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Intelligence Economique

et
Veille Stratégique

27/09/2022 M. TAGHZOUTI ENCG F S9 1


PLAN
1.IE EN ENTREPRISE: délimitation du territoire de
l’IEVS
2. Des pratiques de l’IEVS en entreprise
3. IEVS et KBV
4. IEVS et performance
5. Réflexions sur les pratiques de l’IEVS au Maroc

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I .IEVS EN ENTREPRISE

L’approche 5W-1H
Quoi (What)? Définition de L’IE
Pourquoi (Why) ? Enjeux de l’IE
Qui( Who)? Les hommes de l’IE
Quand (When)? L’importance du
facteur temps
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Où (Where)? La couverture planétaire
de l’IE

Comment (How)? Enjeux du


renseignement et grille de lecture

Les opérations majeures de l’IE


- Opérations de surveillance
- Opérations d’exploitation

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L’approche 5W-1H
- La définition précise de l’IE sera notre réponse au
WHAT ( Quoi)
- L’explication du but et des enjeux de l’IE
constituera notre réponse au Why (Pourquoi)
- Le recensement d’acteurs et la manière dont
leurs actions sont coordonnées seront notre
réponse au WHO (Qui);
- La nécessité de capter dès sa naissance l’info et
mettre à jour l’IE composera notre réponse au
WHEN ( Quand);
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L’approche 5W-1H
- La mondialisation de la couverture pour chaque
sujet critique et la dissémination des acteurs un
peu partout constituent notre réponse au
WHERE (Où);

- La présentation d’une doctrine , d’une méthode


et d’une structure adaptée à la mise en activité et
au contrôle d’un système organisé d’IEVS sera
notre réponse au HOW.

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Quoi?
- C’est le rapport du XI Plan « Intelligence
économique et stratégie des entreprises » publié
en Février 1994 par la Documentation Française
qui officialise la dénomination « intelligence
économique » et lui donne tout son sens, avec
une définition précise qui est la suivante:

L’IE peut être définie comme l’ensemble des


actions coordonnées de recherche, de traitement
et de distribution, en vue de son exploitation, de
l’information utile aux acteurs économiques.
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Pourquoi?
«Dans le monde d’aujourd’hui la compétitivité des
entreprises repose largement sur leur capacité à
accéder aux informations qui leur sont
nécessaires et à traiter celles-ci de façon efficace
en interne. Il leur faut en effet anticiper sur les
marchés à venir , appréhender les stratégies de
leurs concurrents, diffuser correctement les infos
en interne et être ainsi à même de préserver leurs
avantages compétitifs. C’est l’ensemble de cette
activité des entreprises que l’on peut désigner le
terme intelligence économique » précisait le
groupe IE et stratégie des entreprises du XI plan
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Pourquoi?
- Le rapport final de la commission Martre indiquait
« le recueil, le traitement et la diffusion de l’info
utile déterminent désormais la compétitivité des
entreprises comme la puissance économique des
Etats. Aussi certains pays , le Japon, l’Allemagne, la
Suède par exemple , ont-ils construit de véritables
démarches d’IE , moteurs de leurs succès
commerciaux… »

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Qui?
Quels sont les acteurs mobilisables dans l’IE?
En entreprise l’IE est confiée à trois familles
distinctes d’acteurs
- Les observateurs : ces acteurs sont chargés de la
recherche d’information. Ceux-ci connaissent les
sources d’information utiles et se tiennent au
courant de l’apparition de nouvelles possibilités,
dues aussi bien à l’évolution technologique , qu’à
l’extension des domaines couverts.

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Qui?
- Les experts ( analyseurs): il y a généralement 5
familles de groupes d’experts
• Produits (chercheurs, producteurs, spécialistes
marketing…)
• Procédés (concepteurs, producteurs, chercheurs)
• Applications ( Chercheurs, producteurs, …)
• Stratégie ( Chercheurs, décideurs…)
• Zones géographiques ( Direction internationale).

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Qui?

