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Neurophysiologie du mouvement
I. Les capteurs sensoriels
Les capteurs sensoriels ne regroupent pas les 5 sens, il y a seulement la vue et le toucher (ceux utiles pour la
motricité). La motricité intègre l’équilibre et le mouvement.
1. L’œil
a. Rappels anatomiques : coupe dans le plan
sagittal du globe oculaire
- Partie visible de l’œil : cornée + iris + pupille
(dont la luminosité influe sur le diamètre)
- Coupe sagittale de l’œil : cornée + pupille +
cristallin (= effet loupe, lentille en forme de
prisme servant à la mise au point en se
bombant = visions de près ou en s’aplatissant =
vision de loin)
Pupille dilatée : adaptation normale dans
l’obscurité mais peut être symptomatique…
- Vide sur la paroi postérieure : rétine où sont
projetées les images (les photons, en arrivant
sur la rétine, se transforment en message
électrique qui sera acheminé au cerveau par le nerf optique = paquet vasculo-nerveux, transformation d’un
message mécanique (photon, une qté de lumière) en électrique par la rétine).
d. Déficiences classiques :
- Œil = 2 actions : observation + oculomotricité (mouvement, stabilité de l’œil)
- Problème sur le versant optique due à la forme de l’œil : myopie/hypermétropie.
o C’est un problème de mise au point, donc l’image finale est floue :
o Myopie : œil trop long sur l’axe longitudinal du globe oculaire dû à un aplatissement de l’œil,
convergence des rayons réfléchis avant la rétine
o Hypermétropie : œil trop court, pas de point de convergence des rayons sur la rétine
o Astigmatisme : déformation de la cornée et du globe oculaire dans un axe diagonal.
o Pour remédier à ça, on applique un prisme afin de corriger ce défaut (lunettes, lentilles).
- Hétérophorie :
o Pour repérer les hétérophories, on utilise la baguette de Maddox qui est un prisme permettant de dévier
la lumière pour en faire des lignes (selon le sens, en vertical ou en horizontal). L’hétérophorie peut être le
résultat mais aussi la cause de la douleur.
o Dans le cas normal d’une normophorie ou homophorie, on a superposition de l’axe et du point lumineux.
o Dans le cas d’une hétérophorie, ils ne sont pas superposés
o On nomme une hétérophorie selon la qualité de son décalage (vertical ou horizontal).
▪ Une hétérophorie verticale est une différence de hauteur de regard entre l’œil gauche et l’œil droit.
C’est souvent lié à des douleurs chroniques.
▪ Une hétérophorie horizontale est quand l’œil droit regarde plus à droite que le gauche, les yeux
divergent. Ou quand l’œil droit regarde plus à gauche que l’œil gauche, les yeux convergent.
Ceci n’est pas très grave et relativement commun.
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- Les divergences et les convergences sont liées aux postures qui se définissent comme un équilibre
morphostatique/morphodynamique lié à des points anatomiques.
- L’information visuelle part de la rétine, suit le nerf optique, croise au niveau du chiasma optique jusque dans
la partie la plus postérieure du lobe occipital à la partie postérieure du cerveau. Il existe deux voies de
cheminement.
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o Réflexe oculo-moteur (voie tecto-spinale) : capacité à orienter notre regard vers un stimuli (200ms)
o But = quand un danger est repéré par l’œil, en particulier en partie périphérique, le réflexe oculo-moteur
permet de réagir rapidement en tournant l’œil et/ou la
tête vers le danger/stimulus. Permet la création de réflexe
(réponse rapide à des stimuli sensoriels car ils ne passent
pas par le cerveau)
o Permet de faire des saccades
o Ce qui est capté à la périphérie de la rétine va être capté
par le colliculus supérieur afin de mettre l’information
visuel au centre de la vision
- On a presque toujours une voie rapide et grossière (réflexe =
inné = chez nourrisson), et une voie lente et précise
▪ Quand le liquide bouge dans les canaux, il emmène les cils dans un sens et donc convertit un signal
mécanique en signal électrique.
▪ Canaux formés de membrane, de cellules constituées de tissus : cils baignant dans le tube
▪ Signal mécanique (mouvement du liquide qui entraîne le mouvement des cils) → signal électrique
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- Schémas des trois boucles correspondant aux 3
plans de l’espace :
o Axe sagittal : Roulis (inclinaison cervicale)
canal postérieur (peu touché par les
pathologies)
o Axe transversal : Tangage (flexion/extension
cervicale) canal antérieur
o Axe longitudinal : Lacet (rotation cervicale)
canal latéral = horizontal (souvent impacté !)
