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Ad Urbe condita libri.

142 livres coupés en décade. Première décade, fondation de Rome, monarchie, post monarchie,

Commentaire machiavel.

Commence, puis le prince, puis finit (12-19)


Lecture 2 du texte.
→ Trouver le plan
Chapitre 47 :

Informations contextuelles.
→ Machiavel
→ Florence 
→ Tite-Live
→ Humanisme civique
= Cours, Wikipedia, Universalis, Nay

Préface : sous coluccio salutati, et sous Leonardo Bruni, des humanistes ont retracé un lien avec Rome
pour Florence, liberté qui coule dans les veines. Préface 14
Mobiliser l’image de Rome pour parler de Florence, de la fin de la République.
Pas de problème dans le conflit qui est fondateur : lutte des classes à Rome et à Florence

Médicis, Savonarole, Soderini, Médicis → Espagnols ?

Claude Lefort
« antagonisme de classe », des Grands et du peuple (10)
Idée de réflexion plutôt que de proposition (11)
Critique des lecteurs, mise en perspective (11)
Tite-Live = autorité de validation des faits mentionnés (12)
Critique dans l’avant-propos du second livre des auteurs (13)
Ascendance florentine jusqu’à la république romaine (en réalité César), donc héritage = excitation
patriote (14)
Réaction aux ciompi, tumulte = factions d’envieux, dangereux (15)
Rupture avec les humaniste du 400, dans l’absence de concorde de la Rome qu’il défend
Conflits au fondement de la loi → ciompi + lutte des classes (17)
Critique du condotierre : c’est au peuple de défendre sa liberté (17)
Loi mais pas trop = soderini (18)

Muhlmann
Deux renaissances : pays du Sud (Quattrocento) moins empreinte de problématiques religieuse, penser
la politique autonome, mettre à distance l’Eglise / pays du Nord, marqué par la Réforme. (51)
Italie des cités, guerre d’Italie, responsabilité de l’Eglise dans ces guerres (52)
Humanisme italien : intérêt pour la pensée antique, revalorisation de l’homme créateur, inventif (52)
Concentration autour du Prince par la prise de contrôle des signori, plutôt que sur d’autres formes (52)
« Humanisme civique » Pocock et Skinner (53)
Cruauté et pérennité de Rome (54)
Tyrannie/pouvoir d’un pou machiavel = caprice/triomphe de l’Etat (54)
Virtù = « fermeté de caractère, courage militaire, habileté calculatrice, capacité de séduction,
infelxibilité, force

Nay
Pessimisme cf. Roux 98, homme naturelle mauvais, mais cf. collin 133 (149)
Politique à l’image de l’homme dominée par la passion cf. collin 133 (150)
La fin justifie les moyens, amoralisme (150)
Réalisme : étudier ce que le pouvoir est, pas ce qu’il devrait être, donc leçons de l’histoire (151)
Valeurs chrétiennes = décadence de la cité (151)
Nécessité (152)
Ruse (153), plutôt Le Prince.
Lutte des classes (Nay 153)

Skinner
Concept général de virtù : les hommes sont attachés à leurs intérêts, dans tous les cas, et seule la virtù
peut amener à avoir un bon régime
Violence légitimée (Skinner 86)
Grand homme issu de la fortune (89)
Plus tard dans le livre : un homme seul peut fonder un état mais il doit faire la loi, son successeur ne
va pas la maintenir. Législateur (Skinner 90)
Le législateur a toute son importance : il fait la loi qui va faire la virtù, et éloigner la corruption
(Skinner 102)
Rappel aux fondateurs uniques : se, Lycurgue, Romulus
« Dans toute république, il y a deux partis : celui des grands et celui des faibles ». p.103
Conflit de classe = lois constitutionnelles, ces lois naissent du conflit (104)
Nécessité d’une constitution mixte, d’un régime mixte (parmi démocratie, aristocratie, monarchie)
(103)
L’Etat ne doit pas « blesser les citoyens qu’il devait récompenser » (108)
Nécessité du dictateur avec un fort cadre juridique → plus de corruption (110)
Clientélisme (110)
Préoccupation pour Florence (111)
« Fils de Brutus » : violence contre ce qui met en péril l’instauration d’un nouveau régime = Soderini
(112), complot que les fils de Brutus avaient tenu contre leur propre pays après que Junius Brutus eut
mis fin à la tyrannie de Tarquin (107)
113
Discipline dans les mains d’un seul.

Roux
Ni une histoire politique de Rome ni un traité sur les républiques (70)
Polybe : change de génération, héritage = relâchement de la vertu civique. Habitude, confond l’intérêt
personnel et général (71)
Tous les types de régimes comportent leurs défauts, il faut mélanger les avantages de chacun
(démocratie, oligarchie, monarchie). Mixité, « chacun surveille l’autre », collaboration (72)
Liberté du commencement de Rome (73)
Conflit, désunion du peuple et des grands = lois pour la liberté ; institutions lois, donc éducation et
vertu naissent du conflit (74)
Importance religion quand lois n’empêchent pas la corruption (75)
Instituer la désunion dans une matière non corrompue : la religion, importance de la religion pour que
le conflit soit « régulé » donc productif en institutions et lois (77)
Accepter les tensions comme à Rome car besoin de la participation du peuple car nécessité plus que
raison, se défendre par exemple (80)
Rome = volonté du peuple de gouverner avec l’élite, Florence = peuple veut gouverner à la place des
élites. (83) → Ciompi
France et corruption italienne (96)
Besoin d’un pour réformer : corruption de la multitude (97)
Volonté de liberté = différence religieuse (97)
Pas de changements anthropologiques irréversibles dans l’évolution du temps : anthropologie
« pessimiste » du pouvoir, changement spatial (98)
Un homme bon = même effet qu’une bonne loi (118)

