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Thème d’exposé N°5

LA RÉGIONALISATION AVANCÉE : UNE


EXPERIENCE MAROCAINE PAR EXELLENCE

• Préparé par : Groupe 5 ▪ Encadré par

Mme. Aicha ELAZZAOUI


▪ Nahhass Otmane
▪ Mastari Souhail
▪ Khaoulani El Idrissi Meriem
▪ Aarif Kawthar
▪ Brhouri Fatima Zahra

Année Universitaire: 2022 / 2023


INTRODUCTION
PLAN GÉNÉRAL

Introduction

CHAPITRE 1 : Historique et Processus de la régionalisation


avancée au Maroc

Section 1 : Evolution historique de la régionalisation avancée

Section 2 : Processus de la régionalisation avancée au Maroc

CHAPITRE 2 : La régionalisation et le développement


territorial
Section 1 : Définition du développement territorial

Section 2 : La mise en œuvre du développement territorial

CHAPITRE : Défaillances du processus de la régionalisation


avancée et recommandations
Section 1 : Défaillances du processus

Section 2 : Recommandations proposées


CHAPITRE 3 : Étude de cas | Étude comparatif

Conclusion
- Chapitre 1 -

HISTORIQUE ET PROCESSUS
DE LA RÉGIONALISATION
AVANCÉE AU MAROC
Evolution historique de la
régionalisation avancée

7 Régions économiques 12 Régions


Avant
1956 1997

2015
1971
Maroc utile
16 Régions
Maroc inutile
Définitions :

Une région est une grande étendue de


territoire possédant des caractéristiques
propres qui la distinguent des autres, telles
que la population, la langue ou la
géopolitique
Dans les années 1970-1980

la région a évolué vers une conception plus sociale,


notamment en géographie sociale. On considère alors la
région comme un "espace vécu", qui est le résultat
d'une construction sociale plutôt que d'une simple
donnée naturelle ou fonctionnelle.
La décentralisation

la décentralisation qui est « le transfert de pouvoir et de


responsabilités du centre vers la périphérie »
La décentralisation

la déconcentration désigne un processus par lequel


l’Etat procède à l’implantation des agences et des
services gouvernementaux dans les régions, et des
directions ministérielles dirigées par le niveau central.
Section 2
Processus de la
régionalisation
avancée au
Maroc
Maroc
DE LA DÉCONCENTRATION
VERS
LA RÉGIONALISATION AVANCÉE
Au Maroc, la décentralisation à des racines anciennes remontant à l'époque
des statuts coutumiers et des modes d'organisation communautaires.

Cependant, ce n'est qu'après la période de protectorat que le pays a


instauré une véritable organisation décentralisée qui a évolué au fil du
temps pour renforcer la démocratie locale.

Aujourd'hui, la décentralisation est une réalité concrète avec des instances


élues aux prérogatives élargies et une collectivité locale qui devient de plus
en plus un partenaire incontournable.

Néanmoins, les évolutions nationales et internationales soulèvent de


nouvelles attentes et révèlent des insuffisances, qui pourraient être
améliorées pour perfectionner l'expérience de décentralisation du pays.
Depuis 1956, l'héritage du
Protectorat
Au lendemain de son indépendance,
en 1956, le Maroc hérite des
territoires administratifs établis par
le Protectorat. D'avantage conçu
comme structure d'administration
et de contrôle qui s'articule à partir
de bases littorales, et s'étend en
direction de l'intérieur du pays,
circonscrivant le développement au
"Maroc utile" (celui de la côte et des
plaines), à l'opposé d'un "Maroc
inutile" (le reste du territoire)
marginalisé.

INDÉPENDANCE
Depuis, la décentralisation a constitué
l’un des principes fondateurs de la
démocratie du Royaume.

