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Diététique minceur
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Plan - Diététique Minceur
UNITÉ 1
Chapitre 1 - Surcharge pondérale et obésité
1.1 Définition
1.2 Epidémiologie
1.3 Caractéristiques de la surcharge pondérale
1.4 Les causes de la prise de poids
1.5 Les complications
UNITÉ 2
Chapitre 2 - Rappels de nutrition
2.1 Les besoins énergétiques
2.2 Les différents nutriments
2.3 Les nutriments énergétiques
2.3.1 Les protéines
2.3.2 Les glucides
2.3.3 Les lipides
2.3.4 L’alcool
UNITÉ 3
Chapitre 2 - Rappels de nutrition (suite)
2.4 Les nutriments non énergétiques
2.4.1 Les fibres
2.4.2 Les vitamines, les sels minéraux et les oligo-éléments
2.4.3 L’eau
2.5 Les groupes d’aliments et l’équilibre alimentaire
UNITÉ 4
Chapitre 3 - Les conseils diététiques à l'officine
3.1 Les graisses
3.2 Les glucides
3.3 Les fruits et les légumes
3.4 Le sel
3.5 Les protéines
3.6 Les produits transformés
3.7 L’hydratation
3.8 Autres conseils diététiques
3.9 L’activité physique
UNITÉ 5
Chapitre 4 - La surcharge pondérale à l’officine
4.1 De quoi dispose-t-on à l’officine ?
4.2 Comment aborder le problème de la surcharge pondérale à l’officine ?
4.2.1 Demande spontanée
4.2.2 Conseil associé à une ordonnance
ANNEXES
Glossaire
Références bibliographiques
1.1 Définition
La surcharge pondérale correspond à une augmentation plus ou moins importante du poids
corporel liée à une accumulation de graisse mise en réserve dans le tissu adipeux. Cet excès de
masse grasse peut entrainer des conséquences néfastes pour la santé.
Le calcul de l’IMC est un geste simple qui personnalise votre conseil et qui vous renseignera sur
la corpulence de votre patient. Cependant, sachez que cette mesure, malgré son intérêt,
présente des limites que vous devez connaitre :
- l’IMC est utilisable de 18 à 70 ans environ. Il n’est pas applicable : à la femme enceinte, à
l’enfant impubère, à la personne âgée.
- la valeur prédictive individuelle de l’IMC est faible.
La définition de l’IMC a été établie sur des études statistiques de populations et non sur un
individu. Son caractère normatif risque d’enfermer l’individu dans des cases « maigre »,
« normal », « en surpoids », « obèse ».
Or, il ne faut pas perdre de vue que les situations individuelles sont très variables.
Par exemple, une obésité peut très bien être tolérée sur le plan somatique et psycho-social alors
qu’un simple surpoids peut avoir des inconvénients sur la santé (en particulier chez des sujets
prédisposés au diabète, à l’hypertension artérielle, etc.).
Pour information : le calcul selon la formule de Lorentz n'est plus utilisé par les médecins
nutritionnistes.
1.2 Epidémiologie
L’obésité est la pathologie nutritionnelle la plus fréquente dans les pays industrialisés, en
augmentation régulière et rapide.
La distribution de cette masse grasse permet La distribution de cette masse grasse permet
de prévoir les éventuelles complications, qui de prévoir les éventuelles complications, qui
sont principalement métaboliques (ex. : sont principalement mécaniques (de type
diabète de type 2), cardiovasculaires, ostéo-articulaire) et veineuses.
respiratoires et digestives.
La surcharge pondérale androïde a plus de conséquences graves sur la santé que la surcharge
gynoïde, du fait de la localisation de la graisse au niveau de l'abdomen.
Un tour de taille* supérieur ou égal à 102 cm chez l’homme et supérieur ou égal à 88 cm chez la
femme, oriente vers une surcharge de type androïde et augmente notamment le risque de
complications métaboliques et cardiovasculaires.
Source : NCEP ATP3 (National Cholesterol Education Program) 2001
* Le tour de taille (ou périmètre abdominal) s'obtient en pratique en positionnant un mètre de couturière à mi-
distance entre le point le plus haut de la crête iliaque et la dernière côte flottante.
