Vous êtes sur la page 1sur 36

Unité didactique III: Cultures et civilisations

Séquence I : Fait culturel

Composante
Tâche Actes sociolinguis- Composante
d’apprentis- de linguistique Tâche finale
tique et
sage langage sociocultu-
relle

Morphosyntaxe
Maitriser le Les verbes
registre neutre attributifs (être,
Raconter Décrire et
paraitre,
Définir et Respect de caractériser un
sembler…)
Caractéris fait culturel en
décrire une présentation d’un
fonction de ses
er et article dans un L’adjectif : place
notion, un fait spécificités
décrire des blog et accord
culturel habitudes régionales au
Atouts de la Lexique moyen d’un
Définir culture populaire Lexique des article diffué
et savante nationalités et dans un blog
des régions.

Phonétique
Déroulement de la séquence  :
Sensibilisation :

Activité 1
 À partir des activités suivantes, initier les élèves à émettre des hypothèses
pour répondre aux questions suivantes :

❖ Pour découvrir ce que nous allons faire aujourd’hui, je regarde la vidéo et je


réponds aux questions suivantes:
https://youtu.be/RWhGFc2mxsk
1. De quoi parle la vidéo ?
 Des coutumes et traditions de la société sahraouie
2. Citez les différents faits culturels abordés dans la vidéo ?
 L’art culinaire, habits traditionnels…
3. D’après la vidéo, par quoi se caractérise le citoyen sahraoui ?
 L’esprit de solidarité avec autrui, son hospitalité, les principes d’éduction …

Activité 2
A partir de l’activité 1, inviter les élèves à énumérer les compétences et les
aptitudes nécessaires à l’accomplissement de cette tâche.
A votre avis, que doit-on faire pour raconter un fait culturel ?
 Conjuguer des verbes au présent de l’indicatif et au mode l’imparfait
 Utiliser des semi auxiliaires
 Utiliser la négation
 Enumérer
 Comparer
 Utiliser les liens logiques, les conjonctions de coordination et de subordination
 Les pronoms relatifs, les prépositions
 Les verbes attributifs
 La place de l’adjectif
 Lexique des nationalités et des régions.
A partir de l’activité1 et 2, récapituler le contrat pédagogique :
Pour Je sais déjà Je vais savoir
 Conjuguer des  Les verbes
verbes au attributifs
présent et à  La place de
l’imparfait l’adjectif
 Utiliser des  Lexique des
semi auxiliaires nationalités et
Etre capable de  Utiliser la des régions.
définir et décrire un négation
fait culturel  Enumérer
 Comparer
 Utiliser les
liens logiques,
les
conjonctions
de
coordination et
de
subordination
 Les pronoms
relatifs, les
prépositions

I. Compréhension :

Document : antique Grec


Les Grecs de l'Antiquité ont maintenu leurs traditions et la cérémonie de mariage n'a pas
fait exception.
Dans la Grèce antique, le mariage était généralement arrangé entre les familles des mariés. La
mariée n’a pas son mot à dire car dès son enfance, elle était sous la tutelle de son père et lors
de son mariage, son mari est devenu son nouveau maître ou "kyrios". Ayant atteint la puberté,
le père de la fille choisissait un prétendant approprié, et le futur marié et le beau-père
s'engageraient dans un processus appelé engysis («donner un gage entre les mains») où les
questions de dot et les garanties des compétences et la pureté de la fille ont été convenues.

La cérémonie de mariage elle-même était composée de trois phases, réparties sur trois jours. Il
y avait la "proaulia" qui était le temps qui précède le mariage, où la future marié passait ses
derniers jours avec sa mère, ses parents et amis, ainsi qu'à préparer le mariage. Une
cérémonie aurait lieu au cours de laquelle la mariée ferait diverses offrandes ou "proteleia",
parmi lesquelles se trouveraient ses jouets et vêtements d'enfance, ou une mèche de cheveux,
indiquant une fin formelle de son enfance. C'était sa façon de demander les bénédictions et la
protection des dieux dans cette nouvelle phase de sa vie.
Le «gamos» ou jour du mariage commençait par le bain nuptial de la mariée pour la
purification. Le costume de la mariée comprenait un voile, symbole de sa pureté qui n’est
enlevé qu’au mariage. Ensuite, les mariés faisaient des offrandes au temple pour assurer un
avenir fructueux à de nombreux enfants. Après cela, la fête de mariage pouvait commencer.
Les femmes étaient autorisées à y assister même si elles s'asseyaient à des tables séparées des
hommes. Toutes sortes de viandes, crèmes, fromages, pâtisseries, gâteaux et bonbons au
sésame étaient proposés. Le divertissement comprenait des danseurs et des chanteurs. Dans
la soirée, la partie la plus importante du mariage a lieu, c'est l '«ekdosis» ou le processus de
transfert de la mariée dans sa nouvelle maison ou "oikos". Alors que son voile est levé, la
mariée est remise par son père à son mari, et il déclare que «devant des témoins, je vous
donne cette fille pour la création d'enfants». Alors la procession peut commencer. La mariée
devait monter sur une charrette ou un char avec son mari tandis que sa mère portait des
torches pour éloigner les mauvais esprits. Arrivés à destination, le marié soulève sa nouvelle
épouse jusqu'au seuil et sa mère devait accueillir sa nouvelle fille dans leur maison. Des rituels
suivent pour assurer la prospérité et la fertilité. La mariée brûlait alors l'essieu du chariot,
symbolisant qu'elle ne pouvait pas retourner dans la maison de son enfance. Plus tard dans la
nuit, la chambre de mariage était gardée par les amis du marié tandis que les amis de la
mariée chantaient des chansons spéciales pour conjurer le mal et aider le couple dans son
désir de produire des enfants en bonne santé.

