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Sujets sémiologie
1. La sémiologie du nerf olfactif (I)
Exploration : reconnaissance narine par narine d’une odeur connue
Perte du gout (anosmie/hyposmie)
Altération qualitative de l'odeur (parosmie, cacosmie)
Hallucinations olfactives (avant une crise d'épilepsie)
Scotome = trou dans le champ visuel (scotome central traduit une lésion du nerf
optique)
3. Fond d’œil : examen ophtalmoscopique (NOIA, NORB : le patient ne voit rien, le médecin non
plus)
3. Troubles des réflexes : Le réflexe cornéen est aboli + réflexe de clignement des paupières
au bruit, à la menace, à la stimulation lumineuse est aboli.
- Modification de la voix
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Voix nasonnée, troubles de la déglutition pour liquides (qui “refluent par le nez”), voile asymétrique,
luette déviée vers le côté sain.
La luette est attirée du côté sain, l’hémi-voile paralysé est surélevé, signe de rideau.
→ paralysie unilatérale du larynx :
Dysphonie avec voix bitonale (aphonie si paralysie bilatérale), hypo ou anesthésie du voile du palais
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Signes cliniques :
• Triade :
▪ Tremblement de repos
▪ Akinésie : Impossibilité de réaliser certains mouvements
▪ Rigidité (hypertonie extrapyramidale = plastique)
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Types d’ataxie :
Examen de la marche :
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• Mouvements segmentaires : Le patient d’effectue des mouvements. Actifs des tous les
segments du corps, on apprécie : l’amplitude du mouvement, la vitesse d’exécution, la
symétrie droite /gauche
• Force musculaire : l’examinateur oppose une résistance aux mouvements que le patient
souhaite faire, l’examen comparatif et symétrique + cotation (voir sujet)
❖ Prédominance distale, sur les fléchisseurs + pronateurs (mb sup) et les extenseurs (mb inf)
❖ Elastique = revient en position après mobilisation passive par l’examinateur
❖ Cède brusquement, déclic = signe du canif
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= réflexes myotatiques
Arc réflexe monosynaptique, inhibé par le système pyramidal → lésion pyramidale = hyperréfléxie
Exemples : (dans le cours)
o Massétérin (nerf V)
o Biceps (C5-6, n.musculocutané)
o Triceps (C6-7-8, n.radial)
o Styloradial (C5-6, n.radial)
o Cubitopronateur (C7-8, n.ulnaire, médian)
o Médiopubien (D10-L3)
o Rotulien (L2-L4, n.fémoral)
o Achiléen (S1, n.tibial)
Exemples :
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Myasthénie = Maladie auto-immune dans laquelle il existe un blocage postsynaptique des récepteurs à
l’acétylcholine par des Ac ce qui entraine un défaut de contraction musculaire et donc une fatigue
musculaire (Myo = muscle, asthénie = fatigue)
Symptômes/Signes :
Examen clinique : Fait apparaitre le syndrome myasthénique par une répétition de mouvements, peut
être normal si réalisé en période inter critique.
Evolue chroniquement en alternant crises (risque vital par fausse route ou insuffisance respi) et
rémission de manière irrégulière.
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• Forme anti-MUSK : Atteinte bulbaire + fréquente et atrophie des muscles associés, crises
myasthéniques + fréquentes
• Myasthénie néonatale (par transmission des Ac de la mère)
3. Photophobie
(Le cours dit que la céphalée est le seul symptôme, avec des paroxysmes dues à la lumière et le
bruit, chacun son interprétation)
Symptômes : douleur fulgurante, type décharge électrique, irradiant le long du rachis et dans les membres
inférieurs, déclenchée par des mouvements de flexion de la tête = signe de Lhermitte. Paresthésies décrites comme :
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des sensations de peau cartonnée, d’étau, impression de marcher sur du caoutchouc ou épaississement d'un
membre.
Signes : diminution du sens de position du gros orteil et diminution du sens vibratoire. La sensibilité tactile,
thermique et douloureuse sont normaux. La démarche est talonnante => ataxie proprioceptive, signe de Romberg
positif, chute immédiate après fermeture des yeux. La vision parvient à compléter partiellement la perte de
l'information sensorielle mais le patient chute dans l'obscurité.
Causes locales : interruption de l'arc réflexe au niveau du nerf par une neuropathie ou au niveau de la racine par une
hernie discale, ou au niveau de la moelle par : tabès, syringomyélie, poliomyélite.
Causes générales : atteinte d’un territoire étendu, généralisé : coma, intoxication, lésion brusque et récente des
voies motrices centrales
=>le réflexe polycinétique : la percussion tendineuse entraîne non seulement une vive réponse du muscle exploré
mais aussi une série de contractions rythmiques (réponse répétitive pour une seule stimulation).
=>le clonus : série ininterrompue de secousses de rythme régulier qui intéressent un muscle dont le tendon est
soumis à une tension constante
-le clonus rotulien : obtenu par l'abaissement rapide de la rotule en maintenant l'extension du quadriceps.
-le clonus du pied : obtenu par brusque dorsiflexion du pied sur la jambe et pression régulière sur la face
plantaire du pied en dorsiflexion.
Les réflexes pathologiques : apparaissent dans les conditions anormales en cas de lésion du système nerveux.
L'atteinte anatomique ou fonctionnelle du neurone moteur central provoque une libération des réflexes primitifs de
défense normalement inhibés par le système pyramidal.
Le signe de Babinski : la stimulation cutanée de la partie externe de la plante du pied, d'arrière en avant, produit une
lente et majestueuse extension du gros orteil accompagné d'une abduction en éventail des autres orteils. C'est le
signe le plus constant et le plus fidèle d'une atteinte de la voie pyramidale. Il apparaît d'emblée lors d'une atteinte
pyramidale et se produit même quand l’atteinte est limitée.
