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Les différentes normes internationales

IFRS: International Financial Reporting Standards

IAS: International Accounting Standards

IASB : L’International Accounting Standards Board (IASB, qui


succède à l’International Accounting Standards Committee depuis
le 1er avril 2001) est un organisme de normalisation comptable
international privé et indépendant. Son siège est établi à Londres. Il
est placé sous la supervision de l'International Financial Reporting
Standards Foundation ( IFRS Foundation ) chargée notamment,
d'assurer son financement et la désignation de ses membres

I. Le contrat à long termes :


1. IFRS 15 :

La norme s’applique aux exercices ouverts à


Date d’entrée en compter du 1er janvier 2018. Une application
vigueur : anticipée est permise

Publié par l’IASB : Mai 2014

IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus


avec des clients, est une nouvelle norme qui décrit un cadre global
unique que les entités doivent utiliser pour comptabiliser les
produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients.
Elle remplace les normes actuelles sur la comptabilisation des
produits, notamment IAS 18, Produits des activités
ordinaires et IAS 11, Contrats de construction et les
interprétations connexes.

L'objectif d'IFRS 15 est d'établir les principes que l'entité doit


appliquer pour présenter des informations utiles aux utilisateurs des
états financiers concernant la nature, le montant, le calendrier et le
degré d'incertitude des produits des activités ordinaires et des flux
de trésorerie provenant d'un contrat conclu avec un client.

IFRS 15 pose comme principe fondamental que l’entité doit


comptabiliser les produits des activités ordinaires de manière à
montrer quand les biens ou les services promis aux clients sont
fournis et le montant de contrepartie que l’entité s’attend à avoir
droit en échange de ces biens ou services.

Ce principe fondamental est présenté sous forme d’un modèle en


cinq étapes :
o Identifier les contrats avec des clients.

o Identifier les obligations de prestation prévues au contrat.

o Déterminer le prix de transaction.

o Répartir le prix de transaction entre les différentes obligations


de prestation prévues au contrat

o Comptabiliser les produits des activités ordinaires lorsque


l’entité a rempli (ou à mesure qu’elle remplit) une obligation
de prestation

IFRS 15 inclut aussi un ensemble cohérent d’obligations


d'information, qui représente un accroissement considérable des
obligations d’information actuelles sur la comptabilisation des
produits des activités ordinaire

2. IAS 11 :

Date d’entrée en vigueur : IAS 11 entre en vigueur pour les états


financiers des périodes ouvertes à compter
du 1er janvier 1995.
Publié par l’IASB : Décembre 1993

IAS 11, Contrats de construction contient des dispositions sur


l’affectation des produits et des coûts des contrats de construction
aux périodes au cours desquelles les travaux de construction sont
exécutés. Les produits et les coûts des contrats de construction
sont comptabilisés en fonction du degré d’avancement de l’activité
du contrat lorsque le résultat du contrat de construction peut être
estimé de façon fiable ; autrement, les produits ne sont
comptabilisés que dans la limite des coûts qui ont été engagés et
qui seront recouvrables.

Définitions
Un contrat de construction est un contrat spécifiquement négocié
pour la construction d'un actif ou d'un ensemble d'actifs qui sont
étroitement liés ou interdépendants en termes de conception, de
technologie et de fonction, ou de finalité ou d'utilisation.

Un contrat à forfait est un contrat de construction dans lequel


l'entrepreneur accepte un prix fixe pour le contrat, ou un taux fixe
par unité de production, soumis dans certains cas à des clauses de
révision de prix.
Un contrat en régie est un contrat de construction dans lequel
l'entrepreneur est remboursé des coûts autorisés ou autrement
définis, plus un pourcentage de ces coûts ou une rémunération fixe.

Pour les besoins de la présente norme, les contrats de construction


comprennent :

 les contrats de prestations de services directement liés à


la construction d'un actif, par exemple les contrats
d'architecture ou d'ingénierie ;
et

 les contrats de destruction ou de remise en état d'actifs et


de remise en état de l'environnement suite à la
destruction d'actifs.

