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Pr Godefroy – 08/10/20
Les nerfs oculomoteurs (III, IV, VI) passent dans le mésencéphale, au niveau du pont ce sont surtout le V,
VII et le VIIbis, alors que le IX, X, XI et XII passent dans la moelle allongée.
Les noyaux peuvent être beaucoup plus étendus par rapport aux niveaux d’émergence des nerfs (il peut y
avoir des décalages de déficits).
Anatomie :
Des filets nerveux naissent de la muqueuse nasale, et en particulier de celle de la cloison nasale
(muqueuse septale). Ils traversent la lame criblée de l’ethmoïde et gagnent le bulbe olfactif.
Les molécules dans l’air se fixent sur les récepteurs du nerf olfactif et aux bandelettes olfactives,
l’information va directement au niveau du lobe temporal médial (rhinencéphale) : lieu du décodage des
informations, près du système limbique (crée les souvenirs d’odeurs). Il n’y a qu’une représentation
unilatérale, càd qu’il ne décusse pas.
L’atteinte des filets nerveux sont souvent secondaire à une origine soit inflammatoire (ex : rhinite), soit
lésionnelle ou compressive du nerf (traumatique/ tumorale), soit iatrogène ou pathologique (ex : Sarscov-2)
Le déficit de l’olfaction peut être complet (anosmie) ou partiel (hyposmie). Ce trouble peut trouver son
explication au niveau nasal (altération de la muqueuse) mais aussi au niveau du nerf olfactif (tumeurs de
l’étage antérieur et surtout traumatismes crâniens).
Il y a aussi des déformations ou trouble de l’odorat (dysosmies) comme par exemple la cacosmie qui donne
des odeurs désagréables (manifestations ORL)
Signe fonctionnel : perte d’odorat, qui n’est pas forcément détecté par les patients, ils se plaignent surtout
des aliments qui n’ont plus de goût.
L’odorat est lié à 3 choses : la gustation, l’olfaction (essentiel de la perception gustative), la texture
(perception sensitive et tactile).
Méthode d’exploration :
➢ Utilisation de flacons contenant des substances odorantes (lavande, ail, menthe…) en évitant d’utiliser
des substances irritantes (éther, ammoniac) qui font appel à d’autres réseaux que l’olfaction.
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II. Le nerf optique (II) : Voies visuelles
Anatomie : schéma à connaître +++
L’œil avec les deux hémi-rétines, forme le système optique qui permet de mettre au point les images
perçues via la lumière qui rentre dans les pupilles, puis en mettant au point ces images sur la rétine, grâce à
des humeurs intraoculaires transparentes et au cristallin, qui en se déformant, joue le rôle d’une lentille et
permet la mise au point de l’image sur la rétine.
Après le chiasma, il y a des bandelettes optiques qui cheminent jusqu’au noyau géniculé latéral / corps
genouillé externe au niveau du thalamus. C’est un site de relai de ces voies de la vision. A ce niveau-là le
dernier neurone part au cortex occipital, c’est le cortex visuel primaire autour de la fissure calcarine, lieu où
arrivent les neurones des radiations optiques.
Dans le cheminement des voies visuelles, au niveau du cortex genouillé externe, une partie des fibres vont
alimenter le noyau d’Edinger-Westphal (appartient au système végétatif/ contingent parasympathique du
nerf III) et permettent le réflexe photomoteur => ajustement du diamètre pupillaire en fonction du degré
d’éclairage de la rétine. Ainsi, le réflexe photomoteur est atteint en cas de lésion pré-géniculé et préservé
dans le cas d’une lésion rétro-géniculé.
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Les informations des hémi-rétines temporales (qui voient le champ visuel nasal) suivent le nerf III et ne
décussent pas, elles suivent la bandelette optique ipsilatérale, puis le corps genouillé ipsilatéral et le
cortex visuel ipsilatéral.
