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: R7032 V1
Introduction à la logique
Date de publication :
10 octobre 1992 floue
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A∩A = A (5)
Historique idempotence
A∪A = A (6)
La pensée humaine est une symbiose de la logique et de
l’imagination, agissant de concert ou séparément. La logique
A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) (7)
humaine est un enchaînement d’idées, de concepts, concrets ou distributivité
abstraits, aboutissant à des conclusions qui entraînent des A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C) (8)
décisions ou restant à l’état de résultats utilisables ou non. Les
formes de la pensée humaine, sous l’aspect de la logique, sont
infiniment variées, comme d’ailleurs l’imagination. Beaucoup A∩∅=∅ (∅ sous-ensemble vide) (9)
supposent que cela est une conséquence de l’asymétrie du
demi-cerveau gauche et du demi-cerveau droit, chacun ayant un A∪∅=A (10)
rôle différent mais communiquant sans cesse. A∩E=A (11)
Depuis la plus haute Antiquité, depuis que l’humain est
devenu, selon la terminologie des anthropologues, A∪E=E (12)
l’ homo-sapiens-sapiens , mais surtout depuis la civilisation
grecque antique, les penseurs ont cherché à reconstituer les (A) = A involution ( A est le complément de A ) (13)
mécanismes de la logique. D’Aristote à Chrysippe et bien
d’autres, et bien plus tard George Boole, ce génial clergyman A∩B = A ∪ B (14)
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anglais, et depuis lors, ici et là, très nombreux, les humains les théorèmes de De Morgan
plus perspicaces ont cherché à définir les mécanismes de la A∪B = A ∩ B (15)
logique, ce qui était le moteur de leurs déductions et actions.
La logique aristotélicienne présentée vingt siècles plus tard A∩ A = ∅ tiers-exclu (16)
par Boole sous une forme algébrique, celle de la théorie des
ensembles, comprend, entre autres et nombreuses propriétés : A∪ A = E non-contradiction (17)
— la non-contradiction, ce qui signifie qu’une proposition
On peut ajouter, dans un but pratique :
(ou prédicat) est vraie ou fausse, sans nuance ;
— le tiers-exclu, c’est-à-dire qu’une proposition ne contient A ∩ (A ∪ B) = A (18)
jamais une valeur de vérité entre celle du faux et celle du vrai. contraction
Ces deux propriétés en réalité n’en forment qu’une : absence A ∪ (A ∩ B) = A (19)
de positions intermédiaires entre le faux et le vrai. Et dans ce
On va appeler valuation la valeur de vérité attachée à chaque
cas le faux est la négation du vrai et réciproquement. Si une pro-
propriété ensembliste :
priété est désignée par P et la propriété contraire ou négation
est désignée par ¬ P, on a alors : P est vraie ⇒ v (P ) = 1 (20)
P ∆ ¬ P = F (faux) , P ∇ ¬ P = V (vrai) P est fausse ⇒ v (P ) = 0 (21)
c’est-à-dire, une propriété P avec sa négation ¬ P forment une C’est une habitude dont les origines remontent à l’époque de
proposition composée toujours fausse où le symbole ∆ Boole.
représente le connecteur sémantique ET. De même P et ¬ P On écrira aussi, pour un élément x appartenant à E :
forment une proposition composée toujours vraie le symbole ∇
représente le connecteur ET/OU (que l’on écrit souvent abusive- x ∈ E ⇒ v (x ) = 1 (22)
ment avec OU qui est en réalité exclusif, l’un ou l’autre mais pas
x ∉ E ⇒ v (x ) = 0 (23)
les deux).
Nous cessons ce rappel de l’algèbre de Boole, pour sortir de ces
connaissances classiques et pénétrer dans le nouveau domaine de
Tous les ingénieurs connaissent les propriétés des ensembles ordi- l’algèbre multivalente ou algèbre floue.
naires et de la logique booléenne qui en est une présentation
numérique [1]. Mais il est bon de rappeler la configuration en treillis
distributif et complémenté ou treillis de Boole de ces ensembles.
