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République Algérienne Démocratique Et Populaire

Ministère De L’enseignement Supérieur Et De La Recherche


Scientifique

Ecole Supérieure Des Sciences De Gestion Annaba

Filière : management public

RAPPORT DE STAGE :
Le traitement des dossiers de demandes de crédits d’investissement
au sien de la CNEP-Banque

Organisme d’accueil : La CNEP-Banque

Réalisé par : Encadrant :


Henka Sameh Boucherba Hocine Abdelatif

Maitre de stage :
Dida Sonya

2021/2020
Table de matières :
Remerciement ………………………………………………………………………….B
Liste des tableaux …………………………………………………………..…………C
Liste des figures ………………………………………………………………………..C
Liste des abréviations ………………………………………………………………....D
Résume …………………………………………………...…………………………….E
Introduction ……………………………………………………………………………F
I. Présentation de la CNEP-Banque et le financement des projets
d’investissements : ……………………………………………………………..7

1. La CNEP-Banque ………………………………………………………….7

1.1. Historique de la CNEP-Banque ………………………………………...7


1.2. Les missions de la CNEP-Banque ……………………………………...9
1.3.Organisation structurelle des activités de CNEP-Banque ………………9

2. Présentation de la direction du réseau ANNABA ………………………10

2.1. Les missions de la direction …………………………………………...11


2.2.Présentation de département crédit …………………………………….12
2.3.L’organigramme de la direction régionale « 300 » …...........................13

3. le financement du projet d’investissement ……………………...………14

3.1.le cadre conceptuelle …………………………………………………..14


3.2.les sources de financement …………………………………………….15

II. le financement du projet d’investissement dans son aspect pratique :…….19

1. le processus du traitement des dossiers de demandes de crédits


d’investissement de A à Z ……………………………………………….19

III. les résultats du stage : ………………………………………………………...31

1. Bilan du financement des projets d’investissement au sien de la


direction régionale « 300 » …….…………………………………………31
2. Les apports du stage …………...…………………………………………31

Conclusion ………………………………………………………………………….....32
Bibliographie ………………………………………………………………………….33
Annexes ………………………………………………………………………………..34

A
Remerciement :
Je remercier le bon Dieu, le tout puissant qui ma a donné la volonté et le
courage afin de réaliser ce modeste travail
Avant de commencer, je souhaite remercier toutes les personnes qui m'ont
permis de réaliser ce stage. Sans leur aide, je n'aurais pu le réaliser.

Je tiens à remercier tout particulièrement Mr. Boucharba Houcine pour sa


disponibilité et son suivi, qui m’ont permis de bien structurer et rédiger ce rapport.

Je remercie également Mme. Dida Sonya, mon maître de stage, elle a su me


conseiller dans ma recherche de stage, elle a su m'apprendre le traitement des demandes
du crédit d'investissement.

Bien évidemment, je remercie les enseignants du master Management publique.


Ils ont su me transmettre leur savoir et me permettre de bénéficier d’un maximum de
connaissances pour faire face aux aléas du monde professionnel. Cette année du master
m'a ainsi permis de mûrir, tant au niveau scolaire que professionnel.

Je conclus mes remerciements avec une pensée particulière pour Mr. Keraifi
Mohamed, directeur de la CNEP-Banque, qui m’a fait confiance en m’accueillant au
sein de la banque. Durant ce stage, Il m'a mis à l’aise au sein de banque afin que je
réussisse mon stage du mieux possible.

Merci à tous.

B
Liste des tableaux :
N° Intitulé page
1 le nombre des dossiers de demandes de crédits d’investissement 31
(2019-2020)

Liste des figures :

N° Intitulée Page

Présentation du livret d'épargne lors de la journée Nationale de


1 8
de l'Epargne

2 Fiche technique de la direction réseau « 300 » 10

3 la direction régionale ANNABA 11

4 Organigramme de la direction régionale d’Annaba 13

5 le site officiel direction générale des impôts 24

6 le site officiel de Centre National du Registre du Commerce 24

C
Liste des abréviations :
ANDI : Agence nationale du développement d’investissement.
BFR : Besoin en fonds de roulement.
BSA : Bons de souscription d'actions.
CACOBATH : Caisse Nationale des Congés Payés et du Chômage, intempéries des secteurs
du Bâtiment, des Travaux Public et de L’Hydraulique.
CAF : Capacité d'autofinancement.
CASNOS: Caisse des Assurances Sociales des Non-Salariés.
CCA : Le comité de crédit agence.
CCPA : Le Chargé de la Clientèle Professionnels et Entreprises.
CNAS : Caisse nationale des Assurances Sociales.
CNEP : La Caisse Nationale d'Epargne et de Prévoyance.
CNRC : Centre National du Registre du Commerce.
CREM : Consultation de la centrale des risques des entreprises.
CSDCA : la Caisse de Solidarité des Départements et Communes d'Algérie
CTC : Contrôle technique de construction.
D : Département.
DGA : Directeurs Généraux Adjoints.
EPLE : Entreprise publique de logement familiale.
HT : Hors taxe.
ISO : International standardization organisation.
NIF : numéro d'identification fiscale.
OCA : obligations convertibles en actions.
OPGI : Office de la promotion et de la gestion immobilière.
ORA : Obligations remboursables en actions.
PDG : Président-directeur général.
RIP : Relevé d'Identité Bancaire.
S : Service.
SPA : Société par action.
TSDI : Titres subordonnés à durée indéterminée.
VSP : Vente sur plan.

D
Résume :

Ce rapport s'intitule : Financement des projets d'investissement, où nous avons


présenté le concept de projet d'investissement, ses caractéristiques, ses types et ses
sources de financement.
Nous nous sommes également concentrés sur le crédit bancaire comme source
de financement de projets de ce type, en présentant le processus de traitement des
dossiers de demande de crédit pour le financement de projets d'investissement au niveau
de la CNEP-Banque.

Mots-clés : Projet, investissement, projet d’investissement, financement, banque, crédit.

E
Introduction

Les projets d'investissement sont considérés comme l'un des éléments les plus
importants qui contribuent à faire tourner la roue de la croissance, et c'est le moyen
efficace de créer et de multiplier la richesse, y compris l'amélioration des conditions,
que ce soit pour l'individu ou au niveau des institutions, et même au niveau national, et
c'est un outil efficace pour atteindre tous les objectifs économiques de la société, en
augmentant les niveaux de production pour atteindre l’autarcie.
Le financement des projets d'investissement est également un peu difficile car le
projet d'investissement dépend de son efficacité en obtenant de bons rendements et aux
coûts les plus bas, Le processus de financement se fait soit en autofinancement par des
flux de trésorerie ou des bénéfices réalisés, soit en externe en recourant à des emprunts
auprès des banques.
Mais les banques n'accordent ces prêts que selon des procédures strictes, et elles
ont des conditions et des étapes qui doivent être suivies, en commençant par une étude
approfondie du demandeur du prêt et de tous les aspects financiers et extra-financiers,
jusqu'à la décision finale.
Et avec toutes ces mesures, le ratio de risque reste élevé, du fait de la crainte que
l'emprunteur fasse faillite ou ne respecte pas les échéances de remboursement. Ici, le
sort de la banque devient dépendant de ces prêts, surtout lorsque les détenteurs de
dépôts réclament leur argent. Dans ce cas, la banque peut tomber dans une crise
financière qui peut aboutir à sa faillite et à la perte de la confiance de ses clients. C'est
pourquoi la banque se garde de faire une étude approfondie des prêts avant de les
octroyer afin d'obtenir un rendement et rentabilité en même temps.
Sur cette base on pose la problématique suivante :
« Comment se déroule le traitement d’une demande de crédit pour financer un
projet d’investissement au niveau du la CNEP-Banque ? »

F
I. Présentation générale de la CNEP-Banque et le financement des
projets d’investissement :

1- La CNEP-Banque :
Depuis sa création en 1964, la CNEP-Banque n’a cessé de s’affirmer sur la place
financière non seulement comme une banque de financement du logement, mais aussi
comme une banque universelle, citoyenne, moderne et davantage proche des Algériens.

