. Cela dit ses premières fondations sont estimées à 900 jusqu’à 1500.
“Anfa” fut tour à tour attaquée puis détruite au 15ème , reconstruite et fortifiée au 18ème par
Mohammed III Ben Abdellah. La ville s’est affirmée, à l’époque, au fil des ans, comme un
comptoir européen d’Afrique du Nord.
La région est riche en patrimoine immatériel, en traditions, en spectacles et autres évènements
festifs. Les fantasias, les Habous, la gastronomie sont particulièrement reconnus. La
fauconnerie à El Jadida a été classée par l’UNESCO en 2010 “patrimoine culturel immatériel
de l’humanité”. Cet art ancestral est sauvegardé par quelques associations et populations de la
Région.15
4. Les nouveaux projets pour améliorer l’attractivité territoriale de la région
Casablanca-Settat :16
DOMAINE 1 : ECONOMIE, EMPLOI, ENTREPRENEURIAT ET FORMATION
(5.857)

-Développement de zones d'activités industrielles et de proximité (1 160mdh)


-Création d'un fonds d'investissement régional (300mdh)
-Programme de réhabilitation de zones industrielles (390mdh)
DOMAINE 2 : DÉVELOPPEMENT RURAL (6.329,81mdh)

-Programme d’alimentation en eau potable en milieu rural (bornes fontaines pour les
douars et branchements individuels pour les centres ruraux) (1 209,81MDH)

-Raccordement au réseau public d’assainissement liquide (400MDH)

-Programme d'éclairage public durable (50 MDH)

DOMAINE 3 : TRANSPORT ET MOBILITÉ (16028mdh)

-Développement de la desserte ferroviaire métropolitaine et régionale (11 000 MDH)

-Développement d'axes routiers régionaux structurants (5 005 MDH)

-Création d'une centrale de mobilité régionale (23MDH)

15
http://www.regions-francophones.org/actualite/7601/5606-la-region-de-casablanca-settat-au-maroc.htm
16
https://www.casainvest.ma/sites/default/files/DOCUMENTS/Donn%C3%A9es%20PDR%20RCS.pdf
DOMAINE 4 : PROTECTION ET MOBILISATION DES RESSOURCES EN EAU

-Programme régional de réutilisation des eaux usées (1 699 mdh)

-Programme de protection des ressources en eau (202mdh)

-Réalisation d'ouvrages d'adduction d'eau entre barrage de garde de Sebou et barrage


Sidi Mohamed Ben Abdellah (tranche prioritaire) (3000mdh)

DOMAINE 5 : ENVIRONNEMENT (3.984,3mdh)

-Unité de tri et de valorisation des déchets de Casablanca et réhabilitation de l’ancienne


décharge (3 148 mdh)

-Programme d'appui à la valorisation et à la réutilisation des déchets ménagers


(Berrechid, Settat et El Jadida) (668mdh)

DOMAINE 6 : CULTURE : ANIMATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE,


PRÉSERVATION ET VALORISATION DU PATRIMOINE, ET FORMATION AUX
MÉTIERS DE LA CULTURE (685mdh)

-Programme de réhabilitation et valorisation des lieux de patrimoine (146 mdh)

-Programme de développement de Festivals et de divertissement (214,4mdh)

-Ouverture de 18 espaces de culture pour formation et insertion des jeunes aux métiers
de la culture(325mdh)

DOMAINE 7 : ÉDUCATION & ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET SANTÉ ET


SPORT (4078,8mdh)

-Programme des écoles digitales « e-madrassa » (460 mdh)


-Programme « Raoudi » pour la généralisation du préscolaire (1.067 mdh)
-Programme régional de réhabilitation des établissements scolaires (1.209mdh)
5. Défis de la région Casablanca-Settat
Casablanca-Settat doit relever un double défi de taille héritant d'un territoire aux nouvelles
dimensions, elle aspire à renforcer son rayonnement économique, au regard de son
positionnement à l'échelle nationale et continentale, mais également assurer un développement
responsable (mise à niveau sociale et environnementale) au regard des fortes disparités qu'elle
présente, à tous les niveaux17

a) Enjeux économiques :

