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TD Microbiologie Générale

Tronc Commun BCG


Partie II

Pr. BAHAFID wifak


Exercice 1:
• Analyse du type trophique et des besoins nutritionnels de 2 souches
cultivées sur 4 milieux. L'incubation est toujours réalisée à l'obscurité ; on
suppose que la durée et température d'incubation permettent la pousse des
germes étudiés. l'eau servant à la préparation des milieux fournit les
oligoéléments indispensables.
1. Aucune des deux souches testées
ne pousse sur le milieu A. Il existe des
souches capables de croître sur de tels
milieux.
C6H5O7

• Donner le type trophique de telles


bactéries vis-à-vis de la source d'énergie,
du donneur d'électron et du carbone
(définir très exactement les termes
utilisés)?
•Réponse: Chimio-litho-autotrophes
(Incubation à l'obscurité, présence de
substances minérales et absence de
substance organique)
Exercice 1:

2. La souche 1 pousse sur les milieux B ,


C et D mais pas sur le milieu A.

• Comment peut-on qualifier le milieu B ?


• Quel est le rôle du citrate de Sodium
(C6H5O7) ?
• Comment qualifie t-on une souche
capable de pousser sur le milieu B vis-à-
vis de ses besoins spécifiques ?
• Donner le type trophique de la souche 1
vis-à-vis de la source d'énergie et de la
source de carbone.
Résultats exercice 1:

• Le milieu B est un milieu synthétique (absence de


substances complexes)
• Le rôle du citrate de Sodium (C6H5O7) est donneur de
carbone organique (citrate de sodium est une substance
organique)
• Une souche capable de pousser sur le milieu B ou il y a
absence des facteurs de croissance (bases puriques et
purimidiques, vitamine, acides aminés) est une souche
prototrophe vis-à-vis de ces facteurs de croissance
• Le type trophique de la souche 1 vis-à-vis de la source
d'énergie et de la source de carbone: chimio-organotrophe
(Incubation à l'obscurité + ajout du Citrate de sodium)
Exercice 1:
3. Donner le terme général utilisé pour
qualifier les composés additifs du
milieu C.
• Les composés cités appartiennent à
des catégories distinctes ; lesquelles ?

• Comment peut-on qualifier la souche


II vis à vis de ses besoins spécifiques ?
C10H16N2O3S
4. Comment peut-on qualifier le milieu
D en comparaison avec les milieux A, C12H17N4OS+
C8H11NO3
B, et D? C6H5NO2

• Pourquoi ?
• Qu'est ce qu'une peptone ?
• Quels sont les éléments nutritifs
fournis par une peptone dans un
milieu ?
• Quel est généralement l'intérêt de
l'extrait de levure ?
Résultats exercice 1 (suite):
• Les composés additifs du milieu C sont des facteurs de
croissance . Ils appartiennent à deux catégories distinctes : des
acides aminés et des vitamines.
• La souche II avait besoin de ces vitamines et des acides
aminés donc elle est Auxotrophe vis-à-vis de ces facteurs de
croissances
• Le milieu D en comparaison avec les milieux A, B, et D est un
milieu complexe par ce qu’il y a présence de deux substance
complexes (peptone et l’extrait de levure)
• Peptone : substance obtenue par la dégradation enzymatique
de viandes. C’est une source des acides aminés,
des peptides (source d'énergie, de carbone, d'azote)
• L'extrait de levure peut contenir des facteurs de croissance.
C’est une source des acides aminés, des peptides (source
d'énergie, de carbone, d'azote) et de vitamines
• La vitamine B₈, correspondant à la biotine, est une
vitamine hydrosoluble encore souvent appelée
coenzyme qui participe au métabolisme des acides
gras, des glucides et des acides aminés, ainsi qu'à la
biosynthèse des vitamines B9 et B12.
• L'histidine et La méthionine, sont des acide α-
aminé ils sont encodés sur les ARN messagers par
les codons CAU et CAC
• La thiamine est également appelée vitamine B1, elle
est essentielle pour transformer les glucides en
énergie dans l'organisme.
• La pyridoxine est avec la pyridoxamine et le pyridoxal,
une des formes de la vitamine B₆.
• La vitamine B₃ est une vitamine hydrosoluble qui
correspond à la nicotinamide.
• Le tryptophane (abréviations IUPAC-IUBMB : Trp et
W) est un acide α-aminé.
Exercice 2:
• Première expérience. : On ensemence une bactérie du genre Nitrosomonas
dans deux milieux liquides: A et B
• Deuxième expérience : On ensemence Escherichia Coli (une bactérie
peuplant notre intestin) dans les milieux A et B utilisés pour la première
expérience.
• Le milieu A est composé de: azote: N, phosphore: P, soufre: S, calcium: Ca,
sodium: Na, chlore: Cl, fer: Fe, manganèse: Mg, oligo-éléments et eau: H2O.
• Le milieu B est le milieu A auquel on a rajouté du glucose : C6H12O6.