Au cours de son demi-siècle d’existence, la CNEP-Banque a su s’adapter aux


différentes mutations et restructurations qu’a connues l’économie algérienne et aux
exigences de la modernisation et de la libéralisation du secteur bancaire.

Ce parcours, fort remarquable, n’a fait que consolider les fondamentaux de


croissance équilibrée tout en garantissant à la CNEP-Banque la notoriété et la
compétitivité et la confiance de ses millions de clients.

1-1- Historique de la CNEP-Banque :


La date du 06 avril 1997 représente un tournant historique dans l'existence de la
CNEP; c'est la date de transformation de la Caisse Nationale d'Epargne et de
Prévoyance en banque. Pour cela, nous distinguons deux périodes :

• Avant le 06 avril 1997

Logo de la CNEP-Banque de [1964-1967] :


« La Caisse Nationale d'Epargne et de Prévoyance fut créée par le décret
N°54/227 daté du 10 avril 1964 en remplacement de la Caisse de Solidarité des
Départements et Communes d'Algérie (CSDCA). Dans son premier article, la CNEP est
résolue comme "un établissement public doté de la personnalité civile et de l'autonomie
financière. Elle est réputée commerçante dans ses relations avec les tiers".
En tant que caisse, elle avait pour principal objectif la collecte de l'épargne
potentielle des ménages pour la canaliser et la réinjecter dans le circuit de l'habitat.
Cependant, le champ d'activité de la CNEP ne s'est pas limité uniquement à cette
activité mais s'est élargie progressivement »

➢ En 1967 : ouverture de la première agence CNEP à Tlemcen et ouverture du


premier livret d’épargne CNEP

7
[1971-1980] :
➢ En 1971 : La mise en œuvre d'un nouveau produit qu'est le compte épargne
devise au profit des Algériens résidents à l'étranger.

[1980-1997] :
➢ Pendant les années 80: Financement des programmes de promotion immobilière.
➢ En 1987 : Commercialisation d'un nouveau produit (Les bons d'épargne)
remplacé par la suite à la fin de 90 par les comptes de placement à terme.
➢ En 1992 : Instauration d'un nouveau produit « le livret d'épargne populaire ».
Figure 01: Présentation du livret d'épargne lors de la journée Nationale de de
l'Epargne

Source : document interne de la CNEP-Banque

• Après le 06 avril 1997 :

De 1997 jusqu’à maintenant :


« La CNEP-Banque fut agréée par le Conseil de la Monnaie et du Crédit le 06
avril 1997 en succession de la Caisse Nationale d'Epargne et de Prévoyance. Ses
nouveaux statuts, établis le 27 juillet 1997, confèrent à la CNEP, sous la dénomination
de CNEP-Banque, un statut de "banque" et de "société par action" dotée d'un capital de
l'ordre de 14 milliards de dinars divisé en 14.000 actions entièrement libérées par

8
l'unique actionnaire qui est le Trésor public. Conformément å ses statuts, la CNEP-
Banque est habilité à effectuer toutes les opérations de banque définies par la loi sur la
Monnaie et le Crédit, à l'exclusion dans un premier temps, des opérations de commerce
extérieur »
➢ En 1997 Changement de statut : La CNEP (Caisse d’Epargne) devient banque
universelle : CNEP-Banque
➢ 1998 : Lancement des Crédits à la Consommation
➢ 2005 : Repositionnement stratégique de la CNEP-Banque sur le financement de
l’immobilier
➢ 2008 : Lancement de la Bancassurance
➢ 2011 : Repositionnement stratégique de la CNEP-Banque : autorisation du
Financement des entreprises
➢ 2013 : Dématérialisation du livret d’épargne et lancement de la carte d’épargne
➢ 2015 : Lancement du compte épargne non rémunéré (RASMALI)
➢ 2016 : Ouverture de la première agence automatisé KHATABI (Alger centre)
➢ 2018 : Le capital social de la CNEP-Banque passe de 14 à 46 milliards DA

1-2- Mission de la CNEP-Banque :


« La mission essentielle confiée à la CNEP-Banque le 10 Août 1964, s'articule
autour de la collecte d'épargne et l'accroissement de l'activité de crédit ».
1-3- Organisation structurelle des activités de CNEP-Banque
Sur le plan organisationnel, la CNEP-Banque était caractérisé par un
rattachement hiérarchique direct du réseau d'agence aux structures centrale de la
direction générale et cela depuis sa création. Puis elle a connu plusieurs modifications,
ainsi les différents niveaux de l'organisation actuelle sont :
➢ L'organisation de la direction centrale de la CNEP-Banque :
Centralement, l’autorité du Président Directeur Général s’exerce par
l’intermédiaire de sept DGA, ces directeurs ont pour missions, chacun dans son
domaine, l’animation, la coordination, l’assistance et le suivie des activités des
directions centrales placés sous leur autorité.
En vue de mieux maitriser et suivre les fonctions fondamentales de la CNEP-
Banque, exercés fondamentalement aux niveaux des agences, des directions générales
chargées de l’assainissement, du contrôle de l’épargne, des engagements et de la
comptabilité, ont été mise en place. Sont aussi rattachés au PDG de la direction de
l’inspection Général et une structure d’Audit interne.
➢ L’organisation de la direction réseau :
Les directions régionales (appelées également Directions de réseaux) constitue le
maillon intermédiaire entre les agences et les directions du siège. Elle exerce toute
fonction déléguée par la Direction Général. L’article premier de la décision

9
réglementaire n°74-95 du 21 novembre 1995 fixant l’organisation des directions
régionales, définit ces dernières comme « structure hiérarchique de soutien des agences
implantées dans sa circonscription territoriale définie par voie réglementaire ».
Les missions dévolues à ces directions sont prises en charges par des directeurs
de réseaux assistés, chacun par sept chefs de département (recouvrement et contentieux,
crédit, comptabilités, informatique, personnel et de moyens généreux, épargne et
contrôle du premier degré). Il y a lieu de dire que la CNEP-Banque compte actuellement
quatorze(14) directions régionales réparties à travers le territoire national.

