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IFRS

IFRS 16 : Contrats de
location
KICK OFF PROJET
Elaboré et présenté par|
Hejer JELASSI
Farah MILOUD
1
Contexte
géneral 2
Cadre
normatif

3
Apports et
Plan de la impacts de
la norme
présentation

4
Conclusion

2
Partie 1 : Contexte général

Normes IFRS ??
1. Contexte local
2. Cadre normatif international
intro
IFRS 16 est le fruit d’un projet conjoint mis sur pied par l’IASB et l’instance de normalisation
américaine, le Financial Accounting Standards Board (FASB), qui vise à répondre aux
préoccupations soulevées par les utilisateurs des états financiers concernant la faible
comparabilité des états financiers en raison de la comptabilisation radicalement différente
appliquée aux contrats de location simple et aux contrats de location-financement, et des
informations limitées qui sont fournies sur les contrats de location simple et sur l’exposition
des entités aux risques émanant de ces contrats.

La nouvelle norme IFRS 16 sur les contrats de location remplace la norme IAS 17 et
l'interprétation IFRIC 4.
Publiée le 13 janvier 2016, elle s'applique aux exercices ouverts à compter du (entre en
vigueur le) 1er janvier 2019.
Partie 2 : analyse réflexive

1. Macros chantiers
2. Principales divergences
Objectif de la norme
L’objectif de la norme IFRS 16 Contrats de location est d’établir des principes concernant
la comptabilisation, l’évaluation et la présentation des contrats de location, ainsi que les
informations à fournir à leur sujet pour les preneurs et les bailleurs.
Définition de la norme
Définitions
Un contrat de location  est un contrat, ou une partie d’un contrat, qui confère le droit d’utiliser un actif pour une
période donnée moyennant une contrepartie.
Deux critères essentiels doivent donc être réunis pour être en présence d’un contrat de location :
l’actif concerné par le contrat doit être clairement identifié,
le preneur doit en contrôler l’utilisation.
Date d'application
IFRS 16 entre en vigueur le 1er janvier 2019. Une application anticipée est autorisée pour les entités qui appliquent
IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients.
L' amendement sur les allègements de loyer liés au Covid-19  entre en vigueur le 1er juin 2020.
Champ d’application
IFRS 16 s’applique à la comptabilisation de tous les contrats de
location autres que :
les contrats de location portant sur la prospection ou l’utilisation de minéraux, de pétrole, de gaz naturel, et autres
ressources similaires non renouvelables,

les accords de licences dans le champ d’application d’IAS 38 « Actifs incorporels » portant sur des éléments tels que des films
cinématographiques, des enregistrements vidéo, des pièces de théâtre, des manuscrits, des brevets et des droits d’auteur.

les contrats de location d’actifs biologiques dans le champ d’application d’IAS 41,

les accords de licences dans le champ d’application d’IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients »,

Les contrats de location de moins d'un an et les contrats portant sur des actifs de peu de valeur sont exemptés
des obligations posées par IFRS 16.
La norme IFRS 16 impose la comptabilisation au bilan du
preneur de tous les contrats de location, ces derniers étant à
l'origine :

Il en résulte que pour les


preneurs, la distinction entre
les locations simples et les
locations financement
disparaît. Peu importe les
caractéristiques du contrat - d'un droit d'utilisation sur
pour le preneur, il sera reflété l'actif loué, comptabilisé à
à son bilan en toute l'actif dans les immobilisations
hypothèse. ;

- d'unedette au titre des loyers


et des autres paiements à
effectuer pendant la durée de
la location.
Les contrats de location dans les états financiers du preneur
Comptabilisation initiale
À la date d'effet, le preneur doit comptabiliser le contrat de location à l’actif et au passif.

Il doit évaluer le passif locatif à la valeur actualisée du montant des Il doit évaluer l’actif à comptabiliser au titre du droit
loyers non encore versés en utilisant le taux d’intérêt implicite du contrat d'utilisation à son coût. Celui-ci comprend :
de location s’il est facilement déterminable ou, à défaut, son taux a) Le montant de l'évaluation initiale du passif
d’emprunt marginal. locatif (voir ci-dessous) ;
Les loyers à prendre en compte comprennent tous les paiements b) Le montant des loyers versés à la date de prise
rémunérant le droit d’utiliser l’actif sous-jacent et notamment : d'effet ou avant cette date, déduction faite des
a) Les paiements fixes, déduction faite des avantages incitatifs à la avantages incitatifs à la location reçus ;
location ; c) Les coûts directs initiaux qu’il a engagés ;
b) Les paiements de loyers variables ; d) Une estimation des coûts qu’il devra engager lors
c) Les sommes qu’il devrait payer au titre de la valeur résiduelle des du démantèlement et de l'enlèvement de l'actif
garanties ; sous-jacent, lors de la restauration du site sur
d) Le prix d’exercice de toute option d’achat raisonnablement lequel il est situé ou lors de la remise en état tel
exerçable ; qu'exigé par les termes et conditions du contrat de
e) Les pénalités exigées en cas de résiliation anticipée. location de l'actif sous-jacent.
Comptabilisation ultérieure

