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CONTEXTE
Champ d’application
Tous les
les contrats d’assurance contrats avec les instruments financiers
les clients sauf
Les échanges non monétaires entre des entités d’un même secteur d’activité
réalisés afin de faciliter les ventes auprès de clients ou de clients potentiels
Exclusion des
Joël MABUDU accords de
Expert-Comptable Diplômé
collaboration
IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de
contrats conclus avec des clients »
Mode opératoire
étapes ci-dessous :
1 2 3 4 5
Identifications des
Identification du Détermination du Allocation du Comptabilisati
obligations de
contrat avec un prix de la prix de la on du produit
performance du
client transaction transaction
contrat
d'affaires.
IFRS 15 porte sur les contrats conclus par une entité avec ses
clients lorsque ces contrats remplissent les cinq conditions
suivantes :
les parties au contrat ont approuvé celui-ci (par écrit, verbalement ou selon d’autres
pratiques commerciales habituelles) et se sont engagées à remplir leurs obligations
respectives ;
On constate :
Copyright MJO
On constate :
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Définition du prix
Eléments constitutifs
Les éléments variables du prix sont constitués par des
éléments à la hausse, tels que des bonus de performance,
des incitations à respecter des niveaux de qualité ou des
délais, et par des éléments à la baisse, tels que des
remises, ristournes, remboursements, pénalités.
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Composantes
variables du
prix Estimation
La fraction variable de la rémunération peut être estimée
selon deux méthodes :
la méthode de la valeur
attendue. Cette valeur est la méthode du montant le plus
obtenue en additionnant les probable. Cette méthode
rémunérations résultant de sélectionne le montant le plus
différents scénarios pondérées probable parmi un ensemble
de leur probabilité d'estimations
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
d'occurrence.
IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de
contrats conclus avec des clients »
3 Détermination du prix de la transaction
Modalités
Exemple
La société ORDAS commercialise des ordinateurs et propose aux clients leur installation en
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réseau. La société Commandas passe commande de 32 ordinateurs qui lui sont livrés et
facturés par ORDAS le 20/12/N. La société ORDAS ne pourra pas procéder à l’installation
des ordinateurs vendus avant le 10/01/N+1 car les techniciens ont été contaminés par la
COVID 19. La société ORDAS supporte tous les risques inhérents à la propriété des
ordinateurs jusqu’à la date du 10/01/N+1.
Mission : Quelle est la date de comptabilisation de la vente.
Solution :
La vente sera comptabilisée à l’achèvement de l’installation, le 10/01/N+1.
Dans le cas de vente de biens, les produits doivent être constatés lorsque le
client obtient le contrôle du bien (généralement à la livraison, notamment
lorsqu’il s’agit de biens fongibles) c’est-à-dire qu’il est libre de l’utiliser et qu’il
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contrat, du recensement des biens ou services fournis par rapport à l’ensemble des
biens ou services à fournir ;
• les méthodes fondées sur les intrants, selon lesquelles les produits sont
comptabilisés sur la base des efforts déployés (par exemple le coût des ressources
consommées, le temps écoulé, les heures de travail fournies et les heures machines
utilisées) relativement à l’effort total prévu.
Si les efforts sont déployés de manière uniforme sur toute la durée
de la prestation, il peut être approprié pour l’entité de comptabiliser les produits sur
une base linéaire.
Si une entité promet de transférer à la fois des biens et services, elle
doit d’abord déterminer si les biens et services sont des obligations de prestations
distincts.
Si les biens et les services sont des obligations de prestations distincts, l’entité doit en
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
rendre compte en tant que tels, sinon, elle doit tenir compte de l’ensemble des biens
et services comme un service
CAS PRATIQUE
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Une méthode basée sur les outputs (les tronçons remplacés) est
appropriée pour mesurer l’avancement de la SA Constructas par
rapport à la satisfaction de l’obligation de performance prévue au
contrat. Cette mesure paraît la plus représentative des services
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Une méthode basée sur les coûts engagés comparés au total des coûts
estimés est appropriée pour mesurer l’avancement de l’entité pour
satisfaire l’obligation de performance prévue au contrat.
Le chiffre d’affaires sera calculé de la manière suivante :
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actuelle de la créance.
• Une composante financement : représentant les
produits financiers générés par la créance. L’entité
se comporte en effet comme un banquier vis-à-vis de
son client.
