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Les effets de l’activité physique sur la santé 1 EPPCS, Ella Fitzgerald

1/ contrôle du poids/ équilibre énergétique (Alexandre/Enzo)

Plus nous dépensons d’énergie au quotidien, plus nos apports alimentaires augmentent. En effet,
une personne qui arrive à maintenir un poids stable est due à un équilibre entre la dépense
énergétique et l’apport énergétique (calories) géré par le mécanisme de contrôle de l’appétit. Or,
quand la dépense énergétique ou l’activité physique est trop faible, les mécanismes qui contrôlent
l’apport alimentaire deviennent défaillants. Ainsi cela peut engendrer une prise de poids sous forme
de graisse (apport calorique> dépense énergétique) ou une perte importante de poids (apport
calorique<dépense énergétique). Enfin le manque d’activité physique nous rend ainsi plus
susceptibles à une « surconsommation » alimentaire.

Sources : https://theconversation.com/activite-physique-des-benefices-bien-au-dela-de-la-perte-de-
poids-167604

2/ Conservation de l’agilité chez les personnes âgées (Camille/Faël)

Le vieillissement conduit à une diminution de la force musculaire, mais également à une altération de
la souplesse et de l’équilibre. La pratique d’une activité physique permet de limiter la perte des
capacités physiques, et donc de réduire les risques de dépendance en améliorant les capacités
musculaires, cardio-respiratoires et l'équilibre de la personne âgée.

L’activité physique permet de conserver une bonne motricité, et par conséquent, de préserver
l'autonomie du senior. Elle ralentit également les effets du vieillissement sur les muscles et renforce
les capacités cardiaques et respiratoires.

La pratique d’activité physique est un excellent moyen de limiter la sarcopénie (perte de masse
musculaire) , d’améliorer la force musculaire et de garder la forme.

https://www.independanceroyale.com/bien-etre/activites/sport/bienfaits

3/ Retarde les effets de troubles mentaux (Alzheimer…) (Martin/ Ewan)

La pratique régulière de l’AP augmente la secrétion naturelle de sérotonine (hormone responsable


du bien être) et diminue la secrétion de cortisol (hormone du stress). L’AP a donc des effets
antidépresseurs

https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/quest-ce-que-la-maladie-dalzheimer

Ce type de pathologie a des origines vasculaires et/ou dégénératives et est en particulier favorisé par
des troubles de la circulation sanguine cérébrale et du métabolisme des neurones, sur lesquels
l’activité physique agit. Ainsi l’activité physique a un effet vasculaire positif améliorant
la perfusion sanguine cérébrale, ceci alors même que les personnes vivant avec la maladie
d’Alzheimer ou une maladie apparentée pâtissent d’une diminution de la perfusion de certaines
zones du cerveau. Cet effet permet notamment une meilleure consommation des nutriments et
utilisation de l’oxygène par les neurones avec un meilleur métabolisme glucidique et des
neurotransmetteurs. Cet effet est protecteur des troubles de fonctionnement des neurones. D’autre
part, l’activité physique encouragerait la plasticité cérébrale et vasculaire (capacité à s’adapter et à
se développer).
https://www.fondation-mederic-alzheimer.org/sites/default/files/fiche-inm-activite-physique-
adaptee.pdf

4/ Amélioration du sommeil. (Inès, Zoé, Maxence, Yoan)

La pratique d’un exercice physique a vraisemblablement un effet positif sur le processus d’entrée
dans le sommeil par son effet de régulation efficace de la baisse de température. Il est donc
vraisemblable que la diminution de la température du corps entre 0,5 et 1°C la nuit, positive pour la
bonne qualité du sommeil, est plus facile à obtenir après la pratique d’un exercice physique
chronique.

De plus, l’exercice régulier améliore la régulation vagale, avec comme résultante une baisse de la
fréquence cardiaque. Le système vagal est chargé d'équilibré les grandes fonctions automatiques de
notre organisme (pression artérielle, fréquence cardiaque…) sur lesquelles il joue un rôle
ralentisseur. Son action s'oppose à celle du système sympathique qui accélère et stimule nos
fonctions vitales.

Les effets les plus positifs se produisent après un exercice physique pratiqué entre 4 et 8 heures
avant le coucher.

• Par opposition, les effets les moins positifs se produisent après un exercice physique pratiqué à
plus de 8 heures ou moins de 4 heures de l’heure du coucher.

