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Sommaire
INTRODUCTION GENERALE ..................................................................................................................... 2
PARTIE I: CONTEXTE ET ACTIVITÉS ..................................................................................................... 3
A. Contexte et objectif de la mission .......................................................................................... 3
B. Présentation de la société AURORE MINING SA et particularité de l’activité de
l’exploration minière ...................................................................................................................... 3
C. Organisation de la mission ..................................................................................................... 4
a. Méthodologie de la mission............................................................................................. 4
b. Programmation des travaux ............................................................................................ 6
PARTIE II : TRAVAUX REALISES ........................................................................................................... 7
A. Prise de connaissance et évaluation du contrôle interne ................................... 7
a. Recueil documentaire ....................................................................................................... 7
b. Activité de l’entité ............................................................................................................... 8
c. Environnement réglementaire......................................................................................... 9
B. Choix opérés dans les schémas d’écritures des frais de prospection de la
société minière en phase d’exploration ............................................................................... 9
a. Problématique liée à la comptabilisation des frais de recherche d’une société
minière titulaire d’un permis de recherche.......................................................................... 9
b. Méthodologie de détermination de la pratique la mieux adaptée à la société
AMSA ........................................................................................................................................... 10
c. Comptabilisation des frais d’exploration à l’actif du bilan : les limites dudit
choix............................................................................................................................................. 17
CONCLUSION GENERALE ....................................................................................................................... 19
ANNEXES................................................................................................................................................ 20
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 24

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INTRODUCTION GENERALE

L’arrêté du 03 mai 2012 portant agrément du règlement intérieur de l’ordre des experts-
comptables définit les obligations du stage d’expertise comptable. Le présent rapport s’inscrit
de le cadre des obligations de ce stage. Cet arrêté dans son décret d’application en son article
546 stipule que « …le stagiaire doit remettre chaque semestre un rapport de stage. L’un de
ces rapports porte sur le projet de plan et de notice du mémoire d’expertise comptable. Deux
autres au moins portent sur une mission d’expertise comptable. ».

A la suite de mon premier rapport, j’ai choisi de porter mon attention à travers ce second
rapport sur une mission d’expertise comptable relative à la mise en place de la comptabilité
générale au sein d’une entreprise minière en phase d’exploration. Mon rapport portera sur les
schémas d’écritures relatifs à cette société. J’indiquerai les différents choix de comptabilisation
possible des frais d’exploration, avant de donner l’option retenue ainsi que les raisons qui
sous-tendent la méthode désignée.

Pour des raisons de confidentialité propre à l’exercice de l’expertise comptable, la


dénomination sociale ainsi que les chiffres ont été changés afin de ne pas révéler l’identité
réelle du client. Pour ces motifs, nous nommerons le client AURORE Mining SA, en abrégé
AMSA.

Pour ma part, j’ai été amené à travailler au sein des équipes de mon cabinet sur le choix de
schéma de comptabilisation des écritures relatives aux frais liés à l’exploration minière.

C’est ainsi que j’ai retenu, parmi les travaux effectués lors de cette mission, le sujet suivant :

« Comptabilisation des frais d’exploration d’une société minière titulaire d’un permis
de recherche : cas de la compagnie AURORE MINING SA »

Pour traiter ce sujet, ce rapport présente le contexte de la mission ainsi que l’organisation du
client AMSA dans une première partie, avant de traiter de la comptabilisation des frais de la
société minière en phase d’exploration proprement dit, dans la seconde partie.

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PARTIE I: CONTEXTE ET ACTIVITÉS

Cette partie est subdivisée en 2 sections dont la première présente la société AMSA, et la
seconde, porte sur l’organisation de la mission d’expertise comptable qui nous a été confiée
par ladite société.

A. Contexte et objectif de la mission

De création récente (2021) la société AURORE Mining SA en abrégé, AMSA, a retenu notre
cabinet afin de tenir ses livres comptables et procéder aux déclarations fiscales et sociales
ainsi qu’au calcul de la paie de ses salariés. Le point que nous avons retenu dans le cadre
de ce rapport, est la mise en place des schémas d’écriture propre à une société minière en
phase d’exploration. Il s’agit d’une mission d’expertise comptable. L’exercice sur lequel je
suis intervenu est celui clos au 31/12/2021.
L’objectif de cette mission est la mise en place et la tenue d’une comptabilité selon les
normes du SYSCOHADA révisé, tout en tenant compte des spécificités comptables liées à
l’activité d’une société minière en phase d’exploration.

B. Présentation de la société AURORE MINING SA et particularité de l’activité de


l’exploration minière

La société AMSA est une Société Anonyme avec Conseil d’Administration au Capital de deux
cents millions de francs CFA (200.000.000 FCFA) implantée en Côte d’Ivoire depuis le début
de l’année 2020. Son unique actionnaire est une société de droit canadien qui figure parmi les
principaux acteurs mondiaux du secteur minier. Cette société à capitaux canadiens, que nous
dénommerons AMC, est cotée à la bourse de Toronto au Canada. La société AMSA est donc
la filiale ivoirienne de ce groupe de société canadienne. Selon le droit OHADA (Organisation
pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), la société AMSA a l’obligation légale
de tenir ses livres comptables selon le référentiel du SYSCOHADA révisé. AMSA est
également soumise au code minier en vigueur en Côte d’Ivoire.