Un peu plus loin nous nous servirons de ce rappel. 2. Logique floue
So i t E u n e n s e m b l e a p p e l é r é f é re n t i e l e t A, B, C d e s
sous-ensembles de ce référentiel. On a alors : On va commencer par se servir d’une représentation commode
pour débuter. Ce qui a été présenté en (22) et (23) s’appelle, dans
∀ A, B, C ⊂ E la théorie classique des ensembles, fonction caractéristique.
Maintenant, supposons que v (x ) au lieu de prendre la valeur 0 ou
et les symboles ∩ (intersection) et ∪ (union) :
la valeur 1 puisse prendre toute valeur dans l’intervalle [0,1]. Ainsi,
A∩B = B∩A (1) un élément x pourra appartenir au référentiel avec une valeur
commutativité comprise entre 0 et 1 aussi. Un tel sous-ensemble dont les éléments
A∪B = B∪A (2) ont cette propriété sera appelé sous-ensemble flou.
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Ainsi : Toutes les propriétés décrites par les relations (1) à (19) pour les
x ∈ E ⇒ v (x ) = a , a ∈ [0,1] (24) sous-ensembles ordinaires sont valables pour les sous-ensembles
flous sauf le tiers-exclu (16) et la non-contradiction (17). Les
Un sous-ensemble flou sera alors noté A .
, sous-ensembles ordinaires forment un treillis de Boole tandis que
La figure 1 a donne la représentation d’un sous-ensemble les sous-ensembles flous forment un treillis distributif. Un treillis
ordinaire (de la logique classique) de R (le continuum de – ∞ à + ∞ ) de Boole est aussi distributif mais possède en plus les propriétés (16)
et la figure 1b représente un sous-ensemble flou de R . et (17) attachées à la négation que divers auteurs appellent aussi
Comme on le voit, au lieu d’un passage brutal de 0 à 1 de 1 à 0, complémentation.
l’appartenance d’un sous-ensemble au référentiel s’effectue, si cela La théorie algébrique des fonctions caractéristiques des
correspond au réel, avec la continuité convenable. sous-ensembles ordinaires, on l’a précisé (§ 1), est due à George
Prenons le cas d’un référentiel fini : Boole (vers 1850). La théorie algébrique des fonctions d’apparte-
nance des sous-ensembles flous est due au Professeur Leofi A. Zadeh
E = {a, b, c, d, e, f, g } de l’université de Californie à Berkeley (proposée dès 1965).
Nota : il convient de signaler dès maintenant qu’il ne faut pas confondre la théorie des
probabilités et celle des sous-ensembles flous. La théorie des probabilités est basée sur la
théorie de la mesure et concerne donc les phénomènes mesurables en probabilité tandis
(25) que celle des sous-ensembles flous concerne les phénomènes incertains où la mesure
n’est pas possible ni même concevable. D’autre part, la théorie des probabilités est conçue
pour les phénomènes de caractère objectif tandis que celle des sous-ensembles flous l’est
pour les phénomènes de caractère subjectif.
est un sous-ensemble ordinaire de E.
(26)
3. Rappel sur la théorie
des probabilités
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par :
d’appartenance d’une relation 5 ⊂ E 1 × E 2 . Une telle relation floue
, ^ 2 3
est aussi appelée graphe flou. 5 = 5∪5 ∪5 ∪… (44)
, , , ,
Voyons un exemple. Soient : n fois
2 n
où 5 s 5,5 = 5 s 5 s … s 5
5 signifie , (45)
E1 = {a, b, c, d, e, f } (36) , , , , ,
E2 = {m, n, p, q, r } (37) ■ antisymétrie :
∀( x , y ) ∈ E × E :
µ5 ( x , y ) ≠ µ5 ( y , x )
, ,
ou µ5 ( y , x ) = µ5 ( x , y ) = 0 (46)
, ,
■ similitude :
Une relation floue transitive, réflexive et symétrique est dite
(38) relation de similitude.
■ ressemblance :
∀ (x , y ) ∈ E × E :
µ5 ( x , x ) = 1 (47)
,
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L’inférence ainsi définie est aussi appelée implication. À partir probabilités conditionnelles (64)
a
de (52) on a le tableau :
a+b
a p b = ------------------- inférence relativiste (65)
1 + ab
(54) etc.