- Les décideurs : exploitent et interprètent les infos


transmises par les observateurs, transformées en
info élaborées par les experts.

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Qui ?
La démarche consiste donc à l’égard des dirigeants
bien sûr , mais aussi de tous les experts qui seront
impliqués dans le réseau à les :
• Sensibiliser*
• Inciter*
• Former; informer ; mobiliser dans des séminaires
spéciaux.
* Il faut parvenir à faire comprendre aux responsables non
encore convaincus , tout ce que peut leur apporter l’IE, tout ce
qu’elle a donné au Japon , spécialiste de l’observation méticuleuse
d’abord et de l’exploitation rationnelle et féconde ensuite.
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Quand ?
- Etre informé avant les autres : (avoir l’info)
- Mais transformer l’info brute en info élaborée
requiert à la fois une série d’opérations
indispensables à effectuer et du Temps: réaliser
une fiche synthèse-action en groupe d’experts ,
n’est pas une action instantanée.
D’où la nécessité de toujours prévoir un système
d’info flash, pour informer immédiatement la DG
lorsqu’un « scoop » est détecté.

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Quand ?
- Le facteur Temps est également à prendre en
compte concernant le choix de la périodicité
des interrogations de bases et banques de
données, par exemple. Doit-on interroger le
fichier brevet USPTO ( United States Patent and
Trade-mark Office) sur une base hebdomadaire
( la mise à jour de ce fichier est réalisée chaque
mardi) ou la fréquence bimensuelle est-elle
suffisante?

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Où?
- Il s’agit de la couverture planétaire de l’IE. La
couverture de chaque secteur surveillé est
mondiale

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Comment ?
- Recommandations du XI plan ( 1994)
• Diffuser la pratique de l’IE dans l’entreprise
• Optimiser les flux d’infos entre le secteur public et
le secteur privé
• Concevoir les banques de données en fonction
des besoins de l’utilisateur
• Mobiliser le monde de l’éducation et de la
formation
• Prise en compte de l’info informelle, du
renseignement.
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Comment ?
- De propositions du rapport Carayon (2003)
Une partie importante de propositions du rapport concernent
deux objectifs:
• Devenir plus compétitifs
• Devenir plus innovant
Proposition 2: « créer un conseil national pour la
compétitivité et la sécurité économique »
Proposition 3 « nommer un délégué interministériel à la
compétitivité et à la sécurité économique »
Proposition 6: « Une cellule de contact et de soutien aux
entreprises est mise en place, relevant en particulier de
domaines prioritaires… »
Propositions 27 et 28 (enseignement , formation); 36 (
poursuivre et renforcer la sensibilisation des chefs
d’entreprise, p101)
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2. Des pratiques de l’IEVS en entreprise
Les sources d’info. publiées/sur internet/hors
internet/ plus spécifiques
Info. informelle: Renseignement
Ethique et déontologie
Influence et lobbying

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Les sources d’infos
publiées/internet/hors internet
Les bases de données brevets sont la source
essentielle pour une surveillance concurrentielle:
-sites internet INPI, ESPACENET et USPTO;

-hors internet DWPI ( Derwent World Patent Index),


réalisé par Derwent à Londres;

-Parmi les autres bases de données intéressantes


celle de l’OEB (office européen des brevets); FPAT
(French Patents) ainsi que EPAT ( Européen Patents)

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- Portail américain www.fuld.com
- Sites web des concurrents
- La veille automatisée sur internet via
des moteurs de recherche comme
GoogleAlert (www.googlealert.com)
et Strategic Finder (accès via
contact@digimind.fr) . Pour ce
dernier : 200 sources gratuites ,
version payante ( 4000 sources à
457 €) ( F. Jakobiak)
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De l’info économique publiée hors
internet
- Bases et banques de données économiques
- Rapports annuels
- Etudes omnibus
- Le centre serveur américain DIALOG (accès
via www.dialog.com: on peut y accéder sans
être abonné, pour effectuer une recherche
ponctuelle payante en réglant par carte
bancaire).

