Vous êtes sur la page 1sur 7

Torcol Romane, Mimouni Telma, Cornella Paul.

Histoire des modèles politiques


TD n°11. 01/02/2022.

Histoire moderne – Commentaire.


Théodore de Bèze. Du droit des Magistrats. 1574.

Dans le contexte de la Réforme protestante et des guerres de religions qui opposaient


le catholicisme aux huguenots en France, une nouvelle lecture politique et critique du régime
absolutiste tend à apparaître. Cette vision s’incarne notamment dans les écrits de Théodore de
Bèze, juriste et poète français, qui devint proche de Calvin et participa à la réforme en Suisse
avant de rejoindre les huguenots en France. Son ouvrage Du droit des Magistrats publié
anonymement en 1574, à Heidelberg et Genève, qui défend le droit des huguenots à s’opposer
à la tyrannie, s’inscrit donc dans ce courant d’idée nouveau, dont les défenseurs seront
nommés Monarchomaques – littéralement « combattants de la monarchie » – par leurs
détracteurs au début du siècle suivant. L’extrait traité ici définit la mesure dans laquelle les
sujets ont le droit de s’opposer à un tyran qui était auparavant un souverain légitime. Ces
idées ont été défendues dans un contexte de tensions fortes et de violence à l’égard des
protestants en France, peu de temps après le massacre de la Saint-Barthélemy, marquant
l’apogée sanglante des guerres de religion. Le texte reste néanmoins théorique et ne propose
pas une critique concrète de la situation de l’époque. Nous nous questionnerons sur la mesure
dans laquelle l’auteur légitime la résistance à la tyrannie, et donc à l’absolutisme ?
Nous commencerons par observer la vision anti-absolutiste que l’auteur traduit dans le
concept de tyrannie, avant d’observer comment la résistance à ce régime est fortement limitée
dans sa théorie.

Dans son texte, Théodore de Bèze théorise une pensée anti-absolutiste en remettant en
cause la légitimité du souverain si celui-ci devient tyran dans un contexte politique de guerre
de religion. Nous verrons donc qu’il avance l’idée de contrat et de serment que l’auteur
théorise dans le texte puis nous analyserons sa pensée monarchomaque à travers la défense de
la résistance légitime du tyran.
Lorsque Bèze écrit et publie son ouvrage Du droits des Magistrats, le terme
monarchomaque n’existait pas encore. Pourtant, à l’instar d’autres de ses contemporains, le
théologien met en théorie une nouvelle vision de la monarchie. Cette dernière voit le jour

Page 1 sur 7
Torcol Romane, Mimouni Telma, Cornella Paul. Histoire des modèles politiques
TD n°11. 01/02/2022.