On en connaît et utilise un grand nombre et on peut en définir
une infinité satisfaisant aux conditions (58), (59) et (60).
En logique multivalente, on peut utiliser le découpage de l’inter-
Avec ce tableau, on retrouve les deux formes classiques de valle [0, 1] en deux parties 0 et 1 (booléen), en trois parties 0, 0,5, 1
l’inférence où apparaissent les relations de cause à effet ou encore en quatre, etc. L’auteur recommande le découpage en endécadaire
le classique syllogisme : (du grec endéca qui signifie 11) qui est ni trop nuancé, ni pas
— le modus ponens : assez :
0, 0,1, 0,2, 0,3, ... ,0,7, 0,8, 0,9, 1 (66)
v (P ) = 1 , v (P&Q ) = 1 , v (Q ) = 1
(55)
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À titre d’exemple, nous présentons deux inférences floues par Pour utiliser les inférences floues, il faut savoir les inverser à
leurs représentations endécadaires : gauche et à droite, ce qui s’impose dans les systèmes experts.
– inférence de Luckaciewicz (62) : Voici, à titre d’exemple, l’inversion à droite et à gauche de l’infé-
rence de Lukaciewicz.
(68)
(70)
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c = 1 ∧ ( a + b)
b = [ a ,1 ], c = 1,
(71)
= c + a Ð 1, a < c < 1
= ∅, c < a
(69)
(72)
a = [ 0, b ], c = 1,
= 1 Ð c b, b<c<1 (73)
= ∅, c < b
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Les inférences s’enchaînent par la gauche et/ou par la droite Les nombres flous trapézoïdaux peuvent être l’objet de calculs
pour donner ce qu’on nomme des moteurs d’inférence ou suites simplifiés très commodes sous la forme de (a 1 , [a 2 , a 3], a 4) et les
de relations de causes à effets où les données subjectives peuvent nombres flous triangulaires sous la forme (b 1 , b 2 , b 3) ; ces formes
être des prémisses et des conclusions valuées dans [0, 1] les plus sont appelées triplets de confiance.
diverses. C’est la base des systèmes experts utilisant le flou. Les sous-ensembles flous peuvent être associés de diverses
manières aux probabilités dans le cas où des phénomènes possèdent
des données déterministes, d’autres mesurées en probabilité,
d’autres se situant dans l’incertain (données floues). De nombreuses
7. Nombres flous extensions sont possibles.
segment [a (α), b (α)], ∀ α. état, la pression est trop élevée pour agir, la bonne direction est
Les nombres flous ont des propriétés qui généralisent les nombres indiquée sur la carte, le produit utilisé est approprié, etc. Soit la
ordinaires d’une part et les intervalles de confiance (segments) figure 5.
d’autre part. Sur la figure 5, la colonne (4) représente un sous-ensemble aléa-
Une classe particulière de nombres flous sont les nombres tra- toire flou (SEAF), ici un singleton. L’algèbre des SEAF est celle des
pézoïdaux (N F Tr ) (figure 4a ) dont un cas particulier le plus impor- valuations, des intervalles, des sous-ensembles flous : mêmes
tant est constitué par les nombres triangulaires (N F T ) (figure 4b ). configurations et structures.
Une généralisation encore plus large et extrêmement efficace pour
les expertises est celle des expertons. Supposons que les 7 experts
précédents soient autorisés à donner non pas exclusivement un
nombre de [0, 1], mais un segment de [0, 1], on formera alors un
experton qui généralise encore tous les concepts précédents. On
reprend donc la figure 5 avec des segments de [0, 1].
La colonne (4) de la figure 6 donne l’experton qui représente la
distribution des bornes donnée par les experts. Les expertons
généralisent tous les concepts flous donnés précédemment. On les
a aussi étendus par transformation linéaire à R + (non négatifs).
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Beaucoup d’autres concepts sont disponibles pour traiter Cet échantillon des applications est donné dans un volontaire
l’incertain et le subjectif. En sortant de {0, 1} mais en restant dans désordre.