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Du renseignement ( info non publiée)

• L’info non publiée se transmettant de bouche à


oreille est souvent qualifiée de renseignement et
doit nécessairement compléter l’info publiée.

• Ceci est vrai au niveau des entreprises et les


commerciaux en sont les premiers persuadés ( CF,
application Fusion Systems).

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Renseignement militaire LES QUATRE PHASES DISTINCTES DU CYCLE DE RENSEIGNEMENT

D’après le glossaire de RENSEIGNEMENT ET SOCIETE DE L’INFORMATION Francis Beau


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Fondation pour les Etudes de Défense, PARIS 1997
Analogies entre les opérations veille stratégique et du cycle de
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renseignement, F. Jakobiak, 2006 25
2. Des pratiques de l’IEVS en entreprise
 Cycle de renseignement vs IEVS
• Information fermée et information ouverte
- Bernad Besson et Jean-Claude Possin* considèrent que
l’information publiée, écrite , est l’information ouverte, que
l’information non publiée, orale , est l’information fermée.

- Philippe Baumard ne partage pas la même définition

……………………………………………………………………………………………………….
* « Du renseignement à l’intelligence économique », Dunod, 1996.
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Feu vert Feu rouge

D’après Philippe BEAUMARD: Stratégie et surveillance des environnements concurrentiels


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MASSON, 1991
« Aucun système ne peut prétendre servir
l’entreprise s’il autorise ce que l’entreprise interdit »
• Information blanche, grise et noire
La norme expérimentale AFNOR XP X50-053:
-info.blanche : information aisément et licitement
accessible;
-info.grise: info.licitement accessible, mais il y a des
difficultés dans la connaissance de son existence ou
de son accès.
-info.noire: info.à diffusion restreinte et dont l’accès
ou l’usage est explicitement protégé.
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Information
Information Blanche
Information aisément et licitement = ouverte
accessible

Information licitement accessible,


Information grise difficultés pour la connaitre et y
accéder

Information
Information à diffusion restreinte Fermée
Information noire et dont l’accès ou l’usage est
=
explicitement protégé

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Ethique et déontologie
« L’IE tactique et l’IE stratégique concernent
l’information difficile, délicate ou très
difficile à obtenir », cf.rapports Carayon et
Martre.

- jusqu’où peut-on aller ?


- quelles sont les limites à ne pas franchir?

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-« Chaque entreprise mettant en place un dispositif
d’IE doit obligatoirement élaborer une charte
d’éthique et de déontologie correspondant à ses
objectifs et à son système propre », F.Jakobiak,
2004.
- Michel Besson et Yolaine Laloun* présentent un
fort intéressant développement sur la Déontologie
des acteurs et des prestataires du renseignement
commercial »
……………………………………………………………………………….
* « Tout savoir sur vos partenaires », Editions d’organisation, 2003
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2. Des pratiques de l’IEVS en entreprise
(suite)

 Influence et lobbying
- Discussion autour de l’entretien de Claude REVEL

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3. IEVS et KBV
 Information et compétence

 Terminologie du Knowledge Management

 Des apports des techniques de KBV à l’IEVS

 Structure d’un système d’Intelligence Economique


incluant une activité Knowledge Management
 Aperçu sur les outils actuels du KM
 …Question de réflexion
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IEVS: un usage offensif
de l’information

KM: l’optimisation
de la gestion des
connaissances

M. TAGHZOUTI ENCG F S9
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Pourquoi étudier les liens entre intelligence économique
et Knowledge management?
S9
ENCG F

Il s’agit de voir s’il est utile d’intégrer, dans un


M. TAGHZOUTI

dispositif d’IE, des composantes du KM, des


techniques, des méthodes et des logiciels, non pas
parce que c’est la mode, parce que c’est
«tendance», mais parce que cette intégration nous
permettrait d’accroître l’efficacité de l’IE
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 Information et compétence
Selon François BOCH–LAINE, « toute décision résulte de la
conjonction d’une information et d’une compétence ».

