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loi de transformation
de la fonction publique
DÉCRYPTAGE DES ARTICLES RELATIFS
À LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE
Avant-propos
La loi de transformation de la fonction publique constitue un temps fort car elle vient réguler le cadre
d’action de 5,5 millions d’agents publics qui font vivre, chaque jour, le service public. Ces agents publics
représentent ainsi un cinquième des personnes salariées en France. À la lecture du texte dans son
ensemble, quelques grands enseignements peuvent être mis en avant :
• Une loi dans un domaine que le législateur aborde rarement dans le cadre d’un texte
spécifique
La fonction publique constitue un domaine où le Parlement intervient, dans le cadre d’une loi
spécifique, de façon limitée. Au cours d’une législature, en règle générale, une seule loi est dédiée
spécifiquement à la fonction publique. Au cours de la législature précédente, une seule loi spécifique
à la fonction publique avait été adoptée. Il s’agissait de la loi n° 2016-483 du 20 avril 2016 relative
à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires. Durant la législature 2007-2012,
deux lois spécifiques à la fonction publique avaient été adoptées : la loi n° 2009-972 du 3 août 2009
relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique et la loi n° 2012-347
du 12 mars 2012 relative à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emploi
des agents contractuels dans la fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant
diverses dispositions relatives à la fonction publique. À la fin de la législature précédente, deux textes
d’importance, les lois des 2 et 19 février 2007 ont considérablement modifié le statut mais également
les institutions de la FPT. La loi n°2007-148 du 2 février 2007 a apporté plusieurs changements aux
règles applicables aux agents des trois Fonctions Publiques en matière de formation, de déontologie
ainsi qu’en matière de mise à disposition.
De manière plus particulière, la loi n°2007-209 du 19 février 2007 a modifié en profondeur le versant
territorial, en s’intéressant d’une part à son organisation institutionnelle mais d’autre part aux règles
relatives à la formation et au recrutement. »
Avant-propos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
INTRODUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
indications méthodologiques
euls les articles de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique qui concernent
S
la fonction publique territoriale font l’objet d’un commentaire dans le présent document.
Les titres donnés à chaque article de la loi ont été réalisés par les auteurs du document.
our chaque article, il est fait mention des modifications apportées à la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 ou à la loi
P
n° 84-53 du 26 janvier 1984.
our chaque article, après le commentaire, est reproduite uniquement la partie de l’article qui concerne la
P
fonction publique territoriale.
Décret
Ce logo signifie que cet article de loi nécessite l’intervention d’un décret d’application.
ordonnance
Ce logo signifie que cet article de loi prévoit l’intervention d’une ordonnance.
gouvernement
TITRE Ier
Promouvoir un dialogue social plus stratégique et efficace
dans le respect des garanties des agents publics
Le titre 1er, consacré au dialogue social, entend modifier en profondeur l’architecture des instances de
dialogue social dans les collectivités et leurs groupements.
L’article 94 de la présente loi prévoit que les dispositions du titre 1er s’appliquent nonobstant toute
disposition statutaire contraire.
Décret
Article 1er. Représentation réaffirmée des organisations syndicales dans le dialogue social
Modifie le premier alinéa de l’article 9 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983
L’article 1er étend l’application du principe de participation des fonctionnaires à la définition des
orientations relatives à la gestion des ressources humaines, en lien avec la réforme des instances
consultatives au sein des trois versants. Le même article 1er entend restreindre la liste des décisions
individuelles qui devront être examinées par les commissions administratives paritaires (CAP) et
par les commissions consultatives paritaires (CCP). Cette liste sera fixée par décret en Conseil d’État.
Le premier alinéa de l’article 9 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des
fonctionnaires est ainsi rédigé :
« Les fonctionnaires participent par l’intermédiaire de leurs délégués siégeant dans des organismes
consultatifs à l’organisation et au fonctionnement des services publics, à l’élaboration des règles
statutaires, à la définition des orientations en matière de politique de ressources humaines et à l’examen
de décisions individuelles dont la liste est établie par décret en Conseil d’État. »
Article 2. Substitution du Conseil commun de la fonction publique sur les projets de texte
relevant du CSFPT après accord de son président - Modification de la composition du collège
employeurs du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale
Modifie l’article 9 ter de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 et l’article 8 de la loi n° 84-53 du 26 janvier
1984
Désormais, lorsqu’un « projet de texte comportera des dispositions propres à l’une des fonctions
publiques, le Conseil commun de la fonction publique (CCFP) pourra également être consulté sur
ces dispositions, après accord du président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale
(CSFPT) ou du Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière (CSFPH) selon la fonction
publique concernée, dès lors qu’elles présenteront un lien avec les dispositions communes ». Dans ce
cas, cet avis se substituera à celui des conseils supérieurs précités. On notera que le Conseil supérieur
de la fonction publique d’État (CSFPE), présidé comme le conseil commun par le Ministre chargé de
la fonction publique, n’est pas concerné par cette mesure.
Par ailleurs, après les élections municipales de 2020 (article 94 de la présente loi), les représentants
des collectivités au CSFPT seront non seulement « respectivement élus par des collèges de maires,
de présidents de conseil départemental et de présidents de conseil régional », mais également de
« présidents d’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ».
I. – L’article 9 ter de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 précitée est ainsi modifié :
1° Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsque le projet de texte comporte, en outre, des dispositions propres à l’une des fonctions publiques,
le conseil commun peut également être consulté sur ces dispositions, après accord du président du
Article 3. Présentation au CSFPT d’une feuille de route du Gouvernement tous les 3 ans
Crée un article 2-1 dans la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984
Tous les trois ans, le ministre en charge de la fonction publique devra présenter au Conseil supérieur
de la fonction publique territoriale (CSFPT) une feuille de route indiquant les orientations en matière
de gestion des ressources humaines (GRH) dans la fonction publique et leur impact prévisionnel
sur les collectivités territoriales et leurs groupements. Cette feuille de route sera rendue publique et
assortie des observations du CSFPT.
Après l’article 2 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la
fonction publique territoriale, il est inséré un article 2-1 ainsi rédigé :
« Art. 2-1. – Tous les trois ans, le ministre en charge de la fonction publique présente au Conseil supérieur
de la fonction publique territoriale une feuille de route indiquant les orientations en matière de gestion
des ressources humaines dans la fonction publique et leur impact prévisionnel sur les collectivités
territoriales et les établissements mentionnés à l’article 2.
« La feuille de route est rendue publique, assortie des observations du Conseil supérieur de la fonction
publique territoriale. »
Décret
Article 4. Création du Comité social territorial (CST) issu de la fusion du comité technique et
du CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail)
Modifie les articles 7-1, 12, 23, 32, 33, 49, 57, 88, 97, 100-1 et 120 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 et
crée les articles 32-1 et 33-1 au sein de la même loi
L’article 4 institue, dans les trois versants de la fonction publique, une instance unique pour débattre
des sujets d’intérêt collectif – le comité social d’administration, territorial ou d’établissement – en lieu
et place des comités techniques (CT) et des comités d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail
(CHSCT) actuels. Selon un recensement effectué par la direction générale de l’administration et de la
fonction publique (DGAFP), on dénombre actuellement, dans la fonction publique territoriale, 4 572
CT et environ 4 800 CHSCT.
Cette disposition s’appliquera à partir des élections professionnelles de 2022 (article 94 de la
présente loi). Le projet crée, à l’instar de ce qui a été accompli dans le secteur privé par l’ordonnance
n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social dans les
entreprises et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales, une instance
unique, dénommée, « comité social territorial » dans la fonction publique territoriale, qui se substitue
aux actuels CT et CHSCT, tout en permettant, dans certaines circonstances, d’instituer au sein du
comité une formation spécialisée en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail (FSSCT).
Un comité social territorial sera créé dans chaque collectivité ou établissement employant au moins
cinquante agents, ainsi qu’auprès de chaque centre de gestion pour les collectivités et établissements
affiliés employant moins de cinquante agents.
Toutefois, il pourra être décidé, par délibérations concordantes des organes délibérants d’une
collectivité territoriale et d’un ou plusieurs établissements publics rattachés à cette collectivité, de
créer un comité social territorial compétent à l’égard des agents de la collectivité et de l’établissement
ou des établissements, à condition que l’effectif global concerné soit au moins égal à cinquante agents.
Il pourra être également décidé, par délibérations concordantes des organes délibérants d’une
communauté de communes, d’une communauté d’agglomération, d’une métropole ou d’une
communauté urbaine, de l’ensemble ou d’une partie des communes membres et de l’ensemble ou d’une
partie des établissements qui lui leur sont rattachés, de créer un comité social territorial compétent
pour tous les agents desdits collectivités et établissements lorsque l’effectif global concerné est au
moins égal à cinquante agents.
