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microorganismes
Dr Harzallah B.
Techniques d’ensemencement
Techniques d’ensemencement
Les microorganismes sont ensemencés à l’aide d’une anse ou une pipette Pasteur
Ensemencement avec une anse
Ensemencement avec une anse
Ensemencement avec la pipette Pasteur
Ensemencement avec la pipette Pasteur
Techniques d’ensemencement
Pour étudier les microorganismes, il est indispensable de les isoler et d’en faire une
culture pure.
Techniques d’isolement et de purification
Pour étudier les microorganismes, il est indispensable de les isoler et d’en faire une
culture pure.
L'isolement est une technique qui permet de séparer les microorganismes d'un
échantillon.
Techniques d’isolement et de purification
Pour étudier les microorganismes, il est indispensable de les isoler et d’en faire une
culture pure.
L'isolement est une technique qui permet de séparer les bactéries d'un échantillon.
L'isolement permet l’obtention des colonies isolées, espacées les unes des autres.
Techniques d’isolement et de purification
Pour étudier les microorganismes, il est indispensable de les isoler et d’en faire une
culture pure.
L'isolement est une technique qui permet de séparer les bactéries d'un échantillon.
L'isolement permet l’obtention des colonies isolées, espacées les unes des autres.
La méthode des cadrans est la plus classique. Elle consiste à diviser une boîte de Pétri
en deux (50 % et 50 %).
Techniques d’isolement et de purification
La méthode des cadrans est la plus classique. Elle consiste à diviser une boîte de Pétri en deux
(50% et 50%).
Puis de diviser de nouveau par deux une moitié afin d'obtenir 3 cadrans de 50%, 25% et
25%.
Techniques d’isolement et de purification
La méthode des cadrans est la plus classique. Elle consiste à diviser une boîte de Pétri en deux
(50% et 50%).
Puis de diviser de nouveau par deux une moitié afin d'obtenir 3 cadrans de 50%, 25% et 25%.
Sur le plus grand cadran une petite quantité d'inoculum est posée puis étalée. Ensuite on
retourne la boîte afin d'étaler les bactéries sur un cadran plus petit.
Techniques d’isolement et de purification
La méthode des cadrans est la plus classique. Elle consiste à diviser une boîte de Pétri en deux
(50% et 50%).
Puis de diviser de nouveau par deux une moitié afin d'obtenir 3 cadrans de 50%, 25% et 25%.
Sur le plus grand cadran une petite quantité d'inoculum est posée puis étalée. Ensuite on
retourne la boîte afin d'étaler les bactéries sur un cadran plus petit.
Les stries doivent être serrées et la pipette ou l'anse de platine doit être flambée entre
chaque cadran pour de meilleurs résultats.
Techniques d’isolement et de purification
Les stries doivent être serrées et la pipette ou l'anse de platine doit être flambée entre
chaque cadran pour de meilleurs résultats.
Il est aussi recommandé de ne pas passer deux fois au même endroit et de ne pas trop
revenir "en arrière" lorsque l'on fait pivoter la boîte, sinon l'anse risque de se
surcharger et l'isolement sera moins réussi.
Techniques d’isolement et de purification
• Etalement de ce dépôt en réalisant des stries serrées sur environ 1/3 de la boîte.
• Etalement d’une partie des stries précédentes, après avoir fait tourner la boîte d’environ
50°.
Une méthode toute simple qui consiste à déposer l'inoculum à la périphérie de la boîte et
à l'étaler vers le bas en stries serrées.
Techniques d’isolement et de purification
On étale les microorganismes à la périphérie de la boîte de Pétri, puis on les étale vers
le centre de la boîte. Il est important de ne pas aller trop loin dans la périphérie lors du
balayage du centre. Cette méthode demande plus de technique que la première.
Ensemencement en tapis (pour antibiogramme ou lysogramme)
La biomasse peut être évaluée par pesée du poids sec après filtration et séchage ou
par mesure de la Densité du trouble (DO au spectrophotomètre).
Dénombrement des microorganismes
La biomasse peut être évaluée par pesée du poids sec après filtration et séchage ou
par mesure de la Densité du trouble (DO au spectrophotomètre).
• En effet le diamètre des pores du filtre est inférieur à celui des bactéries
classiquement rencontrées.
• Il existe aussi des membranes de porosité de 0,22 µm pour retenir les bactéries
les plus petites, des bacilles très fins qui pourraient se faufiler dans le maillage
de la membrane de 0,45 µm (cas de Pseudomonas aeruginosa) ou encore des
spores.
Dénombrement des microorganismes
Les prises d’essais de l’échantillon d’eau ou de ses dilutions sont incorporées dans
un milieu de culture liquide conçu pour permettre la croissance d’un microorganisme
ou de groupe de microorganismes.
NPP= nombre le plus probable obtenu par lecture de la table de Mac Grady ;
V inoculum= 1 ml.
Il est conseillé de délimiter des ensembles au marqueur sur le fond de la boîte de Pétri toutes les 20 UFC
comptées ou de séparer par quartier en marquant une croix au dos de la boîte.
Il faut que le nombre d’UFC soit significatif entre 30 et 300 (ou 150 en cas d’agent de différenciation des
colonies).