A l'officine
Face à un probable facteur iatrogène médicamenteux dans une prise de poids, orientez les
patients vers leur prescripteur en leur rappelant qu’ils ne doivent jamais arrêter brutalement leur
traitement sous peine de le déséquilibrer.
Hyperlipidémies : le taux des acides gras libres est augmenté, ce qui favorise la synthèse des
VLDL et des triglycérides. On observe également une baisse du HDL cholestérol avec une
augmentation du risque athérogène.
Pour augmenter la dépense énergétique d’un individu, il est possible d’influer sur plusieurs
facteurs :
- le travail musculaire : l’activité physique permet d’augmenter la masse musculaire et donc le
métabolisme de base (au repos). Autrement dit, plus la masse musculaire est importante, plus
un individu brûle de calories au repos.
- le travail digestif : la dépense liée au travail digestif est d’autant plus importante que le volume
des aliments qui composent un repas est important. Il est donc conseillé de privilégier les
aliments en volume mais à faible densité calorique (c’est-à-dire peu de calories dans beaucoup
d’aliments).
Conseil à l’officine
Pour perdre du poids, conseillez à vos patients de manger moins ou de bouger plus. L’idéal est de
manger moins et de bouger plus.
Pour les personnes sans activité physique importante, il est conseillé de diminuer l'apport
alimentaire aux environs de 1500 à 1800 kcal pour une femme et environ de 2000 à 2200 kcal
pour un homme.
Les nutriments correspondent aux éléments utiles et assimilables. Ils sont fournis à l’organisme
à la suite de la digestion des aliments.
En pratique
La connaissance de ces équivalences vous permettra de calculer facilement le nombre de calories
par nutriment.
Elles ont un rôle structural (ex. : muscles, collagène, etc.) et fonctionnel (ex. : enzymes,
albumine, hormones comme l’insuline et le glucagon, immunoglobulines, etc.).
Besoins en protéines = 15 % de l’apport énergétique total (AET)
Il faut 0,8 à 1 g de protéines par kilo de poids corporel et par jour pour renouveler le stock
journalier.
Notez
Dans le cadre d’un régime destiné à perdre du poids, on peut augmenter de 1,2 à 1,5 g / kg /jour,
soit 20 % de l’AET.
Les protéines se composent d’acides aminés. On en dénombre 20, dont 8 sont essentiels
(isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane et valine).
Les protéines animales contiennent tous les acides aminés essentiels, ce qui n’est pas le cas
des protéines céréalières (carencées en lysine) et des légumineuses (carencées en méthionine).
Pour éviter tout risque de carence en acides aminés essentiels, il est recommandé que l’apport
de protéines animales soit supérieur à l’apport de protéines végétales.
A retenir
La connaissance des équivalences ci-dessus vous permet de conseiller un régime suffisamment
riche en protéines. Elle vous permet également de mieux vous rendre compte de l’apport
protéique des préparations hyperprotéinées disponibles dans votre officine.
Dans le cadre d’un régime végétarien, il est possible d’avoir tous les acides aminés essentiels
mais à condition de consommer, à la fois, des céréales et des légumineuses. Il existe toutefois un
risque de carence en vitamine B12, dont la source est principalement animale. Conseillez par
conséquent une supplémentation médicamenteuse en vitamine B12 dans ce contexte.
Conseil à l’officine
Pour limiter la sécrétion d’insuline, une personne en surpoids doit chercher à consommer des
aliments dont l’IG est le plus bas possible.
Les aliments riches en fibres ont un IG bas (la présence de fibres diminue l’index glycémique de
l’aliment) et un effet satiétogène important. D’où l’intérêt de privilégier les aliments complets
chez les personnes en surpoids.
Notez
Les viennoiseries, les biscuiteries sucrées et/ou salées (ex. : les biscuits apéritifs) contiennent
énormément de graisses saturées.
⇒ Les acides gras mono-insaturés (AGMI) et polyinsaturés (AGPI) : ils sont à privilégier
dans l’alimentation.
