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Salma Elhila Section1 Sujet 2

Dissertation : Sujet 2

Dès son indépendance, le Maroc à essayer plusieurs modèles réformistes qui pouvaient agir
positivement sur sa situation conjoncturelle, mais aussi structurelle. Ces politiques ont été
question des différentes constitutions marocaine, appuyé par plusieurs lois de finance.
Certainement, les conflits politiques et les mutations sociales ont fait l’objets de tous les
stratégies adoptées par le Maroc.
Quelles sont les plans que le Maroc a adhéré depuis son indépendance ? Et quel le degré
de leurs efficacités ?
Tout d’abord, le Maroc a commencé par le développement de ses petites unités : les
régions. Ces dernières ont été le résultat d’une décentralisation locale du pays. Grâce à la
constitution de 1962, les préfectures, les provinces et les collectivités urbaines et locales ont
été définis comme étant des collectivités territoriales de droit public dotées de la
personnalité morale. Avec la première loi sur la région en 1996, des élections des conseils
régionaux ont été émis et la région a été repositionné comme une base économique, qui
aura une ligne budgétaire spécifique via la loi de finances en 2006.
Quelques années après l’indépendance, le Maroc a connu une forte baisse des prix de
phosphates, et avec les coûts de la guerre du Sahara, le Maroc se trouvait dans l’obligation
de se créditer auprès de la banque mondiale pour sortir de l’impasse. Déjà très endetté, le
Maroc doit accepter le principe de l’ajustement pour retrouver un crédit international
indispensable à sa survie économique. De cette façon, le Maroc a entré dans le champs
d’application du PAS au début des années 80. Ce programme qui vise le développement
des secteurs producteurs à court terme avait d’horribles conséquences sur le plan social,
éducatif et sanitaire. En dépit de ces contre-performances, le Maroc est considéré
aujourd’hui comme un pays qui a pu maîtriser le Pas, d’autres programmes qui ont visés la
croissance du secteur agricole ont été hybrides de ce plan tels que : PASA, Pisa.
Ces derniers ont renforcé la dépendance du Maroc aux aléas climatiques, notamment la
pluviosité. Ce qui peut être justifié par la grande contribution du secteur agricole dans le PIB
marocain. La croissance économique, quant à elle même à cette période, a connu des hauts
et des bas. Enregistrant le plus faible taux de croissance en 1961 (2.5%), année qui a été
suivie par la plus forte croissance d’ordre 12.6 en 1962.
Avec les années 2000, Le Maroc a mis la main sur la région, en passant de la
régionalisation à celle avancée en 2007. Puis, le découpage du pays en 12 régions au lieu
de 16. La régionalisation avancée s’est basée sur la décentralisation du pouvoir et la
déconcentration des services. Donc, on peut conclure que la régionalisation avancée a
donné plus d’autonomie à la région, en adoptant une stratégie d’ouverture et d’intelligence
territoriales qui vise la maîtrise de l’environnement concurrentiel et la valorisation des
capitaux matériel et immatériel.
L’ouverture économique a nécessité une mise à niveau de l’économie nationale. C’est pour
cette finalité que le Maroc a adhéré plusieurs plans réformes de la situation économique
marocaine : le plan d’émergence industriel, le plan Rawaj, le plan Maroc vert., le plan Maroc
numérique…. Ces plans, comme tout autres stratégies précédentes, n’ont pas pu répondre
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à 100% des objectifs fixés du fait que les politiques ne sont pas parvenues du territoire, là où
elles ont été mise en œuvre mais parachutées du centre vers le local sans être adaptées
aux spécifiés de chaque région. Sans oublier, le rôle des accords régionaux dans l’ouverture
et l’échange continental, qui a permis de concrétiser plus de 5oo accords avec plusieurs
puissances économiques telles que : l’union Européenne, les États Unis, la Turquie, la
Jordanie, la Tunisie. L’Égypte… Ces ALE consacré le Maroc comme une pièce maîtresse
dans la coopération Sud-Sud et Nord-Sud.
Dernièrement, le nouveau modèle du développement économique a été annoncé par sa
majesté, le roi Mohammed 6. Un modèle visant la correction des pannes du modèle actuel
crée de la défiance et de la fragilité tout en s’appuyant sur les points faibles des plans
précédents. Le but ultime de ce programme est donc, une répartition plus équitable des
richesses nationales et un développement remarquable de la Pme marocaine.

En guise de conclusion, le Maroc a généré une orientation générale plus lisibles des
politiques publiques et une exécution plus efficiente des différentes lois visées. Plusieurs
lacunes restent à résoudre, mais il est primordial de commencer par celles des crises de
confiances dans le produit marocain et l’économie marocaine au sens large. Le nouveau
modèle du développement économique est une opportunité pour la Maroc pour se récupérer
et donner un coup de relance à la croissance économique marocaine.

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