Mais cela ne signifie pas qu’il faille attendre d’avoir toute l’information
avant de prendre une décision importante, mais qu’il convient d’en
collecter le maximum et de tenir compte des données essentielles.

Le décideur trop absolu, qui voudrait posséder « toute l’information »,


serait dans l’erreur et se ferait immanquablement « griller » par des
concurrents plus rapides.

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 Terminologie du Knowledge Management

Les tenants du KM parlent fréquemment de


divers concepts qu’il s’agit d’abord de définir et,
éventuellement de franciser.

Knowledge « Le KM est le processus par lequel les entreprises créent de la valeur à


partir de leurs actifs intellectuels ou fondés sur la connaissance ». Knowledge
management
management research center (USA).

Selon les auteurs Megan SANTOSUS et Jon SURMACZ, le KM n’est pas un


concept fondé sur les technologies de l’information. Si les NTIC peuvent et
doivent aider le KM, elles ne sont pas le point de départ d’un projet KM. Les
décisions du KM doivent être fondées sur Qui (les acteurs), Quoi (la
connaissance, les compétences), et Pourquoi (les objectifs de l’entreprise). Le
Comment (technologies à utiliser) ne doit venir qu’après.

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 Terminologie du Knowledge Management
Datamining C’est l’ensemble des techniques permettant d’aller puiser des informations
pertinentes stockées dans les entreprises, sous forme de notes techniques, rapports
de synthèse, dossier de propriété industrielle, contrats, études de sûreté…etc. Ces
archives peuvent être fort volumineuses et donc, le chercheur d’information pourra
renoncer devant l’ampleur de la tâche, c’est pourquoi le KM s’avère fort utile.

Datawarehouse C’est un outil d’aide à la décision fondé sur une base de données fédérant et
homogénéisant les informations des différents services d’une organisation. En
français on peut l’appeler info centre ou entrepôt de données.

Datamart C’est un sous-ensemble d’un datawarehouse, il est spécialisé dans un


domaine particulier. Le datamining contient donc une juxtaposition ou une
fédération de datamarts.
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 Terminologie du Knowledge Management
Groupware C’est un élément des réseaux de partage de connaissances, un ensemble
de méthodes et de techniques de travail en équipe, «instrumentées» par des
outils logiciels conçus pour améliorer les mécanismes de communication,
de coopération et de coordination, spécifiques aux processus de travail.
Ils représentent six outils génériques :
• Messagerie ;
• Bibliothèque ;
• Réunion ;
• Calendrier ;
• Gestionnaires de tâches électroniques ;
• Workflow.
Workflow Pour MELISSA SAADOUN : «Le workflow désigne l’automatisation
de tout ou partie d’un processus d’entreprise durant lequel l’information, le
document ou la tâche est acheminé (ou routé) d’une personne (ou rôle ou
fonction) à l’autre, selon des règles prédéfinies.»
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 Terminologie du Knowledge Management
Base de Elle regroupe des connaissances spécifiques à un domaine spécialisé
connaissances
donné, sous une forme exploitable par un ordinateur.
– Au niveau global de l’entreprise : c’est un datawarehouse ;
– Au niveau d’un site, d’une division ou d’un secteur d’activité : elle se
rapproche d’un datamart. Pour des raisons de confidentialité, les spécialistes
de l’IE recommanderont toujours une structure décentralisée, de bases de
connaissances spécifiques.
Partage du Les groupwares et les bases de connaissance sont des éléments de base pour
savoir
optimiser ce partage du savoir.
Les bénéfices attendus d’un système de gestion de connaissance partagé par
toutes les fonctions d’entreprise sont les suivants :
• l’optimisation des synergies entre branches à partir de l’échange d’idées et
de technologies;
• la stimulation des innovations;
M. TAGHZOUTI ENCG F
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• des gains de productivité. S9
 Des apports des techniques de KBV à l’IEVS

Les acteurs de l’intelligence économique


peuvent utiliser des techniques du KM pour
viser une utilisation optimale des
informations. dans les quatre actions
suivantes :

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 Des apports des techniques de KBV à l’IEVS

1. Création d’une base de connaissances

Les groupes d’experts de l’intelligence


économique sont responsables de la mémorisation
de leurs informations.