-Maintenir le poids économique de la Région 32% du PIB national


-Renforcer la compétitivité des entreprises, sur les secteurs divers (industrie services)
65% de la production nationale industrielle et 50% des investissements
-Formation du capital humain, en adéquation avec les besoins de la marche de travail
-Montée en gamme des secteurs porteurs (amélioration des revenus agricoles,
artisanaux etc.)
-Connecter les provinces entre elles travers un plan de mobilité intelligent
-Redynamiser l'innovation régionale afin d'assurer la compétitivité
b) Enjeux sociaux :

-Poids démographique important 20% de la population totale, 50% de jeunes (enjeux


d'insertion professionnelle, exode rural, etc.) 73,6% d’urbanisation : enjeux de
logement, de gestion des déchets.
-Maillage inégal en termes d'accès aux services de base, d'infrastructures de santé,
d'éducation, de culture, sport et de loisirs surtout en milieu rural (61% de taux net de
scolarisation pour l'éducation collégiale 0.3 équipements culturels pour 10000
habitants)
16,3% taux de chômage pour 2,5 millions d'actifs (22% de la population régionale,
taux de chômage des femmes 26%)
c) Enjeux Transverses :

Répondre au stress hydrique notamment par le renouvellement de la ressource 13% de


traitement des eaux usées
Assurer une gestion durable de L'environnement, notamment des déchets 5% de
valorisation des déchets.

Section 2 : le renforcement de l’attractivité et la compétitivité de la région


Fès-Meknès :
1. La région Fès Meknès :

La région de Fès-Meknès est le fruit d’une fusion de deux grandes Régions à savoir l’ancienne
région de Fès-Boulomane et la région de Meknès-Tafilalet, avec 4,2 millions d’habitants,
soit 12,5% de la population nationale.

17
https://fr.scribd.com/document/656404651/PDR-Casablanca-Settat
La Région est dotée d’un positionnement géostratégique qui lui confère une centralité au cœur
des échanges économiques nationaux et des flux démographiques faisant d’elle un nouveau
pôle émergent.
2. Les secteurs porteurs de la Région : Selon le centre d’investissement de la région
Fès Meknès
• Secteur de l’agriculture : La Région a une vocation agricole (2ème position au niveau
du Royaume), avec une contribution de 15,2% dans le PIB du secteur au niveau national
ont un CA do 506 MDH. La Région est également le 1er producteur de câpres (70% au
niveau national), le 1er producteur de cerises. Le 1er exportateur de produits viticoles
et d'huile d'olive et de grignons.
• Secteur de l’artisanat : La Région est le centre artisanal du Maroc vu l'importance de
ses Médinas, des métiers et de la diversité des productions artisanales avec une
contribution de 12,8% dans le PIB du secteur au niveau national et 66 MDH de CA à
l'export (3eme position à l'échelle nationale), soit 8% du CA national à l'export.
Exclusivement réalisé par Fès.

• Secteur de l'offshoring : Troisième destination de l'offshoring au Maroc après


Casablanca-Settat (57%) et Rabat-Salé-Kenitra (24%), la Région de Fès-Meknès
représente actuellement 11% des emplois de ce secteur au niveau national. Avec ses 36
centres d'appel employant 4 433 salariés. L’offshoring était delà le premier employeur
de la préfecture de Fès en 2019,

• Secteur de l'Industrie : La Région possède un historique d'industrialisation de


