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Université Cadi Ayyad

Faculté Des Sciences Semlalia-Marrakech


Département De Physique

Généralité sur les Systèmes Automatisés


LP-MIEURE

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Définition:
- Un système de production est dit automatisé SAP, lorsqu’il peut gérer de manière
autonome un cycle de travail préétabli qui se décompose en séquences ou étapes.

- Un système automatisé de production est la coopération de :

• Machines, processus physique,


• Eléments d'instrumentation et actionnement,
• Système de conduite et surveillance,
• Opérateurs humains.
Dans le but de :
• Automatiser le fonctionnement,
• Assurer la sécurité,
• Améliorer la maintenance,
• Faciliter les interventions des opérateurs.

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Système Automatisé de Production (SAP): Système autonome


qui exécute toujours le même cycle de travail après avoir reçu les
consignes d’un opérateur

Matière d’oeuvre+Valeur
Matière d’œuvre : ajoutée :

Bouteille + bouchon Bouteille bouchée


Pièce non percée
Matière brute
SAP Pièce percée
Pièce finie
Pièce au point A Pièce au point B

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Définition:

 L’automatisation consiste à rendre automatique les opérations qui exigeaient


auparavant l’intervention humaine

 Un système est dit automatisé s’il exécute toujours le même cycle de travail pour
lequel il a été programmé.

 l'automatisme peut intervenir à tous les stades d'opérations industrielles, dans des
domaines aussi divers que les industries de transformations, de fabrication ou de
transport, dans les machines outils ainsi que dans la vie quotidienne (systèmes
d'alarmes, automatisation de parking, conduite de chaufferies….).

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

But de l’automatisation:

 Éliminer les tâches répétitives ou sans intérêt


(ex: lavage du linge ou de la vaisselle…)

 Simplifier le travail de l'humain


(Toute une séquence d’opération remplacée par l’appui sur un bouton poussoir)

 Augmenter la sécurité
(Éviter les catastrophes)

 Accroître la productivité
(cadences de production plus élevées, pas de fatigue)

 Économiser les matières premières et l'énergie


(production plus efficace)

 Maintenir la qualité

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Conséquences positives de l’automatisation:

• Augmentation du taux de production


• Diminution du coût d’achat des produits
• Uniformité dans les produits manufacturés
• Réduction des accidents de travail

Conséquences négatives de l’automatisation:

• Diminution des emplois…


• On remarque une diminution de la main d’œuvre par unité produite.
– Diminution des emplois pour travailleurs non qualifiés et augmentation des
emplois pour les travailleurs qualifiés
• Certains types d’emplois deviennent très monotones et répétitifs.
(ex: inspection et surveillance des machines )

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Structure d’un Système Automatisé de Production:
Chaque système automatisé est unique. Cependant, ils sont tous construits à partir d’une
même structure, cette structure est composée de fonctions élémentaires. Ces fonctions se
retrouvent d’un système à l’autre mais peuvent être assurées par des matériels de
technologies différentes.

ACTIONNEURS

PARTIE OPERATIVE

CAPTEURS PRE-ACTIONNEURS

PARTIE COMMANDE
1 - Acquisition des données 4 - Commande de puissance
2 - Traitement des données
EQUIPEMENT
PROGRAMME ou CABLE

3 - Dialogue Homme - Machine

IHM
Interface Homme-Machine 3
Généralité sur les Systèmes Automatisés

Structure d’un Système Automatisé de Production:

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Structure d’un Système Automatisé de Production:


Partie Opérative (PO):
- C’est la machine qui transforme la matière d’œuvre afin d’élaborer la valeur
ajoutée. C’est le processus physique à automatiser ((mouvements à réaliser…).
- Elle comporte en général :
• Des capteurs:

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Structure d’un Système Automatisé de Production:

Les capteurs ont pour rôle de Fournir à la PC des informations sur l’état (position, niveau,
température, vitesse, etc.) du système commandé. Il convertit les informations physiques
de la PO en grandeurs électriques exploitables par la PC.