De ce fait, la création d’une base de


connaissances, représente pour chaque groupe
d’experts, une structure d’accueil pour leurs
informations.
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 Des apports des techniques de KBV à l’IEVS

1. Création d’une base de connaissances

Nous pouvons, par exemple, concevoir


une base de connaissances globale, organisée
par famille de groupes d’experts :

● groupes produits;
● groupes applications;
● groupes procédés;
● groupes prospective;
● groupes zones géographiques;
● Etc…
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( Cf. F. Jakobiak , IE)
 Des apports des techniques de KBV à l’IEVS

2. Diffusion push-pull :
Diffusion sélective de l’information, utilisée pour
alimenter périodiquement en information externe les :
• Clients;
• Chercheurs ;
• Concepteurs d’installation
• Producteurs,
• et commerciaux.

Il serait fort judicieux de mettre en place un


dispositif plus complet où, à côté des informations
externes, seraient également diffusées les
informations internes présentant de l’intérêt, c’est
pourquoi, le KM nous en apporte les moyens.
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M. TAGHZOUTI ENCG F S9
 Des apports des techniques de KBV à l’IEVS

3. Création d’une structure interactive d’échanges:


S9

L’importance capitale de l’information informelle et


du renseignement dans l’IE, rend essentielle la création
ENCG F

d’une structure conviviale d’échanges permanents


d’informations.
M. TAGHZOUTI

Les TIC ont incontestablement un rôle d’apport


essentiel à jouer et la notion de groupware montre son
importance primordiale.
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 Des apports des techniques de KBV à l’IEVS

4. Utilisation optimale de l’intranet :


S9

Le développement de portails
ENCG F

d’entreprise largement structurés par les


besoins de création, de partage et de
M. TAGHZOUTI

diffusion des connaissances de


l’entreprise, requièrent des compétences
méthodologiques qui relèvent
explicitement du KM.
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 Structure d’un système d’IE incluant une
activité KM
S9
ENCG F
M. TAGHZOUTI

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Dans un contexte de croissance
informationnelle, le KM vous parait-il
S9

un outil efficace pour l’entreprise?


ENCG F
M. TAGHZOUTI

Comment le KM est utile pour


l’entreprise dans un contexte de
croissance à fort contenu
informationnel ?
27/09/2022 49
Comment le KM est utile pour l’entreprise ?

Le KM va au-delà de l’information externe et ajoute la


couche "interne" sur les processus générant la compétence et
S9

le savoir humain que l'organisation représente.


ENCG F
M. TAGHZOUTI

Plus que jamais, l’organisation doit capitaliser, renforcer


et partager ses connaissances ( savoir partager,
téchnologie du partage... ).

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Les apports du KM?
Le KM, capitalise les expériences, étalonne les pratiques
informationnelles, organisationnelles, productiques et couvre donc la
globalité de la connaissance de l'entreprise.
• Innovation et productivité :
Le KM et le partage du savoir constituent un levier d'innovation qui
engendre à terme des gains de productivité grâce notamment à une
meilleure circulation de l'information.
• Moyen d’anticipation de la perte des savoirs :
Dans la mesure où, les dernières prévisions alertent sur une future
pénurie de cadres. C'est un instrument de fidélisation et reste donc une
affaire de DRH.

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Les freins du KM?
• La conduite du changement

La plupart des expériences menées aujourd'hui échouent en général car la gestion du changement
n'est pas mise en compte.

• Barrières psychologiques
S9

Les entreprises doutent de mettre en place de telles applications à cause du temps important
d’installation et des coûts élevés.
ENCG F

• Les connaissances sont périssables :

L'information utile actuellement ne le sera peut-être plus dans 10 minutes, demain ou dans un an.