Le dernier jour de la cérémonie de mariage est appelé «l'épaulie». Le couple était réveillé avec
des chansons des jeunes filles qui étaient restées éveillées toute la nuit et de certains des
hommes. La mariée se voyait offrir des cadeaux pour l'aider à s'installer dans sa nouvelle vie
d'épouse de son mari et de la fille de sa belle-famille.
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Preparations_for_a_wedding_-
_ancient_Greek_ceramic_painting.jpg

Articles Similaires
1. Compréhension globale :
Activité : Inviter les élèves à effectuer une première lecture du document puis à
répondre aux questions suivantes :
Lisez le texte, puis répondez aux questions suivantes :
Questions Réponses
 Quel est le type de ce texte ?  texte informatif
 A qui est-il destiné ?
 De quoi parle-il ?  Aux lecteurs
 Comment ?  Des traditions du mariage chez
 pourquoi les grecs
 En utilisant un registre neutre/
objectif
 Pour informer
2. Compréhension détaillée :
 Invitez les élèves à lire les consignes des activités proposées ci-dessous afin
d’identifier les informations nécessaires à leur réalisation.
Activité 1

Répondez aux questions suivantes :


1) Les jeunes marié (e)s, dans l’antiquité grecque, avaient ils le droit de se choisir
un conjoint (e) ?
 Non. En effet, dans la société grecque, les mariages sont arrangés.
2) Que symbolisent le voile et l’abandon des jouets par la mariée ?
 Le voile que comprenait le costume de la mariée est le signe de sa pureté.
 L’abandon des jouets traduit la fin formelle de son enfance.
3) D’après le texte, quelle est la visée principale du mariage chez les grecs ?
 La procréation des enfants.
4) En combien d’étapes s’organise le mariage grec ?
 En trois étapes réparties sur trois jours.
5) D’après votre compréhension du texte, dites si le mariage grec est plutôt civil ou
religieux ?
 Mariage religieux. Tout le rituel du mariage est destiné à avoir la bénédiction
des divinités.
Repérage et conceptualisation
Repérage
Activité : inviter les élèves à relever dans le texte les occurrences des faits de langue
suivants : les verbes attributifs, les adjectifs et le lexique des nationalités et des
régions.

Les verbes attributifs Adjectifs / et Lexique des


participe passé nationalités et des
adjectival régions.
le mariage était le mariage était Les Grecs
généralement généralement
arrangé. arrangé la Grèce

son mari est devenu le bain nuptial


son nouveau maître
un avenir fructueux à
ou "kyrios".
de nombreux enfants.
Les femmes étaient diverses offrandes
autorisées
Conceptualisation :

Inviter les élèves à découvrir les verbes attributifs et leur fonctionnement dans
la langue.

Le verbe attributif est un verbe qui se construit avec un attribut du sujet. Il exprime une manière
d'être, un état et non une action comme bien d'autres verbes (manger, courir, lire, etc.).

Les Verbes Attributifs sont des verbes suivis d'un attribut.


Le verbe relie le sujet à un attribut.
L'attribut peut être un nom, un adjectif ou un participe passé à valeur d'un adjectif.
Les verbes attributifs sont aussi appelés les copules.

Principaux Verbes Attributifs


 Verbe être :
 Le bus était trop bondé ce matin.
 Verbe et expression attributifs
Avoir l'air, Devenir, Paraître, Sembler, demeurer, tomber, rester, apparaitre, se montrer, passer
pour, être traiter de, être pris pour, se faire, être tenu pour, être réputé être considérer comme
….
 Ce garçon a l’air gentil.

Activité 2
Inviter les élèves à découvrir la règle du fonctionnement de l’adjectif épithète
et attribut.
L’adjectif qualificatif « épithète » :
L’adjectif qualificatif sert à caractériser une chose, une personne ou une notion.
L’adjectif « épithète » est généralement postposé au nom qu’il qualifie : ex :
une chambre étroite.
Les adjectifs de couleur sont toujours antéposés au nom qualifié. Ex : une
chambre noire.
Toutefois, il arrive que l’adjectif soit antéposé au nom qualifié  :
 C’est le cas des adjectifs courts : beau, bon, bref, grand, gros, faux, haut, jeune, joli,
mauvais, meilleur, nouveau, petit, vieux)
 Exemple : un beau garçon.

Lorsqu’un nom est accompagné de deux adjectifs ou plus, ils se placent après le
nom s’ils sont coordonnés, c’est-à-dire reliés par une conjonction de coordination
(mais, donc, or, car, et, ou, ni…ni…).
 Exemple : Elle avait un visage beau mais sévère
S’ils ne sont pas coordonnés, ils encadrent le nom auquel ils se rapportent.
 Exemple : Elle portait une grande jupe bleue
Certains adjectifs peuvent être placés avant ou après le nom ; leur sens change en
fonction de leur position :
Exemple :
Un homme grand.
Un grand homme.
L’adjectif qualificatif attribut :
L’adjectif qualificatif attribut qualifie aussi un nom mais il est toujours précédé d’un
verbe attributif.
Ex : cette chambre paraît étroite.
Toutefois, il arrive que l’attribut soit placé en tête de la phrase pour des raisons
stylistiques.
Ex : tendre est la nuit.
L’accord de l’adjectif qualificatif :
L’adjectif qualificatif s’accord en genre et en nombre avec ne nom qualifié.
L’accord des adjectifs de couleur :
I) Adjectifs constitués d'un seul mot :
- Seuls s'accordent les adjectifs de couleur constitués d'un seul mot s'ils ne
sont pas dérivés d'un nom (comme par exemple : beige, bleu, vert, etc.).
 