On peut classer les capteurs en fonction :

 de la grandeur physique d'entrée : capteurs de position, de vitesse, de température, de


force, de pression, de débit, …

 de l'élément sensible en interne : capteurs résistifs, inductifs, capacitifs, optiques


(ou photosensibles), à semi-conducteur, piézo-électrique, …

 du signal de sortie : capteurs tout ou rien ou TOR (signal logique), numériques,


analogiques.

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

 La grandeur électrique de sortie d’un capteur peut varier de 3 manières différentes :


• Les détecteurs (ou capteur T.O.R.):
Un détecteur fournit une information binaire à la partie commande.
(Présence d’une pièce ou non, seuil de température atteinte, Vérin
sorti…)
Il existe différentes familles technologiques de détecteurs: Détecteur de proximité
mécanique, optique, inductif, capacitif… dont les caractéristiques
distinctes sont des éléments de choix.
• Les capteurs analogiques :
- Un capteur analogique fournit une image électrique (tension 0-
10V ou courant 4-20mA) d’une grandeur physique évoluant
continument dans le temps, dans une gamme de variation donnée. Thermocouple

• Les capteurs numériques (ou codeurs):


- Les codeurs transmettent des valeurs numériques précisant des
positions, des pressions, ..., pouvant être lus sur 8, 16,32 bits.

Codeur incrémental 11
Généralité sur les Systèmes Automatisés
Détecteur de
Symbole principe
position mécanique
TOR Utilisation:

Détecteur de position, fin de course,


Détection de présence d’objets solides

Avantage

• sécurité de fonctionnement élevée :


• fiabilité des contacts.
•bonne fidélité sur les points d'enclenchement
(jusqu'à 0,01 mm)
•bonne aptitude à commuter les courants faibles
combinée à une grande endurance électrique
• tension d'emploi élevée
• mise en œuvre simple, fonctionnement
visualisé.
• grande résistance aux ambiances industrielles

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Détecteur de inductif Symbole principe

basée sur la variation d’un champ magnétique


à l’approche d’un objet conducteur du
courant électrique

Utilisation:

Ce type de capteur est réservée à la détection sans contact d'objets métalliques


L'objet est donc à proximité du capteur mais pas en contact contrairement à un détecteur de position.

Avantage

• Pas de contact physique avec l’objet détecté.


• Pas d’usure ; possibilité de détecter des objets fragiles, fraîchement peints…
• Durée de vie indépendante du nombre de manœuvres.
• Produit entièrement encapsulé dans la résine donc étanche.
• Très bonne tenue à l’environnement industriel : atmosphère polluante

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Détecteur de capacitif Symbole principe
basé sur la variation d’un champ
électrique à l’approche d’un objet
quelconque.

Utilisation:

Détection à courte distance d’objets métalliques ou non.


Contrôle de niveau de liquide et de poudre

Avantage

Idem détecteur inductif mais plus cher et pas de pièces en mouvement

• Pas de contact physique avec l’objet détecté.


• Pas d’usure ; possibilité de détecter des objets fragiles, fraîchement peints…
• Détecteur statique, pas de pièces en mouvement.
• Durée de vie indépendante du nombre de manœuvres.
• Produit entièrement encapsulé dans la résine donc étanche.
• Très bonne tenue à l’environnement industriel : atmosphère polluante

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Critère de choix d’un capteur

•Critères de choix

Atmosphère industrielle (poussière,


humidité… )
Nature de la détection
Nombre de cycle de manœuvre.
Nombre et nature des contacts requis
Place disponible….

Choix n°1: Famille technologique.


Choix n°2: Référence et caractéristiques spécifiques

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Généralité sur les Systèmes Automatisés
Les capteurs transforment la variation des grandeurs physiques liées au fonctionnement de
l’automatisme en signaux électriques.