2- Présentation de la direction du réseau d’ANNABA :

Figure 02 : Fiche technique de la direction réseau « 300 »

Information Générales Et Coordonnées

Dénomination : CNEP-Banque « caisse nationale d’épargne et prévoyance-


Banque »
Niveaux de structure : direction régionale
Code : 300
Forme juridique : SPA
Nationalité : Algérienne
Date d’ouverture :
Siège social : Rue H’cene Chaouche Azzedine, Annaba
Objet social : activités bancaires
Registre de commerce :
Matricule fiscale :
Capitale social :
Site web : https://www.cnepbanque.dz/
E-mail :
Téléphone : 038801989
Fax : 038865251

Source : Elaboré par nos soins à partir des données collectées au niveau de la CNEP-Banque

Le réseau d’Annaba « 300 » compte actuellement 19 agences, La direction du


réseau d’Annaba est une structure hiérarchique et de soutien aux agences implantées au

10
niveau de sa circonscription territoriale, définie par voie réglementaire, elle exerce au
niveau régionale toute fonction déléguée par la direction générale.

Figure 03 : la direction régionale ANNABA

Source : https://www.cnepbanque.dz/ , consulté le 05/06/2021

2-1- les missions de la direction 300 :


Sous l'animation, la coordination et la supervision d'un directeur, la direction
régionale a pour principales mission:
• Assurer le développement de la rentabilité de son fonds de commerce dans le
cadre des objectifs qui lui sont assignés ;
• La recherche des ressources et des affaires qu'elle traite dans le cadre des
orientations et instructions en vigueur Noyer en vue d'une bancarisation optimale de la
population en drainant le maximum des ressources vers ses caisses et placer ses services
et produits apurés de ses relations en adéquation avec les contraintes de trésorerie et de
rentabilité ;
• Exécuter les opérations de la clientèle et assurer leur comptabilité dans le cadre
des procédures comptable en vigueur;
• Veiller à l'utilisation rationnelle et optimale des ressources humaines et
matérielles mises à disposition de la structure;
• Veiller à la gestion rigoureuse, préservation, la maintenance et la sécurité du
patrimoine immobilier de la banque ;

11
• Assure un contrôle de premier niveau inhérent à l'accès des utilisations ou le
système d'information ainsi que la validation des événements en vue de garantir le bon
déroulement des opérations
2-2- Présentation de département crédit :
Au niveau régionale le département crédit contient deux services : service crédit
aux particuliers et service crédit aux promoteurs et/ou entreprises.
Lorsque le montant de crédit ne dépasse pas 5.000.000 DA, le dossier dépose au
niveau de l’agence et traité au niveau de l’agence, S’il dépasse 5.000.000 DA, le dossier
de crédit déposé au niveau des agences est traité au niveau de la direction régionale dans
le service crédit aux particuliers.
Et pour les dossiers des crédits destinent aux entreprises sont déposés au niveau
des agences, envoyé à la direction du réseau pour traiter et analysé au niveau de service
crédit aux promoteurs et après envoyé les dossiers à la direction centrale.
2-2-1- Les produits du département crédit :
- Financement des besoins des particuliers :
La CNEP-Banque propose sur le marché une large gamme des crédits, pour
répondre aux différents besoins de financement de sa clientèle.
a- Les crédits hypothécaires : On distingue deux sortes de crédits hypothécaires :
Habitat et hors habitat. Le premier concerne:
▪ Achat d'un logement promotionnel;
▪ Construction d'une habitation individuelle ou coopérative;
▪ Achat d'un terrain bâti ;
▪ Aménagement ou extension d'une habitation
▪ Achat d'un logement auprès d'un particulier;
▪ Achat d'un logement par la formule VSP
▪ Achat d'un logement social participatif
Et le deuxième concerne l'achat ou construction aménagement de locaux à usage
commercial ou professionnel, auprès d'un particulier ou d'un promoteur.
b- Les crédits d'équipement domestique : Ce sont des crédits bancaires tels que :
▪ Crédit destiné au financement de transport;
▪ Prêt pour la création et l'invention;
▪ Financement coopérative de réalisation de service;
▪ Financement de tourisme et d'hôtellerie :
▪ Financement du marché.

- Financement des besoins des entreprises :


Pour satisfaire les besoins de la clientèle de différentes natures, la CNEP-Banque
s'est engagée dans une diversification de ses activités de financement de l'entreprise,

12
ainsi de financer les promoteurs pour la construction de logement et autres tels que
CNEP-IMMO, EPLE, OPGI...etc.

13
2-3- L’organigramme de la direction régionale d’Annaba :

Figure 03 : Organigramme de la direction régionale d’Annaba

le directeur
générale

Secréterai

D.de personnel
D.des finances et D. épargne et D.contentieux
et de moyens D.de crédit D. recouvrement D. informatique
de comptabiité controle
généreux

s. finacement des
s. formation s. comptabilité s. recouvrement s. suivi s.exploitation
promoteurs

s.financement s.budget et s. assistance et


s.recrutement s. juridique s. analyse
des particuliers trésorerie maintenance

s.commerciale s.technique

Source : Elaboré par nos soins.

14
3- Le financement du projet d’investissement :
3-1- Cadre conceptuelle :

3-1-1- Le Projet :

"Un projet est une action spécifique, nouvelle, qui structure méthodiquement et
progressivement une réalité à venir, pour laquelle on n'a pas encore d'équivalent"
(AFNOR)

« Le projet est un ensemble d'actions à réaliser pour satisfaire un objectif défini,


dans le cadre d'une mission précise, et pour la réalisation desquelles on a identifié non
seulement un début, mais aussi une fin. » AFITEP, Dictionnaire de management de
projet [1996]

« processus unique, qui consiste en un ensemble d'activités coordonnées et


maîtrisées comportant des dates de début et de fin, entreprises dans le but d'atteindre un
objectif conforme à des exigences spécifiques telles que des contraintes de délais, de
coûts et de ressources » [ISO10006, 1997]

3-1-2- L’investissement :

Une entreprise investit pour se développer et produire davantage. Les parents


investissent dans l’avenir des enfants en finançant leurs études. Plus prosaïquement,
nous investissons dans une voiture souscrivant un crédit. On investit également dans la
pierre pour se loger ou pour percevoir un revenu locatif. L’investissement est considéré
comme productif quand le «retour sur investissement » est supérieur aux coûts
engendrés.
3-1-3- Le projet d’investissement :

Un projet d’investissement est une proposition d’action qui, à partir de


l’utilisation des ressources et des moyens disponibles, considère possible d’obtenir des
profits. Ces bénéfices, qui ne sont pas certains, peuvent s’obtenir sur le court, moyen ou
long terme.
Tous les projets d’investissement englobent le recueil et l’évaluation des facteurs
qui influent directement l’offre et la demande d’un produit. C’est ce que l’on appelle
étude de marché qui détermine sur quel segment du marché le projet mettra l’accent
ainsi que la quantité de produit censée être commercialisée.
En somme, un projet d’investissement est un plan auquel sont affectés un
capital, des moyens matériels, humains et techniques. Le but est de générer un
rendement économique sur un délai donné. Pour ce faire, il est indispensable
d’immobiliser des ressources à long terme.