- Instauration des principales


bases de la décentralisation -
‘ Dahir n° 1-59-315 ’
En 1959, le Maroc a connu une
réorganisation communale avec la La Première charte communale à été
adoptée en 1960 pour initier le processus
création de 801 communes
de décentralisation. Cette charte a créé
urbaines et rurales.
un exécutif bicéphale et une tutelle
poussée, mais avec des compétences
limitées.
La première constitution de 1962 a
consolidé ce processus en
reconnaissant l'existence des
collectivités locales et en ouvrant la
voie à de nouvelles perspectives de
décentralisation avec la création de la
1959 1960 préfecture ou de la province.
1962
En 1975, Sa Majesté Le Roi Hassan II
avait annoncé son désir d'accroître les
pouvoirs des élus locaux et de leur
fournir plus de ressources, dans le but
de renforcer la démocratie locale.

En 1976, la charte communale a été


adoptée, marquant une nouvelle ère de
décentralisation avec des compétences
étendues pour les communes, un rôle
économique, social et culturel affirmé, et
une tutelle plus souple. Cette réforme a
également suscité un intérêt pour la
gestion locale, ce qui a entraîné d'autres CONSEIL
réformes pour renforcer la COMMUNAUTAIRE
décentralisation, telles que :

1- Les transferts de la TVA


2- L'adoption d'une fiscalité locale
3- La rétrocession d'impôts d'Etat aux
collectivités locales.

1959 1960 1976


1962
La Région, une nouvelle Collectivité Locale et
adoption d'une nouvelle charte communale

L'année 1992 a été marquée par ​deux


événements importants à savoir :

1- la réfection de la carte communale


permettant la création de 668 nouvelles
communes. En 1997, promulgation de la loi
relative à l’organisation des régions a
2- l’institutionnalisation par la constitution été adoptée comme première étape.
révisée en cette même année de la région
en collectivité locale. Loi

Relative à
l’organisation
des régions

16 Régions

1959 1960 1976 1992 1997


1962
En 2002, La promulgation de la nouvelle charte
communale a constitué un chantier majeur venu
dans le cadre des changements profonds imprimés
au Maroc.

Elle a marqué un saut qualitatif dans le processus


de décentralisation et annoncé 4 une nouvelle
étape caractérisée par :
L’allégement des
L’amélioration contrôles de
du statut de tutelle et le retour
l’élu territorial à l’unité de la ville

1 2 3 4

La clarification et la La recomposition
restructuration des des organes
grilles de compétences internes
des assemblées

1959 1960 1976 1992 1997 2002


1962
Vers une nouvelle étape de développement de la
décentralisation et de la régionalisation au Maroc

Devant ces évolutions importantes


qu'a connues le Maroc, sa Majesté le
Roi Mohammed VI vient pour
donner un nouvel élan à ce
processus à travers la promulgation
de la nouvelle constitution qui
trace de nouvelles perspectives de la
régionalisation avancée.

C'était l'aboutissement des réformes 1- L'appui de l'autonomie des collectivités


et expériences accumulées par territoriales administrativement et
notre pays depuis plus d'un demi financièrement.
siècle. Il était donc nécessaire de
passer à une nouvelle phase de 2- L'exercice de leurs compétences dans
décentralisation et démocratie le cadre de la libre administration avec le
locale, fondée sur : renforcement des règles de
gouvernance locale.

1959 1960 1976 1992 1997 2002 2011


1962
Constitution 2011 – Article 1

Cette constitution stipule dans son premier


article que l’organisation territoriale du
royaume est décentralisée, fondé sur une
régionalisation avancée.