1. Interprétez et expliquez les résultats trouvés


2. Donner le type trophique des deux souches vis-à-vis de la source de carbone.
Résultats exercice 2:

• Nitrosomonas se développe bien dans le milieu A qui ne


contient aucune source de Carbone. Elle doit donc trouver
ailleurs le carbone qui lui est nécessaire pour produire sa
matière vivante. Sa source de carbone ne peut être que
CO2
• Les bactéries qui comme nitrosomonas utilisent le CO2
comme source de carbone et sont capables de produire à
partir de celui-ci tous leurs constituants carbonés sont dites
Autotrophes.

• Après incubation on observe que Escherichia coli ne peut se


développer qu’en B. Elle utilise donc le carbone du glucose
pour produire tous ses composés carbonés. Escherichia
coli ne se développe pas dans le milieu A: elle ne peut pas
produire tous ses constituants carbonés à partir du seul CO2.
• Les bactéries qui, comme Escherichia coli, ne peuvent
assimiler le CO2 mais sont capables de synthétiser leur
matière vivante à partir d’une ou de plusieurs sources de
• Etude expérimentale 3: On utilise 4 milieux différents.

•Dans chacun de ces milieux, on ensemence 4 souches bactériennes possédant


des caractères différents.

•Interprétez et discutez les résultats obtenus


Résultats exercice 2:
• La souche 1 se développe sur les 4 milieux: la
souche 1 n’a pas besoin des deux facteurs de
croissance (la vitamine B12 et la thiamine) pour
croitre donc elle est prototophe vis-à-vis de la
vitamine B12 et la thiamine.
• La souche 2 se développe uniquement sur le
milieu B: la souche 2 a besoin de la vitamine B12
pour croitre donc elle est auxototophe vis-à-vis de
la vitamine B12
• La souche 3 se développe uniquement sur le
milieu C: la souche 3 a besoin de la thiamine pour
croitre donc elle est auxototophe vis-à-vis la
thiamine
• La souche 4 se développe uniquement sur le
milieu D: la souche 4 a besoin de la vitamine B12
et la thiamine pour croitre donc elle est
Exercice 4

• Rhodospirillum rubrum est une bactérie qui :


- Peut se multiplier en aérobiose, à l’obscurité, en utilisant comme
substrat des substances organique de nature diverse (alcool, acide
g r a s , a c i d e s a m i n é s … )
- Peut se multiplier en anaérobiose, à condition d’être à la lumière et
en présence des substances organiques précitées. Dans ce cas ,si on
marque au C 14 le CO2 du milieu , les bactéries incorporent le
carbone radioactif dans leurs constituants organique ; nécessite pour
sa croissance de la biotine.