[0, 1], on a ouvert une porte assez gigantesque pour les problèmes À titre indicatif, de 1965 à 1991, 12 000 articles dans les revues
à données incertaines non mesurables. scientifiques, 150 ouvrages, 200 thèses de doctorat, ont été publiés
Voyons les applications de la théorie des sous-ensembles flous à travers le monde. Presque toutes les universités ont des cours
et de ses généralisations. Disons d’abord que tous les modèles de réguliers ou à option sur les mathématiques floues.
systèmes où l’on rencontre des données imprécises, incertaines,
subjectives, objet d’expertises, etc. plus ou moins insérées avec des
données déterministes ou probabilisables peuvent être traités avec
les théories proposées dans cet article. L’idée fondamentale est de
faire tomber l’entropie (désordre) le plus tard possible. Avec l’emploi
10. Exemple
des moyennes, et mêmes d’autres moments, on peut obtenir des
résultats faux ou douteux. Dans les applications de la théorie du flou, Exemple concernant les problèmes de fiabilité : tous les ingé-
on travaille tant qu’on le peut avec les distributions et c’est seulement nieurs sont concernés par la fiabilité des produits ou des systèmes.
le plus tard possible qu’on accepte moyennes et autres indicateurs Pour les ingénieurs, deux problèmes importants sont à résoudre :
pour toute décision ou contrôle. — connaître les courbes de survie des composants des systèmes ;
— définir la configuration du système soit à l’aide de son réseau
de fiabilité, soit en construisant son arbre de défaillance ;
ces deux procédés étant équivalents et seulement plus pratiques à
9. Domaines d’application traiter dans certains cas par l’une des méthodes ou par l’autre.
Les mathématiques floues interviennent dans la détermina-
Les applications pratiques déjà connues sont innombrables, tion des courbes de survie tandis qu’elles n’ont pas à être utilisées,
nous en citons quelques-unes : sauf dans quelques cas, pour l’étude des réseaux de fiabilité et des
— la recherche opérationnelle ; arbres de défaillance. On va montrer l’utilisation des intervalles ou
— la gestion financière ; segments de confiance et des sous-ensembles flous pour les courbes
— le contrôle de production ; de survie.
— le contrôle des machines ; Deux cas peuvent se présenter pour la détermination de la vie
— la robotique ; d’un équipement :
— la sismologie ; — dans le premier cas, on peut faire des expériences destructives
— la météorologie ; ou non et obtenir de là des statistiques qui donneront des lois de
— la didactique ; probabilités, d’où la connaissance de lois cumulées
— la sélection du personnel ; complémentaires qui donneront des lois de survie ;
— l’informatique ; — dans le deuxième cas, surtout lorsqu’il s’agit de composants
— la médecine ; nouveaux sur lesquels on ne peut pas disposer de statistiques, il faut
— l’intelligence artificielle ; travailler avec des avis d’experts et ceux-ci acceptent de donner le
— la neuromimétique ; plus souvent des courbes de survie sous la forme de deux courbes
— la linguistique ; associées, l’une la plus pessimiste ou borne supérieure, l’autre la
— le traitement des données ; plus optimiste ou borne inférieure.
— la communication homme-machine ;
Dans le premier cas, c’est une courbe de survie probabiliste,
— la reconnaissance des formes ;
dans le deuxième cas une courbe (plus précisément deux courbes)
— la fiabilité ;
de possibilité de survie, celle obtenue par des avis d’experts.