L’obligation locative est ultérieurement évaluée de la même Pour chaque période comptable, le droit d’utilisation est amorti.
manière que les passifs financiers compris dans le champ Cet amortissement doit être calculé sur la durée du contrat de
d’application de l’IAS 39, selon la méthode du taux d’intérêt location selon IAS 16 "Immobilisations corporelles" .
effectif, de sorte que la valeur comptable de l’obligation locative Le droit d’utilisation étant un actif, une entité applique 
soit évaluée au coût amorti et que la charge d’intérêts soit IAS 36 "Dépréciation d'actifs"  pour déterminer s’il a perdu
répartie sur la durée du contrat de location. de la valeur.

Informations à présenter
Le preneur doit présenter dans les notes annexes un tableau réunissant les informations suivantes :
• les dotations aux amortissements des droits d’utilisation, par catégorie de biens sous-jacents ;
• la charge d’intérêts sur les obligations locatives ;
• la charge comptabilisée relativement aux contrats de location à court terme ;
• la charge comptabilisée relativement aux contrats de location dont le bien sous-jacent est de faible valeur
• la charge relative aux paiements de loyers variables non pris en compte dans l’évaluation de l’obligation locative ;
• les produits de sous-location tirés d’actifs au titre de droits d’utilisation ;
• le total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location ;
• les entrées d’actifs au titre de droits d’utilisation ;
• les profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail ;
• la valeur comptable des actifs au titre de droits d’utilisation à la date de clôture, par catégorie de biens sous-jacents.
Les contrats de location dans les états financiers du bailleur
La distinction entre contrats de location-financement et contrats de location-simple a disparue pour les preneurs mais pas pour les
bailleurs.
La comptabilisation des contrats de location pour les bailleurs n’est pas beaucoup modifiée par IFRS 16.
Le bailleur doit classer chacun de ses contrats de location soit en tant que contrat de location simple ,soit en tant que contrat de
location-financement :
•Les contrats de location-financement sont des contrats qui transfèrent au preneur la quasi-totalité des risques et des avantages
inhérents à la propriété du bien sous-jacent ;
•Les contrats de location simple ne transfèrent pas au preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété du
bien sous-jacent.
Contrats de location-financement
Le bailleur doit comptabiliser dans son bilan les actifs détenus en vertu d’un contrat de location-financement et les présenter comme des
créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location.
La comptabilisation de produits financiers doit s’effectuer sur la base d’une formule traduisant un taux de rendement constant sur
l’investissement net du bailleur dans le contrat de location-financement.
Pour les contrats de location-financement, le bailleur doit notamment fournir les informations suivantes :
•le profit ou la perte sur vente ;
•les produits financiers tirés de l’investissement net dans le contrat ;
•les produits se rapportant aux paiements de loyers variables non inclus dans l’évaluation de l’investissement net dans le contrat de location.
Transactions de cession-bail
Une transaction de cession-bail est une opération de cession d’un actif pour le reprendre à bail. Le paiement au titre de la location et
le prix de vente sont généralement liés car ils sont négociés ensemble. La comptabilisation d'une opération de cession-bail dépend
de la nature de la transaction selon IFRS 15.
Si une transaction de cession-bail constitue une vente, c’est-à-dire qu’elle satisfait aux exigences d’IFRS 15, le vendeur-preneur ne
doit comptabiliser que le profit (ou la perte) réalisé sur les droits cédés à l’acheteur-bailleur. Si la juste valeur de la contrepartie de
la vente de l’actif ne correspond pas à la juste valeur de ce dernier, ou siles paiements de loyers ne sont pas au taux du marché,
l’entité doit apporter les ajustements suivants pour évaluer le produit de la vente à la juste valeur:
• Considérer les conditions inférieures à celles du marché comme des paiements de loyers anticipés ;
• Considérer les conditions supérieures à celles du marché comme un financement supplémentaire accordé par l’acheteur-bailleur
au vendeur-preneur.
Si une transaction de cession-bail ne satisfait pas aux exigences d’IFRS 15, elle ne peut pas être comptabilisée comme une vente
d’actif. Le vendeur-preneur doit conserver le bien cédé à l’actif et comptabiliser un passif financier égal au produit de cession en
appliquant IFRS 9. L’acheteur-bailleur ne doit pas immobiliser l’actif mais comptabiliser un actif financier égal au produit de la
cession en appliquant IFRS 9.
Partie 3 : démarche et macro planning

Démarche ??