Ainsi en trouve tout un article consacré aux


Régions et collectivités territoriales (De
l’article 135 à l’article 146)
Ce processus renforce la décentralisation
comme choix irréversible qui contribue à
l’ancrage de la démocratie de proximité
et encourage à la participation citoyenne
dans la gestion des problématiques
La fixation de trois types de
locaux. compétences des collectivités
territoriales, à savoir des
compétences propres, des
La nouvelle constitution a apporté des compétences partagées et
transférer par l'Etat
principes nouveaux et des changements
profonds en ce qui concerne la
décentralisation, notamment :
L'adoption de l'élection
des conseils des
Régions au suffrage
universel direct

La consécration aux collectivités


territoriales d'un système de ressources
financières propres et de ressources
financières affectées par l'Etat, pour
leur permettre d'exercer leurs
compétences

Le principe de la libre
administration de
l'affaire locale et les
règles de gouvernance
SELON L’ARTICLE 135 DE LA CONSTITUTION
LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES SONT :

Préfectures et
Communes provinces Régions

Elles constituent des personnes morales de droit public,


dotées de l’autonomie administrative et financière et gèrent
démocratiquement leurs affaires.
EN SE BASANT SUR LE NOUVEAU DÉCOUPAGE
TERRITORIALE, LE MAROC DISPOSE DE

Préfectures et
Communes provinces Régions

1503 75 Préfectures
12 Régions
Communes et provinces
13 Préfectures - 62 Provinces
EN APPLICATION DES DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 146
DE LA CONSTITUTION
En 2015, les nouvelles lois organiques relatives aux collectivités territoriales sont venues pour dessiner une
nouvelle architecture territoriale du Maroc basée sur la régionalisation avancée et sur des fondements
constitutionnels.
Afin d’atteindre un développement régional intégré et durable et en vue de contribuer à la modernisation des
structures de l’Etat et d’accroitre son efficience et son efficacité pour les services rendus aux citoyennes et
citoyens.

La loi organique n° 113.14 La loi organique n° 112.14 La loi organique n° 111.14


Relatives Communes Relatives Préfectures et Provinces Relatives aux Régions

1959 1960 1976 1992 1997 2002 2011 2015


1962
LA LOI ORGANIQUE N° 111.14

RÉGIONS
1- Le principe de libre administration de la
Région qui permet à chaque Région, dans la
limite de ces compétences, de pouvoir exécuter
librement ces délibérations conformément aux
dispositions législatives et réglementaires en
vigueur.

2- Le rôle prééminent de la Région en matière du


programme de développement régional et
du schéma régional d’aménagement du
territoire par rapport aux autres collectivités
territoriales dans le respect des compétences
propres de ces dernières.

3- Le principe de coopération et de solidarité


entre les Régions et les autres collectivités
territoriales en réalisant des projets communs
La loi organique n° 111.14
visant à atténuer les inégalités. Relatives aux Régions
LA LOI ORGANIQUE N° 112.14
PRÉFECTURES ET
PROVINCES

1- La clarification du statut de l’élu dans le but de lui


permettre de remplir ses fonctions et​ d'assurer le
bon fonctionnement des intérêts de la Préfecture ou
la Province.
2- La clarification des missions de la Préfecture et la
Province qui consistent en des missions de
promotion du développement social, notamment
en milieu rural de même que dans les espaces
urbains. Ces missions concernent également le
renforcement de l'efficacité, de la mutualisation et de
coopération entre les communes sises sur le
territoire de la Préfecture ou la Province.
3- La précision des compétences propres de la
Préfecture et la Province, des compétences
partagées avec l’Etat et des compétences qui lui La loi organique n° 112.14
sont transférées par l’Etat
Relatives aux Préfectures et
Provinces
LA LOI ORGANIQUE N° 113.14

COMMUNES

1- Le renforcement du rôle des citoyens et de la


société civile à travers des mécanismes participatifs
de dialogue et de concertation et du droit aux
pétitions.

2- La limitation du contrôle administratif dans le


cadre de l’accompagnement de la Commune dans
l'exercice de ses fonctions.

3- La définition des règles de gouvernance relatives


à l’application du principe de libre administration
conformément aux dispositions constitutionnelles.

