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ATTAL Adam

AKOULI Rubin
TD3

SAE - Situer une


organisation dans son
environnement
IUT de Sceaux, Paris Saclay

ATTAL Adam & AKOULI Rubin


GROUPE: TD 3
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ATTAL Adam
AKOULI Rubin
TD3
Table des matières
Introduction : objectif, justification du choix, annonce du plan ................................................................ 2

Sociologie : .................................................................................................................................................... 3

1) Présenter et analyser la population de l’organisation observée......................................................... 3

2) Présenter la personne interviewée ........................................................................................................ 3


2.1. Qui est-elle ? (Fonction, ancienneté́ dans la fonction, parcours professionnel).......................................................... 3
2.2. Quelles sont ses représentations du métier ? ................................................................................................................. 3

3) Présenter l’organisation formelle (organigramme, position et rôle des différents acteurs)............ 4

4) Présenter l’organisation informelle (sociogramme de Moreno, retour sur les éléments de


l’entretien portant sur les représentations de l’interviewé, sur les différents acteurs) ............................ 5

Management :.............................................................................................................................................. 10

1) Type d’organisation : ........................................................................................................................... 10

2) Parties prenantes .................................................................................................................................. 10

3) Sa structure sous forme de schéma..................................................................................................... 11

4) Analyse de l’environnement (PESTEL) ............................................................................................. 11

5) Démarches RSE :.................................................................................................................................. 12

6) Type de management (entreprise et magasin) ................................................................................... 13

Économie : ................................................................................................................................................... 15

1) Identifier le secteur d’activité et sa place dans la comptabilité nationale ....................................... 15

2) Analyse concurrentielle du marché .................................................................................................... 15

3) Défaillances du marché ........................................................................................................................ 16

4) Élasticité-prix de l’activité ................................................................................................................... 17

Droit : ........................................................................................................................................................... 19

1) La forme juridique de l’organisation ................................................................................................. 19

2) Un problème de droit rencontré par l’organisation.......................................................................... 20

3) Un document juridique interne à l’organisation ............................................................................... 22

Conclusion : ................................................................................................................................................ 27

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Introduction :
Pour commencer, notre choix d’organisation s’est porté sur la société Sweet Pants car il s’agit
d’une société plutôt bien connue par l’un des membres du groupe qui a eu l’occasion d’y travailler,
de nombreuses fois, durant ses vacances scolaires. Le fait qu’il ait des relations privilégiées avec
des membres de la direction fut un facteur décisif dans notre choix. Nous avons choisi de prendre
Sweet Pants comme organisation et plus précisément la boutique Sweet Pants à Paris dans le 17ème
arrondissement. Et puis au-delà de cette information, c’est une entreprise plutôt méconnue du grand
public, même si c’est une marque assez connue dans certains cercles, avec une politique et une
histoire plutôt respectable.
Notre objectif dans ce livrable est de montrer comment se situe cette entreprise dans son
environnement socio-économique et juridique.
En premier lieu, nous verrons l’environnement sociologique de la boutique c’est-à-dire les relations
entre les différents acteurs internes et externes. Dans deuxième lieu, nous verrons l’environnement
managériale de la boutique, puis, dans un troisième lieu, on vous parlera de l’environnement
économique de l’entreprise avec les concurrents mais aussi avec sa place dans la comptabilisation
nationale. Et enfin, dans un quatrième lieu, nous verrons l’environnement juridique de l’entreprise,
ce qui passera par une présentation de la forme juridique de la société, l’écriture d’un problème
juridique mais aussi la présentation d’un document juridique interne.

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Sociologie :
1) Présenter et analyser la population de l’organisation observée
Tout d’abord, le magasin est constitué de trois membres, deux vendeurs, une femme et un homme,
ainsi qu’un manager. D’ailleurs, nous pouvons voir que la méthode de recrutement est plutôt
inclusive malgré la petite taille de l’entreprise. De plus, on peut observer une homogénéité des âges
puisque toutes les personnes ont la trentaine. On peut supposer que le siège social souhaite des
personnes plutôt jeunes auxquelles les clients pourront s’identifier pour acheter plus facilement
(même s’il est interdit de discriminer à l’embauche selon l’âge).
Ensuite, on peut noter que les deux vendeurs n’ont pas autant d’expériences que le manager et,
même s’ils ont tous le même âge, ce magasin est l’une de leurs premières expériences, voire la
première pour l’un d’entre eux.
2) Présenter la personne interviewée
2.1. Qui est-elle ? (Fonction, ancienneté́ dans la fonction, parcours professionnel)
Afin de mener une rechercher sur la totalité du magasin et analyser les relations avec le siège social
de la marque, nous avons décidé d’interviewer le manager de celui-ci. Un manager, pour simplifier,
est une personne qui a comme mission de diriger des équipes dans le marketing, dans la
communication ou encore dans les ressources humaines de l’organisation.
Cela fait quelques mois qu’ils travaillent au magasin Sweet Pants de Courcelles mais il a eu un
parcours professionnel très variée. En effet, il a pu nous dire qu’il était dans le prêt-à-porter depuis
plus de 10 ans mais qu’il avait aussi pu faire 2 ans dans l’immobilier et dans la vente de pompes à
chaleur. C’est donc une personne d’une certaine expérience dans le domaine.
De plus, les magasins dans lesquelles il a pu travailler sont diverses. Il a pu travailler chez Adidas
ou encore dans plusieurs magasins qui vendaient des vêtements de luxe (Gucci). Nous pouvons
ainsi voir que c’est une personne très polyvalente qui sait s’adapter aux différentes situations.
2.2. Quelles sont ses représentations du métier ?
Lorsque nous lui avons demandé une définition personnelle de son métier il a dit qu’il considérait
que la manière de manager d’une personne dépendait de sa personnalité.

