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Expose français Hiver à Sokcho

1.Introduction
Aujourd’hui nous allons vous présenter le livre : Hiver à Sokcho écrit par Élisa shua
dusapin.
2. Mise en situation
-Le livre a été écrit et publié en 2016.
- Il a été écrit par élisa shua dusapin.Née en 1992 d’un père français et d’une mère
sud-coréenne, elle grandit entre Paris, Séoul et Porrentruy, où elle obtient son
baccalauréat en 2011. En 2014, elle poursuit ses études à la Haute école des arts de
Berne où elle décroche son bachellor en écriture. Elle finit par obtenir un master de
« français moderne » à l’université de Lausanne.
Les œuvres d’elisa shua dusapin :
-En 2011, elle a écrit une nouvelle « C'était une nuit de fièvre » publiée dans Contes
et Nouvelles, éditions de l'Hèbe.
- Elle est l’auteure de M’sieur Boniface une pièce de théâtre
- En 2016, elle a écrit hivers à Sokcho
Comme vous pouvez le constaté, elle n’a publier qu’un Roman qui a reçu de
nombreux prix, ce qui est très prometteur et laisse à penser qu’elle pourrait avoir une
carrière plutôt brillante.
3. Résumé de l’œuvre
- Personnages principaux : - Une femme dont on ne connait pas le nom ( il n’a
jamais été révélé) : c’est le personnage principal et la narratrice, elle est franco
coréenne, n’a jamais vu son père français et n’est jamais sortie de Corée, elle a fait
des études à Seoul et travaille dans la pension de Park à Sokcho, elle est en couple
avec Jun-oh.
- Yan Kerrand : second personnage principal, né en
1968, originaire et habite à Granville en Normandie, auteur de BD.
- Jun-oh : petit-ami du personnage principal,
mannequin qui est embauché à Seoul, il va y déménager et il sera largué par le
perso principal par téléphone.
Persos secondaires :curiosite reciproque liée
-Le vieux Park : propriétaire de la pension.
-La mère du perso principal : on ne connait pas
grand-chose sur elle mise à part qu’elle travaille comme poissonnière dans un
marché.
- Quelques pensionnaires peu importants.

Le résumé :
C’est l’histoire d’une jeune femme franco-coréenne qui travaille à Sokcho, une petite
ville portuaire de la Corée du sud, mais toute au nord, la dernière avant le no mans
land. Elle travaille dans une pension un peu décrépite et glauque en plein hiver.
Sokcho est une ville extrêmement touristique en été mais qui se vide complètement
à la saison basse, il y a une sorte d’atmosphère fantôme, très étrange, assez lourde,
avec bcp de poissonniers, ce qui donne une odeur très crade. Cela nous donne
l’impression que la ville est figée dans le temps. À ce moment, arrive Kerrand,
l’auteur de bd. La narratrice a moitié française qui ne connait la France que par sa
littérature va être très intéressée par cet homme, cet artiste qui vient là pour chercher
l’inspiration pour son dernier ouvrage. Entre eux va se tisser petit à petit une relation
un peu étrange, faite de curiosité réciproque liée à l’écart des 2 cultures.
Tout au long de l’histoire, ils vont tenter de se rapprocher. Chaque personnage va
utiliser son propre moyen pour se rapprocher ou s’éloigner de l’autre, mais aussi
pour exprimer des émotions, le dessin pour le dessinateur et la cuisine pour jeune
femme (ex : p 116). Mais la mère de la narratrice va tout faire pour essayer de
décourager sa fille car elle ne veut pas qu’elle vive la même chose qu’elle car
rappelons-le, la narratrice n’a jamais vu son père qui les a abandonnées. Durant tout
le roman, on aura le droit à une large palette d’émotions, allant de la colère, la joie, la
tristesse, le dégout, la surprise, l’amour, la crainte, le remord, le mépris, l’extase, la
vigilance, le gène, la peur et bien d’autres. Au final, le Français repart chez lui et il ne
se passe rien de plus.

4. Thème principal

Nous avons dégagé un thème principal qui est : la palette d’émotions possible entre
deux personnes de cultures opposées.
Pour appuyer notre choix voici quelques extraits du livre :
- P.71 : de la curiosité
- P.72 : du gène
- P.109 : de l’envie, de l’amour
- P.111 : du dégout
- P.115 : de la culpabilité et de la colère

L’auteur a bien réussi à nous faire découvrir cette palette d’émotions et cela nous
permet de nous mettre à la place de la narratrice ou bien du français, de bien
visualiser et comprendre la complexité de leur relation due à l’écart des cultures.

5. Analyse d’un passage

-Jun-oh est rentré de son entretien d’embauche pour faire du mannequinat de Seoul
et il passe la nuit avec la narratrice. Le passage se situe dans la salle de bain juste
après le réveil.