Les huiles sont sensibles à l’oxydation, la chaleur et la lumière. Elles peuvent très vite devenir
rances. Les industriels de l’agro-alimentaire ont donc développé des méthodes qui permettent
de conserver les huiles plus longtemps et de les rendre plus résistantes. Cependant, ces
méthodes de conservation présentent l’inconvénient de transformer tout ou une partie des
acides gras essentiels (polyinsaturés) en composés chimiques qui ne sont pas utiles à
l’organisme : les acides gras trans. La présence d’ « acides gras trans » est notée sur les
emballages, comme par exemple margarine « hydrogénée ».
Conseil à l’officine
Contrairement aux idées reçues, les huiles n’ont pas toutes un goût prononcé et elles ne sont pas
forcément chères. Encouragez vos patients à les privilégier au lieu du beurre, notamment pour
les cuissons.
Mais attention, sous prétexte que les huiles sont bonnes pour leur santé, certaines personnes
oublient de surveiller les quantités. Rappelez-leur que les huiles sont toutes identiques sur le
plan calorique et qu’il est donc nécessaire de les doser, en utilisant par exemple, 1 cuillère.
2.3.4 L’alcool
1 g d’alcool apporte 7 kcal, ce qui augmente de façon non négligeable l’apport calorique, alors
que l’alcool n’apporte aucun nutriment. On parle de calories vides.
En pratique
Il parait raisonnable de tolérer 1 verre de vin par jour chez une femme et 2 verres de vin par jour
chez un homme. Toutefois, dans la phase active de perte de poids, mieux vaut s’abstenir.
Légumineuses Fruits
Haricots blancs 25,5 Amandes 14,3
Pois chiches 15 Noix 5,2
Len lles 11,7 Banane 3,4
Pe ts pois 6,3 Poire 2,4
Fraises 2,1
Pomme 1,4
2.4.2 Les vitamines, les sels minéraux et les oligo-éléments
Ce sont des cofacteurs enzymatiques sans lesquels l’organisme ne pourrait pas fonctionner.
En pratique
Rappelez à vos patients en quoi consiste la consommation de "5 fruits et légumes par jour" et
vérifiez leur bonne compréhension en termes de portions. Proposez également des compléments
alimentaires en fonction des états physiologiques (enfant, adolescent, femme enceinte, femme
allaitante, personne âgée, personne en recherche de perte de poids, etc.).
2.4.3 L’eau
C’est le principal constituant du corps : 60 % du poids total.
En pratique
Il est nécessaire de boire 1,5 litre d’eau par jour pour assurer le renouvellement et l’équilibre de
l’eau de l’organisme.
Chaque eau est caractérisée par sa teneur en sels minéraux et en oligo-éléments (ex. : eaux riches
en calcium et magnésium : Hépar®, Contrex®, Vittel®, Perrier®, Salvétat®, San Pellegrino®).
Mieux vaut privilégier les eaux gazeuses peu salées (ex. : Perrier®, Salvétat®, San Pellegrino®).
Les conseils qui suivent sont à recommander, notamment chez une personne en recherche de
perte de poids.
Conseiller
- 1 à 2 cuillères à soupe d’huile végétale par jour : olive, colza, noix, soja, etc.
- la consommation de poissons au moins 3 fois par semaine : 1 fois au moins du poisson gras
pour sa richesse en acides gras polyinsaturés, DHA et EPA, de type oméga 3 (ex. : saumon,
sardine, etc.), 2 fois du poisson blanc et / ou des fruits de mer
Limiter
- les graisses saturées animales
- les graisses cuites, les fritures
- les viennoiseries et les biscuits qui contiennent du beurre et des huiles saturées de palme
Attention
Ne pas associer lors d’un repas plusieurs aliments à IG élevé. En effet, l’arrivée massive
de glucose dans le sang déclenche alors une forte sécrétion d’insuline. Le glucose non utilisé est
immédiatement mis en réserve sous forme de graisses dans les adipocytes, ce qui favorise prise
de poids, obésité et résistance à l’insuline.