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En tout cas, pour lui, un manager est le moteur de l’équipe, celui qui diffuse la bonne humeur dans
le magasin donc c’est vraiment lui le chef d’orchestre du magasin, il donne le tempo, les tâches à
accomplir et le service client. Donc la forte personnalité n’est pas forcément obligatoire mais il faut
réussir à être efficace en adoptant une manière de manager qui permettra à tous de travailler dans
de bonnes conditions.
Ensuite, nous lui avons demandé quelles étaient ses motivations et pourquoi il a voulu faire ce
métier. Selon ses dires, sa propre personnalité est la source de sa motivation. Étant une personne
aimant le challenge, il cherche à tout prix à réussir dans ce qu’il entreprend. De plus, ayant la
chance d’être dans une enseigne qui lui plait cela lui donne encore plus envie de se lever le matin
et de venir travailler. Pour lui, chaque journée compte à la réussite de l’objectif qu’il s’est fixé avec
l’entreprise, mais elles comptent également pour sa propre réussite. C'est vraiment son
tempérament qui le pousse à avoir cet état d’esprit. Il a aussi mentionné le fait qu’il recevait un
salaire assez élevé, lui permettant de vivre comme il l’entend, ce qui n’est pas négligeable.

3) Présenter l’organisation formelle (organigramme, position et rôle des différents


acteurs)
Comme nous pouvons le voir sur l’organigramme (Annexe 1, page 8), l’organisation comporte peu
de personnes. Cela peut être un défaut mais aussi une grande qualité. En effet, la petite taille du
magasin montre qu’il n’est pas fait pour une équipe de grande taille. Par conséquent, le nombre
réduit de personne est totalement justifié.
De plus, comme nous pouvons le voir, il y a un ordre hiérarchique dans cette organisation.
Effectivement, le manager donne des directives aux deux vendeurs, s’assure que le magasin soit
propre et de nombreuses autres tâches…
Tandis que les vendeurs peuvent donner leurs avis sur un problème ou une situation et doivent
offrir le meilleur service possible.

Pour finir, en plus de l’organigramme, nous avons décidé d’interroger le manager sur les relations
entre lui, ses supérieurs ainsi que les personnes qu’il doit diriger.
Avant de lui poser la question, nous avons décidé de noter nos attentes par rapport à celle-ci. En
effet, il peut y avoir plusieurs types de relations entre collègues et supérieurs :

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- Tout d’abord, les relations peuvent être totalement professionnelles et ne rentrant pas dans
la sphère privée.
- Cependant, elles peuvent aussi être amicales. Il est évident que les personnes qui se sentent
bien dans une entreprise ou dans un magasin peuvent se développer et évoluer dans leur
travail. Par conséquent ces relations peuvent favoriser la productivité du magasin.

Maintenant nous allons retranscrire les réponses de celui-ci : Il y a des relations plutôt saines avec
les vendeurs comme il a pu le dire, tout dépend du type de management employé dans le magasin
mais, le concernant, c’est toujours la bonne humeur mais aussi la force de travail avec un bon
service client. Puis concernant la direction, elle est très ouverte à la discussion peu importe le
thème. Nous aurions voulu avoir le point de vue des salariés mais il n’était pas disponible au
moment de notre enquête.
Et comme il le dit, cela ne peut qu’être positif quand un manager à la possibilité d’être écouté par
sa direction dès lors qu’il a choix à faire pour la boutique.

4) Présenter l’organisation informelle (sociogramme de Moreno, retour sur les


éléments de l’entretien portant sur les représentations de l’interviewé, sur les
différents acteurs)

Afin de réaliser le sociogramme de Moreno (Annexe 2), nous avons demandé aux acteurs de
l’organisation de remplir un questionnaire Google Docs qu’ils ont accepté de remplir.
Pour rappel, dans un sociogramme de Moreno, il existe cinq statuts sociométriques : la personne
populaire, rejetée, négligée, controversée et moyenne.
Nous allons donner ces statuts à toutes les personnes du magasin. En effet, la personne la plus
populaire est le vendeur 1 car tout le monde veut travailler avec lui. Tandis que la personne la plus
rejetée est le vendeur 2, cela indique que personne ne veut travailler avec lui.
- Tout d’abord, il existe un choix unilatéral entre le vendeur 2 et le vendeur 1 c’est-à-dire que
le vendeur 2 veut travailler avec le 1 mais l’inverse n’est pas vrai.
- Ensuite, Il existe plusieurs choix mutuels entre le vendeur 1 et le manager mais aussi entre
le vendeur 2 et le manager.