Réflexe vestibulo-oculaire : La différence entre réflexe et automatisme est que le réflexe se déclenche à partir
d’une information (action-réaction) à bas niveau, alors que l’automatisme est à haut niveau.
Si l’on place une feuille de papier devant nos yeux et qu’il y a une accélération, il y a un conflit d’informations et
donc on devient malade (ex : lire lors d’un trajet en voiture).
c. Déficiences classiques
- Vertige Positionnel Paroxystique Bénin (VPPB) (le + fréquent) = épaississement du liquide lié à une
agglomération des microcristaux (otolithes), bloquant ainsi les aller-retours du liquide, entraînant un
déséquilibre de capteur (manifestation = nausées, vomissements, malaise). Provoquant un vertige (illusion de
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mouvement ≠ instabilité). Maladie bénigne car se remet en place tout seul, souvent de la rééducation est
prescrite pour éviter que cela nous arrive à nouveau.
- Maladie de Ménière = associée aux problèmes d'audition, vertiges + acouphènes…. Dérèglement de pression
dans les oreilles internes. Très difficile de rééduquer en kiné.
- Névrite vestibulaire = inflammation du nerf vestibulaire (symptômes similaires au VPPB : vertige, trouble de
l’équilibre) d’un côté + que de l’autre. Rééducable sur plusieurs séances.
- Presbyvestibulie du sujet âgé = épaississement du liquide endolymphatique lié à la sédentarité.
Hypofonctionnement de l’oreille interne, très faible capacité de compensation vestibulaire afin de s’équilibrer.
- Taille du champ récepteur : on a besoin de tous les capteurs présents pour la réception de l’info (capter la
bonne fréquence et la bonne taille de champ)
- L’utilité d’une multitude de capteurs est de différencier les différents signaux (caresses, coups…).
- Les récepteurs se distinguent par leurs réactions à l’intensité et la fréquence, les champs récepteurs (taille), la
vitesse de réponse (adaptation) qui donnent une capacité discriminatoire à la sensibilité.
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Taille du champ récepteur
Étroit Large
Rapide Corpuscule de Meissner Corpuscule de Pacini
Adaptation
Lent Récepteur de Merkel Terminaison de Ruffini
- Discrimination sensorielle : permet d’aller chercher des signaux très précis (ex : braille)
o Gros orteil : 1 cm
o Index : 0,3 cm (+ de mécanorécepteurs, mécanorécepteurs à champ restreint, région cérébrale impliquée
bcp + importante)
o Ce sont des moyennes
🡺 Rôle d’informateur du réflexe mais également du cerveau (contrôle spinal du mouvement VOIR III.)
- Quand une information est décelée par ces capteurs, ces capteurs servent à mettre en place un réflexe mais
l’information est aussi acheminée au cerveau donc rôle double des capteurs = contraction musculaire rapide,
et est chargé de renseigner le cerveau sur ce qui se passe à la périphérie du corps
- Tous ces capteurs (musculaires, tendineux, articulaires et cutanés) nous permettent de ressentir ce qu’il se
passe dans et à l’extérieur de notre corps.
o Statesthésie
▪ Position des segments les uns par rapport aux autres, en statique (plus de mouvement).
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▪ Pour la tester, on met un segment dans une position et on demande au patient de mettre son
segment opposé dans la même position, les yeux fermés.
o Kinesthésie
▪ Changement de position (vitesse de déplacement) des segments les uns par rapport aux autres
(vitesse angulaire-vitesse linéaire)
▪ Pour la tester, on réalise un mouvement dans une vitesse lente, puis dans une plus rapide et on
demande au patient de reproduire les gestes, les yeux fermés.
- Les informations nociceptives en règle générale sont en concurrence avec les autres informations sensitives.
Ces 3 capteurs fonctionnent ensemble, si l’un est défectueux, les 2 autres prendront le relais.
- Fx de neurones = nerf
- Les nerfs acheminant de la périphérie vers le centre = afférences
- S’oppose à efférence
- Frontière entre supra spinale et spinale : avant la moelle épinière ; passage du périphérique au centrale quand
on passe la colonne vertébrale
- + le diamètre d’un axone est important et + la vitesse de conduction est grande (+++ si gaine de myéline :
dépolarisation de la membrane)
- Le signal nerveux n’a pas la même vitesse pour tous les stimuli.
o Plus le diamètre de l’axone est grand, plus la vitesse de conduction est grande.
o Plus la fibre est myélinisée, plus elle est rapide.