…
II. – La loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 précitée est ainsi modifiée :
1° L’intitulé de la section IV du chapitre II est ainsi rédigé : « Commissions administratives paritaires et
comités sociaux territoriaux » ;
2° La sous-section II de la même section IV est ainsi rédigée :
« Sous-section II
« Comités sociaux territoriaux
« Art. 32. – Un comité social territorial est créé dans chaque collectivité ou établissement employant
au moins cinquante agents ainsi qu’auprès de chaque centre de gestion pour les collectivités et
établissements affiliés employant moins de cinquante agents. Il en est de même pour les centres de
gestion mentionnés aux articles 17 et 18. Toutefois, il peut être décidé, par délibérations concordantes
Décret
Article 5. Création du rapport social unique
Crée les articles 9 bis A et 9 bis B dans la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 et crée l’article 33-2-1 au sein
de la loi n°84-53 du 26 janvier 1984
L’ensemble des administrations a l’obligation d’élaborer chaque année un rapport social unique
rassemblant les éléments et données sur la base desquels sont établies les lignes directrices de
gestion déterminant la stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines dans chaque
collectivité territoriale et établissement public. Ces éléments et données sont notamment relatifs à la
gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences, aux parcours professionnels, aux
recrutements, à la formation, à la mobilité, à la promotion, à la rémunération, à l’égalité professionnelle
entre les femmes et les hommes, à la diversité, à la lutte contre les discriminations, au handicap ainsi
Chapitre Ier
Donner de nouvelles marges de manœuvre aux encadrants dans le
recrutement de leurs collaborateurs
Décret
>>Section 1 : Élargir le recours au contrat
Article 15. Procédure de recrutement des contractuels sur emploi permanent
Modifie l’article 32 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983
Cet article modifie l’article 32 de la loi du 13 juillet 1983, lequel définit les dispositions du statut
applicables aux contractuels de droit public. S’agissant de la fonction publique territoriale, cet article
encadre le recrutement de contractuels sur emploi permanent pour favoriser la transparence et
garantir l’égal accès aux emplois publics ; ces recrutements seront prononcés à l’issue d’une procédure
définie par décret en Conseil d’État. L’autorité compétente assure la publicité de la vacance et la
création de ces emplois.
Cette procédure est exclue dans le cas du recrutement sur certains emplois fonctionnels (DGS et
DGA des régions, des départements et des communes et EPCI à fiscalité propre de plus de 40 000
habitants, ainsi que les DGST recrutés dans ces mêmes communes et EPCI).
Les modalités de cette procédure pourront être adaptées au regard du niveau hiérarchique, de la
nature des fonctions ou de la taille de la collectivité territoriale ou de l’établissement public ainsi que
de la durée du contrat de l’agent.
Le I de l’article 32 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 précitée est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« À l’exception des emplois supérieurs relevant du décret mentionné à l’article 25 de la loi n° 84-16
du 11 janvier 1984 précitée, des emplois de directeur général des services mentionnés aux 1° et 2° de
l’article 47 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 précitée et des emplois relevant des 1° et 2° de l’article L.
6143-7-2 du code de la santé publique, le recrutement d’agents contractuels pour pourvoir des emplois
permanents est prononcé à l’issue d’une procédure permettant de garantir l’égal accès aux emplois
publics. Un décret en Conseil d’État prévoit les modalités de cette procédure, qui peuvent être adaptées
au regard du niveau hiérarchique, de la nature des fonctions ou de la taille de la collectivité territoriale
ou de l’établissement public ainsi que de la durée du contrat. L’autorité compétente assure la publicité
de la vacance et de la création de ces emplois. »
Décret
Article 16. Ouverture par la voie contractuelle des emplois fonctionnels des communes de
plus de 40 000 habitants
Modifie l’article 47 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984
Cette disposition modifie l’article 47 de la loi du 26 janvier 1984, afin d’abaisser le seuil de
recrutement de contractuels sur des emplois fonctionnels dans les communes et EPCI à fiscalité
propre de plus de 40 000 habitants, au lieu de 80 000 habitants jusque-là. Cette mesure, après de
longs débats, avait été adoptée par le Parlement dans le cadre de la loi pour la liberté de choisir son
avenir professionnel. Toutefois, cette disposition avait été censurée par le Conseil constitutionnel
dans sa décision n° 2018-769 DC du 4 septembre 2018, car elle ne présentait pas de lien, même
indirect, avec celles qui figuraient dans le projet de loi déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale.
Le Conseil constitutionnel y avait vu un « cavalier législatif ».
La commission des lois de l’Assemblée nationale avait précisé que le nombre d’emplois fonctionnels
ainsi ouverts aux contractuels s’élèverait ainsi à 2 700 (contre 1522 actuellement), et concernerait au
moins 125 communes et 154 EPCI.
Les conditions d’emploi et de rémunération des personnes recrutées en application de cet article
sont fixées par décret en Conseil d’État.
Article 23. Instauration d’une indemnité de précarité à compter du 1er janvier 2021
Modifie l’article 136 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984
Dans le cadre de l’extension du recours au contrat prévu par la loi, cette disposition vise à poser le
principe d’une indemnité de fin de contrat permettant de compenser la précarité de la situation de
certains agents contractuels de droit public.
Cette disposition s’inspire de l’indemnité de fin de contrat prévue par l’article L. 1243 8 du code du
travail pour les salariés du secteur privé. La disposition adoptée prévoit de limiter le droit à cette
indemnité aux contrats conclus pour pourvoir des emplois permanents ou non permanents d’une
durée inférieure ou égale à un an et lorsque la rémunération brute globale prévue dans ces contrats
est inférieure à un plafond fixé par décret. Sont exclus les contrats conclus pour faire face à un besoin
saisonnier d’activité ainsi que les contrats de projet prévus par la présente loi. Ce champ couvrirait
plus de 70 % des contrats à durée déterminée dans la fonction publique.
Cette mesure s’appliquera aux contrats conclus à compter du 1er janvier 2021, afin de favoriser
l’appropriation du dispositif par les employeurs et s’assurer de son bon déploiement, sur les plans
juridique, budgétaire et technique, dans les trois versants de la fonction publique.
Cette prime de précarité ne s’applique pas lorsqu’au terme du contrat ou de cette durée, les agents
sont nommés stagiaires ou élèves à l’issue de la réussite à un concours, ou qu’ils bénéficient du
renouvellement de leur contrat (mais, si la durée totale d’engagement reste inférieure à un an à l’issue
Article 24. Suppression de l’obligation faite aux employeurs publics locaux de nommer en
tant que fonctionnaire stagiaire un agent contractuel admis à un concours
Modifie l’article 3-4 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984
L’article 3-4 de la loi du 26 janvier 1984 prévoyait une obligation de nommer fonctionnaire stagiaire
un agent contractuel lauréat d’un concours au plus tard au terme de son contrat, lorsque celui-ci
avait été recruté pour pourvoir un emploi permanent sur le fondement des articles 3-2 ou 3-3
(recrutement sur emploi permanent) ; et dès lors que ses missions exercées en qualité de contractuel
correspondaient au grade du concours. Désormais, cette obligation ne s’impose plus à l’autorité
territoriale. En revanche, si elle nomme l’agent fonctionnaire stagiaire, elle est déliée de l’obligation
préalable posée par l’article 41 de la loi du 26 janvier 1984 (publicité de la vacance d’emploi au centre
de gestion). Ces dispositions sont d’application immédiate.
Après le mot : « occupe, », la fin du I de l’article 3-4 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 précitée est ainsi
rédigée : « il peut être nommé en qualité de fonctionnaire stagiaire par l’autorité territoriale, au plus tard
au terme de son contrat. L’article 41 n’est pas applicable. »
Chapitre II
Reconnaissance de la performance professionnelle
Article 28. Inscription dans le statut général des principes de fixation de la rémunération
des agents contractuels
Modifie l’article 20 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 et l’article 136 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984
Cette disposition modifie l’article 20 de la loi du 13 juillet 1983, relatif à la rémunération des
contractuels et précise que celle-ci «est fixée par l’autorité compétente en tenant compte des fonctions
exercées, de la qualification requise pour leur exercice et de leur expérience. Elle peut tenir compte
de leurs résultats professionnels et des résultats collectifs du service. »
Pour rappel, l’article 1-2 du décret n° 88-145 du 15 février 1988, relatif aux contractuels de la fonction
publique territoriale et en dernier lieu modifié en 2016, précise déjà que :
« Le montant de la rémunération est fixé par l’autorité territoriale en prenant en compte, notamment,
les fonctions occupées, la qualification requise pour leur exercice, la qualification détenue par l’agent
ainsi que son expérience.
La rémunération des agents employés à durée indéterminée fait l’objet d’une réévaluation au moins
tous les trois ans, notamment au vu des résultats des entretiens professionnels prévus à l’article 1-3
ou de l’évolution des fonctions.
La rémunération des agents employés à durée déterminée auprès du même employeur en application
de l’article 3-3 de la loi du 26 janvier 1984 (…) fait l’objet d’une réévaluation, notamment au vu des
résultats des entretiens professionnels prévus à l’article 1er-3 ou de l’évolution des fonctions, au moins
tous les trois ans, sous réserve que celles-ci aient été accomplies de manière continue ».
I. – Après le deuxième alinéa de l’article 20 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 précitée, il est inséré
un alinéa ainsi rédigé :
Article 29. Précisions relatives au régime indemnitaire dans la fonction publique territoriale
Modifie l’article 88 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984
Cette disposition modifie l’article 88 de la loi du 26 janvier 1984 relatif au régime indemnitaire des
agents territoriaux. Elle indique qu’il peut être tenu compte des résultats collectifs du service. Par
ailleurs, les agents placés en congé de maternité, d’adoption ou de paternité et d’accueil bénéficient
du maintien de leur régime indemnitaire durant ces périodes, tout en tenant compte de leur
engagement professionnel et des résultats collectifs du service.
I. – Le premier alinéa de l’article 88 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 précitée est remplacé par
quatre alinéas ainsi rédigés :
« Les organes délibérants des collectivités territoriales et de leurs établissements publics fixent les
régimes indemnitaires, dans la limite de ceux dont bénéficient les différents services de l’État.