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o En effet, le vendeur 1 pense que le manager veut travailler avec lui et l’inverse est vrai
aussi.
o Pour ce qui est du choix mutuel entre le vendeur 2 et le manager, c’est un choix mutuel
d’expulsion, ils souhaitent tous les deux ne pas travailler ensemble et pense tous les
deux que l’un ne veut pas travailler avec l’autre.
En conclusion, nous avons pu voir que les liens au sein de l’organisation ne sont pas si bons que
ça et qu’il faudrait peut-être tenter d’intégrer au mieux le vendeur 2 dans ses relations
professionnelles. Si tout cela n’est pas possible, il serait mieux pour tous les acteurs que le vendeur
2 tente de trouver un autre magasin où il sera plus aimé et où il se sentira à sa place.

Nous allons pouvoir revenir aux questions qu’on a pu poser au manager lors de l’interview
concernant les possibles liens familiaux et amicaux entre les individus du magasin.
- Il a pu nous dire que, concernant les liens amicaux, il est toujours difficile d’utiliser ce
terme au sein du milieu professionnel car comme le manager nous l’a dit, l’objectif
principale est de réaliser le meilleur chiffre d’affaires possible à la fin de l’année. Cependant
cela n’empêche pas le fait qu'il y ait de bonnes relations au sein du magasin car, sans cela,
il sera difficile d’atteindre les objectifs fixés.
- Pour ce qui est des liens familiers, à sa connaissance, il n’y en a pas entre les différents
vendeurs du magasin.

Nous avons décidé de lui demander avec quelles personnes, externe ou interne à l’entreprise, il
pouvait avoir des interactions. Avant de lui avoir posé la question nous avons décidé de noter ce
qu’on aurait répondu à celle-ci.
- En effet, le manager a des interactions avec de nombreuses personnes internes et externes
à l’entreprise.
o Pour commencer, les personnes internes à l’entreprise peuvent être ses supérieurs c’est-
à-dire les dirigeants de la marque Sweet Pants afin de lui donner des directives sur quel
produit mettre en valeur par exemple.
o De plus, les vendeurs dont il est responsable doivent aussi souvent être en relation avec
lui pour parler de l’avenir du magasin.

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- Quant aux personnes externes à l’entreprise ayant une interaction avec le manager, elles
sont nombreuses : les clients, les livreurs ou encore les magasins voisins.
o Pour ce qui est des clients, le manager pourrait parler avec certains d’entre eux mais,
étant donné que c’est le travail des vendeurs, leurs interactions sont faibles.
o Les livreurs sont évidemment en lien direct avec le manager qui va recevoir la livraison
et donner plusieurs tâches aux vendeurs qu’ils auront à accomplir avec la nouvelle
cargaison de vêtements.
o Il existe, comme nous l’avons dit plus tôt, un lien étroit entre les magasins voisins et le
manager. En effet, cela dépendra de la volonté du manager de se faire des « amis » au
sein du quartier. Puis s’il s’agit de concurrents ces liens deviennent de plus en plus
complexe à mettre en œuvre. Leur but sont évidemment les mêmes mais sont exclusifs,
chacun veut le meilleur chiffre d’affaires du quartier, veut monopoliser la clientèle. Ce
sera aux deux parties de savoir quel lien ils pourront avoir entre eux.
En réalité, nos attentes correspondent plutôt à ce qui se passe concernant les interactions internes
et externes.
- Pour commencer au niveau interne, le manager est en contact :
o Avec les vendeurs
o Mais aussi avec son directeur régional qui s’occupe de tous les Sweet Pants de la région
o Et son visuel marchandiseur avec qui il va s’entretenir afin de gérer la mise en place des
produits en magasin mais aussi l’agencement du magasin.
- Puis au niveau externe, le manager va faire appel à ses contacts dans le milieu du prêt à
porter mais aussi à ses connaissances plus intimes car elles sont aussi dans ce milieu. Ce
sont surtout des conseils qu’il va chercher auprès d’eux concernant ses problématiques, sa
carrière, etc. Cependant il n’a pas mentionné qu’il y avait une quelconque relation avec les
managers des magasins aux alentours (comme on a pu l’écrire dans nos attentes).

Ensuite, il nous a expliqués quel comportement il devait adopter avec la clientèle en général.
Pour lui, le manager va chercher à accueillir de manières très chaleureuse le client, afin de pouvoir
sympathiser et lui montrer par exemple la nouvelle collection, les produits, etc. Il est plus facile
pour un visage souriant et amiable de vendre que pour un visage renfrogné. De plus, il faut aussi
chercher à fidéliser la clientèle car même si le client n'achète pas aujourd’hui l’accueil qu’il a reçu

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peut le pousser à revenir une autre fois. En effet, la première bonne impression peut avoir des effets
positifs dans le futur en mettant dans une bonne lumière la marque. Puis il y a plusieurs typologies
de clients : ceux qui connaissent la marque et ceux qui la découvrent donc il faut aussi s’adapter à
cela car le manager ne pourra pas adopter le même discours pour les deux clients.