- Aα= axone de fibre I (13-20 µm) 🡪 Vitesse 80-120 m/s : propriocepteur tendino-musculaire, myélinisée
- Aβ= axone de fibre II (6-12 µm) 🡪 Vitesse 35-75 m/s : mécanorécepteur cutané, s’occupe notamment de la
pression ressentie sur la peau, myélinisée
- Aδ= axone de fibre III (1-5 µm) 🡪 Vitesse 5-30 m/s : nociception qui provoquera la douleur créée dans le
cerveau, la thermoception (température), myélinisée
- C = fibre de type IV (0.2-1.5 µm) 🡪 Vitesse 0,5-2 m/s : nociception et thermoception, mais non myélinisée
- Nociception : stimuli qui revient de la périphérie interprétée sous forme de douleur par notre cerveau,
permet d’alerter le cerveau d’une douleur
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2. Organisation de la moelle épinière
- La moelle épinière est une extension du cerveau, elle aussi composée de nombreux neurones.
La substance grise (au niveau central) est dense en neurones, tandis que la substance blanche l’est un peu
moins.
- Les racines :
o Racine motrice = ventrale (antérieure) : elle accueille les efférences
o Racine sensitive = dorsale (postérieure) : elle accueille les afférences qui passent par un ganglion dorsal
- Maladie causée par un virus dormant qui se réveille dans le ganglion rachidien (ou plusieurs) et provoque une
hausse quasi-constante de l’excitabilité du neurone sensoriel, avec l’émission de potentiels d’action de bas
seuil, quasi-constante
- La douleur ressentie est de type brûlure permanente, lancinante.
- La peau devient très sensible, victime d’inflammation avec des cloques.
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- L’information remonte de deux manières dans les colonnes dorsales. (Sensation)
- Projection ascendante avec ou sans synapse
o Soit sous forme directe (sans synapse dans la moelle) dans le cortex
o Soit sous forme indirecte (le nerf sensoriel arrive dans la corne dorsale, puis crée une synapse dans la
moelle avec un neurone de second ordre)
- L’information sensorielle (superficielle et profonde) est véhiculée par une voie neuronale spécifique : la voie
des colonnes dorsales et du lemnisque médian.
o Elle arrive par la branche postérieure de la moelle épinière et empreinte les colonnes dorsales du côté
par lequel elle est rentrée (ipsilatéralement).
o Elle ne décusse pas tout de suite, mais décusse dans le bulbe (change de côté), dans le noyau du
lemnisque médian. A ce stade, on a une synapse.
o Elle continue son trajet (controlatéral) jusqu’au thalamus (= amas neuronal très dense, plus gros noyau
gris central) dans le VPL : Noyau Ventral Postéro-Latéral et termine dans le cortex somato-sensoriel
(pariétal antérieur).
o Le thalamus est un amas cellulaire dense où passent absolument toutes les informations sensorielles sauf
l’olfaction
- L’information relative à la douleur = nociception et à la température = thermoception est véhiculée par une
voie spécifique : voie spino-thalamique (directe).
o Elle arrive par la corne dorsale mais décusse tout de suite à l’étage où rentre le nerf afférent et devient
controlatérale.
o Elle passe par les colonnes antéro-latérales jusqu’au thalamus puis termine au cortex somato-sensoriel.
- C’est important car les informations sensorielles et nociceptives arrivent au même endroit, c’est la raison pour
laquelle notre cerveau peut parfois avoir des confusions entre nociception et sensorialité.
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Remarques : Les axones du lemnisque médian se terminent dans le VPL du thalamus (aucune information
sensorielle n’atteint le cortex sans être traitée par le thalamus excepté l’olfaction). Les neurones du VPL projettent
vers des territoires corticaux spécifiques représentant le cortex somatosensoriel primaire (S1 ou cortex pariétal
antérieur).
- Décussation de la voie des colonnes dorsales et du lemnisque médian au niveau du bulbe
- Les axones du lemnisque médian se termine dans le Noyau Ventral Postéro-latéral (VPL) du Thalamus (Aucune
info sensorielle n’atteint le cortex sans passer par le thalamus, sauf olfaction)
- Les neurones du VPL projettent vers des territoires corticaux spécifiques représentant le cortex
somatosensoriel primaire ou S1.
b. Somatotopie corticale
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- L’homonculus de Penfield
cartographie la somatotopie
sensorielle au niveau cortical.