« Ces régimes indemnitaires peuvent tenir compte des conditions d’exercice des fonctions, de
l’engagement professionnel et, le cas échéant, des résultats collectifs du service.
« Lorsque les services de l’État servant de référence bénéficient d’une indemnité servie en deux parts,
l’organe délibérant détermine les plafonds applicables à chacune de ces parts et en fixe les critères,
sans que la somme des deux parts dépasse le plafond global des primes octroyées aux agents de l’État.
« Ces régimes indemnitaires sont maintenus dans les mêmes proportions que le traitement durant les
congés mentionnés au 5° de l’article 57, sans préjudice de leur modulation en fonction de l’engagement
professionnel de l’agent et des résultats collectifs du service. »
Décret
Article 30. Suppression de l’avis préalable des commissions administratives paritaires (CAP)
en matière d’avancement et de promotion interne - Création des lignes directrices de gestion
Crée l’article 33-3 et modifie les articles 39, 78-1 et 79 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984
Cet article prévoit que dans chaque collectivité et établissement public de plus de 50 agents, des lignes
directrices de gestion seront arrêtées par l’autorité territoriale, après avis du comité social territorial.
Les lignes directrices de gestion déterminent la stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources
humaines dans chaque collectivité et établissement public, notamment en matière de GPEEC. Les
lignes directrices de gestion fixent, sans préjudice du pouvoir d’appréciation de l’autorité compétente
en fonction des situations individuelles, des circonstances ou d’un motif d’intérêt général, les
orientations générales en matière de promotion et de valorisation des parcours.
L’autorité territoriale communique ces lignes directrices de gestion aux agents.
S’agissant des lignes directrices de gestion relatives à la promotion interne, le président du centre
de gestion définit un projet qu’il transmet, après avis de son propre comité social territorial, aux
collectivités et établissements obligatoirement affiliés employant au moins cinquante agents ainsi
qu’aux collectivités et établissements volontairement affiliés qui ont confié au centre de gestion
l’établissement des listes d’aptitude, pour consultation de leur comité social territorial dans le délai
fixé par voie réglementaire. À défaut de transmission d’avis au président du centre de gestion dans le
délai imparti, les comités sociaux territoriaux sont réputés avoir émis un avis favorable. À l’issue de
cette consultation, le président du centre de gestion arrête les lignes directrices de gestion.
Sans renoncer à son pouvoir d’appréciation pour l’établissement de la liste d’aptitude de promotion
interne, l’autorité territoriale ou le Président du CDG tient compte des lignes directrices de gestion
et peut être assisté par le collège des représentants des employeurs. De même, sans renoncer à son
pouvoir d’appréciation, l’autorité territoriale tient compte des lignes directrices de gestion en matière
d’avancement de grade.
L’ensemble de ces dispositions s’appliquera en vue de l’élaboration des décisions individuelles prises
au titre de l’année 2021 (article 94 de la présente loi).
L’article 94 de la présente loi prévoit que ces dispositions s’appliquent nonobstant toute disposition
statutaire contraire.
Chapitre III
Discipline
Article 31. Harmonisation de l’échelle des sanctions au sein des trois versants de la fonction
publique
Modifie l’article 29 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 et les articles 89,90 et 136 de la loi n° 84-53 du
26 janvier 1984
En premier lieu, cette disposition prévoit que toute personne ayant la qualité de témoin et qui s’estime
victime d’agissements constitutifs de discrimination ou de harcèlement de la part d’un fonctionnaire
convoqué devant une instance disciplinaire peut demander à être assistée, devant celle-ci, d’une
personne de son choix.
En outre, cette disposition vise à harmoniser l’échelle des sanctions disciplinaires dans les trois
versants de la fonction publique. Elle introduit, d’une part, dans le premier groupe de l’échelle des
sanctions pour la fonction publique de l’État et la fonction publique hospitalière, la sanction d’exclusion
temporaire de fonctions pour une durée maximale de trois jours. D’autre part, elle aligne les durées
des exclusions temporaires de fonctions prévues aux deuxième et troisième groupes des sanctions
dans les trois versants de la fonction publique. De plus, elle introduit, dans le deuxième groupe
de l’échelle des sanctions de la fonction publique territoriale, la sanction de radiation du tableau
TITRE III
SIMPLIFIER LE CADRE DE GESTION DES AGENTS PUBLICS
Décret
Article 34. Renforcement des contrôles déontologiques dans la fonction publique
Modifie les articles 14 bis, 25 ter, 25 septies, et 25 octies de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983
Cet article a pour objet de redéfinir certaines des règles déontologiques applicables aux agents
publics, introduites préalablement par la loi n° 2016-483 du 20 avril 2016 relative à la déontologie et
aux droits et obligations des fonctionnaires.
• Suppression de la Commission de déontologie de la fonction publique, ses missions étant
dévolues à la HATVP. Est ainsi modifié l’article 14 bis du titre I du statut : « hormis les cas où
le détachement et la mise en disponibilité sont de droit, une administration peut s’opposer à la
demande de l’un de ses fonctionnaires tendant, avec l’accord du service, de l’administration ou
de l’organisme public ou privé d’accueil, à être placé dans l’une de ces positions statutaires ou
à être intégré directement dans une autre administration qu’en raison des nécessités du service
ou, le cas échéant, d’un avis rendu par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique »
(HATVP) et non plus d’un avis rendu de la Commission de déontologie.
• Précisions sur le rôle de l’autorité hiérarchique en matière de déclaration d’intérêts. L’autorité
investie du pouvoir de nomination n’a plus à transmette la déclaration d’intérêts produite par le
fonctionnaire à l’autorité hiérarchique dont il relève dans l’exercice de ses nouvelles fonctions au
moment de sa nomination. Il devra, le cas échéant la lui transmettre, lors de sa nomination « dans
des conditions fixées par décret en Conseil d’État ».
Décret
Article 46. Création d’autorisations spéciales d’absence pour allaitement
Disposition autonome
Une circulaire FP/4 n° 1864 du 9 août 1995 relative au congé de maternité ou d’adoption et aux
autorisations d’absence liées à la naissance pour les fonctionnaires et agents de l’État mentionne
expressément qu’« il n’est pas possible, en l’absence de dispositions particulières, d’accorder
d’autorisations spéciales aux mères allaitant leurs enfants, tant en raison de la durée de la période
d’allaitement que de la fréquence des absences nécessaires. Toutefois, les administrations possédant
une organisation matérielle appropriée à la garde des enfants devront accorder aux mères la possibilité
d’allaiter leur enfant. À l’instar de la pratique suivie dans certaines entreprises, les intéressées
Article 47. Fin des dérogations à la durée hebdomadaire de travail de 35 heures dans la
fonction publique territoriale (1 607 heures)
Disposition autonome – modifie les articles 7-1 et 136 de la loi du 26 janvier 1984
Jusqu’à l’intervention de la présente loi, la durée hebdomadaire de travail était fixée à 35 heures
soit 1 607 heures annuelles dans la fonction publique. Toutefois, par dérogation aux règles de droit
commun, l’article 7-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 prévoyait la possibilité de maintenir des
régimes de travail plus favorables aux agents, c’est-à-dire inférieurs à la durée légale, à la double
condition qu’ils aient été mis en place antérieurement à l’entrée en vigueur de la loi n° 2001-2 du
3 janvier 2001, et que cette dérogation ait été formalisée par une décision expresse de l’organe
délibérant de la collectivité, après avis du comité technique. Il résulte de ce cadre juridique que,
combinée à l’existence de cycles particuliers justifiés par des sujétions spéciales (travail de nuit, le
dimanche et en horaires décalés, travaux pénibles ou dangereux, etc.), le temps de travail effectif
moyen, dans la fonction publique territoriale, est inférieur aux 1 607 h annuelles :
−−1 578 h (soit - 1,8 % par rapport aux 1 607 h) selon le rapport du président du Conseil supérieur
de la fonction publique territoriale rendu en mai 2016 ;
−−1 562 h (soit - 2,8 % par rapport aux 1 607 h) selon le rapport de la Cour des comptes d’octobre
2016.
Le présent article supprime ces régimes dérogatoires à la durée légale du travail. Toutefois, ne sont
pas concernés par cette évolution les régimes de travail établis pour tenir compte des sujétions
spécifiques auxquelles sont soumis certains agents publics (travail de nuit, le dimanche, jours fériés,
travail pénible ou dangereux, etc.), ainsi que les cadres d’emplois dotés de règles spécifiques en la
matière (enseignement artistique, sapeurs-pompiers).
L’abrogation des régimes dérogatoires imposera donc aux collectivités concernées la redéfinition,
par délibération et dans le respect du dialogue social local, de nouveaux cycles de travail. Elles
disposeront pour ce faire d’un délai d’un an à compter du renouvellement de chacune des assemblées
délibérantes, soit au plus tard en mars 2021 pour le bloc communal, en mars 2022 pour les
départements et en décembre 2022 pour les régions. Ces nouvelles règles entreront en application
au plus tard le 1er janvier suivant leur définition soit au plus tard le 1er janvier 2022 pour le bloc
communal et le 1er janvier 2023 pour les départements et les régions.