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Sociologie (Annexe) :

- Annexe 1 :

Responsable
magasin (Manager)

Vendeur 1 Vendeur 2

- Annexe 2 :

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Management :
1) Type d’organisation :
L’organisation que nous avons choisie est une entreprise. En effet, une entreprise est une entité
économique avec des facteurs de production dont le but est de produire des biens et des services
destinés à être vendus sur un marché.
Pour ce qui est de la taille de l’entreprise, elle rentre dans la catégorie des très petites entreprises
(TPE) car elle est constituée de 3 salariés. Les avantages de cette taille d’entreprise peuvent être :
la rapidité de la prise de décision, la bonne entente entre les salariés et enfin l’évolution rapide des
salariés qui vont apprendre plus vite que s’ils étaient dans une plus grande entreprise.
Le secteur d’activité de l’entreprise est évidemment le secteur tertiaire c’est-à-dire la fourniture de
service et, ici, la vente à des particuliers (de vêtements et autres accessoires de luxe).
Ses finalités c’est-à-dire la raison d’être de l’entreprise sont nombreuses :

- Elles sont financières (ou lucrative) et économique : elle produit un service qui permet aux
consommateurs de trouver ce qui lui plait le plus pour s’habiller ;

- Sociales : elle emploie plusieurs personnes et leur assure un revenu ;

- Et environnementales, elle participe à l’embellissement de la rue marchande.


D’après le livre Pro en Marketing écrit en 2019 par Frédéric Oble, Pierre Tilhou, Long Bernard
Hoàng, « Le métier est ce que l’entreprise fait : une combinaison entre ses compétences et ses
techniques, son savoir-faire et sa culture ». Les compétences de notre entreprise sont donc : la
capacité de vendre des produits à des clients, de les fidéliser afin qu’ils reviennent. Mais au-delà
de ça, ils sont capables d’encaisser, mais aussi de faire les comptes chaque fin de journée. La culture
de l’entreprise est de recevoir les clients de la meilleure des manières afin de développer une image
de marque irréprochable.

2) Parties prenantes
Pour rappel, une partie prenante correspond à tout acteur ou groupe d’acteur potentiellement affecté
par les décisions et les orientations de l’organisation. Il y a deux types de parties prenantes : internes
et externes.

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Dans le cadre de notre magasin, les parties prenantes externes sont les clients, les fournisseurs, les
banques. Les clients peuvent exercer une influence sur l’entreprise dans plusieurs domaines. En
effet, lors d’une décision sur le prix de certains produits, on peut leur demander leur avis
directement ou, plus simplement, on peut regarder leur choix lorsqu’ils achètent dans le magasin.
Ils peuvent aussi exercer une influence sur la boutique en elle-même, la décoration par exemple.
Pour ce qui est du prix, les fournisseurs ont évidemment de l’influence, s’ils augmentent le prix
des matières premières il y a de grandes chances que cette augmentation soit répercutée sur le prix
des produits finis, ce qui fait que les intérêts entre les clients et eux sont divergents.

3) Sa structure sous forme de schéma


Comme nous pouvons le voir sur l’organigramme (Annexe 1), la structure de l’entreprise est
hiérarchique c’est-à-dire qu’il y a un processus de décision descendant et que chaque personne a
un seul supérieur hiérarchique.
En ce qui concerne l’ensemble des magasins Sweet Pants, la structure reste hiérarchique et ne
devient pas divisionnelle (nous le verrons dans la partie Droit). En effet, la société n’en ressent pas
le besoin car le nombre de magasins n’est pas très élevé (Annexe 2) et il est facile de les contacter
étant donné qu’ils sont tous en France. Ce qui fait d’ailleurs qu’il n’y a aucun problème vis-à-vis
de la langue avec le Service Après-Vente. Par conséquent, il n’y a donc qu’un seul responsable
réseau des boutiques.

4) Analyse de l’environnement (PESTEL)

Opportunités Menaces

Politique - Politique de rigueur - Politique protectionniste


(privilégie son propre marché)

Économie - Regain économique après la - Baisse du pouvoir d’achat


crise

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Social - Fast fashion en perte de - L’augmentation des ventes de
vitesse vêtement occasions
- Tendance sociale
- Augmentation du Chiffre
d’affaires des friperies

Technologie - Augmentation de la productivité - Augmentation des caisses sans


avec des usines entièrement vendeurs
robotisées - Évolution d’internet donc moins
d’achat dans les magasins

Environnement - Le made in France afin de - Augmentation de


moins polluer mais aussi de l’internationalisation car main
développer l'économie d’œuvre moins chère
nationale voir locale

Légal

5) Démarches RSE :
Quant à la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), elle devient de plus en plus présente. En
effet, la nouvelle collection de vêtement dite « organique » est beaucoup plus respectueuse de
l’environnement. Effectivement, la marque a décidé de réutiliser un surstockage au Portugal afin
de créer une nouvelle forme de molleton. D’après l’article et le président Benjamin Kalfon, la
marque avait prévu de développer leur démarche depuis plus de 2 ans. Cependant, avec la crise du
covid et un cruel manque de coton, la marque a dû attendre mais elle a enfin la possibilité de faire
évoluer ses finalités environnementales.