15
3-1-3-1- Les caractéristiques d’un projet d’investissement :

a- Le capital investi :
Il s’agit de la trésorerie investie par l’entreprise dans le projet.
Le capital investi comprend :
• Le prix d’achat HT
• Les frais accessoires (frais de transport et d’installation notamment)
• Le coût de formation du personnel
• L’augmentation du BFR : les investissements permettent une hausse du chiffre
d’affaires qui débouche sur une hausse des créances clients, des stocks de matières
premières et de produits finis. L’impact est donc négatif sur la trésorerie.
Néanmoins ce décalage est rattrapé à la fin de la durée de vie de l’investissement.
b- La durée de vie :
La connaissance de la durée de vie de l’investissement est indispensable pour
évaluer les gains attendus. On retient la durée pendant laquelle le projet génère des flux
de trésorerie positifs.
A défaut d’information précise à ce sujet, on retient dans ce cas la durée
d’amortissement de l’immobilisation.
c- La valeur résiduelle :
La valeur résiduelle représente le prix de revente de l’investissement à la fin du
projet.
Cette revente permet le plus souvent de dégager une plus-value dans la mesure
où l’immobilisation est généralement totalement amortie.
Pour l’évaluation du flux de trésorerie correspondant, on retient une valeur
résiduelle nette d’impôt sur les bénéfices.
d- Cash-flow net :
Le cash-flow net consiste à déduire du cash-flow brut réalisé par une entreprise
le montant de l'impôt société qu'elle devra payer. Il peut donc se déterminer à partir du
cash-flow brut = (résultat net + les dotations nettes aux amortissements et aux
provisions) / (actifs immobilisés + ou - solde des cessions d'actifs - variation du BFR)
en déduisant l'impôt société. Le cash-flow net est généralement retenu dans le cadre des
analyses financières.

3-2- Les sources de financement :

L'entreprise peut recourir à différents modes de financement dont le cout varie


en fonction de la nature du financement et du risque supporté par le bailleur de fonds.

16
On distingue généralement trois grands types de financement: le financement par
fonds propres, le financement par quasi-fonds propres et le financement par
endettement.
3-3-1-1- Les fonds propres :
Les fonds propres se décomposent en fonds propres internes (autofinancement,
cession d'éléments d'actif) et en fonds propres externes (augmentation de capital par
apports en numéraire, subventions).
A- Les fonds propres internes :

➢ L'autofinancement :
L'autofinancement est la partie de la CAF non distribuée aux actionnaires:
Autofinancement en N= CAF en N-Dividendes distribués en N
➢ Les cessions d'éléments d'actif :
Les cessions d'éléments de l'actif immobilisé constituent un autre mode de
financement par fonds propres internes. Ces cessions concernent aussi bien des
immobilisations incorporelles et corporelles que des immobilisations financières et
peuvent résulter:

• Du renouvellement normal des immobilisations qui s'accompagne de la


vente des biens renouvelés à chaque fois que cela est possible ;
• De la nécessité d'obtenir des capitaux lorsque la situation financière est
délicate. Ce qui peut se traduire par la cession d'éléments d'actif dits «
non stratégiques » (terrains, immeubles, participations...);
• De la mise en œuvre d'une stratégie de recentrage. Les liquidités
dégagées Sont alors réinvesties dans des activités en principe plus
rentables pour l'entreprise.

b- Les fonds propres externes :

➢ L'augmentation de capital en numéraire classique :

L'augmentation de capital par apports en numéraire est une source de


financement importante pour les entreprises. Elle se distingue des augmentations de
capitale incorporation de réserves, par conversion de dettes ou par conversion
d’obligations du fait d'un apport de nouvelles ressources financières à l'entreprise
➢ Les augmentations de capital en numéraire sophistiquées

Les augmentations de capital en numéraires classiques impliquent la création


d'actions ordinaires ou d'actions de préférence. Il existe par ailleurs des augmentations
de capital en numéraire plus sophistiquées résultant de l'exercice de BSA.

17
➢ Les subventions :
Les subventions d'investissement versées par l'Etat, les collectivités locales
(région, département commune...) ou tout autre organisme public (institutions
européennes notamment) font également partie des fonds propres (compte 13).
Elles permettent à l'entreprise :
✓ d'acquérir ou de créer des actifs immobilisés ;
✓ de financer des activités à long terme telles que la recherche.

3-3-1-2- Les quasi-fonds propres :


Les quasi-fonds propres correspondent à des ressources financières stables qui
ne sont pas à proprement parler, ou pas encore, des capitaux propres. Ils sont classés
dans les « Autres fonds propres » et peuvent poser des problèmes aux analystes
financiers obligés de les affecter, soit aux capitaux propres, soit aux dettes financières.
a- Les Titres subordonnés à durée indéterminée :
Les TSDI sont des titres de créance de dernier rang dont le remboursement se
fait au gré de l'émetteur. Ils prennent souvent la forme d'obligations subordonnées. Ces
titres ne sont rembourses qu’après toutes les autre créances en cas de liquidation de
l'entreprise. En raison d'un risque plus important de non-remboursement, la rentabilité
exigée par les investisseurs est élevée.
b-Les Obligations remboursables en actions :
Les ORA sont des obligations qui seront, à l'échéance, échangées
automatiquement contre des actions selon une parité définie lors de l'émission. Il s'agit
donc d'une augmentation de capital décalée dans le temps.
c- Les obligations convertibles en actions :
Les OCA sont des obligations dont la conversion en action à l'échéance est
optionnelle. Le souscripteur a donc le choix entre un remboursement en numéraire ou
en actions. En contrepartie, la rémunération offerte est souvent inférieure à celle d'une
obligation classique.
d- Les comptes courants d'associés bloqués
Les comptes courants d'associés permettent d'enregistrer les fonds laissés
temporairement à la disposition de l'entreprise par les associés ou actionnaires. Ces
comptes sont rattachés au poste « Emprunts et dettes financières divers ».
Par une convention de blocage, les associés peuvent s'obliger vis-à-vis de la
société à rendre ces sommes indisponibles pendant plusieurs années. Dans ce cas, il
s'agit de quasi-fonds propres du fait du caractère durable des ressources.
3-3-1-3- le financement par l’endettement :

18
Financement par endettement (externe) constitue le complément indispensable
du financement par fonds propres (interne). On distingue trois formes de financement
externe : le recours au crédit-bail, les emprunts auprès du public et les emprunts auprès
des crédits.
a- Crédit-bail :
Le crédit-bail est un contrat par lequel une société spécialisée met à la
disposition d'une entreprise un bien meuble ou immeuble pour une période de location
irrévocable comportant à son terme une option entre trois possibilités :
-Lever l'option d'achat et devenir propriétaire de bien.
-Renouveler le contrat de location à des conditions plus avantageuses.
-Restituer le bien et donc mettre fin au contrat.
b- Emprunts obligataires:
L'emprunt obligataire est un emprunt de montant élevé, divisé en fractions
égales appelées obligations proposées au public par l'intermédiaire du système bancaire.
Ainsi, l'entreprise n'est pas financée par un seul prêteur mais par l'ensemble des
investisseurs qui ont acheté les obligations émises. Il s'agit d'un emprunt à long terme
faisant appel à l'épargne publique par l'émission d'obligation. Toutefois, seules les
sociétés de capitaux peuvent émettre des obligations.
c- Emprunts indivis:
Les emprunts classiques se distinguent des emprunts obligataires par le fait qu'ils
sont constatés auprès d'un seul prêteur, banque ou établissement financier.
Ils sont dits indivis car la dette n'est pas divisible. On distingue entre les
emprunts à long terme et les emprunts à moyen terme :
-Les emprunts à moyen terme ont une durée de 2 à 7 ans. Ils servent
généralement au financement de matériel. Leur durée doit être aussi voisine que
possible de la durée de vie attendue du matériel.
-Les emprunts à long terme ont une durée de 7 à 15 ans. Ils sont accordés pour
financer un investissement important et sont accompagnés d'une prise garantie
(hypothèque, nantissement, cautionnement).