- Les adjectifs de couleur dérivés de noms employés comme adjectifs (comme par
exemple : Bistre, brique, carmin, crème, garance, grenat, indigo, marron, nacre,
noisette, orange, pastel, pervenche, sépia, turquoise, vermillon, etc.) ne s'accordent
jamais, sauf dans le cas de quelques exceptions qu'il faut connaître (comme par
exemple : châtain, écarlate, rose, vermeille, violet, fauve).
-  Notez : "pourpre", "mauve", "rose", "écarlate", "fauve", "incarnat" devenus de
véritables adjectifs varient s'ils sont employés seuls (Il avait les joues écarlates).
- La couleur châtain est une double exception, car cette couleur peut prendre la
marque du pluriel, mais peut aussi ne pas systématiquement prendre la marque du
féminin (une chevelure châtain).
 
- Les adjectifs de couleur dérivés de langues étrangères (comme par exemple :
auburn, kaki, etc.) sont invariables.
 

II) Adjectifs constitués de plusieurs mots :


- Les adjectifs de couleur constitués de plusieurs mots (comme par exemple : bleu-
vert, bleu clair, gorge-de-pigeon, etc.) ne s'accordent jamais, sauf éventuellement
dans le cas d'une exception :

- les  adjectifs de couleur unis par la conjonction de coordination 'et' restent


invariables lorsqu'il s'agit d'une seule et même indication (par exemple : des
oiseaux vert et bleu), mais s'accordent lorsqu'il s'agit de deux indications
distinctes (par exemple : des plumes vertes et bleues, autrement dit des plumes
vertes et des plumes bleues)
Systématisation/ entraînement

Systématisation à l’oral
Activité 1
En employant à bon escient des adjectifs (épithètes et attributs), faites, oralement,
la description de votre ville natale (paysage, habitants… ).
Systématisation à l’écrit :

Activité 1

Choisissez et placez le verbe attributif selon le sens la phrase.


Verbes attributifs : sembler, être, demeurer, rester, paraître, devenir.
1) Petit poisson est grand pourvu que dieu lui donne vie !
2) Les couleurs demeurent éclatantes malgré les lessives à répétition.
3) Ce bébé reste sage depuis quelques heures ce qui nous étonne.
4) Les solutions de cette équation sont fausses.
5) Demain, ses ennuis paraitront un lointain souvenir.
6) Hier encore, ses positions semblaient fermes.

Activité2
Dans le texte suivant, pour chaque verbe indique s’il est attribut ou d’action.
Emilie possède un vieux cheval (action). Elle lui parle à l’oreille. Souvent elle lui
murmure des mots d’amitié (action). Ce cheval est aveugle et presque sourd ( verbe
attributif). Il se fait vieux (verbe attributif). Chaque jour, Emilie le promène (
d’action). Cela fatigue l’animal. L’animal a l’air malade (verbe attributif). Il demeure
prostré( attributif). Alors, Emilie le soulage en le brossant avec tendresse (d’action).
Aujourd’hui l’animal est resté à l’écurie( attributif). Il semble vraiment très mal (
attributif). Mais voilà Emilie qui arrive. El le vieux cheval se lève (d’action). Déjà, il
paraît en meilleure forme. (Attributif)
Activité 3
Choisis la phrase dont le sens correspond à celui de la première phrase proposée.
Fais attention à la place de l’adjectif!
1. Grand
Napoléon était un homme célèbre
 Napoléon était un homme grand.
 Napoléon était un grand homme. (bonne réponse)
2. Ancien
Voici la maison où j’habitais auparavant.
 Voici ma maison ancienne ( bonne réponse)
 Voici mon ancienne maison
3. Cher
Nous avons acheté une voiture dont le prix est élevé.
 Nous avons acheté une voiture chère. ( bonne réponse)
 Nous avons acheté une chère voiture.
4. Propre
J’aimerais avoir une chambre qui m’appartienne.
 J’aimerais avoir ma propre chambre. ( bonne réponse)
 J’aimerais avoir une chambre propre.
5. Drôle.
Il a raconté une histoire amusante.
 Il a raconté une histoire drôle. ( bonne réponse)
 Il a raconté une drôle d’histoire.

Production

A l’oral :
Inviter les élèves à raconter un fait culturel qui caractérise leur propre région ou
ville natale.
Pour faire :
 L’élève présente sa ville, son village ou sa région
 L’élève décrit sa ville à l’aide des adjectifs attributs et épithètes tout en
veillant au respect des règles de l’accord et de la place de l’adjectif dans la
phrase.
 l’élève veille à l’emploi des noms des régions et gentilés.
A l’écrit :

Inviter les élèves à rédiger un article en vue de le publier dans le journal


scolaire où ils présentent un fait culturel qui caractérise leur région (fête de
mariage, gastronomie, tenue, croyances….

Pour rédiger le message :


 je situe géographiquement ma région.
 Je décris le paysage et les habitants à l’aide des adjectifs
 Je parle du fait culturel à l’aide de l’imparfait.
 J’emploie les verbes attributifs
 J’emploi le lexique des nationalités et les gentilés.

Grille d’évaluation

Critère d’évaluation Oui Partiellement Non


Composante L’objectif principal a été atteint
pragmatique Enoncés corrects et compatible avec
la situation de communication
Les actes de langage utilisés sont
pertinents
Pour réaliser la tâche :
Rédiger un message
Composante Le registre de langue utilisé est en
sociolinguistique adéquation avec la situation de
communication
Composante Les adjectifs épithètes et attributs
linguistique
Lexique des régions et des habitants
Les verbes attributifs.
Unité didactique III : Cultures et Civilisations

Séquence II : Les civilisations : entre passé et avenir

Composante
Tâche Actes sociolinguis- Composante
d’apprentis- de linguistique Tâche finale
tique et
sage langage sociocultu-
relle