A l’analyse de la littérature, la pratique d’activité physique moins de 4 heures avant le coucher


augmente le temps total de sommeil, diminue la durée des éveils nocturnes (WASO) et augmente
seulement légèrement la latence d’endormissement.

https://www.lamedecinedusport.com/dossiers/sommeil-activite-physique/

5/ Effets positifs sur le stress, l’anxiété et la dépression (Melvyn/ Axel)

Les mécanismes par lesquels l’activité physique agit sur la santé mentale sont nombreux. Ainsi,
bouger régulièrement stimule les neurotransmetteurs. L’activité physique augmente la production
naturelle de dopamine et de sérotonine, tout en faisant baisser le taux de cortisol (l’hormone du
stress), ce qui a un effet antidépresseur. Une activité intense entraîne la sécrétion d’endorphines, qui
ont un pouvoir analgésique et procurent une sensation de bien-être. Se dépenser physiquement
favorise aussi un meilleur sommeil et permet de lutter contre l’insomnie, un facteur de risque des
troubles mentaux.

«Sur le plan psychologique, un des effets de l’activité physique sur les gens dépressifs est
d’augmenter l’estime de soi, souligne Paquito Bernard. Une personne qui se sent mieux parce qu’elle
fait de l’activité physique a l’impression d’avoir un meilleur contrôle sur sa vie.» L’activité physique
sert aussi à rompre l’isolement social. Pour une personne qui a tendance à se refermer sur elle-
même, aller marcher (ou courir) au bord de la rivière, s’inscrire à un cours de yoga ou faire partie
d’une équipe de volleyball ne sont pas seulement des occasions de contempler la nature, de relaxer
ou de faire travailler ses muscles: ce sont aussi des prétextes de rencontre et de socialisation.

https://actualites.uqam.ca/2018/activite-physique-antidepresseur-naturel/

6/ Satisfaction/ dépassement/ développement personnel (Ywan / Esteban)


Pratiquer une AP permet de repousser ses limites, d’accepter de sortir de sa zone de confort pour
redécouvrir le sens et le gout de l’effort et la ténacité. Il s’agit d’être satisfait de soi pour prendre
confiance en soi.

https://www.lequipe.fr/Coaching/Conseils/Actualites/Quand-le-sport-mene-au-depassement-de-
soi/820541

Les bienfaits du dépassement personnel :

 Gagner en connaissance de soi : on ne peut s’améliorer qu’en ne se connaissant soi-même.


Se confronter à soi permet de se tester et de se découvrir plus en profondeur. Ce n’est
finalement pas tant l’objectif en soi qui importe mais le chemin parcouru pour l’atteindre.
 Renforcer la confiance en soi : repousser ses limites est une source de bien-être et rehausse
l’estime de soi. Le simple fait de se lancer un défi - sans pour autant en connaître l’issue -
vous remplira de fierté et de satisfaction !
 Modifier sa perception des obstacles : lorsque l’on se rend compte que l’impossible devient
possible, on s’ouvre à un monde où les obstacles rencontrés ne sont plus une limite en soi.
Grâce au dépassement de soi, vous n’aurez plus la sensation d’être face à un mur mais
simplement face une nouvelle marche à gravir.

https://www.psychologue.net/articles/depassement-de-soi-definition-bienfaits-et-cles-pour-
atteindre-vos-objectifs

7/ réduire les risques d’obésité et de diabète (Inès/Yoan/Zoé)

Le surpoids et l’obésité sont définis par l’Organisation Mondiale de la Santé comme une
accumulation anormale et excessive de masse adipeuse dans le corps pouvant représenter un risque
pour la santé.

Il peut y avoir plusieurs facteurs qui font que notre indice de masse corporelle soit trop élevé.
Toutefois, la cause fondamentale de l’obésité et du surpoids est le déséquilibre énergétique entre les
calories consommées et celles dépensées.

Ainsi de manière générale, une plus grande consommation d’aliments riches en graisses associé à un
manque d'activité physique, augmentent la masse corporelle.

L'obésité peut entrainer de nombreuses autres pathologies telles que :


– Les maladies cardiovasculaires (principalement les cardiopathies et les AVC)
– Le diabète
– Les troubles musculo-squelettiques (une maladie dégénérative des articulations tel que l’arthrose)
– Certains cancers (endomètre, sein et côlon)

L'activité physique brûle les réserves énergétiques stockées sous forme de graisse dans le corps. Ces
stocks consommés quotidiennement par une personne permettent de diminuer la masse corporelle
et donc de prévenir ou diminuer les risques de surpoids ou d'obésité. Pour être efficace l’activité
physique doit être couplée à une alimentation saine et équilibrée.

https://www.optisport.fr/actualites/le-sport-un-atout-pour-lutter-contre-lobesite/

L’activité physique participe au traitement du diabète car elle contribue à faire baisser la glycémie et
permet ainsi de mieux la contrôler. Avec un diabète, le sucre (glucose) apporté par les aliments reste
dans le sang au lieu de pénétrer dans les cellules pour y être transformé en énergie ou stocké.
Comme l’activité physique nécessite de l’énergie, les cellules vont davantage utiliser le sucre qui
circule dans le sang.