- Cet homonculus est plastique. Son
volume n’est pas identique chez
chacun de nous, il varie en fonction
de nos habitudes sensorielles, nos
expériences propres.
- De l’autre côté du sillon central (en
avant) se situe l'aire motrice de la
partie postérieure du lobe frontal.
- Remarque :
Schéma de l'hémisphère droit,
coupe frontale
o Discontinuités : la main sépare la face de la tête, organes génitaux dans la partie cachée de S1
o Les différentes parties ne sont pas représentés à l’échelle du corps humain, la représentation est corrélée
à la densité d’informations issues de chaque zone
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- But : Leurrer le cortex somato-sensorielle avec, par exemple, la technique du miroir. Sensations sensorielles
vont aider à ne pas sentir de nociception.
- Le cortex pariétal ne s’arrête pas à la limite corporelle, il a une fonction dans la perception des objets mais
aussi des relations entre le corps et le milieu extérieur.
- Le pariétal a un rôle de très haut niveau d’intégration (complexité de l’analyse).cela concerne surtout le cortex
pariétal droit
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III. Contrôle spinal du mouvement (réflexologie spinale)
1. Le motoneurone
a. Motoneurone α
- Le motoneurone α part de la moelle épinière et arrive à la périphérie, sur la place motrice (jonction axonale
du nerf – muscle) au niveau du nerf
- Dédié à la contraction des muscles squelettiques
- C’est le neurone moteur inférieur qui constitue la voie finale
commune du contrôle des comportements moteur. (=neurone
moteur de second ordre)
- Ses axones partent tous de la corne ventrale (= substance noire car
densité +++ en neurone) de la ME
- Il a une organisation segmentaire classique :
o Faisceaux d’axones dans les cornes ventrales
o Répartition hétérogène de la musculature squelettique = liés
aux renflements de la moelle (C3-T1 et L1-S3) pour les
membres sup et inf
- Le motoneurone gère les 3 mouvements : réflexe, mouvement
automatique et mouvement volontaire.
- Un réflexe est inné, totalement mécanique. Un automatisme est
quelque chose qu’on a appris à faire.
Module la force que l’on met dans nos muscles soit à l’intérieure soit en ajoutant des motoneurones
o 2. Sommation des unités motrices UM
🡺 Recrutement d’unités motrices synergistes additionnelles (synergistes car travaillent ensemble et dans le
même but)
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Afférences du motoneurone α (ce qui modifie et commande son action) :
il y a 3 possibilités d'exciter ou non le motoneurone alpha
- Neurone en provenance de la corne dorsale
o Informations sensorielles issues des récepteurs musculaires/articulaires/tendineux ou cutanés.
o Ces infos sensorielles vont au cerveau ou restent dans la corne dorsale afin de déclencher des
mouvements réflexes en titillant un motoneurone α.
o Situé au 1er étage
- Neurone supra-spinal
o Issu du cortex moteur = commande musculaire directe de la musculature
o Dans la voie pyramidale, appelée aussi voie de la motricité volontaire à tort car peut concerner les
automatismes tout comme les mouvements volontaires
o Arrive du cerveau
o A l’origine du mouvement volontaire
- Inter-neurone spinal
o Excitateur ou inhibiteur
o Petit neurone, se trouvant à chaque étage de la ME
o A partir d’une autre info neuronale, ils pourront donner une réponse différente : s’ils sont excités, ils
pourront soit exciter soit inhiber.
- UM lente :
o Fibres musculaires rouge foncé,
o Nombreuses mitochondries (= d’où la couleur rouge,
métabolisme oxydatif pour créer de l’ATP)
o Contraction lente mais effort prolongé (endurant),
o Muscle tonique, fibre de type I, = fibre de l’endurance
o Motoneurone de petit diamètre, conduction lente (le but
n’est pas d’aller vite mais d’être endurant)
o Muscles du tronc ou multifides notamment car doivent être
tonique et doivent répondre tout au long de la journée
o Muscles des MI sont plus tonique que phasique
- UM rapide :
o Fibres musculaires rouge clair - blanc,
o Peu de mitochondries (= métabolisme anaérobie),
o Contraction rapide, effort important mais bref (explosif),
o Muscle phasique, fibre de type II
o Motoneurone de gros diamètre, conduction rapide
o Biceps brachial par exemple, il n’est pas
nécessaire qu’il soit contracté tout au long de
la journée, les muscles des MS sont plus
phasiques que toniques
- Un réflexe myotatique doit être accompagné par une inhibition réciproque = relâchement de l’antagoniste,
via la même afférence Ia.