Sous la houlette du Conseil d’Administration, la Direction générale met en application la


politique financière, commerciale et technique de la société, préalablement définie.

Le Directeur Général est assisté d’un Directeur de la Géologie et de l’exploration minière, d’un
Directeur Administratif et Financier, et d’un Directeur de la Logistique (Voir organigramme en
Annexe 1). Vous pouvez remarquer au passage que la société ne dispose pas d’un

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département commercial car en phase de recherche, la société AMSA fait uniquement de la
prospection, et ne réalise aucune opération de vente.

La société AMSA est une société minière qui bénéficie en Côte d’Ivoire de deux (2) permis de
recherche. Elle a pour l’activité la recherche de métaux précieux à savoir l’or, la bauxite, le
cobalt, le fer... C’est ainsi qu’elle a recours à des sous-traitants miniers que sont les sociétés
de forage afin de procéder à des prélèvements de roches minéralogiques pour en connaître
la teneur en métaux précieux, notamment en or. Ces compagnies de forage procèdent avec
l’assistance des géologues, à des campagnes de forage par sondage à des points bien précis
indiqués par lesdits géologues. Les résultats de ces sondages sont par la suite transmis à des
laboratoires spécialisés indépendants qui mesurent la teneur en métaux précieux des
échantillons prélevés. Ces résultats sont par la suite transmis à AMSA ainsi qu’à sa maison
mère au Canada.

Il convient de préciser que l’activité de recherche minière en Côte d’Ivoire est fortement
règlementée. Cette activité est encadrée par le code minier dans ses dispositions relatives aux
activités ainsi qu’à la prise en charge environnementale des dégâts causés par ladite activité.
L’activité minière, même dans sa phase d’exploration induit, d’importants investissements en
capitaux, et peut certaines fois aboutir à un échec entrainant ainsi une perte totale des fonds
investis.

Comme indiqué plus haut, la particularité de l’activité minière en phase d’exploration (ou de
recherche), est l’absence de chiffre d’affaires. En effet, dans la phase de recherche,
l’entreprise ne génère aucun chiffre d’affaires. Bien au contraire, l’entreprise minière ne génère
que des frais (charges) et des investissements. Ces particularités poussent à sortir des
sentiers battus, et à proposer des solutions adaptées à cette activité sur le plan comptable et
de l’analyse financière. Ce qui justifie qu’une attention particulière doit être portée à la méthode
de comptabilisation des flux générés par cette activité, afin de retracer correctement dans les
livres les transactions de la société minière, dans cette phase de sa vie. Il apparaît ainsi
clairement que nous ne sommes pas dans le cadre d’une activité classique d’achat et de
revente, ou même de transformation de matières premières conduisant à la production de
biens et/ou de services.

C. Organisation de la mission

a. Méthodologie de la mission

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Faisant référence au cadre normatif des missions de l’expert-comptable, la mission qui nous
a été confié par cette entité est une mission sans assurance qui entre dans la catégorie que
sont les autres prestations fournies à l’entité. « Ces missions, généralement mises en œuvre
à la demande de l’entité pour ses propres besoins, ne donnent pas lieu à l’expression d’une
assurance. Elles sont régies par les dispositions du Code de déontologie des professionnels
de l’expertise comptable, la norme « anti-blanchiment » et la norme professionnelle de maîtrise
de la qualité. Il s’agit notamment de toutes les missions d’assistance comptable, fiscale,
sociale et juridique de l’entité.»1.

De ce qui précède, nous allons procéder à la mise en œuvre des procédures liées à la norme
inhérente à la maitrise de la qualité (NPMQ) ainsi qu’aux normes professionnelles de lutte anti-
blanchiment et de financement du terrorisme (NPLAB). Ces dernières normes impliquent
l’identification des bénéficiaires effectifs ainsi qu’une obligation de vigilance qui sera appliquée
au dossier durant toute la mission.

Du fait, de la présence des « orpailleurs clandestins » dans le secteur d’activité, une attention
particulière doit être portée à l’exposition de l’entité aux risques de blanchiment d’argent et
financement du terrorisme. C’est tout l’intérêt des mesures prises en recherchant notamment
les bénéficiaires effectifs de la société AMSA. Cette recherche nous a permis d’identifier
clairement lesdites personnes bénéficiaires effectifs qui détiennent la société AMSA. Malgré
le résultat de nos investigations sur ce point, nous allons appliquer un niveau de vigilance
élevé tout au long de mission.