Morphosyntaxe
Maîtriser le Passé composé et
registre neutre imparfait
Raconter Respecter le
Faire un dépliant
rituel de Adverbes de lieu
Raconter un fait Situer sur l’évolution
politesse et de temps.
dans le d’un fait culturel
historique et noter ses
temps. Respect du rituel Lexique mutations entre
de présentation Lexique des
Situer passé et avenir
d’un dépliant cultures et des
dans civilisations.
l’espace. Atouts de
l’héritage et de Phonétique
l’évolution des
civilisations
Déroulement de la séquence

Sensibilisation

Activité 1
 À partir des activités suivantes, initier les élèves à émettre des hypothèses pour répondre
aux questions suivantes :

❖ Pour découvrir ce que nous allons faire aujourd’hui, j’observe les images et je
réponds aux questions suivantes:

Document 1

Document 2

Document 3
Document 4

1. Dites ce que représente chaque image.


 Document 1 : la chute de Constantinople
 Document 2 : la bombe atomique
 Document 3 : la guerre de Troie
 Document4 : la crise économique de 1929
2. Quel est le point commun entre les différents documents ?
 Illustrer des faits historiques.
3. Que sera à votre avis l’objet de notre séquence ?
 Raconter un fait historique.

Activité 2

A partir de l’activité 1, inviter les élèves à énumérer les compétences et les


aptitudes nécessaires à l’accomplissement de cette tâche.
A votre avis, que doit-on faire pour raconter un fait historique ?
 Maîtriser l’imparfait, le passé simple et le plus que parfait
 Savoir énumérer
 Savoir comparer
 Savoir utiliser les adjectifs épithètes et attributs
 Savoir pronominaliser
 Savoir employer adéquatement les pronoms relatifs simples
 Savoir utiliser les adverbes de temps et de lieu.

A partir de l’activité1 et 2, récapituler le contrat pédagogique


Pour Je sais Je vais savoir
Enumérer Utiliser adéquatement
Raconter un fait Comparer l’imparfait, le plus que
historique Utiliser les adjectifs parfait et le passé
épithètes et attributs simple
Pronominaliser
Employer
adéquatement les
pronoms relatifs

Compréhension

Document 1

De l'Antiquité à nos jours, L'esclavage, une réalité qui dure

On assiste en ce début du XXIe siècle à un retour de l'esclavage dans de vastes parties de la planète, en particulier
en Afrique noire depuis la vague de décolonisation des années 1960, mais aussi dans certains pays arabo-
musulmans, dans le sous-continent indien où perdure l'esclavage pour dette, dans certaines régions chinoises et
même en Europe, avec l'exploitation des populations fragiles issues de l'immigration illégale.
L'Organisation internationale du travail (OIT) estime à vingt-cinq millions le nombre de personnes vivant
actuellement dans des conditions assimilables à de l’esclavage, soit guère moins que d'esclaves dans le Nouveau
Monde pendant les trois siècles de la traite atlantique.

L'esclavage a été pratiqué dans toutes les sociétés sédentaires et organisées... mais jamais il n'est allé de soi. Ainsi
le savant Aristote se croyait-il obligé de le justifier dans un célèbre plaidoyer. Dans l'Antiquité, c'était le sort qui
attendait ordinairement les prisonniers de guerre. Le mot latin qui désigne les esclaves (servus) dérive de
conservare (« conserver la vie ») et rappelle cette origine.

Le mot esclave vient du mot Esclavon ou Slave parce qu'au début du Moyen Âge, les Vénitiens vendaient en grand
nombre des païens de Slavonie (une région de la côte adriatique) ou d'Europe orientale aux Arabes musulmans,
lesquels faisaient une grande consommation d'esclaves blancs tout autant que de noirs.

Au XVIe siècle, la colonisation du Nouveau Monde a suscité de nouveaux besoins de main-d’œuvre. Ne trouvant
plus assez de ressources chez les Amérindiens et dans les bouges du Vieux Continent, les Européens ont fait venir
des esclaves d'Afrique noire, où ils n'avaient guère de peine à trouver des vendeurs (marchands arabes ou roitelets
noirs).

Aux Temps modernes (XVIIe et XVIIIe siècles), le développement de la traite atlantique a conduit à assimiler les
esclaves aux noirs d'Afrique et suscité en Occident le développement du racisme et du mythe de la supériorité de
la race blanche. Les gouvernements ont choisi d'encadrer l'esclavage pour en limiter les abus, faute de pouvoir
l'interdire. C'est ainsi que le fils du grand Colbert, ministre de Louis XIV, édicta en mars 1685 un texte
réglementaire plus tard appelé Code Noir.

L'esclavage, pudiquement qualifié d'« institution particulière » par les élites des Lumières, a été progressivement
aboli à la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle dans les États américains et les colonies européennes grâce à l'action
des sociétés philanthropiques d'inspiration chrétienne.

Après la Seconde Guerre mondiale, l'influence des idées démocratiques a conduit à son abolition dans l'ensemble
des États de la planète. Les derniers pays à l'abolir officiellement ont été deux pays arabo-musulmans : l'Arabie
saoudite en 1962 et la Mauritanie en... 1980.

Mais l'esclavage n'a pas disparu pour autant. Aujourd’hui, Il est très présent partout dans le sous-continent indien
où l’endettement et les accidents de la vie conduisent des millions de malheureux à vendre leurs enfants ou se
placer sous la sujétion de leur créancier.

En Afrique, dans toute la frange sahélienne au sud du Sahara (Mauritanie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan), de
sanglantes tensions perdurent entre les descendants d'esclaves et leurs anciens propriétaires, généralement des
nomades musulmans à peau claire. Dans les années 1990, les commerçants mauritaniens du Sénégal ont été ainsi
victimes de violences meurtrières de la part d'émeutiers noirs qui les ressentaient comme liés aux anciens
trafiquants d'esclaves.
Par André Larané sur le site Hérodote.