Regroupement et division des contrats de construction

Lorsqu'un contrat concerne plusieurs actifs, la construction de


chaque actif doit être traitée comme un contrat de construction
distinct lorsque :

 des propositions distinctes ont été soumises pour chaque


actif ;

 chaque actif a fait l'objet d'une négociation séparée et


l'entrepreneur et le client ont eu la possibilité d'accepter
ou de rejeter la part du contrat afférente à chaque actif ;
et

 les produits et les coûts de chaque actif peuvent être


identifiés.
Un ensemble de contrats, qu'ils soient passés avec un même client
ou avec des clients différents, doit être traité comme un contrat de
construction unique lorsque :

 cet ensemble de contrats est négocié comme un marché


global ;

 les contrats sont si étroitement liés qu'ils font, de fait,


partie d'un projet unique avec une marge globale ;
et

 les contrat sont exécutés simultanément ou à la suite l'un


de l'autre, sans interruption.

La construction d'un actif supplémentaire doit être traitée comme


un contrat de construction distinct lorsque :

 soit l'actif présente une conception, une technologie ou


une fonction sensiblement différentes de l'actif ou des
actifs visés dans le contrat initial ;

 soit le prix de l'actif est négocié indépendamment du prix


fixé dans le contrat initial.

Coût du contrat

Les coûts du contrat doivent comprendre :

 les coûts directement liés au contrat concerné ;

 les coûts attribuables à l'activité de contrats en général et


qui peuvent être affectés au contrat ;
et

 tous autres coûts qui peuvent être spécifiquement


imputés au client selon les termes du contrat.
Les coûts qui ne peuvent être attribués à l'activité de contrats ou
qui ne peuvent être affectés à un contrat sont exclus des coûts d'un
contrat de construction. De tels coûts incluent :

 les coûts d'administration générale pour lesquels le


remboursement n'est pas spécifié dans le contrat ;

 les coûts de vente ;

 les frais de recherche et développement pour lesquels le


remboursement n'est pas spécifié dans le contrat ;
et

 l'amortissement des installations et des équipements non


utilisés qui ne sont pas exploités dans le cadre d'un
contrat particulier

Comptabilisation des produits et des charges du contrat

Lorsque le résultat d'un contrat de construction peut être estimé de


façon fiable, les produits du contrat et les coûts du contrat associés
au contrat de construction doivent être comptabilisés
respectivement en produits et en charges en fonction du degré
d'avancement de l'activité du contrat à la date de clôture. Une perte
attendue sur le contrat de construction doit être immédiatement
comptabilisée en charges selon le paragraphe 36

II. Le contrat de location :


1. IFRS 16 :
Le 13 janvier 2016, l’IASB a publié la norme IFRS 16 Contrats de
location
IFRS 16 remplace la norme éponyme IAS 17
IFRS 16 entre en vigueur le 1er janvier 2019

IFRS 16 fournit un guide complet pour l’identification des contrats


de location et doit être utilisé dans les états financiers des preneurs
et des bailleurs. Elle apporte notamment des modifications
importantes à la comptabilisation par le preneur, parce qu’elle
supprime la distinction entre les contrats de location simple et les
contrats de location-financement.
IFRS 16 précise la manière de comptabiliser, d’évaluer, de
présenter les contrats de location et de fournir des informations à
leur sujet.

La norme contient un modèle unique de comptabilisation par le


preneur exigeant la comptabilisation des actifs et des passifs pour
tous les contrats, sauf si la durée du contrat est de 12 mois ou
moins ou que l’actif sous-jacent a une faible valeur.

Toutefois, la comptabilisation par le bailleur reste largement


inchangée par rapport à IAS 17 et la distinction entre les contrats
de location-financement et les contrats de location simple demeure.

La norme s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier


2019. L’application anticipée est permise si IFRS 15, Produits des
activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients a
aussi été appliquée.

2. IAS 17 :
IAS 17 s’applique aux contrats de location autres que :
• Contrats de location portant sur l’exploration ou l’utilisation de
minerai, pétrole, gaz naturel et de ressources non
renouvelables similaires.
• Accords de licence portant sur des éléments comme des films
cinématographiques, des enregistrements vidéo, des brevets,
des droits d’auteurs (IAS 38).