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6) Type de management (entreprise et magasin)
Le magasin a de nombreuses interactions avec l’entreprise-mère. En effet, que ce soit pour
aménager ou pour faire la vitrine du magasin mais aussi dans les prises de décisions du manager,
ils sont toujours en contact. En plus, lors de l’interview, le manager a pu nous dire que les
interactions qu’il avait avec l’entreprise étaient plutôt bonnes et qu’ils pouvaient donner son avis
sur la situation de l’entreprise à ses supérieurs. Le manager du magasin ne reçoit donc pas
réellement d’ordres mais plutôt des directives et des conseils auxquels il peut apporter son
expertise. On peut donc considérer cela comme un management plutôt consultatif. Même si on
ne doute pas que ce type de management est le résultat de la bonne gestion du manager du magasin,
ainsi si cette gestion venait à devenir défectueuse il est possible que de véritables ordres soient
donnés.

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Management (Annexe) :

Annexe 1 :
Responsable
magasin (Manager)

Vendeur 1 Vendeur 2

Annexe 2 (issus du site de Sweet Pants) :

- https://fr.fashionnetwork.com/news/Avec-sa-nouvelle-ligne-organique-sweet-pants-amorce-une-
proposition-ecoresponsable,1452684.html

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Économie :
1) Identifier le secteur d’activité et sa place dans la comptabilité nationale
Dans le cadre de la comptabilité nationale, l’entreprise est une société non financière (SNF) car
elle produit des biens et des services marchands dont le prix est destiné à couvrir plus de 50% du
coût de fabrication. Pour que le magasin prospère et que l’entreprise puisse continuer à faire du
chiffre d'affaires, ils sont obligés de faire des bénéfices. Sur l’année 2021, l’entreprise a réalisé un
chiffre d'affaires de 9 992 700€ avec un bénéfice de 217 900€. La comptabilité disponible
rassemble les bénéfices de tous les magasins en un seul chiffre, il n’y a pas de données sur ce que
chaque magasin produit individuellement.

2) Analyse concurrentielle du marché


La société Sweet Pant a de nombreux concurrents, et certains d’entre eux peuvent se retrouver près
de ce magasin, par exemple Eleven Paris, Kujten, Sancho (voir plan Annexe 1). Il s’agit en effet
d’un quartier plutôt marchand, et ces concurrents peuvent attirer la clientèle de Sweet Pants. On
peut alors se demander si les clients viennent spécialement pour Sweet Pant, ou s’ils viennent pour
le quartier marchand, ou si ce sont simplement des passants. Pour se faire, nous avons interviewé
un des clients qui achetait des produits dans le magasin. Il faisait partie de la première catégorie, il
nous a dit qu’il préférait acheter ses produits chez Sweet Pants car il a connu le magasin sur un
réseau social et depuis, il n’achète que là-bas.
Ensuite, l'entreprise est multiproduit car elle vend certes des vêtements, par exemple des sweats,
des joggings, des leggings, mais elle vend aussi des accessoires et des casquettes. De plus ses
produits sont destinés aux hommes, aux femmes et aussi aux enfants. Après, concernant les grands
concurrents du marché du semi-luxe, cela sera plus Lacoste, Ralph Lauren et Tommy Hilfiger.

En ce qui concerne la concurrence pure et parfaite :


- On a des offreurs nombreux, ce n’est pas la seule entreprise dans ce marché (Rue
Courcelles).

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- Les biens sont différenciés, il y a un certain attachement de la part des clients à la marque.
Il s’agit d’une marque haute gamme voire semi luxe donc ce sont vraiment les goûts des
clients qui les font acheter des produits.
- Après, étant une organisation se déployant surtout en France, il y a donc une libre
circulation des produits et facteurs de production.
- En ce qui concerne les barrières à l’entrée, le plus difficile c’est de se faire connaitre, il faut
avoir des contacts mais aussi une bonne base financière pour se lancer dans le milieu du
luxe et semi-luxe. C’est aussi le plus important puisque le luxe n’est pas forcément quelque
chose de rare ou de très cher à produire, c’est quelque chose qui a une sorte d’aura, une très
bonne image de marque (Exemple : le parfum).