I. – Les collectivités territoriales et les établissements publics mentionnés au premier alinéa de l’article
2 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique
territoriale ayant maintenu un régime de travail mis en place antérieurement à la publication de la
loi n° 2001-2 du 3 janvier 2001 relative à la résorption de l’emploi précaire et à la modernisation du
recrutement dans la fonction publique ainsi qu’au temps de travail dans la fonction publique territoriale
disposent d’un délai d’un an à compter du renouvellement de leurs assemblées délibérantes pour
définir, dans les conditions fixées à l’article 7-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 précitée, les règles
relatives au temps de travail de leurs agents. Ces règles entrent en application au plus tard le 1er janvier
suivant leur définition.
Le délai mentionné au premier alinéa du présent article commence à courir :
1° En ce qui concerne les collectivités territoriales d’une même catégorie, leurs groupements et les
établissements publics qui y sont rattachés, à la date du prochain renouvellement général des
Article 56. Encadrement du droit de grève dans certains services publics locaux
Création d’un article 7-2 au sein de la loi du 26 janvier 1984
Cet article prévoit que l’autorité territoriale et les organisations syndicales qui disposent d’au moins
un siège dans les instances au sein desquelles s’exerce la participation des fonctionnaires (CT,
CHSCT, CAP, futurs comités sociaux territoriaux) peuvent engager des négociations en vue de la
signature d’un accord visant à assurer la continuité des services publics :
−−de collecte et de traitement des déchets des ménages ;
−−de transport public de personnes ;
TITRE IV
FAVORISER LA MOBILITÉ ET ACCOMPAGNER LES TRANSITIONS
PROFESSIONNELLES DES AGENTS PUBLICS
Chapitre Ier
Formation, mobilité
Décret
Article 58. Garantie de la portabilité des droits liés au compte personnel de formation en cas
de mobilité entre secteur public et secteur privé
Modifie l’article 22 quater de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 et l’article 2-1 de la loi n° 84-594 du 12
juillet1984
Cette disposition supprime du domaine législatif la fixation des montants en heures des droits à
formation et des plafonds pour l’alimentation des comptes personnels de formation (CPF), y compris
les majorations applicables aux agents de catégorie C peu qualifiés, ou en cas de prévention d’une
situation d’inaptitude à l’exercice des fonctions. Ces montants seront désormais fixés par voie
réglementaire.
En outre, cet article a pour objectif de rétablir la portabilité des droits acquis au titre du CPF par les
personnes exerçant des activités relevant du code du travail et les droits acquis au titre de ce même
compte par les agents publics. En effet, les droits acquis par les personnes qui relèvent du code du
travail sont comptabilisés en euros depuis 2019.
Article 60. Dérogation à la formation obligatoire des agents de police municipale au titre de
la reconnaissance de l’expérience professionnelle
Modifie l’article L. 511-7 du code de sécurité intérieure
Cet article prévoit que, dans des conditions fixées par les statuts particuliers, les agents nommés
au sein des cadres d’emplois de la police municipale et astreints à une formation d’intégration et
de professionnalisation pourront être dispensés de tout ou partie de cette formation à raison de la
reconnaissance de leurs expériences professionnelles antérieures. Sont notamment concernés les
anciens gendarmes et policiers nationaux rejoignant la police municipale.
Article 62. Nouvelle clé de répartition du coût de la formation des apprentis dans la FPT
Modifie l’article 12-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984
Alors que le financement était initialement prévu à hauteur de 75 % des frais de formation, le CNFPT
prendra en charge, dès la conclusion des contrats d’apprentissage signés par les collectivités et leurs
groupements après le 1er janvier 2020, le coût de ces frais à hauteur de 50 %. Le coût estimé de cette
mesure est de 38 à 50 millions d’euros par an pour le CNFPT en fonction du nombre d’apprentis et
des coûts des contrats d’apprentissage. Les 50 % restant sont à la charge de l’employeur.
I. – Le second alinéa du 5° du I de l’article 12-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 précitée est ainsi
rédigé :
« Le Centre national de la fonction publique territoriale verse aux centres de formation d’apprentis
une contribution fixée à 50 % des frais de formation des apprentis employés par les collectivités et les
établissements mentionnés au même article 2. »
II. – Le I s’applique aux contrats d’apprentissage conclus après le 1er janvier 2020.
Article 64. Formation systématique des agents publics accédant à des fonctions de
manageurs
Modifie l’article 22 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983
Cette disposition pose le principe selon lequel les fonctionnaires doivent bénéficier d’une formation
au management lorsqu’ils accèdent, pour la première fois, à des fonctions d’encadrement.
L’avant-dernier alinéa de l’article 22 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 précitée est complété par
une phrase ainsi rédigée : « Ils bénéficient, lorsqu’ils accèdent pour la première fois à des fonctions
d’encadrement, de formations au management. »
Article 65. Rapport du Gouvernement sur les freins à l’apprentissage dans la fonction
publique
Disposition autonome
Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement devra
remettre au Parlement un rapport sur les freins au développement de l’apprentissage dans la fonction
publique, en particulier au sein des administrations d’État, des collectivités territoriales et des
établissements publics. Ce rapport devra identifier les mesures envisageables pour lever ces freins et
favoriser l’embauche d’apprentis au sein de la fonction publique.
Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au
Parlement un rapport sur les freins au développement de l’apprentissage dans la fonction publique,
en particulier au sein des administrations d’État, des collectivités territoriales et des établissements
publics. Ce rapport identifie les mesures envisageables pour lever ces freins et favoriser l’embauche
d’apprentis au sein de la fonction publique.
Article 66. Mesures visant à favoriser la mobilité des fonctionnaires de l’État vers les
versants territorial et hospitalier de la fonction publique
Modifie les articles 42 et 46 de loi n° 84-16 du 11 janvier 1984
Cet article vise à favoriser la mobilité des fonctionnaires de l’État vers les versants territorial et
hospitalier de la fonction publique en ramenant le coût de la contribution patronale au compte
d’affectation spéciale institué pour la constitution des droits à pension des agents de l’État (CAS
Article 71. Portabilité du contrat à durée indéterminée (CDI) entre les trois versants de la
fonction publique
Modifie l’article 6 ter de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984, l’article 3-5 de la loi n° 84-53 du 26 janvier
1984 et l’article 9-3 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986
Depuis la loi Sauvadet n° 2012-347 du 12 mars 2012, introduisant l’article 3-5 dans la loi du 26
janvier 1984, la portabilité du CDI permet à l’employeur qui le souhaite de recruter directement en
CDI un agent bénéficiant déjà d’un engagement à durée indéterminée avec un autre employeur au
sein de la même fonction publique, dès lors qu’il s’agit d’exercer des fonctions de la même catégorie
hiérarchique. Cette disposition vise à étendre la portabilité du contrat à durée indéterminée (CDI)
entre les trois versants de la fonction publique. Toutefois, il convient de souligner que la portabilité
du CDI inter-versants, prévue par le présent article, constitue une possibilité et non une obligation.
L’objectif de la mesure proposée n’est donc pas de créer de « droit au CDI », en cas de mobilité pour
les agents qui disposent déjà d’un CDI. De même, le maintien du bénéfice de l’engagement à durée
indéterminée ne vaudra pas conservation des stipulations du contrat, l’agent sera donc régi par les
nouvelles conditions d’emploi applicables et négociées avec le nouvel employeur. Cette disposition
est d’application immédiate.
(…)
II. – À l’article 3-5 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 précitée, les mots : « à une autre collectivité
ou un autre établissement » sont remplacés par les mots : « à cette même collectivité ou ce même
Chapitre II
Sécuriser les transitions professionnelles en cas de restructuration
Décret
Article 76. Création d’un détachement d’office pour les fonctionnaires dont les missions ou
services sont externalisés
Modifie l’article 15 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983
Cette disposition prévoit que lorsque l’activité d’une personne morale de droit public employant des
fonctionnaires est reprise par une personne morale de droit privé ou par une personne morale de droit
public gérant un service public industriel et commercial, les fonctionnaires exerçant cette activité
peuvent être détachés d’office, pendant la durée du contrat liant la personne morale de droit public
à l’organisme d’accueil, sur un contrat de travail conclu à durée indéterminée auprès de l’organisme
d’accueil.
Ce contrat de travail comprend une rémunération au moins égale à la rémunération antérieurement
versée (traitement, régime indemnitaire et, le cas échéant, nouvelle bonification indiciaire, indemnité
de résidence et supplément familial de traitement) par l’administration, l’établissement public ou la
collectivité d’origine.
Les services accomplis en détachement dans l’organisme d’accueil sont assimilés à des services
effectifs dans le corps ou le cadre d’emplois.
Le fonctionnaire peut demander à ce qu’il soit mis fin à son détachement pour occuper un emploi au
sein d’une administration.
En cas de renouvellement du contrat liant la personne morale de droit public à l’organisme d’accueil,
le détachement du fonctionnaire est renouvelé d’office.
En cas de conclusion d’un nouveau contrat entre la personne morale de droit public et une autre
personne morale de droit privé ou une autre personne morale de droit public gérant un service public
industriel et commercial, le fonctionnaire est détaché d’office auprès du nouvel organisme d’accueil.
Cet organisme est tenu de reprendre les clauses substantielles du contrat à durée indéterminée dont
bénéficie le fonctionnaire, notamment celles relatives à la rémunération.