Capteur de Capteur de niveau Bouton


proximité à ultrasons de liquide poussoir

Capteur d’humidité Cellule Détecteur de


photoélectrique gaz

Détecteur de Bouton d’arrêt


choc Capteur à contact d’urgence

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Des pré-actionneurs et actionneurs:

Un actionneur est un dispositif matériel qui convertit un signal de commande en


changement d’un paramètre physique; ce dernier est souvent mécanique (position,
vitesse)

Un actionneur est un transducteur; en effet, il change une quantité physique d’un type
à un autre type de quantité physique (électrique → vitesse rotationnelle)

Le signal de commande étant faible, un amplificateur est souvent nécessaire avec
l’actionneur

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Pré-actionneurs Généralité sur les Systèmes Automatisés

Variateur de vitesse Contacteur Distributeur


Actionneurs

Moteur Vérin pneumatique Vérin électrique

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Classification des actionneurs :

 Électriques
Les plus utilisés, peuvent être linéaires ou rotationnels (ex. moteurs AC et DC)

 Hydrauliques
Utilisent des fluides pour amplifier le signal de commande, peuvent être linéaires (ex.
moteur hydraulique) ou rotationnels (ex. moteur hydraulique), utilisés lorsqu’on a besoin
d’un très grand effort

 Pneumatiques
Utilisent l’air comprimé pour amplifier le signal de commande, peuvent être linéaires ou
rotationnels, utilisés pour des applications demandant des efforts relativement bas (par
comparaison avec les actionneurs hydrauliques)

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Structure d’un Système Automatisé de Production:


Partie Dialogue (PD): Interface Homme-Machine (IHM)
- C’est le système de présentation des informations du système automatisé
permettant la visualisation du procédé, la prise en compte des consignes et ordres
des opérateurs humains sur le procédé.
- Elle permet à l’opérateur d’envoyer des consignes à l’unité de traitement et de
recevoir de celle-ci des informations sur le déroulement du processus (à l’aide des
boutons, des interrupteurs, des voyants et des affichages).

Buttons poussoirs Pupitre opérateur Interface graphique


et voyants
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Généralité sur les Systèmes Automatisés
Structure d’un Système Automatisé de Production:
Partie Commande (PC):
- C’est l’automatisme qui en fonction des informations issues de la PO (capteurs) élabore
une succession logique de commandes, d’ordres (pré-actionneurs) qui provoqueront sur
la PO les actions nécessaires à l’obtention de la valeur désirée.
- Elle peut être réalisée selon 2 types de technologie :

Technologie câblée: Le fonctionnement de l'installation est défini par câblage entre les
différents éléments. Une modification de ce fonctionnement impose une modification du
câblage.

Technologie programmée: Le fonctionnement de l'installation est défini par un


programme exécuté de manière cyclique par un processeur. Un changement de
fonctionnement consiste à modifier le programme sans avoir à toucher aux
raccordements des capteurs et des pré-actionneurs.

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Généralité sur les Systèmes Automatisés
Structure d’un Système Automatisé de Production:
Partie Commande (PC):
- C’est l’automatisme qui en fonction des informations issues de la PO (capteurs) élabore
une succession logique de commandes, d’ordres (pré-actionneurs) qui provoqueront sur
la PO les actions nécessaires à l’obtention de la valeur désirée.
- Elle peut être réalisée selon 2 types de technologie :
T. programmée

T. câblée

APIs Relais Cellules logiques

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Logique programmée vs Logique câblée

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Généralité sur les Systèmes Automatisés
Technologies câblées :

Technologies câblées :
- l’automatisme est réalisé par des modules raccordés entre eux.
- le fonctionnement obtenu résulte du choix de ces modules et du câblage
qui les relie.
- l’automatisme est entièrement personnalisé pour la réalisation
matérielle.

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Fonctions de l’appareillage électrique:

Pour brancher un appareil électrique quelconque, il faut un moyen pour le faire


avec le plus de sécurité possible et le minimum d’intervention humaine. Avant
l’apparition des contacteurs, on couplait les installations électriques à l’aide
d’interrupteurs simples manuels qui ont généralement deux positions : une
position marche (contact fermé) qui correspond au passage du courant électrique
et une position arrêt (contact ouvert). C’est une méthode simple mais elle a
l’inconvénient d’être dangereuse pour le matériel et le personnel surtout pendant
la coupure des forts courants. On distingue alors deux types d’appareillage:

1- Appareils commandés manuellement (sectionneurs, interrupteurs, ....)