3) Défaillances du marché
Une défaillance du marché correspond à une situation où les mécanismes de marché ne lui
permettent pas de retrouver un équilibre normal. C’est une situation dans laquelle la concurrence
pure et parfaite ne peut avoir lieu.
Sur le marché du textile, il existe une défaillance particulière (mais qui ne lui est pas unique) : le
phénomène du passager clandestin. En effet, avec le COVID, il y a eu une forte augmentation des
commandes en ligne. De sorte que, lorsqu’une personne souhaite acheter un article, au lieu de
l’acheter directement sur place, il prend en photo le produit. Le problème là-dedans c’est qu’il va
ensuite chercher ce même produit, ou un produit similaire de moindre prix, sur Internet et sur des
sites low-cost (comme Ali express ou Shein). De ce fait, ces dernières entreprises peuvent se
permettre de ne pas avoir de présence matérielle, autrement dit dans un magasin. Pourtant, cette
présence a un coût, coût que seules les entreprises classiques supportent. C’est donc très
problématique pour les magasins qui font de moins en moins de chiffre d’affaires car les achats
sont de plus en plus numériques et en ligne.
Ces mêmes faits provoquent une autre défaillance du marché : une concurrence déloyale. D’après
le Dalloz, la concurrence déloyale est « le fait, dans le cadre d'une concurrence autorisée, de faire
un usage excessif de sa liberté d'entreprendre, en recourant à des procédés contraires aux règles
et usages, occasionnant un préjudice. ». En effet, ces entreprises low-cost profitent des modèles

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des entreprises classiques mais aussi de leurs propres avantages d’être à l’étranger (avec une main
d’œuvre très peu chère) pour faire de la concurrence déloyale aux autres entreprises.

Au niveau des externalités, il y en a des positives comme des négatives. On rappelle que les
externalités sont des conséquences hors-marchées d’une action sans compensations monétaires.
Commençons par le positif, étant dans un quartier plutôt commercial, la mairie va chercher à rendre
le quartier propre, avec peu de défauts sur les trottoirs, routes et façades et puis approchant des
fêtes de fin d'année, les décorations de Noël. Maintenant reste à savoir si les gens viennent grâce à
l'effort de la mairie pour rendre le quartier appréciable ou si ce sont des habitués qui viennent par
attachement à la marque.
Cependant, il y aussi des externalités négatives et la pollution en est la principale. Le fait de devoir
transporter des marchandises entre la boutique et l’entrepôt participe à cette pollution dû aux CO2.
Néanmoins ces livraisons sont nécessaires au bon fonctionnement de l'entreprise.

4) Élasticité-prix de l’activité
L’élasticité-prix de la demande est un terme économique renvoyant à la sensibilité de la demande
aux variations du prix. Autrement dit, la réaction des clients lorsque le prix du produit augmente
ou diminue. On dit qu’il est faible lorsque les prix n’affectent pas ou peu les clients et on dit qu’il
est fort lorsque les clients achètent moins quand le prix augmente. En règle générale, lorsque le
prix augmente la demande baisse, et lors que le prix diminue la demande augmente, sauf pour
certaines catégories de produits bien définis, par exemple les produits de première nécessité et les
produits de luxe.
En l’occurrence, la société, et a fortiori le magasin, vendent des produits de luxe, de bonne qualité
mais avec des prix assez élevés. Ainsi, l’entreprise ne cesse de grandir et les clients n’arrêtent pas
d’acheter (malgré les prix donc).
L’élasticité des prix concernant leurs produits est donc plutôt faible car les clients n’achètent pas
dans le magasin pour ces prix mais plutôt pour la qualité des produits et l’image de marque qui
s’en dégage. Donc une augmentation légère des prix ne devrait pas faire fuir les clients car ils sont
assez fidélisés. De la même façon que l’augmentation du prix d’un IPhone ne fera pas fuir la « fan
base » d’Apple, c’est le même principe à des échelles différents.

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Économie (Annexe) :

Annexe 1 :

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Droit :
1) La forme juridique de l’organisation
La société Sweet Pants est une société commerciale (personne morale de droit privé),
immatriculée le 19 mai 2016 au greffer de Nanterre. Il s’agit plus spécifiquement d’une
société par action simplifié (ou SAS), et elle en possède donc toutes les caractéristiques :
- Elle a au moins 1 associé (et peut en avoir une infinité), qui peut être une personne
physique ou morale. Ici, selon le site Société.com, la société a entre 20 et 49 salariés.
- Elle a un capital social librement fixé par les statuts (d’au moins 1€), qui est ici de
16 000€ (selon l’extrait du Kbis du 2 septembre 2022) ;
- La responsabilité des associés est limitée à leurs apports, ce l’une des
caractéristiques principales d’une SAS.

Le magasin de Courcelles a été créé le 10 février 2014

S’agissant des organes de direction et de contrôle :


- Au sommet, au siège social : il y a le président de la société, Benjamin Kalfon, qui
va s’assurer de la bonne gestion de l’entreprise, et le directeur général Jacky Attal,
qui va l’aider dans sa tâche ;
- Il y a ensuite la Responsable des ressources humaines (RH), Emma Levy, qui est
souvent en contact avec les différents managers des magasins. Les autres associés,
comme les membres du service compatibilité, peuvent aussi communiquer avec ces
derniers mais ils le font bien moins souvent ;
- En-dessous, il y a le responsable réseau des boutique, David Dubus, qui surveille les
tous les magasins et peut envoyer des ordres aux managers des magasins.
- Au niveau du magasin lui-même, nous avons le manager, Morgan Tapiero qui reçoit
les directives de la RH, s’occupe des employés du magasin, et s’assure de sa bonne
gestion.