3.4 Le sel
Dans certains cas, l’excès de sel corrobore à l’hypertension artérielle par rétention d’eau.
Le programme national nutrition santé (PNNS) 2011-2015 vise notamment à réduire la
« consommation de sel en 5 ans à 8 g/j chez les hommes et 6,5 g/j chez les femmes et les
enfants ».
Conseiller de
- diminuer la quantité journalière de sel
- ne pas resaler les plats
- utiliser des épices, des herbes pour rehausser les saveurs
- bien rincer les produits contenus dans les conserves avant utilisation (car les conserves sont
riches en sel)
Le problème des aliments riches en protéines réside dans les calories qu’ils apportent en même
temps que les acides aminés. Certains aliments riches en protéines animales peuvent être gras
et caloriques. Il faut également savoir que les protéines végétales (lentilles, boulgour, quinoa,
etc.) apportent beaucoup de glucides, qui sont à limiter en début de régime.
Privilégier
- l’augmentation de l’apport en protéines
- les protéines maigres : volaille, filet maigre de porc, jambon blanc dégraissé découenné,
escalope de veau, certains poissons, etc.
A retenir
En cas de consommation occasionnelle de plats transformés, conseiller un rapport Protéines /
Lipides supérieur à 1 (soit P/L > 1).
3.7 L’hydratation
Conseiller
- l’eau sous toutes ses formes (thé, tisane, potage, etc.) sachant qu’un verre d’eau par repas est
suffisant pour hydrater le bol alimentaire
- une hydratation suffisante entre les repas pour renouveler les réserves de l’organisme, soit 1 à
1,5 litre d’eau par jour
Notez
Fréquemment, les patientes se plaignent de faire de la rétention d’eau quand elles consomment
trop d’eau. Questionnez-les sur leur consommation de sel.
Conseiller de
- manger lentement, sachant que la sensation de satiété ne se produit que 20 à 30 minutes après
le repas, lorsque les aliments arrivent dans l’intestin
- prendre son temps pour manger. Cela peut passer par le fait d’être assis, au calme, etc.
- d’instaurer une collation dans l’après-midi, sachant que cet apport calorique fait partie
intégrante de l’apport calorique journalier
A retenir
Il est préférable de ne pas favoriser la consommation de produits allégés et de rester critique
dans ce domaine.
A l’officine
Dans le cadre d’une perte de poids, il est préférable de conseiller un sport qui fait appel à
l’endurance (ex. : jogging, vélo, natation). L’activité doit être pratiquée sans essoufflement (en
aérobie) pendant plus de 30 minutes et au moins 3 fois par semaine.
Dans le cas d’une personne très peu sportive, conseiller de « bouger un peu plus », par exemple,
marcher activement 30 minutes au moins 1 fois par jour, prendre les escaliers le plus souvent
possible, éviter de se déplacer en voiture sur des courts déplacements possibles à pied, etc.
Le but de l'activité physique n’est pas de faire maigrir mais de permettre de favoriser la
stabilisation du poids. De plus, l'activité physique permet souvent de se sentir bien dans son
corps.
En pratique
Plusieurs grandes familles de compléments alimentaires peuvent apporter une aide à la perte de
poids et constituer un recours intéressant en tant qu’aide à la motivation. La perte de poids ne
sera bien sûr pas fonction de ces produits mais du changement de comportement du
patient à long terme.
⇒ Les brûleurs (ex. : thé vert, guarana, café vert, maté, etc.)
Ils augmentent le métabolisme de base et par conséquent, la dépense de calories au repos.
Il n’existe pas de plante "brûle-graisses" !
A l'officine
Vous disposez notamment des :
- « substituts de repas » : ils sont présentés sous la forme de préparations à reconstituer (crèmes,
purées, omelettes, boissons, soupes, etc.), à cuire (pâtes, etc.) Il est préférable de les compléter
avec des aliments courants (légumes, fruits, laitages) afin d’obtenir un repas rassasiant, diversifié
et équilibré.
- « en-cas » : ils sont présentés sous la forme de barres ou de biscuits et servent de collations
Ce sont principalement les femmes qui veulent perdre du poids (1 femme sur 4).