2- Appareils commandés automatiquement (contacteurs, disjoncteurs,…)

Pour protéger les installations, un autre type de matériel est prévu, il s’agit de
matériel de protection.
1- Matériel de couplage :

1-1- Sectionneur :

Un sectionneur est un appareil destiné à ouvrir et à fermer un circuit à


vide. Le sectionneur n’est pas destiné à couper en charge, son rôle est
d’établir une coupure visible du circuit. Le sectionneur est le premier
appareil à fermer et le dernier à ouvrir. Dans la majorité des cas, les
sectionneurs sont munis de fusibles et on parle alors de coupe-circuit
sectionneur ou sectionneur porte fusibles. Le pouvoir de coupure (Pdc)
du sectionneur est nul.

Représentation : On adoptera toujours la représentation en triphasé :


1-2- Interrupteur

C’est un appareil qui permet la fermeture et l’ouverture d’un circuit en


charge. Ses contacts sont dimensionnés pour couper le courant
nominal de l’installation.

Il faut noter aussi qu’il existe des interrupteurs-sectionneurs qui


réalisent le sectionnement à coupure pleinement apparente.

Il existe aussi des interrupteurs-fusibles qui sont munis de fusibles.

Représentation : On adoptera toujours la représentation en triphasé


:

Interrupteur Interrupteur-Fusible
1-3- Contacteurs :

Les deux appareils vus précédemment sont des appareils à commande


manuelle; ils nécessitent une intervention extérieure. Le contacteur est un
appareil qui commande électro-magnétiquement l’ouverture et la
fermeture d’un circuit en charge. Les contacts sont fermés ou ouverts à
l’aide d’une bobine appelée Bobine de commande, si cette bobine est
alimentée ou excitée les contacts principaux sont fermés et si la bobine
est non alimentée ou désexcitée les contacts principaux sont ouverts.

Le contacteur est un appareil qui présente l’avantage de simplifier la


commande des circuits d’une manière appréciable. Il présente par ailleurs
les avantages suivants :

Possibilité de couper automatiquement en cas de manque de


tension (protection contre le retour de courant).

Permet la commande à distance.


Constitution :

Un contacteur est constitué :

1. de la bobine de commande (élément moteur)


2. des pôles ou contacts principaux (instantanés), pouvant
supporter des courants élevés.
3. des contacts auxiliaires instantanés ou temporisés, ne pouvant
supporter que des courants faibles.

Les contacts principaux sont ouverts au repos et fermés en marche.


Les contacts auxiliaires peuvent être ouverts ou fermés au repos ou en
marche.
L’alimentation de la bobine peut être faite en courant alternatif ou en
courant continu avec du 380V AC, 220V AC, 48V AC ou du 24V AC.

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1
Contacteur auxiliaire :

Ce sont des contacteurs dont le bloc de contacts est prévu pour le


couplage de circuits auxiliaires (circuits de commande, de signalisation,...)
Il n y a que des contacts auxiliaires et pas de contacts principaux.

Représentation:

Remarque : pour un besoin de contacts auxiliaires on utilise des blocs de


contacts auxiliaires qu’on monte sur les contacteurs (principaux ou
auxiliaires)
Contacteur avec verrouillage mécanique:

C’est un ensemble de deux contacteurs accouplés mécaniquement qui


ne peuvent être enclenchés simultanément. Ils sont utilisés dans des
applications ou l’enclenchement simultané de deux contacteurs
provoque un court-circuit. Par exemple dans l’inversion de sens de
rotation d’un moteur triphasé.

Représentation:
1- Matériel de protection :

Pour assurer un fonctionnement correct des installations il est indispensable de


les protéger contre les surintensités : les surcharges et les courts-circuits.
Plusieurs types d’appareils de protection peuvent être utilisés pour la protection
du matériel.

 Relais thermique et magnétothermique :

Un relais thermique est un appareil qui sert à protéger contre les surcharges
(courant excessif).
Le relais thermique ne protège pas contre les court-circuit.
Il est constitué de 3 bilames qui s’échauffent sous l’effet du courant consommé
par l’installation. Lorsqu’il y a surcharge par suite surchauffement, le relais coupe
l’alimentation au niveau du contacteur.