1. Les préalables
2. Pilotage et coordination
Plan
1. Contexte général
2. Cadre normatif
3. Apports et Impact de la norme
4. Conclusion

https://www.compta-online.com/la-norme-ifrs-16-sur-les-
contrats-de-location-ao1783
• Principales modifications par rapport à IAS 17
Le changement le plus important est que tous les contrats de location seront portés au bilan des
preneurs, ce qui donnera une meilleure visibilité de leurs actifs et de leurs passifs.
IFRS 16 abandonne pour les preneurs la classification des contrats de location en contrats de
location simple ou contrats de location-financement, traitant tous les contrats comme des contrats
de location-financement.
Les contrats de location de moins d'un an et les contrats portant sur des actifs de peu de valeur (tels
que les ordinateurs personnels) sont exemptés des obligations posées par IFRS 16.
Une nouvelle définition du contrat de location : « un contrat de location est un contrat, ou une
partie d’un contrat, qui confère le droit d’utiliser un actif pour une période donnée moyennant une
contrepartie ».  Cependant, pour la plupart des contrats, il n’y aura pas de changement (c’est-à-dire
que les contrats de location qui existaient selon IAS 17 sont aussi des contrats de location au
regard d’IFRS 16). 
IFRS 16 ne modifie pas la comptabilisation des contrats de services. En revanche, elle donne des
indications utiles pour distinguer, dans un contrat complexe, la partie "services" de la partie
"location". 
Conséquences des modifications sur :

Conséquences sur le compte


de résultat d’une société qui a
des contrats de location
simple significatifs

Conséquences sur les flux de


trésorerie
Conséquences sur le compte de résultat d’une société qui a des contrats de location simple
significatifs
 IFRS 16 change la nature de la charge liée à ces contrats. IFRS 16 remplace la ligne de charges de location unique selon
IAS 17, par une charge d’amortissement des actifs loués et une charge d’intérêt sur les passifs liés à la location. Cette
modification aligne le traitement des charges de location pour tous les contrats de location. Tandis que la charge
d’amortissement est généralement linéaire, la charge d’intérêt se réduit au cours du contrat, au fur et à mesure des
paiements liés au contrat. Il en résulte une diminution de la charge totale quand un contrat de location approche de son
échéance. On s’attend cependant à ce que la différence dans le profil de la charge entre IFRS 16 et IAS 17 soit
insignifiante pour de nombreuses sociétés disposant d'un portefeuille de contrats de locations qui démarrent et finissent
sur des exercices différents.
Conséquences sur les flux de trésorerie
 Pas de changement sur le montant de trésorerie transférée entre les parties au contrat de location.
 IFRS 16 n’a donc aucune conséquence sur le montant total des flux de trésorerie comptabilisés. En revanche, il y aura
des conséquences sur la présentation des flux de trésorerie pour les contrats de location précédemment simple (hors
bilan).
 Avec IFRS 16, les flux de trésorerie d’exploitation seront réduits avec en contrepartie une augmentation correspondante
des flux de financement, comparés aux montants selon IAS 17. En effet, en appliquant IAS 17, les sociétés présentent
les flux de trésorerie liés aux contrats de location simple comme des flux d’exploitation. En appliquant IFRS 16, les
remboursements des passifs liés aux contrats de location seront inclus dans les flux de financement. Les intérêts
pourront être classés en activités de financement conformément aux IFRS.
Impact de la norme
• La norme IFRS 16 aura un impact sur le bilan et le compte de résultat de nombreuses entreprises. Les secteurs du
transport aérien, du commerce de détail et du voyage ainsi que l’industrie des loisirs devraient notamment être
considérablement affectés par la nouvelle norme. IFRS 16 requiert d’intégrer presque tous les contrats de location au
bilan du preneur, avec seulement deux exceptions majeures:
• Les contrats de location à court terme
Les contrats de location à court terme sont des contrats de location d'une durée de douze mois au maximum. La
durée du contrat de location comprend aussi une évaluation des options permettant de prolonger la location ou d'y
mettre fin. Aussi, de nombreux contrats de location immobiliers devront désormais apparaître dans le bilan du
preneur et ce, indépendamment de la durée de la location non résiliable qui est généralement de trois à six mois en
Suisse.
• Les contrats de location des actifs de faible valeur
Les actifs de faible valeur sont ceux qui ont une faible valeur absolue lorsqu’ils sont neufs, notamment les
ordinateurs portables, les téléphones et les fournitures de bureau. Les véhicules ne sont pas explicitement considérés
comme des actifs de « faible valeur ».
• Ces deux types de contrats de location peuvent, mais de manière non obligatoire, être considérés comme des actifs.
Avantages de la nouvelle norme

Une comparabilUne représentation plus fidèle des actifs et passifs des


sociétés.