plusieurs décennies. L'industrie contribue à hauteur de 5,8% dans le PIB du secteur au
niveau national et engendre un CA à l'export de l'industrie de transformation de 4,2
MMDH (dont 45% pour le textile & cuir). Elle abrite 1619 unités extractives qui
emploient environ 42981 personnes.
a) Environnement des affaires favorable :
• Adoption de mesures visant l’amélioration du climat des affaires : dématérialisation des
procédures administratives, comité régional de l’environnement des affaires, comité de
suivi des délais de paiement, etc.
• Cadre incitatif attrayant via l'adoption de mesures de soutien à l’investissement : prime
à l’emploi et fonds régional d’appui aux investissements industriels, etc.
• Développement de plateformes pour accueillir les investissements productifs : Zones
Industrielles, Zones d’Activités Economiques (ZAE), zones logistiques et de services,
etc.
• Dynamique d’investissements boostée par l’installation de grands groupes
internationaux : Alstom, Yazaki, Yura, Delphi, Webhelp, Barcelo, etc.
b) Capital immatériel riche :
C.1 Patrimoine naturel riche :
• Lacs et sources minérales naturelles du Moyen-Atlas
• Stations thermales de Moulay Yacoub, de Ain Allah et de Sidi Hrazem
• Parc national d'Ifrane abritant la plus grande forêt de cèdres du monde
• Parc national de Tazekka et grottes Friouato à Taza déclarés patrimoine culturel par l’UNESCO
• Montagnes et neige : Michlifen, Habri et Hibri à Ifrane, Bouiblane à Taza
• Couvert forestier et herbacé s’étalant sur une superficie de plus de 1,2 M Ha (soit 14% du
parc forestier national) dont la moitié localisée à Boulemane

C.2 Patrimoine culturel historique unique :


• Fès abrite la plus ancienne université au monde encore en activité (Al Quaraouiyine)
• 4 Médinas historiques représentant un trésor patrimonial bâti de grande qualité (Fès,
Meknès, Sefrou et Taza). La Médina de Fès, qui s’étale sur une superficie de 280 Ha,
est classée au patrimoine mondial par l’UNESCO, et constitue l’une des cités les plus
anciennes du Maroc et un des espaces piétons les plus vastes au monde, avec ses 10
000 ruelles
• Présence d’un site archéologique romain (Volubilis) proche de Meknès et de Moulay
Idriss Zerhoun
C.3 Capital immatériel artistique d’une grande diversité :
• Festival des Musiques Sacrées du Monde à Fès
• Festival des Cerises à Sefrou
• Festival de la Poésie à Fès
• Festival international de Volubilis
• Salon National de l’Artisanat du Cuir à Fès
• Festival de Fès de la Culture Soufie
• Festival de la Musique Andalouse à Fès
c) Infrastructures aéroportuaires, routières et ferroviaires :
• Réseau routier réseau routier de 8 689 km, soit 21% du réseau routier national : 1 173
km de routes nationales, 1 744 km de routes régionales et 5 771 km de réseau provincial
• Réseau autoroutier Réseau autoroutier reliant la Région aux grands ports : Kénitra
Atlantique à 1h45, Casablanca à 2h55 et Tanger Med à 3h50
• Aéroport Fès-saiss Aéroport international d'une capacité de 3 M passagers/an grâce à un
trafic en croissance annuelle (90 mouvements hebdomadaires) et une connectivité
internationale en développement continu reliant la Région aux grandes capitales
mondiales
• Chemin de fer Chemin de fer de 200 km reliant la Région aux grandes villes du
Royaume18

4. Programme de développement régional (expérience de la région Fès Meknès) :

Après avoir assisté à un séminaire organisé par monsieur HICHAM EDDAHMOUNY au


Conseil de la Région Fès-Meknès sous-titre du programme du développement régional,
monsieur TARIQ BOUNJEM nous a expliqué le programme du développement régional et
l'expérience de la région Fès Meknès dans l'élaboration de ce programme ;

18
https://fesmeknesinvest.ma/atouts-de-la-region/
a) Qu’est-ce qu’un PDR ?

Document a finalité programmatique liée à la durée des mandats des


PDR conseils et qui traduite un visa de développement

Durée 6 années

Actualisation Après trois ans de mise en œuvre

Évaluation Après une année de sa mise en œuvre

b) Les étapes d’élaboration du PDR :