— la chimie industrielle ;
— les transports ; Sur la figure 7a, on a représenté une courbe de survie probabiliste
— la sociologie ; obtenue à partir de statistiques et à un temps t = τ correspond une
probabilité de survie v (τ ). Sur la figure 7b, on a représenté une
etc.
courbe de survie floue obtenue à partir d’avis d’experts ; à un temps
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t = τ correspond un segment de confiance [ v (τ ), v * (τ )] et dans Tout cela dans le cas de courbes de survie floues.
certains cas où un raffinement plus poussé * est exigé, chaque
Si les courbes de survie floues sont données par des experts, on
segment est doté d’une fonction d’appartenance comme on l’a démontre que les formules (75) et (76) restent valables et deviennent
indiqué au paragraphe 2. respectivement :
Si l’on considère un système plus ou moins complexe, dans le
réseau de fiabilité (ou dans l’arbre de défaillance), on va rencontrer [ v ( t ), v * ( t ) ] = [ v 1 ( t ), v *1 ( t ) ] ⋅ [ v 2 ( t ), v *2 ( t ) ]
* * *
deux catégories de composants, les uns bien connus et définis à le = [ v1 ( t ) ⋅ v2 ( t ) , v * 1 (t ) ⋅ v* 2 (t )] (77)
l’aide de courbes de survie probabilistes, les autres sans historique système * *
et estimés par avis d’experts, comme sur la figure 7b. les
composants
Quand deux composants sont en série comme sur la figure 8a,
la défaillance d’un composant suffit à la défaillance du système et [ v ( t ), v * ( t ) ] = [ v 1 ( t ), v *
1 ( t ) ] + [ v 2 * ( t ), v *
^
2 (t )]
l’on a : * *
le
v ( t ) = v1 ( t ) ⋅ v2 ( t ) système = [ v 1 ( t ) ^+ v 2 ( t ), v * ^
1 (t ) + v* 2 (t )] (78)
* *
le les (75) les
système composants composants
S’ils sont en parallèle (figure 8b ), il faut la défaillance des deux On sait qu’un intervalle de probabilités n’est pas une probabilité
composants pour que le système soit défaillant et l’on a : mais peut toujours être considéré comme une valuation (une pro-
babilité est une valuation mais une valuation n’est pas une proba-
v ( t ) = v1 ( t ) ^
+ v2 ( t ) = v1 ( t ) + v2 ( t ) Ð v1 ( t ) ⋅ v2 ( t ) ·
bilité). Or il se trouve que les opérateurs (·) et ( + ) utilisés dans les
(76)
le les probabilités sont de même utilisés dans les valuations du même réfé-
système composants rentiel [0, 1] (ce sont des t – normes connues autant en statistiques
que dans les mathématiques floues). Et ainsi, dans un même système
où l’on s’intéresse à la fiabilité, on peut associer sans s’en soucier,
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Introduction à la logique floue R
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par Arnold KAUFMANN N
Ancien professeur à l’Institut Polytechnique de Grenoble,
à l’École Supérieure des Mines
de Paris et à l’Université de Louvain
Professeur Honoraire de l’Institut d’Administration
des Entreprises de Barcelone S
A
Bibliographie
Dans les Techniques de l’Ingénieur KANDEL (A.). – Fuzzy techniques and pattern reco- MANDANI (E.) et GAINES (B.A.). – Fuzzy reasoning
V
[1] BLANCHARD (M.). – Algèbre de Boole. Tech-
niques de l’Ingénieur Traité Informatique
gnition. Publ. Wiley (1988).
KAUFMANN (A.). – Introduction à la théorie des
and its applications. Publ. Academic Press
(1982-1983). O
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industrielle, R 7 050, mars 1982. sous-ensembles flous. 4 volumes, Ed. Masson NEGOITA (C.V.) et RALESCU (D.A.). – Applications
Livres et Revues
DUBOIS (D.) et PRADE (H.). – Théorie des possibi-
(1972 à 1976).
KAUFMANN (A.). – Nouvelles logiques pour l’intel-
of fuzzy sets to system analysis. Publ. Birhauser
(1980). I
ligence artificielle. Ed. Hermès (1987). ZIMMERMANN (H.J.). – Fuzzy sets and its applica-
lités. Ed. Masson (1988).
DUBOIS (D.) et PRADE (H.). – Fuzzy sets and systems
KAUFMANN (A.) et GIL ALUJA (J.). – Technicas
operativas de gestion, para el travamiento de la
tions. Publ. Kluwer Nighoff (1987). R
theory and applications. Publ. Academic Press
incertidumbre. Ed. Hispano Europea (1987).
(1988).
P
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