• 1-Quel est le type trophique de R. rubrum en aérobiose, préciser le


rôle des substances organiques dans ce cas.
• 2- Quel est le type trophique en anaérobiose, les substances
organiques jouent-elles le même rôle que dans le cas précédent ?
• 3- quel est le rôle du dioxyde de carbone ?
• 4- que présente la biotine pour R. Rubrum
Résultats exercice 4:
• Le type trophique de R. rubrum en aérobiose est chimio-organo-
hétéotrophe
– Chimio: pas de lumière
– Organo-hétérotrophe : utilisation des substances organique comme
donneurs d’éléctrons et de carbone.
– Le rôle des substances organiques dans ce cas: donneurs d’éléctrons
et de carbone organique.
• Le type trophique de R. rubrum en anaérobiose est photo-organo-
autotrophe
– Photo: Présence de lumière
– Organo : Utilisation des substances organiques comme source
d’électron
– Autotrophe: Utilisation du carbone radioactif comme donneur de
carbone minéral
– Le rôle des substances organiques dans ce cas: donneurs d’éléctrons.
• Le rôle du dioxyde de carbone (CO2) est donneur de carbone minéral
• La biotine est un facteur de croissance pour R. Rubrum
Exercice 5
• Afin d’étudier les besoins nutritionnels de 3 souches A, B et C, on les
ensemence sur les 3 milieux suivants.

On ajoute à ce milieu 1g de glucose stérile.


Milieu 2 : Milieu 1 + 4g d’hydrolysat de caséine
Milieu 3 : Milieu 1 + 4g d’hydrolysat de caséine
+ 2g d’extrait de levure

Résultats
1- Indiquer le rôle des constituants des milieux 1,
2 et 3.
2- Déduire des résultats, les besoins nutritionnels
des 3 souches A, B et C.
3- Dans certains cas, une vitamine peut être dosée
par son effet sur la croissance d’une bactérie.
a- Quelle caractéristique la bactérie utilisée doit-
elle posséder ?
b- Donner le principe du dosage.
c- Quel est l’intérêt d’un tel dosage ?
Résultats exercice 5:
• 1- Indiquer le rôle des constituants des milieux 1, 2 et 3.
Eléments majeurs: C (glucose), N (potassium nitrate), P (potassium phosphate), S
(magnesium sulfate) sels: calcium, sodium. NaCl mintient de la pression osmotique
• 2- Déduire des résultats, les besoins nutritionnels des 3 souches A, B et C.
Souche A: Prototrophe vis à vis des facteurs de croissance et hétérotrophe vis à vis du carbone
(glucose).
Souche B: auxotrophe vis à vis des acides aminés.
Souche C: auxotrophe vis à vis des acides aminés et vitamines apportés par les extraits de
levures.
• 3- Dans certains cas, une vitamine peut être dosée par son effet sur la croissance d’une
bactérie.
• a- Quelle caractéristique la bactérie utilisée doit-elle posséder ?
La bactérie doit être auxotrophe par rapport à cette vitamine
• b- Donner le principe du dosage.
La bactérie est cultivée en présence de différentes concentrations de la vitamine et on
détermine la biomasse obtenue en phase stationnaire de manière à construire la courbe
Nf = F([vitamine]).
• c- Quel est l’intérêt d’un tel dosage ?
Détermination du besoin cellulaire pour un nutriment et quantification des vitamines dans les
produits alimentaires.
TD Dénombrement
Exercice 1

• 36 colonies bactériennes ont poussé sur un milieu de


culture solide ensemencé à partir de 0,1 ml prélevé à
partir d’une dilution de 10 -3 d’un échantillon de
contenu intestinal. Combien de cellules par ml
estime-t-on dans la culture d’origine ?

• Le nombre de bactéries (N) = nombre de colonies comptées x Fd


Volume ensemencé
= 36 x 103
0,1

N = 36.104 UFC/mL
Exercice 2

• On veut déterminer le nombre de bactéries vivantes dans l’urine


d’un malade atteint d’une infection bactérienne et suivant un
traitement antibiotique. Les dénombrements avant le traitement ont
montré que l’urine du patient contient une concentration de 10 6
cellules bactériennes vivantes par ml d’urine. Après un jour de
traitement au Bactrim (trimethoprim + sulphamethoxazol), le
pharmacien biologiste dépose un volume de 0,01 ml à la surface
d’une cellule de Thoma. Après 30 minutes de repos permettant la
décantation des cellules, la lame est examinée au microscope, au fort
grossissement. (Rappel : La cellule de Thoma est une lame creuse
au centre avec un quadrillage d’environ 400 petits carrés. Chaque
petit carré a une surface de 1/400 mm2. La distance entre la
grille et la lamelle est de 1/10 mm.)

