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MASTER CCA

Les contrats de location: IFRS16 en remplacement de l’IAS 17, les


actifs non courants détenus en vue de la vente et les activités
abandonnées (IFRS 5)
Réalisé par: Encadré par:

Davila OWONO Pr. Mustapha BOUMESKA


Hanane NAHRAOUI
Mohamed BENDIB
2 PLAN
,
• Introduction

,
• les contrats de location

,
• Généralités sur les normes IAS 17 et IFRS16
• Conditions d’un contrat de location selon la norme
• Champ d’application
• Comptabilisation des contrats de location
• Chez le preneur
• Chez le bailleur
• Les actifs non courants détenue en vue de la vente
• Les activités abandonnées
INTRODUCTION
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Pour mettre en place un système comptable uniformisé entre les différents pays , des normes
comptables internationales IFRS ont été établies, permettant aux sociétés cotées de dresser leurs comptes
consolidés. Parmi les normes IFRS se trouvent notamment la norme IFRS 9, la norme IFRS 5 ou encore la
norme IFRS 16.

Cette dernière est applicable pour les exercices ouverts depuis le 1 er janvier 2019. Remplaçant la norme
IAS 17, la IFRS 16 régit la comptabilité des contrats de location de l'IASB (International Accounting
Standard Board) et oblige les sociétés cotées à intégrer tous les contrats de location d'une durée supérieure
à un an dans leurs bilans.
Quant à la norme IFRS 5,elle traite les actifs non courants détenus en vue de la vente et les activités
abandonnées.
I-GENERALITES SUR LA NORME IFRS 16
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Pour la norme IAS 17 « un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur pour une période
déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de paiements ».

Pour la norme IFRS 16 « un contrat de location est un contrat, ou une partie d’un contrat, qui confère le droit
d’utiliser un actif (l’actif sous-jacent) pour une période de temps en échange d’une contrepartie ».

Alors que la norme IAS 17 avait été amenée à dissocier deux types de contrats :
• le contrat de location-financement ou finance lease
• et le contrat de location simple ou operating lease, la norme IFRS 16 n’effectue pas cette distinction pour le
preneur (le locataire).

En effet, constatant que la distinction entre location-financement et location simple donnait lieu à des applications
diverses des critères et à des montages d’évitement destinés à constater le moins possible de dettes au bilan, les
normalisateurs ont souhaité abolir cette distinction
5 CONTRATS DE LOCATION SELON LA NORME IFRS 16

IFRS 16 distingue le contrat de location « unique » pour le preneur (le locataire) et le contrat de
location-financement ou de location simple pour le bailleur (comme dans IAS 17).
À la date de signature d’un accord, le preneur doit déterminer si l’accord est ou contient un contrat de
location.
Un accord est ou contient un contrat de location s’il donne le droit de contrôler l’utilisation d’un actif
identifié pour une certaine période, en échange d’un paiement.

Trois conditions s’imposent pour que l’on ait pour le preneur, un contrat de location :
LES CONDITIONS D’UN CONTRAT DE LOCATION
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CHEZ LE PRENEUR

Existence d’un actif Obtention d’avantages Droit de diriger l’utilisation


sous-jacent identifié économiques

L’actif sous-jacent (le Il est nécessaire que Il a le droit de


bien loué) doit être le preneur puisse diriger l’actif utilisé
identifié ; bénéficier de la tout au long de la
le preneur doit quasi-totalité des période d’utilisation.
désigner et définir les avantages procuré Soit déterminer la
caractéristiques de par l’actif pendant la façon dont est utilisé
l’actif. durée de location. l’actif,
7 CONTEXTE ET OBJECTIFS DE LA NORME

La présente norme établit des principes concernant la comptabilisation, l'évaluation et la présentation des contrats de
location, ainsi que les informations à fournir à leur sujet.
Elle a pour objectif que les preneurs et les bailleurs fournissent des informations pertinentes qui donnent une image
fidèle des opérations relatives à ces contrats, de manière à ce que les utilisateurs des états financiers disposent d'une
base pour apprécier l'incidence des contrats de location sur la situation financière, la performance financière et les
flux de trésorerie de l'entité.

Dans son application de la présente norme, l'entité doit tenir compte des termes et conditions du contrat et de tous les
faits et circonstances pertinents. Elle doit appliquer la présente norme de façon uniforme aux contrats présentant des
caractéristiques similaires, conclus dans des circonstances similaires.
8 QUELS SONT LES AVANTAGES DE LA NORME
IFRS 16 ?