Par mesure de simplification, la norme IFRS 15 stipule que si, au
démarrage du contrat, l’entité anticipe qu’il n’y aura jamais de décalage
supérieur à un an entre le moment où elle reçoit de la trésorerie du
client et le moment où elle comptabilise le chiffre d’affaires au titre de la
prestation
Joël rendue, alors l’entité
MABUDU Expert-Comptable n’a pas l’obligation d’ajuster le prix de
Diplômé
31/12/N
411 Client (9245,6 x 4%) 369,8
77 Produits financiers 369,8
31/12/N+1
411 Client (9245,6+ 369,8) x 4% 384,6
77 Produits financiers 384,6
31/12/N+1
521 banque 10000
411 client 10000
GARANTIE OPTIONNELLE
Lorsque le client a la possibilité d'acquérir une garantie
séparément, par exemple du fait que son prix est distinct
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Hypothèse 2 : une garantie qui procure un service pour deux années au prix de 2
000 000,
Mission : Passer les écritures nécessaires dans chaque hypothèse en N.
Produit constaté d’avance 250 000
Services vendus 250 000
Les faits indiquant que l'entité agit comme agent (et qu'elle
n'a donc pas le contrôle sur le bien ou le service avant qu'il
ne soit fourni au client) peuvent notamment être les suivants
Ventes pour :
la responsabilité première de l'exécution du contrat
le compte de incombe à un tiers;
tiers l'entité n'est pas exposée au risque de gestion des stocks
avant ou après la commande des biens par le client,
durant l'expédition ou en cas de retour;
l'entité n'a aucune latitude pour fixer les prix des biens
ou des services du tiers, de sorte que l'avantage qu'elle
peut tirer de ces biens ou services est limité;
la contrepartie versée à l'entité prend la forme d'une
commission; et
Joël MABUDU l'entité
Expert-Comptable Diplômén'est pas exposée au risque de crédit pour ce qui
est du montant à recevoir du client en échange des biens
ou des services du tiers.
IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de
contrats conclus avec des clients »
« Droit d’accès »
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« Droit d’utilisation »
celles qui constituent un droit
celles qui constituent un droit
d’accès à la propriété intellectuelle
d’utiliser la propriété intellectuelle «
telle qu’elle va évoluer sur figée », telle qu’elle existe
toute la durée de la licence du fait à la date à laquelle la licence est
des actions futures du concédant. attribuée. Ces licences sont
Ces licences sont appelées « droits appelées « droits d’utilisation » ou
d’accès » ou « licences « licences statiques »,
dynamiques »,
• les droits accordés par la licence exposent directement le client aux effets
positifs et négatifs des actions menées par l’entité et visées au point a. ci-avant ;
• ces actions n’aboutissent pas au transfert d’un bien ou d’un service au client
quand elles interviennent. Elles ne constituent donc pas en tant que telles une
obligation de performance.
Il s’agit donc de déterminer si les activités continues futures de l’entité vont
affecter de façon significative l’utilité de la propriété intellectuelle pour le client,
c’est-à-dire la capacité du client à obtenir des avantages de cette propriété
intellectuelle.
Si au moins l’une des trois conditions ci-dessus n’est pas remplie, la licence doit
être considérée comme un droit d’utilisation.
donc pas au transfert d’un bien ou d’un service « distinct » à la société CITY SPORT quand
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elles interviennent.
Les trois caractéristiques d’une licence droit d’accès sont donc présentes. Le club de football
devra donc étaler le revenu de la licence sur la durée des droits accordés, et ce, même si le
paiement est définitivement acquis au premier jour et même si l’entité n’a plus aucune
obligation contractuelle inexécutée.
Pour fidéliser leur clientèle, certaines entreprises remettent une carte de fidélité à
leurs clients qui permettent à ceux-ci d’accumuler des points qui, sous certaines
conditions, pourront être échangés contre des cadeaux, des biens ou des services de
l’entreprise ou d’entreprises affiliées.
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Une entité a mis en place un programme de fidélité auprès de ses clients par lequel
chaque euro dépensé donne droit à un point de fidélité.
Chaque point de fidélité donne droit à une remise ultérieure de 10 centimes d’euro
lorsque le client achète d’autres produits auprès de l’entité.
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La période de validité des points de fidélité accordée aux clients est de 3 ans.
Au cours d’un exercice, les clients de l’entité ont dépensé 150 000 (qui correspond
au prix de vente spécifique des ventes cumulées réalisées) et ont ainsi obtenu 150
000 points de fidélité.