I. Compréhension globale
Activité1 : Inviter les élèves à effectuer une première lecture du document puis à répondre aux
questions suivantes :
Questions Réponses
Quel est le type de ce texte ? Texte informatif

Qui en est l’auteur ? André Larané

Quelle est la thématique du texte ? L’esclavage

Quelle est la problématique que Malgré son abolition, l’esclavage


soulève le texte ? perdure sous d’autres formes.

II. Compréhension détaillée :


 Invitez les élèves à lire les consignes des activités proposées ci-dessous afin
d’identifier les informations nécessaires à leur réalisation.
Activité 1
Lisez le texte attentivement puis répondez aux questions suivantes :

1. Quelle approche l’auteur de l’article adopte-t-il pour traiter la question de l’esclavage ?


 Une approche chronologique. L’auteur part de l’antiquité pour arriver aux temps modernes
et, par la suite, à l’abolition récente de l’esclavage.

2. Comment l’esclavage est-il né ?


 Dans l’antiquité grecque, les premiers esclaves étaient des prisonniers de guerre.
3. Comment l’élite intellectuelle et politique percevaient-elles la question de l’esclavage ?
 Aristote a justifié l’esclavage dans un plaidoyer.
 Colbert, ministre de Louis XIV, édicta le code noir.
 L’élite des lumières l’ont qualifié « d’institution particulière »
4. Aux temps modernes, à quelle nouvelle conception du monde le développement de la
traite des esclaves a-t-il donné naissance ?
 Le développement de la traite des esclaves a donné naissance au mythe de la supériorité de
la race blanche.
5. L’esclavage a-t-il véritablement disparu après son abolition ?
 Non, il n’a fait que prendre d’autres formes :
En inde : la vente des enfants
En Afrique : les tensions perdurent entre les descendants d’esclaves et leurs anciens
propriétaires.
6. Qu’est ce qui a conduit à l’abolition de l’esclavage dans le monde occidental ?
 L’influence des mouvements démocratiques après la seconde guerre mondiale.
Repérage et conceptualisation

Repérage

Activité : inviter les élèves à relever dans le texte les occurrences des faits de langue
suivant : imparfait, passé composé et les adverbes de temps et de lieu.
Imparfait Plus que Passé Passé Adverbe de Adverbes
parfait composé simple. temps. de lieu.
Se croyait- Ont fait Edicta Aujourd’hui partout
il Ont choisi Après
Ressentait Jamais
Actuellemen
t

Conceptualisation

Activité 1
Inviter les élèves à découvrir certaines valeurs de certains temps de l’indicatif utilisés
dans la narration d’un récit : l’imparfait, le plus que parfait et passé simple.

Le plus que parfait :


Avoir ou être à l’imparfait de l’indicatif + le participe passé du verbe.
Le plus que parfait indique une action passée à un moment indéterminé avant une autre action
souvent exprimée à l’imparfait ou au passé composé. Le plus que parfait est un passé du passé : il
ne bavardait plus en classe parce qu’il avait eu une lourde punition.

Passé composé :
Le passé composé exprime des faits complétement achevés à un moment déterminé du passé, en
relation avec le présent ou dont les conséquences sont encore sensible dans le présent : après
que j’ai étudié, je me repose maintenant

Imparfait :
L’imparfait marque une action du passé : avant mon accident, j’habitais à la compagne et je me
rendais au travail en voiture.
L’imparfait marque un fait en train de se dérouler dans la durée (au passé), qui n’est pas achevé
dans une action imparfaite : comme le soir tombait, l’homme arriva.
L’imparfait d’habitude : chaque soir, je me rendais au café.
L’imparfait de description : l’arbre de couche était couvert de poussière et le grand chat maigre
dormait dessus.

Le passé simple:
Exprimer un fait complétement achevé à un moment déterminé du passé : l’autre jour, je vis un
beau paysage.
Marque la succession des faits, c’est le temps du récit par excellence ou le passé simple de
narration : la jeune fille écrivit la lettre. Mais elle se plaignit d’être fatiguée et monta dans sa
chambre.

Par rapport à l’imparfait, le passé simple exprime une action qui dure moins longtemps que
celle de l’imparfait : le professeur expliquait la leçon. Soudain, le directeur entra.
Activité 2
Les adverbes de temps :
Ils peuvent compléter un adjectif ou un adverbe :
Vous êtes encore jeune.
Il travaille encore beaucoup.
◗ Mais ce sont surtout des compléments circonstanciels de temps
Je viendrai demain. Il est parti tout de suite. Il me téléphone souvent.
◗ Ils expriment diverses valeurs de temps :
• une période : hier, avant-hier, aujourd’hui, maintenant, demain, après-demain, autrefois, jadis,
naguère, avant, après, bientôt, tôt, tard, etc.
• un moment : aussitôt, alors, déjà, enfin, soudain, tout à coup, brusquement, etc.
• une durée : longtemps, depuis, encore, toujours, bientôt, tout de suite, etc.
• une fréquence : jamais, parfois, quelquefois, souvent, habituellement,
D’habitude, régulièrement, etc
Les adverbes de lieu.
◗ Ce sont des compléments circonstanciels de lieu
Il y avait des fleurs partout. Je reste ici. Il n’est pas là.
◗ Voici les principaux adverbes de lieu : ici, là (attention à l’accent !), làbas, ailleurs, loin, près,
devant, avant, derrière, après, dessus, dessous, autour,
Dedans, dehors, partout.

Systématisation/ entrainement

Systématisation à l’oral

Activité :
En respectant les règles de la concordance des temps (imparfait / plus que parfait/ imparfait/
passé simple /, raconte oralement ta rentrée aux CPGE.