19
II. Le financement du projet d’investissement dans son aspect
pratique :

1- Le processus du traitement des dossiers de demandes de crédits


d’investissement de A à Z :
Dans mon stage j’ai apprendre le processus du traitement des demandes d’un
crédit pour financer un projet, et comme je l’ai mentionné précédemment, les emprunts
indivis sont l’une des sources de financement d’un projet d’investissement, ce qui suit,
je vais présenter les procédures à suivre pour octroyer ce type de crédit
N.B : juste pour clarifier, le traitement des demandes de crédits des promoteurs
et/ou entreprise, ne fait pas seulement par le banquier (Analyste de crédit), mais il y a
d’autre intervenants dans ce processus comme : le chargé de la clientèle, le responsable
front office et le responsable back office.
Avant de demander au client de nous fournir les documents nécessaires pour la
demande du crédit, il existe d’autres procédures à suivre.
A- L’accueil du prospect ou du client :
Premièrement, le chargé de la clientèle accueille le prospect (démarché ou qui
s’est présenté spontanément) ou le client déjà domicilié, et l’inviter dans un espace
permettant le bon déroulement de l’entretien.
Il est important d'identifier au niveau de l'agence un espace adéquat à l'accueil de
la clientèle professionnelle et entreprise, qui permet de mettre à l'aise le prospect ou le
client, et un bon déroulement de l'entretien. Cet espace peut être le box du chargé de la
clientèle, un bureau assez privatif, ou tout autre espace approprié.
Cet entretien a pour but de mieux connaitre son prospect ou client, identifier ses
besoins et ses attentes, afin de lui apporter les meilleures solutions possibles, et le
produit lui correspondant.
À cet effet, le Chargé de la Clientèle Professionnels et Entreprises doit faire
preuve d'un grand sens d'écoute et de compréhension, et reformuler les besoins pour
s'assurer auprès du client de les avoir bien cerné.
Enfin, le CCPE doit s'assurer que le client est éligible aux crédits offerts par la
CNEP-Banque, en s'assurant que le domaine d'activité du client entre dans la gamme
des produits de la banque, et qu'il dispose des autorisations et agréments nécessaires.
Une fois les besoins cernés, le CCPE propose au prospect ou au client les
produits correspondants, en détaillant les modalités d'octroi, et les conditions de banque
en vigueur, tout en stimulant son intérêt pour la CNEP- Banque, en mettant en exergue
la qualité de service que la banque offre à ses clients.

20
Une fois l'intérêt suscité, le CCPE invite le prospect (si ce n'est pas déjà un client
domicilié) à ouvrir un compte courant auprès de l'agence, et y domicilier son chiffre
d'affaires, tout en lui remettant la liste des documents à fournir pour l'ouverture du
compte comme l’en indique dans l’annexe 01.
Si le prospect dispose des documents nécessaires, il y a lieu de procéder à
l'ouverture du compte immédiatement. Si non, le chargé de la clientèle va fixer un
rendez-vous.
Bien évidemment le CCPE doit conserver les coordonnées du prospect, et
surtout lui communiquer les siens (Téléphone, Fax, Email. Etc.).
Après, l’accueil du prospect ou du client, le chargé de la clientèle
professionnelle et entreprises (CCPE) en tant que le seul interlocuteur du client, il va
entrer en relation avec le client
B- L’entrée en relation avec le client :
Elle concrétise l'entrée en relation de la banque avec le client, et en sus de
l’ouverture du compte courant au profit du client, le CCPE doit s'assurer de la validation
de sa commande de chéquier, et lui remettre le RIB.
Le CCPE doit expliquer au client toutes les modalités de fonctionnement du
compte, ainsi que les instruments de paiements mis à sa disposition par la CNEP-
Banque :
✓ Paiement par chèque.
✓ Paiement par chèque de banque.
✓ Paiement par virement via la télé-compensation.
✓ Paiement d'effet de commerce via la télé-compensation.
✓ Virement reçu au profit du client via la télé-compensation.
✓ Encaissement de chèque au profit du client via la télé-compensation.
✓ Encaissement d'effet de commerce au profit du client via la télé-compensation.
Dans le cadre de la constitution et de la gestion d'un portefeuille clientèle, le
CCPE doit veiller à mettre en place un planning de consultation et d'analyse des
comptes de ses clients, et en assurer le suivi. Cela permet de mettre à jour la fiche client
(Annexe 02), et de détecter d'éventuels évènements à risque, ou d'opportunités de
proposer d'autres produits.
C- La constitution du dossier de crédit :
Et maintenant l’étape de constitution du dossier de crédit, le chargé du la
clientèle remet au client :
✓ La liste des documents constituant le dossier de demande de financement
(Annexe03) ; chaque document contenu dans cette liste, sert à l'appréciation d'un
risque donné.

✓ Le formulaire de la demande de financement (Annexe 04) ; tout en expliquant


les champs à remplir, et que la personne habilitée à le signer doit être mandatée
pour contracter des crédits, par le statut de l'entreprise, ou par l'assemblée
générale de l'entreprise.

21
✓ L’imprimé d’autorisation de consultation de la centrale des risques des
entreprises et des ménages (Annexe 05), Cette autorisation doit être établie pour
l'entreprise qui sollicite le crédit, et les entreprises qui y sont actionnaires ou
détentrices de parts sociales.
Si l'entreprise qui sollicite le crédit et/ou les entreprises actionnaires ou
détentrices de parts sociales, sont bénéficiaires d'autres crédits, elles doivent
fournir des attestations de mise à jour, et des attestations de solvabilité, et
l'échéancier de remboursement.

✓ La liste des BET et experts conventionnés avec la CNEP-Banque (Annexe 06).


(fournie par la direction du réseau)

le CCPE doit s'assurer que le client a bien assimilé chaque point de la liste
constitutive du dossier de demande de crédit, et comment remplir correctement chaque
imprimé. Il doit aussi préciser que le dossier doit être fourni en trois (03) exemplaires. Il
doit aussi assurer au client sa disponibilité pour toute information complémentaire,
conseil et assistance, tout au long de la constitution du dossier de crédit.
A la fin de cette phase, le CCPE doit établir un procès-verbal d'entretien, selon
modèle indique dans (Annexe 07) en systématiquement consulté avant l'entretien
suivant, pour assurer la meilleure qualité de service possible au client.
c- La réception du dossier de crédit :
À la réception du dossier de demande de crédit, et en présence du client, le
CCPE procède au dépouillement du dossier, et au classement des documents dans
l'ordre chronologique de la liste constitutive du dossier (annexe 03). Il doit s’assurer que
le client dispos de l’ensemble des autorisations et agréments nécessaires à l’exercice de
l’activité objet du projet à financer, en s’assurant de leurs validités et authenticité par
rapport aux originaux et cocher la check-list, à cet effet, le CPPE doit, après contrôle
des documents, apposer la mention « copie conforme à l’original », ainsi que sa griffe et
signature.
Dans cette phase il y a deux cas :
• Dossier comportant des insuffisances ou des pièces manquantes :

Dans ce cas de figure, le CCPE établit en deux (02) exemplaires le procès-


verbal de dossier incomplet, ci-joint en (annexe 08), où il doit recenser l'ensemble des
insuffisances relevées ou les pièces manquantes, ce PV doit être cosigné par le CCPE et
le client, et chacun garde une copie. Le PV de dossier incomplet sera le document de
référence lors du prochain passage du client avec le dossier complété.
Une fois le PV de dossier incomplet établi, le CCPE restitue le dossier au client.
Aucun dossier incomplet ne doit être conservé au niveau de l'agence.