Ce type de mission ne débouchant ni sur l’émission d’une opinion, ni sur l’émission d’un
rapport ou d’une attestation, j’ai mis en place :

- Un dossier permanent
- Une base de données comptable comportant un plan comptable conforme aux normes
du SYSCOHADA révisé
- Des classeurs pour archiver les différentes factures et tout document de nature
comptable

Je vais allons, avant de mettre en place la base comptable proprement dite, m’interroger sur
le traitement des frais de prospection. Ces dépenses de prospection et les investissements
réalisés constitueront les seuls flux de la société, dans sa phase de recherche (ou
d’exploration).

1
Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables, page 19 et 20
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b. Programmation des travaux

Après avoir procédé aux diligences relatives inhérentes aux normes de maitrise de la qualité
(NPMQ) ainsi qu’aux normes professionnelles de lutte anti-blanchiment et de financement du
terrorisme (NPLAB), nous avons déroulé le programme de travail selon les étapes ci-dessous.

- Prise de connaissance et évaluation du contrôle interne : cette phase a lieu au début


de la mission. Le budget horaire alloué par l’Associé est de seize (16) heures de travail.

- Recueil documentaire : cette phase consiste à recueillir tous les documents relatifs à
la création et à la vie de l’entreprise. Le budget alloué est de six (06) heures.

- Focus sur le schéma d’écritures relatives aux frais de prospection et recherche :


analyse des options et choix de la méthode de comptabilisation : budget horaire de huit
(8) heures.

- Mise en place et paramétrage de la base comptable : avec un budget horaire de huit


(08) heures.

Afin d’atteindre les objectifs de la mission, j’ai procédé, en tant que Chef de mission, à
l’ouverture et à l’alimentation d’un dossier permanent regroupant l’ensemble des informations
relatives à la création et à la vie de l’entreprise. J’en donnerai le détail dans la partie de
« Recueil documentaire » du présent document.

Etant en charge de la tenue des livres comptables, j’ai mis en place un système de recueil et
de classement des pièces comptables après leur traitement. Ce système m’a permis de
m’assurer la bonne conservation des pièces comptables comme requis par la loi et les textes
en vigueur en la matière.

Après avoir présenté la méthodologie et décliné le programme de travail, nous allons présenter
nos travaux dans la seconde partie qui suit.

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PARTIE II : TRAVAUX REALISES

A. Prise de connaissance et évaluation du contrôle interne

Ce point constitue une partie centrale et importante du plan de mission. En effet, il est crucial
de connaitre et bien maitriser l’activité du client à travers le cadre légal, législatif et
règlementaire dans lequel il évolue. Il faut également connaitre ses principaux fournisseurs
ainsi que toute menace qui peut avoir des répercussions dans les livres de la société.

Les outils que nous avons utilisés afin de réaliser cette prise de connaissance sont les
suivants :
- Entretiens avec les dirigeants
- Recueil documentaire
- Entretiens avec les principaux cadres
- Visite des locaux et des sites de recherche

La prise de connaissance de l’entité s’articule autour de plusieurs points qui sont :

a. Recueil documentaire

Cette phase consiste à recueillir tous les documents relatifs à la création et à la vie de
l’entreprise. Elle est concomitante à la prise de connaissance générale. Elle consiste en la
collecte et examen des principaux documents : « la prise de connaissance générale de
l’entité comprend l’examen des documents régissant la vie juridique de l’entité
contrôlée. Il s’agit à la fois des documents contractuels liant l’entité à ses principaux
clients et fournisseurs »2.

Il s’agit :

- du registre de commerce
- de la Déclaration fiscale d’existence
- des Statuts et procès-verbaux de l’assemblée générale constitutive
- de la pièces d’identité des dirigeants et des actionnaires (bénéficiaires
effectifs)
- de l’organigramme et des fiches de poste de l’entité
- des contrats avec les prestataires de forage, et autres contrats
- des procès-verbaux des conseils d’administration
- du registre des conseils d’administration…

2
Mémento Audit (commissariat aux comptes) 2022-2023, éditions Francis LEFEBVRE, page 1452
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b. Activité de l’entité

AMSA a pour activité l’exploration minière. Selon la définition du Journal Officiel de l’Union
européenne, la prospection et l’évaluation de ressources minérales consiste en « La
recherche de ressources minérales, dont les minerais, le pétrole, le gaz naturel et autres
ressources non renouvelables similaires après l’obtention par l’entité des droits légaux
pour prospecter la zone spécifique, ainsi que la détermination de la faisabilité technique
et de la viabilité commerciale de l’extraction des ressources minérales. »3. Les frais
rattachés à cette activité sont alors appelés frais de prospection et d’évaluation. Les frais
d’exploitation sont, quant à eux, les dépenses exposées pendant la période d’extraction du
minerais, du gaz, du pétrole et autres ressources non renouvelables.

C’est dans ce cadre que la société AMSA a demandé et obtenu deux (2) permis de recherche
(d’exploration) afin de mener ses activités en toute légalité en Côte d’ivoire. En effet, l’activité
d’exploration minière est très encadrée du fait des revenus qu’elle génère à l’Etat ainsi que de
ces conséquences sur l’environnement.