Il ne peut pas être produit s'il existe des lésions périphériques associées comme une parésie du nerf sciatique poplité
externe Les variantes du signe de Babinski comportent une apparition de la dorsiflexion du gros orteil à la
stimulation d'autres zones cutanées :
A) Pendant la station debout : le polygone de sustentation est élargi, le patient doit écarter les pieds, il est incapable
de tenir sur les pieds joints. La station sur un seul pied est impossible, il présente des oscillations. On a le signe de
Romberg négatif, la fermeture des yeux n'aggrave pas le déséquilibre (ou impossible à réaliser)
B) Pendant la marche : la démarche ressemble à celle d'un individu ivre = démarche ébrieuse, festonnante, avec des
pas irréguliers d'une part et d'autre de la ligne droite. Les pieds sont largement écartés et les bras tendus
latéralement.
C) Pendant l'exécution des mouvements (gestes) : dysmétrie car le mouvement n'atteint pas sa cible et hypermétrie
quand le geste dépasse son but. On note aussi un tremblement intentionnel augmenté vers la fin du mouvement et
une asynergie.
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A) Pendant la station debout : tendance spontanée au déséquilibre et à la chute, le plus souvent latéralisée.
L’épreuve de Romberg est positive, la fermeture des yeux aggrave la tendance à la chute. Elle se produit le plus
souvent vers un côté latéral, droit ou gauche et après un délai de quelques secondes. L’épreuve de déviation des
index est positive aussi, le patient met les bras en avant et ferme les yeux, après quelques secondes, on observe une
déviation des index lente vers la droite ou la gauche.
B) Pendant la marche : tendance à la déviation soit du côté droit soit du côté gauche, aggravée par la fermeture des
yeux. On fait l’épreuve de la marche aveugle.
A) Pendant la station debout : le signe de Romberg est positif, avec chute immédiate et brutale lors de la fermeture
des yeux, non latéralisée.
B) Pendant la marche : démarche talonnante, le patient ne sait plus où se trouve son pied dans l'espace, les pieds
sont jetés irrégulièrement, en touchant le sol d'abord par le talon. Les troubles sont aggravés par la fermeture des
yeux et dans l'obscurité.
C) Pendant l'exécution des mouvements (gestes) : il y a une instabilité lors du maintien des attitudes, on observe la
« main instable ataxique » avec les doigts animés par des mouvements oscillatoires. Les gestes sont brusques et
imprécis, mauvaise direction = dysmétrie. La correction des gestes (rattrapage) se traduit par un tremblement
d'action. Tous les troubles sont aggravés par la fermeture des yeux.
D) Autres signes et symptômes sensitifs : le sens de position des orteils, la sensibilité vibratoire sont modifiés, les
réflexes ostéotendineux sont abolis
A) Pendant la station debout : tendance à la chute en arrière, et chute pendant l'épreuve de Pull-test.
B) Pendant la marche : petits pas collés au sol, le patient est comme dans un marécage, sa marche est hésitante
avec spasticité des membres inférieurs et du tronc en position verticale. Dans les formes sévères, le patient ne peut
ni se tenir debout = astasie-abasie, ni marcher sans avoir un déficit moteur.
C) Autres signes frontaux associés : réflexes primitifs, troubles des fonctions cognitives voir syndrome frontal
Aire de Broca = la base de la 3ème circonvolution frontale située sur l’hémisphère dominante,
circonvolution F3, et les structures sous corticales sous-jacentes.
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Aphasie de Broca = l’aphasie verbale, l’aphasie motrice, l’aphasie efférente motrice, l’aphasie de la
production de phénomène et l’aphasie agrammatique
Explorations :
❖ Manipulation d’objets
❖ Pantomimes
❖ Gestes symboliques (salut militaire, signe de la croix)
❖ Imitation de gestes sans signification (pinces pouce-index entrelacées)
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Types d’apraxie :
1. Idéatoire
➢ Le plan général même est perturbé, la représentation générale d’exécution d’actes,
avec l’incapacité d’utiliser correctement les objets usuels
➢ Le malade peut exécuter des actes simples, mais non complexes vu qu’étant perturbée
“leur séquence logique, harmonieuse”
➢ Le malade s’arrête aux actes composants de gestes ou il ne respecte pas l’ordre
normale des gestes
➢ Il peut cependant imiter des mouvements non pas trop compliqués
➢ Accompagnée d’aphasie
2. Idéomotrice
➢ Elle concerne tant les actes simples que ceux compliquent
➢ Elle concerne seulement les actes exécutés à l’ordre, mais non pas aussi ceux
spontanés ou automatiques
➢ La confusion entre les mouvements composants d’une action, par déraillement de ces
mouvements vers d’autres territoires musculaires impropres ou par suppression de
certaines éléments composants de l’action.
3. Mélokinétique (d’innervation Kleist)
➢ Elle est d’habitude unilatérale et elle peut se limiter à un seul groupe musculaire.
➢ Les mouvements automatiques sont de même affectés que ceux volontaires.
4. Constructive Kleist
➢ Elle consiste dans l’impossibilité d’ordonner spatialement les actes moteurs
nécessaires afin de créer certaines “formes”.
➢ Elle se manifeste surtout en cas de dessin à l’ordre.
Agnosie = Bien qu’il ait les facultés mentales et les organes de sens intactes, le sujet ne peut plus
reconnaitre les objets, les phénomènes ainsi que leur sens, des éléments jusque-là parfaitement identifiés
par lui.
Types d’agnosie :
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