L’entité s’attend à ce que 130 000 points soient effectivement utilisés par ces clients.
L’entité estime ainsi que le prix de vente spécifique des points octroyés sur l’exercice
est de 13 000 €.
Mission :Procéder à l’analyse
Joël MABUDU Expert-Comptable de l’opération
Diplômé
Corrigé
points de fidélité : [ 150 000 x (13 000 / (150 000 + 13 000)] = 11 963 €
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Lors de la vente des produits, le chiffre d’affaires comptabilisé est donc de 138
037 € et 11 963 € sont comptabilisés en passif sur contrat en tant que produit
constaté d’avance.
prix de vente
- si le prix de rachat est supérieur au prix de vente initial, le contrat doit être
considéré comme un contrat de financement. Le bien est maintenu à l’actif
du bilan et prix de vente reçu est inscrit dans les dettes. La différence entre
le prix de rachat et le prix de vente constitue une charge financière qu’il
convient d’enregistrer lors de la vente en charge constatée d’avance à
comptabiliser comme telle.
Si l'option expire sans avoir été exercée, l'entité doit décomptabiliser la dette
et comptabiliser le produit.
Option de vente
IFRS 15 définit un « accord de vente à livrer » comme un contrat en vertu duquel l’entité
facture à son client un produit dont elle conserve la possession matérielle jusqu’à ce que le
produit soit ultérieurement livré au client. Le transfert de contrôle du produit au client peut
intervenir lors de sa livraison au client ou en amont de celle-ci, même si l’entité en a encore
la possession matérielle.
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risques et avantages « importants » inhérents à la propriété des biens expédiés, même si elle
continue d’assumer le risque de perte ou de dommage pendant l’expédition.
La question de savoir si les risques et avantages importants ont été transférés ne constitue
qu’un des facteurs (qui n’est pas déterminant en lui-même) aux fins de déterminer si le contrôle
des biens expédiés a été transféré à l’acheteur, et elle doit être examinée avec les autres
indicateurs d’IFRS 15.
La comptabilisation des produits des activités ordinaires au moment de l’expédition (sous
réserve des autres exigences d’IFRS 15) serait appropriée si le vendeur conclut que l’acheteur
obtient le « contrôle » des biens au moment de l’expédition malgré le risque de perte ou de
dommage pendant l’expédition.
S’il est déterminé que le contrôle a été transféré au moment de l’expédition, le vendeur doit
aussi prendre en considération la question de savoir si la prise en charge du risque de perte ou
de dommage pendant l’expédition crée une autre obligation de prestation distincte (du fait des
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
pratiques commerciales habituelles) relativement au service de « couverture du risque
d’expédition », et affecter éventuellement une partie du prix de transaction total à cette
obligation de prestation.
IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de
contrats conclus avec des clients »
Frais initiaux non remboursables
réalisée
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Coûts
additionnels qui n’auraient pas été encourus en
d’obtention
d’un contrat l’absence de contrat et si l’entité s’attend à les
recouvrer
• Simplification possible : en charges si la durée
d’amortissement est inférieure ou égal à 12 mois
A la clôture de l’exercice
les recouvrer.
31/12/N
Coûts d’obtention du contrat 9 000 000
Trésorerie 9 000 000
31/12/N
Dotations aux amortissements des immobilisations incorp. 1 125 000
Amortissements des autres droits et valeurs incorporels 1 125 000
(9 000 000/8)
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Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Champ d'application
IAS 12
S’applique à:
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Impôts nationaux et
étrangers encourus Impôts de distribution
sur la base des
bénéfices
imposables
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Définition
Impôt exigible
Impôt différé
Impôt exigible
Impôt différé
créance future.
Base fiscale d’un Montant qui pourra être déduit des résultats
actif futurs
Déductible : Imposable :
Economie Charge d’impôt
d’impôt futur futur
Valeur
comptable de Base fiscale de
Différence
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la provision
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temporelle la provision =
= 5000 5000 – 5000 = 0
= 5 000
Déductible : Economie
d’impôt futur 5000 x 25%
= 1250 Valeur comptable du
passif diminuée des
montants qui pourront
Impôt différéExpert-Comptable
Joël MABUDU actif Diplômé
être déduits des résultats
(créance fiscale)
futurs
Typologie des différences temporelles
Mission :
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Origines de l’impôt
différé
Report en avant de
pertes fiscales non
utilisées
Report en avant de
crédits d’impôt non
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
utilisés
Critères d’identification d’un
passif/actif d’impôt différé
Différences Différences
temporelles temporelles
déductibles imposables
Comptabilisé en
Impôt différé COMPTE DE RÉSULTAT
EXCEPTIONS
Comptabilisé Comptabilisé
dans les comme
CAPITAUX
PROPRES GOODWILL
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Comptabilisation
Impôts différés passifs
Comptabilisation systématique des impôts
différés passifs
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!