Les activités de recherche minière aurifère de la société AMSA interviennent dans un


environnement économique marqué par une hausse régulière et soutenue du prix de l’or sur
les marchés mondiaux. On peut ainsi affirmer que le contexte est très favorable. Ce qui
entraine également une forte concurrence dans ce secteur activité. Il faut aussi indiquer que
ce secteur d’activité est gangréné par ce qu’ils est convenus d’appeler les « orpailleurs
clandestins ». Malgré les efforts déployés par les autorités pour les déguerpir, ce phénomène
semble ne pas faiblir.

Cours de l'or - Graphique et historique du prix de l'or (aucoffre.com)

3
JO de l’EU du 29/11/2008, appendice A du règlement (CE) N°1126/2008 de la commission du 3 novembre
2008 portant adoption de certaines normes comptables internationales
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c. Environnement réglementaire

Au niveau réglementaire, l’activité d’exploration minière aurifère fait l’objet d’un encadrement
strict par le gouvernement à travers le code minier. Ce code impose aux entités du secteur
des obligations et des taxes mises à leur charge. Le code impose également les autorisations
à fournir afin de procéder à l’activité d’exploration aurifère dans le pays. Ce code minier impose
également aux sociétés minières en phase de recherche des obligations de production de
rapports semestriels pour chaque parcelle. Elle prévoit des sanctions à l’encontre des
contrevenants aux dispositions du code minier qui vont jusqu’à l’arrêt des activités en plus des
conséquences pécuniaires.

Les dispositions du code minier accordent une série d’exonérations indiquées à l’article 163
et 162 dudit code. Ces exonérations portent notamment sur :
- L’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (IBIC) et de l’impôt minimum
forfaitaire (IMF) selon l’article 163 du Code Générale des Impôts
- L’impôt foncier (article 163 du code minier)
- Le droit d’enregistrement sur les apports effectués lors de la constitution ou de
l’augmentation du capital des sociétés en exploration (article 163 du code minier)
- La taxe sur la valeur ajoutée (cette exonération a été levée par l’annexe fiscale 2022).

B. Choix opérés dans les schémas d’écritures des frais de prospection de


la société minière en phase d’exploration

a. Problématique liée à la comptabilisation des frais de recherche


d’une société minière titulaire d’un permis de recherche

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En ce qui concerne les frais de recherche et d’évaluation pour une société minière titulaire
d’un permis d’exploration (ou de recherche), dans son guide d’application, le SYSCOHADA
révisé, nous impose de faire la différence entre :

- Les actifs de prospection et d’évaluation : cette catégorie est constituée d’actifs


incorporels (tel que le permis de recherche) et d’actifs corporels ou financiers (à savoir
les véhicules appartenant à la société, le matériel informatique, le mobilier…). C’est
ainsi que le coût du permis de recherche sera comptabilisé dans le compte « 2181
Frais de Prospection et d’évaluation des ressources minérales ». En effet, le
permis de recherche est un actif incorporel rattaché à la société AMS.

- Les dépenses d’exploration et d’évaluation des ressources minérales (frais de


survol magnétique, les frais liés de test des échantillons prélevés, les salaires des
employés…).

S’il est clair que l’affectation comptable des premiers (actifs de prospection et d’évaluation) ne
fait l’objet d’aucun doute, la question va se poser pour les dépenses d’exploration et
d’évaluation des ressources minérales. En effet, pour les dépenses en question, le
SYSCOHADA révisé donne le choix entre deux méthodes.

Raison pour laquelle avant le choix proprement dit, il convient de mettre en évidence, cette
problématique à laquelle je dois répondre à l’issue de mes travaux. Face à ces deux
possibilités, et à la lumière du contexte qui est celui de la société AMSA, ma contribution sera
proposée une ébauche de solution claire issue d’une démarche argumentée.

Quelles sont les choix qui me sont offerts ?

Selon le SYSCOHADA révisé, « l’entité doit choisir l’une des deux méthodes comptables
d’enregistrement des dépenses d’exploration et d’évaluation des ressources minérales
après obtention des droits d’exploitation :
- Soit enregistrer immédiatement la dépense en charges ;
- Soit la comptabiliser en immobilisations incorporelles. »4.