Systématisation à l’écrit :

Activité :

Conjuguez au passé simple ou à l’imparfait :


Nous (jouer/ jouions) aux échecs depuis un bon moment, et je m’ (efforcer/ efforçais) de trouver
comment mettre mon adversaire en difficulté, quand mon petit frère (arriver / est arrivé) dans le
salon, (renverser/a renversé) l'échiquier, pris d'une colère subite ! Quelle mouche l'avait piqué ?
Ma mère qui (lire/ lisait) tranquillement une recette de cuisine, (faire/ a fait) irruption dans le
salon en entendant le fracas.
Le visage de mon frère (être/ était) blanc de rage, ses membres (trembler/ tremblaient) : il allait
nous faire une crise de nerfs ! C'est alors que ma mère (demander/ demanda) calmement :
'Qu'est-ce qui se passe ?' Nous (ne pas répondre/ ne avons pas répondu), embarrassés cette fois
encore. C'est alors que mon petit frère qui maintenant (pleurer / pleurait) à chaudes larmes, (se
jeter/ s’est jeté) au cou de ma mère en hurlant : ' Ils m' (prendre/ m’ont pris) le jeu que l'oncle
Charles m'a offert à Noël !' C' (être/ c’était) donc cela ! Une tempête dans un verre d'eau !

Activité 2
Recopie ces phrases en mettant les verbes entre parenthèses au temps qui convient (imparfait
ou plus-que-parfait) :
Chaque jour, j’ (aller / allais) dans le parc avec le vélo que je (recevoir/ j’avais reçu) à Noël.
Irène (emporter/ avait emporté) un gros pull car il (faire/ faisait) froid ce matin. Le technicien
(éliminer/ avait éliminé) le virus qui (polluer/ polluait) mon ordinateur.
Comme l’émission (ennuyer/ ennuyait) tout le monde, nous (choisir/ avions choisi) un autre
programme.
Nous (retrouver/ avions retrouvé) le blouson que nous (chercher/ cherchions). Le réveil (sonner/
avait sonné) alors que tu (dormir/ dormions) profondément.

Production

A l’oral :

Inviter les élèves à raconter un récit historique (la deuxième ou la première guerre mondiale, la
shoah, la chute du mur de Berlin, la colonisation, la crise économique de 1929…) en utilisant
l’imparfait, passé composé, le plus que parfait et les adverbes de temps et de lieu.

A l’écrit

Inviter les élèves à rédiger un article en vue de le publier sur le blog personnel où il est question
de raconter un récit historique relatant un fait historique.
Pour rédiger le texte :
 Je choisis un fait historique
 J’intitule mon article
 J’utilise les temps convenable (passé composé/ plus que parfait/ imparfait
 J’utilise les adverbes de temps et de lieu.

La grille d’évaluation :

Critère d’évaluation Oui Partiellement Non


Composante L’objectif principal a été
pragmatique atteint
Enoncés corrects et
compatible avec la situation
de communication
Les actes de langage utilisés
sont pertinents
Pour réaliser la tâche :
Rédiger un message
Composante Le registre de langue utilisé
sociolinguistique est en adéquation avec la
situation de communication
Composante
linguistique  Les temps verbaux sont
employés :
Le passé simple
Le passé composé
Le plus que parfait
L’imparfait
 Les adverbes de temps
 Les adverbes de lieu.

didactique III : Cultures et Civilisations


Séquence III : Le Vivre-ensemble

Tâche Actes Composante


d’apprentis- de sociolinguis- Composante Tâche finale
sage langage tique et linguistique
sociocultu-
relle

Maîtriser le
registre formel :
« vous » de Morphosyntaxe
politesse Présent de Réaliser un
l’indicatif des support dans le
Expliquer et Respecter le rituel verbes usuels cadre d’un salon
Expliquer
comparer des de présentation du culturel où chaque
faits et des support dans le Liens et élève expose les
Comparer
cadre d’un salon expressions spécificités de sa
notions
culturel d’énumération région par rapport
culturels Enumérer
à un fait culturel
Respecter le Lexique donné
Classer
rituel d’une Les suffixes -
présentation phile et -phobe
orale
Phonétique
Atouts de
l’altérité
Déroulement de la séquence  :
Sensibilisation :

Activité 1

 À partir des activités suivantes, initier les élèves à émettre des


hypothèses pour répondre aux questions suivantes :

❖ Pour découvrir ce que nous allons faire aujourd’hui, j’observe


les images et je réponds aux questions suivantes:

Document1 :

Document 2
Document3

1. Qu’illustre chacune des images ci-dessus ?


 La première : le rituel de l’embaumement dans la civilisation
égyptienne.
 Le deuxième : le rituel de l’embaumement chez les hindous
 Troisième : un cimetière chrétien.

2. Le rituel de l’embaumement est-il un fait :


 Culturel
 Politique
 Historique
 Choisissez la bonne réponse.

3. Les trois images représentent elles les seules façons d’embaumer qui
existent dans le monde ?
 Non, il en existe d’autres.
4. D’après les images projetés, que serait l’objet de notre séquence ?
 Etudier un fait culturel à travers différentes civilisations.

Activité 2
A partir de l’activité 1, inviter les élèves à énumérer les
compétences et les aptitudes nécessaires à l’accomplissement de
cette tâche.
A votre avis, que doit-on faire pour être capable d’expliquer et de
comparer des faits culturels ?