Une fois les bilames refroidies le réarmement est possible soit manuellement soit
automatiquement.
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Ces contacts sont actionnés dés que les éléments de déclenchement sont activés.
Le contact d’ouverture (95/96) coupe le circuit de commande de la bobine du
contacteur et déclenche celui-ci. Le contact de fermeture (97/98) sert pour
alimenter une lampe de signalisation (orange) indiquant le déclenchement
thermique du contacteur.

Un bouton de réarmement permet de remettre le relais à son état après


refroidissement et disparition du défaut. On peut aussi avoir un réarmement
automatique du relais.

L’utilisateur dispose d’une fourchette de courant pour régler un relais thermique.

En général celui-ci est réglé sur le courant nominal de fonctionnement de


l’installation.

Représentation :
 Relais de protection à thermistance :

C’est une autre variante du relais thermique mais qui permet de mesurer
directement la température à l’aide d’une sonde placée dans le milieu à
contrôler. Cette sonde est composée d’une thermistance PTC (résistance à
coefficient de température positif).
Lorsque la température maximale admissible est atteinte un contact 95 - 96 à
ouverture coupe le circuit de commande du contacteur, un autre contact 97 - 98
à fermeture permet de signaler le défaut.

Représentation :

p1, p2 : sonde PTC


r1, r2 : réarmement
A, B : alimentation
 Relais de protection électronique :

Il est destiné essentiellement à la protection des moteurs électriques utilisés


dans un milieu industriel dont les contraintes rendent les relais thermiques ou les
relais à thermistance inutilisables. Les relais électroniques permet d’une part le
contrôle de la température de l’enroulement des moteurs à chaque instant en
mesurant le courant absorbé, et offre d’autre part les possibilités suivantes :

 Déclenchement rapide en cas de défaillance d’une phase,


 Protection contre les mises à la terre accidentelles,
 Protection contre le blocage,
 Contrôle du sens de rotation,
 Protection contre les sous charges.

Représentation :
 Coupe-circuit fusible :

En régime nominal, l’élément fusible présente une résistance ohmique dont


l’échauffement est absorbé par la matière inerte de remplissage (silice
granuleuse) de la cartouche. Il s’établit un équilibre thermique avec le milieu
extérieur.

Avec l’apparition d’une surintensité, cet équilibre est rompu, l’élément produit une
quantité de chaleur telle qu’elle ne peut être évacuée. C’est l’accumulation
d’énergie Ri2t qui élève la température et provoque la fusion de l’élément fusible.

Constitution générale :

Deux types de cartouches à distinguer :


Les cartouches cylindriques,
Les cartouches à couteaux utilisées pour les forts courants.

Les éléments fusibles sont fabriqués à partir de matériaux présentant les


caractéristiques suivantes :

 Bonne conductibilité électrique


 Température de fusion peu élevée
 Ductilité excellente.
Représentation :

Lorsqu’il y a lieu de signaler le fonctionnement d’une coupe-circuit, on a


recours généralement à un indicateur de fusion purement visuel situé sur
l’élément de remplacement appelé percuteur. Les percuteurs peuvent
être :
•Intérieurs au coupe-circuit ;
•Indépendants (le percuteur qui fait saillie à l’instant de la
fusion a le pouvoir d’actionner mécaniquement un contact
auxiliaire).
Courbes caractéristiques des fusibles gL (constructeur LEGRAND)
Deux types de fusibles sont à envisager :

 Les fusibles types gL, gG ou gF (usage général) pour protéger contre


les surcharges et les courts-circuits.

 Les fusibles type aM (accompagnement moteur) qui protègent


uniquement contre les courts-circuits et sont utilisés en présence d’un
relais thermique. On peut également les placer dans un sectionneur qui
devient ainsi un sectionneur coupe-circuit ou plus simplement un
sectionneur porte fusibles.
 Disjoncteur:

Un disjoncteur est un interrupteur perfectionné normalement maintenu fermé


par un verrouillage. Son pouvoir de coupure lui permet de supporter les
sollicitations dues à la mise en ou hors service d’appareils ou d’installations
en état de fonctionnement normal ou en cas de défaut, et principalement en
cas de courts-circuits (coupures automatiques).