durant la seconde moitié du XVIème siècle à travers une littérature importante sur le sujet. On
peut citer le traité intitulé Question politique, s’il est licite aux sujets de capituler avec leur
prince, écrit par Jean de Coras, publié entre 1568 et 1569, surtout la Francogallia de François
Hotman, publiée en 1573, dans laquelle son auteur rappelle les fondements de la monarchie
française, et l’idée que pour éviter la tyrannie il fallait convoquer régulièrement les Etats-
Généraux. Ce sont surtout les textes publiés au lendemain du massacre de la Saint-Barthélemy
qui constituent une introduction à la pensée monarchomaque.
Dans le texte à notre disposition, l’auteur insiste à plusieurs reprises sur l’idée de
contrat et de serment, qui deviendront par la suite l’un des principaux fondements de la
pensée monarchomaque. Il y est question de « mutuelle obligation entre un Roi et les officiers
d’un Roiaume » (l. 61-62). Cette « mutuelle obligation » peut être pensée comme une ébauche
de l’idée de contrat qui existe entre le roi et le peuple mais aussi entre le roi et le peuple vis-à-
vis de Dieu. Il ne faut pas oublier que Bèze est un théologien protestant, et que de ce fait,
beaucoup de ses écrits remettent Dieu au centre des théories politiques.
Selon l’auteur, le souverain ne formerait pas le royaume à lui seul mais le serait avec
les magistrats inférieurs. En effet, ce dernier s’attache à insister sur la forte différentiation
entre le souverain et la souveraineté notamment lorsqu’il dit « que tous ceux-ci (les magistrats
inférieurs au magistrat souverain) […] ne dépendent proprement du souverain, mais de la
souveraineté. » (l. 50-53) De plus si les magistrats dépendent non du roi mais du royaume,
cela voudrait dire qu’ils dépendent plutôt du peuple. Bèze explique que ces magistrats ne sont
pas « les officiers de la maison d’un Roi » (l. 37) mais bien « de la couronne » (l. 40). Dans
son ouvrage, l’auteur va même jusqu’à dire que « Les magistrats ont été créés pour le peuple
et non le peuple pour les magistrats. »1 On voit donc là l’un des fondements de la pensée
monarchomaque, récurrente dans le texte.
De plus, Théodore de Bèze est le premier à parler des lois fondamentales. Il en parle
dans le texte avec « tout droit divin et humain » (l. 87-88). Pour lui, le souverain n’est pas
supérieur aux lois du royaume, il a un devoir envers le peuple ce qui rejoint l’idée de contrat.
Le droit divin expliquerait pour l’auteur que l’on puisse se soulever contre le roi car celui-ci
ne respecterait plus la volonté de dieu et le droit humain étant les lois établies qui sont restés
dans la coutume du royaume.
C’est cette idée d’« obligation contractée par consentement commun » (l. 83) qui
permet d’expliquer que la résistance face au tyran est légitime car vu qu’un contrat existe
entre le souverain et le peuple, une sorte d’obligation à double sens donc, le roi aurait lui aussi
1
Théodore de Bèze. Du droit des Magistrats, 1574.

Page 2 sur 7
Torcol Romane, Mimouni Telma, Cornella Paul. Histoire des modèles politiques
TD n°11. 01/02/2022.

des devoirs, dont celui de ne pas oppresser le peuple, ou du moins pas à travers une « violence
manifeste » (p. 81). Mais il est important de préciser que le théologien calviniste ne dit en
aucun cas que le peuple devrait se soulever de lui-même : c’est pour lui aux magistrats
inférieurs de le faire. Il théorise même plus que leur droit de protester contre le tyran, il en fait
un impératif. Lorsque l’auteur dit « Ils ont juré la défense et protection selon leur charge et
particulière administration » (l. 72-73) en parlant des magistrats, il montre bien un devoir que
ces derniers ont envers le royaume, bien plus qu’un droit. Il utilise également d’autres
expressions comme « ils sont tenus (mesmes par armes si faire se peut) de pourvoir contre une
tyrannie toute manifeste, à la salvation de ceux qu’ils ont en charge » (l. 91-93) ou « tenus »
exprime bien ce devoir, presque une obligation envers « ceux qu’ils ont en charge », le peuple
donc.
Mais cette pensée nouvelle de la résistance légitime à la tyrannie dont Théodore de
Bèze et de nombreux autres auteurs parlent est également lié à la pensée protestante, au fait
que « l’établissement de la vraie religion doit être le but du bon prince »2. Il faut rappeler le
contexte de guerres de religion : ce livre fut publié moins de deux ans après le massacre de la
Saint-Barthélemy. De plus, l’auteur est un théologien calviniste, proche des huguenots
français. Même s’il n’y fait pas référence, on peut au moins prendre le contexte français
comme exemple de ce que dit Bèze et donc montrer que l’auteur critiquait Charles IX qui,
après l’épisode de la Saint-Barthélemy, est qualifié de tyran. Donc lorsque le théologien dit
que le « roi […] se destourne manifestement des conditions » (l. 66-67), il pourrait faire
référence au contrat non respecté du roi de ne pas user de la violence illégitimement, ce qui
fut le cas durant les guerres de religion.
Finalement, le texte est bien une critique de l’absolutisme, et la théorisation du droit de
résister légitimement à la tyrannie ce qui en fait donc un texte monarchomaque, dans la lignée
de nombreux autres penseurs avant Bèze, notamment l’héritage de La Boétie et Machiavel.
Cette période est en effet relativement violente sur le plan des idées politiques. Les opposants
à la monarchie absolue justifient leur révolte contre le pouvoir en place par une profusion de
théories, qui proposent toujours une vision monarchiste.