Elle a un effet bénéfique sur l’équilibre de la tension artérielle et le cholestérol. Ceci contribue à
réduire le risque de complications du diabète au niveau du cœur et des vaisseaux

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/diabete/diabete-vivre-quotidien/activite-
physique/diabete-activite-physique-fondamentaux

8/ Diminution des maladies cardio-vasculaires et de l’hypertension (Adrian/ Martin N.)

L’activité physique régulière entraine :

 Une augmentation de la force de contraction du myocarde ;


 Une diminution de la fréquence cardiaque au repos et pendant l’effort, le cœur se fatigue
moins au quotidien et il est mieux protégé durant un exercice physique ;
 Une augmentation du volume de sang éjecté au moment de la contraction ventriculaire, le
cœur doit moins travailler lorsqu’il propulse le sang dans l’organisme ;
 Une amélioration de la vasodilatation des artères et de la capacité du sang à transporter de
l’oxygène aux organes et aux muscles.

https://www.fedecardio.org/je-m-informe/baisser-sa-tension-arterielle-grace-au-sport/

9/ renforcer la vie en société et le sentiment d’appartenance. (Jérémy/Martin K.)

Pratiquer une activité permet de lutter contre l’isolement et contribue à l’épanouissement de notre
vie sociale. En pratiquant une activité, on appartient à une communauté et cela développe le
sentiment d’appartenance qui a des effets positifs sur la santé mentale et sociale.

https://blog.gymlib.com/fr/sujets-rh/sport-en-entreprise/dix-bonnes-raisons-avoir-salaries-actifs/

10/ L’activité physique permet le maintien de la force à l’âge adulte (Ambre/Adélaïde)

En pratiquant, les fibres musculaires cassent et se reconstituent plus solides et plus épaisses. De
même l’activité améliore le recrutement et la synchronisation des fibres lors d’un effort musculaire.

11/ Contribue au développement musculo – squelettique chez l’enfant (Matthieu/Océane)

On constate néanmoins qu’une activité régulière comportant des mises en charge, améliore la
minéralisation du squelette et donc sa solidité. L’augmentation des contraintes stimule la production
de masse osseuse, la minéralisation et la résistance de l’os.

Le squelette se renforce sont l’effet et en réaction aux contraintes imposées par l’exercice physique.
Lorsque le squelette subit un impact comme lors de la pose d’un appui au sol ou au contact d’un
ballon, il y a une micro déformation des structures osseuses qui en retour stimule la minéralisation.
Les impacts sont les plus importants dans les activités où l’on doit supporter le poids de son corps.

https://www.valdemarne.fr/newsletters/sport-sante-et-preparation-physique/influences-de-lactivite-
physique-sur-le-squelette

12/ Développe les acquisitions motrices de base / découverte du corps (Léana/Cécilia/Maxence)


La multiplication des liaisons synaptiques et l’établissement de “circuits nerveux” confèrent au
système de commande sa formidable “plasticité”. Ils dépendent fortement de la quantité et de la
qualité des sollicitations neuromotrices rencontrées par l’enfant, qui est donc très tôt équipé pour
développer sa neuromotricité fine. La motricité exigeant les mouvements les plus rapides, les plus
précis et les plus spécialisés ne peut atteindre sa pleine efficacité que lorsque la maturation
synaptique, la myélinisation des fibres nerveuses, les liaisons et les coordinations neuromusculaires
auront atteint leur plein état de maturité, vers l’âge de 6 ou 7 ans.

Ce que doit maîtriser, au plan moteur, un enfant de 6-7 ans :

L’exercice de sa motricité au quotidien, les jeux et l’éducation physique doivent permettre à l’enfant
d’acquérir un bagage d’habiletés motrices (“programmes moteurs de base”) :

 sauter en avant, en arrière, sur les côtés, à l’extérieur et à l’intérieur d’une surface
 sauter à pieds joints et à cloche-pied en alternant pied droit et pied gauche
 courir en franchissant des obstacles et en changeant brusquement de direction
 lancer à “bras cassé” avec le membre inférieur placé de façon controlatérale
 attraper un ballon en décollant les coudes de la poitrine
 faire rebondir un ballon et commencer à dribbler avec les membres supérieurs
 donner un coup de pied dans un ballon
 ramper, se suspendre, esquiver, galoper, frapper, pousser, tirer, glisser, tourner, rouler sur le
dos…

https://institutdanone.org/ressource/dossier-lactivite-physique-et-le-developpement-de-lenfant/

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