Article 77. Garanties apportées aux fonctionnaires détachés sur un emploi fonctionnel
lorsqu’ils sont déchargés de fonctions
Modifie l’article 53 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984
Cette disposition entend renforcer les obligations des autorités territoriales en cas de décharge de
fonctions d’un fonctionnaire détaché sur un emploi fonctionnel. Pendant le délai de six mois, prévu
à l’article 53 du titre III, l’autorité territoriale permet à l’agent concerné de rechercher une nouvelle
TITRE V
RENFORCER L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE
Chapitre Ier
Égalité professionnelle et prévention des discriminations
Décret
Article 80. Généralisation des dispositifs de signalement destinés aux victimes d’actes de
violence, de discrimination, de harcèlement et d’agissements sexistes et mise en place de
plans d’action obligatoires pour assurer l’égalité entre les femmes et les hommes
Crée les articles 6 quater et 6 septies dans la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 et l’article 26-2 dans la loi
n° 84-53 du 26 janvier 1984
• Création d’un dispositif de signalement. Cette disposition prévoit que les administrations
devront instituer un dispositif de signalement qui aura pour objet de recueillir les signalements
des agents qui s’estiment victimes d’un acte de violence, de discrimination, de harcèlement moral
ou sexuel ou d’agissements sexistes et de les orienter vers les autorités compétentes en matière
d’accompagnement, de soutien et de protection des victimes et de traitement des faits signalés.
Ce dispositif permettra également de recueillir les signalements de témoins de tels agissements.
Les centres de gestion institueront, pour le compte des collectivités territoriales et de leurs
établissements publics qui en feront la demande, le dispositif de signalement prévu.
Un décret en Conseil d’État précisera les conditions d’application du dispositif de recueil des
signalements, notamment celles dans lesquelles la démarche peut être mutualisée ainsi que les
exigences en termes de respect de la confidentialité et d’accessibilité du dispositif.
• Adoption d’un plan d’action. Dans le but d’assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes, les collectivités territoriales et établissements publics de coopération intercommunale
de plus de 20 000 habitants devront élaborer et mettre en œuvre un plan d’action pluriannuel
dont la durée ne peut excéder trois ans renouvelables. Ce plan d’action devra comporter au moins
des mesures visant à :
1° Évaluer, prévenir et, le cas échéant, traiter les écarts de rémunération entre les femmes et les
hommes ;
2° Garantir l’égal accès des femmes et des hommes aux corps, cadres d’emplois, grades et emplois
de la fonction publique. Lorsque la part des femmes ou des hommes dans le grade d’avancement
est inférieure à cette même part dans le vivier des agents pouvant bénéficier d’un avancement,
le plan d’action devra préciser les actions mises en œuvre pour garantir l’égal accès des femmes
et des hommes à ces nominations, en détaillant notamment les actions en matière de promotion
et d’avancement de grade ;
3° Favoriser l’articulation entre vie professionnelle et vie personnelle ;
4° Prévenir et traiter les discriminations, les actes de violence, de harcèlement moral ou sexuel
ainsi que les agissements sexistes.
Le plan d’action devra être élaboré sur la base des données issues de l’état de la situation comparée
de l’égalité entre les femmes et les hommes du rapport social unique, élaboré chaque année.
Les comités techniques, puis les comités sociaux territoriaux, seront consultés sur le plan d’action et
informés annuellement de l’état de sa mise en œuvre.
L’absence d’élaboration du plan d’action ou son non-renouvellement seront sanctionnés par
une pénalité dont le montant ne pourra excéder 1% de la rémunération brute annuelle globale de
l’ensemble des personnels.
Article 84. Inapplication du jour de carence pour les congés maladie liés à l’état de
grossesse
Hormis le congé pathologique lié à la grossesse qui, par nature et comme précisé par la circulaire du
15 février 2018, relève du congé pour maternité et se trouve donc en dehors de l’application du délai de
carence, aucune exception n’est prévue pour les congés de maladie des agents publics en situation de
grossesse.
Chapitre Ii
Organisation des concours
Décret
Article 89. Conditions d’organisation des concours dans la fonction publique territoriale
Modifie l’article 36 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984
En premier lieu, cette disposition ouvre la voie à la généralisation de la simplification des concours et
examens de la fonction publique territoriale. En effet, désormais, dans toutes les filières, les concours
et examens professionnels pourront être organisés sur épreuves, ou consister en une sélection
opérée par le jury au vu soit des titres, soit des titres et travaux des candidats. Cette sélection est
complétée par un entretien oral avec le jury et, le cas échéant, par des épreuves complémentaires.
Auparavant cette disposition n’était prévue qu’au bénéfice des cadres d’emplois des filières sociale,
médico-sociale et médico-technique.
En outre, lorsque plusieurs centres de gestion organisent un concours permettant l’accès à un emploi
d’un même grade dont les épreuves ont lieu simultanément, les candidats ne peuvent pas figurer sur
plusieurs listes des admis à participer, quelles que soient les modalités d’accès au concours prévues
(externe, interne, 3e voie). Les modalités d’application de cette disposition seront précisées par décret.
L’application de cette disposition va nécessiter la publication des listes d’admission à concourir sur
un site unique permettant une telle vérification.
L’article 36 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 précitée est ainsi modifié :
1° Au début de la première phrase de l’avant-dernier alinéa, les mots : « Dans les filières sociale, médico-
sociale et médico-technique, » sont supprimés ;
2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsque plusieurs centres de gestion organisent un concours permettant l’accès à un emploi d’un
même grade dont les épreuves ont lieu simultanément, les candidats ne peuvent pas figurer sur
plusieurs listes des admis à participer, quelles que soient les modalités d’accès au concours prévues
aux 1° à 3° du présent article. Les modalités d’application du présent alinéa sont précisées par décret. »
Chapitre III
Favoriser l’égalité professionnelle pour les travailleurs en situation
de handicap
Décret
Article 90. Clarification et modernisation du droit applicable aux agents en situation de
handicap
Crée les articles 33 à 40 au sein de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983
Cet article vise à rassembler l’ensemble des dispositions relatives à l’obligation d’emploi des
travailleurs handicapés, mutilés de guerre et assimilés au sein du titre I du statut de la fonction
publique ; antérieurement celles-ci figuraient essentiellement dans le code du travail.
Ainsi, l’article 90 ajoute à la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des
fonctionnaires un cinquième chapitre intitulé « De l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés,
mutilés de guerre et assimilés ».
Ce chapitre précise les conditions d’assujettissement à l’obligation d’emploi.
Le nombre d’unités manquantes pour respecter l’obligation d’emploi serait désormais arrondi à
l’unité inférieure, non à l’unité supérieure.
Décret
Article 91. Expérimentation visant à permettre la titularisation des apprentis en situation de
handicap
Disposition autonome
Cet article prévoit qu’à titre expérimental, et pour une durée de cinq ans à compter de la publication
de la loi, les apprentis en situation de handicap peuvent être titularisés, à l’issue de leur contrat
d’apprentissage, dans le corps ou cadre d’emplois correspondant à l’emploi qu’ils occupaient.
Cette titularisation est conditionnée à la vérification de l’aptitude professionnelle de l’agent. Une
commission de titularisation se prononcera au vu du parcours professionnel de l’agent et après un
entretien avec celui-ci.
Un décret en Conseil d’État définira les modalités de cette expérimentation. Il précise les
conditions minimales de diplôme exigées et les conditions du renouvellement éventuel du contrat
d’apprentissage.
Une évaluation de cette expérimentation devra être présentée au Parlement un an avant son terme.
À titre expérimental et pour une durée de cinq ans à compter de la publication de la présente loi, les
personnes mentionnées aux 1°, 2°, 3°, 4°, 9°, 10° et 11° de l’article L. 5212-13 du code du travail peuvent
être titularisées, à l’issue d’un contrat conclu en application de l’article L. 6227-1 du même code, dans le
corps ou cadre d’emplois correspondant à l’emploi qu’elles occupaient.
Cette titularisation est conditionnée à la vérification de l’aptitude professionnelle de l’agent. Une
commission de titularisation se prononce au vu du parcours professionnel de l’agent et après un
entretien avec celui-ci.
Un décret en Conseil d’État définit les modalités de cette expérimentation. Il précise les conditions
minimales de diplôme exigées et les conditions du renouvellement éventuel du contrat d’apprentissage.
Une évaluation de cette expérimentation est présentée au Parlement un an avant son terme.
4 – Au sein du nouveau comité créé, une formation spécialisée en matière de santé, de sécurité
et de conditions de travail (FSSCT) sera obligatoire à partir d’un seuil de :
A - 50 agents
B - 200 agents
C - 300 agents
8 – La loi de transformation de la fonction publique prévoit que les contractuels recrutés sur
la base des dispositions de l’article 3-3 de la loi du 26 janvier 1984 (recrutements sur emplois
permanents à temps complet ou non complet) bénéficieront, désormais, d’une formation
d’intégration et de professionnalisation, à l’instar des fonctionnaires territoriaux.
A - Vrai
B - Faux
Réponse : 1/A – 2/C– 3/B – 4/B – 5/C – 6/B – 7/A, B et D – 8/A – 9/A – 10/A – 11/B – 12/C – 13/A,
B et C – 14/C – 15/A, C et E – 16/B – 17/B, C et D – 18/B – 19/B – 20/B
• Lettre
Les préconisations parlementaires sur l’avenir des centres de gestion et du CNFPT
de l’employeur territorial (la), n° 1631, 28/05/2019, p. 6-7
Après plusieurs rapports d’inspection entre 2014 et 2017, le Premier ministre a sollicité 2
parlementaires de la République en marche, Arnaud de Bellenet, sénateur et Jacques Savatier,
député. Il les a chargés de formuler des propositions de réforme du CNFPT et des centres de gestion
et CSFPT répondant aux prestations attendues par les employeurs et les agents, ainsi que leurs
modalités de financement et les outils de gestion et de contrôle à développer.