Un disjoncteur est choisi en fonction du courant nominal, du pouvoir de


coupure (courant de court-circuit), de l’encombrement et du nombre des
pôles en monophasé ou triphasé. (Bipolaire, tripolaire ou tétra polaire)

Représentation :
 Relais temporisés:

Les relais temporisés sont des appareils de commande qui servent pour
retarder pendant un temps choisi par l’opérateur la transmission des
ordres reçus. Le mécanisme de temporisation varie d’un modèle à un
autre. Les relais peuvent être temporisés à l’enclenchement (à l’action), au
déclenchement (au repos) ou à l’enclenchement et au déclenchement.

Représentation :
Bobine excitée → 57/58 se ferme après un certain temps
65/66 s’ouvre après un certain temps

Bobine désexcitée → 57/58 s’ouvre instantanément


65/66 se ferme instantanément
Bobine excitée → 55/56 s’ouvre instantanément
67/68 se ferme instantanément

Bobine désexcitée → 55/56 se ferme après un certain temps


67/68 s’ouvre après un certain temps
 Matériel de commande :

Les auxiliaires de commande servent à commuter ou à mettre en


ou hors service les appareils à actionner, on distingue alors
plusieurs types selon l’utilisation faite de ces auxiliaires :

• Les contacts auxiliaires des appareils

• Les boutons poussoirs commandés par impulsions qui


disposent d’une seule position stable (ouvert ou fermé).

• Les boutons poussoirs avec accrochage à deux positions


stables (ouvert et fermé).

• Les boutons “coup de poing” pour l’arrêt d’urgence.

• Les boutons poussoirs à clé.

• Les boutons rotatifs avec ou sans rappel automatique.

• Les fins de courses, ...etc.


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Exemple: Démarrage Y/Δ d’un moteur asynchrone.
On considère un schéma de puissance de
raccordement d’un MAS 3~.

Principe de fonctionnement:
• Fermeture de Q1 (Manuel)
• Démarrage du moteur par appui sur un BP S1.
•Fermeture de KM1 (Couplage Y )
•Fermeture de KM2 (Alimentation)
•Ouverture de KM1 (Après temporisation)
•Fermeture de KM3 (Couplage )
•Un BPArrêt S2 ou défaut moteur (Relais thermique F2) doit
provoquer l’arrêt du moteur).
•Un voyant H2 indiquera que le démarrage est terminé.

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Généralité sur les Systèmes Automatisés
Principe de fonctionnement d’un API:
- L'Automate Programmable Industriel (API) est un appareil électronique
programmable, adapté à l'environnement industriel, qui réalise des fonctions
d'automatisme pour assurer la commande de pré-actionneurs et d'actionneurs à partir
d'informations logique, analogique ou numérique.

Actionneurs
Capteurs
Pré-actionneur

Entrées API Sorties

IHM

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Structure générale d’un API:

Bus Interne

Unité centrale
Alimentation

Interfaces Interfaces

Mémoire
d’entrée de sortie
Processeur

Capteurs Pré-actionneurs
- Il existe deux types d’API : Actionneurs

• Le type monobloc (compact) : Tout les éléments sont installés sur le même boitier,
• Le type modulaire : Les éléments sont installés séparément.
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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Description des éléments d'un API :

Alimentation

Module d’alimentation:
- Elle fournit les tensions nécessaires à l'électronique de l'automate, à partir des
tensions usuelles (110/220V ou 24V =).