Cet intervalle est défini pour éviter des erreurs de contaminations extérieures pour un nombre d’UFC
assez faible.
Et on définit un seuil afin de faciliter le dénombrement des boites et d’éviter les erreurs de comptage.
Les avantages du dénombrement en milieu solide sont qu'ils sont simples à réaliser en prenant les
précautions relatives aux dilutions plus particulièrement.
L'analyse des bactéries de contamination se repère facilement, ainsi on peut les déduire du comptage, bien
sûr lors des contaminations mineurs.
Les inconvénients sont la multitude de boîtes à gérer, ainsi lors d'analyses de nombreuses boites, il faut
travailler méthodiquement.
Le calcul d'UFC se fait ainsi (avec : V = volume de dilution ; N = nombres de colonies ; F = facteur de
dilution).
•UFC=N/(V*F).
Dénombrement des microorganismes
Plus il y a de cellules, plus il y aura de lumière absorbée par elles donc moins il y aura
de lumière qui traverse la solution.
Il faudra d'abord construire une courbe étalon pour établir une relation entre
cette absorbance et la concentration de cellules, puis il suffira de reporter la
valeur mesurée dans la suspension inconnue pour déterminer sa concentration.
Détermination de la concentration cellulaire avec le spectrophotomètre
Dénombrement des microorganismes
Les lames de numération sont des lames quadrillée où chaque case correspond à
un certain volume.
Pour un résultat plus sûr, on comptera le nombre de cellules dans plusieurs cases
afin de calculer une moyenne.
Les cellules qui se trouvent à cheval sur deux cases sont comptées dans une case
quand elles se trouvent sur le côté supérieur ou le côté droit de cette case.
En cas de comptage trop difficile, il pourra être nécessaire de faire une dilution.
Dénombrement des microorganismes
En général pour liquides à forte densité cellulaire (sang) : cellules (ou hématimètres)
de Malassez ou de Thoma.
Une cellule de numération est une lame porte objet dans laquelle est creusée une
chambre de comptage de volume connu.
Un hématimètre qui permet de compter le nombre de cellules en suspension dans une solution.
Il s'agit d'une lame de verre sur laquelle un quadrillage a été gravé de 25 rectangles
contenant eux-mêmes 20 petits carrés. Elle a été inventée par Louis-Charles Malassez.
Pour dénombrer les cellules, on place une lamelle de verre sur la lame de Malassez, et sur
laquelle on dépose entre 10 et 15 µl de cellules en suspension.
Après avoir attendu quelques minutes pour que les cellules sédimentent, on peut compter le
nombre de cellules dans 10 rectangles (quadrillés).
Le volume d'un rectangle quadrillé étant de 0,01 µl, en comptant 10 rectangles, il suffit alors
de multiplier le résultat par 10 000 pour obtenir le nombre de cellules par ml.
Par exemple, si 30 cellules sont observables sur 10 rectangles, on obtient un total de 300 000
cellules par ml.
La cellule de Malassez
→ le volume correspondant au quadrillage total est égal à 1 mm3 = 10-6 dm3.
→ chaque rectangle correspond à un volume 100 fois plus faible, soit 0,01 mm3 =
10-8 dm3.
Remplissage de la cellule de numération
• Observer ensuite à l’objectif x40 pour réaliser le comptage (1 rectangle par champ).
• Compter les cellules contenues dans 4, 10, 20 ou dans la totalité des 100 rectangles du
quadrillage.
• Remarque : pour les cellules chevauchant les lignes de quadrillage, compter seulement celles qui
chevauchent 2 arêtes du rectangle sur 4 (en pratique, on choisit de prendre en compte les
cellules chevauchant la ligne horizontale supérieure, et la ligne verticale droite).
Calcul de la concentration cellulaire
• essuyage : linge fin ou papier absorbant non pelucheux (genre « Sopalin ») sans
frotter,
• La surface de chaque carré est de 0,0025 mm2 chacun. La cellule de Thoma est
principalement utilisée pour le dénombrement des érythrocytes.
Le nombre de cellules N compté dans un grand carré correspond au nombre de cellules dans 4x
10-6 ml.
Donc N x ( 1/4x 10-6) = 2,5x 10-5 = nombre de cellules/ml.
Le quadrillage total
- volume : 0,1 µl ;
- côté : 1 mm ;
- hauteur : 0,1 mm ;
16 grands carrés contenant chacun 16 petits carrés + 4 groupes de lignes horizontales + 4
groupes de lignes verticales.
La cellule de Thoma
• Si le comptage est effectué sur du liquide dilué : ne pas oublier de multiplier le nombre
d’éléments comptés par le taux de dilution.
Lame de Kovas
* Epifluorescence :
Les bactéries sont colorées par un fluorochrome (Orange d’acridine ou Erythrosine),
puis observées au microscope en lumière UV.
Cette méthode permet de compter sélectivement les bactéries vivantes
fluorescentes à une couleur différente des cellules mortes.
Cette technique a des inconvénients du fait que la couleur des cellules peut
changer avec le pH du milieu par exemple.
*Compteur de particules :
Cet appareil réalise automatiquement le dénombrement des particules ou cellules en
suspension dans une solution, grâce aux modifications de résistances électriques
qu’elles provoquent à leur passage à travers un orifice calibré.