Collin V
Départ de l’expérience, pas de la théorie politique (V, 117)
Paresse de la religion, faute dans l’analyse historique (117)
Première décade = naissance et établissement république romaine (118)
Définition de liberté (118) 4
La fondation de la ville, polis grecque, cité italienne explique la liberté = étranger ou natif (118)
Armées mercenaires plutôt que peuple (119)
Importance de la fortune (119)
Liberté = non-domination (120)
Anti monarchisme = volonté des élites de garder le pouvoir (120)
Opposition de classe = principe de la liberté (121)
Comparaison avec Spartes = moins de liberté, moins de population, donc pas une seule voie (121) 6
Volonté de liberté différentes chez grands et plèbe = dominer ou ne pas être dominé = définition des
catégories + source du conflit (121)
Liberté = sûreté pour la France (122)
Petite partie du peuple veut commander, majorité veut surtout la sûreté (122)
Citations presque contractuelle (123)
Importance des lois = pour durer, le prince doit protéger le peuple et se soumettre au loi, pas de
véridique souveraineté à la Hobbes, puisqu’inférieur aux lois + loi = liberté(123)
Grands = veulent garder ; peuple = veut ce qu’il n’a pas. Conquête = moyen de maintenir la cohésion.
Transformer la plèbe en colons + idée d’armée citoyenne+ constituent un dérivatif des questions
locales, où le peuple se trompe (125) 10
Le peuple a besoin d’être instruit, la loi instruit cf. Roux, 74 (125)
Obsession pour la défense par le peuple, opposition aux mercenaires (126)
Profession de la guerre mène à la perte, César Pompée (127)
Jugement de la technique, prévalence de la guerre populaire sur la guerre technique – artillerie = plutôt
tort à son époque, mais réalité sur les guerres révolutionnaires (127)
Puretés des mœurs pour le respect de la loi, donc le peuple doit être pauvre + dissimuler évolution de
la loi (ruse du Prince) (128)
Tout le monde doit contribuer selon ses moyens, pas de contrepouvoirs seigneuriaux, opposition forte
au féodalisme démontrée par la Toscane. (129)
Mieux avant mais pas trop = fortement novateur et réformateur (130)
Besoin de loi pour encadrer le peuple qui se trompe quand même moins que les princes (131)
L’amitié des citoyens, par al corruption, permet de détourner la loi (131)
Entre -deux entre citoyens réputés pour le bien, et citoyens réputés causant le mal : tous les moyens
doivent être publics (132)
Passion inévitables, donc les diriger vers le public (133)
Seules les loi font les gens bien, supposer que les gens sont méchant par simplicité préventive (133)
Pas de rationalité, donc pratiques parfois injustes pour maintenir les passions du peuple (135)
Pas de questionnement sur le fond de la croyance mais sur son résultat politique, elle permet le
maintien du peuple, la légitimation du chef et des lois (136)
Critique du christianisme, pas pour la croyance mais pour le résultat, qui passe par la corruption
pontificale (137) → Tradition italienne, depuis Dante, et qui continue, à cause de la responsabilité de
la papauté dans l’Italie qui devient pas nation. Machiavel ignore la religion. Religion patriotique
Importance du début d’un régime (139) Révolution régulière nécessaire pour rappeler les principes,
dimension religieuse
Pour remettre bien : un homme bon qui prend le pouvoir par une mauvaise voie = dilemme insoluble
Machiavel = républicaniste convaincu, mais république du peuple pas aristocratique. Républicanisme
anomal = instable (142)
Pour machiavel trio romain, avec centralité dans les tribuns de la plèbe (143)
Existence des individus qu’au travers des classes, démocratique dans le sens de la défense des intérêts
du peuple, mais pas dans le sens de l’égalité rousseauiste (145)
Le peuple a raison dans la nomination + nécessité de la dictature (146)
Citoyens, peuple = poussent au maintien des institutions, à la création des lois, vision laïcisée de la loi,
mais peuple ne peut pas être législateur (149) cf. France et stabilité des foules
Loi = cristallisation du rapport de force à un moment donné, issue du conflit (150)

Plan et structure.

La légitimité du chef, la nécessité d’autorité.


Chapitre IX, XXXIV, XLVII

La position du peuple, sa capacité à la critique.


Chapitre XLVII, XLVIII,

L’organisation matérielle de la société dans la détermination du régime.


Chapitre LV.
La force du peuple. La sagesse du peuple, la stabilité au-dessus de celle du prince.
Chapitre LVII, LVIII.

Bib
 Collin, Denis. « Chapitre V. Un républicanisme anomal », Comprendre Machiavel. sous la
direction de Collin Denis. Malakoff , Armand Colin, 2008, pp. 115-154.
 Skinner, Quentin. Machiavel. Paris, Editions du Seuil, 2001 (1ère édition : 1981).
 Nay, Olivier. Histoire des idées politiques. Malakoff, Armand Colin, 2016.
 Roux, Emmanuel. Machiavel, la vie libre. Paris, Editions Raison d’Agir, coll. « Cours &
Travaux », 2013.
 Muhlmann, Géraldine, Pisier, Evelyne, Châteler, Françoise, Duhamel, Olivier. Histoire des
idées politiques. Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2012 (1ère édition :
1982).
 Lefort Claude. « Préface ». In Machiavel Nicolas. Discours sur la première décade de Tite-
Live. Paris, Berger-Levrault, coll. « Stratégie », 1980.

Dans le texte, et al.

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