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Définitions
On appelle torseur la superposition de 2 champs de vecteurs:
• Un champ uniforme R
•Un champ de moment M
On note le torseur et
A son représentant en A
R
A
M A
R et M sont les éléments de réduction du torseur
Remarque importante : si on connait un torseur en un point alors on peut l'exprimer en tout
point (avec la relation de champ de moment)
- Définitions et hypothèses :
- Machine
Les machines se composent de mécanismes qui interagissent et fonctionnent ensemble pour faire une
tâche (ou un travail). Ces derniers se composent d'éléments qui sont des corps.
- Mécanismes.
Un mécanisme est un ensemble organisé de pièces liées entre elles par des liaisons pour former une
chaine cinématique dans le but d'engendrer un effet souhaité. La liaison mécanique est le modèle utilisé
pour décrire cette relation dont la considération est primordiale dans l'étude des mécanismes. Elle
demande alors la définition des pièces et celle des liaisons mécaniques qui les agencent. Schémas des
liaisons, représentation vectorielle des forces, vitesses, accélérations...
- Pièces
À ce niveau de l'étude, on ne considère que des solides indéformables. Les premières études de
performances reposent sur la mécanique du solide. Ce n'est que dans un deuxième temps que ces résultats
sont interprétés pour le calcul de déformation ou résistance des pièces.
Les solides déformables, tel que ressorts ou courroies, font l'objet d'une considération particulière, et sont
le plus souvent modélisés par une action extérieure, ou une liaison mécanique spécifique.
Une liaison mécanique entre deux pièces (ou entre deux groupes de pièces) est un ensemble de
dispositions constructives permettant à ces deux pièces d’avoir l’une par rapport à l’autre certaines
libertés de mouvements et de permettre la transmission de certains efforts. Les deux solides en contacts
sont supposés indéformables.
- Définition d’une liaison parfaite
Une liaison parfaite est une liaison telle que :
- les possibilités de mouvement relatif sont obtenues à partir de surfaces de contact géométriquement
parfaites qui ont entre elles un jeu de fonctionnement nul.
- le contact de ces surfaces se fait sans adhérence.
-Une liaison parfaite est donc une liaison théorique.
- Repère local associé au contact.
Pour décrire les contacts, on utilise un repère local associé au contact. Pour chaque cas, ce repère est
défini très clairement :
- le point A est le centre géométrique de l’assemblage,
- le vecteur x est porté par la normale au plan tangent commun ou par l’axe de symétrie de la
liaison,
- la base (x, y, z) est orthonormée directe.
- Notion de degré de liberté.
Considérons deux solides 1 et 2 liés et R (x, y, z) le repère local associé à
cette liaison.
Nous pouvons définir dans R les différentes possibilités de mouvements
relatifs indépendants de 1/2 (ou de
Chapitre 1: Préliminaire et Rappel I
Définition : Le nombre de degré de liberté d’une liaison est le nombre de mouvements relatifs
indépendants que la liaison autorise entre les deux solides
Ce nombre est au plus égal à 6.
Quand le nombre de degrés de liberté est égal à 0, les deux solides sont en liaison complète ; on dit :
liaison d’encastrement Quand le nombre de degré de liberté est égal à 6, les deux solides n’ont aucune
liaison ; on dit : liaison libre.
- Degrés de liberté ou de mobilité d'une liaison.
6 mouvements élémentaires possibles d'un solide dans l'espace rapporté à un repère l'espace rapporté à un
repère (A, x, y, z).
- 3 translations : Tx, Ty, Tz,
- 3 rotations : Rx, Ry, Rz.
Notons m le degré de liberté d'une liaison.
Le degré de liaison d'une liaison vaut, dans l'espace, 6 – m
Elles sont supposée indéformables. Les contacts sont dits ponctuels (cas sphère/plan, fig. 1-a) ou
linéaires (cas sphère/cylindre, fig. 1-b et cas cylindre/plan, fig. 1-c) lorsque l'aire de la surface de contact
tend vers zéro. Les contacts sont dits surfaciques dans les autres cas : sphère (fig. 1-d), cylindre (fig. 1-e),
plan (fig. 1-f).
b) Torseur statique: Au point de contact s’appliquent des forces et des moments de réaction
R x Mx
s R y My
R M z x , y ,z
A z
Chapitre 1: Préliminaire et Rappel I
Une chaîne fermée simple est un mécanisme pour lequel le graphe des liaisons se compose d’une boucle
simple unique. Exemple: Bras Maxpid
Une chaîne fermée complexe est un mécanisme pour lequel le graphe des liaisons se compose de
plusieurs boucles imbriquées. Exemple: Plateforme Stewart
Le tableaux en dessous présentent les liaisons normalisées. La norme applicable est la norme NF EN ISO
-
Chapitre 1: Préliminaire et Rappel I
Rectiligne
ligne (A,y) Z en tout point du plan (A,y,z)
dont A
Annulaire
en A d'axe (A,x)
Au centre de la liaison
Rotule
de centre A
Au centre de la liaison
Pivot glissant
d'axe (A,x) en tout point de l'axe
dont A
Appui plan
Z
en tout point de l'espace
Pivot
d'axe (A,z) en tout point de l'axe
dont A
Glissière
//x
en tout point de l'espace
Hélicoïdale
en tout point de l'axe
dont A
Rotule à doigt
de centre A bloquée en Z
Au centre de la liaison