Malgré une critique forte de l’absolutisme, il faut noter que les monarchomaques ne
remettent pas en cause la monarchie elle-même : ils réclament d’ailleurs l’obéissance envers
2
Nicolas LE ROUX, Les guerres de religion, Paris, PUF, 2016. p. 85.

Page 3 sur 7
Torcol Romane, Mimouni Telma, Cornella Paul. Histoire des modèles politiques
TD n°11. 01/02/2022.

l’institution. Leur raisonnement est d’ailleurs fondé autour de celle-ci. Le nom


monarchomaque ne leur est attribué qu’en 1600 par William Barclay dans son ouvrage De
regno et regali potestate pour dénoncer leurs idées anti-absolutistes qu’il estimait s’opposer à
la monarchie.
On note dans ce texte cette retenue marquée vis-à-vis de la résistance au pouvoir.
L’idée défendue par l’auteur au fil du texte – et qui caractérise la pensée monarchomaque –
est celle d’une résistance par le haut, par les élites. Il suit en grande mesure une vision
traditionnelle, médiévale de la société d’ordre, qui caractérise l’idéal monarchomaques –
François Hotman, dans Francogallia, se base sur le modèle des monarchies franco-gauloise,
électives et comprenant des groupes représentatifs des ordres, ancêtres des Etats généraux. Ici,
cette société d’ordre se voit dans la manière où l’auteur réunit les groupes pour justifier de
l’écart de légitimité qu’ils ont dans le questionnement d’un pouvoir tyrannique. Il différencie
clairement les personnes privées et les magistrats – autres que le « souverain magistrat » – qui
constituent d’une certaine manière une noblesse, une élite.
En effet, pour lui le peuple est composé de « personnes du tout privées » (l. 10), des
personnes qui se définissent dans leur absence de charge publique : la définition par la
négation de cette catégorie montre la volonté de délégitimer son rôle politique. Et c’est ce que
la suite du raisonnement montre : « il n’est loisible à aucun particulier de résister par force
aux Tyrans à la domination desquels auparavant le Peuple aura volontairement consenti » (l.
28-30). Cette citation est très explicite lorsqu’il différencie le « particulier » en l’associant à la
résistance, mais le « Peuple » en tant que groupe uni dans le consentement à la domination –
on note ici une différence forte avec les idées de La Boétie, auxquelles les monarchomaques
s’opposent en de nombreux points. Ce consentement se traduit par l’idée de contrat qui unit à
l’origine le peuple et le roi : le non-respect de ce contrat par le roi fait donc de lui un tyran ;
alors, ça n’est pas au peuple d’intervenir mais aux magistrats. Comme l’explique Arlette
Jouanna, « le peuple souverain n’est nullement la multitude, pour laquelle ils n’ont que
répugnance ; il s’agit de la communauté organisée, dotée d’une personnalité juridique et dont
la voix ne peut s’exprimer que par l’intermédiaire des États généraux. »3 Le concept de
souveraineté du peuple est donc central chez eux, mais pas dans une mesure de choix
individuel. Ils doivent s’en remettre aux institutions qui assurent leur participation politique,
parmi lesquelles on trouve les « magistrats inférieurs » (l. 35).

3
Jouanna Arlette, « 30. Le combat des monarchomaques pour la souveraineté du peuple », La France
du XVIe siècle, 1483-1598. sous la direction de Jouanna Arlette. Paris cedex 14, Presses
Universitaires de France, « Quadrige », 2012, p. 486.