La norme effectue une distinction entre deux natures de contrats


en fonction du degré de transfert des risques et des avantages
inhérents à la propriété de l’actif loué entre le bailleur et le
preneur :
• Un contrat de location-financement transfère au preneur la
quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété
de l’actif loué.
• Un contrat de location simple est un contrat de location qui
n’est pas défini comme un contrat de location-financement.

La réalité de la transaction prime sur la forme du contrat pour


déterminer s’il s’agit d’un contrat de location-financement ou
d’un contrat de location simple. L’absence de transfert de
propriété à l‘issue du contrat n’implique pas forcément qu’un
contrat de location est une location simple…
Critères de détermination d’un contrat de location-financement :

• Le contrat transfère la propriété de l’actif au preneur au terme


de la durée du contrat
. • Le preneur obtient par le contrat une option d’achat à un prix
intéressant de l’actif loué et un transfert de propriété à la fin du
bail d’une certitude raisonnable.
• Le bail couvre la majeure partie de la durée de vie de l’actif.
• La valeur actualisée des loyers minimaux est
approximativement équivalente à la juste valeur du bien loué à
cette date.
• Les actifs loués sont d’une nature spécialisée et conviennent
uniquement au preneur

III. IMPOT SUR LE REVENU :


1. IAS 12 :
 IAS 12, Impôts sur le résultat met en place une méthode
globale axée sur le bilan pour comptabiliser les impôts sur le
résultat selon laquelle sont comptabilisées les conséquences
fiscales actuelles des transactions et autres événements et
les conséquences fiscales futures du recouvrement ou du
règlement futur de la valeur comptable des actifs et des
passifs d’une entité.

 Les écarts entre la valeur comptable et la valeur fiscale des


actifs et des passifs, et les pertes fiscales et les crédits
d’impôt reportés en avant, sont comptabilisés, sauf dans
quelques rares exceptions, à titre de passifs ou d’actifs
d’impôt différé, ces derniers étant assujettis à un test des
bénéfices probables.

 Les actifs d’impôt différé sont les montants d’impôts sur le


résultat recouvrables au cours de périodes futures au titre de
différences temporaires déductibles ainsi que du report en
avant de pertes fiscales et de crédits d'impôts. Les différences
temporaires déductibles sont des différences temporaires qui
généreront des montants déductibles dans la détermination du
bénéfice imposable (perte fiscale) de périodes

 futures lorsque la valeur comptable de l’actif ou du passif sera


recouvrée ou réglée.

 Les passifs d’impôt différé sont les montants d’impôts sur le


résultat payables au cours de périodes futures au titre de
différences temporaires imposables. Les différences
temporaires imposables sont les différences temporaires qui
généreront des montants imposables dans la détermination du
bénéfice imposable (perte fiscale) de périodes futures lorsque
la valeur comptable de l'actif ou du passif sera recouvrée ou
réglée.

 L’impôt exigible de la période et des périodes précédentes doit


être comptabilisé en tant que passif dans la mesure où il n’est
pas payé. Si le montant déjà payé au titre de la période et des
périodes précédentes excède le montant dû pour ces périodes,
l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif
Date d'entrée en vigueur

La présente norme comptable internationale entre en vigueur pour


les états financiers des périodes ouvertes à compter du 1er janvier
1998, sauf pour les exceptions décrites au paragraphe 91 (voir ci-
après).

L'objectif d'IAS 12 est de prescrire le traitement comptable des


impôts sur le résultat. La question principale en matière de
comptabilisation des impôts sur le résultat est de déterminer
comment comptabiliser les conséquences fiscales actuelles et
futures :

 du recouvrement (ou du règlement) futur de la valeur


comptable des actifs (ou des passifs) qui sont
comptabilisés dans le bilan d'une entité ;
et

 des transactions et autres événements de la période qui


sont comptabilisés dans les états financiers d'une entité

L’impôt exigible est l’impôt réellement dû par une entreprise au


cours d’un exercice. L’impôt différé tient compte des conséquences
fiscales de certaines opérations sur les exercices ultérieurs. L’impôt
différé est calculé en tenant compte de ces différences temporaires.
A l’inverse l’impôt différé tient compte des conséquences que
peuvent avoir certaines opérations réalisées au cours d’un exercice
sur l’impôt exigible des exercices ultérieurs. L’impôt différé peut
être un impôt différé actif, il s’agit alors d’une créance d’impôt sur
les déficits reportables ou d’éléments déductibles fiscalement au
cours d’exercices futurs. L’impôt différé peut être un impôt différé
passif, il s’agit alors d’une dette d’impôt future. Par exemple,
certains produits peuvent être imposables sur un exercice ultérieur
ou sur plusieurs exercices.