Une recherche de perte de poids est souvent retrouvée dans les contextes suivants : approche
de l’été, après un accouchement, ménopause, arrêt du tabac, etc.
⇒ Le calcul de l'IMC est un geste simple, très rapide et qui professionnalise votre conseil.
Il permet de vous renseigner sur la corpulence d’une personne qui souhaite perdre du
poids.
⇒ Les sachets hyperprotéinés (HP) peuvent être proposés à des personnes jeunes, en
bonne santé et qui ne souhaitent perdre que quelques kilos.
En pratique
Personnalisez votre conseil :
- inclure des yaourts ou du fromage blanc (1 pot = 4 g de protéines) dans le calcul du nombre de
sachets
- conseiller une hydratation suffisante pour ne pas surcharger les reins pendant ce régime HP
- proposer en complément, un draineur ou bien une formule composée qui associe draineur,
brûleur et détoxifiant
A retenir
Avec les sachets HP, la perte de poids est rapide et motive les patients. Cependant, il est
impératif de ne pas poursuivre trop longtemps ce type d’alimentation (quelques jours). Il faudra
bien l’expliquer au comptoir.
Attention
Dès que le poids idéal est obtenu, il est indispensable que les personnes réintègrent
progressivement les aliments et qu’elles suivent les recommandations hygiéno-diététiques.
Rappelez-leur de maintenir leur changement de comportement à long terme, sinon, le risque de
reprise et de majoration de poids est grand. C’est ce qu’on appelle aussi l’effet « yoyo ». Ce
phénomène peut s’observer chez tous les individus et pas seulement les obèses !
L’effet yoyo
(ou les mécanismes physiologiques de reconstitution de la masse grasse)
Lors d’un amaigrissement, les adipocytes se vident partiellement de leur contenu de graisse
jusqu’à un seuil minimum. Un individu perd du poids mais sans qu’il s’en rende compte et même
en l’absence d’énergie à stocker, son organisme recrute des pré-adipocytes (cellules destinées à
se transformer en adipocytes, de manière irréversible).
Lorsque l’individu reprend ses anciennes habitudes alimentaires, les adipocytes (anciens et
nouveaux) se remplissent à nouveau de triglycérides. Cela se traduit alors par une prise de poids
au cours des mois suivants, souvent supérieure au poids « avant régime » car le nombre
d’adipocytes a augmenté.
⇒ En cas de grignotage :
Conseiller des modérateurs d’appétit à base de fucus (sauf dysfonctionnement
thyroïdien), de caroube, de konjac, etc. une heure avant les repas, en cas d'
hyperphagie.
Le chrome jouerait un rôle dans le métabolisme des sucres (intéressant chez le
diabétique et les personnes qui ont des "envies de sucré").
Si grignotage lié au stress, penser à conseiller des plantes comme l’aubépine, la
passiflore, la ballote, la valériane.
⇒ En cas de cellulite :
Conseiller des produits à base d’ananas, de papaye (action anti-œdème).
Associer à un veinotonique de type vigne rouge, hamamélis, marron d’Inde.
La silice améliorerait la souplesse et la solidité des tissus. Elle préviendrait le
relâchement de la peau.
Penser à proposer un gel anti-capitons.
⇒ Pour éviter tous risques de fatigue et pour pallier aux éventuelles carences
pendant un régime
Conseiller une supplémentation en vitamines et oligo-éléments, en tenant compte des
apports nutritionnels conseillés.
Vous pouvez également être face à une personne en surcharge pondérale qui vous présente
une ordonnance (ex. : antidiabétiques oraux, hypocholestérolémiants, orlistat, etc.) mais qui ne
vous demande aucun conseil en rapport avec son poids.
Commencez par lui demander si elle a modifié ses habitudes alimentaires pour améliorer son
état (diabète, hypercholestérolémie, surpoids, etc.).
Glossaire
Adipocytes : Cellules présentes dans le tissu adipeux et spécialisées dans le stockage de la graisse. Les adipocytes sont donc nos
réserves d'énergie.