En revanche les hémi-rétines nasales (qui voient le champ visuel temporal) suivent le nerf III et cette fois
ci décussent, elles suivent la bandelette optique controlatérale, puis le corps genouillé controlatéral et le
cortex visuel controlatéral.
Le cortex visuel primaire droit visualise le champ visuel gauche et inversement → le cortex traite l’information
contro-latérale.
Ceci explique que les lésions rétro-chiasmatiques entraînent une atteinte dans l’hémichamp controlatéral.
Une lésion d’un nerf optique avant le chiasma ne concernera qu’un seul œil. En revanche, une lésion au
niveau rétro-chiasmatique (concernant la zone allant du chiasma jusqu'au cortex visuel primaire) ne
concernera qu’un seul champ visuel (c’est à dire le champ visuel droit de chaque œil ou le champ visuel
gauche de chaque œil).
❖ Champ visuel central (10° : macula et voies maculaires) : permet la lecture et la reconnaissance des
symboles qui sont très centrées (particulièrement la lecture qui demande une grande précision),
vient ensuite la discrimination des couleurs.
❖ Vers 30° : bien moins précis et moins de couleur, mais la capacité de traitement est beaucoup +
rapide : cela permet de repérer une information nouvelle. C’est un système attentionnel et
oculomoteur (ex : repérer une proie, une voiture…)
Il y a une saccade des yeux vers l’info nouvelle, ce qui amène les maculas vers l’info pour qu’elle
devienne + précise.
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Une extinction du champ visuel peut survenir dans plusieurs secteurs : voir schéma +++
Méthodes d’exploration :
Pathologies :
- Amblyopie : baisse de l’acuité visuelle (uni ou bilatérale)
- Amaurose : cécité d’1 œil (atteinte pré-chiasmatique)
- Cécité : atteinte des 2 yeux (périphérique, ou corticale due à une atteinte bi-occipitale) le réflexe
photomoteur est intact
- Agnosie visuelle : incapacité à identifier un objet malgré acuité visuelle intacte (atteinte uni ou
bitemporale)
- Métamorphopsie : déformation
- Hallucination : création d’une image visuelle sans critique de cette perception
- Hallucinose : perception d’une image visuelle mais en être conscient
- Phosphène : sorte d’hallucination, tâche lumineuse ou noire (rarement colorée)
- Scotome : tâche aveugle, lacune fixe dans le champ visuel ➢ Test de la vision des couleurs, si
anomalie : dyschromatopsie
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➢ Test du champ visuel périphérique : examen au doigt +/- :
On demande au patient de regarder droit devant lui sans tourner les yeux (pour faciliter la tâche, on se
met en face de lui et on lui demande de regarder le bout de notre nez), on tend les bras de chaque côté
de notre corps et on les fait bouger d’un côté, puis de l’autre et même des deux. Il est censé distinguer de
quel côté bougent les doigts sans dévier le regard.
→ Rétrécissement concentrique du champ visuel, à distinguer de la vision tubulaire (comme si on voyait
à travers un tube, souvent d’origine fonctionnelle et non neurologique)
Attention : ne pas confondre rupture du champ visuel droit (on ne voit plus la partie droite que ça soit de
l’œil gauche ou de l’œil droit) et cécité unilatérale de l’œil droit (on ne voit plus rien de l’œil droit).
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III. Les nerfs oculomoteurs (III, IV, VI) :
Permettent la fusion des 2 images rétiniennes, en amenant les maculas sur l’image à analyser, ce qui nous
permet d’avoir une vision binoculaire plus précise.
Le système qui permet l’oculomotricité est plus complexe que les seuls nerfs crâniens :
Voies issues des régions frontales (motricité oculaire volontaire) et pariétales (suivi automatique). Les
infos descendent avec les faisceaux pyramidaux pour innerver des structures du tronc cérébral qui
transmettront aux nerfs oculomoteurs.