• Bastien
Réforme de la haute fonction publique : la lettre de mission de Frédéric Thiriez/SCORDIA
Acteurspublics.com, 24/05/2019
https://www.acteurspublics.com/2019/05/24/reforme-de-la-haute-fonction-publique-la-lettre-
de-mission-de-frederic-thiriez
Parallèlement au projet de loi de transformation de la fonction publique, le premier ministre
a adressé à Frédéric Thiriez la lettre de mission sur la réforme de la haute fonction publique. Il
devra plancher d’ici la fin de l’année sur la révision des modalités de recrutement, la réforme
de la formation de la haute fonction publique et la dynamisation des parcours de carrière. Il est
notamment chargé d’expertiser « l’opportunité de la création d’un nouvel établissement destiné à
assurer un tronc commun de formation initiale pour l’ensemble des futurs cadres de la nation issus
des trois fonctions publiques. »
• Journal
Un rapport préconise une nouvelle organisation du CNFPT et des CDG
des maires et des conseillers municipaux, n° 3, 03/2019, p. 15
Commentaire sur le rapport remis au Premier ministre par Jacques Savatier et Arnaud de Belenet
sur le CNFPT et les centres de gestion, le 12 février dernier : propositions, statut des organismes et
modalités de cotisation.
https://www.lagazettedescommunes.com/606247/les-24-propositions-decapantes-de-la-
mission-parlementaire-sur-le-cnfpt-et-les-centres-de-gestion/
• Actualité
Vers un Medef de la fonction publique territoriale ?
Juridique. Droit Administratif, n° 6/2019, 18/02/2019, p. 308
https://www.dalloz-actualite.fr/flash/presentation-du-projet-de-loi-de-transformation-de-
fonction-publique#.XGvbMDpCe70
Le rapport remis par le sénateur Arnaud de Belenet et le député Jacques Savatier sur « La formation
et la gestion des carrières des agents des collectivités territoriales » propose une articulation entre
les centres de gestion et le CNFPT, et la création d’une « organisation représentative des employeurs
territoriaux. »
• Une mission lancée sur les mutualisations entre le CNFPT et les centres de gestion/COSTE
Émilie
Acteurspublics.com, 05/10/2018
https://www.acteurspublics.com/2018/10/05/une-mission-lancee-sur-les-mutualisations-entre-
le-cnfpt-et-les-centres-de-gestion
Jacques Savatier, député LREM de la Vienne, et Arnaud de Belenet, sénateur LREM de la Seine-et-
Marne, parlementaires, doivent se pencher sur une mutualisation du Centre national de la fonction
publique territoriale (CNFPT) et des centres de gestion (CDG). Les propositions de cette mission
pourraient être intégrées dans le futur projet de loi de réforme de la fonction publique.
• Lecarrières
CNFPT dans le récent rapport parlementaire relatif à la formation et la gestion des
des agents des collectivités locales/ Xavier POCQUET du HAUT-JUSSÉ, directeur
des affaires juridiques et des assemblées du CNFPT
BJCL, n° 3/19, mars 2019, p. 175
• Projet de loi « Fonction publique » : le détail de l’accord entre les députés et les sénateurs/
SCORDIA Bastien
Acteurspublics.com, 08/07/2019
Dialogue social, élargissement du recours aux contractuels, discipline, droit de grève, rémunération
au mérite, déontologie, formation des hauts fonctionnaires… Passage en revue du texte issu de la
commission mixte paritaire du 4 juillet 2019 sur le projet de loi de transformation de la fonction
publique.
• lagazettedescommunes.com,
Fonction publique : accord trouvé entre l’Assemblée nationale et le Sénat/RALLU Bénédicte
04/07/2019
https://www.lagazettedescommunes.com/629863/fonction-publique-accord-trouve-entre-
lassemblee-nationale-et-le-senat/#utm_source=gm-actualite&utm_medium=Email&utm_
campaign=2019-07-04-alerte-email-actualite&email=dorothee.plard@cnfpt.fr&xtor=EPR-15
• Fonction publique - Catégorie A +, devoir de réserve, temps non complet… le point sur la
discussion au Sénat/BEUREY Thomas
Localtis.info, 24/06/2019
https://www.banquedesterritoires.fr/categorie-devoir-de-reserve-temps-non-complet-le-point-
sur-la-discussion-au-senat?pk_campaign=newsletter_quotidienne&pk_kwd=2019-06-24&pk_
source=Actualit%C3%A9s_Localtis&pk_medium=newsletter_quotidienne
Mardi et mercredi 25 et 26 juin 2019, ainsi qu’éventuellement jeudi prochain, le Sénat va
poursuivre l’examen en séance du projet de loi de transformation de la fonction publique. Au
menu des discussions figurent notamment les dispositions sur la mobilité et « l’accompagnement
des transitions professionnelles », l’organisation des centres de gestion et du Centre national de
la fonction publique territoriale, l’égalité professionnelle et la prévention des discriminations, ou
encore l’amélioration de l’emploi des personnes handicapées dans la fonction publique. La semaine
dernière (du 18 au 20 juin), les sénateurs ont adopté une soixantaine d’amendements portant sur les
16 premiers articles du texte (télécharger la liste de tous les amendements adoptés depuis l’article
complet). Localtis détaille les principaux d’entre eux.
• « Transformation
Thomas
de la fonction publique » : le Sénat remanie le projet de loi/BEUREY
Localtis.info, 17/06/2019
https://www.banquedesterritoires.fr/transformation-de-la-fonction-publique-le-senat-
remanie-le-projet-de-loi?pk_campaign=newsletter_quotidienne&pk_kwd=2019-06-17&pk_
source=Actualit%C3%A9s_Localtis&pk_medium=newsletter_quotidienne
La discussion sur la réforme de la fonction publique démarre ce 18 juin 2019 au Sénat. La chambre
représentant les collectivités territoriales veut accorder aux élus locaux une plus grande souplesse
dans la gestion des ressources humaines. Ce qui, en commission la semaine dernière, l’a conduit
notamment à ouvrir davantage les possibilités de recrutement d’agents contractuels.
• Leterritoriaux
Sénat adopte 154 amendements pour répondre aux attentes des employeurs
et des agents
Maire-info.com, 13/06/2019
http://www.maire-info.com/article.asp?param=23142&PARAM2=PLUS&nl=1
Après l’adoption en première lecture par l’Assemblée nationale le 28 mai 2019 et avant d’être soumis
aux sénateurs en séance publique à partir du 18 juin, le projet de loi de transformation de la fonction
publique a été examiné le 12 juin par la commission des lois du Palais du Luxembourg.
• Acteurspublics.com,
Projet de loi « Fonction publique » : ce que les sénateurs veulent modifier/SCORDIA Bastien
11/06/2019
https://www.acteurspublics.fr/articles/projet-de-loi-fonction-publique-ce-que-les-senateurs-
veulent-modifier
Pas de limitation pour les contrats de projet, élargissement du recours aux contractuels et
développement de la rémunération au mérite dans la territoriale, rétablissement des compétences
des commissions administratives paritaires (CAP) en matière d’avancement et de promotion,
réécriture de la réforme de la haute fonction publique, opposition à la définition des missions des
DGS… Passage en revue des principaux amendements déposés par les rapporteurs du Sénat sur le
projet de loi de transformation de la fonction publique, Catherine Di Folco et Loïc Hervé. Le texte
sera examiné en commission sénatoriale des lois à compter du mercredi 12 juin, puis en séance
publique à partir du 18 juin 2019.
• Gazette
Fonction publique : le point sur la réforme après le vote des députés/BOULLAND Claire
des communes, des départements, des régions (la), n° 2468, 03/06/2019, p. 8-9
https://www.lagazettedescommunes.com/623495/le-point-sur-la-reforme-apres-le-vote-des-
deputes/?abo=1
• Thomas
Réforme de la fonction publique : le point après le vote à l’Assemblée nationale/BEUREY
Localtis.info, 28/05/2019
https://www.banquedesterritoires.fr/reforme-de-la-fonction-publique-le-point-apres-le-vote-
lassemblee-nationale?pk_campaign=newsletter_quotidienne&pk_kwd=2019-05-28&pk_
source=Actualit%C3%A9s_Localtis&pk_medium=newsletter_quotidienne
L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, ce 28 mai 2019, le projet de loi de transformation
de la fonction publique. Au cours de la cinquantaine d’heures de débats qui se sont déroulés
entre le 13 et le 21 mai, les députés ont adopté 101 amendements. Au final, le texte a recueilli 351
voix, soit celles des seuls députés LREM-MoDem. Les trois groupes de gauche, tout comme LR,
ont voté contre (156 voix contre), tandis que l’UDI-Agir ainsi que Libertés et Territoires se sont
majoritairement abstenus (53 abstentions). Le point sur les dispositions nouvelles qui concernent
la fonction publique territoriale.
http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/transformation_fonction_publique
http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/ta/ta0279.pdf
• Maire-info.com,
Suite et fin des débats sur le projet de loi fonction publique à l’Assemblée nationale
23/05/2019
http://www.maire-info.com/article.asp?param=23077&PARAM2=PLUS&nl=1
Les députés ont achevé, mardi 21 mai 2019, l’examen du projet de loi de transformation de la fonction
publique, qui fera l’objet d’un vote solennel mardi prochain. En tout, plus de cent amendements ont
été adoptés par les députés. Le point sur les derniers d’entre eux.