Page 4 sur 7
Torcol Romane, Mimouni Telma, Cornella Paul. Histoire des modèles politiques
TD n°11. 01/02/2022.

Les magistrats inférieurs, comme il les appelle, sont l’intermédiaire entre le peuple et
le roi. Ils sont l’« émanation représentative du peuple »4 dans l’idéologie des
monarchomaques : c’est à eux qu’incombe le « devoir », terme que l’auteur utilise dans le
titre de l’extrait, d’empêcher la chute dans la tyrannie. Ces magistrats sont toutes les
personnes qui ont une charge publique, les « officiers de la couronne » (l. 40), « officiers
électifs des villes » (l. 47), en somme tous les postes de l’administration du royaume. Il faut
noter que les auteurs monarchomaques, pour un nombre important, sont souvent des notables.
A l’opposé de cette glorification originelle de la monarchie, on note la manière dont
Théodore de Bèze justifie son argumentation sur la base d’un État bureaucratisé, voire
rationnalisé, comme on l’a vu dans sa définition des magistrats. Il différencie l’institution du
pouvoir et la personne qui le détient, à la manière des « deux corps du roi » qu’établira
Kantorowicz des siècles plus tard. Les magistrats « ne dépendent proprement du souverain,
mais de la souveraineté » (l.51), ils sont indépendants des volonté tyranniques du roi
puisqu’ils ont eux-mêmes prêté serment au régime et non à la personne. Il argumente ainsi
pour assurer la préservation de ce système, puisqu’il répond ici à son titre : en ayant prêté ce
serment au système, ils se doivent de le protéger des dérives qui peuvent venir d’un monarque
aux intentions tyranniques. Mais il va même au-delà : le souverain « jure fidélité à le
souveraineté sous les conditions apposées à son serment, comme puis après il baille serment
ausdits officiers » (l.59). Il y a donc une « mutuelle obligation », et d’une certaine manière, les
magistrats ont autorité sur le souverain, légitimant d’autant plus leur rôle de protection face à
la tyrannie.
Enfin, il faut souligner que les idées monarchomaques se fondent en parallèle de
l’avènement du protestantisme – la pensée religieuse veut normalement qu’un régime stable
soit la volonté de Dieu, et qu’il faut des actes graves de la part d’un monarque pour pouvoir
questionner son aspect sacré –, mais plus particulièrement du calvinisme, qui voue une
confiance forte dans l’obéissance et les institutions dirigeantes. C’est pour cela que l’on note
une forte retenue de l’auteur même quant à la déposition du monarque à la fin du texte : « je
ne parle pas de déposer un Tyran de son throsne, ains seulement de s’opposer selon son degré
à la violence manifeste ». Il affirme ici que, par peur de dérives individuelles, comme il
explique dans le passage précédent, il ne faut pas non plus permettre, même aux magistrats,

4
Cassan Michel, « Chapitre 3. La France et l’Espagne dans la seconde moitié du xvie siècle »,
L'Europe au XVIe siècle. sous la direction de Cassan Michel. Paris, Armand Colin, « Cursus », 2018,
p. 65.

Page 5 sur 7
Torcol Romane, Mimouni Telma, Cornella Paul. Histoire des modèles politiques
TD n°11. 01/02/2022.

de démettre facilement un roi, mais plutôt d’aller à l’encontre des actions qui peuvent montrer
une volonté absolutiste de sa part.