Devant ce choix laissé par le législateur communautaire aux comptables, quels paramètres
retenir afin d’identifier la méthode qui sied la mieux à notre cas de figure, en l’occurrence à la
société d’exploration AMSA ?

b. Méthodologie de détermination de la pratique la mieux adaptée à


la société AMSA

4
Guide d’application du SYSCOHADA révisé, page 111
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Le choix auquel j’ai été confronté m’impose de définir une grille d’appréciation me permettant
d’opérer judicieusement. C’est ainsi qu’après analyses, j’ai retenu les axes suivants comme
critères de choix. Il s’agit de la :

- Prise en compte de la continuité d'exploitation : le fait de choisir entre la


comptabilisation en charge ou l’immobilisation des frais d’exploration agit directement
sur le niveau de résultat, et par ricochet sur les capitaux propres. C’est le motif qui m’a
conduit à tenir compte de ce axe dans le choix à opérer ;
- Retranscription des comptes SYSCOHADA en IFRS : AMSA est la filiale ivoirienne d’une
entreprise canadienne. Cette dernière étant régie par les normes IFRS (International
Financial Reporting Standard), le choix que j’aurai à faire doit tenir compte des
possibilités de retranscription des comptes du SYSCOHADA révisé au IFRS ;
- Evaluation de AMSA en fin de projet : ce critère est important parce qu’ il faut à la fin
du projet pouvoir donner une valeur à la société afin de mener les discussions avec les
repreneurs pour la partie relative à l’exploitation du gisement.

Il convient de rappeler, quand matière de comptabilisation de frais de recherche, le


SYSCOHADA révisé distingue entre deux périodes :

- La période se situant avant l’obtention du permis de recherche


- La période se situant après l’obtention du permis de recherche

Avant l’obtention du permis de recherche


Selon le SYSCOHADA révisé, toutes les dépenses engagées sont à comptabiliser en charge
par nature. Les actifs de recherche et d’évaluation sont pris en compte dans les comptes
d’immobilisation appropriés. Cette période n’est pas visé par nos travaux.

Après l’obtention du permis de recherche

Je vais dans les lignes qui suivent, et au regard des critères précédemment annoncés,
présenter pour chaque point, le résultat de mes travaux et réflexions.

Passons à présent à l’analyse des différents critères de choix cités plus haut.

▪ Prise en compte de la continuité d'exploitation

A l’analyse, ce principe implique que lorsque nous considérons que tous les frais exposés
dans la phase de la recherche sont de charges, nous aboutissons à une perte équivalente à
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l’ensemble des charges exposées sur l’exercice concerné. Cette situation est rendue possible
par l’absence de chiffre d’affaires.

A contrario, lorsque nous immobilisons les mêmes frais, nous aboutissons à un résultat nul à
la fin de l’exercice ; étant donné que le chiffre d’affaires est nul et qu’aucune charge
(l’exception de celles qui sont exposées avant la période d’obtention du permis) ne figure dans
le compte de résultat.

En définitive, le constat est que, dans un cas, la méthode retenue génère une perte, et dans
l’autre un résultat nul (ou presque).

Le choix qui préconise la comptabilisation en charge par nature des frais d’exploration a pour
conséquence qu’au bout d’un ou de plusieurs exercices, il se pose un problème de continuité
d’exploitation. En effet, la somme des pertes cumulées excède rapidement la moitié du capital
social. Une recapitalisation s’impose de ce fait, sinon une dissolution anticipée peut être
prononcée. Cette recapitalisation pourra se faire par une augmentation suivie d’une diminution
du capital social (appelé aussi le coup de l’accordéon). L’augmentation de capital par
l’incorporation des comptes courant associé nécessite l’intervention d’un commissaire aux
comptes.

Afin d’éviter, tous ces manœuvres décrites plus haut, il parait ainsi plus judicieux de recourir à
la comptabilisation des frais d’exploration dans les comptes d’immobilisations incorporelles
indiqués à cet effet. A ce niveau, il va se poser la question de la durée d’amortissement à
appliquer. J’y reviendrai plus ultérieurement.

▪ Retranscription des comptes SYSCOHADA en IFRS

L’autre paramètre à prendre en compte est la transcription des comptes SYSCOHADA en


IFRS (International Financial Reporting Standards) afin de rendre lisibles les états financiers
périodiques (Reporting mensuel ou états financiers annuels) par les services financiers de la
société mère située au Canada. Selon les normes IFRS, une comptabilisation directe en
charge des frais de prospection est possible. En effet, la norme IFRS 6 dispose qu’il est
possible d’opter pour :

- soit considérer lesdits frais comme des charges : dans ce cas, nous allons créer
les comptes de charges par nature dans le plan comptable, et imputer les charges
concernées dans lesdits comptes selon leur destination (nature) ;

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12
- soit immobiliser les frais à l’actif du bilan dans un compte qui est une subdivision
du compte de recherche et développement.

En effet, il n’existe aucune divergence de vue entre la norme IFRS 6 et les normes du
SYSCOHADA révisé en la matière. La norme du SYSCOHADA révisé est une adaptation
conforme en tout point de la norme IFRS 6.

Afin de faciliter, la lecture des états financiers ainsi que des convertibilités des comptes (en
l’absence de divergence entre les deux référentiels), nous jugeons acceptable de classer les
frais de recherche dans les immobilisations.