 énumérer
 comparer
 Utiliser à bon escient les adjectifs épithètes et attributs
 Utiliser le présent de l’indicatif
 Connaitre les valeurs du présent de l’indicatif
 Utiliser les semi auxiliaires
 Les adverbes de temps et de lieu

A partir de l’activité1 et 2, récapituler le contrat pédagogique :


Pour Je sais Je sais savoir
Expliquer et comparer Enumérer Le présent de l’indicatif
des faits culturels Comparer des verbes usuels.
Les adverbes de temps
et de lieu
Les adjectifs épithètes
et attributs
Les semi auxiliaires
II. Compréhension :

Pourquoi les rites funéraires sont éternels


Pratiqués depuis près de 350 000 ans, les rites funéraires sont un élément
essentiel des sociétés humaines. Pour autant, la relation au corps sans vie varie
en fonction des cultures et connaît des évolutions inattendues en contexte
sécularisé.
Dans la célèbre tragédie Antigone, écrite par Sophocle en 441 avant notre ère,
le jeune Polynice est reconnu coupable de trahison et condamné par le roi
Créon à voir son cadavre abandonné sans sépulture aux portes de la cité de
Thèbes. S’insurgeant contre cette décision, la sœur de Polynice, Antigone,
répond alors au roi : « Je ne pense pas que tes décrets soient assez forts pour
que toi, mortel, tu puisses passer outre aux lois non écrites et immuables des
dieux. Elles n’existent d’aujourd’hui ni d’hier mais de toujours ; personne ne
sait quand elles sont apparues. »
Ces lois intemporelles qu’invoque la jeune femme ne sont autres que le devoir
sacré dû au corps des défunts, tel qu’on le retrouve dans toutes les traditions
religieuses à travers le monde, et ce depuis la nuit des temps. Comme le
souligne en effet le sociologue Patrick Baudry, « il n’existe pas de société sans
rituel funéraire. Son universalité est sans doute l’un de ses premiers traits
caractéristiques. Aucune société ne se débarrasse du corps mort comme s’il
n’avait, dès lors qu’il ne vit plus, aucune importance » (« La ritualité funéraire
», Hermès 43, 2005). A moins de vouloir punir le défunt de la manière la plus
terrible qui soit…
Préférant braver la loi d’un homme plutôt que de céder à un tel sacrilège,
l’héroïne de Sophocle choisit d’accomplir les rites funéraires dus à son frère
défunt, au péril de sa vie.
Les rites funéraires se retrouvent dans toutes les cultures à travers les époques
et les continents, mais ils varient en fonction des coutumes, des croyances et
du rapport à la mort de chaque civilisation. Dans certaines communautés, les
rites funéraires ont un caractère très particulier et sont même très éloignés de
nos traditions.
Dans l’Egypte Ancienne, la mort ne signait pas la fin de la vie, mais le début de
celle-ci dans l’au-delà. Ils pensaient que l’Homme était constitué de plusieurs
éléments qui vont lui garantir la vie éternelle. Mais pour cela, il faut que le
corps soit préservé au mieux. C’est pour cette raison qu’ils momifiaient leurs
morts. Selon un rituel précis, c’était la première étape pour parvenir à la
renaissance et à la vie éternelle.
Dans la Grèce Antique, une pièce était déposée sur les yeux du défunt pour
qu’il puisse payer le passeur qui lui permettrait de traverser le Styx, ce fleuve
mythique qui sépare le monde des vivants de celui des morts. Lavé, parfumé et
habillé des plus belles parures, il pouvait alors prendre la route du royaume des
morts en toute sérénité.
Dans les trois religions monothéistes (christianisme, judaïsme, islam), les
défunts sont honorés et célébrés en famille. Le passage de la vie à la mort est
un moment de partage qui accompagne le défunt vers un autre monde. Les
différents textes religieux donnent à la fin de vie une place particulière. La vie
ne s’arrête pas lorsque l’âme quitte le corps, quelque chose perdure dans l’au-
delà
Dans la tradition hindoue, l’âme du défunt abandonne le corps pour se
réincarner ailleurs. L’incinération est très pratiquée car elle faciliterait la
réincarnation. Enveloppé, d’abord, dans un drap mortuaire ou dans le
traditionnel « sari », le corps est, ensuite, parsemé de fleurs, de senteurs et de
« pindhs » (boules de farine et de riz) fabriquées par le prêtre de la
communauté. Dans une coupelle, on fait brûler le « dia » (beurre non salé),
pour nourrir l’âme du défunt. L’homme le plus proche, généralement le fils, se
rase la tête et fait don de sa chevelure. Il fera cinq fois le tour du cercueil avec
le « dia » et l’étalera sur sa bouche pour le nourrir de cette substance.
En Inde, le Gange est un fleuve sacré. Les cendres du défunt pourront être
enfin déposées sur une feuille de palmier sur laquelle un lampion sera
accroché. Ce qui reste du corps sera emporté au gré des courants de ce fleuve
millénaire.
Par Marie Chabbert, Le Monde.
Articles Similaires
3. Compréhension globale :
Activité : Inviter les élèves à effectuer une première lecture du
document puis à répondre aux questions du tableau suivant :
Lisez texte, puis répondez aux questions suivantes :
Questions Réponses
 Quel est le type de ce  Informatif
texte ?  Le rituel funéraire à
 Quel est sa thématique travers les civilisations
principale ?  Quatre. Egyptiennes /
 Combien de civilisations hindoue/ grecque/ les
sont-elles citées dans le religions monothéistes.
texte ?

 Invitez les élèves à lire les consignes des activités proposées ci-
dessous afin d’identifier les informations nécessaires à leur
réalisation.

Activité 1

Répondez aux questions suivantes :


1) Par quoi peut expliquer la variation des rituels funéraires en passant
d’une société à une autre ?
 Par la variation des coutumes, traditions et du rapport de l’homme à la
mort en passant d’une civilisation à une autre.

2) En lisant attentivement les passages qui relatent les rituels funéraires de


chaque société, dites quel est le point où se rencontrent les quatre
civilisations.
 La croyance à l’existence d’une vie après la mort.
3) Citez les différents rituels funéraires pratiqués par les quatre traditions
mentionnées dans le texte.
 Grecs : embaumer soigneusement le défunt et le doter d’une pièce
d’argent pour qu’il puisse traverser le fleuve.
 Egyptiens : momification
 Les trois religions monothéistes : enterrement
 Les hindous : incinération.
4) Pourquoi les hindous pratiquent ils l’incinération ?
 Car elle faciliterait la réincarnation.
5) L’idée de la mort vous fait elle peur ? dites pourquoi.

