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B Félix.
2) John.Mill explique aussi que ces grandes victoires de l’art sur la nature provient de
l’homme si et seulement si il admet qu’il faut soumettre « les voies de la nature » et non pas
de leur obéir : « Mais louer ces exploits et d’autres similaires, c’est admettre qu’il faut
soumettre les voies de la nature et non pas de leur obéir » (l.12-13)
L’humain tente sans arrêt de surmonter la nature en utilisant divers types d'art, chaque
invention humaine est en soi une œuvre d’art, permettant à l'humain de s’enrichir ou de
gagner du pouvoir et de l’autorité par rapport aux autres hommes.
L'homme a besoin de voir son travail félicité, a besoin de voir que la création de quelque
chose d’artistique ou d’utile doit
provenir de lui uniquement. Il veut montrer qu’il sait dominer la nature pour en tirer profit.
Hans Jonas a découvert un danger encore plus grand : l'autodestruction collective. Le point
de départ de la théorie philosophique est le renversement du rapport entre l'homme et la
nature. Si, jusqu'à présent, la nature était perçue comme un cadre protecteur ou menaçant
pour la vie humaine, le développement de la science et de la technologie a créé une
situation sans précédent dans l'histoire humaine : la nature apparaît désormais fragile,
vulnérable, menacée et altérée par l'activité humaine. Il doit donc être considéré comme un
objet de responsabilité, car s'il est en danger, alors l'homme lui-même n'est plus certain de
son propre avenir, de sa simple existence. Ce constat a conduit Hans Jonas à énoncer le
principe de responsabilité : "Agis de manière à ce que les effets de tes actes soient
compatibles avec la permanence d'une véritable vie humaine sur Terre".
DM de philo 2 P2
B Félix