4- La dotation de la Commune d'une administration


forte à travers des directions générales de services La loi organique n° 113.14
ou des directions de services .
Relatives aux Communes
2020 – Création de La Direction Générale des Collectivités
Territoriales (DGCT)
La Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) est chargée de la préparation des
décisions du ministre de l’Intérieur, dans le cadre des attributions qui lui sont conférées en vertu des
textes législatifs et réglementaires relatifs aux collectivités territoriales, et du suivi de leur exécution.
Elle assure également l’appui et l'accompagnement juridique, technique et financier des collectivités
territoriales, des instances qui en relèvent, des établissements de coopération intercommunale et des
groupements des collectivités territoriales.

LES PRINCIPALES MISSIONS DE LA DGCT

Planification et Renforcer les Réseaux Optimiser les Services


développement territorial publics locaux publics locaux

Assurer la mobilité Mettre en œuvre les Gouverner les Finances des


urbaine et transports Institutions Locales Collectivités Territoriales
- Chapitre 2 -
La régionalisation et le
développement territorial
Définition du développement territorial

L’objectif majeur du développement territorial est de


rendre les territoires attractifs et compétitifs, de leur
donner une chance dans la compétition internationale,
par la valorisation des ressources territoriales, grâce
au rôle majeur des acteurs de ces territoires, en
combinant les préoccupations économiques, sociales et
environnementales et en intervenant sur les structures
spatiales » (GUY et al. 2011, p18)
Attractivité ,Competitivité , ressources matérielles et immatériels :

01 02
Attractivité d’un territoire Comptitivité
la capacité à attirer sur ce Combine la performance
territoire les activités économique à un objectif
nouvelles et les facteurs d’amélioration du niveau
de production mobiles de vie et du bien-être
social.

03 04
Ressources matériels Ressources imateriels
le savoir chercher, capacité
Les voies de communication,
d’innover, la sécurité et la
les terrains et les bâtiments, les
rassurance du climat
aides financières
entrepreneurial
Le développement territorial s’articule autour de
3 dimensions :

Dimension Une dimension


Une dimension
environnementale sociale
économique

Via la mise en valeur Via la mise en valeur via une meilleure


des atouts spécifiques d’un environnement réponse aux besoins
du territoire et la considéré comme fondamentaux des
création de richesses spécifique tout en populations (logement,
pour lesquelles on assurant la préservation santé, services….) et le
cherche aussi une et le renouvellement des développement de la
répartition équitable ressources naturelles et cohésion sociale
patrimoniales
La mise en oeuvre du development trritorial

01 .Quel outil de mesure pour le pilotage ?

02. Quels indicateurs ?

03.Quelle démarche ?
01. Quel outil de mesure pour le pilotage :

Cet outil dépendra et émanera des objectifs et concepts qui


sous-tendent la démarche de développement territorial.
Cependant, la plupart des auteurs insistent sur
l’importance de disposer d’un observatoire qui suit les
évolutions du territoire et fournit aux acteurs des
indications précises sur les changements en départageant
les évolutions « naturelles » des évolutions provoquées par
des politiques particulières .
Cet observatoire devrait aussi fournir des outils d’aide à
la décision pour faciliter les choix opérés par ces acteurs.
Un tel outil de pilotage est généralement appelé tableau de
bord. Dans ce cadre des indicateurs territoriaux seront
construits.
02. Quels indicateurs ?

Un indicateur doit mettre le doigt sur la situation critique et indiquer éventuellement des
pistes pour l’action.
Un exemple intéressant de construction d’indicateurs est proposé par les responsables du
tableau de bord du développement territorial (TBDT) wallon selon une structure
« hiérarchisée » ou filière du type : finalité, objectif, sous-objectif, critère et indicateur.
Une finalité est qualifiée de « principe » ou de base du raisonnement. Elle se décline en un
ou plusieurs objectifs (le plus souvent). Cet objectif est encore trop général pour
permettre une évaluation au moyen d’un indicateur précis. On parle d’objectif
stratégique, lequel se décline à son tour en un ou plusieurs objectifs opérationnels qui sont
appelés sous objectifs
Enfin, l’indicateur, au cœur du suivi du développement du territoire, est le résultat d’une
agrégation ou d’une sélection de données pour constituer une information claire (GUY et
al.2011, p44).
QUELLE
DÉMARCHE ?
Tout projet territorial de développement comporte
quatre séquences