Acides aminés essentiels : Acides aminés qui ne peuvent pas être synthétisés par l'organisme et qui doivent donc être apportés par
l'alimentation. On retrouve 8 acides aminés essentiels (le tryptophane, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, la
valine, la leucine et l'isoleucine).
Apnée : Arrêt plus ou moins prolongé de la respiration.
Athérosclérose : Sclérose caractérisée par l’accumulation de lipides dans la tunique interne des artères (athérome).
Cortisol : Hormone corticostéroïde (appelée également hydro-cortisone) sécrétée par les glandes surrénales à partir du cholestérol
et sous la dépendance de l'ACTH.
DHA : Acide docosahexaénoïque, encore appelé acide cervonique, bénéfique pour l'équilibre nerveux (ex. : amélioration de
l'humeur).
Dyspnée : Respiration difficile.
EPA : Acide écosapentaénoïque, bénéfique dans la protection du système cardio-vasculaire.
HDL cholestérol : En anglais : High Density Lipoproteins.
Lipoprotéines, de haute densité et de petite taille, dont la fonction principale est de ramener le cholestérol tissulaire au foie. Le HDL
cholestérol est appelé « bon cholestérol ».
Hyperinsulinisme : Surabondance d’insuline dans l’organisme, entraînant une hypoglycémie.
Hyperphage : Personne qui ingère des quantités excessives d’aliments.
Insuline : Hormone sécrétée dans les cellules béta des îlots de Langerhans du pancréas. Elle abaisse la glycémie et favorise
l’utilisation du sucre par les cellules.
Lipogenèse : Ensemble des processus biochimiques permettant la synthèse des acides gras.
Lipolyse : Hydrolyse des graisses alimentaires sous l’action des lipases pancréatiques et intestinales.
LDL cholesterol : En anglais : Low Density Lipoproteins.
Lipoprotéines, de basse densité, dont la fonction principale est de transporter et de distribuer le cholestérol du foie vers les tissus
périphériques. Le LDL cholestérol est appelé « mauvais cholestérol ».
Métabolisme de base : Dépense d'énergie minimale permettant à l'organisme de survivre.
PNNS : Programme National Nutrition Santé.
Polyphage : Personne qui répète ses apports alimentaires.
Somatique : Relatif au corps (par opposition à psychique).
Thermogenèse : Un des mécanismes de production de chaleur par l’organisme.
Triglycérides : Variété de lipides stockée dans les adipocytes constituant une réserve d’énergie très importante. Les triglycérides
sont le résultat de l’estérification de 3 fonctions alcool du glycérol par 3 molécules d’acides gras. Ils sont fabriqués par le foie mais
proviennent également de l’alimentation.
VLDL : Lipoprotéines, de très basse densité, dont la fonction principale est de transporter des lipides d'origine endogène
(triglycérides hépatiques, cholestérol hépatique) vers les tissus consommateurs.
Valeur prédictive : Probabilité d’avoir la pathologie.
Références bibliographiques
Anaes, "Evaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d’amaigrissement", rapport d’expertise collective, novembre 2010
PNNS Programme National Nutrition Santé (3ème programme national nutrition santé 2011-2015).
Plan obésité 2010-2013
INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).
CERIN (Organisme scientifique dont la mission et de favoriser le développement et la diffusion des connaissances sur les relations
entre alimentation et santé).
Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail)
HAS (Haute autorité de santé).
ADLF (Association des diététiciens de la langue française).
Prescrire, « Prises de poids d’origine médicamenteuse », octobre 2011, tome 31, n°336, page 748.
"Apports nutritionnels pour la population française", 3ème édition, TEC/DOC.
"Abrégé Nutrition" : Principes et conseils", Laurent Chevallier, 2ème édition, Masson.
"Bases physiopathologiques de la diététique", Cristian Carip, 2ème édition, Lavoisier, TEC/DOC.
"Répertoire général des aliments", 2ème édition, Editeurs INRA éditions, CNVA-Ciqual, Lavoisier TEC/DOC.
Enquête épidémiologique nationale sur le surpoids et l’obésité, ObEpi, 2012, INSERM, KANTAR HEALTH, ROCHE