• lagazettedescommunes.com,
Fonction publique : les principales mesures votées par les députés/BOULLAND Claire
22/05/2019
https://www.lagazettedescommunes.com/622723/fonction-publique-les-principales-mesures-
votees-par-les-deputes/?abo=1
Les députés ont terminé, mardi 21 mai 2019, l’examen du projet de loi de transformation de la
fonction publique, après avoir apporté des précisions sur le détachement d’office, la protection
contre les discriminations, et le concours national à affectation locale. Tour d’horizon de toutes leurs
modifications qui touchent les collectivités.
• Bilan des modifications apportées par les députés au projet de loi « Fonction publique »/
SCORDIA Bastien
Acteurspublics.com, 22/05/2019
https://www.acteurspublics.com/2019/05/22/bilan-des-modifications-apportees-par-
les-deputes-au-projet-de-loi-fonction-publique?fbclid=IwAR0R4r9fWok1Ql6x7AS-
PxcIAyiqIVUHwkI-tlsKUdbhlncu-hf2Ynk4mjY
Rupture conventionnelle, temps de travail, autorisation d’absence, contrat de mission, prime de
précarité, déontologie et transparence, comités sociaux, formation... Retour sur les principaux
amendements adoptés par les députés dans le cadre de l’examen du projet de loi de transformation
de la fonction publique qui vient de s’achever. Le vote aura lieu le 28 mai.
• Rapport fait au nom de la commission des lois [...] sur le projet de loi, après engagement
de la procédure accélérée, de transformation de la fonction publique/CHALAS Émilie,
10/05/2019, 549 p.
http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rapports/r1924.pdf
Ce rapport présente les modifications apportées au projet de loi de transformation de la fonction
publique après son examen par la commission des lois.
• Assemblée
Projet de loi de transformation de la fonction publique
nationale, 27/03/2019
http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/15/projets/pl1802/(index)/depots
• Rendez-vous
d’achat
salarial : Olivier Dussopt annonce une série de mesures en faveur du pouvoir
Maire-info.com, 03/07/2019
http://www.maire-info.com/article.asp?param=23219&PARAM2=PLUS&nl=1
Semaine décisive pour les fonctionnaires et les employeurs publics : à la veille de la réunion de la
commission mixte paritaire du 4 juillet 2019 sur le projet de loi de transformation de la fonction
publique, le rendez-vous salarial annuel s’est, en effet, déroulé, le 2 juillet 2019, sous la présidence
d’Olivier Dussopt, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des comptes publics.
• LeBénédicte
Sénat supprime la définition des missions des DGS et crée une catégorie A+/RALLU
lagazettedescommunes.com, 20/06/2019
https://www.lagazettedescommunes.com/627435/le-senat-supprime-la-definition-des-missions-
des-dgs-et-cree-une-categorie-a/?abo=1
Le Sénat a écarté la définition des missions des DGS dans le projet de loi fonction publique.
Cependant, des pourparlers pourraient avoir lieu entre l’Association des maires de France et le
syndicat des DG début juillet. Par ailleurs, le Sénat a créé une catégorie de hauts fonctionnaires
A+ pour l’ensemble de la fonction publique et inscrit dans la loi l’obligation de réserve pour les
fonctionnaires.
• Lettre
Les centres de gestions garants d’un socle de missions universelles
de l’employeur territorial (la), n° 1632, 04/06/2019, p. 6-7
Le rapport remis au Premier ministre sur les institutions territoriales par deux parlementaires de la
République en marche, Arnaud de Bellenet, sénateur, et Jacques Savatier, député, ne revient pas sur
l’organisation départementale des centres de gestion, mais renforce leur organisation régionale et
en fait les garants d’un socle de prestations à adhésion obligatoire.
• Ledéveloppement
projet de loi pour la transformation de la fonction publique prévoit que le
de l’apprentissage dans les collectivités territoriales se fera au détriment
de la formation continue des agents territoriaux/ABHERVÉ Michel
Blogs.alternatives-economiques.fr, 22/05/2019
https://blogs.alternatives-economiques.fr/abherve/2019/05/22/le-projet-de-loi-pour-la-
transformation-de-la-fonction-publique-prevoit-que-le-developpement-de-l-apprentissage-dans-
les-collectivites-territoriales-se
Quand, avec des ressources constantes, on crée à une institution des charges supplémentaires, elle
ne peut y faire face qu’en diminuant les dépenses sur d’autres postes. C’est ce qui arrive au CNFPT
en conséquence du débat sur l’article 22 du projet de loi de transformation de la fonction publique,
lors de la séance du 20 mai 2019.
• Réforme
apprentis
de la fonction publique : le CNFPT devra monter en puissance sur la formation des
Localtis.info, 21/05/2019
https://www.banquedesterritoires.fr/le-cnfpt-devra-monter-en-puissance-sur-la-formation-
d e s - ap p re n t is? p k _ ca mpa i g n = newsl e t t e r _ q u o t i d i e n ne & p k _ k wd = 2 0 1 9 - 0 5 - 2 1 & p k _
source=Actualit%C3%A9s_Localtis&pk_medium=newsletter_quotidienne
L’examen du projet de loi de transformation de la fonction publique s’est poursuivi lundi à
l’Assemblée nationale. Au cœur des débats : la formation des agents. La majorité a mis à la charge
du Centre national de la fonction publique territoriale, le financement de la formation des apprentis
employés dans les collectivités.
• Informations
Le projet de loi de transformation de la fonction publique
administratives et juridiques (les), n° 5, 05/2019, p. 12-25
Conformément aux orientations fixées par le Premier ministre lors du comité interministériel de la
transformation publique le 1er février 2018, un projet de loi visant à moderniser la fonction publique
a été déposé le 27 mars 2019 au Parlement. Le Gouvernement a engagé la procédure accélérée sur
ce texte qui devrait être adopté cet été
• « La loi sera une boîte à outils qui va permettre la réorganisation de la fonction publique » :
interview d’Émilie Chalas/RALLU Bénédicte
Gazette des communes, des départements, des régions (la), n° 2463, 29/04/2019, p. 11
https://archives.lagazettedescommunes.com/36774357/-la-loi-sera-une-boite-a-outils-qui-va-
permettre-la-reorganisation-de-la-fonction-publique
À la veille de l’examen en commission des lois du projet de loi « fonction publique », la députée
(LREM) de l’Isère, Émilie Chalas, rapporteure du texte, revient sur les sujets clés qu’elle défendra
lors du débat parlementaire.
• Marie-Christine
L’exécutif veut « une réforme grand angle » pour la haute fonction publique/CORBIER
• Actualité
« Il faut supprimer les corps et le pantouflage »
Juridique. Droit Administratif, n° 13/2019, 08/04/2019, p. 724-726
https://www.dalloz-actualite.fr/interview/il-faut-supprimer-corps-et-pantouflage#.XKtFD0jgq70
Chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), politologue, sociologue,
Luc Rouban est reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes de la sphère publique. Il a accepté
de répondre aux questions de Dalloz actualité pour mettre en perspective le projet de loi de
transformation de la fonction publique.
• Gazette
Olivier Dussopt : « Nous garantissons aux agents des droits nouveaux »
des communes, des départements, des régions (la), n° 2459, 01/04/2019, p. 8-9
https://www.lagazettedescommunes.com/614220/olivier-dussopt-nous-garantissons-aux-
agents-des-droits-nouveaux/
Après une année de concertation, parfois houleuse, le projet de loi de modernisation de la fonction
publique vient d’être présenté en Conseil des ministres le 27 mars. Le secrétaire d’État chargé de la
fonction publique, dans cet entretien, rappelle les axes principaux du texte et dévoile les enjeux du
parcours parlementaire qui devrait débuter à compter du 2 mai 2019.
• Gazette
Réforme du dialogue social : l’exemple inquiétant du privé/FRANCK Emmanuel
des communes, des départements, des régions (la), n° 2458, 25/03/2019, p. 24-25
https://archives.lagazettedescommunes.com/36682520/reforme-du-dialogue-social-l-exemple-
inquietant-du-prive
La réforme du dialogue social prévue dans le projet de loi « fonction publique » s’inspire de celle
réalisée dans le secteur privé il y a un peu plus d’un an. Mais de « rationalisation économique » en
difficultés de reclassement, le premier constat n’est guère encourageant.
• Acteurspublics.com,
L’étude d’impact du projet de loi « fonction publique » reste dans le flou/SCORDIA Bastien
21/03/2019
https://www.acteurspublics.com/2019/03/21/l-etude-d-impact-du-projet-de-loi-fonction-
publique-reste-beaucoup-dans-le-flou
Révision du périmètre et des missions des instances de dialogue social, recours accru aux
contractuels, harmonisation du temps de travail, accompagnement des agents concernés par des
restructurations… Acteurs publics s’est procuré l’étude d’impact du projet de loi sur la réforme de la
fonction publique, étude souvent lacunaire. Passage au crible des estimations gouvernementales.
• Lettre
Le dialogue social dans le projet de loi de transformation de la fonction publique
de l’employeur territorial (la), n° 1619, 05/03/2019, p. 6-8
Avec le projet de loi de transformation de la fonction publique, qui s’articule autour de cinq axes, le
Gouvernement veut favoriser une administration plus agile, ouverte et attractive, avec des services
publics plus efficaces et au plus près des territoires.
• Personnel,
Fonction publique : de vrais besoins pour une juste réforme/THEURET Johan
n° 594, 03/2019, p. 88-89
Opinion de Johan Theuret, directeur général adjoint de la Ville et la Métropole de Rennes, Président
de l’Association des DRH des grandes collectivités territoriales (ADRHGCT), sur le projet de loi de
transformation de la fonction publique.