Cette norme IFRS présente certains avantages notamment une transparence accrue. Les actifs et passifs des
sociétés sont représentés de manière plus fidèle.
Par ailleurs, la norme IFRS 16 permet une meilleure comparabilité entre les sociétés recourant à la location
pour disposer d'un actif et celles qui réalisent un emprunt pour en acquérir .
En fin de compte la norme IFRS 16 a remplacé L’IAS17 pour fournir des informations financières plus
précises et plus complètes pour les parties prenantes.
9 CHAMP D’APPLICATION

L’IFRS 16 s’applique à tous les contrats de location. Il ne s’applique pas cependant à certains types de contrats de

location faisant l’objet d’autres normes. Ces exemptions sont des contrats de location relatifs à

 La prospection ou l’utilisation de minéraux, le pétrole, le gaz naturel et des ressources non renouvelables

similaires,

 Aux contrats de location des actifs biologiques,

 Aux actifs qui rentrent dans un accord de concession de services,

 Aux licences de propriété intellectuelle accordée par le bailleur,

 Aux contrats de location d’immobilisations incorporelles tels que des films cinématographiques, des

enregistrements vidéo, pièces de théâtre, des manuscrits, des brevets et des droits d’auteur.
10 CHAMP D’APPLICATION

Le locataire peut aussi ne pas appliquer IFRS 16 à d’autres contrats de location d’immobilisations

incorporelles autres que ceux présentés ci-dessus.

La norme s’applique également aux contrats comportant à la fois une composante service et une

composante location. Pour les contrats qui contiennent des composants de location et des composants

de non location, les composants de non-location, y compris les services et coûts liés doivent être

séparés des composants de location, sauf dans des circonstances limitées


11 II- COMPTABILISATION DES CONTRATS DE LOCATION
a) chez le preneur

À la date de mise à disposition du bien par le bailleur, le preneur comptabilise à son actif le droit
d’utiliser le bien loué (droit d’utilisation) et au passif une obligation de payer des paiements locatifs (dette

de loyers).

Ultérieurement, il comptabilise en résultat :

– la charge financière provenant de la dette de loyers ;

– l’amortissement du droit d’utilisation ;

– les éventuelles modifications de la dette de loyer ;

– la dépréciation éventuelle du droit d’utilisation de l’actif loué ;


12 a) COMPTABILISATION PAR LE PRENEUR

1) Évaluation initiale du droit d’utilisation

Lors de sa comptabilisation initiale, le passif de location représente les paiements de location à


effectuer en vertu du bail et qui ne sont pas payés à cette date. Ces paiements doivent être actualisés au
taux implicite d’intérêt du contrat, si ce taux peut être facilement déterminé. Sinon, le preneur doit
utiliser son taux d’endettement marginal.

Le taux d’intérêt implicite d’un contrat de location est le taux d’actualisation qui donne, au
commencement du contrat de location, une valeur actuelle cumulée des paiements minimaux au titre de
la location, de la valeur résiduelle non garantie égale à la somme de la juste valeur de l’actif loué et des
coûts directs initiaux du bailleur.
13 a) COMPTABILISATION PAR LE PRENEUR
Ce passif de location comprend :

 Des paiements de location fixes (desquels il faut déduire les réductions

à recevoir) ;

 Des paiements de location variables qui dépendent d’un indice ou d’un

taux, initialement mesurés

 Les montants qui devraient être payés par le locataire au titre des

garanties de valeur résiduelle ;

 Le prix d’exercice d’une option d’achat si le locataire est raisonnable-

ment certain d’exercer cette option ;


14 Comptabilisation par le preneur

2) Estimation des loyers futurs

La démarche à suivre est la suivante :

 Identification des scénarios réalistes de durée de bail ;

 Estimation des paiements à effectuer pour chacun de ces scénarios ;

 Actualisation de ces paiements ;

 Détermination de la probabilité de chaque scénario.

Les loyers actualisés à comptabiliser au passif correspondent à la moyenne des scénarios de


paiements pondérée de leur probabilité d’occurrence.
15 Comptabilisation par le preneur

Comptabilisation ultérieure
Le preneur peut effectuer la comptabilisation et les évaluations
ultérieures soit selon le modèle de coût soit selon le modèle réévalué (ou
juste valeur).
16 a) Comptabilisation par le preneur
Modèle du coût

Dans le modèle du coût, le droit d’utilisation de l’actif est égal au droit d’utilisation initial diminué
des amortissements cumulés et des dépréciations.

Il peut être réajusté de toute réévaluation du passif de location.

 À l’actif, le droit d’utilisation est amorti d’une manière systématique depuis la date de mise à
disposition de l’actif jusqu’au terme du bail

 Au passif, les dettes de loyers sont présentées séparément des autres

dettes financières.
a) Comptabilisation par le preneur
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Modèle de la valeur réévaluée (juste valeur)

Si un preneur applique le modèle de la juste valeur dans IAS 40 « Immeubles de placement » à ses
immeubles de placement, il doit également appliquer ce modèle dans les contrats de location. Dans
ce cas,
l’écart de réévaluation est comptabilisé dans le résultat net.

