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I – L'atome
Il comprend un noyau constitué de :
protons (p) : charge + 1,6 1019 C (m = 1,67 1027 kg),
neutrons (n) : charge nulle (m = 1,67 1027 kg),
et des électrons (e) charge 1,6 1019 C (m = 9,1 1031 kg).
Le nombre de protons étant égal au nombre d'électrons, un atome est
électriquement neutre.
La dernière couche, appelée couche de valence, définit les propriétés chimiques et
électriques des atomes.
carbone
On peut donc représenter un atome par sa
couche de valence et par un coeur qui regroupe +6 +4
le noyau et les couches internes
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La couche de valence peut comporter de 1 à 8 électrons.
Pour n = 8, la couche est dite saturée (sauf pour la première couche nsat = 2).
Les atomes ayant 1 électron périphérique forment les matériaux conducteurs.
Les atomes ayant 8 électrons périphériques forment les matériaux isolants.
Les atomes ayant 4 électrons périphériques forment les matériaux
semiconducteurs.
n éléments
1 Cu, Ag, Au
3 B, Al, Ga, In, Tl (Thallium)
4 C, Si, Ge, Sn (étain), Pb
5 N (Azote), P, As, Sb (Antimoine), Bi (Bismuth)
8 He, Ne, Ar, Kr, Xe, Rn (Radon)
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II – Le cristal
Lorsque des atomes ayant 4 électrons périphériques s'assemblent sous la forme
d'un solide, ils peuvent s'ordonner selon un motif régulier appelé cristal.
Dans ce cristal, chaque atome partage ses électrons avec ses voisins.
Chaque atome « voit » ainsi huit
électrons périphériques.
Chaque atome ayant huit électrons sur
sa couche de valence, le cristal est
isolant à température ambiante.
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Lorsque la température augmente, on apporte de l'énergie au semiconducteur.
Certains électrons peuvent alors utiliser cette énergie pour augmenter leur vitesse
et quitter leur orbite.
Le départ de l'électron crée un vide dans la couche de valence appelé « trou ». Ce
dernier se comporte comme une charge positive car la perte d'un électron entraîne
l'apparition d'un ion positif.
Le nombre d'électrons libres et de trous
est identique.
Lorsque qu'un é est attiré par un ion
+
positif, il « tombe » dans le « trou » :
c'est la recombinaison. L'ion positif
disparaît.
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III – Le semiconducteur intrinsèque
C'est un semiconducteur pur. i E
A température ambiante, i = +
U
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III – Le semiconducteur intrinsèque
C'est un semiconducteur pur. i E
A température ambiante, i = +
U
Lorsque la température
augmente.
Le
courant i dans le
semiconducteur correspond à la
somme de deux flux, celui des
électrons dans un sens et celui des
trous dans l'autre.
Les électrons et les trous sont
appelés porteurs car ils
« transportent » des charges d'un
endroit à un autre.
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Pour obtenir un cristal conducteur à température ambiante, il faut ajouter des
porteurs libres. Ceci est obtenu par dopage.
IV – Le semiconducteur extrinsèque
Le dopage consiste à insérer dans le cristal des atomes :
pentavalents (ayant 5 électrons périphériques),
trivalents (ayant 3 électrons périphériques),
trivalents pentavalents
Bore Silicium Arsenic
Gallium Germanium Antimoine
Phosphore
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IV.1 – Dopage par atome pentavalent
On peut donc considérer que l'atome
5e é Si Si Si dopant devient un ion positif
accompagné d'un électron libre.
Si As Si
+
Si Si Si Le semiconducteur dopé reste
électriquement neutre.
Il n'y a que huit places sur la couche
de valence.
L'électron exédentaire devient un
électron libre.
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E
i
A température ambiante, les porteurs sont + +
des électrons. +
F = q E + +
U
Lorsque la température augmente, il y
génération de paires électronstrous qui
s'ajoutent aux porteurs précédents.
La majorité des porteurs sont des électrons
(négatifs). Le semiconducteur dopé par E
atome pentavalent est appelé i +
Si +
semiconducteur de type N. +
F = q E + +
Les électrons sont les porteurs majoritaires. U
Les trous sont les porteurs minoritaires.
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IV.2 – Dopage par atome trivalent
On peut donc considérer l'atome
trou Si Si Si dopant comme un ion négatif
accompagné d'une charge positive,
le trou.
Si B Si +
ou
Si Si Si Le semiconducteur dopé reste
électriquement neutre.
Sur les huit places que comporte la
couche de valence, seuls sept sont
occupées.
Il reste une place libre que l'on peut
considérer comme un trou.
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A température ambiante, les porteurs sont E
des trous. i
+
F = q E
U
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III – La jonction PN
Elle est réalisée dans un cristal semiconducteur unique divisé en deux zones
dopées, l'une par des atomes trivalents, l'autre par des atomes pentavalents.
A la limite des deux zones, il se produit des modifications dans une région de
faible épaisseur (1 µm).
Les électrons libres de la zone N sont piègés par les
trous de la zone P. Il en résulte une zone déplétée en
porteurs : la zone de déplétion.
Dans cette zone de déplétion, les ions fixes génèrent
un champ électrique E.
Ce champ électrique empêche la circulation
d'électrons à travers la jonction.
Le champ électrique est équivalent à une différence de potentiel appelée barrière
de potentiel. A 20°C, elle vaut 0,6 V pour le silicium.
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III.2 – La jonction PN polarisée
U <
Les électrons sont attirés vers l'électrode
de droite et les trous sont attirés vers
l'électrode de gauche.
La zone déplétée s'élargit. Il n'y a plus de porteurs dans la jonction, le
courant est nul.
C'est la polarisation inverse
La jonction est bloquée.
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0 < U < barrière de potentiel
L'énergie des électrons est insuffisante pour franchir la barrière de potentiel.
Le courant est nul.
U > barrière de potentiel
Les électrons ont assez d'énergie pour franchir la zone déplétée, un courant
positif s'établit. C'est la polarisation directe.
La jonction est passante.
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III.3 – Le claquage
La génération thermique de paires électronstrous dans la zone déplétée donne lieu
à un très faible courant de fuite inverse. Ce courant est généralement négligeable.
Lorsque la tension inverse est trop grande, les électrons se déplacent plus
rapidement. Lors de chocs avec les atomes du réseau, ils peuvent arracher un
électron de valence. Ce phénomène produit d'autres porteurs qui vont eux aussi
entrer en collision avec les atomes. La progression est géométrique : un électron
initial libère un électron de valence, ces deux porteurs vont libérer chacun deux
autres électrons de valence pour donner quatre porteurs et ainsi de suite jusqu'à ce
que le courant inverse devienne énorme et provoque la destruction de la jonction.
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