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Le roman et le récit au moyen-âge au XXIème

Parcours : individu, moral et société

EXPLICATION LINEAIRE 1

INTRODUCTION :

Les Misérables est un roman de Victor Hugo, un poète, dramaturge, écrivain et romancier français,
paru en 1862. Des adaptations au cinéma et bien d’autres supports ont été faites.
Dans cet extrait Victor Hugo évoque la terrible vie de Jean Valjean un ancien bagnard ainsi que 3
autres personnages. C’est un roman historique, social qui appartient au romantisme dont faisait parti
Victor Hugo.

PROBLEMATIQUE :

Comment Victor Hugo dénonce les discriminations que subit Jean Valjean ?

ANNONCE PLAN :

Dans un premier temps nous allons voir la présentation de Jean Valjean, puis les réactions à sa vue
ainsi que son arrivée jusqu’à la maison de l’évêque.

EXPLICATION LINEAIRE :

Etape 1 : L’arrivée de Je an Valjean


Tout d’abord, le nom de J-V n’est pas donné, il est remplacé par le nom homme, qui est également
réutilisé dans la seconde phrase. Cela montre qu’il n’a pas d’identité, à part l’identité sexuelle. On
sait que c’est un homme. Puis le verbe entra au passé simple montre une action rapide. Cette phrase
courte montre directement l’arrivée de J-V.
Victor Hugo fait agir son personnage avec les verbes « entra », « fit un pas » et « s’arrêta » qui sont
conjugués au passé simple. Cela est rapide est déterminé. Il est décrit par l’utilisation de l’imparfait
avec les verbes « avait/était. Il y a une accumulation avec les adjectifs « rude, hardie, fatiguée et
violente » qui décrivent le profil de J-V à travers son regard. Ensuite le verbe «  éclairait » toujours au
passé simple montre un personnage statique. C’est le feu de la cheminée qui l’éclairait et qui permet
de le voir. Il est encore décrit par des termes dévalorisants « hideux » et « sinistre ».
On voit donc que son apparition est présentée par le passé simple puis décrit par l’imparfait par des
termes qui ne le mettent pas en valeurs.

Etape 2 : Les réactions à la vue de Jean Valjean


A la phrase suivante on voit la réaction de Madame Magloire. On remarque qu’elle est bouche bée,
effrayée avec l’utilisation du champ lex de la peur « tressaillit » et « resta béante ». La négation
« ne pas » montre qu’elle a eu une peur si importante que aucun son n’est sorti de sa bouche.
Mademoiselle Baptistine a également la même impression avec le nom « effarement ». Toute les
deux sont effrayer par J-V. Le connecteur « puis » marque un changement de réaction. Lorsqu’elle
regarde son frère elle redevient calme, apaisée. Puis il y a la réaction de L’évêque, qui lui fixait, donc
c’est une action qui dure avec l’emploi de l’imparfait. Comparé aux deux femmes lui reste calme.
On voit donc ici qu’on est face aux réactions des 3 personnages à la vue de J-V.
Etape 3 : Le parcours de Jean Valjean jusqu’à l’évêque
La phrase suivante introduit le discours de J-V. J-V coupe l’élan de l’évêque qui allait parler. Donc
c’est un discours direct, c’est un dialogue de J-V. Il commence directement par se présenter. Il donne
son identité « Jean Valjean ». Il donne l’impression qu’on a de la pitié avec « galérien ». Il parle de
son passé : qu’il a passé des années au bagne et qu’il vient d’être libéré depuis 4 jours et que ça fait 4
jours qu’il marche. Il y a une répétition. Et qu’il vient d’arriver ici après avoir donc longuement
marché. On le voit lorsqu’il dit « 12 lieues à pied ». Il emploi le passé composé « j’ai été » pour citer
tous les lieux où il a été avant d’arriver jusqu’à chez l’évêque, et que à chaque fois il à été rejeté.
D’abord par une auberge où on lui a dit « Vas-t-en ! ». Ce n’est pas J-V qui parle, il a introduit une
seconde voix au discours direct. Il montre que personne ne veut de lui quand il dit « personne n’a
voulu de moi », tout le monde le rejette, c’est une phrase négative. Le passé composé est encore
utilisé pour dire qu’il est aller à une prison mais qu’encore un fois il n’a pas pu y aller. Il est allé même
dans une niche d’un chien mais que le chien l’a aussi repoussé : il l’a « modus » et « chassé ». Comme
si le chien était lui aussi un homme et qu’il savait qui il était et donc l’a repoussé. «  Comme s’il avait
été un homme, le chien est comparé à un homme. Lorsqu’il dit « je m’en suis allé dans les champs »,
ce groupe verbal insiste sur l’errance de J-V liée au rejet qu’il subit. Il est donc allé se coucher dans un
champ pour voir les étoiles mais il n’y avait pas d’étoiles non plus. Même les étoiles ne veulent pas
de lui, la nature le rejette. Il est aussi rejeté par « Dieu » dans la phrase suivante qui est négative
encore une fois. Puis il trouve une pierre, qui est un lieu inattendu pour se reposer sur laquelle il
s’allonge jusqu’à ce qu’une bonne femme l’interpelle pour lui montrer la maison de l’évêque. Les
paroles de cette femme sont bienveillantes. Ce discours direct « Frappe là » s’oppose à celle du rejet
auquel J-V faisait face depuis le début. On voit alors qu’il à cherché un hébergement en passant
d’une auberge, puis d’une prison, puis d’une niche, puis d’un champ, jusqu’à une pierre avant
d’arriver chez l’évêque. Cela montre du désespoir, de la pitié, que ça a été de plus en plus pire
jusqu’à qu’il frappe à la porte de l’évêque. Cette dernière phrase « j’ai frappé » est courte, ça montre
un rythme rapide, une action rapide où J-V obéit.

CONCLUSION :

Ainsi Victor Hugo nous montre un personnage rejeté. Et il montre que ce rejet est lié au passé de J-V.

+élargissement

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