Repérage et conceptualisation
Repérage
Activité : inviter les élèves à relever dans le texte les occurrences du
fait de langue suivant : les verbes usuels conjugués au présent/ les
liens de l’expression de l’énumération/ les suffixe phile et phobe.
Verbes usuels au Liens de l’énumération Suffixe phile et phobe
présent de l’indicatif
D’abord makayninch a zbi
Fait Ensuite
Choisit enfin

Conceptualisation :
Les verbes usuels à l’indicatif présent :
Rappeler aux élèves la conjugaison de certains verbes, surtout les verbes du
troisième groupe :
Les verbes de 3ème groupe sont des verbes irréguliers mais la plupart de ces
verbes conjugués au présent de l’indicatif se terminent par :
 -s -s -t -ons -ez -ent Ex : venir ; voir ; mettre ; connaître
-s -s -d -ons -ez -ent Ex : prendre ; perdre ; mordre
-e -es -e -ons -ez -ent Ex : ouvrir ; cueillir ; offrir
-x -x -t -ons -ez -ent Ex : vouloir ; pouvoir ; valoir

Types de mots de liaison :

- ENUMERATION : D'abord , En premier lieu, Enfin, Ensuite

- ADDITION : Aussi, De même, De plus, Encore , Et, Egalement

- LIAISON / RESUME : Bref, D'ailleurs, Donc , Ensuite, En somme, En outre , Or,


Par ailleurs, Puis

- EXPLICATION : Car, C'est-à-dire , En effet, Effectivement, Étant donné que,


Puisque

- ILLUSTRATION / COMPARAISON : Entre autres, Notamment, Par exemple,


C'est-à-dire, Autant dire que

- OPPOSITION : Au contraire, Néanmoins , Par contre, Pourtant, Quoique,


Toutefois

- CONSÉQUENCE : Alors, Ainsi, C'est pourquoi, D'où, Dans ces conditions, De


sorte que, Donc, En conséquence, Par conséquent

- TERMINAISON : Ainsi, Étant donné, Puisque

- BUT : Pour, En vue de, Pour que


Suffixes : phile – phobe :
Le suffixe 'phile'= aimer beaucoup.
Le suffixe 'phobe' = la peur de.../ intolérance pathologique à ...

Systématisation/ entraînement

Systématisation à l’oral
Activité 1

En employant quelques verbes usuels mis au présent de l’indicatif et en vous


servant de quelques connecteurs logiques, racontez, oralement, comment se
déroule le rite funéraire dans votre région.

Systématisation à l’écrit :

Activité 1

Conjuguez les verbes entre parenthèses au présent de l’indicatif


1)  Je descends (descendre) les escaliers rapidement.
2) Je ne peux (pouvoir) pas venir jouer avec toi maintenant.
3) Tous les soirs, je fais (faire) mes devoirs avec maman.
4) Je ne crains (craindre) pas les adultes.
5)  Comme il est fatigué, il ne peut (pouvoir) pas venir
avec nous.
6) Je  peins (peindre) un tableau représentant ma maison.
7)  Il vaut valoir) 3 euros de plus que celui que nous avons vu
hier.
8) La police conclut (conclure) cette affaire en moins de
temps que prévu.
9) Je résous (résoudre) ce problème et je suis à toi !
Activité 2
Conjuguez les verbes suivants à la P2.
Attendre / vendre / boire/ partir / battre/ venir/ satisfaire/ vouloir / dire/
accueillir/ devoir/
Tu attends / tu vends / tu bois/ tu bats/ tu viens/ tu satisfais/ tu veux/ tu dis/
tu accueilles/ tu dois.

Activité 3
Définissez les mots suivants :
Bibliophile : qui aime les bibliothèques «  un rat de bibliothèques »
Philosophe : qui aime la sagesse «  la philosophie »
Xénophobe : qui n’aime pas les étrangers.
Philanthrope : qui aime les humains et l’humanité.
Anglophobe : qui n’aime pas les anglais.
Homophobe : qui n’aime pas les « Hommes « 
Germanophile : qui aime l’Allemagne et les allemands

Production

A l’oral
Première étape :
 Inviter un groupe d’élèves à faire une recherche sur l’évolution et les
mutations d’un fait culturel donné à travers les âges et en passant
d’une région à une autre.
 Les élèves qui présentent leurs travaux doivent respecter un certain
nombre de points :
 Employer les verbes usuels
 Etre dans une approche comparative (comparer entre différentes
régions).
Deuxième étape :
 Engager une discussion à propos ce qui a été dit dans les présentations.

A l’écrit

Inviter les élèves à rédiger un texte court (80 mots environ) dans lequel il est
question de parler d’un fait culturel donné.
Pour ce faire, les élèves doivent impérativement :
 Utiliser certains verbes usuels conjugués au présent de l’indicatif
 Parler des mutations qu’a subies le fait culturel entre présent et passé,
et en passant d’une région à une autre.
Grille d’évaluation
Critère d’évaluation Oui Partiellement Non
Composante L’objectif principal a été
pragmatique atteint
Enoncés corrects et
compatible avec la situation
de communication
Les actes de langage utilisés
sont pertinents
Pour réaliser la tâche :
Rédiger un message
Composante Le registre de langue utilisé
sociolinguistique est en adéquation avec la
situation de communication
Composante Les verbes usuels mis au
linguistique présent de l’indicatif sont
employés.
Des mots avec le suffixe phile
et phone sont employés.

Vous aimerez peut-être aussi