Pas de comptabilisation automatique d’IDA sur les déficits
fiscaux même si ceux-ci sont indéfiniment reportables
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Comptabilisation
EN RESUME
Se poser la
Toujours à question de
enregistrer sa
récouvrabilité
Mission :
1. Calculer et indiquer la nature des impôts différés.
2. Passer les écritures d’impôts différés au 31/12/N.
En règles générales:
Les actifs et les passifs d’impôts
différés ne doivent pas être
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actualisés
impôts ;
a l’intention de le faire.
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Cas pratique
Cas pratique 1
Missions :
Déterminez si les événements suivants
nécessitent la comptabilisation d’un impôt
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Cas pratique 1
Les impôts différés : On en distingue seulement à l’impôt exigible (l’impôt différé est
également deux types pris en compte seulement dans les comptes
- les passifs d’impôts différés (montants d’impôts consolidés).
sur le résultat payables au cours de périodes futures
au titre de différences temporelles imposables).
- les actifs d’impôts différés (montants d’impôts sur
le résultat recouvrables au cours de périodes
futures).
.
A
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Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
Champ d'application
Champ d’application de la
norme IAS 21
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1. Lors de la 3. A la conversion du
comptabilisation des résultat et de la
transactions et des soldes 2. A la conversion des situation financière des
en monnaie étrangère, à résultats et de la activités à l’étranger
l’exception des dérivés et situation financière inclus dans les états
des soldes qui entrent dans d’une entité dans une financiers de l’entité par
le champ d’application de monnaie de consolidation,
IAS 39, « Instruments présentation. consolidation
financiers-Comptabilisation proportionnelle ou mise
et évaluation ». en équivalence.
Sont exclus du
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Les opérations de
couverture de change
V Monnaie locale
o
c Monnaie fonctionnelle
a
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b
u Monnaie de présentation
l
a Eléments monétaires
i
r
e
Eléments non monétaires
Eléments
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Cas général
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Directement en Directement en
charge produit
Mission :
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31/12/N
401 Fournisseur 6 500 000
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Corrigé :
Ecritures selon le Système comptable OHADA
31/12/N
401 Fournisseur [100 000 x (655-590)] 6 500 000
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15/02/N+1
401 Fournisseur 65 500 000
5… Trésorerie 55 700 000
776 Gain de change [100000 x (655- 9 800 000
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557)]
(suivant règlement)
Bilan
Compte de résultat
Les actifs et les passifs de chaque
bilan (ou - les actifs et les passifs Les produits et les charges de
de chaque bilan présenté (y chaque compte de résultat (y
compris à titre comparatif) doivent compris à titre comparatif)
être convertis au cours de clôture à doivent être convertis au cours
la date de chacun de ces bilans de change en vigueur aux dates
des transactions ;
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
I
(IAS 21)
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Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
IAS 29 Information financière dans les économies
hyperinflationnistes
Objectif
est trompeuse.
un taux d’inflation cumulé de 100% sur trois ans est l’un des critères
pouvant caractériser une monnaie hyperinflationniste.
Mais d’autres critères comportementaux sont importants :
la population apprécie les montants monétaires, non pas dans la
monnaie locale, mais dans une monnaie étrangère relativement stable ;
la conclusion des ventes et achats à crédit à des prix qui tiennent
compte Joël
deMABUDU Expert-Comptable Diplômé
la perte de pouvoir d’achat ;
les taux d’intérêts, les salaires et les prix sont liés à un indice de prix ;
IAS 29 Information financière dans les économies
hyperinflationnistes
Traitement
Les états financiers sont retraités en appliquant un
index général des prix aux éléments de l’actif, des
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Mode opératoire
la population apprécie les montants monétaires, Le Système Comptable OHADA retient les
non pas dans la monnaie locale, mais dans une dispositions relatives à la norme IAS 29 que
monnaie étrangère relativement stable ; dans le cadre de la réévaluation des bilans des
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