1. Calculer la concentration des cellules par ml dans cette urine


sachant qu’on a compté 350 cellules dans 10 petits carrés dans une
solution 10 fois plus concentrée de l’urine originale.
Exercice 2: Solution question 1
• Volume d’un petit carré = surface x hauteur

V= 1/400x 1/10 = 1/4000 mm3= 0,25 .10-3 mm3= 0,25. 10-6 cm3 (ml)
Le volume de 10 petits carrés = 0,25 10-6 x 10= 0,25 10-5 ml

• Nous avons 350 cellules dans 10 petits carrés

Le nombre total = nombre de cellules comptés/ volume des carrés


= 350 divisé par 0,25 . 10-5
= 14. 107 cellules / ml de l’échantillon analysé.

Puisque l’urine du départ était concentrée 10 fois, donc le nombre de


bactéries dans l’urine est : 14 . 106 cellules /ml d’urine.
Exercice 2

2. Après coloration au bleu de méthylène, le pourcentage de


cellules bleues était de 80 %. Quel est la signification de ce
résultat pour le comptage des cellules ?
Réponse: Après coloration au bleu de méthylène, 80% des
cellules étaient colorées au bleu. Le colorant utilisé n’étant pas
un colorant vital, il ne colore que les cellules mortes.

3. Quel est la signification de ce résultat pour le malade ? Le


traitement est-il efficace ?
Réponse: pour le malade, la majorité des cellules sont mortes. Le
traitement pendant un seul jour au Bactrim était très efficace.
Exercice 3

• L'analyse bactériologique d'une urine infectée donne le tableau de


résultats suivant, sachant que l'on a ensemencé 0,1 ml de chaque
dilution par boite de milieu de culture.

a) Définissez une colonie.


Exercice 3

b) Quelle dilution doit-on utiliser pour réaliser le dénombrement?

• Parmi les boites comptables on ne considèrera que la boite qui a


donné un nombre de colonies compris entre 30 et 300 colonies.
• Si le nombre est inférieur à 30, il n’est pas statistiquement
significatif.
• Si le nombre est supérieur à 300, on risque de sous estimer le
nombre de bactéries du fait qu’il peut y avoir une compétition
entre ce grand nombre de bactéries vis a vis des éléments nutritifs
disponibles et vis à vis de l’espace et par la suite une inhibition
d’une bonne proportion de cellules au niveau de la boite.

• Dans notre exemple, la dilution choisie est la dilution 10-3.


Exercice 3

c) Déterminez le nombre de bactéries par ml d'urine.

• Le nombre de bactéries = nombre de colonies comptées x Fd


Volume ensemencé

= (moyenne) x 103 ( facteur de dilution)


0,1ml

= 10,6 x 105 UFC /ml d’urine

• L’unité utilisée est l’Unité Formant Colonie (U.F.C.) : c’est une


unité plus précise que l’unité bactéries/ml dans ce cas. Car on
compte le nombre d’unités qui forment des colonies, quelque fois,
plusieurs bactéries côte à côte pouvant donner une même colonie. Il
est donc plus exact de parler du nombre d’unités formant colonies
que de nombre de bactéries.
Exercice 3

d) Le dénombrement bactérien sur le même échantillon


d'urine, par la méthode directe au microscope optique, a
donné 15.105 bactéries /ml, comparer les deux résultats et
interpréter.

• La différence entre les deux méthodes vient du fait que la


méthode directe au microscope compte aussi bien les cellules
vivantes et les cellules mortes.
Exercice 4
• Le dénombrement des bactéries ammonifiantes dans des suspensions
de trois sols différents a été réalisé par la méthode du NPP.
• A partir de chaque sol une suspension de 1g de sol broyés dans 10
ml d'eau physiologique stérile a été préparée. Des séries de dilutions
de 10 -2 à 10-7 ont été préparées dans l’eau physiologique à partir de
chaque suspension de sol. Ensuite, 1 ml de chaque dilution préparée
(10-1 à 10-7 ) a été ensemencé dans un milieu de culture spécifique, à
raison de trois répétitions pour chaque dilution. Après incubation à
28°c pendant 15 jours, les tubes positifs sont détectés par une
coloration orange, après addition du réactif de Nessler. Les résultats
obtenus sont représentés ci-dessous :
Exercice 4
1) Calculez pour chaque type de sol, le nombre de germes par
gramme de sol .
Exercice 4
• Pour la méthode du nombre le plus probable (NPP), on se base sur des
tables statistiques qui donnent le nombre le plus probable de germes dans
un milieu tenant compte du nombre de tubes positifs obtenus dans cette
expérience. Le nombre de tubes positifs relevés nous permet de calculer un
nombre caractéristique NC formé de trois chiffres. Le premier chiffre
correspond à celui relevé à la plus grande dilution qui donne le maximum
de tubes positifs. Cette dilution sera prise considération pour les calculs.
Les deux autres chiffres correspondent aux nombres respectifs de tubes
positifs dans les deux dilutions qui suivent.
• Selon la table de Mac Grady, à chaque nombre caractéristique correspond
un nombre plus probable de germes par le volume ensemencé de la
dilution considérée.
Exp : le sol 1 : Le nombre caractéristique est 321 à la dilution 10-4.