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Description des éléments d'un API :

Alimentation CPU

Module CPU: cœur de l'automate, elle est constituée :


- d'un processeur qui exécute le programme (Lire les états des signaux d’entrées et
commander les sorties
- de mémoires qui, non seulement contiennent ce programme, mais aussi des
informations de données (durée d'une temporisation, contenu d'un compteur, …).
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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Description des éléments d'un API :

Alimentation CPU Coupleur

Module coupleur (option):


- Les coupleurs sont des cartes électroniques qui assurent la communication entre les
E/S (périphéries ou autre) et l’unité centrale. L’échange de l’information entre la
CPU et les modules d’E/S s’effectue par l’intermédiaire d’un bus interne (liaison
parallèle codée).
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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Description des éléments d'un API :

Alimentation CPU Coupleur ETOR

Module d’entrées TOR: (8,16 ou 32 entrées logiques)


- Permet de récupérer l'état des capteurs qui lui sont associés,
- Transformation d’un signal électrique en état logique (0 ou 1),
- Comporte un ensemble des LEDs visualisant l’état logique de chaque voie.

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Description des éléments d'un API :

Alimentation CPU Coupleur ETOR STOR

Module de sorties TOR: (8,16 ou 32 sorties logiques)


- Permet d'agir sur les pré-actionneurs qui lui sont associés,
- Transformation état logique (0 ou 1) en signal électrique,
- Comporte un ensemble des LEDs visualisant de l’état logique de chaque voie.

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Description des éléments d'un API :

Alimentation CPU Coupleur ETORSTOR EANA SANA

Module d’entrées/sorties ANA:


- Elles permettent de réaliser l'acquisition d'un signal analogique et sa conversion
numérique (CAN) indispensable pour assurer un traitement par le microprocesseur.
La fonction inverse (sortie analogique) est également réalisée.
- Les grandeurs analogique sont normalisées : 0-10V ou 4-20mA.
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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Description des éléments d'un API :

Alimentation CPU Coupleur ETOR STOR EANA SANA FM :


- Comptage
- Positionnement
Module de fonction: (Comptage rapide)
- Régulation
- Ces modules réduisent la charge de traitement de la CPU en assurant des tâches
lourdes de calculs.
- Exemple: signal issu d'un codeur de position.

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Description des éléments d'un API :

Alimentation CPU Coupleur ETOR STOR EANA SANA FM :


- Comptage
- Positionnement
Module de fonction: (Commande d’axe)
- Régulation
- Elles permettent d'assurer le positionnement avec précision d'élément mécanique
selon un ou plusieurs axes.
- Exemple: piloter un servomoteur et de recevoir les informations de
positionnement par un codeur.
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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Description des éléments d'un API :

Alimentation CPU Coupleur ETOR STOR EANA SANA FM :


- Comptage
- Positionnement
Module de fonction: (Régulation PID)
- Régulation
- Elle comporte souvent plusieurs EANA permettant de recevoir les signaux de
mesure issu des transmetteurs (4-20mA), ainsi que plusieurs SANA permettant
d’assurer la régulation. Le microprocesseur local traite le programme élaboré à
partir des algorithmes de régulation implantés sur la carte même.
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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Description des éléments d'un API :

Alimentation CPU Coupleur ETOR STOR EANA SANA FM : CP :


- Comptage - PROFIBUS
- Positionnement - Ethernet
Module de communication:
- Régulation
- Elle permet d‘établir des liaisons : Profibus, Ethernet,...

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Principe de fonctionnement d'un API :


Durant son fonctionnement, un API exécute le même cycle de fonctionnement qu'on
appelle cycle automate.
La durée de ce cycle est typiquement de 1 à 50 ms :

PHASE 1: Avant chaque traitement, l'API lit les entrées et les mémorise durant
le cycle automate.

PHASE 2: Il calcule les équations logiques de fonctionnement du système en


fonction des entrées et d'autres variables internes puis il les
mémorise.

PHASE 3: Les résultats sont recopiés dans les sorties

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Les langages de programmation d'un API :


- Il existe cinq langages qui peuvent être utilisés pour la programmation d’applications
d’automatisme et qui sont normalisés au plan mondial par la norme IEC 61131-3. Les
cinq langages sont :

SFC (Sequential Function Chart) ou GRAFCET:

- Ce langage de programmation de haut niveau permet la programmation aisée de


tous les procédés séquentiels.
S1

T1 T4

S2 S5 S6

T2 T5

S4

T3

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Les langages de programmation d'un API :


- Il existe cinq langages qui peuvent être utilisés pour la programmation d’applications
d’automatisme et qui sont normalisés au plan mondial par la norme IEC 61131-3. Les
cinq langages sont :

SFC (Sequential Function Chart) ou GRAFCET.