Une transparence accrue.

ité améliorée entre les sociétés qui utilisent la location pour disposer d'un actif
et celles qui empruntent pour acquérir un actif.

La suppression du besoin pour la plupart des investisseurs, agences de notation et autres


de faire des corrections (l’analyse montre que les corrections faites surestiment souvent,
mais aussi parfois sous-estiment, la valeur des contrats de location qui ne figurent pas au
bilan).
Difficultés éventuelles:
• D’importants changements dans le bilan, le compte de résultat et les indicateurs clés de performance (Key
Performance Indicators - KPI) de nombreuses entreprises;
• De hautes exigences en matière de données auxquelles de nombreuses entreprises ne sont pas en mesure de répondre
actuellement;
• D’importantes répercussions en matière de ressources et de systèmes d’information, en particulier pour les preneurs
de grandes propriétés; 
• Des choix importants, des jugements et des exemptions à prendre en compte en amont; 
• L'impact sur certaines parties prenantes, notamment les départements des finances, les services immobiliers, les
conventions bancaires ou encore sur les barèmes de rémunération et, le cas échéant, la conformité à la
règlementation;
• L’opportunité de revoir la stratégie de location et d’envisager des options de contrats plus judicieuses.
Covid-19 et IFRS 16 : précisions de l'IASB et amendements
La comptabilisation des changements (décalages de paiement des loyers) liés au Covid-19
selon IFRS 16 implique la prise en compte d'un certain nombre de facteurs détaillés dans
le communiqué du 10 avril 2020.
Selon l'IASB, une modification des loyers doit être traitée de la même manière, qu'elle provienne
d'une modification du contrat ou d'une réglementation exceptionnelle liée à la crise sanitaire.
Enfin, une exemption facultative (amendement à IFRS 16) est accordée au locataire entre le
1er juin 2020 et le 30 juin 2021.
Les locataires n'ont pas l'obligation d'évaluer systématiquement si les décalages et réductions de
loyers survenus dans le cadre de l'événement Covid-19 sont des modifications du contrat de
location au sens d'IFRS 16. Ils doivent toutefois, selon les recommandations de l'AMF, indiquer
expressément l'utilisation ou non de cette option.
Partie 4 : facteurs clés de succès et
risques

2.
1.
Les risques
Les facteurs clés de succès
Contrats de
Contrats de IFRS 16 : Contrats de location
location:
location
En synthèse
La norme impose un modèle unique consistant à comptabiliser
systématiquement une dette de loyer en contrepartie d’un actif.
D’un actif (dans les immobilisations) au titre du droit
d'utilisation sur l'actif loué,
La norme IFRS 16 impose la comptabilisation au
bilan du preneur de tous les contrats de location,
ces derniers étant à l'origine : D’une dette au titre des loyers et des autres paiements à
effectuer pendant la durée de la location.

Les impacts sur les états financiers :

Bilan Compte de résultat Flux de trésorerie


Actif Passif Amortissements
Loyers Flux d’exploitation
Intérêts financiers
Droit d’utilisation Dette financière Flux financiers
Endettement Charges d’intérêts
PNB
Rentabilité des actifs Résultat opérationnel

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la comptabilisation des contrats de location simple et des
contrats de location financement se fait par comptabilisation au
bilan (actif du bilan). La contrepartie est un engagement
financier au passif. Enfin, le compte de résultat constate un 
amortissement et les frais financiers sur la dette.
• L'ESSENTIEL
• -> Avec IFRS 16, la distinction locations simples / locations financement disparaît pour les
preneurs.
• -> Une dette est portée au passif du bilan, tandis qu'un droit d'utilisation est inscrit à l'actif.
• -> Une difficulté de mise en oeuvre de la norme sera de déterminer la durée de location du
contrat pour évaluer la dette correspondant aux loyers et autres paiements à effectuer.
• -> Les ajustements ultérieurs de la dette auront pour contrepartie le droit d'utilisation, par
ailleurs amorti et déprécié selon IAS 16 et IAS 36.
• -> Pour les bailleurs, en revanche, IFRS 16 reste dans la ligne d'IAS 17.
• -> Les preneurs étant fortement affectés par la norme, celle-ci contient de nombreuses
options et simplifications en leur faveur à l'occasion de la transition.
Merci pour votre attention

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