Si les actifs loués se rapportent à une catégorie de biens, installations et équipements dont le preneur
applique le modèle de valeur réévaluée dans IAS 16, le preneur peut choisir d’appliquer ou de ne pas
appliquer le modèle de la réévaluation à tous les actifs loués qui se rapportent à
cette catégorie de biens, installations et équipements. Dans ce cas, unécart de réévaluation est
comptabilisé dans les autres éléments du résultatglobal (c’est-à-dire directement en capitaux propres).
b) COMPTABILISATION PAR LE BAILLEUR
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Côté bailleur, IFRS 16 reprend les dispositions d’IAS 17 en distinguant les contrats de location-
financement et les contrats de location simple:
1) COMPTABILISATION PAR LE BAILLEUR DU CONTRAT DE LOCATION-FINANCEMENT
19

Le bailleur doit présenter dans son bilan les actifs détenus en vertu d’un contrat de location-financement
comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location.

Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère la quasi-totalité des risques et des


avantages inhérents à la propriété légale ;

en conséquence, il comptabilise le paiement à recevoir au titre de la location en remboursement du


principal et en produits financiers pour se rembourser et se rémunérer de son investissement et de ses
services.
20 2) COMPTABILISATION PAR LE BAILLEUR DU CONTRAT DE LOCATION
SIMPLE
Les actifs faisant l’objet de contrats de location simple doivent être présentés au bilan du bailleur selon la
nature de l’actif.

Les revenus locatifs provenant des contrats de location simple doivent être comptabilisés en produits de
façon linéaire sur toute la durée du contrat de location à moins qu’une autre base ne soit plus
représentative de l’échelonnement dans le temps de la diminution de l’avantage retiré de l’utilisation de
l’actif loué.

L’amortissement des actifs loués doit se faire sur une base cohérente avec la politique normalement
suivie par le bailleur pour l’amortissement d’actifs similaires.
21
La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :

A – Le principe général :

L'objectif de la norme est de préciser la comptabilisation des actifs


détenus en vue de la vente, en indiquant les modalités de présentation et
les informations à fournir sur les activités abandonnées. Il s’agit ici de
présenter les dispositions de la norme IFRS 5 portant sur l’information à
fournir dans les états de synthèse.
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
B – Définitions :
1) Les actifs non courants détenus en vue de la vente :
La norme IFRS 5 stipule qu’une entreprise classe un actif non
courant (ou un groupe destiné à être cédé) comme détenu en vue de la
vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais
d'une transaction de vente plutôt que par son utilisation continue dans
son exploitation.
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
B – Définitions :
1) Les actifs non courants détenus en vue de la vente :
Ces actifs ou groupes d’actifs sont donc disponibles pour une
vente immédiate sans modification de leur état actuel et sous réserve
des conditions habituellement pratiquées pour la vente de tels actifs (ou
groupes destinés à être cédés). Il est par ailleurs impératif que
l’entreprise prouve le caractère hautement probable de la vente.
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
B – Définitions :
1) Les actifs non courants détenus en vue de la vente :
La norme fournit des indices susceptibles de caractériser le caractère
hautement probable de la vente :
– un plan de vente est engagé par la direction de l’entreprise ;
– un programme a été engagé par l’entreprise pour trouver un acheteur ;
– l'actif est activement commercialisé en vue de la vente à un prix approchant sa
juste valeur ;
– la vente sera considérée comme qualifiante sur le plan comptable (transfert des
risques et avantages rattachés au bien) en tant que vente dans un délai d'un an à
compter de la date de son classement en actif disponible à la vente.
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
B – Définitions :
1) Les actifs non courants détenus en vue de la vente :
l’entreprise doit s’assurer de la réalité de ces critères à chaque
clôture.
Si une entité a classé un actif ou un groupe d’actifs dans la rubrique
« détenu en vue de la vente »,
et si les critères de classement ne sont plus satisfaits, l'entité doit cesser
de classer cet actif ou ces actifs dans la catégorie « détenu en vue de
la vente ».
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
B – Définitions :
2) Les actifs non courants devant être abandonnés et abandon
d’activités :
Les actifs non courants devant être abandonnés sont des actifs
qui doivent être utilisés jusqu’à la fin de leur durée de vie et qui
seront mis au rebut au lieu d’être cédés. Un actif qui sera mis au rebut
ne doit pas être classé dans la rubrique « actif détenu en vue de sa
vente ».
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
B – Définitions :
2) Les actifs non courants devant être abandonnés et abandon
d’activités :
Une activité abandonnée est une composante dont l’entreprise s'est séparée ou
qui est classée comme détenue en vue de la vente. Chaque composante peut représenter :
– une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;
– un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région
géographique principale et distincte.
Une composante peut aussi correspondre à une filiale acquise exclusivement en vue de sa
revente.
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
B – Mode opératoire :
Une entreprise comptabilise un actif non courant (ou un groupe destiné à
être cédé) classé dans la rubrique « détenu en vue de la vente » au montant le plus
bas entre sa valeur comptable et sa juste valeur diminuée des coûts de cession.