- Cette inhibition permet une contraction efficace du muscle
- Ici le biceps se contracte suite à son étirement
- il faut que le triceps soit relâché pour que le biceps se contracte.
Il y a des interneurones inhibiteurs pour que le motoneurone α du triceps ne se contracte pas.
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- Technique de type Kabat (PNF Proprioceptif Neuro Facilitation) =
o Mouvement complexe en diagonale
o Le kiné utilise la motricité réflexe pour aider à déclencher la motricité volontaire chez le patient
hémiplégique.
o Facilite la motricité chez les personnes ayant des difficultés au niveau de la motricité volontaire
o Étirer rapidement le groupe musculaire pour faciliter la contraction de ce groupe de muscles afin de
déclencher le réflexe myotatique
o Le réflexe myotatique permet de protéger une articulation, freine le mouvement pour éviter que
l’articulation aille trop loin
Entorse : les muscles n’ont pas su protéger les ligaments, l’amplitude de la cheville a été trop importante alors il y
a eu lésion du ligament. Pas sûr de l’efficacité de la rééducation post entorse.
🡺 Pied qui part en inversion: fibulaire s’étire rapidement ce qui sollicite la contraction des motoneurones des
fibulaires (pour éviter l’entorse) = réflexe de protection
Repose sur le réflexe myotatique
- Exemple : Flexion du genou contre résistance, lorsque la force développée est trop forte, il y a un relâchement
(protection contre d’éventuelles blessures myotendineuses)
⮚ Faisceau rubro-spinal (probablement un vestige de l’évolution souvent remplacé par la voie pyramidale)
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Vu schématique de la voie pyramidale :
Mouvement volontaire
inconscient, les
automatismes : la marche,
utiliser la fourchette, conduire
⮚ Faisceau réticulo-spinal d’origine pontique (de la formation réticulée du tronc cérébral jusqu’à la moelle)
- Action facilitatrice des réflexes antigravitaires (facilite l’activité des muscles extenseurs des membres
inférieurs).
- Permet d’effectuer un départ rapide (ex : se lever rapidement)
- Il sert à attaquer ou à s’enfuir en cas de danger (ou de chasser une proie auparavant).
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⮚ Faisceau réticulo-spinal d’origine bulbaire
- Action inverse : libère les muscles antigravitaires de cette activité réflexe. (ex : se coucher au sol). Inhibe le
tonus des membres inf
- Il sert à nous cacher en cas de danger.
Expérience :
- Le cortex prémoteur et les cortex pariétaux de patients ont été
stimulés indépendamment lors d’interventions chirurgicales.
- Résultats : les intentions et illusions du mouvement sont situées
dans le cortex pariétal (et non toujours frontal), tandis que son
exécution se trouve dans le cortex prémoteur par la voie
pyramidale.
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o Tâche motrice = lancer le ballon dans le panier ou service en tennis
Lobes frontaux : rôle dans le traitement de la pensée abstraite, la prise de décision, l’anticipation planifiée, la
stratégie…
🡺 Rôle du cortex frontal = PLANIFICATION DE L’ACTION
Début de l’activation des neurones de l’AMS environ 1 seconde avant le début d’un mouvement de la main chez le singe éveillé
Afférences de M1 :
- Aire 6 (zone prémotrice) (juste en avant de l’aire 4 = cercle en vert) :
planification = cortex prémoteur avec Aire Motrice Supplémentaire AMS
et Aire Pré Motrice APM. Ces deux sous zones AMS et APS sont activées
ensemble.
- Cortex pariétal : image mentale et intention d’action (en arrière de l’aire 4)
- VLc du thalamus (relais du cervelet) : noyaux du thalamus qui fait un relais
des info venues du cervelet
- VLo du thalamus : noyaux du thalamus qui fait un relais des noyaux gris
centraux = ganglions de la base
Le cortex moteur est organisé de la même manière que le cortex sensoriel = organisation somatotopique
- L’homonculus moteur organise de façon
somatotopique le cortex moteur (domination pour la
main et la face surtout bouche et langue).