• Approche participative et consultative : comme la loi et l’audit ; aux moments de cette
approche 22 rencontres et réunions ont été réalisées comportent une journée informative
et consultative, cinq instances consultatives, quinze réunions avec les organes du conseil,
et une réunion avec le conseil économique social et environnemental, en ajoutant une
plateforme numérique.
• Approche territoriale : visiter les différences provinces et préfectures de la région ; 4
réunions avec les régions voisins (Rabat-Salé, l’oriental, Tanger-Tétouane-L ’Hoceima,
Draa-Tafilalt), neuf réunions préparatoires, des rencontres d’étude, définition de
quarante-cinq ateliers (atelier sur l’agriculture et l’eau, sur le développement
économique, sur les disparités sociales, sur l’environnement…)
• Approche convergente : réunions et entretiens individuels, des rencontres directes avec
des acteurs, plus de quarante-six services déconcentrés, soixante-quatre acteurs
économiques, dix-neuf mesdames et messieurs les ministres, et dix chambres et
fédérations professionnelles.
c) Les priorités du développement régional :Partant de cette vision, le développement de la
région Fès Meknès à Horizon de 5 années décline selon 7 axes stratégiques ;
• Axe N°1 : comment rendre la région Fès-Meknès une région attractive qui porte un
certain nombre de programme.
• Axe N°2 : le nouveau palier de croissance des écosystèmes économiques et de
promotion de l’environnement.
• Axe N°3 : poursuit du développement du milieu rural.
• Axe N°4 : l’équitable aux services sociaux.
• Axe N°5 : le patrimoine culturel valorisé au service du citoyen.
• Axe N°6 : l’environnement préservé et résilié au changement climatique.
• Axe N°7 : la recherche scientifique et l’économie de savoir.
• Axe transverse : le renforcement de la capacité de l’administration de la région pour la
mise en œuvre du programme
Conclusion :
En conclusion, le développement de l'espace émerge comme un défi passionnant et
incontournable pour l'attractivité et la compétitivité régionale. Au travers de notre exploration,
nous avons scruté les multiples facettes de cette dynamique complexe, de l'attractivité et la
compétitivité régionale. Les régions qui réussissent à équilibrer croissance économique, qualité
de vie et identité locale démontrent une capacité remarquable. Ainsi, en considérant ces
éléments, notre réflexion sur le développement de l'espace s'enrichit, suscitant une prise de
conscience quant à l'importance cruciale de façonner nos régions avec prévoyance et innovation
pour un avenir plus attractif, compétitif et durable.
Bibliographie :
(1) https://www.le-dictionnaire.com/definition/attractivit%C3%A9
(2) https://connaissance
territoire.maregionsud.fr/fileadmin/user_upload/20200525_Le_Reseau_attractivite.pdf
(3) https://www.cairn.info/revue-mondes-en-developpement-2010-1-page-27.htm
(4) https://bard.google.com/chat/5f75891aee529a6e
(5) Sébastien Bourdin, « Les défis de la future politique régionale européenne 2014-2020 : on
prend les mêmes et on recommence ? », Géoconfluences, 2014.
(6) Sébastien Bourdin, « La Politique de cohésion pour 2021-2027 : vers une plus grande
territorialisation ? », Géoconfluences, octobre 2020., décembre 2020.
(7) Sylviane Tabarly, « La politique de cohésion de l'UE (2007-2013) : nouvelles mesures et
nouveaux défis après les derniers élargissements », Géoconfluences, 2007.
(8) From competitiveness to competence of territories. How to promote economic
development? Synthesis B. Mérenne-Schoumaker
(9) 6 piliers de la compétitivité territoriale pour développer l’attractivité. PUBLIÉ LE 5
novembre 2015
(10) Investir dans l’éducation est une priorité - France ONU (delegfrance.org)
(11) Marketing territorial et développement local, leviers d'attractivité au Maghreb
(hal.science)
(12) Attractivité d'un territoire — Wikipédia (wikipedia.org)
(13) La compétitivité régionale, La Vie économique Revue de politique économique 3-2008 page 23-24
(14) https://www.cmconjoncture.com/conjoncture/actualites/la-regionalisation-avancee-au-
maroc
(15) selon association internationale des régions francophones
(16) https://leseco.ma/maroc/casablanca-settat-la-competitivite-un-enjeu-majeur.html

(17) https://fr.scribd.com/document/656404651/PDR-Casablanca-Settat
(18) https://fesmeknesinvest.ma/atouts-de-la-region/

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