De la urbs antique au

sanctuaire marial
De la ville neuve antique à la cité baroque de Montaigu
Modèle urbain romain d’après le contexte militaire
Campement romain (castrum) Le castrum comme « modèle » de la ville neuve
à 4 portes dressé d’une troupe dans les régions conquises de l’empire romain fixe
romaine, laissant au centre le le forum à la croisée de 2 axes perpendiculaires :
champs de manœuvres cardo maximus (Nord-Sud) et decumanus (Est-
Ouest)

Trèves sous Constantin en 300

Timgad sous Trajan en 100

Split sous Dioclétien en 300

Croisée d’axes pour le tracé de la ville chrétienne
Du tracé de l’ordo/décumanus chez les arpenteurs Rome chrétienne : tracé cruciforme des basiliques
romains (gromaticie) à la figure de la cité céleste
de l’Apocalypse (4 tétramorphes, 800) sur le colisée (centre)

Miniature, traité
d’Hygin, Th. Fig. A. St Jean Latran
114= La fig 175. B. St Pierre
C. Ste Prudentienne
D. St Paul –hors-les-murs

Livre
de
Kells
(Folio 27v)
L’anthropocentrisme de la cité idéale à la Renaissance
La forme en « étoile à 8 branches » structurée
sur 8 portes et la convergence des avenues au
centre.
Au centre, la cathédrale à plan
La cité imaginaire de Sforzinda pour l’honneur central, surmontée d’une coupole
de son protecteur (Sforza) par Averulino dit le et encadrée par 4 campaniles
Filarète (Traité d’architecture, 1465)
Forme en étoile pour la ville « place-forte » à la
Renaissance (Philippeville, Charlemont et Hesdin)
Plan pentagonal avec trame orthogonale à
Hesdin (Sébastien van Noyen, 1554) présence Vue aérienne de la trame radioconcentrique à
de la Canche (Plan Deventer) Philippeville (1555)
 La cité mariale comme bastion du catholicisme
Montaigu Scherpenheuvel (bastion en étoile à 7
pointes) comme forteresse du culte marial contre
le protestantisme (Cobergher, 1624) pour les
Archiducs Albert et Isabelle
Basilique ND à coupole à 7 pans, à 7
chapelle intérieures et 4 extérieures
invitant au parcours des pèlerins
Mouvement de la volute reliant la coupole
centrale aux chapelles rayonnantes
 Double symbolique : ND des 7 douleurs
ET Hortus Conclusus

Rosaire des 7 douleurs de la Vierge L’évocation du Jardin clos de la

vierge qui protège son âme Image miraculeuse
Emilie dans le XIXe s
Méditation jardin observée
sur les par Arcitas et
douleurs de Palamon
la Vierge emprisonnés,
dans les extraite de La
Flandres et Théséide, codex
en Vidobonensis
Rhénanie 2617,
au cours Bibliothèque
(XIV-Xvèmes). nationale
autrichienne