Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Pour avoir une bonne ligne de base, avant transformation, il faut que le dispositif soit
symétrique par rapport à l’axe du four.
1
Interprétation qualitative d'une courbe d'ATD
On admet en général que l'aire S d'un pic est directement proportionnelle à la grandeur Q de
l'effet thermique lui ayant donné naissance :
S=KQ
L'écart de température entre l'échantillon et le témoin sera d'autant plus important que:
La masse de l'échantillon est plus grande
La vitesse de réaction est élevée
Le coefficient de transmission K est faible
Remarque : L'ATD ne peut être utilisée comme un calorimètre pour la détermination des
quantités de chaleur. Les mesures sont peu précises même après étalonnage.
Facteurs susceptibles de modifier sur les courbes, l'emplacement, l'importance et la forme des
accidents thermiques .
Facteurs relevant de l’appareil
2
Symétrie du montage de l'ensemble.
Disposition des thermocouples, diamètre des fils des thermocouples.
Facteurs relevant de l'environnement
Plus la vitesse de chauffage augmente, plus les accidents thermiques sont décalés vers
les hautes températures.
3
Thermogramme obtenu en ATD pour un matériau vitreux a) Echantillon trempé b) Echantillon
recuit
Dans le cas de CaCO 3 l’équilibre est déplacé dans le sens 2, la décomposition ne peut se
faire que par un apport d’énergie supplémentaire d’où une T décomposition plus élevée.
4
5
Allure de thermogrammes obtenus avec un matériau polymère
6
◦ -Réactions chimiques des composés solides.
◦ -Pyrolyse des huiles, des charbons, etc.
◦ -Hydratation et déshydratation des solides
Appareillage
L'échantillon, placé dans une nacelle (E) suspendue au fléau (K) d'une balance, se trouve
dans une enceinte à température programmée (F). Le contrôle de la température de
l'enceinte utilise des thermocouples et l'équilibre de la balance est assuré en permanence
par un dispositif de rattrapage automatique (asservissement électronique sur les appareils
modernes).
7
La thermogravimétrie est une méthode quantitative. Les appareils modernes permettent de
mesurer des variations de masse d'environ 10-6g. Précision de 0,5 à 0,1 % selon la
thermobalance employée.
Courbe 1 : pas de décomposition avec perte de masse sur la gamme de température. Une
transformation, une fusion, une polymérisation ou une autre réaction a pu avoir lieu ; il faut utiliser
une autre technique pour en savoir plus (couplage DSC, par exemple). Aucun produit volatil ne s’est
échappé.
Courbe 2 : perte de masse rapide, souvent caractéristique d’une évaporation ou d’une déshydratation.
8
courbe 3 : décomposition de l’échantillon en une seule étape. On peut ainsi définir la limite de
stabilité en fonction de la température, et en déduire des paramètres cinétiques tout comme la
stœchiométrie de la réaction.
courbe 5 : prise de masse liée à la réaction de l’échantillon avec l’atmosphère, exemple typique d’une
oxydation d’un métal donnant un composé non volatil. courbe 6 : ensemble de réactions donnant lieu
à une prise puis à une perte de masse (par exemple, une réaction d’oxydation, l’oxyde se décomposant
à plus haute température).
En réalisant différentes mesures à des vitesses de chauffage différentes, on obtient différentes vitesses
de perte de masse et plusieurs valeurs de la température pour une perte de masse donnée.
9
temps appréciable.
Les appareils permettent d’obtenir simultanément, les courbes d’ATD, TG, ainsi que les
courbes dérivées DTG. Ces dernières donnent le flux de matière mis en jeu : dm/dt
Ces techniques permettent notamment de déterminer les chemins réactionnels, les
enthalpies et les vitesses de réaction, d’adsorption/désorption, de changement d’état, etc…
10
11
Chapitre. 3:
I: Principe
L'analyse enthalpique différentielle ou D.S.C. est une technique d'analyse thermique basée sur la
mesure du flux de chaleur différentiel entre un échantillon et une référence inerte soumis à une
même loi d'échauffement ou de refroidissement linéaires.
II. Appareillage :
l'un utilise le principe d'une compensation de puissance pour déterminer l'énergie du phénomène
étudié (par exemple le D.S.C. PERKIN-ELMER),
l'autre basé sur la mesure différentielle de l'effet thermique à l'aide de deux piles thermoélectriques du
type TIAN-CALVET (D.S.C. SETARAM).
Dans les deux cas l'allure des courbes est analogue à celles des courbes d' ATD. Les appareils sont
très sensibles et permettent d'étudier de faibles quantités de matière (10 à 20 mg).
Les applications sont celles de l'ATD mais les mesures sont quantitatives. La D.S.C. permet
également la détermination des données cinétiques et la mesure des chaleurs spécifiques.
12
Le D.S.C. PERKIN-ELMER se compose de deux fours en platine iridié de faibles masses placées dans
un bloc en aluminium servant de volant thermique.
Dans ce cas les deux cellules identiques (mesure et référence) sont placées dans un même bloc
programmé en température.
La mesure différentielle du flux thermique est réalisée par deux capteurs thermiques plans montés en
opposition. Les détecteurssont constitués par des thermocouples.
13
14
15
16