22
• Dossier recevable :

A la constatation que le dossier est recevable, le CCPE communique le montant


des frais de gestion de dossier de crédit, en fonction du montant du crédit sollicité, et
invite le client à procéder au paiement.
Le CCPE doit enregistrer le dépôt de dossier de demande de crédit sur un
registre ouvert à cet effet, en respectant l'ordre chronologique, et mentionnant la date de
dépôt. Il délivre au client, le jour même, un récépissé de dépôt de dossier de demande de
financement, selon modèle en (Annexe 09), qui doit comporter la même date et le même
numéro d'ordre chronologique que celui du registre de dépôt des dossiers de crédit.
Une copie du récépissé de dépôt doit être jointe à chaque exemplaire du dossier
de demande de crédit.
Le jour même de la réception du dossier de demande de crédit, le CCPE le remet
au responsable du Front Office, qui doit apposer un visa de réception, avec date, sur le
registre de dépôt des dossiers de demande de crédit.
Deux (02) jours ouvrables après le dépôt du dossier de demande de crédit, le
CCPE doit se concerter avec l'analyste de crédit en charge du dossier, pour prendre
rendez-vous auprès du client, afin d'effectuer une visite sur site.

D- Le contrôle en continue :

Le responsable du front office, et dans un délai de 24 heures, doit opérer un


contrôle de recevabilité du dossier, à la fois sur la forme (pièces constitutives), que sur
le fonds (validité des documents). S'il est relevé des insuffisances ou anomalies, elles
doivent être immédiatement notifiées, par écrit, au client, avec un délai de deux (02)
jours pour les lever, passé ce délai le dossier doit lui être restitué.
Si le dossier est recevable, le responsable du Front Office le remet au
responsable du Back-Office, qui doit apposer un visa de réception, avec date, sur le
registre de dépôt des dossiers de demande de crédit.
E- Le second contrôle de recevabilité :

23
Le responsable du Back-Office, et dans un délai de 24 heures, doit opérer un
second contrôle de recevabilité du dossier, à la fois sur la forme (pièces constitutifs),
que sur le fonds (validité des documents).
Une fois le dossier recevable, le responsable du Back-Office le remet, pour
traitement, à un analyste de crédit.

F- Le traitement du dossier de demande de crédit :

À la réception du dossier de demande de crédit, l'analyste de crédit procède au


dépouillement du dossier, et au reclassement des documents dans l'ordre chronologique
de la liste constitutive du dossier (annexe 03), pour confirmer la recevabilité du dossier.
La consultation de la CREM et la centrale des impayés :
Et après il vérifie l'existence de l'autorisation de consultation de la centrale des
risques des entreprises et des ménages, qu'elle est bien renseignée, et signée par la
personne habilitée, et procède immédiatement à la consultation de la CREM.
Les autorisations et les consultations doivent portées sur l'entreprise qui sollicite
le crédit, et les entreprises qui y sont actionnaires ou détentrices de parts sociales.
À la réception de la réponse de la CREM, l'analyste de crédit doit:
✓ S'assurer de la cohérence entre les engagements déclarés par les
autres banques à la centrale des risques de la CNEP-Banque, et
ceux mentionnés par le client sur le formulaire de demande de
crédit, ainsi qu'avec ceux mentionnés sur les états financiers de
l'entreprise.

✓ S'assurer de l'inexistence de créances classées, dans le cas


contraire, en informer le CCPE, qui doit demander au client les
explications et justificatifs nécessaires.

✓ S'assurer de l'existence dans le dossier des attestations de mise à


jour de remboursement des crédits répertoriés, et des attestations
de solvabilité, et échéancier de remboursement pour l'ensemble
des engagements déclarés.
L'analyste crédit procède aussi à la consultation de la centrale des impayés, au
moyen de l'applicatif dédié à cet effet, pour l'entreprise qui sollicite le crédit, son gérant
et ses associés. Cette consultation fait ressortir si le client est sous une interdiction
d'émettre des chèques, ainsi que la période de l'interdiction, auquel cas, l'analyste de

24
crédit en informe le CCPE, qui doit demander au client de fournir les explications et
justificatifs nécessaires.
L’authentification des documents fiscaux et parafiscaux et registre de commerce :
L'analyste de crédit établit les lettres de demande d'authentification des
documents fiscaux et parafiscaux, selon le modèle en (Annexe 10), et les transmet aux
administrations concernées (Administration des impôts, CNAS, CASNOS,
CACOBATH).
Le NIF peut être authentifie à travers le portail internet suivant :
Figure04 : le site officiel direction générale des impôts

Source : http://nif.mfdgi.gov.dz/nif.asp , consulté le 05/06/2021

Le registre de commerce peut être authentifié par le CNRC, ou en consultant le


site internet :
Figure 04 : le site officiel de Centre National du Registre du Commerce

25
Source : https://sidjilcom.cnrc.dz/web/cnrc/repertoire-des-commercants ,
consulté le 05/06/2021

Si l'un des documents s'avère non authentique, le dossier de demande de crédit


doit être immédiatement rejeté, et le directeur d'agence doit en informer son réseau de
rattachement, et les services de la DGA-Crédit, avec les références et coordonnées du
client, afin de le black- listé, tout en conservant les originaux des documents au niveau
de l'agence.
L'examen et l'analyse du dossier :
L'analyste de crédit poursuit l'exam et l'analyse du dossier de demande de
crédit, sans attendre les réponses des consultations de : CREM, le centrale des
impayés, administration des impôts, CNAS, CASNOS, CACOBATH et CNRC, en
procédant comme suit :
✓ Examen du dossier administratif et juridique : l'analyste de crédit doit:

✓ Examiner la demande de financement, en vérifiant la cohérence de son


contenu, avec les autres pièces du dossier, notamment son objet, le montant
sollicité par rapport à l'étude technico-économique, les crédits auprès
d'autres banque par rapport à la réponse de la CREM ...etc. à défaut inviter le
client à rectifier les discordances.

✓ Examiner les documents d'état civil du gérant, en vérifiant leur validité, et


s'assurer qu'il est bien mandaté pour contracter des crédits au nom de
l'entreprise, à défaut inviter le client à compléter les documents.

✓ Examiner le curriculum vitae du gérant, cogérants et associés, et les


justificatifs correspondant à l'activité projetée, pour apprécier leurs
qualifications et compétences managériales, et leurs expériences dans ce
domaine d'activité.

✓ Examiner le statut de l’entreprise, dans le cas d’une personne morale, et


s’assurer que le projet entre dans le cadre de son objet social, et identifier les
actionnaires ou les associés, ainsi que l’étendue pouvoirs du gérant.