❖ L’horizontalité du regard : dépend du pont. Dépend du noyau du nerf abducens, souvent considéré
comme le noyau du VI. Il reçoit les informations pariétales et frontales et active le corps cellulaire du
nerfs VI ipsilatéral, active un autre neurone qui via la bandelette longitudinale postérieure/faisceau
longitudinal médian va rejoindre le droit interne controlatéral => abduction homolatérale et adduction
controlatérale conjuguées, de la même intensité, le regard est dirigé du côté stimulé.
➢ L’oculomotricité extrinsèque permet les mouvements du globe oculaire par une série de muscles tous
innervé par III sauf droit latéral (abduction de l’œil) innervé par le VI et le IV qui innerve l’oblique
supérieur (abaissement et rotation de l’œil)
Paupière :
- Ouverture → muscle releveur de la paupière (III) et a des fibres lisses innervées par le système
orthosympathique dont le tonus varie au cours de la journée : c’est pourquoi les paupières peuvent être
lourdes en fin de journée.
- Fermeture → muscle orbiculaire (VII)
L’œil, système optique, fonctionne avec une pupille qui permet d’ouvrir plus ou moins la quantité de lumière
qui pénètre et à laquelle on peut associer le reflexe photomoteur, ainsi que la mise au point de l’image sur la
rétine.
Le diamètre pupillaire est régulé par 2 systèmes qui cheminent avec les voies visuelles normales jusqu’au
corps géniculé puis se divisent en :
- Parasympathique : un contingent gagne le noyau d’Edinger-Westphal et chemine dans le nerf III, très
grand rôle dans le réflexe photomoteur.
- Orthosympathique : part de l’hypothalamus => TC => région latérale du bulbe => ganglion stellaire en
C8-TH1 (apex pulmonaire) => péri-carotidien => sinus caverneux => voies de la vision.
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Traitement des informations :
- Afférences issues des voies visuelles (rétine) vont jusqu’au mésencéphale via le nerf II.
- Efférences cheminent dans le nerf III.
Direct + Direct +
Œil sain Consensuel – Consensuel +
Direct – Direct –
Œil malade Consensuel + Consensuel –
Signes fonctionnels en cas de lésion des nerfs oculomoteurs :
=> La diplopie (voir double) binoculaire (en ouvrant les deux yeux) est due le plus souvent à une atteinte
des nerfs oculomoteurs ou de leurs noyaux, Il existe de rares diplopies dues à une anomalie oculaire
(cristallin) qui sont des diplopies monoculaires. Il existe 3 types de diplopie :
- Horizontale (2 images côte à côte -> paralysie du VI ou ophtalmoplégie internucléaire),
- Verticale (1 image au-dessus de l’autre -> paralysie du III ou skew-deviation)
- Oblique (paralysie du III, IV ou skew-deviation)
Une personne ayant une diplopie fine, peut avoir un trouble oculomoteur extrêmement difficile à repérer.
- Etude des saccades oculaires, mouvement des yeux rapides, en demandant au patient de regarder en
haut, en bas, à droite et à gauche (en tenant la tête du patient) : étude la plus sensible.
- Etude du suivi oculaire (en tenant encore la tête) : permet de savoir dans quelle direction il voit double.
- Réflexe oculocéphalique surtout dans l’étude du coma : les yeux regardent toujours dans la même
direction quelque soit la position de la tête (phénomène des yeux de poupée).
- Réflexe vestibulo-oculaire : irrigation du tympan avec de l’eau fraiche devant entrainer un nystagmus
du côté stimulé.
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Peut être complété par le test de Lancaster :
Ce test apprécie le type et le degré de la paralysie oculomotrice. Il consiste à dissocier les deux yeux par
des lunettes dont un verre est rouge et l’autre vert. Le patient doit ensuite superposer le point rouge d’une
torche qu’il braque sur les points lumineux verts disposés sur un écran et vice versa.