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2) Un problème de droit rencontré par l’organisation

Faits : Un client met dans son panier des vêtements lors des soldes. Cependant, une cliente,
voyant qu’il s’agissait des derniers exemplaires, les prend de son panier, arguant qu’il ne
les avait pas encore achetées et donc que les produits n’étaient pas à lui. Cette cliente est
ensuite passée à la caisse. Le client se plaint alors de ce “vol” au responsable du magasin,
qui est d’ailleurs filmé par les caméras du magasin.

Ce problème de droit se situe plutôt dans la branche du droit privé, mais il oscille entre le
droit civil des contrats et le droit pénal, puisque les faits reposent dans la conception du
transfert de propriété dans un contrat de vente, mais aussi dans la qualification de
l’infraction de vol.

Problème de droit : Le transfert de propriété, caractéristique des contrats de vente, se fait-


il au moment où un client pose le produit dans son panier ?

Majeure : En droit, les articles 1582 et 1583 du Code civil posent que la vente “est parfaite entre
les parties, et la propriété est acquise de droit à l'acheteur à l'égard du vendeur, dès qu'on est
convenu de la chose et du prix, quoique la chose n'ait pas encore été livrée ni le prix payé.”. Le
principe est donc que le transfert de propriété se fait par le seul échange des consentements, c’est
le caractère consensuel de la vente.
Ils existent néanmoins des aménagements qui peuvent être prévus par la loi ou par le contrat lui-
même déconnectant dans le temps le transfert de propriété de l’échange des consentements. On
peut penser à la vente à la dégustation de l’article 1587 du Code civil et à la vente à l’essai de
l’article 1588 du Code civil.
Cependant, un transfert immédiat dans le cadre d’une vente en libre-service peut occasionner des
désagréments, aussi bien sur le plan pénal que sur le plan civil. Si la personne part simplement sans
payer, on ne pourra alors pas la poursuivre pour vol puisque le transfert de propriété aurait déjà eu

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lieu. La chambre criminelle de la Cour de cassation a alors posé que “la remise définitive de l'objet
vendu n'est consentie par le vendeur à l'acheteur qu'au moment du versement du paiement du prix
[et qu']il y a jusque-là une détention matérielle provisoire qui ne modifie pas les droits du vendeur”
(Crim. 4 juin 1915,). Pareillement sur le plan civil, la chambre commerciale a considéré que
l’acheteur consent véritablement à la vente qu’au moment du paiement du prix. (Com. 8 janv. 2002)
On rappelle que l’article 311-1 du Code pénal pose que “le vol est la soustraction frauduleuse de
la chose d’autrui”. Autrement dit pour caractériser un vol, il faut une chose et une soustraction
matérielle (“prendre, enlever, ravir” selon la jurisprudence). Mais il faut bien que la chose
appartienne à autrui puisqu’on ne peut pas voler ce qui nous appartient. Si le transfert de propriété
intervenait au moment où la personne mettait le bien dans son panier, alors on pourrait la poursuivre
sur le plan contractuel (puisqu’elle n’a pas exécuté son obligation de payer) mais pas sur le plan
pénal, l’ampleur n’est pas la même.

Mineure : En l’espèce, si on applique la jurisprudence de la Cour de cassation, le client ne peut pas


se plaindre du vol de son produit puisqu’il ne lui appartenait pas en premier lieu. En effet, l’effet
de transfert de propriété n’intervient qu’au moment du paiement et puisque le client n’a pas payé
les articles alors ils ne lui appartiennent pas. Cela veut aussi dire que les produits appartiennent
encore au magasin à ce moment précis.
Mais comme la cliente a payé à la caisse, elle a achevé ce contrat de vente en payant le prix. Il y a
eu un transfert de propriété, le contrat de vente est alors parfait et le magasin ne peut rien faire pour
annuler la vente et rendre le produit au client.

Conclusion : En conclusion, le client ne peut pas prétendre à un vol puisque les produits ne lui
appartenaient pas encore. Et à partir du moment où la cliente a payé les biens, le magasin ne peut
pas lui reprendre pour les rendre au client, au risque de réellement commettre un vol.

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3) Un document juridique interne à l’organisation
“Présenter un document juridique interne à l’organisation : décrire le document, préciser sa nature
juridique, expliquer ses fonctions dans le droit, le produire en annexe”

Définition de ce qu’est un bail commercial :


Un bail commercial est un contrat de location d’un local auquel les parties donnent une destination
commerciale, industrielle ou artisanale. Il s’agit d’un contrat spécial qui dispose de son propre
régime légal, dérogatoire du droit commun, similairement à un contrat de vente ou à un contrat de
prestation de service. En l’occurrence, ce sont les articles L145-1 et suivants du Code de commerce
et les dispositions du décret du 30 septembre 1953 qui l’encadrent. Il y a un bailleur, qui doit avoir
la capacité juridique et qui doit être le propriétaire du bien loué, et il y a un preneur, qui doit aussi
avoir la capacité juridique mais en plus il doit avoir la qualité de commerçant ou d'artisan ou être
une société commerciale. La spécificité du bail commercial, contrairement au bail classique, est
qu’il est prévu pour la pratique de son activité professionnelle, commerciale, artisanale ou
industrielle, c’est d’ailleurs en l’espèce prévu par l’une des dispositions du contrat.