✓ Examiner le registre de commerce, en s’assurant que le code de l’activité


objet de la demande de crédit y figure.
Le cas échéant, examiner la décision ANDI, et identifier les avantages
fiscaux accordés, et la liste des constructions, des équipements et services
concernés.

26
✓ Examiner le justificatif du siège social et/ou de l’implantation du projet
de l’entreprise, qu’il soit un titre de propriété, une concession ou un contrat
de location, en vérifiant que le document est enregistré et publié, qu’il est au
nom du demandeur de crédit, que la durée du bail de location couvre la durée
du crédit sollicité pour le bien abritant le projet, et à défaut, exiger son
renouvellement à bonne date. Et dans le cas d'une concession, vérifier que
l'acte de concession est en adéquation avec le projet présenté, et qu'il est
accompagné du cahier de charge.

✓ Examiner le certificat négatif d'hypothèque, en s'assurant qu'il date de


moins de trois (03) mois, que la désignation du propriétaire et du bien
correspondent à celle portée sur le titre de propriété, et que le bien n'est pas
greffée d'hypothèque.

✓ Examiner la promesse de vente notariée ou la fiche de renseignement sur


transaction immobilière (Annexe 11), en vérifiant :
o l'identification de l'acheteur et du vendeur,
o de la désignation du bien immobilier,
o de la durée de l'engagement de vente,
o et du prix de cession déclaré.
La promesse de vente notariée doit être obligatoirement enregistrée et
publiée, et figure sur le certificat négatif d'hypothèque.
✓ Pour les activités réglementées, examiner les autorisations et/ou
agréments, leurs délais de validités, et leurs conditions.

✓ Examen du dossier Technique : l'analyste de crédit doit :

✓ Examiner le permis de construire, le cas échéant, en s'assurant qu'il est en


cours de validité, que les travaux ont été lancés avant la période d'une
année à compter de sa date de délivrance, qu'il est au nom du demandeur du
crédit, qu'il porte bien sur les travaux objet de la demande de crédit, et qu'il
est conforme aux éventuelles autorisations.
Le cas échéant, examiner le permis de démolir, en s'assurant qu'il est en cours
de validité, qu'il porte bien sur la bâtisse désignée sur le titre de propriété, et qu'il est au
nom du propriétaire de la bâtisse ou du demandeur du crédit.
Le cas échéant, examiner le certificat de classification et de qualification ainsi
que les références de l'entreprise de réalisation, en s'assurant de l'identification de cette
dernière, et de la validité du certificat.

27
Dans le cas où le demandeur du crédit est une entreprise de bâtiment et de
travaux publics, l'examen du certificat permet d'apprécier les moyens humains,
techniques et financiers de l'entreprise, et sa capacité à être compétitif et à décrocher des
marchés.
✓ Examen du devis descriptif, quantitatif et estimatif, établi par un bureau
d'études, ou du marché de réalisation, en s'assurant qu'il porte sur le projet
objet du crédit, que la consistance des travaux correspond à celle du projet,
avec séparation entre les lots de logements et les autres lots,
Et le cas échéant, que la TVA appliquée aux lots de logements est au taux réduit
(9% actuellement), et celle appliquée aux autres lots est au taux normal (19%
actuellement).
✓ Examen du rapport d'expertise établi par un bureau d'études ou un expert
conventionné par la CNEP-Banque (Annexe 06), et s'assurer que :

o La consistance des travaux projetés sur terrain correspond bien à celle du


projet, que les travaux déjà réalisés sont conforme au permis de
construire,
o Et apprécier le taux d'avancement physique du projet, les moyens
déployés sur chantier,
o Et l'estimation financière des travaux réalisés et à réaliser par rapport au
devis ou au marché, la valeur vénale du bien et le délai nécessaire pour
l'entrée en exploitation,
o L’appréciation de l'implantation du projet et toute difficulté constatée sur
site.
Le cas échéant , examiner la convention CTC, en s'assurant qu'elle porte bien
sur le projet objet de crédit, et que le descriptif et consistance du projet correspondent à
celle du permis de construire.
Le cas échéant, examiner la contrat passé avec le bureau d'études chargé du
suivi, en s'assurant qu'il porte bien sur le projet objet de crédit, et que le descriptif et
consistance du projet correspondent à celle du permis de construire.
✓ Examen du dossier Financier : l'analyste de crédit doit:

✓ Examiner l'étude technico économique, en s'assurant qu'elle porte sur le projet


objet du financement, que la consistance du projet correspond à celle du permis
de construire, que les estimations du tableau d'investissement correspondent aux
devis et/ou marchés et contrats présentés. Apprécier la présentation du projet,
l'organisation de l'entreprise, l'analyse du marché qu'elle contient, et le réseau de
distribution prévu par le porteur du projet.

✓ Examen des états financiers de l'entreprise, des trois (03) derniers exercices pour
les entreprises en activité, ou du bilan d'ouverture pour les entreprises
28
nouvellement créées, ainsi que les états financiers prévisionnels, contenus dans
l'étude technico-économique, en appréciant les éléments suivants :

o Le niveau du capital social, qui est le gage de pérennité de


l'entreprise, en le comparant au niveau d'endettement, au coût global
du projet, et au niveau du capital social des autres entreprises locales
du même secteur d'activité.
o Le chiffre d'affaires réalisé par rapport au résultat net, pour apprécier
l'efficacité opérationnelle de l'entreprise, et sa maîtrise des charges et
frais généraux, ainsi que le chiffre d'affaires prévisionnel, sa
composition et son importance par rapport aux capacités de
production.
o Dans le cas d'une promotion immobilière, apprécier la marge
commerciale que le projet dégage, en considérant l'ensemble des
dépenses liées au projet par rapport aux recettes des ventes prévues.

L'identification des points d'interrogation:


À la fin de l'examen et de l'analyse du dossier de demande de crédit, l'analyste
de crédit identifie les points d'interrogation, et les éléments à clarifier, et établit une
liste des questions à poser et des informations à compléter.
La prise de rendez-vous avec le client :
L'analyste de crédit demande au CCPE de fixer un rendez-vous avec le client
pour une visite sur site.
La visite sur site :
À la date du rendez-vous, l'analyste du crédit accompagné par le CCPE se rend
sur site, où ils doivent poser l'ensemble des questions que déjà prépare, et recueillir
toutes les informations contenues dans le modèle du compte rendu de visite et du
rapport commercial, ci-joint en Annexes 12 et 13.
L'établissement du compte rendu de visite:
Au retour à l'agence, l'analyste de crédit et le CCPE établissent le rapport
commercial et le compte rendu de visite, selon les modèles en annexes 12 & 13 et les
cosignent ensemble.
L'établissement de la fiche de synthèse agence :
A la lumière de l'ensemble des éléments qui précède, l'Analyste de crédit
établit la fiche de synthèse agence, selon le modèle en (Annexe 14), en veillant
particulièrement à être factuel et exhaustif, notamment sur la partie de la note
économique, qui doit comporter les éléments suivants:
✓ L'analyse du porteur du projet: l'analyste de crédit doit préciser:
29
o Sa Notoriété, sa réputation au niveau local, et ses motivations
pour le projet.
o Ses expériences professionnelles, ressources personnels
(moyens financiers, justificatifs de l'apport personnel dans le
financement du projet), .etc.
✓ L'analyse du marché et du portefeuille clientèle 1 : l'analyste de crédit doit
préciser:

o La taille du marché ciblé (local, régional, national ou


international), les perspectives de son évolution, et les parts de
marché déjà détenue par le demandeur du crédit, ou celles visées.
o Les concurrents existants au niveau du marché ciblé, leurs poids
et parts de marché.
o La clientèle ciblée par le demandeur du crédit, le volume de ce
segment de clientèle et sa solvabilité.