Diplopie horizontale, parésie de l’adduction, la perturbation de la bandelette longitudinale va venir
perturber l’innervation du droit interne controlatéral
Donc :
Ptosis + mydriase = atteinte du III
Ptosis + myosis et enophtalmie = atteinte du système orthosympathique
Attention ici on retrouve également « un ptosis » mais il ne faut pas le confondre avec celle de l’atteinte du III
! Ici c’est un faux ptosis car ce n’est pas une chute de la paupière mais un rétrécissement de la fente
palpébrale qui apparait comme une chute (ne peuvent être discernés d’un point de vue purement clinique).
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Un ptosis renvoie donc à une atteinte du nerf oculomoteur et non à une atteinte du sympathique (pas
évoqué cette année mais remarque qui reste sans doute valable).
Anatomie :
C’est un nerf mixte : c’est avant tout le nerf de la sensibilité de la face, et c’est aussi le nerf moteur des
muscles masticateurs (notamment le masséter +++) via le V3.
Sémiologie :
Tester la sensibilité tactile et douloureuse.
Attention : l’angle de la mandibule est sous la dépendance de nerfs spinaux (C3) : moyen de tester …
- Pour rechercher la névralgie faciale du trijumeau, on cherche une hypoesthésie ou anesthésie dans
chacun des 3 territoires.
On cherche principalement une hypoesthésie cornéenne (du nerf V1) car elle a un risque majeur : s’il n’y a
plus le réflexe cornéen, qui permet normalement de protéger la muqueuse des agressions, il y a un risque
de vulnérabilité de la cornée avec une sécheresse oculaire pouvant aboutir à une kératite.
Le réflexe cornéen se teste avec un coton (en regard de la pupille et de l’iris pas sur le blanc de l’œil qui
n’entraîne pas de réflexe), en exerçant une stimulation de la cornée non douloureuse, elle doit normalement
entrainer une fermeture palpébrale bilatérale réflexe (on teste aussi le nerf VII responsable de la fermeture
des paupières).
- Pour tester la sensibilité des 2/3 antérieurs de la langue, on appuie avec un abaisse-langue sur le bout de
la langue et on demande au patient s’il le ressent. On peut aussi le faire à la face interne des joues.
- Pour tester la motricité du nerf V, on regarde les muscles masticateurs en demandant une contraction, ou
en testant le masséter en demandant des mouvements latéraux de diduction.
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V. Le nerf facial VII et VIIbis
Anatomie :
Il est associé au VIIbis, aussi appelé nerf intermédiaire de Wrisberg (nerf sensitif et sensoriel) ; qui
transmet les informations gustatives des 2/3 antérieurs de la langue, mais également des informations
parasympathiques pour les sécrétions salivaires exocrines : salivaires, nasales et lacrymales.
Quand on parle du nerf VII, on parle en fait d’un système comprenant le VII et le VIIbis, qui ont un
cheminement endocrânien, dont seul le VII moteur sort par le foramen stylo-mastoïdien pour innerver les
muscles peauciers.
Ce qui explique qu’une atteinte du nerf VII (déficit moteur), touche en réalité aussi le nerf VIIbis :
répercussion parasympathique (diminution des sécrétions des glandes salivaires, nasales, lacrymales),
sensorielle (gustation des 2/3 antérieurs de la langue : sucré, salé, amer, acide) et tactile (zone de Ramsay
Hunt du conduit externe et du tympan).
Le couple de nerfs VII + VIIbis innerve également le muscle stapédien (muscle de l’étrier) qui protège des
vibrations fortes (ex : boîte de nuit). En cas d’atteinte des nerfs on a une sensation d’hyperacousie (les sons
paraissent + violents).
➢ Branche supérieure ou faciale supérieure : destinée aux muscles peauciers du front et de l’orbite.
➢ Branche inférieure ou faciale inférieure : muscles peauciers de la joue, du nez, de la bouche, du menton
et du cou.
