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Physiologie et physiopathologie de
vision binoculaire normale :
La fusion et la vision stéréoscopique sont des qualités
parallèles de la vision binoculaire normale, chose qui
aboutira à une perception unique d’un objet dont
l’image se forme dans les rétines des deux yeux.
Cette vision binoculaire fait intervenir des processus
sensoriels et des processus moteur qui vont permettre
la vision stéréoscopique
Trois éléments sont fondamentaux pour parler d’une
vision binoculaire normale
CRN : association bifovéale mise en évidence par le
test de vision simultanée.
Bonne amplitude de fusion
Vision stéréoscopique inferieure ou égale à 40’’s
On parle de CRN (correspondance rétinienne
normale) lorsque les deux fovéas ont les mêmes
directions visuelles.
On parle de disparité lorsqu’une même image tombe
sur deux points légèrement décalés, cette stimulation
peut être suivie par un mouvement de vergence
fusionnelle, sinon il va y avoir une diplopie et une
confusion.
La fusion :
La fusion sensorielle : est la capacité d’unifier en une
seule image, les deux image d’un objet perçus par les
zones rétiniennes correspondante de chaque œil.
La fusion motrice : grâce à cette fusion, la fusion
sensorielle peut se maintenir sur une très longue
marge quand l’objet est déplacé en convergence et en
divergence, on parle dans ce cas de l’amplitude de
fusion
Rôle de la motilité oculaire conjuguée dans la
fusion motrice :
La motilité oculaire est assurée par les 6 m.o.m
(muscles oculomoteurs)(4 droits et 2 obliques)qui
sont énervés par trois paires de nerfs oculomoteurs le
III le IV et le VI.
Deux lois régissent la motilité oculaire :
Hering : le meme influx nerveux arrive au muscle et
son synergique controlatéral.
Sherington : lorsqu’un muscle se contracte son
antagoniste se relâche.
Les mouvements oculaires sont étroitement
coordonnées et tentent à maintenir l’axe visuel sur
l’objet fixé dans toutes les directions et à toutes
distance de façon que les deux images tombent
toujours sur les deux fovéas des deux yeux, donc la
fusion permet le maintien de la vision binoculaire
Etude de la fusion :
Fusion sensorielle : on étudie cette fusion grâce au
tests du 2eme degré au synoptophore, deux image
identique dans leurs corps mais qui sont différentes
par un détail
ex un lapin avec un bouquet et sans queue et un lapin
avec une queue et sans bouquet , si la fusion existe l
image aperçue est celle d’un lapin avec un bouquet et
une queue
La fusion motrice : est l élément de détermination de
l’amplitude de fusion et ce à l’aide de la barre de
prisme, l’amplitude normale est a peu prés C20 à25
C’35à40 D7à10 D’12à 15d
Conditions nécessaires à la fusion :
La fusion est conditionnée par l’absence d’une lésion
anatomique au niveau du globe oculaire, de la rétine
et des voies optiques.
L’acuité visuelle des deux yeux doit être égale
(isoacuité) ou peu différente , la réfraction des deux
yeux doit être semblable car une aniseconie de plus
que 5pour cent rend la fusion difficile voire impossible
Le champ visuel doit être binoculaire pour que l’objet
soit vu par les deux yeux à la fois
CRN
La convergence rétinienne :