✓ L'analyse commerciale : l'analyste de crédit doit préciser :

o La gamme de produit à commercialiser, sa qualité, son degré


d'obsolescence, et les produits de substitution possibles.
o Le prix de vente à appliquer, son positionnement par rapport à la
concurrence, et aux ressources financières de la clientèle ciblée,
et les délais de paiement accordés.
o La politique de promotion retenue (prospectus, affichage, réseaux
sociaux, B2B...etc.).
o Le mode de distribution retenue (direct, circuit court, circuit
long), en le comparant à celui de la concurrence, et en précisant
l'existence ou pas d'un service après-vente.

✓ L'analyse des ressources de l'entreprise: l'analyste de crédit doit préciser :

o Les ressources humaines : le nombre, la qualification, la


productivité, et la masse salariale.
o Les ressources matérielles : l'actif immeuble l'entreprise, le parc
de matériel roulant, l'emplacement des points de vente,
l'accessibilité de l'unité de production aux infrastructures de
transport, et la capacité de production.

1 L'analyste de crédit peut faire appel la direction du réseau de rattachement pour l'assister
dans cette analyse du marché.

30
o Les ressources financières : les liquidités à court terme, la
maitrise de la trésorerie, et les capacités financières des associés.

✓ L'opportunité commerciale : en conclusion, l'analyste de crédit doit émettre un


avis sur l'opportunité commerciale du projet objet de la demande de crédit, et les
risques éventuels qu'il présente.

G- Le comité de crédit agence :


Dans cette étape l'analyste de crédit introduit la fiche de synthèse agence au
CCA, et présente le dossier. Le CCA doit statuer sur :
✓ la recevabilité du dossier,
✓ l'opportunité commerciale du projet,
✓ et les risques éventuels qu'il présente.
Une fois les avis du président et des membres du CCA recueillis, l'analyste de
crédit établit le PV de réunion et le fait signer par l'ensemble des membres.

H- La transmission du dossier :
Avant de transmettre le dossier à la direction du réseau de rattachement,
l'analyste de crédit doit s'assurer du recueil des réponses des consultations de la CREM
et de la centrale des impayés, pour l'ensemble des demandes de consultation émises
(entreprise, gérant, associés ...etc.).
Une fois la consultation effectué l'analyste de crédit transmet au réseau de
rattachement, avec un bordereau d'envoi détaillé, deux (02) exemplaires du dossier de
demande de crédit, accompagnés du PV d'entretien client, du Compte rendu de visite, le
rapport commercial, de la Fiche de synthèse Agence, et du PV de réunion CCA.

31
III. Les résultats du stage :
1- Bilan du financement des projets d’investissement au sien de la CNEP-
Banque, la direction régionale ANNABA « 300 »:
On remarque d’après le tableau (01) que le nombre des dossiers de demande du
crédit d’investissement déposé au niveau des agences est diminué de 14% en 2020 par
rapport à 2019 ; où la totalité du nombre des dossiers est égale à 1668000 dossiers en
2019 et à 1440000 en 2020.
Tableau (1) : le nombre des dossiers de demandes de crédits d’investissement (2019-
2020).

Année Totale de dossier Dossier rejeté Dossier accepté


2019 1668000 148445 1519555
2020 1440000 305794 1134206

Source : élaboré par nos soins d’après les documents interne de a CNEP-Banque
Cette baisse est due à la crise sanitaire (Covid-19) que connait le monde, ce qui à
son tour a affecté négativement l’économie, et entrainant un manque de liquidités.
Et en plus de ça, on constate que le taux de réjection des dossiers est augmenté
de 8.9% à 21.24% en (2019-2020) de la totalité des dossiers déposé, cette hausse à
cause d’un certain nombre de raisons que nous avons obtenues lors de consultation de
quelques dossier, les raisons les plus populaires sont les suivantes :

32
• Dossier incomplet même si après que le dossier est restituer au client pour
compléter.
• Incident de paiement de paiement aux autres banques (l’existence de
créances classées).
• Le promoteur n’est pas à jour au remboursement des crédits précédents.
• Le capable d’autofinancement au moins de 20% du montant total du projet.

2- Les apports du stage :

Il est évident que cette expérience m'a permis de découvrir le secteur bancaire de
plus prêt à travers ses structures et composantes, de mieux comprendre les mécanismes
de fonctionnement des différents services de la banque que ce soit la caisse ou la
direction, et d'acquérir de nouvelles techniques en effectuant plusieurs tâches.
Ce travail m'a donné également l'occasion d'avoir de contacts directs aussi bien
avec le personnel de la direction qu'avec les clients.

Conclusion :

Mon stage a été très bénéfique et instructif. au cours de 18 jours passés « CNEP-
Banque », j’ai ainsi observé et participé au fonctionnement quotidien d’une direction,
telle que la direction régionale « 300 », m’a permis de mettre en pratique mes
connaissances en gestion et d’apprendre les mécanismes d’une mission du traitement de
demande de crédit.

Par ailleurs, la réalisation de la mission confiée s'est révélée plus difficile que je
ne le pensais. S'approprier le fonctionnement d'une petite structure en développement, et
en comprendre les mécanismes m'a demandé beaucoup de temps. Elle m'a également
permis de comprendre les objectifs et les enjeux des tâches accomplies et du projet
réalisé.

J’ai pleinement apprécié de travailler avec cette banque dans la mesure où, j’ai
beaucoup appris dans le traitement des dossiers de demandes de crédit.

33
Bibliographie :

• Document interne de la CNEP-Banque

• Ouvrages :

1- Brahim AAOUID (2017) : « analyse et gestion financières », EL


WATANYA, Marrakech
2- Brahim Harrache (2020) : « Précis des techniques bancaires », l’office des
publications universitaires, Algérie.
3- Jacqueline Delahaye (2011) : « finance d’entreprise en 20 fiches » ,2e
édition, DUNOD, Belgique.
4- Jacqueline DELAHAYE, Florence DELAHAYE (2010) : « finance
d’entreprise », 2e édition, DUNOD, France.
5- Luc, Bernet Rollande (2008) : « principes de technique bancaire », 25e
édition , DUNOD, Paris.

34
6- Michèle Mollet, Georges Langlois et autres (2012) : « finance d’entreprise »,
5e édition, Sup ’FOUCHER, France.
• Rapport :
GÉRARD CASANOVA - DENIS ABÉCASSIS : « Gestion de projet ».
• Sites web :
https://www.pme-gestion.fr/gestion-tresorerie-entreprise/financement-entreprise-
pme/notion-et-caracteristiques-investissement.html
https://blog-gestion-de-projet.com/quest-ce-quun-projet-dinvestissement-et-comment-
les-classifier/#t-1593673241620
http://nif.mfdgi.gov.dz/nif.asp
https://sidjilcom.cnrc.dz/web/cnrc/repertoire-des-commercants

Annexes
35

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