▪ Evaluation de AMSA en fin de projet

Le dernier axe de réflexion à prendre en compte est relatif à la détermination de la valeur de


l’entreprise au moment de sa transmission ou de sa cession à la fin de période de recherche.
Cet axe est important car selon le business model, les entreprises d’exploration cèdent leur
droit aux entreprises d’exploitation minières. Ces dernières, après avoir acquis les sociétés
d’exploration, montent des usines afin de commencer les travaux d’extraction du minerai à
proprement dit. Au moment de la transaction d’achat de la société d’exploration, la société
d’exploitation procèdera à l’évaluation de la société d’exploration mettant ainsi un terme
définitif à celle-ci. Il est vital de connaître à ce moment la valeur de rachat de ladite société
d’exploration. Dans ce contexte, si nous considérons l’option selon laquelle, AMSA peut mettre
en charge les frais engagés, il va s’en suivre que la valeur de la société AMSA ne comportera
pas une bonne partie des frais exposés de prospection, si l’on se situe à la fin de la période
d’exploration. Dans l’hypothèse selon laquelle la société AMSA a pratiqué des recapitalisations
pour faire face à la problématique de la continuité d’exploitation, la valeur bilantielle de la
société ne comprendra pas tous les frais de recherche car en partie absorbée lors des
opérations de recapitalisation intervenues antérieurement.

A contrario, lorsque nous optons pour une comptabilisation des dépenses de prospection et
d’évaluation des ressources minérales en immobilisation incorporelle, le total des frais
d’exploration apparaitra clairement lors du bilan de clôture à la fin de la période de recherche.
Cette information permettra une évaluation plus aisée de la valeur de la société à partir du
bilan de celle-ci.

▪ Synthèse des choix opérés par critère et proposition d’un plan comptable

Faisant suite aux trois (3) critères évoqués ci-dessus, nos choix ont été synthétisés dans le
tableau ci-dessous :

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Dépenses de recherche
comptabilisé en
Critère de choix Immobilisation Charge
Critère 1 : Prise en compte de la continuité
d'exploitation
Critère 2 : Retranscription des comptes
SYSCOHADA en IFRS

Critère 3 : Evaluation de AMSA en fin de projet


Légende :
Option retenue

La lecture de la grille des paramètres de choix laisse clairement apparaitre que notre choix se
porte sur la méthode de comptabilisation par immobilisation des frais d’exploration. Ce choix
a fait l’objet de validation par l’expert-comptable ainsi que par les dirigeants de la société
cliente. Cette validation par les dirigeants de la société a été précédée de séances de travail
au cours de laquelle j’ai exposé les motifs qui ont conduit le cabinet à opérer ce choix.

▪ Compte à utiliser et test de dépréciation

« Les dépenses liées au développement des ressources minérales ne doivent pas être
comptabilisées en tant qu’actif de prospection et d’évaluation mais en frais de recherche et
développement traités au chapitre 1 : Frais de recherche et de développement (Titre VIII
: opérations et problèmes spécifiques). »5. Cette directive du SYSCOHADA nous
commande de classer les dépenses dans les frais de recherche et développement. S’agissant
de dépenses portant sur un projet non encore terminé, celles-ci sont dès lors classer dans des
sous-comptes du comptes « 2191 Frais de recherche et développement en cours ».

A l’issue de leur comptabilisation dans les comptes d’immobilisation, il se pose la question


des tests de dépréciation. Les tests de dépréciation sont à pratiquer lorsque « la valeur actuelle
des actifs de prospection et d’évaluation dévient inférieur à leur valeur nette comptable… »6.
Pour ce faire, chaque fin d’exercice, il conviendra que AMSA avec l’aide du cabinet fasse
l’évaluation desdits actifs, et procède (ou pas) à la comptabilisation des dépréciations.

5
Partie Section 2 : Frais de prospection et évaluation de ressources minérales, section 2.2.2.
Composante du coût des actifs au titre de la prospection et de l’évaluation du ACTE UNIFORME
RELATIF AU DROIT COMPTABLE ET A L’INFORMATION FINANCIERE ET SYSTEME COMPTABLE
OHADA, page 584
6
Partie Section 2 : Frais de prospection et évaluation de ressources minérales, section 2.5
Comptabilisation et évaluation de la dépréciation du ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT
COMPTABLE ET A L’INFORMATION FINANCIERE ET SYSTEME COMPTABLE OHADA, page 586

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14
A l’issue du choix opéré, j’ai proposé une ébauche de plan comptable pour la société AMSA.
Ce projet de plan comptable a été retenu et validé par la société mère de AMSA avant sa mise
en application effective. Le projet de plan comptable présente une liste non exhaustive de
comptes généraux qui serviront de point de départ dans la comptabilisation des opérations de
l’entité AMSA. Il pourra être compléter en fonction de l’évolution des activités de celle-ci. Le
plan comptable de la société AMSA est présenté à l’annexe 2 du présent rapport de stage.