Ce contrat existe pour encadrer la location que les entreprises peuvent faire d’un local. Ils existent
de nombreuses exigences qu’on ne retrouve pas dans d’autres types de contrat. (Exemple).

Les parties
En l’espèce, il s’agit d’un bail commercial entre un bailleur, la Société TERREIS (représenté par
la société IMODAM PROPERT), un preneur, la société SWEET PANTS. Le bailleur est la
personne qui va permettre la location de son bien et le preneur est celui qui accepte cette offre.

Sur ses effets juridiques, un bail est en général composé de plusieurs articles qui va organiser la
relation entre le bailleur et le preneur. On dit qu’un bon contrat est un contrat qui laisse peu de
place au juge et que par conséquent il va essayer de prévoir le plus de problèmes possibles. En
l’occurrence, le bail commercial concerne la location de locaux au 113 Rue de Courcelles, 75017
Paris. La conclusion d’un bail commercial entraine la naissance de droits et d’obligations pour le
Preneur et le Bailleur :

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- Le contrat stipule que le Preneur ne pourra qu’exercer une activité particulière “Achat et
vente de tous textiles en gros et détail pour hommes, femmes et enfants, ainsi que tous
accessoires s’y rapportant”. De plus, ce bail a une durée de 9 ans, à partir du 01/04/2016
jusqu’au 31/03/2025.
- Le contrat pose le loyer, la somme d’argent que va devoir le preneur au bailleur en
contrepartie de la location de son bien, mais aussi la nécessité d’un dépôt de garantie,
correspondant à 3 mois de loyer.
- S’agissant de l’entretien, le contrat pose des distinctions entre les travaux à la charge du
preneur et les travaux à la charge du bailleur, et sur les impôts que devra payer le preneur.
- Le Preneur a une liste d’obligations relatives aux assurances, qu’il doit prendre en charge
ou qu’il doit rembourser au Bailleur ;
- Il y a une clause limitative de responsabilité qui fait que le Preneur renonce “expressément
à tout recours en responsabilité contre le bailleur” ;
- Les conditions de la cession de ce bail sont posées sous la forme du consentement exprès
et par écrit du bailleur. Et la sous-location est en principe interdite, mais la convention
prévoit tout de même le cas où le bailleur accepte (en rappelant que le preneur reste le
responsable du local) ;
- Il existe également une clause résolutoire qui pose que “à défaut de paiement à son échéance
d’un seul terme de loyer, indemnité d’occupation ou d’inexécution de l’une quelconque des
clauses du présent contrat et UN MOIS après un simple commandement de payer ou
sommation d’exécuter […] le bail sera résilié immédiatement et de plein droit, sans qu’il
soit besoin de remplir aucune formalité judiciaire et nonobstant toutes offres ou
consignations antérieures”. Et la clause prévoit que si le Preneur refusait de quitter les lieux,
ça serait le président du tribunal de grande instance (maintenant tribunal judiciaire) qui
prononcerait son expulsion.

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Annexe DROIT :

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Conclusion :
Pour conclure, il fut très agréable de faire cette SAE sur cette organisation. Au niveau sociologique
ce qui nous a le plus impressionnés ce sont les relations informelles qui ne sont pas vraiment
présentes au sein de la boutique. Bien sûr, tout le monde se respecte et travaille ensemble mais les
relations se limitent au strict minimum. Puis la définition du manager donnée par la personne
interviewée est plutôt limitée car elle est personnelle. Mais il a raison quand il dit que le type de
management dépend aussi bien du caractère du manager que de ceux sous ses ordres : certaines
personnes seront plus réceptives à un système de récompense et d’autres moins. Tandis que certains
managers auront plus de compétences de communication que de leadership.
Après au niveau managérial, ce qui nous a le plus surpris c’est la récurrence des dialogues entre la
boutique et sa direction. Le manager n’est pas seul, il peut toujours compter sur sa direction pour
l’épauler donc cela lui donne une motivation particulière dans son travail. Des études ont montré
que le manque d’attention des supérieurs envers son travail provoquait souvent un sentiment
d’inutilité chez les employés (Effet Hawthorne). C’est une conséquence prévisible, en effet ce n’est
pas une très grande entreprise mais cela reste surprenant.
En ce qui concerne l’aspect économique de l’entreprise, nous avons pu voir que les prix étaient
plutôt élevés ce qui nous a surpris pour de simples vêtements. De plus, la marque n’étant pas connue
du grand public on pourrait s’attendre à des prix plus bas. Cependant ce n’est pas le cas, le marché
du luxe est un marché dans lequel il est difficile de rentrer et très peu de marques sont capables de
prospérer dans celui-ci.
Pour ce qui est de la partie droit, la complexité du bail commercial nous a fortement surpris et cela
nous a montré qu’il n’est pas si facile de posséder un magasin. De plus, nous avons pu voir qu’ils
ont un chiffre d’affaires plutôt élevés mais un capital social relativement faible.

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