FBD (Function Block Diagram) ou Schéma blocs fonctionnels:
- Ce langage permet de programmer graphiquement à l’aide de blocs,
représentant des variables, des opérateurs ou des fonctions. Il permet de
manipuler tous les types de variables.

E0.0
A8.0
E0.1 &
=

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Généralité sur les Systèmes Automatisés

Les langages de programmation d'un API :


- Il existe cinq langages qui peuvent être utilisés pour la programmation d’applications
d’automatisme et qui sont normalisés au plan mondial par la norme IEC 61131-3. Les
cinq langages sont :

SFC (Sequential Function Chart) ou GRAFCET.


FBD (Function Block Diagram) ou Schéma blocs fonctionnels.
ST (Structured Text) ou Texte structuré:
- Ce langage est un langage textuel de haut niveau. Il permet la programmation de
tout type d’algorithme plus ou moins complexe.
VAR CONSTANT X : REAL := 53.8 ; Z : REAL; END_VAR
VAR aFB, bFB : FB_type; END_VAR
bFB(A:=1, B:=‘OK’);
Z := X - INT_TO_REAL (bFB.OUT1);
IF Z>57.0 THEN aFB(A:=0, B:=“ERR”);
ELSE aFB(A:=1, B:=“Z is OK”);
END_IF

64
Généralité sur les Systèmes Automatisés

Les langages de programmation d'un API :


- Il existe cinq langages qui peuvent être utilisés pour la programmation d’applications
d’automatisme et qui sont normalisés au plan mondial par la norme IEC 61131-3. Les
cinq langages sont :

SFC (Sequential Function Chart) ou GRAFCET.


FBD (Function Block Diagram) ou Schéma blocs fonctionnels.
ST (Structured Text) ou Texte structuré.
LD (Ladder Diagram) ou Langage à contacts:
- Ce langage graphique est essentiellement dédié à la programmation d’équations
booléennes (true/false).

E0.0 E0.1 A8.0


NOT ( )

65
Généralité sur les Systèmes Automatisés

Les langages de programmation d'un API :


- Il existe cinq langages qui peuvent être utilisés pour la programmation d’applications
d’automatisme et qui sont normalisés au plan mondial par la norme IEC 61131-3. Les
cinq langages sont :

SFC (Sequential Function Chart) ou GRAFCET.


FBD (Function Block Diagram) ou Schéma blocs fonctionnels.
ST (Structured Text) ou Texte structuré.
LD (Ladder Diagram) ou Langage à contacts.
IL (Instruction List) ou Liste d'instructions:
- Ce langage textuel de bas niveau est un langage à une instruction par ligne. Il
peut étre comparé au langage assembleur.
U E0.0
U E0.1
NOT
= A8.0

66
Généralité sur les Systèmes Automatisés

Critères de choix d'un API :

Le choix d'un automate programmable est généralement basé sur :

- Nombre d'entrées/sorties : le nombre de cartes peut avoir une incidence sur le


nombre de racks dès que le nombre d'entrées/sorties nécessaires devient élevé.

- Type de processeur : la taille mémoire, la vitesse de traitement et les fonctions


spéciales offertes par le processeur permettront le choix dans la gamme souvent très
étendue.

- Fonctions ou modules spéciaux : certaines cartes (commande d'axe, régulation,...)


permettront de "soulager" le processeur et devront offrir les caractéristiques
souhaitées.

- Fonctions de communication : l'automate doit pouvoir communiquer avec les


autres systèmes de commande (API, supervision,...) et offrir des possibilités de
communication avec des standards normalisés (Profibus,...).

29
Généralité sur les Systèmes Automatisés

Présentation technologique des APIs :

Siemens Schneider électrique

(S7-200,S7-300,S7-400,S7-1200,LOGO . . .) (TSX 17/37/57, TSX micro ,premium. . .)

Rockwell Automation ABB

(Micrologix 1200/1400,SLC-500, SLC 5000 .. .) (AC500,AC800C,S500 . . .)

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