• Lettre
Projet de loi sur la fonction publique : un texte moderne ?/CREVEAUX Julie, VERNE Michael
du cadre territorial (la), n° 526, 03/2019, p. 16-18
Le 13 février 2019 le projet de loi de transformation de la fonction publique a été présenté par
le secrétaire d’État du ministre de l’Action et des comptes publics. Focus sur les mesures phares
envisagées par le Gouvernement, dont la fusion du comité technique et du CHSCT pour créer un
comité social territorial.
• Projet de loi fonction publique : les intercommunalités satisfaites de voir une partie de
leurs propositions reprises
Dépêches de l’AEF, n° 601511, 19/02/2019
L’Assemblée des communautés de France a proposé des mesures qui ont été reprises dans le projet
de loi de transformation de la fonction publique parmi lesquelles : le recentrage des missions des
CAP et la création du « contrat de projet ». Détails et autres propositions de l’Assemblée non prises
en compte à ce jour.
• lagazettedescommunes.com,
Tout comprendre du projet de loi de transformation de la fonction publique
14/02/2019
https://www.lagazettedescommunes.com/606636/tout-comprendre-du-projet-de-loi-de-
transformation-de-la-fonction-publique/
IV – LES RÉACTIONS
• Réforme
CORDEE
de la fonction publique : La fonction publique doit être à l’image de la société/LA
Libération, 07/02/2019
https://www.liberation.fr/debats/2019/02/07/la-fonction-publique-doit-etre-a-l-image-de-la-
societe_1707747
Alors qu’une réforme des services publics se prépare, l’association la Cordée appelle Emmanuel
Macron à changer les règles de recrutement des fonctionnaires pour que la fonction publique ne
soit plus une machine de reproduction sociale
• Réforme de la fonction publique : les administrateurs territoriaux décernent les bons et les
mauvais points/BEUREY Thomas
Localtis.info, 03/07/2019
https://www.banquedesterritoires.fr/reforme-de-la-fonction-publique-les-administrateurs-
territoriaux-decernent-les-bons-et-les-mauvais?pk_campaign=Flux%20RSS&pk_kwd=2019-07-
03&pk_source=Actualit%C3%A9s%20Localtis&pk_medium=RSS
L’Association des administrateurs territoriaux de France (AATF) tiendra son trentième congrès les
4 et 5 juillet 2019 à Orléans. Quelque 300 participants sont attendus à cette manifestation où,
actualité oblige, les débats sur la réforme de la fonction publique tiendront une place centrale. Dans
une interview à Localtis, le président de l’association, Fabien Tastet, exprime dans le détail son point
de vue sur le dossier. Il souligne aussi l’attachement de l’AATF au développement de l’innovation
dans les collectivités territoriales.
• lagazettedescommunes.com,
Fonction publique : « un projet de loi générateur d’insécurité juridique »/BOULLAND Claire
n° 1436, 11/06/2019
https://www.lagazettedescommunes.com/624683/fonction-publique-un-projet-de-loi-
generateur-dinsecurite-juridique/#utm_source=gm-actualite&utm_medium=Email&utm_
campaign=2019-06-11-alerte-email-actualite&email=dorothee.plard@cnfpt.fr&xtor=EPR-15
Quels sont, à ce stade de la discussion sur le projet de loi de transformation de la « fonction
publique » adopté par les députés, les risques de contentieux ou les points de vigilance ? Lorène
Carrère, avocate au cabinet Seban et associés spécialiste du droit de la fonction publique, livre sa
vision du texte qui fait l’objet d’une procédure accélérée. Les débats parlementaires reprennent en
commission des lois du Sénat le 12 juin 2019.
• Réforme de la fonction publique : inquiétude de l’AMF après l’examen par les députés/
BEUREY Thomas
Localtis.info, 24/05/2019
https://www.banquedesterritoires.fr/reforme-de-la-fonction-publique-inquietude-de-lamf-apres-
lexamen-par-les-deputes?pk_campaign=newsletter_quotidienne&pk_kwd=2019-05-24&pk_
source=Actualit%C3%A9s_Localtis&pk_medium=newsletter_quotidienne
Les nouvelles mesures que les députés ont introduites ces derniers jours dans le projet de loi de
transformation de la fonction publique ne suscitent pas beaucoup d’enthousiasme de la part des
responsables élus de l’Association des maires de France (AMF). Moins de 48 heures après la fin de
l’examen de la réforme dans l’hémicycle du Palais Bourbon, le comité directeur de l’association a tiré
« un bilan peu rassurant. »
• Maire-info.com,
Projet de loi fonction publique : les quatre points qui inquiètent le plus les maires
24/05/2019
http://www.maire-info.com/article.asp?param=23083&PARAM2=PLUS&nl=1
Au sortir de la réunion le 23 mai 2019 de son Comité directeur, l’AMF a exprimé, par communiqué,
• corps» »/FLOC’H
Frédéric Thiriez : avec la fin de l’ENA, « l’idée est de supprimer la mentalité «grands
Benoît
lemonde.fr, 22/05/2019
https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/05/22/frederic-thiriez-il-faut-supprimer-l-acces-
direct-aux-grands-corps-a-la-sortie-de-l-ena_5465268_823448.html?xtmc=thiriez&xtcr=2
Entretien avec Frédéric Thiriez, missionné par le Premier ministre pour réformer la haute fonction
publique. Ces travaux s’engagent dans la continuité du projet de loi de transformation de la fonction
publique.
• Gazette
Le projet de loi « fonction publique » doit être amélioré
des communes, des départements, des régions (la), n° 2457, 18/03/2019, p. 21
https://www.lagazettedescommunes.com/612188/le-projet-de-loi-fonction-publique-doit-etre-
ameliore/
Tribune du Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT), sur
le projet de loi de transformation de la fonction publique.
• Dossier relatif aux votes émis par les deux collèges du Conseil supérieur de la fonction
publique territoriale sur le projet de loi de transformation de la fonction publique - Séance
plénière du lundi 18 mars 2019
CSFPT, 18/03/2019
https://www.csfpt.org/sites/default/files/dossier_votes_projet_de_loi_fonction_publique_-_
seance_pleniere_du_18_mars_2019.pdf
Communiqué de presse du CSFPT après la nouvelle séance plénière relative au projet de loi de
transformation de la fonction publique en présence d’Olivier Dussopt, Secrétaire d’État à la fonction
publique. Ce texte est complété par les déclarations de Philippe Laurent, président du CSFPT, et des
organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, UNSA, FA FPT).
• Localtis.info,
Projet de loi fonction publique : vote défavorable du CSFPT, après celui du Conseil commun
18/03/2019
https://www.banquedesterritoires.fr/projet-de-loi-fonction-publique-vote-defavorable-du-csfpt-
apres-celui-du-conseil-commun?pk_campaign=newsletter_quotidienne&pk_kwd=2019-03-
18&pk_source=Actualit%C3%A9s_Localtis&pk_medium=newsletter_quotidienne
Le Conseil commun de la fonction publique s’est exprimé vendredi sur le projet de modernisation de
la fonction publique. Le Gouvernement a tenu compte d’une partie des amendements des syndicats.
Cela n’a toutefois pas suffi. Ce lundi, c’était au tour du Conseil supérieur de la fonction publique
territoriale, où le fait d’être consulté en tout dernier lieu n’a pas été apprécié.
• lagazettedescommunes.com,
Projet de loi fonction publique : la fronde des syndicats et des employeurs territoriaux
20/02/2019
https://www.lagazettedescommunes.com/607619/projet-de-loi-fonction-publique-la-fronde-des-
syndicats-et-des-employeurs-territoriaux/?abo=1
Fait inédit au Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) : syndicats et employeurs
ont unanimement demandé qu’un délai supplémentaire soit accordé par l’État pour amender le
projet de loi de transformation de la fonction publique. Sans quoi les prochaines séances seraient
boycottées et le calendrier gouvernemental menacé.
• lagazettedescommunes.com,
Tutelle pour le CNFPT et les centres de gestion : ça grince !
15/02/2019
https://www.lagazettedescommunes.com/606917/tutelle-pour-le-cnfpt-et-les-centres-de-
gestion-ca-grince/?abo=1
Après l’opposition du président du CNFPT à la proposition du rapport Savatier/de Belenet, c’est au
tour du président de la FNCDG, Michel Hiriart, de refuser catégoriquement une « mise sous tutelle »
des centres de gestion. Philippe Laurent, de son côté, ne veut pas que le Conseil Sup’ qu’il préside ou
la coordination des employeurs, dont il est le porte-parole, jouent ce rôle.
• [Interview] François Deluga : « La porte à la privatisation du CNFPT est ouverte ! »/RALLU
Bénédicte, JOANNES Jean-Marc
lagazettedescommunes.com, 13/02/2019
https://www.lagazettedescommunes.com/606576/interview-francois-deluga-la-porte-a-la-
privatisation-du-cnfpt-est-ouverte/
Le président du Centre national de la fonction publique territoriale a vivement réagi à la présentation
la veille du rapport de Belenet et Savatier sur l’articulation entre l’établissement public et les centres
de gestion. Il qualifie les propositions des deux parlementaires « d’extrêmement dangereuses ». Il
dénonce une « remise en cause de la décentralisation. »
© créditS photo : Arnaud FEVRIER pour l’AMF ET AGENCE MYOP POUR LE CNFPT