Donc le nombre de bactéries = 15x 104 (Facteur de dilution ayant donné 3+) cellules/ml
Exercice 4

• Pour exprimer le résultat par gramme de sol, on


considère que la préparation de la suspension initiale
(1g dans 10 ml) est équivalente à une dilution au
1/10 du sol étudié. Ainsi le nombre trouvé ci-dessus
sera multiplié par 10.

• Donc Nombre de germes = 15x 104x 10 cellules/g de sol.


= 15x 105 cellules/g de sol.
Exercice 4

• Pour le sol 2 : NC = 320 à la dilution 10-2

Le nombre de bactérie = 9,5 x 102 x 10


= 9,5 x 10+3 cellules/g de sol
Exercice 4

• Ce résultat montre que la dilution n’était pas suffisante. Il a fallu diluer


davantage l’échantillon jusqu’à ce qu’on trouve des tubes négatifs. Cependant,
on peut utiliser ce résultat et considérer que le nombre caractéristique peut
être estimé selon trois possibilités :

• 300 à la dilution 10-7, le NPP = 2,5 x107 x 10 = 2,5 x108 cellules/g de sol.
• ou 330 à la dilution 10-6, le NPP= 25x106 x 10= 2,5 x108 cellules/g de sol.
• ou 333 à la dilution 10-5, le NPP= 140x105 x 10= 1,4 x108 cellules/g de sol.

• Ainsi les trois chiffres sont considérés valables, et l’on peut utiliser l’une ou
l’autre des estimations, les résultats sont assez proches. Mais il faut faire
attention à la dilution considérée.

2) quel serait le résultat si le volume ensemencé était de 0,1 ml .


• Si le volume ensemencé était de 0,1ml au lieu de 1ml, le nombre trouvé doit
être multiplié par 10.
Exercice 5

• Déterminez, à partir du nombre de colonies dénombrées


dans les 3 boîtes (milieux gélosés) et du schéma de dilution
ci-dessous, le nombre de cellules bactériennes (UFC)
présentes dans 500 ml de l’échantillon (détaillez vos
calculs).
Exercice 5

• Nombre de bactéries = Nombre de colonies x Fd/ Volume ensemencé


• Fd= 1/d
• d1= Volume prélevé x d0 / volume total

d1 = 0,7 x 10-5 / 1 = d2 = 0,5 x 10-5 / 1 d3 = 0,3 x 10-5 / 1


= 7 x 10-6 = 5 x 10-6 = 3 x 10-6
Fd1= 0,14.106 Fd2 = 0,2.106 Fd 3 = 0,33.106

• A partir de 250 UFC 250 x (0,14 x 106 )/0,1ml 35 x 107 UFC/mL


• A partir de 173 UFC 173 x (0,2 x 106 )/0,1ml 34,6 x 107 UFC/mL
• A partir de 88 UFC 88 x (0,33 x 106)/0,1ml 29,04 x 107 UFC/mL

• Moyenne (N) = 32,84 x 107 UFC/mL


N = Moyenne (N) x 500
= 1,64 x1011 UFC/500mL
TD Croissance
Exercice 1

• Calculer le nombre de bactérie dans une


mayonnaise contaminée après inoculation
de 4 cellules de Staphylococcus aureus et
incubation à température ambiante
pendant 24 heures. Le temps de
génération de S. aureus dans ces
conditions est d’une heure.