IV. Opérations en devises :

Date d'entrée en vigueur et dispositions transitoires

Une entité doit appliquer la présente norme pour les périodes annuelles
ouvertes à compter du 1er janvier 2005. Une application anticipée est
encouragée. Si une entité applique la présente norme pour une période
ouverte avant le 1er janvier 2005

Objectif de la norme

L’objectif d'IAS 21 "Effets des variations des cours des monnaies


étrangères" est de prescrire la manière dont il convient :

 d’intégrer des transactions en monnaie étrangère et des


activités à l’étranger dans les états financiers d’une entité ;

 de convertir les états financiers dans la monnaie de


présentation.

Définitions

Une monnaie étrangère est une monnaie différente de la monnaie


fonctionnelle de l'entité.
La monnaie fonctionnelle est la monnaie de l'environnement économique
principal dans lequel opère l'entité.

Les éléments monétaires sont les unités monétaires détenues et les


éléments d’actif et de passif devant être reçus ou payés dans un nombre
d’unités monétaires déterminé ou déterminable.

ésentation des transactions en monnaie étrangère dans la


monnaie fonctionnelle

Une transaction en monnaie étrangère est une transaction qui est libellée
ou doit être dénouée en monnaie étrangère.

Une transaction en monnaie étrangère doit être enregistrée, lors de sa


comptabilisation initiale dans la monnaie fonctionnelle, en appliquant au
montant en monnaie étrangère le cours de change comptant entre la
monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère à la date de la transaction.

Pour des raisons pratiques, un cours approchant le cours en vigueur à la


date de transaction est souvent utilisé ; par exemple, un cours moyen
pour une semaine ou un mois peut être utilisé pour l'ensemble des
transactions dans chaque monnaie étrangère survenant au cours de cette
période. Toutefois, si les cours de change connaissent des fluctuations
importantes, l'utilisation du cours moyen pour une période n'est pas
appropriée.

A chaque date de clôture :

 les éléments monétaires en monnaie étrangère doivent être


convertis en utilisant le cours de clôture ;

 les éléments non monétaires en monnaie étrangère qui sont


évalués au coût historique doivent être convertis en utilisant le
cours de change à la date de la transaction ;
et

 les éléments non monétaires en monnaie étrangère qui sont


évalués à la juste valeur doivent être convertis en utilisant les
cours de change de la date à laquelle cette juste valeur a été
déterminée.

Les écarts de change résultant du règlement d’éléments monétaires ou de


la conversion d’éléments monétaires à des cours différents de ceux qui ont
été utilisés lors de leur comptabilisation initiale au cours de la période ou
dans des états financiers antérieurs doivent être comptabilisés dans le
résultat de la période au cours de laquelle ils surviennent.

Lorsqu’un profit ou une perte sur un élément non monétaire est


comptabilisé directement dans les capitaux propres, chaque composante
de change de ce profit ou de cette perte doit être directement
comptabilisée dans les capitaux propres. A l’inverse, lorsqu’un profit ou
une perte sur un élément non monétaire est comptabilisé directement
dans le résultat, chaque composante de change de ce profit ou de cette
perte doit être comptabilisée dans le résultat.

Utilisation d’une monnaie de présentation autre que la monnaie


fonctionnelle

Le résultat et la situation financière d’une entité dont la monnaie


fonctionnelle n’est pas la monnaie d’une économie hyperinflationniste
doivent être convertis en une autre monnaie de présentation, en utilisant
les procédures suivantes :

 les actifs et les passifs de chaque bilan présenté (y compris à


titre comparatif) doivent être convertis au cours de clôture à la
date de chacun de ces bilans ;

 les produits et les charges de chaque compte de résultat (y


compris à titre comparatif) doivent être convertis au cours de
change en vigueur aux dates des transactions ;
et

 tous les écarts de change en résultant doivent être


comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux
propres.
Tout goodwill provenant de l’acquisition d’une activité à l’étranger et tout
ajustement à la juste valeur de la valeur comptable des actifs et passifs
provenant de l’acquisition de cette activité à l’étranger doivent être
comptabilisés comme un actif ou un passif de l’activité à l’étranger. Ils
doivent donc être libellés dans la monnaie fonctionnelle de l’activité à
l’étranger et être convertis au cours de clôture.