Ainsi, on peut estimer que Théodore de Bèze tient un discours novateur contre la
tyrannie, qui vise, dans son contexte, l’absolutisme monarchique. Il légitime, et fait même un
devoir de la lutte contre le basculement dans la tyrannie dans un régime. Ces positions fortes
s’expliquent grandement par le contexte des guerres de religion, avec une répression de la part
de la monarchie française qui atteint son apogée à la Saint-Barthélemy, peu de temps avant la
publication de l’ouvrage. Cependant, il défend un monarchisme assumé tant que celui-ci n’est
pas tyrannique : les monarchomaques estiment que la monarchie est d’ailleurs le meilleur
système, si elle implique une forme d’élection et de représentation.
Malgré la défense de la monarchie dans l’ouvrage, on note qu’il s’inscrit dans une
ligne de pensée critique de la direction que prennent les monarchies – on peut mettre les écrits
préalables de La Boétie ou Machiavel – et qui serviront d’appui à certains penseurs des
Lumière, alors que l’absolutisme critiqué ici ne se faisait que plus fort.

Page 6 sur 7
Torcol Romane, Mimouni Telma, Cornella Paul. Histoire des modèles politiques
TD n°11. 01/02/2022.

Bibliographie.
Ouvrages.
 Bennassar Bartolomé et Jacquart Jean, Le XVIème siècle, Paris, Armand Collin, 2012.
 Cassan Michel, « Chapitre 3. La France et l’Espagne dans la seconde moitié du xvie siècle »,
L'Europe au XVIe siècle. sous la direction de Cassan Michel. Paris, Armand Colin,
« Cursus », 2018, p. 59-78.
 Christin Olivier, « Monarchomaque », Olivier Christin éd., Les 100 mots de la République.
Paris, Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? », 2017, p. 84-85.
 Cornette Jules (dir.), « Chapitre II – Les défis des guerres de religion 1559-1610 », La
Monarchie entre Renaissance et Révolution. 1515-1792, Paris, Seuil, 2000.
 Cottret Bernard, « 3. Ligueurs et monarchomaques : les « ennemis complices » du
XVIe siècle », L’édit de Nantes. sous la direction de Cottret Bernard. Paris, Perrin,
« Tempus », 2016, p. 131-179.
 David Marcel, « 2 - Doctrine dominante et contrepoints XVIe – XVIIe siècle », La
souveraineté du peuple. sous la direction de David Marcel. Paris, Presses Universitaires de
France, « Questions », 1996, p. 55-92.
 Goyard-Fabre Simone, « Chapitre 4 - La protestation politique », Philosophie politique. XVIe-
XXe siècle : modernité et humanisme, sous la direction de Goyard-Fabre Simone. Paris cedex
14, Presses Universitaires de France, « Droit fondamental », 1987, p. 105-151.
 Jouanna Arlette, « 30. Le combat des monarchomaques pour la souveraineté du peuple », La
France du XVIe siècle, 1483-1598. sous la direction de Jouanna Arlette. Paris cedex 14,
Presses Universitaires de France, « Quadrige », 2012, p. 479-491.
 Nemo Philippe, « Chapitre 1. Le XVIe siècle : « Seconde scolastique », « Monarchomaques »
et constitutionnalismes calvinistes », Histoire des idées politiques aux Temps modernes et
contemporains. sous la direction de Nemo Philippe. Paris, Presses Universitaires de France,
« Quadrige », 2013, p. 155-212.
 Le Roux Nicolas, « Chapitre V – Au cœur des ténèbres », Les guerres de religion, Paris, PUF,
2016.
 Suire Éric, « Chapitre 5. Entre tolérance et refus. Le sort des minorités religieuses », Pouvoir
et religion en Europe. XVIe-XVIIIe siècle, sous la direction de Suire Éric. Paris, Armand
Colin, « U », 2018, p. 173-208.
 Touchard Jean, « Chapitre VI. La rénovation des idées dans les luttes politiques du
XVIe siècle », Histoire des idées politiques. Tome 1. Des origines au XVIIIe siècle, sous la
direction de Touchard Jean. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « Quadrige »,
2012, p. 244-314.

Internet.
 Bernard VOGLER, « BÈZE THÉODORE DE - (1519-1605) », Encyclopædia Universalis [en
ligne], consulté le 31 mars 2022.

Page 7 sur 7

Vous aimerez peut-être aussi