Afin d’améliorer la lecture de l’impact financier des activités abandonnées


ou destinées à être cédées, l’entreprise porte au compte de résultat, d’une part, une
estimation du profit ou de la perte après impôt des activités abandonnées et, d’autre
part, une estimation du profit ou de la perte après impôt comptabilisé.
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
B – Mode opératoire :
l’entreprise communique :
– le profit, la perte, les produits et les charges avant impôt liés aux activités
abandonnées ;
– la charge d'impôt sur le résultat lié aux activités abandonnées conformément à la
norme IAS 12 ;
– le profit ou la perte comptabilisé résultant de l'évaluation à la juste valeur diminuée
des coûts de cession.
– la charge d'impôt sur le résultat associé, en conformité avec IAS 12 « Impôts sur le
Résultat ».
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
B – Mode opératoire :
Si l’information est présentée au compte de résultat, une rubrique relative aux
activités abandonnées, distincte des activités poursuivies, doit être établie. Dans le
cas contraire, l’information est communiquée en annexe.

Une entité doit présenter un actif non courant classé dans la catégorie « détenu en
vue de la vente » séparément des autres actifs du bilan. Par symétrie, les passifs
relatifs aux actifs destinés à être cédés et classés comme tels sont présentés
séparément des autres passifs du bilan. Ces actifs et ces passifs ne sont jamais
compensés.
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
B – Mode opératoire :
Lorsqu’un actif ou groupe d’actifs non courant a été classé dans la rubrique «
détenu en vue de la vente » ou a été vendu, l’entreprise communique les éléments
suivants :
– une description de l'actif non courant ou du groupe d’actifs concerné ;
– une description des circonstances, des modalités et de l’échéancier de la vente
prévue ;
– le profit ou la perte enregistré en comptabilité.
Si le profit ou la perte n’est pas présenté séparément au compte de résultat, la
rubrique du compte de résultat qui inclut ce profit ou cette perte doit être détaillée
en annexe.
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La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :
Exemple :
La société V est propriétaire de l’immeuble abritant son siège social situé dans un
arrondissement parisien prestigieux. L’immeuble est en très bon état et peut être
vendu sans travaux préalables, les différents contrôles e ffectués ayant confirmé la
conformité du bâtiment au regard de la législation en vigueur.
Le 1/07/N, la direction approuve le déménagement futur du siège social en banlieue
parisienne ainsi que les modalités d’un plan de vente. L’immeuble est
immédiatement mis en vente dans une agence immobilière spécialisée, à un prix
défini sur la base des prix auxquels les immeubles de bureaux ont été vendus au
cours des six derniers mois dans cette zone.
La direction a rencontré plusieurs acheteurs intéressés.
33
La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :

Solution :
Dans les comptes clos au 31/12/N, l’immeuble doit être classé parmi les actifs non courants détenus
en vue de la vente, le siège social remplissant, dès le 1er juillet N, les critères de classement dans
cette catégorie.
d’une part, l’immeuble est disponible pour une cession immédiate : il est en très bon état et ne
nécessite pas de travaux préalablement à sa mise en vente ;

d’autre part, la cession est hautement probable :

– un programme actif pour trouver un acheteur, approuvé par la direction, est lancé le 1/07/N,
l’immeuble étant mis en vente dans une agence spécialisée
34
La norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue
de la vente et activités abandonnées » :

Solution :
- Le prix de vente de l’immeuble est raisonnable car estimé en fonction des prix de
vente observés au cours des six derniers mois, dans la même zone géographique
pour des immeubles de nature similaire ;
- Le prix de vente de l’immeuble est raisonnable car estimé en fonction des prix de
vente observés au cours des six derniers mois, dans la même zone géographique
pour des immeubles de nature similaire ;

Enfin, sa valeur comptable sera recouvrée principalement par sa cession plutôt que
par son utilisation continue.
35 BIBLIOGRAPHIE
https://www.google.com/search?q=Ias+17&client=opera&hs=09y&sxsrf=APwXEdfb4yhDyMS4IDUcK8iPe6lMlv4hxQ
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Ouvrage pratique et normes IFRS,6e édition , ROBERT OBERT

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