Le diagnostic La mise en oeuvre

L’elaboration L’evaluation
Le diagnostic
Deuxieme étape
Mesurer les chances de mise en Quatrième étape
œuvre des actions qui doivent Créer des outils qui
permettre aux enjeux de permettront de suivre
s’exprimer pour chaque facteur-clé l’évolution du territoire

01 03
02 04
Pemiere étape Troisieme étape
Analyse prospective et de Une évaluation de
l’établissement de probabilité de réalisation
scénarii des facteurs-clés
L’élaboration

Le choix entre les alternatives stratégiques est une


démarche essentielle. Le territoire, pour réaliser son
projet, doit mobiliser ses acteurs. Il peut choisir de
conduire le projet seul ou en concluant des alliances
On peut s’orienter vers un mode de développement
endogène (s’appuyant sur le capital économique et les
capacités de formation et de recherche du territoire)
ou, au exogène (s’appuyant exclusivement sur la
recherche d’investisseurs extérieurs, nationaux ou
étrangers)
La mise en œuvre
La mise en œuvre du projet de territoire passe par le
développement des projets, la participation des acteurs
« de la communauté » (résidents, organismes et
entreprises) et le soutien des ressources externes
(financières et autres) publiques, institutionnelles et
privées au bon développement. Mais avant le passage à
l’interaction entre la structure d’intervention et
son environnement;
Le chef de projet a pour mission de piloter le projet en
s’appuyant sur une équipe technique et généralement
pluridisciplinaire.
Un aspect essentiel est celui de la formation des agents de
développement territorial. Le besoin se fait ressentir d’un
véritable professionnalisme assis sur une formation
adaptée initiale et permanente.
L’evaluation

Analyser le processus dans son


Mettre en place un système de déroulement en vérifiant la
suivi interne à un service cohérence des moyens et des
actions entreprises ( l'efficience)

Analyser, enfin, la pertinence des


Se doter d’une grille de objectifs initiaux en comparaison
comparaison des résultats par des besoins que l’on cherche à
rapport aux objectifs fixés satisfaire
Chapitre 3 :
Défaillances du processus de
la régionalisation avancée et
recommandations
Aboutissement partiel de la déconcentration
administrative

Manque de volonté des Retard dans la mise


administrations centrales en œuvre de la
à appliquer le principe de déconcentration
subsidiarité. administrative
Insuffisance du financement

Manque de réflexion autour


des modalités de mobilisation
des financements nécessaires
aux programmes de
développement régional Absence du principe
d’autonomie financière des
régions
Multiplicité des acteurs et
chevauchement des rôles

❖ Manque de précision claire des attributions de chaque


acteur, et de la nature de leur mission, s’il s’agit de tâche
administrative, juridique, technique ou financière.

❖ Manque de détermination du domaine de l’intervention de


chaque acteur , chose qui cause une dispersion des
ressources matérielles et humaines.
Collaboration limitée des citoyens

Manque d'insertion du citoyen dans


le processus de la régionalisation
avancée, notamment les jeunes,
force motrice de tout processus de
développement
Autonomie décisionnelle de la région

Les décisions des conseils régionaux doivent


être approuvées par l’État central, et aussi le
président du conseil fait appel au représentant de
l’État qui est le Wali ou le gouverneur dans
l’exercice de ses compétences.
Recommandations relevant du domaine
de l’action gouvernementale

❖ Engager une déconcentration accomplie en adoptant une


approche participative et en respectant les principes et
valeurs de la déconcentration universellement reconnus.

❖ Doter la région d’une administration efficace afin d'opter


pour des structures administratives légères et bien
organisées, appuyées par les outils de gestion modernes.