• Investissement coûteux
M. TAGHZOUTI

Le coût de l’implantation est très élevé, sans parler des coûts cachés : procédure
d'accompagnement technique et managériale.

• Le problème de retour sur investissement

On investit parfois dans des outils ou des logiciels qui sont trop souvent inadaptés aux
problématiques à résoudre.

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Cet examen des liens entre l’intelligence
économique et le knowledge management nous a permis
de voir qu’un certain nombre de techniques du KM
présentent un intérêt certain pour les spécialistes de
l’intelligence économique.

C’est par des techniques collaboratives, créatives et


intelligentes, qu’on arrive à améliorer la gestion de la
connaissance ou le "KM" au sein d'une organisation.

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4. IEVS et Performance
- IEVS et FCS
- IEVS et création de valeur
- La performance est une question de
maîtrise du processus du dispositif d’IEVS
- ….Débat autour de l’article de :
..\Desktop\IEVS\IEVS_Performance1.pdf
COHEN Corine, « Intelligence et Performance: mesurer l'efficacité
de l'Intelligence Economique et Stratégique (IES) et
son impact sur la Performance de l'Organisation »,
Vie & sciences de l'entreprise, 2007/1 N° 174 - 175, p. 15-50
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 Identification de la démarche à suivre
avant l’implémentation d’un dispositif d’IEVS

Sensibilisation

Prise de
connaissance de la
situation

Définition des
enjeux

Diagnostic des Recensement des


organisations et des ressources
pratiques de veille
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 Identification des FCS avant l’implémentation
d’un dispositif d’IEVS

1. Facteurs concernant l’organisation dans sa globalité


 L’engagement (leadership) des dirigeants
 Identification des besoins en IE
 Implication et motivation des collaborateurs
 Choix du mode d’organisation du système
 Audit de renseignement
2. Facteurs concernant le projet d’IEVS
Définition du périmètre du dispositif
Choix d’un champion et constitution d’une équipe solide
Sensibilisation des membres du périmètre (équipe)
Formation à la veille des membres de l’équipe
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 Identification de la démarche à suivre pendant
l’implémentation d’un dispositif d’IEVS

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 Identification de la démarche à suivre pendant
l’implémentation d’un dispositif d’IEVS

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 Enumération des FCS intervenant pendant
l’implémentation d’un dispositif d’IEVS

 Traitement synthétique des informations collectées

 Utilisation appropriée des TIC

 Ouverture et flexibilité

 Sécurité et éthique

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 Identification de la démarche à suivre post-
implémentation d’un dispositif d’IEVS

Accompagnement

Diffusion de Mémorisation du
l’information déroulement et des
synthétisée résultats de la veille

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 Enumération des FCS intervenant post -
implémentation d’un dispositif d’IEVS

 Supports et documents appropriés


 Le renseignement est une source partagée
 Motivation des membres de l’équipe travaillant sur le
dispositif
 L’approche comptable : un piège à éviter

27/09/2022 M. TAGHZOUTI ENCG F S9 61


…Débat autour de l’article de :

COHEN Corine, « Intelligence et Performance: mesurer


l'efficacité de l'Intelligence Economique et Stratégique
(IES) et son impact sur la Performance de
l'Organisation », Vie & sciences de l'entreprise,
2007/1 N° 174 - 175, p. 15-50
..\Desktop\IEVS\IEVS_Performance1.pdf

M. TAGHZOUTI ENCG F S9

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5. Réflexions sur les pratiques de l’IEVS au
Maroc
- CVS ( 4 février 2009)
- DEPF ( Divisions des études et des prévisions financières.)
- AMIE ( agence marocaine de l’IE, 2006, M.BENABID,
administrateur)
- La mise en place des dispositifs d’IEVS par certaines
grandes entreprises ( RAM, OCP, Maroc Telecom, des
banques et quelques établissement publics)
- Rôle de DST et RG marocains , cellule économique !
- Réf: ( Conjoncture n°920-Novembre 2010 et Intelligence économique et
guerre secrètes, A. Alaoui, Paris 2009 )
- …
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