• Nt = N0x2n = 4X224 = 67.108.864


Exercice 2
• Une suspension de bactéries de
concentration 4x108 UFC/ml est diluée au
2x10-5. 0,1 ml de la solution diluée est étalée
sur une boite de Pétri et incubée une nuit à
37°C.
• Combien de colonies apparaitront sur la
boite ?
– N= n/V x Fd
– n= 800 colonies
• On ensemence 4 ml de la solution diluée
dans un volume total de 500 ml de milieu de
croissance contenant de l’ampicilline. Le
milieu contient combien de cellules?
– 4 mL contiendrait 8000X4 = 32,000 bactéries
Exercice 2
• Cette culture est incubée à 37°C pendant 10h. Quelles caractéristiques
doivent posséder les bactéries pour croitre dans ces conditions ?
– Résistance à l’ampicilline
• Quelle est la concentration de la culture avant incubation à 37°C ?
– 32,000/500 = 64 bactéries/ml
• Si le temps de génération de cette culture est de 30 min, quelle sera la
concentration de cette culture (cellules par ml) au bout des 10h
d’incubation à 37°C ?

N0 = 64 cellules par ml Nt = ?
G = t/n ; t = 600 min ; n = t/G ; n = 600/30 ; n = 20
Nt = N0 x 2n Nt = 64 x 220
Nt = 67,108,864 cellules/ml
Exercice 3
• Une souche de levure est cultivée dans un milieu synthétique supplémenté
avec tous les facteurs de croissance nécessaires à son développement et
dans lequel la seule source de carbone est le glucose à la concentration de
4g/L dans l'essai A et 2g/L dans l'essai B. La croissance est suivie au
spectrophotomètre à 620 nm. Les résultats sont donnés ci-dessous (les
absorbances données sont déjà corrigées en fonction de la dilution
effectuée qui permet de rester dans le domaine de linéarité :
Exercice 3
• Que mesurent les absorbances ?
• Mesurer la concentration en microorganismes dans une
culture: L'absorbance mesure la capacité d'un milieu à
absorber la lumière qui le traverse. La quantité de lumière
absorbée p a r la su sp e n sio n e st p ro p o rtio n n e lle à la
concentration des cellules

• Comparer (sans faire de calcul) les deux essais A et B. Commenter.


• La DO obtenue dans l’essai A est élevé par rapport à celle trouvée
dans l’essai B. Donc La croissance dans l’essai A est meilleur par
rapport à l’essai B.

• En utilisant le tracé fourni Ln(Abs)=f(temps) pour l'essai B (doc1),


déterminer les paramètres suivants pour l'essai B :
• Durée de la phase exponentielle de croissance, taux de croissance;
temps de génération, rendement global de croissance sur le glucose.
(On considère que 1UA correspond à une biomasse sèche de levures
de 0,6g/L).
Exercice 3
• Durée de la phase exponentielle de croissance

T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
T8
T9
T10
T11
T12
T13
T14
T15

t(exp) = t12 – t4 = 250 – 30 = 220 min


Exercice 3

• Taux de croissance µ:
µ = pente/ ln(2) ;
Pente = Ln(N10) – Ln (N6)/ t10 – t6 = -1,04 -(- 2,09)/150-50
Pente = 0,0105
µ = 0,0105/ln(2) = 0,015 div/min = 0,015 x 60 = 0,9 div/h

• Temps de génération G
G = 1/µ = 1,11 h = 1h6min
Exercice 3
• Rendement global de croissance sur le glucose (On considère que
1UA correspond à une biomasse sèche de levures de 0,6g/L) :

• Δ(qté X)=Croissance totale = d[X] = [Xfinale]-[Xinitiale]


• [Xfinale] la concentration finale en biomasse obtenue.
• [Xinitiale] la concentration initiale en biomasse.
• Δ(qté S)= Quantité de S consommé = d[X] = [Xfinale]-[Xinitiale]
• [Xfinale] la concentration finale en substrat.
• [Xinitiale] la concentration initiale en substrat.