❖ Clarifier les rôles de chacun des acteurs au niveau régional


et s’assurer de l’absence d’un chevauchement des
responsabilités et des missions entre ces derniers.
Recommandations liées au renforcement des
ressources financières de la région

Promouvoir la
création
d’activités et de
projets novateurs Assurer Contrôler de
et créateurs de l’autonomie façon rigoureuse
richesses en financière des l’évolution des
exploitant de régions dépenses de
façon rationnelle fonctionnement.
et optimale le
potentiel régional
Recommandations liées à la mise en place d’un
dispositif permanent d’évaluation et de
communication

Favoriser l’extension de l’accès


à internet, développer le e-
gouvernement et mettre en
place des supports Développer des stations
médiatiques diversifiés. radio et chaines de
télévisions régionales.
Recommandations liées à la protection et à la
valorisation des ressources naturelles

Mettre en place des mécanismes


destinés à économiser, protéger et
à valoriser les ressources
naturelles dans leur diversité et
composantes régionales.
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Étude de cas
Étude comparative
Région FES MEKNES
Les enjeux économiques

Favoriser une économie qui repose sur la valorisation des


ressources locales, en consolidant les activités dans les
secteurs existants et en transformant les potentialités de la
région en autant de facteurs de
production de richesses nouvelles, en valorisant ses
ressources naturelles, paysagères et culturelles, en
développant des offres spécifiques là où la région présente
des avantages comparatifs : agriculture, agro-industrie,
artisanat, et en diversifiant sa base
économique en valorisant son potentiel touristique et
culturel et en favorisant l’économie de la connaissance
Les enjeux sociaux

- Permettre au citoyen de disposer de ce qui lui


est nécessaire pour mener une vie paisible et
épanouissante au sein de la collectivité des
citoyens de la Région et du pays en général

- Répondre aux besoins des populations de


manière objective et en mettant en œuvre
tous les outils mis en place par les
réglementations et les dispositifs conçus par l’Etat.
Les enjeux transverses

Renforcer les fonctions


métropolitaines pour soutenir la
compétitivité territoriale et
améliorer l’attractivité de la
région.
Vision de développement

Une région au carrefour des échanges, humains culturels et spirituels, riche de ses
ressources historiques et naturelles, ouverte sur le monde qui consolide sa vocation
agricole et agroindustrielle et ambitionne de devenir une destination touristique et
culturelle en valorisant son potentiel naturel et patrimonial.
Une région qui aspire à un développement équilibré, durable, inclusif et qui profite à
l’ensemble des territoires de la
Région.
Région FES MEKNES
Les enjeux économiques

-Faire face à l’augmentation des activités


informelles
-Promouvoir et valoriser les productions
agricoles et artisanales
-Promouvoir et valoriser le potentiel
touristique de la région
-Préserver les produits de la mer
Les enjeux sociaux

- Faire face à l’exode rural et à une situation sociale


précaire
- Plus de 20% de la population est proche du seuil
de la pauvreté
- Réduire les disparités sociales entre les
préfectures et les provinces et améliorer les
conditions de vie.
Les enjeux transverses

-Apparition de quartiers périphériques


Défavorisés

- Désenclaver la région
Vision de dévelopment

« Un territoire homogène, caractérisé par


une complémentarité entre ses différents
composantes territoriales et une diversité
de ses richesses »

Une identité Une région caractérisée


touristique et par une diversité
culturel forte biologique
Conclusion

La régionalisation et la territorialisation de l’action


publique constituent aujourd’hui un
véritable défi pour le Maroc, car cela nous impose de
refonder les rapports entre l’Etat et le
citoyen, l’Etat et les territoires, une révision complète
de notre façon de faire, une recherche
permanente de cohérence et une adaptation de nos
supports techniques. Et partant, cela exige
davantage de partage de responsabilité entre acteurs,
de synergie et d’intégration des
politiques.

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