▪ Schémas de comptabilisation

De ce choix découle, les principaux schémas d’écritures (non exhaustifs) ci-dessous selon les
cycles suivants :

Cycle des Achats :

N° de
Libellé Débit Crédit
compte
21910560 Frais développement /dépenses de téléphone
(pour les dépenses téléphoniques) x
Frais développement consultance comptable
21910200
(pour les dépenses d’honoraires du cabinet) x
Loyer bureau
21910571
(pour les frais de location de bâtiments) x

…. ……………………………………..
X

Fournisseurs
40110000
(en contrepartie des comptes de charge) x

Cycle des Immobilisations :

N° de
Libellé Débit Crédit
compte

24110000 Matériel industriel x

24120000 Outillage industriel x

24420000 Matériel informatique x

24440000 Mobilier de bureau x

24510000 Matériel automobile x

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15
……………….. …………………………………………. X

48110000 Fournisseurs d'immobilisation x

Cycle trésorerie :

N° de
Libellé Débit Crédit
compte

48110000 Fournisseurs d'immobilisation x

40110000 Fournisseurs x

42200000 Personnel, Rémunérations dues x

43100000 CNPS x

44720999 ITS x

……………. ………………………………………………………. X

52110000 BANQUE 1 (ou) x

57110000 Caisse Siège en XOF x

Cycle du personnel :

N° de
Libellé Débit Crédit
compte

21910100 Frais développement appointement salaire x

21910101 Prime de responsabilité non taxable x

21910102 congé et retraite x

21910110 prime de transport x

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16
21910120 impôt et taxes x

…………….. ………………………………………………….. X

42200000 Personnel, Rémunérations dues x

43100000 CNPS x

44720999 ITS x

Cycle des Impôts et taxes :

21910130 Impôt et taxes part patronales x

……………… ……………………………………………………. X

44720999 ITS x

Après ce choix, il n’en demeure pas moins que je me suis posé la question ses limites.
Question à laquelle, je réponds dans le prochain point de mon rapport de stage.

c. Comptabilisation des frais d’exploration à l’actif du bilan : les


limites dudit choix

L’une des limites du choix opéré repose sur l’impossibilité de dégager un résultat à travers le
compte de résultat des pertes de l’exercice concernée. En effet, L’ensemble des frais engagés
est immobilisé. Il est ainsi impossible de déterminer la perte réalisée sur l’exercice en question.
Cette impossibilité est source de difficultés dans l’émission des rapports semestriels d’activité.
Ce rapport qu’impose le code minier comporte une partie chiffrée relative aux dépenses faites
sur le semestre au titre du permis octroyé.

Pour contourner cette difficulté, nous avons mis en place un tableau de suivi des charges
d’exploration. Ce tableau permet un suivi extra-comptable des frais ainsi engagés sur les
périodes en question. Ce tableau présente les différentes charges par nature de charge, et est
établi à partir d’une retranscription des comptes de charges immobilisées en charges par
nature.

Au-delà de cette analyse purement comptable et financière, nous ajoutons que les seuls vrais
actifs des sociétés d’exploration, en dehors de la trésorerie sont les réserves prouvées ou à
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17
prouver. Même si la masse bilantielle permet de connaitre la somme des investissements
opérés pour mettre en évidence les réserves en question. Au vu ce dernier argument, nous
dirons que le choix de l’une ou l’autre des méthodes n’a, en réalité aucune incidence sur
l’évaluation de la société minière d’exploration en fin de vie. Malheureusement ces réserves
prouvées ou à prouver ne sont pas reflétées dans les états financiers des compagnies
d’exploration en général, et dans le cas de la société AMSA en particulier.

Cependant, le choix de mettre les frais de prospection et d’exploration à l’actif du bilan permet
une plus grande précision dans l’appréciation de la valeur de l’entreprise selon nous.

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18
CONCLUSION GENERALE

En définitive, nous avons choisi d’immobiliser les frais engagés par la compagnie minière
AMSA pendant la phase d’exploration, et après obtention du permis de recherche. Comme
discuté plus haut, ce choix est fondé sur des paramètres comptables et financiers clairs et
précis qui sont :

- le fait de ne pas dégrader de façon durable les capitaux propres de l’entité ; ainsi
de ne pas recourir à des recapitalisations répétitives (et couteuses) ;
- la possibilité de faire une évaluation de la société d’exploration AMSA à partir du
bilan en fin de période de recherche, et avant l’entrée dans la phase d’exploitation.

Il est à noter que nous avons soumis à l’approbation du siège de la société AMSA notre
proposition argumentée de schéma d’écriture retenu pour validation. A la lumière de notre
exposé ainsi que des arguments avancés, nous sommes parvenus à faire accepter notre
position au siège de la société AMSA. Un mémorandum a été rédigé dans ce sens, et des
réunions d’explication ont eu lieu afin d’étayer nos positions sur la question. Afin de répondre
au besoin en information de la société mère ainsi que de la filiale, des états extra-comptables
complémentaires que nous avons conçus, ont également fait l’objet de validation au niveau du
siège.

