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« 

BROS »

« Bros » a eu lieu au Manège, qui est la Scène Nationale de Maubeuge, qui a eu


lieu le jeudi 14 octobre 2021 à 20h, et le vendredi 15 octobre à 20h. La pièce dure
environ 1h30. Elle a été réalisée par l’italien Romeo Castellucci. Il s’agit d’un homme
de théâtre, mais c’est également un plasticien. Il a créé un certain nombre de
spectacles, on peut le retrouver en tant qu'auteur, metteur en scène, scénographe,
créateur de l'éclairage, du son et des costumes. « Bros » a été créé en 2021.

A l’ouverture, on peut entendre des bruits assez assourdissants et angoissants. On


remarque deux appareils rotatifs ; un appareil qui produit des flashs lumineux, et le
deuxième qui ressemblait à une caméra, ou une arme. Sur la scène on voit un
canapé et une sorte de lampadaire, ils vont être retirés par la suite. On voit
également un vieil homme tenant un long bâton, il s’exprime surement en Latin. Il se
déshabille sur scène, et s’allonge sur un lit, il parait mort.

Par la suite, un certain nombre de policier arrivent sur scène, ils étendent des
draps avec des phrases en latin, puis ils se prennent en photo à côté de l’homme qui
est allongé sur le lit. Qui lui se lève et quitte la scène.

Les policiers font tous quelque chose de différent qui n’a pas vraiment de sens, les
spectateurs sont plongés dans l’incompréhension. Il y a trois policiers qui se versent
ce qui semble être du sang sur la tête, un policier qui est agenouillé au sol, et qui se
tient la tête au sol avec un ruban qui lui passe derrière sa nuque. Un autre policier se
débat avec un sachet poubelle, tandis qu’un policier est assis à un bureau en tirant
au sol avec une arme. Tout au long, on voit deux autres policiers qui amènent des
grandes photos qui n’ont pas de sens, c’est-à-dire ; deux statues égyptiennes, deux
singes, deux pâtes de canard, deux portraits d’un homme, deux hommes de dos,
une femme, et une statue.

Les policiers continuent les actions insensées, ils s’alignent, tirent au sol, jettent
leurs armes, les ramassent et recommencent, ainsi de suite. Un homme fait des
aller-retours avec deux chiens, un homme quant à lui se met nu et se met de la
peinture blanche sur son corps. Certains policiers frappent un des portraits.
Les spectateurs s’interrogent sur les actions des policiers, on peut se demander s’ils
sont contrôlés ? S’ils exécutent des ordres ?

Par la suite, on a l’arrivée d’une statue que les policiers semblent vénérer, comme
un dieu, ou une divinité. Celle-ci bouge et fait des bruits assez assourdissants, en
plus des bruits en continuent que l’on peut entendre, tout au long de la pièce. On
peut se demander si ce n’est pas la statue qui force les policiers à faire toutes ces
actions étranges.

L’homme du début revient sur la scène, il y dépose une tête de mouton au sol. Les
policiers recommencent, un policier subit une technique de torture, qui consiste au
fait qu’il est allongé sur le sol, un tissu lui recouvre le visage, de l’eau est versée
dessus, ce qui donne une impression de noyade. Un policier se jette au sol, il fait une
crise d’épilepsie mais personne ne réagit.

Les autres policiers viennent dans les escaliers du public de manière silencieuse,
un des policiers commence à applaudir. Puis les policiers remontent sur scène, et ils
tombent à un à un au sol faisant surement des crises d’épilepsie. Puis ils s’arrêtent
tous en même temps, puis ils recommencent, à quatre reprises. Les policiers tapent
le sol avec leurs matraques, en même temps.

Les policiers se relèvent, il y en a un qui baisse un rideau avec une inscription


écrite en latin « cum pull et ovo ».

On voit par la suite les jambes d’un enfant apparaitre. Le rideau se lève, on voit
deux policiers qui donnent une matraque à l’enfant, pendant que les autres policiers
n’osent pas le regarder. Puis tous les policiers sortent, sur la scène il ne reste que
l’enfant.

On peut se demander si l’enfant est la réincarnation de leur divinité ? Les actions


des policiers seraient-elles un rituel permettant la réincarnation de leur divinité ?

Les policiers semblent être contrôlés, ou bien on peut se demander s’ils décident
d’eux-mêmes d’obéir à des ordres entrainant des actions insensées, ou bien il s’agit
d’un rituel.

Les spectateurs se sentent angoissés du début de la pièce, jusqu’à la fin. Le fond


sonore est assourdissant et insupportable, la luminosité est très faible. On a
l’incompréhension de ce que l’on voit rend cette pièce angoissante.

Dans le décor, on retrouve des bonbonnes de gaz, peut être des hallucinogènes.
Les policiers ont des uniformes américains des années 40, ils ont des oreillettes ont-
ils entendre leurs ordres. Ils ont tous une moustache. Ils ont comme accessoires des
matraques, des armes (pistolets), des draps avec des inscriptions en Latin, une
grande pancarte avec des photos, un bureau, un lit, des flashs, du faux sang, des
bouteilles de plastique, une tête de mouton, de la peinture blanche, une statue
(divinité), un ruban rouge, de l’eau…
On retrouve comme acteurs, des policiers qui se ressemblent tous, l’homme du
début, l’enfant, deux chiens…

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