-4 parties : a) le réveil, la mise en situation


b) Kerrand fait la « connaissance » de Jun-oh et est dégouter
c) la narratrice défend Kerrand
d)le départ de Jun-oh
- a) Le champ lexical de l’état d’âme, de l’émotions
b) Il n’y a pas de figure de style
- Même si ‘l n’y a pas vraiment de champ lexical et de figures de style dans ce
passage, on peut quand même en tirer quelque chose dans sa globalité. Il y a un
sous-entendu qui nous laisse penser que Kerrand a un minimum de sentiments
amoureux pour la narratrice. C’est un des aspects du livre, il est plein de sous-
entendu avec peu de figures de style selon nous.
-Pour conclure l’analyse de se passage important, il nous permet d’en savoir plus sur
les sentiments de Kerrand vis à vis de la narratrice et nous permet d’encore élargir la
palette d’émotion que l’auteur voulait mettre en évidence.

6) - Le livre est en format grand. La couverture est sobre et nous donne aussi le nom
de l’auteur, de l’édition et de l’ouvrage ; le dos nous donne les mêmes informations ;
le 4ème de couverture contient un petit résumé du début de l’histoire et une courte
description de l’auteur. Sur le 2 ème de couverture il y a un extrait du Roman. Il y une
image représentant 8 lignes style asiatique, nous rappelant le coté très traditionnel
de sokcho. La police est sobre et normale.
- titre : Hivers à Sokcho
Surtitre :Elisa shua dusapin
L’éditeur : ZOE
La phrase d’introduction du 4ème de couverture vs noud situer géographiquement et
nous décrire la narratrice et l’auteur de bd.
-Le livre a reçu deux prix : Le prix révélation SGDL 2016 et Le prix Robert Walser
2016
Il a eu un succès phénoménal pour un premier roman et est très apprécier dans les
librairies, il fait d’ailleurs partie des coups de cœur de Payot.
Il y a plein d’articles sur le livre, nous en avons choisi 2 :
- Celui de Huffpost en association avec Le monde. Extrait :
L'efficacité de la technique narrative d'Elisa Shua Dusapin (ESD) est juste
éblouissante, le recours à la mise en abyme maîtrisé, son vocabulaire est précis,
l'ambiance celle d'un huis clos. Peut-être est-ce un effet induit de cette écriture du
murmure, du silence, intimiste et tout en retenue ? La parole de la narratrice se
fait de plus en plus rare au fur et à mesure que Hiver à Sokcho tend vers son
terme: le roman absorbe sa propre histoire. C'est que les mots n'ont pas été
tissés, ils ont été déposés, délicatement, pour raconter.
Celui du blog L’or des livres. Extrait :hiver à Sokcho est une errance poétique
«à tâtons dans l'hiver» glissant dans le blanc de la page comme dans l'écume des
vagues. Une histoire de papier, d'encre, et de lignes qui peu à peu s'effacent comme
des traces de pas dans la neige. Et on est subjugué par l'écriture sobre et elliptique
tout en échos et en reflets d'Elisa Shua Dusapin. Une écriture qui procède par petites
touches, à la manière de «l'art impressionniste» mais en étant très précise et
sensuelle, «très réaliste pour les détails », pour éclairer en quelques traits cet
essentiel si difficile à cerner. 
Un petit bijou proche de la perfection !

7) Pour conclure, je trouve que c’est un bon livre, très subtile, plein de sous-entendu.
Et que l’auteur a bien réussi à transmettre son message, à nous montrer ce qu’elle
voulait.
1er article : L'efficacité de la technique narrative d'Elisa Shua Dusapin (ESD) est juste
éblouissante, le recours à la mise en abyme maîtrisé, son vocabulaire est précis, l'ambiance
celle d'un huis clos. Peut-être est-ce un effet induit de cette écriture du murmure, du silence,
intimiste et tout en retenue? La parole de la narratrice se fait de plus en plus rare au fur et à
mesure que Hiver à Sokcho tend vers son terme: le roman absorbe sa propre histoire. C'est
que les mots n'ont pas été tissés, ils ont été déposés, délicatement, pour raconter.

http://www.huffingtonpost.fr/eric-essono-tsimi/rentree-litteraire-hiver-a-
sokcho_b_11641294.html

2ème article : hiver à Sokcho est une errance poétique «à tâtons dans l'hiver» glissant
dans le blanc de la page comme dans l'écume des vagues. Une histoire de papier,
d'encre, et de lignes qui peu à peu s'effacent comme des traces de pas dans la
neige. Et on est subjugué par l'écriture sobre et elliptique tout en échos et en reflets
d'Elisa Shua Dusapin. Une écriture qui procède par petites touches, à la manière de
«l'art impressionniste» mais en étant très précise et sensuelle, «très réaliste pour les
détails », pour éclairer en quelques traits cet essentiel si difficile à cerner. 
Un petit bijou proche de la perfection !

http://l-or-des-livres-blog-de-critique-litteraire.over-blog.com/2016/12/hiver-a-sokcho-
de-elisa-shua-dusapin.html

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