Innervation motrice du noyau supérieur de la face par le faisceau pyramidal homolatéral et controlatéral qui
est semblable à l’organisation des membres (1/5 du faisceau est direct et 4/5 qui décussent → motricité
controlatérale).
Alors que le noyau facial inférieur reçoit que le faisceau pyramidal controlatéral (pas d’ipsilatéral)
➔ Donc le noyau facial supérieur est mieux protégé en cas d’atteinte centrale (pyramidale).
Résulte d’une atteinte du noyau ou du nerf facial à un niveau quelconque de son trajet.
❖ Touche autant la partie supérieure que la partie inférieure du visage +++ : tout le nerf facial
est atteint.
❖ Souvent intense, souvent associée à atteinte du VIIbis
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❖ PAS de dissociation automatico-volontaire (demander au patient de sourire → volontaire, et on
essaie de le faire rire → automatique) le patient ne peut sourire ni volontairement ni
automatiquement.
Diagnostic : Evident, repose sur l’observation du visage : il existe une asymétrie de la face au repos,
dont témoignent d’un côté :
- L’effacement des rides du front.
- L’élargissement de la fente palpébrale (lagophtalmie).
- L’effacement du pli naso-génien.
- La chute de la commissure labiale.
Ce n’est pas une atteinte du nerf facial mais une atteinte de la commande supranucléaire de ce nerf.
On parle d’atteinte supra-nucléaire (faisceau cortico-nucléaire) = expression faciale du syndrome pyramidal.
Diagnostic :
C. Hémispasme facial
Contracture des muscles de façon brutale qui ferment la paupière (Blépharospasme si ça ne s’arrête pas)
avec haussement du sourcil et attirent la bouche du même côté.
Il s’observe dans deux situations : - patient avec paralysie faciale périphérique en cours de récupération
- conflit vasculo-nerveux en avant du tronc des nerfs faciaux
D. Atteinte du VIIbis (si atteinte pré-foramen stylomastoïdien)
Diagnostic :
❖ Déficit sensitif +/- douleur dans la zone de Ramsay-Hunt
❖ Déficit gustatif 2/3 antérieurs de la langue
❖ Hyperacousie (réflexe stapédien)
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❖ Hyposécrétion lacrymale, nasale, salivaire unilatérale
❖ Récupération : « larmes de crocodile » durant la salivation
Ce sont les nerfs de la déglutition et la phonation mais ils ont aussi des fonctions sensitives, végétatives,
sensorielles.
Atteintes du IX et du X souvent associées lors d’atteintes neurologiques. Or ils sont importants pour la
protection des voies respiratoires par une déglutition correcte permise par le IX et une toux permise par X
permettant d’expulser d’éventuel corps étrangers. Leur atteinte peut donc être à l’origine d’une
pneumopathie d’inhalation pouvant aboutir à la mort du patient.
❖ Nerf glossopharyngien IX :
- Motricité, sensibilité du 1/3 postérieur de la langue et du pharynx
- Sensorialité (gustation) du 1/3 postérieur de la langue
→ Si atteinte :
• Troubles de la déglutition qui prédomine sur les liquides pour l’atteinte nerveuse = fausses routes
(Sur les solides dans les dysphagies par obstacle dû à des pathologies compressives).
• Troubles de la phonation (voix nasonnée par paralysie du voile du palais).
• Agueusie (rare)
• Signe du rideau (le voile du palais ne remonte pas et est tiré du côté sain comme un rideau lorsque
le patient dit « A »)
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Ces trois nerfs sortent du contingent intracrânien par le trou déchiré postérieur en regard de la veine jugulaire
interne. Une atteinte du IX, du X et du XI évoque donc un syndrome du trou déchiré postérieur
potentiellement lié à une atteinte de la jugulaire.
N’entraîne pas de déficit de la sensorialité de la langue (sensitif 2/3 antérieur : le V, gustation 2/3 antérieur :
le
VIIbis, sensitif + gustation 1/3 postérieur : le IX)
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