- Aire prémotrice (APM) située latéralement =
contrôle la musculature proximale
- Aire motrice supplémentaire (AMS) située
médialement = contrôle de la musculature distale
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o Zone surutilisée 🡪 développement
4. Ganglions de la base
a. Organisation anatomique
- Le thalamus est un énorme noyau du cerveau, composé
d’autres noyaux, plus petits
- Situé à la base du cerveau = structure sous corticale
- Le cortex moteur reçoit des informations sous-corticales,
qui proviennent principalement d’un noyau du thalamus :
le VLo (Noyau Ventro-Latéral). C’est une zone très dense,
réceptionnant les informations des ganglions de la base (ou
parfois des noyaux gris centraux = ganglions de la base +
thalamus).
- Les informations qui arrivent dans le VLo sont issues des
ganglions de la base (Noyau caudé, Putamen, Globus
pallidus, Noyau sous-thalamique, Substance noire),
structure très volumineuse situées en profondeur (à la
base).
- Ces ganglions reçoivent eux-mêmes des informations en
provenance du cortex, et en particulier des aires frontales
et pariétales.
- Le rôle des ganglions de la base est d’autoriser ou non le déclenchement du mouvement par le cortex
moteur.
- En rapport avec le fait de bouger ou de ne pas bouger
- Si on parle des ganglions de la base ont exclue le thalamus sinon on parle de noyaux gris centraux
- Le thalamus à un rôle dans le sensori sauf l’olfaction
b. Boucle motrice
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Striatum : Noyaux caudés et Putamen
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- Signes cliniques : Triade Parkinsonienne
o Akinésie (absence de mouvement), avec freezing (du mal à s’engager dans une action = dérèglement des
boucles, la boucle indirecte prend le dessus sur la boucle directe) : défaut de dopamine
o Rigidité (de type extra-pyramidale : signe de la roue dentée), attitude générale en flexion avec des
conséquences sur l’appareil respiratoire
o Tremblement au repos
Comportement hypo-kinétique :
- Déficit dopaminergique au niveau D1 du striatum donc il n’y a pas assez de stimulation du striatum
- Ainsi, il n’y aura pas d’inhibition du pallidum interne et de la substance noire donc pas d’inhibition du
thalamus
- Atteinte de la voie directe.
- Signes cliniques
o Troubles moteurs : troubles moteurs
(Dyskinésie – Secousse) qui marquent
un début ancien de la maladie, causés
par la mort de beaucoup de neurones
du striatum.
o Comportement hypER-kinétique :
suppression de la voie cortico-striatum (D2). Atteinte de la voie indirecte (expression trop importante de
la voie directe sur la voie indirectes = trop de mouvement)
5. Cervelet
a. Anatomie et fonctions du cervelet
- Regroupe la moitié des neurones du SNC (= cerveau + ME)
- Situé sous le cerveau, derrière le tronc cérébral. Partie du
SNC la plus dense.
- Occupe seulement 10% du volume de la boîte crânienne
mais regroupe 50% des neurones du SNC.
o Partie centrale : Vermis : régulation de l’équilibre et du
tonus postural (par bouffées)
o Partie latérale des hémisphères cérébelleux :
programmation des mouvements, coordination
musculaire
o Partie intermédiaire des hémisphères cérébelleux :
régulation des mouvements
- Reçoit tout ce qui part et tout ce qui arrive et expédie
seulement une information
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Efférences et afférences : pédoncules cérébelleux (supérieur/moyen/inférieur) :
- Voies efférentes vers :
o Cortex moteur (envoie des informations permettant de réguler
l’efférence du cortex)
o Colliculus supérieur (faisceau tecto spinal)
o Noyaux vestibulaires (faisceau vestibulo-spinal)
o Formation réticulée (faisceau rétro-spinal)
- Voies afférentes (tous les systèmes sensoriels) :
o Depuis les noyaux du tronc cérébral (vestibulaire ++) et de très
nombreux faisceaux de la moelle épinière (informations
somesthésiques)
o Cortex moteur (informe l’action qu’il donne aux muscles = copie
d’efférence)
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b. Le cervelet : système de comparaison et de l’anticipation, apprentissage moteur et contrôle moteur en
boucle ouverte
⮚ Système de comparaison : 2 utilisations de la capacité comparative du cervelet :
- Comparaison entre le mouvement désiré et le mouvement effectué (renseigné par le cortex somato-sensoriel)
après la fin du mouvement : mesure de l’erreur = correction essai par essai (Update of motor command)
- Comparaison entre le mouvement désiré et le mouvement effectué pendant le mouvement : correction
motrice par feedback (somato-sensorielle) = online motor correction
= mouvement pouvant encore être modifié
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