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Sommaire
1 – Introduction:
2 – Machine à choc:
3 - Presses d’estampage:
3.1 - Généralité.............................................................................
3.2 - Détermination des forces (contre-pression) appliquée à l’équilibre finale lors de l’estampage.....
3.3– Calcul d’un cordon de bavure…………………………………………………………………
3.4– Calcul de la force d’estampage…………………………………………………………………
1 – INTRODUCTION
En estampage, il existe deux grands types de machines qui agissent soit par :
.Par pression:
Les presses hydrauliques contrôlées par la force maximale disponible. L’arrête de la
machine est contrôlé par la force maximale ou par la position de la matrice mobile :
capacité allant de 100t à 80000t ( Japon) , 11500t ( Le Creusot).
vitesse jusqu’à 1m/s.
contrôle de la vitesse de l’effort et de la course.
permet de réaliser des pièces de grandes dimensions.
faibles dépouilles, présence d’éjecteurs.
Les presses mécaniques à système bielle-manivelle : le point d’arrêt de la matrice
mobile est contrôlé par la cinématique de la machine (liaisons mécanique) et la force
disponible varie en fonction de la position du coulisseau. Elles sont rapides (vitesse de 0.3 à
1.5 m/s) précises et très utilisées en estampage, découpage et emboutissage.
..
. Par chocs: contrôlés par l’énergie consommée à chaque coup. L’énergie totale nécessaire
pour le formage d’une pièce et obtenue par l’addition des énergies de plusieurs coups
successifs. Il existe deux types de frappes :
1- Les moutons à simple effet : où la masse tombe en chute libre par son seul
poids. Le mécanisme sert uniquement au relevage de la masse. L’énergie
d’estampage par coup est l’énergie potentielle de la masse.
2- Les marteaux pilons à double effet où la chute de la masse est accélérée par
une action supplémentaire (en générale un fluide ou un gaz). Le mécanisme apporte
une énergie supplémentaire à la frappe.
. Choix de l’engin Le choix de l’engin dépend :
. de la taille de la pièce et de sa morphologie.
2 – MACHINES A CHOC
Hauteur de chute 1m
Vitesse d’impact 4.43m/s
4
La valeur de calculé ne doit jamais être inférieure à 1.2 mm. Lorsqu’elle pourrait en être
ainsi, il faut adopter 1.2mm et majorer en conservant la relation imposée par le
caractère architectural de la matrice.
Pièce massive Pièce semi-epaisse Pièce semi-plate Pièce plate Pièce très plate
K K 0.2 0.14 K 0.2 0.1 K 0.14 0.07 K 0.1 K 0.07
MSPU en Kg/cm2 6 8 10 12 14
Tableau 2.1 : Détermination du MSPU
Le tableau 1 donne la valeur du MSPU en fonction de K et ceci pour des pièces dont la
longueur n’excède pas 3 fois la largeur..
Quand, par nécessité, on utilise un engin non exactement défini par la méthode
développée dans cette partie, mais toutefois assez voisin, on peut calculer le nombre de
frappes par la formule suivante :
3 – Presses d’estampage
3.1 Généralités
3.1.1– Définitions :
En estampage, le matériau subit deux grands modes de déformation lors de sa mise en
forme :
Refoulement : appeler aplatissement où écrasement. Il est caractérisé par la diminution
d’une quelconque des trois dimensions géométrique d’un solide en laissant les deux autres
toutes libertés de s’accroître.
Rétreint : appeler aussi le filage, ce mode de déformation consiste à diminuer
simultanément deux dimensions géométriques à la fois en laissant la troisième la liberté de
s’accroître.
3.1.2– Courbes de plasticité:
a- essai d’écrasement d’un lopin
L’essai d’écrasement consiste à appliquer une force F sur un lopin cylindrique de
diamètre D0 et de hauteur H0 chauffé à une température T. La force F évolue en fonction de la
hauteur H du lopin et doit vaincre :
- la résistance du matériau à sa déformation plastique,
- le frottement dû au glissement lopin-outillage.
On suppose que le lopin reste cylindrique en négligeant l’effet de tonneau et que son volume est
conservé. En fin de course, le lopin a une hauteur H et un diamètre D.
On définit deux rapports, le premier est le rapport d’écrasement noté K est donné par
l’expression suivante :
grandeur qui dim inue H
K
grandeur qui augmente D
Le second est la plasticité du matériau donné par la pression moyenne appliquée sur la
surface du lopin:
4F
a 2
D
Des essais expérimentaux sur des presses hydrauliques ont permis de tracer la courbe
a=f(K) à température constante ( figure 3.1).
à 870C , on a q 3.34 ou encore q 6.68
2
à 950C , on a q 2.57 ou encore q 5.14
2
à
1000C , on a q 2.17 ou encore q 4.34
De même 2
à 1050C , on a q 1.88 ou encore q 3.76
2
à 1100C , on a q 1.52 ou encore q 3.04
2
à 1150C , on a q 1.25 ou encore q 2.50
2
Figure 3.4 : Calcul de la pression P21 pour un acier ordinaire à 1000°C et pour des pièces
ayant des dépouilles de 7%
P max( P1 , P2 )
Une fois cette pression est déterminée, le calcul de la force d’estampage se fait comme
pour les pièces simples et semi simples :
F= f1 + f2
Avec f1 q Sc f 2 p Sp
3.4.4– Détermination de logement de bavure:
Le logement de bavure est conçu pour contenir l’excès de métal. Il existe plusieurs
configurations pour celle-ci, mais on va adopter celle qui est présentée dans la figure 3.5.
Les valeurs des paramètres h1 et b1 sont données dans le tableau 3.4 en fonction de la
valeur de .