IAS 21, Effets des variations des cours des monnaies


étrangères fournit des directives sur la comptabilisation des
transactions en monnaie étrangère et des établissements à
l’étranger dans les états financiers et sur la manière de convertir
des états financiers dans une monnaie de présentation. Une entité
doit déterminer sa monnaie fonctionnelle (pour chacun de ses
établissements, au besoin) en fonction de l’environnement
économique principal dans lequel elle exerce ses activités et dans
lequel elle comptabilise habituellement ces transactions étrangères
en appliquant le cours de change au comptant entre cette monnaie
fonctionnelle et la monnaie étrangère à la date de la transaction.

Transactions en monnaie étrangère


Une transaction en monnaie étrangère doit être enregistrée
initialement au cours de change en vigueur à la date de la
transaction (l'utilisation du cours moyen est permise dans la mesure
où il constitue une approximation raisonnable du cours réel).

À chaque clôture ultérieure :

o les éléments monétaires en monnaie étrangère doivent être


présentés au cours de clôture;
o les éléments non monétaires évalués au coût historique
doivent être présentés au cours de change à la date de la
transaction;

o les éléments non monétaires évalués à la juste valeur doivent


être présentés au cours de change à la date à laquelle cette
juste valeur a été déterminée.

Les écarts de change résultant du règlement d'éléments monétaires


ou de la conversion d'éléments monétaires à des cours différents de
ceux auxquels ils ont été convertis lors de leur comptabilisation
initiale ou dans des états financiers antérieurs doivent être
comptabilisés en résultat net de la période, à une exception près.
Les écarts de change sur un élément monétaire faisant partie de
l'investissement net de l'entité présentant l'information financière
dans un établissement à l'étranger qui sont comptabilisés, dans les
états financiers consolidés qui incluent l'établissement à l'étranger,
dans les autres éléments du résultat global constituent cette
exception; ils seront ensuite comptabilisés en résultat net lors de la
sortie de l'investissement net.
Étapes de base pour convertir des montants en monnaie étrangère
dans la monnaie fonctionnelle

Ces étapes s'appliquent à une entité autonome, à une entité ayant


des établissements à l'étranger (telle qu'une société mère qui a des
filiales à l'étranger) ou à un établissement à l'étranger (telle qu'une
filiale ou une succursale à l'étranger).

1. l'entité présentant l'information financière détermine sa


monnaie fonctionnelle;

2. l'entité convertit tous les éléments en monnaie étrangère


dans sa monnaie fonctionnelle;
3. l'entité présente les effets de cette conversion selon les
paragraphes 20 à 37 [présentation des transactions en
monnaie étrangère dans la monnaie fonctionnelle] et 50
[présentation des effets fiscaux de tous les écarts de
change].

Passage de la monnaie fonctionnelle à la monnaie de présentation


Les résultats et la situation financière d'une entité dont la monnaie
fonctionnelle n'est pas la monnaie d'une économie
hyperinflationniste sont convertis en une autre monnaie de
présentation, selon les procédures suivantes :
o les actifs et les passifs dans chaque état de la situation
financière présenté (y compris à titre comparatif) sont
convertis au cours de clôture à la date de chacun de ces
états. Cela inclut tout goodwill provenant de l'acquisition d'un
établissement à l'étranger et tout ajustement à la juste valeur
de la valeur comptable des actifs et passifs provenant de
l'acquisition de cet établissement à l'étranger, qui sont
comptabilisés comme des actifs ou des passifs de
l'établissement à l'étranger.;

o les produits et les charges de chaque compte de résultat


présenté (y compris à titre comparatif) sont convertis au taux
de change en vigueur aux dates des transactions;

o tous les écarts de change en résultant sont comptabilisés dans


les autres éléments du résultat global.

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