R = (0,5 - 0,06)/(2 – 0) = 0,22 g de cellules / g de glucose


Exercice 5
• Une souche bactérienne capable d’utiliser le xylose comme seule source de
carbone a été isolée. Afin de mieux comprendre le métabolisme de ce sucre,
des cinétiques de croissance sont réalisées en suivant la Densité Optique à
600 nm en fonction du temps. Pour cela, une culture de cette souche est
réalisée en milieu minimum (MM) additionné de glucose comme seule
source de carbone. Lors de la phase exponentielle de croissance, cette
suspension bactérienne sert à ensemencer 3 erlens contenant le même
milieu minimum avec comme seule source de carbone :
• 1) soit le glucose
• 2) soit le xylose
• 3) soit un mélange de glucose + xylose

0, 0, 0,9 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,4 1,5 1,7 1,9 2, 2,4 2,5 2,5
2 6 8 2 6 6 6 6 3 4 6 8 2 3 1 1
0,1 0,5 0, 1,2 1,2 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 1,
4 1 9 3 7 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
0,1 0,1 0,1 0, 0, 0,4 0,7 0,9 1,1 1,2 1,2 1, 1, 1, 1, 1,
4 4 4 2 3 7 1 3 4 3 23 23 23 23 23
Exercice 5
• Calculez G et µ en MM+glucose et MM+xylose. Qu’en concluez vous ?

• Taux de croissance µ (MM+glucose):


µ = pente/ log(2) ;
Pente = Log(N4) – Log (N2)/ t4 – t2 = 1,23 -(0,51)/1,5-0,5
Pente = 0,72
µ = 0,72/log(2) = 2,39 div/h
• Taux de croissance µ (MM+xylose):
Pente = Log(N8) – Log (N6)/ t8 – t6 = 0,46 ; µ = 0,46/log(2) = 1,52 div/h
• Temps de génération G (MM+glucose):
G = 1/µ = 0,41h = 25 min
• Temps de génération G (MM+xylose):
G = 1/µ = 0,65h = 39 min
Exercice 5
• Décrivez l’allure de la courbe MM+glucose+xylose.
Calculez graphiquement les temps de génération dans
les deux phases linéaires de croissance de cette
courbe. Que concluez-vous quant au métabolisme de
ces deux sucres dans cette souche bactérienne ?

• Phénomène de diauxie: Lorsque ces bactéries sont


cultivées en présence de glucose et de xylose, elles
commencent par l'utilisation du glucose jusqu'à son
épuisement grâce à des enzymes constitutives. On
observe ensuite un temps de latence, durant lequel les
bactéries vont synthétiser les enzymes nécessaires
(enzymes inductibles) à l'utilisation du lactose, avant
la reprise de la multiplication bactérienne.
Exercice 6
• Un chercheur veut récolter par centrifugation des cellules
bactériennes qui se trouvent en phase exponentielle de
croissance. Il inocule un soir à 22h15 une fiole qui contient
un milieu permettant la production maximale de 7.5 x 1010
cellules à la fin de la phase exponentielle. Comme inoculum,
il utilise un volume de 10 μl d’une culture qui contient 107
cellules/ml. Le chercheur estime que de revenir au
laboratoire le lendemain à 07h00 est suffisant pour récolter
ces cellules bactériennes en phase exponentielle.

• A-t-il raison ou non ? Sachez que les cellules inoculées


commencent à croître après une phase de latence de 105
minutes, avec un temps de génération de 30 minutes.
Exercice 6
• Avec la formule : log Nt = log N0 + n log 2, on peut calculer le
nombre de générations pour produire 7,5.1010 cellules à partir de 107
cellules :
• n = (log Nt – log N0) / log 2 = (10,88 – 7) / 0.301
= 12,88 générations
• G = t/n; t = G x n; t =12,88 x 30 minutes = 386 minutes.

• Il faut ajouter à ça 105 minutes pour la phase de latence, ce qui


donne un totale de 491 minutes = 8.19 heures = 8 h et 11 min.
• Du 22h15 jusqu’à 7h00 du matin ça fait 8h45min. Il n’a donc pas
raison. Il aurait du revenir avant 6h25 le matin pour pouvoir
travailler avec des cellules en phase exponentielle et pas à 7h00.

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