En conclusion, nous pouvons dire qu’au-delà des considérations purement comptables, les
actifs réellement pris en compte dans la valorisation des sociétés d’exploration restent, et
demeurent, les réserves prouvées ou à prouver. Dans cet esprit, une réflexion doit être menée
afin de pouvoir procéder à l’inscription dans les livres desdites compagnies d’exploration
lesdites réserves au fur et à mesure de leur constatation.

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19
ANNEXES

Annexe 1 : Organigramme de la société AMSA

Annexe 2 : Plan comptable de la société AMSA

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ANNEXE 1 : Organigramme de la société AMSA

ORGANIGRAMME DE AURORE MINING SA

Directeur Général

Directeur des Directeur Administratif et


Opérations Financier

Département Géologie
Service Comptabilité et
Trésorerie

Departement Maintenance
et des stocks de pièces
Service Logistique et Achat

Service des analyses


Service Informatique
(Laboratoire)

Source : AMSA

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ANNEXE 2 : Plan des comptes de AMSA

PLAN DES COMPTES DE AURORE MINING SA

Numéro de compte Libellé


10130000 Capital souscrit, appelé, versé, non amorti
12910000 Perte nette à reporter
18510000 Prêt inter sociétés - Appels en espèce
18520000 Prêt inter sociétés - Charges
19610000 Provisions pour pensions et obligation de retraite
21810000 Frais de Prospection et d’évaluation des ressources minérales
21910100 Frais développement appointement salaire
21910101 Prime de responsabilité non taxable
21910102 congé et retraite
21910110 prime de transport
21910120 impôt et taxes
21910130 Impôt et taxes part patronales
21910200 Frais développement consultance comptable
21910301 Autres frais bancaire
21910400 Frais développement dépenses du camp
21910410 Frais développement relation communautaires
21910420 Frais développement forages
21910421 frais de Dosage
21910430 Frais développement location équipement
21910440 Frais développement restauration et de nourriture
21910450 Frais développement dépenses carburant
21910460 Frais développement dépenses générale
21910461 Autres dépenses générales
21910470 Frais développement dépenses /géologie
21910480 Frais développement géophysique
21910490 Frais développement Géochimique
21910501 Assurance
21910510 Frais développement dépense laboratoire
21910520 Frais développement frais légaux
21910521 Autres frais légaux
21910531 charge de mobilisation et de démobilisation
21910540 Frais développement dépenses véhicules
21910541 Voyage, Taxi, location voiture
21910560 Frais développement dépenses de téléphone
21910570 Frais développement location
21910571 Loyer bureau
21910580 Frais développement à l'échantillonnage
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21910600 Frais développement transport taxi
21910610 Voyage hébergement
21910620 Plan localisation
21910630 Licence et permis
21910999 Dotation aux amortissements et provisions
24110000 Matériel industriel
24120000 Outillage industriel
24420000 Matériel informatique
24440000 Mobilier de bureau
24510000 Matériel automobile.
27180000 OG Dosage
27181000 Prêts OG Forage
27182000 Prêts OG Géologue
27182010 OG Dépenses Géologies
27182100 OG Géophysique
27520000 Dépôt pour l'électricité
28410000 Amortissements du matériel et outil
28440000 Amortissements du matériel mobilier
28450000 Amortissements du matériel de trans
40110000 Fournisseurs
42200000 Personnel, Rémunérations dues
42210000 Occasionnel, Rémunérations dues
42810000 Dettes provisionné pour congés à payer
43100000 CNPS
43180000 Autres cotisations sociales
44280000 Autres impôts et taxes
44520000 T.V.A. Récup. sur les achats
44540000 T.V.A. récup. sur service extérieur. et autre
44721000 ITS
46210000 Compte courant- AMSA Siège
47110000 Débiteurs divers
47111000 Avance de fonds - P-DG
47120000 Créditeurs divers
47120100 GAIN / PERTE DE CHANGE
52110000 BANQUE 1
55100000 MONNAIE ELECTRONIQUE CARTE CARB
57110000 Caisse Siège en XOF
58500000 Virement de fonds

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BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages et codes :

- Référentiel normatif de l’ordre des experts-comptables, page 19 et 20

- Mémento Audit (commissariat aux comptes) 2022-2023, éditions Francis


LEFEBVRE, page 1452

- Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), Guide pratique du


SYSCOHADA révisé, page 111

- RÈGLEMENT (CE) No 1126/2008 DE LA COMMISSION du 3 novembre 2008


portant adoption de certaines normes comptables internationales conformément
au règlement (CE) no 1606/2002 du Parlement européen et du Conseil ; NORME
INTERNATIONALE D'INFORMATION FINANCIÈRE 6 ; Prospection et évaluation de ressources minérales

- Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), ACTE UNIFORME


RELATIF AU DROIT COMPTABLE ET A L’INFORMATION FINANCIERE &
SYSTEME COMPTABLE OHADA, pages 585, 586

Référence Internet :

- http://www.focusifrs.com/menu_gauche/documentation consulté le 03/03/2022

- Cours de l'or - Graphique et historique du prix de l'or (aucoffre.com) consulté le


07/03/2022

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